Sujet: stand still and look pretty for your husband. Ven 1 Oct - 23:06
Les rayons si rares du soleil parvenaient à transpercer, de temps à autre, les nuages épais et grisâtres. Non pas que cela ait la moindre importance, puisque le soleil s’apprêtait lentement à se coucher. Le début de soirée était imminent, mais rien ne semblait redresser le bilan de cette journée à peine terminée. Un seul mot résumait parfaitement ces dernières heures : pénible. Sans aucune surprise, le temps n’avait guère aidé à améliorer l’humeur de chacun. Même Ophélia habituellement si vive, était éreintée. Son sourire joyeux était tirée, léger. Presque imperceptible. L’annulation inopinée du Droit Magique – unique cours de l’après-midi – n’avait même pas réveillé une once de motivation en elle. Ayant le reste de la journée libre, la jeune femme avait alors passé son temps à l’extérieur, à la plus grande surprise de certains, qui avaient paresseusement préféré la chaleur confortable qu’offrait le château. Mais comment reprocher à la Serdaigle ce désir ardent de solitude, lorsqu’on avait connaissance de ce qui s’était passé le matin même ? Comment lui en vouloir, alors que d'intenses remords devaient probablement ronger tout son être ? En effet, Ophélia avait assisté, impuissante, à l’une des disputes les plus virulentes qu’elle n’avait jamais vue. La querelle entre un Poufsouffle et un Gryffondor avait secoué le groupe entier d’étudiants ayant pris l’option droit, en section Justice magique. La tension palpable n’avait eu dès lors cesse d’électriser l’atmosphère, rendant plus que mal à l’aise les autres témoins de la scène. Fidèle à elle-même, Ophélia avait courageusement tenté de s’interposer, en interprétant l’arbitre typique. Malheureusement, l’impartialité n’avait rien arrangé. Son manque de parti pris n’avait fait qu’enflammer davantage la situation, et l’adorable blonde s’était retrouvée dans une situation précaire, que même la diplomatie n’aurait pu guérir. Ce violent échange avait non seulement refroidi la classe entière, mais également profondément blessé la pauvre Malefoy, dont le cœur se serrait à l’hypothèse d’une amitié brisée. Leur mésentente avait pesé tout le reste de cette journée sur le cœur sensible d’Ophélia, empoisonnant son esprit jusqu’à au point d’annihiler l’essence et la joie qui caractérisaient la jeune femme. Cherchant vainement une solution, la seule possibilité qui s’imposait à elle fut de s’excuser auprès des autres, qui en temps normal, lui auraient sans aucun doute facilement pardonné, s’ils n’étaient pas tous deux partis en trombe chacun de leur côté avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre mouvement, et s'avéraient officiellement introuvables depuis.
Ophélia retint un soupir de lassitude. Indifférente aux minutes s’écoulant inlassablement, elle continuait à flâner dans les jardins du château, l’expression pensive mais le cœur lourd. Elle ne parvenait même plus à se délecter du calme qui régnait en maître aux alentours, lui offrant si aisément un précieux instant de plénitude. Arrivée à deux mètres à peine du lac aux eaux sombres, la jeune femme finit alors par se laisser tomber sans grâce aucune, sur l’herbe fraîchement coupée du parc, tentant de se relaxer comme elle le pouvait. Faisant le vide dans son esprit, elle réussit à se concentrer sur le vent, qui faisait virevolter à intervalle irrégulier, ses boucles blondes et les pans de sa jupe grise, ou encore aux quelques frissons qui avaient saisis ses bras nus du à la chemise blanche à manches courtes de son uniforme d'étudiante. Quelques minutes passés dans ce silence, permit à la jeune fille de s’endormir, profitant ainsi d’un calme rassurant et d’une température fraîche mais ô combien revigorant. Mais ton père ne te répétait-il pas constamment de ne jamais baisser ta garde, Ophélia ?
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Jeu 14 Oct - 5:04
Ophélia & Ethen
Give me some time, I need to break out.
