Zoltan était énervé. Dès qu'il s'était levé il avait sentit qu'il allait passer une mauvaise journée, et en effet il avait été sur les nerfs sans aucune raison dès l'instant où il avait posé son pied sur la première marche de l'escalier pour descendre dans la salle commune des Serpentards. Et cette foutue journée passait vraiment trop lentement. Il n'était que quatorze heure et ll avait un cours de Métamorphose dans moins de cinq minutes, il gravit les escaliers donc jusqu'au septième étage sans conviction, et pourtant il appréciait beaucoup ce cours-là. Enfin, en vérité, il aimait surtout la prof, qui l'amusait beaucoup. Mais ce jour-là, comme souvent ces temps-ci d'ailleurs, il n'était d'humeur à rien, à part peut-être à ruminer seul dans son coin et boire un ou plusieurs verres. De whisky de préférence... Il leva les yeux, et se retrouva nez à nez avec la tapisserie représentant la stupide tentative de Barnabas le Follet d'apprendre à des trolls l'art de la danse, face au pan de mur où apparaissait la porte de la salle sur demande lorsqu'on avait besoin d'elle. Cruelle tentation... et il était malheureusement trop dur pour son esprit bouillonnant de résister. Il repassa trois fois devant, en marmonant à voix basse « - je veux un endroit tranquille et de l'alcool pour me détendre un peu ». La salle sur demande était la meilleure tactique pour se procurer de l'alcool; il avait juste à s'imaginer boire un bon verre de whisky avec des glaçons assis dans un confortable canapé et la salle le réalisait, puis il s'en irait, une autre personne formulerait un autre souhait, et les traces de son passage s'effaceraient instantanément. La porte apparu, et il se glissa furtivement dans la salle, vérifiant que personne n'était dans les parages. Un feu brûlait dans une cheminée, et son verre l'attendait, posé sur une table en bois à coté d'un canapé en cuir marron. Il s'assit en soupirant, et but son verre d'une traite, avant de le re-remplir. Il soupira à nouveau, et vida son second verre. « - exactement ce dont j'avais besoin... » Zoltan ferma les yeux. Au troisième verre vidé d'un coup, il commença à sentir les effets de l'alcool monter légèrement, et ça le détendit. Sa colère commençait à se calmer petit à petit, rien qu'en étant assis là, à boire du whisky devant un feu de cheminée. C'était agréable de sécher le cours de métamorphose pour se bourrer la gueule, même seul. À vrai dire, il n'avait pas vraiment envie de voir du monde en ce moment, enfin si, une personne peut-être, cette garce d'Ysölde. Rien que de penser à elle l'énervait à nouveau, et pourtant il savait que à partir du moment où il posait les yeux sur elle, toute sa haine s'évanouissait et il ne souhaitait qu'une chose, la prendre dans ses bras. C'est ça, l'amour? Avoir l'impression de haïr une personne et pourtant être complètement gaga dès qu'elle était dans les parages? Si c'était ça, il n'en voulait pas. Enfin, ce n'était pas vraiment comme si il avait le choix...



hs; ok, c'est un peu foireux, mais je trouvais pas vraiment beaucoup d'idées ^^. Ça fait 546 mots d'après mon super compteur de mots en ligne x).

Ysolde n’était pas le genre de fille a sécher les cours, loin de là. Même si elle était d’un caractère flamboyant et indomptable, elle n’en restait pas moins très appliquée dans ses études, et dans son travail. Depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle savait qu’il fallait travailler dur pour être quelqu’un, pour le devenir et surtout pour le rester. Elle travaillait donc, dans l’espoir d’être un jour puissante dans le monde des sorciers, sans sacrifices, il ne peut y avoir de réussite ou de victoire. Certains croient à la chance, pas elle. Ce jour là, elle avait passé des heures entières à la bibliothèque, plongée dans un livre, ou deux, bien sûr, elle avait terrorisé deux pauvres premiers années qui occupait sa place fétiche, le caractère de la sorcière revenait toujours au galop. Elle aimait feuilleter des livres, mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était lire les livres de la réserve, elle serait prête à se damner pour lire certains exemplaire qui traitaient de la magie noire, pour elle c’était presque une obsession parfois, la magie et le pouvoir, réunis.
Son après midi de libre, elle vagabondait dans les couloirs – ou plutôt elle quittait la bibliothèque pour se rendre dans un endroit plus calme – puis, ce fut une histoire d’escalier farceurs qui la conduisit au septième étage alors qu’elle aurait voulu redescendre au rez-de-chaussée, pour prendre l’air, et aller se promener sous la pluie battante, histoire de se sentir vivante. Mais ces maudits escaliers en avaient décidé autrement, pour certains délurée de poufsouffle, cela aurait été un signe du destin, pour elle c’était une emmerde de plus. Elle décida tout de même de visiter l’étage, elle avait tellement de temps à tuer, Gayle avait cours, elle ne pouvait désormais pas l’enquiquiner quand elle le voulait depuis qu’ils étaient en cycle universitaire et depuis qu’ils suivaient des cursus différents. Il est dur d’être séparé de votre jumeau à cause de cours alors que jusque là, rien ne vous avait jamais séparé.

