Nom : Manccini Un nom bien Italie puisque mon paternel en était un. Ce nom dans le monde moldu inspire le respect puisqu'il était chef d'entreprise et ma mère une danseuse étoile. Je peux vous dire que tous le monde en Sicile nous connait... Enfin, ils connaissent surtout le fait que mon père nous a lâchement abandonné et que je dois encore porter son nom horrible. Peut être qu'un jour j'en porterais un autre qui sait, seul l'avenir nous le dira. Prénom : Sofia, c'était le premier choix de ma mère et comme elle accusait mon père de l'avoir mis dans un état pas possible il la laissait mettre Sofia en premier. Luna est mon deuxième prénom, c'est celui de ma grand-mère maternelle, donc de la mère de ma mère. Elle voulait absolument que je m'appelle comme elle, allez savoir pourquoi. Ilithiya est mon troisième prénom mais aussi le prénom de ma grand-mère paternelle. Mon père voulait que je l'ai en premier prénom mais il n'a pas résisté au charme de ma mère et à ses yeux doux. Caecilia est mon quatrième prénom, celui que mon père voulait me donner. Pour finir, Morgana, du nom d'une grande sorcière que ma mère a toujours admiré. Je dois bien dire que j'aime tous mes prénoms mais que quand je me présente, je ne les dis pas tous, sinon, je mettrais des heures à chaque fois comme par exemple à Gringotts. Je vous jure à chaque fois, ils se retiennent de rire... Enfin. Surnom : On ne me donne pas de surnom étant donner que mon premier prénom est assez court, je ne vois pas pourquoi j'aurais des surnoms ou sinon, trouvez en vous même, je suis sûre que vous aurez plus d'imagination que moi. Âge : J'ai trente-un ans depuis le mois de septembre dernier. Vous l'aurez remarqué je suis beaucoup plus proche des trente-deux ans que des trente et une. Enfin, de toutes les façons c'est le temps qui passe et on ne peut rien y faire. Curus, option(s) : Je suis professeur d'anatomie à l'école de magie Poudlard. La médicomagie a toujours été ma passion et je continue de l'exercer même en étant dans une école pour apprentis sorciers.
Nature du sang : Mon père était un sorcier de sang mêlé et ma mère une sorcière de sang mêlé aussi. Comme ils n'ont pas étudié au même endroit, mon père ne savait pas qu'elle était aussi une sorcière... Bref, je suis donc une sang mêlée moi aussi.

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"Allez soit sympa sort avec moi Claudia..." " Ecoute j'aimerai étudier va voir ailleurs si j'y suis Clay !" " Tu ne peux pas être ailleurs, vu que tu es là." " Tu es très perspicace ! Bravo !" "C'est un oui ?" " Arrr fiche moi la paix !" Les histoires d'amour commencent souvent comme cela. Oui je sais, c'est très cliché mais que voulez-vous... Mes parents étaient dans des statuts sociaux très différents mais malheureusement pour ma mère et heureusement pour moi, ils fréquentaient les mêmes cours à Rome... Mon père était venu faire des études de management pour pouvoir créer son entreprise. Ma mère, elle, elle était en école de danse. Mon père venait chaque jour voir ma mère à ses cours de danse. Il voulait absolument être avec elle... Il a même pris des cours de danse pour séduire ma mère. Mon père m'avait d'ailleurs avoué avoir choisi les mêmes cours que sa Claudia d'amour pour réussir à la charmer ce qu'il arriva à faire lors de leur de leur deuxième années d'étude à Rome. Ma mère voulant se débarrasser à jamais de - je cite - "ce maudit pot-de-colle" avait décidé de lui accorder un seul et unique rendez-vous. D'ailleurs, elle avait même prévu d'arriver mal coiffée, mal habillée pour lui donner une bonne leçon. Cependant, mon père bien qu'étant un simple fils de sorcier, savait plus ou moins mener son monde à la baguette et du coup il arriva à se faire une place dans le coeur de la jolie héritière. Il lui a même offert des fleurs. La classe non ?! D'ailleurs, elle a elle même donné un autre rendez-vous à mon père.