La rentrée s'était faite sans encombres aucune. Les nouveaux avaient été accueillis comme il se fallait par leurs aînés et rapidement la monotonie des cours avait pris place dans la vie de tous les étudiants de même que le mauvais temps qui devenait de plus en plus tenace. Tandis que l'enseignant énumérait une énième loi destinée à être apprise par cœur, le jeune homme soupira et détourna quelques instants le regard de son parchemin. Les nuages grisâtres qui se profilaient à l'horizon semblait sceller l'après-midi du jeune homme qui aurait bien voulu goûter de nouveau à la joie d'être sur un balai. Depuis la rentrée, il n'avait pas eu un seul moment pour se délecter du plaisir d'un bon vol et ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il allait pouvoir le faire. Et lui qui espérait pouvoir profiter de sa dernière année à Poudlard comme il le fallait, il était contraint de se plier à la météo, c'était tout à fait frustrant.
Tout en laissant ses pensées divaguer, il réalisa pleinement que c'était sa dernière année dans cet endroit devenu comme une deuxième maison. L'année prochaine, il se lancera dans la vie active, commencera une longue carrière d'avocat, emménagera avec sa femme... Femme qui ne l'acceptait encore pas tout à fait comme mari. D'ailleurs, lui aussi avait certaines fois du mal à se faire à l'idée bien que la cérémonie se soit passée il y a plus d'un an déjà. Rien ne s'était passé entre eux et pourtant, ils restaient fidèles l'un à l'autre comme si un simple bout de papier les obligeaient à agir ainsi. Un nouveau soupir franchit ses lèvres tandis que ses pensées le menaient autre part. Une question de son père qui lui revenait en mémoire. L'héritier. Et ben, ils pouvaient encore attendre pour ça. Un faible sourire se forma sur son visage quand soudainement « Monsieur Black ? » Les yeux dans le vague, la tête blonde tourna mollement son regard vers l'homme aux cheveux grisonnants « Professeur ? » « Serait-on en train de vous déranger ? » Un sourire satisfait et moqueur étira un peu plus les lèvres du jeune homme qui s'apprêtait à répondre à l'enseignant quand celui-ci le coupa dans son élan « C'était une question rhétorique jeune homme, je veux vous voir en train de prendre note et non pas la tête dans les nuages. » Puis il partit aussi vite qu'il était arrivé et rassemblant toute sa maturité, le descendant Black leva les yeux au ciel et esquissa une grimace quand l'homme eu le dos tourné.
Comment pouvait-il prétendre pouvoir assumer un métier et une famille alors qu'il n'était encore qu'un gamin dans sa tête ?
La sonnerie annonça enfin sa délivrance et il fut l'un des premiers à franchir la porte qui menait aux couloirs. Lentement, l'endroit se rempli de monde et l'air s'emplit de brouhahas bien vite insupportable. Tandis que tout le monde se dirigeait vers la grande salle pour se restaurer, Ethen, lui, préféra s'éclipser dehors. Même si une averse menaçait de tomber d'une minute à l'autre, il lui était indispensable de sentir au moins une fois le vent frais sur son visage. Quand il eut franchit les portes qui le menait dehors, il inspira une grande bouffée et se mit à marcher en direction du parc, le vent frais lui éclaircissant un peu l'esprit. Il commença à marcher en direction du lac, tout en pensant à sa famille. Surtout sa petite sœur. Il s'inquiétait sincèrement pour elle et pourtant, il restait planté sans rien faire. Certaines fois, il détestait être lui. Tandis qu'il essayait de penser à autre choses, une masse de cheveux blonds attira son regard et un fin sourire s'ancra sur son visage tandis qu'il se dirigea vers elle. Arrivée à sa hauteur, il la détailla quelques instants -qui ne l'aurait pas fait d'ailleurs ? Elle était tellement sereine que s'en était presque bouleversant. Presque. Cela n'empêcha pas le Serpentard de la pousser du bout du pied, et de dire : « Hé la Belle aux bois dormants, il serait temps que tu te réveilles, sinon tu vas te faire tremper. » puis il s'accroupit à ses côtés le temps qu'elle émerge puis continua sur sa lancée « Ah moins que tu attendes un baiser de ton prince charmant pour t'éveiller. » finit-il par déclarer en ponctuant sa phrase d'un clin d'œil qui voulait tout dire.
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Ven 15 Oct - 0:26
I know there's something in the wake of your smile,
I get a notion from the look in your eyes.
i shall believe, sheryl crow.