Au septième, il n’y avait que la salle de cours de métamorphose, et la mystique salle sur demande. Elle passa devant la tapisserie qui cachait soi-disant cette salle. En huit ans, elle ne l’avait jamais vraiment cherché, elle aurait juré être tombé dessus une fois sans savoir dire pourquoi exactement. Elle regarda la tapisserie, et esquissa une moue étrange, elle n’avait besoin de rien. Elle passa alors son chemin, une fois au bout du couloir, elle regarda par la fenêtre, la pluie était battante. Elle poussa un soupire et retourna sur ses pas, puis, elle s’arrêta devant la tapisserie qui avait disparue, et qui avait laissé place à une porte. Elle regarda autour d’elle, et ne vit personne, haussant légèrement les épaules, et non dénuée d’une once de curiosité, elle poussa délicatement la porte, ne sachant pas exactement ce qu’elle pourrait y trouver, après tout, elle ne lui avait rien demandé à cette salle… rien demandé de consciemment.
Elle le vit là, dans la pièce, décidément, cette salle avait son lot de mystères. Lui, ici, mais elle, que faisait-elle ici, et bien elle se le demandait bien. Elle le fixait, il était assit sur le canapé, devant une cheminé, un verre à la main. L’alcool. Certains affirmaient que le fléau de cette nouvelle génération de sorcier était les né-moldu, pour ysolde, c’était sans l’ombre d’un doute l’alcool le plus gros fléau de ce siècle. Elle était entré, et elle aurait pu faire demi-tour, cependant, elle ne le fit pas. Après tout, il s’agissait de Zoltan – à cet instant précis elle le détestait sans savoir pourquoi – qui était son ex-petit ami, enfin vous savez, ex, ou pas, c’était le genre de chose qu’elle avait du mal à distinguer et à mette au clair entre eux. Elle s'approcha du canapé, et lança alors d'une voix à la fois douce et en même temps cassante, comme elle savait si bien le faire : « Ne t'as-t-on jamais dit que l'alcool rendait les hommes idiot ? »

« - Ne t'as-t-on jamais dit que l'alcool rendait les hommes idiot ? » Zoltan sursauta. Ysölde. Il aurait reconnu sa voix entre mille, douce et enjôleuse mais également suintante de désapprobation et de mépris. Décidément, cette salle était pleine de surprises, à chaque fois qu'il pensait à quelque chose, elle semblait apparaître. Ce n'était peut-être pas si mal, finalement. Il ne prit même pas la peine de la regarder, se servit un énième verre et ricana. L'alcool rend peut-être idiot mais c'est un moyen tellement facile de s'évader du quotidien, et ce n'est pas une remarque débile d'Ysölde Wilkes qui le ferait arrêter de boire, au contraire, ça lui donnait deux fois plus envie de se resservir. Zoltan n'aimait pas qu'on le critique, surtout quand c'était elle qui le faisait, et encore moins quand il avait bu. Il ne buvait pas très souvent, pourtant, l'alcool étant interdit à Poudlard malgré ses vingt-et-un ans, il ne considérait donc pas que cela puisse avoir un quelconque impact sur sa santé mentale. « - C'est sûr que pour une fille comme toi, boire n'est pas envisageable. Tu devrais penser à te lâcher, parfois; tu serais plus amusante. » Sa mauvaise humeur revenait à la charge, c'était désespérant, elle venait pourtant de disparaître grâce au whisky dont la quantité avait d‘ailleurs largement baissé -même si ce n'était pas un problème, il n‘était pas dans la salle sur demande pour rien. Mais Ysölde aurait pu le laisser seul, au lieu de s'incruster comme ça dans son petit moment de relaxation; bien que Zoltan soit obligé de reconnaître que la présence de la jeune fille l‘apaisait énormément, s‘en était presque flippant, mais ça ne le surprenait pas vraiment. La seule chose gênante était qu‘en plus de l‘apaiser, sa présence l‘énervait, il ne savait pas vraiment comment réagir et se comporter avec elle, étant donné qu’ils étaient "censés" avoir rompu. Les choses étaient si compliquées entre eux qu'il avait renoncé à essayer de comprendre depuis longtemps. Il se décala pour lui faire une place à ses cotés, et l'invita à s'assoir avec un petit sourire. « - Que me vaut l'honneur de ta visite, Wilkes? Tu avais besoin de quelque chose de précis dans cette salle, peut-être? J'espère que tu ne sèches pas les cours, au moins? Ce serait tellement mauvais pour ta moyenne...! » Elle l‘énervait, il voulait la rabaisser comme elle le rabaissait, sauf que c'était plus difficile de trouver des choses qui blesseraient Ysölde, surtout que sa concentration n'était pas maximale.