"Epouse moi Claudia." "C'est une demande ou un ordre ?" "Un peu des deux..." "D'accord mais on invite le reste de ta famille, même si tes parents sont morts, il ne faut pas que tu sois seul ce jour là. Je t'en pris Clay, s'il te plait... " C'était un jour de printemps le vingt-cinq mai pour être précise. Mes parents se passaient la corde au cou. Mon père avait toujours rêvé d'un mariage simple et heureusement pour lui Claudia était du même genre. Cette fête se passa en petit comité : juste la famille et les amis proches étaient présents. Après tout, il en faut peu pour être heureux. La suite se passa comme pour tous les couples. Ils emménagèrent ensemble en Sicile, dans un appartement un peu pourri tout en allant chaque été chez la tante de Clay pour que je ne perde pas contact avec la famille de mon père. Claudia a toujours aimé le côté "normal" de son mari mais bien entendu elle ne le lui dit que très rarement. Clay et Claudia sont totalement opposé, caractériellement parlant, puisqu'il est calme et posé alors qu'elle est impulsive et qu'elle suit ce qu'elle pense être le mieux pour elle et pour sa famille. D'ailleurs, leur métier confirme ces faits : lui est policier et elle est simplement danseuse étoile. Deux métiers radicalement opposés qui donnèrent lieu à une règle entre les deux jeunes époux : jamais de travail à la maison... et cette règle est toujours d'actualité d'ailleurs.

"Mamaaaaaaan !" "Sofia Luna Ilithiya Caelia Morgana Manccini ! Comment es-tu arrivée là ?" Ma mère aime beaucoup cette histoire qui se finit très bien, je vous rassure. Ma mère et moi étions allées voir ma grand-mère pour son anniversaire. Elle habitait dans une petite ville proche de Pise où il y avait beaucoup d'espace mais aussi beaucoup de trou. Vous savez la campagne ce n'est pas toujours le top et ce jour là j'ai fait un superbe vol plané. J'eus droit à un pansement et à un énorme bleu qui a persisté jusqu'à la fin de mes vacances. Mon père n'a pas été enchanté quand il a vu mon plâtre mais franchement tant pis, moi je trouvais cela marrant à l'époque. Petite j'étais scolarisée dans une école publique. Mon père et ma mère ne faisait rien d'extraordinaire, ne me parlait pas de la richesse de ma famille, devant moi préférant vivre normalement. Ce jour là, j'ai eu droit à un beau pansement et à un gros bleu, tellement bleu que ma grand-mère dans la nuit d' eut me conduire aux urgences. Résultats ? Bras cassé, rien de bien inquiétant bien entendu mais mes parents étaient hyper inquiets. J'ai donc passé mon été avec un bras dans le plâtre et avec interdiction d'aller me baigner ou de m'amuser trop follement. Je dois bien avouer que c'est le pire été de ma vie... sans vouloir t'offenser mamie.

SOFIA LUNA ILITHYIA CAECILIA MORGANA vient voir ! J'arrive maman !!!!! Elle me tendit une lettre toute bleue. Je la regardais bizarrement comme si elle venait de me donner une bombe. Enfin ce n'était pas une bombe mais presque. Cette lettre était une invitation a entrer dans l'école de magie de Beauxbâtons en France. Ma mère m'expliqua qu'elle avait fait ses études là-bas et qu'elle voudrait que j'y aille aussi mais que si je préférais vivre comme une enfant moldue je pourrais continuer le conservatoire de danse et devenir une grande ballerine. Je choisis très vite d'aller faire de la magie. C'était une partie de mon être que je ne pouvais pas comprendre et il était, pour moi, normal pour moi d'aller dans cette école. A onze ans donc, j'allais vivre en France. C'était la première fois que je quittais mon Italie natale. Le français, je savais le parler depuis ma plus tendre enfance parce que ma mère avait toujours voulu que je sache parler la langue de mes arrières-arrières-grands-parents. C'est a cette époque là que mon père nous a quitté. En fait, dès qu'il a vu que j'avais reçu une lettre il est parti de la maison sans dire un mot. Il est parti dans la nuit comme un voleur. Depuis ce jour là, je n'ai plus de père. Je l'ai renié de ma vie et je l'ai rayé de mon existence. Tenez vous le pour dit.

