Nom : Oxenbrigg, un nom typiquement moldu. Pourtant, la jeune femme aurait préféré hériter du patronyme de sa mère, un patronyme de sorcier pour le moins glorieux.
Prénom : A l'origine, on avait baptisé la blonde Deirde Euphemia. Mais avec le temps, la jeune Oxenbrigg a finalement décidé de porter son deuxième prénom en permanence, Euphemia étant beaucoup plus beau, plus long et donc, significatif de sa supériorité.
Surnom : aucun. La jeune femme préfère qu'on l'appelle Euphemia ou Professeur Oxenbrigg lors qu'il s'agit d'élèves.
Âge : trente-deux ans depuis le mois de mai.
MÉTIER : professeur de défense contre les forces du mal depuis maintenant cinq ans à Poudlard.
Nature du sang : sang-mêlé. On pourrait penser qu'Euphemia serait par conséquent plus tolérante vis à vis de la nature du sang de chacun. Pourtant, il n'en est rien. L'anglaise ne vit que pour le véritable sang sorcier et préfère renier ses origines moldues.

Pseudo : mystère. (a)
Âge : dix-huit ans.
Comment avez vous connu le forum ? : je ne sais plus. é__è
Avatar souhaité : January Jones.
Présence : je dirais cinq jours sur sept.
Le mot magique ? : DOBBY PRESIDEEEENT !