Ysölde n’était pas le genre de fille à sécher les cours. Cependant, n’aller pas croire qu’elle était obsédée par les cours, non, pour elle ce qui comptait c’était vivre. Si elle excellait en cours c’est parce qu’elle avait la faculté d’assimilé très vite ce qu’on lui disait, ou apprenait. Mais, ne l’emmerdez pas en la traitant d’intello, elle avait simplement horreur de cette insulte, horreur, littéralement. Oui, pour elle l’intello est quelqu’un d’affreusement coincé, et appartenant à la maison serdaigle, autrement dit : tout ce qu’elle n’est pas, et tout ce qu’elle ne sera jamais. Elle le fit sursauté, elle était fière, intérieurement mais ne pu s’empêcher d’afficher un sourire satisfait. Zoltan, lui dit alors , avec mauvaise humeur : « C'est sûr que pour une fille comme toi, boire n'est pas envisageable. Tu devrais penser à te lâcher, parfois; tu serais plus amusante. » Elle boire ? C’était quelque chose qui était loin d’être inédit, mais en dehors de Poudlard. Combien de soirée à Pré Au Lard ou au Chaudron Baveur avait-elle passé (avec lui ou non) à boire de whisky pur feu ? Décidément, L’alcool rendait également les hommes amnésiques. Il faisait sans l’ombre d’un doute de l’ironie en référence à son attitude en cours, elle se voulait sérieuse. Elle détestait l’amalgame que faisaient les gens entre sérieux en cours et le fait d’être prude, et saint-ni-touche. Elle lui rétorqua alors : « Comme si j'étais comme ces idiotes de serdaigles, incapable de se lâcher. C'est bien mal me connaitre Rosier. », oui c'étaut bien mal la connaitre, car elle n'était pas de ce genre là, loin de là. Dans sa voix, il pu sentir une pointe d'agacement, que dis-je... bien plus qu'une pointe d'agacement, un véritable agacement. Il avait le don de l'énervé en un rien de temps, il avait ce don... Ou cette malédiction, au choix.
Le sorcier et la sorcière avait rompu il y a quelque temps. Parfois, ysolde se disait que c’était une chose qu’elle aurait du faire il y avait bien longtemps. Puis, des fois, elle regrettait presque. Comment comprendre une femme, puisqu’il s’agit simplement d’un paradoxe ambulant ? Ysolde était un des plus grands paradoxes de l’histoire, réellement, elle n’était jamais contente, jamais, des fois elle vous paraissait être de bonne humeur alors qu’elle était simplement à deux doigts de vous étrangler, un paradoxe, un vrai.

Elle le vit se décaler sur le canapé, lui adressant un sourire pour qu’elle vienne s’asseoir à ses côté. La sorcière leva une demi-seconde les yeux au ciel, puis poussa un léger soupire. Qu’est ce que les hommes souls pouvaient changer d’humeur rapidement, l’instant d’avant, il avait l’air si énervé par sa présence, et maintenant il l’invitait à s’asseoir. Il lui dit alors, avant qu'elle ne décide si oui, ou non, elle allait venir s'asseoir avec lui : « Que me vaut l'honneur de ta visite, Wilkes? Tu avais besoin de quelque chose de précis dans cette salle, peut-être? J'espère que tu ne sèches pas les cours, au moins? Ce serait tellement mauvais pour ta moyenne...! » S’il pensait la blesser, il se trompait. Il lui en fallait plus, elle avait un caractère de fer, il lui en fallait plus pour être blessée. Elle se posait la question : s’asseoir, ou ne pas s’asseoir à côté de lui ? Ne pas s’asseoir serait lui montré qu’elle était blessée, et qu’elle le craignait, s’asseoir en revanche lui montrait qu’elle n’était pas blessée, et qu’il avait échoué dans sa tentative. Elle pris son temps pour venir s’asseoir à ses côtés, et dit alors : « Rosier, Rosier. Comme si j'avais besoin d'aller en cours et d'étudié comme une piaf coincé pour avoir des bonnes notes, tu sais bien que chez moi c'est inné, tout simplement, on est intelligent ou on ne l'est pas. » Non, elle n'était pas narcissique. Quoi que... Elle était narcissique, mais sa phrase était tout de même à prendre avec un peu d'humour, même si au fond, elle se sentait supérieur aux autres. Puis elle ajouta : « Cette salle m'est apparue quand j'ai eut envie de te tuer pour des raisons qui seraient trop longues à énumérés. » Sa voix était cassante, mais elle gardait le sourire. Ysolde avait de la répartie, c'était sa force.