Mesdemoiselles un peu de calme je vous prie ! Nous étions dans les jardins français de l'école de magie Beaubâtons. Nous allions être accueilli par la Directrice de l'école de magie Madame Maxime. J'ai toujours trouvé cette femme extraordinaire mais je la vis la première fois, j'eus très peur d'elle. Elle est tellement immense, tellement sûre d'elle. Je ne pourrais pas dire qu'elle est belle mais elle a du charisme et c'est surement la première chose qui nous frappe avec son immense taille bien entendu. Ce soir là, elle nous fit un long discours. Elle nous expliqua ce qu'on allait faire durant nos années d'études. Nous devions apprendre à être des femmes modèles mais aussi de bonnes sorcières. Dans la foule, un rire s'éleva. Je ne comprenais pas comment on pouvait rire du discours de notre directrice. Toute la foule se retourna et je vis au milieu de tout le monde un garçon. Un homme à Beaubâtons ? C'était vraiment inattendu. Mais je le trouvais mignon et puis il était le seul à dire que c'était ridicule. Peut être que nous pourrons faire évoluer les choses durant notre venu ici. En tout cas, cette première rencontre promettait bon nombre d'aventure. La directrice se mit à rire et nous pûmes rentrer dans le château. En fait, ça ressemblait bien plus à un grand manoir mais il était aussi grand que Versailles. En fait, par la magie, il était bien plus grand que n'importe quel château que je connaissais. La luxure était maître dans ce lieu. De l'or, des pierres précieuses... De quoi faire tourner la tête des personnes même les plus intègres. Je me suis de suite sentie bien dans cet espace. J'aimais cette école et elle a toujours sa place dans mon coeur à ce jour.

Bien reprenons. Histoire de la magie français, qui a crée... Je papillonne un peu. Ce cours là, je le connais depuis un mois. En fait, j'apprends tout mes cours en avance. Je n'aime pas être prise au dépourvu mais je n'aime pas pour autant étaler mon savoir. C'est pourquoi je ne réponds jamais aux questions des cours. Je préfère avoir les meilleures notes aux devoirs sur table. Au moins là je ne me fais pas remarquer ou du moins pas beaucoup remarquer. J'étais toujours assise à côté d'Erasmo, vous savez le fameux garçon de Beaubâtons. Il était le seul et il savait qu'il avait du charme. Nous nous sommes de suite bien entendu. En fait, nous sommes tellement différent que l'on s'attire. Psiiiiiiiiiiit ! Sofia et si on faisait une farce. Je levais les yeux au ciel. Il voulait toujours faire des farces. Moi, je préférais rester dans mon coin, un livre à la main. D'ailleurs, ce jour là il a fait sa connerie tout seul. Il a été en heure de colle tandis que moi j'allais dans le bureau de la directrice. Elle m'avait convoqué. J'avais alors quatorze ans. Sofia, vous êtes notre meilleure élève et nous voudrions vous voir participer à un échange avec l'école de magie Poudlard cette année. Si cela vous intéresse bien entendu. Oh oui Madame ! J'aimerais beaucoup ! Elle m'expliqua alors que je partirais pour quatre mois et que j'irais vivre à Poudlard pendant tous ce temps. Elle ne se rendait pas compte. Elle ne pouvait pas savoir combien ça pouvait me faire plaisir. Je voulais absolument aller vivre en Angleterre et c'était une occasion exceptionnelle ! Une fois arrivée à Poudlard, j'ai fais la connaissance de beaucoup de personne et ce fut une expérience formidable mais je ne vous la raconterais pas là. Bientôt ne vous inquiétez pas, vous saurez tout. J'ai aussi eu la chance de pouvoir faire un voyage à Durmstrang. J'ai donc pu apprendre l'anglais et le russe, pas mal non ?

Sofia ! S'il-te-plait arrête de faire la gueule ! Franchement ! La ferme Erasmo ! Tu... Tu vas me rendre folle ! Tu ne sais pas te comporter correctement, tu fais souffrir tout le monde et... Ti amo Sofia. Mon souffle se coupa. Il se foutait de moi là ce n'était pas possible. Mon meilleur ami ne pouvait pas m'aimer ce n'était pas possible. Pourtant il s'était approché de moi et m'avait embrassé. Je ne savais pas si je devais être heureuse ou si au contraire je devais avoir peur. Vous savez sortir avec son meilleur ami ce n'est pas toujours facile. Nous sommes sortis trois ou quatre mois ensemble, je ne m'en rappelle plus. J'étais vraiment très amoureuse de lui mais voilà un soir il m'a dit qu'on devait arrêter qu'on était plus amis que petits amis. Je pouvais le comprendre alors je ne lui en ai jamais tenu rigueur. Il a juste fallu que je me fasse une raison. Je me suis donc mise à fond dans mes études, lui parlant peu, et sortant la première de ma promotion. J'étais la plus douée de ma classe, en plus de cela tout le monde me fichait la paix parce que même si nous n'étions plus ensemble avec Erasmo, il continuait à me protéger. Je n'ai jamais connu la véritable raison de notre séparation et ça ma fait beaucoup de mal. Je voyais bien dans ses yeux qu'il me regardait toujours avec amour et pourtant nous devions rester amie. En sortant de l'école de magie, je suis allée dans la meilleure université française et je suis devenue médicomage. Ce métier m'a toujours fait rêver et en plus de cela, j'ai rendu ma mère très fière de moi alors je ne pouvais pas rêver mieux.