L’atmosphère de la pièce dégageait une espèce de pesanteur qui inconfortait Euphemia, docilement étendue sur le divan. Ses fines mains blanches posées l’une contre l’autre se laissaient parfois aller, comme si la jeune femme voulait se détendre, se débarrasser de toute pensée malsaine. Pourtant, elle n’y parvenait pas. En fait, elle n’y parvenait jamais. Euphemia était toujours angoissée, aux aguets comme si quelqu’un ou quelque chose la poursuivait, comme si quelqu’un voulait lui faire du mal. Mais en y réfléchissant bien, elle ne craignait rien ici, dans ce bureau si étouffant, n’est-ce pas ? Après tout, le professeur Pemberton s’occuperait bien de son cas, n’est-ce pas ? Oui. Tout irait pour le mieux. Elle pouvait donc fermer les yeux un instant et se laisser porter par ce silence pesant. « Ainsi, votre sœur Meadow est une cracmole. Comment avez-vous réagi en l’apprenant ? » Question pour le moins étrange, pensa intérieurement Euphemia. Meadow et elle n’avaient jamais été proches et leur différence de statut avait élargi le fossé qui s’était déjà creuse entre les deux blondes. « Je ne sais plus, cela fait tellement longtemps. » ». Mensonge, bien évidemment. La jeune femme jouissait de sa supériorité vis-à-vis de sa sœur ainée. Elle était belle, douée, enseignant exemplaire au sein de Poudlard alors que Meadow était condamnée à vivre une existence de moldue, à élever ses deux enfants. Vraiment, l’ainée Oxenbrigg possédait toutes les raisons du monde de vouer une jalousie sans borne à sa cadette. N’importe qui aurait aimé être un professeur défense contre les forces du mal de renom. N’importe qui aurait tué pour être Deirde Euphemia Oxenbrigg. « Je sais seulement qu’elle me déteste mais je la comprends. Elle a toujours été jalouse de ma situation, mais qu’y puis-je ? » ». A ces mots, un rictus amer prit place sur son visage pâle. Meadow devait arrêter les comparaisons stupides et se concentrer sur son mari moldu et ses deux enfants. Qui sait, peut être que l’un des deux bons à rien finirait par hériter des fameux pouvoirs magiques, qu’il sauverait l’honneur de cette famille souillée par le sang moldu. Peut être que tout espoir n’était pas perdu. « Pourquoi votre sœur serait-elle jalouse ? » Euphemia leva les yeux au ciel, signe perceptible d’exaspération. « Je maîtrise mes pouvoirs magiques à la perfection, j’ai cette froideur qui effraie tant les hommes, je mène une vie de femme indépendante. Meadow se contente d’une vie banale, d’une famille banale. Cela suffit amplement comme raison. » Pour toute réponse, le professeur gratta quelques mots sur son parchemin usé avant de revenir à sa patiente. « Et vos parents ? Quel type de relation entretenez-vous avec eux ? » Question bête. Euphemia détestait ses parents, bien évidemment. Elle haïssait ce père moldu incapable, dépourvu de tout pouvoir magique. Il brisait la lignée de sa mère, la lignée des Burden qui comptait de nombreux sang-purs depuis des générations. Néanmoins, la blonde haïssait également sa mère, cette traitresse ayant préféré épouser un moldu. Ni l’un ni l’autre ne méritait véritablement l’amour qu’un enfant porterait à ses parents. Ni l’un ni l’autre ne pourrait changer quoi que ce soit. Euphemia décidait, point final. « Nous nous côtoyons de temps à autres mais les relations restent pour le moins tendues. » Pour une fois, c’était la pure vérité. Euphemia parlait très peu avec ses parents pour ainsi dire rarement. Jamais, même pendant son enfance, la jeune femme n’avait daigné s’intéresser à eux, elle préférait rester seule, se débrouiller seule. Certes, elle s’était enfermée dans cette bulle de solitude permanente mais en un sens, tout ça l’avait aidé à trouver sa voie à savoir professeur de défense contre les forces du mal au sein de Poudlard. D’après les autres enseignants, Euphemia était pour le moins excellente ; elle combinait aisément sévérité, froideur et distance faisant ainsi comprendre aux élèves qu’elle était pour eux Professeur Oxenbrigg et non pas une camarade de jeu comme beaucoup le faisaient trop souvent. Ils n’avaient pas le sens du travail et Euphemia ne se gênait pas pour les mépriser. On ne pouvait confier l’élite de la sorcellerie entre les mains d’incapables. « Miss Oxenbrigg, il me reste une dernière question à vous poser : pourquoi, selon vous, votre famille a-t-elle jugé bon de vous envoyer ici ? »[/color] Bien évidemment. Euphemia ne sortirait pas de cette pièce sans avoir répondu à cette foutue question. Qu’allait-elle répondre ? Que sa sœur l’avait envoyée ici pour parler de ses promenades nocturnes les soirs de pleine lune ? Qu’elle cherchait à apercevoir un loup-garou dans le parc de Poudlard ? Non, bien sûr que non. Le professeur Pemberton comme tous les autres verraient là une forme de suicide alors que la blonde y voyait là simplement un moyen de se détendre, un moyen de faire à nouveau corps avec la nature, un moyen d’entendre à nouveau cette voix si suave à travers les bruissements des feuilles. Elle pensait qu’il serait là les soirs de pleine lune, qu’il se transformerait, qu’il partirait à sa poursuite, qu’il la tuerait. Le matin, en la voyant baigner dans son sang, il aurait mis fin à ses jours. Et tout aurait été plus simple. Plus d’Euphemia. Plus d’Ezhekiel. Seulement leurs deux corps allongés dans l’herbe comme deux être partageant un moment de répit. Ainsi, il n’aurait pas eu à souffrir comme ce fut le cas ce soir-là. « Je ne sais pas, professeur. Peut être que ma famille me croit folle. Peut être qu’ils ne supportent pas le fait que je leur sois supérieure. » Et dans un énième soupir, la jeune femme se releva délicatement, son visage affichant un sourire cruel.

professeur de défense contre les forces du mal - ex-Serpentard - anciennement fiancée à Alosyus Ezhekiel Saynsberry, abattu récemment.
La patiente ne manifeste aucun trouble psychologique en apparence mais une étude plus approfondie me permet de démontrer le contraire. Suite à l'assassinat de son fiancé quelques temps auparavant, la sœur de la patiente a jugé bon de m'envoyer Miss Oxenbrigg pour l'aider à surmonter cette épreuve. Cette dernière semble véritablement meurtrie par ce décès tragique bien qu'elle continue d'agir (inconsciemment) comme si tout allait pour le mieux. La patiente semble également projeter ses sentiments sur les autres et vient ainsi à me démontrer que sa sœur jalouse sa situation actuelle alors qu'il s'agit du contraire. Elle développe également un complexe d'infériorité et ressent le besoin permanent de se comparer aux autres. Pour terminer, je dirais que Miss Oxenbrigg se révèle être psychologiquement instable, d'où ses tics incessants et son besoin constant de fumer des cigarettes moldues en permanence. Néanmoins, ce comportement n'affectera pas son métier actuel.