« Je t’aime. »
Un murmure. Un halètement, des gémissements, et un amour terrassant. Ce rêve avait ce quelque chose de terrifiant. Mais irrésistiblement exaltant. La jeune femme percevait l’étrangeté des évènements, et pourtant, elle ne parvenait à se défaire de ce monde onirique. Le temps qui, dans la réalité, était des plus sinistres, était composé - dans ce rêve incroyablement plaisant - d’un soleil ravageur et d’un ciel d’un bleu limpide, faisant d’ailleurs paraître le lac de Poudlard plus accueillant que jamais. Néanmoins, ce qui semblait le plus étonnant, n’était aucunement la parfaite météo, mais le corps musclé et les caresses incessantes de son époux sur chaque parcelle brûlante de ses membres. Oh oui, dans ce songe, Ethen & Ophélia Black étaient le couple marié le plus fusionnel et épanoui qu’il n’eût probablement jamais existé. La passion révérencieuse qui émanait des deux corps était indécente. Ils se mouvaient avec un désir troublant, sur l’herbe au vert éclatant. Tout à coup, Ethen fit un mouvement insensé : un léger coup de pied sur le flanc gauche de la jeune fille. La légère douleur se fit sentir sur son corps soudainement entièrement vêtu. Et la rêverie cessa brusquement.
« Hé la Belle aux bois dormants, il serait temps que tu te réveilles, sinon tu vas te faire tremper.» Hum ? La blondinette ouvrit les paupières au moment où le Serpentard s’accroupissait près d’elle, rapprochant par la même occasion le même visage qu’elle n’avait eu cesse d’embrasser quelques secondes auparavant. Dans un rêve. Oh mon dieu. « À moins que tu attendes un baiser de ton prince charmant pour t'éveiller. »
Elle ne pouvait juger si ce fut le clin d’œil ou la phrase équivoque d’Ethen qui la fit émerger subitement dans la réalité. Prise de court, les joues d’Ophélia s’empourprèrent. Elle se redressa à moitié, poussant par la même occasion le garçon un peu plus loin d’elle. La main de la jeune fille se retira cependant rapidement du torse de son époux, la chaleur qu’elle avait ressentie à travers la chemise d’Ethen était un souvenir trop frais, lui rappelant des gestes qu'elle aurait préféré oublier en cet instant. Ce n’était pas le fait d’avoir éprouvé ce genre de sensation pour lui qui la perturbait véritablement, après tout, lors de leur fiançailles, Ophélia avait pendant un temps espéré tomber éperdument amoureuse de lui, et qu’il ravisse son corps nuit et jour par la même occasion. Mais ces fantasmes honteux s’étaient évanouis dès lors qu’elle avait découvert le tempérament du jeune Black. La réalité l’avait violemment rattrapée, et ce sourire en coin qui lui donnait l’envie de l’embrasser fougueusement, avait fait place à l’irrémédiable envie de le frapper. Alors ressentir à nouveau ce brusque désir sexuel à son égard était déconcertant certes, mais cela ne suffisait guère à expliquer la raison pour laquelle, son attitude nonchalante habituelle en présence d'Ethen se fissurait lentement. Elle avait toujours réussi, du moins la plupart du temps, à garder un self-contrôle qui l'empêchait de se ruer sur lui, et de lui déblatérer toute une quantité d'insultes infâmes, qui auraient sûrement été répétées, modifiées, amplifiées. Mais auraient surtout engendrer une situation qui aurait rapidement dégénéré. Son aversion naturelle des mésententes et en parfaite diplomate, le comportement d'Ophélia était mesuré même si elle n'arrivait assez peu souvent à parfaitement cacher son antipathie envers Ethen.
« Ne me réveille plus jamais comme ça. » grogna-t-elle, en frottant doucement ses yeux, et les joues toujours rosies par l'embarras.
Ophélia ne répondit rien d’autre à l’insinuation d’Ethen, montrant une indifférence polie dont les remparts s'avéraient de plus en plus faibles. Elle-même ne pouvait expliquer cette humeur irascible. Sans doute était-ce due à l'accumulation des évènements de la journée ? La querelle avec ses deux amis, le rêve, le brusque retour à la réalité, le retour des fantasmes incongrus, la fatigue, et cerise sur le gâteau : l'arrivée d'un garçon au comportement exécrable et au physique plus que désirable et fascinant. Alors s'il te plait, Ethen ne la taquine plus. à tes risques et périls.