Sofia ? Ou devrais-je dire Docteur Manccini ? Madame Maxime ! Je vous en prie asseyez-vous ! Quelle fut ma surprise quand je vis mon ancienne directrice d'école dans mon bureau. J'espérais qu'elle n'était pas malade, je serais vraiment triste si c'était le cas. Au final, elle voulait tout autre chose qu'une consultation. Elle venait me proposer un poste dans son établissement mais un poste de professeur. J'étais très étonnée mais en même temps j'étais très heureuse. Je n'aurais pas pu rêver mieux ! J'ai donc accepté sa proposition et j'ai commencé à donner des cours d'anatomie à l'université de Beaubâtons. Au début, je ne savais pas si j'aimerais l'enseignement. Après tout, je suis un médicomage et pas une enseignante et pourtant ma directrice voulait que je devienne enseignante dans son établissement. Elle me faisait confiance et je ne voulais pas la décevoir. Vous savez, dès le début de mon job de professeur, j'ai adopté mon caractère de méchante professeur qui ne laisse absolument rien passé. En fait, ce caractère était le caractère parfait pour enseigner dans cette école. Il fallait bien entendu que je sois la plus dure, étant la plus jeune, je ne pouvais pas ne pas faire mes preuves. Toutes les jeunes filles devaient être bien éduquée à la droiture et à la sagesse. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans cette école. J'étais vraiment dans mon élément et l'enseignement était peut être au final ma véritable voie... même si au final, je faisais toujours des consultations je peux affirmer que mon travail d'enseignante a pris de plus en plus de place dans mon coeur. J'ai plus ou moins abandonné mon travail de médicomage sauf pour des patients particuliers que je suis toujours en ce moment... Comme par exemple Eleonor Corner. Mais le destin prend souvent des visages différents et ma vie allait changé complètement.

Je reçois beaucoup de courrier, notamment d'hôpitaux européen pour me demander de faire des conférences. Parfois j'accepte mais je dois bien avouer que j'aimerais me consacrer un moment à l'enseignement pur, ne faire rien que cela. Sauf que j'ai appris qu'Eleonor n'allait pas mieux voir même que son état empiré. J'ai donc déménagé à Londres pour prendre soin de ma petite protégée. J'ai trouvé une place rapidement dans l'école de magie Poudlard. Arrivée là-bas, j'ai revu Julian, mon premier amour et celui qui m'a appris le français, Aldric, un ami de longue date. J'ai retrouvé Erasmo aussi qui m'a rejoins depuis peu. Mais j'ai trouvé encore mieux qu'un poste en venant ici à Poudlard. Je vous en parlerais plus tard ne vous inquiétez pas. Pour le moment, je suis professeur d'anatomie et je mène toujours la vie dure à mes élèves. Je veux qu'ils réussissent alors je mets la barre haut. Au moins, ils font des efforts, c'est le principal. J'ai eu beaucoup de mal à me faire à Poudlard. Le temps est beaucoup plus pluvieux, il fait toujours froid, en plus le château est gris, on dirait qu'il n'a pas d'âme. Non franchement, j'aurais mieux fait d'écouter Madame Maxime et de rester dans son école au moins là-bas j'avais un peu plus de confort qu'ici. Même si je dois bien avouer que je suis maintenant très bien ici. Vous savez j'ai rencontré un homme à Poudlard. Quelqu'un de brillant, un être exceptionnel. Je suis tombée amoureuse de lui rapidement mais j'avais une peur bleue de le lui dire. Je ne voulais pas le faire fuir. Alors je suis devenue son amie, on a commencé par parler de lire étant donner que j'en ai toujours un à la main, ça faisait un bon sujet de conversation. Son nom ? Timothy John Sweetlove. L'être le plus merveilleux du monde. Un soir, quand même, je pris mon courage à deux mains et je lui avouais mes sentiments d'une manière étrange mais je lui avouais quand même. Il s'est avéré qu'il avait les même pour moi. Depuis nous sommes ensemble pour mon plus grand bonheur. Je me sens revivre dans ses bras, j'oublie mes soucis, j'oublie que ma mère est malade et qu'elle risque de mourir... J'oublie tout. Il est la personne la plus chère à mes yeux. Je mourrais pour qu'il soit heureux, je ferais tout pour lui, absolument tout. J'espère seulement qu'il s'en rend compte.