Dernière édition par Ophélia B. Malfoy le Ven 15 Oct - 13:37, édité 1 fois
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Ven 15 Oct - 11:47
Ophélia & Ethen
We were only kids we ran like water and I told your dad « I love your daughter »
Il aurait pût passer à côté d'elle et faire comme si de rien n'était mais non, il avait pris la peine de s'arrêter, de la réveiller et après il s'amusait à la chercher. Comme si il avait besoin de ça pour qu'elle le déteste encore plus. Car oui, il était évident qu'Ethen ne tenait pas une grande place dans le cœur de la belle. Et ce dernier, au lieu de faire son possible pour lui plaire, il se complaisait dans son rôle d'emmerdeur.
Il se savait pas vraiment si c'était sa phrase qui l'avait mis dans cet état mais il vit la jeune femme s'empourprer de plus en plus sans trop savoir que faire ou dire. Il valait mieux ne pas se risquer à quoi que ce soit et il la laissa donc émerger seule. Alors qu'elle se relevait, sa main fraîche vint se poser sur son torse et si elle n'avait pas été en train de le repousser, il était certains de pouvoir apprécier ce simple contact car après tout il aurait pût tomber sur bien pire personne pour partager sa vie. Ophélia était belle, indéniablement, mais elle était aussi intelligente, protectrice et elle avait un certain sens de l'humour qu'il appréciait. Du moins, quand elle n'était pas avec lui. Il avait déjà remarqué ce changement d'attitude quand il arrivait. Son visage se fermait et elle semblait être une autre personne avec lui. Mais il ne pouvait pas la blâmer de ce genre d'attitude car il faisait exactement la même chose, mais tout le temps. Certaines fois il ne savait plus qui était le véritable Ethen, celui qui détestait tant les sorciers né-moldus ou bien celui qui se cachait derrière ce masque.
« Ne me réveille plus jamais comme ça. » La voix ferme de la jeune femme l'avait remis sur Terre. Toujours accroupi près d'elle, il s'était tout de même reculé de quelques pas. Même si il savait qu'il aurait dût la laisser, arrêter de l'embêter ainsi, il ne pouvait s'en empêcher. Son côté gamin agaçant revenait toujours au galop et souvent dans les pires moments. Alors qu'il penchait légèrement sa tête sur le côté et qu'un sourire espiègle venait étirer ses lèvres il finit par dire « Oh, veuillez me pardonner milady. » puis se laissant tomber à genoux à côté d'elle, se qui le rapprocha par la même occasion de la belle, il finit par lui dire dans un murmure « Promis, la prochaine fois je serais beaucoup moins rude pour te réveiller. » Toujours avec ce sourire et ce regard remplis de sous-entendu.
Alors qu'ils restèrent quelques secondes à se dévisager en chien de faïence, le regard d'Ethen s'égara sur le visage de la blondinette qui se tenait devant lui et la dure réalité le frappa de nouveau. Elle était encore plus attirante qu'habituellement. Ces joues inhabituellement rouges, son regard océan qui tranchait horriblement avec ces cheveux blonds et ces mèches totalement rebelles. Lentement, il tendit sa main vers la chevelure de cette dernière et alors qu'il enlevait une feuille morte coincée entre deux mèches, il ne put s'empêcher de passer ses doigts dans ces cheveux. Toute trace de moquerie avait fuit de son visage et tandis qu'il se délectait de la douceur de ces cheveux sous ses doigts. Il remplaça une mèche derrière son oreille, toujours avec lenteur et tandis que ses doigts commençaient à s'égarer sur le contour de sa mâchoire, il se reprit pied à la réalité. D'un geste gêné, il posa ses mains sur ses propres cuisses et se mit à les fixer comme si de rien n'était. Il se râcla la gorge et tenta de changer de sujet le plus rapidement possible. « Tu sais qu'il y a des lits fait pour ça ? »
Dormir. Il parle juste de dormir, Ophée.
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Ven 15 Oct - 16:49
take a breath, take it deep,
and calm yourself.
russian roulette, rihanna.
« Oh, veuillez me pardonner milady.» elle fronça le nez, en le sentant s’approcher d’elle. « Promis, la prochaine fois je serais beaucoup moins rude pour te réveiller. »
Ophélia lui jeta un regard peu amène. Les yeux foudroyants de la jeune femme n’eurent cependant aucun effet sur la moue rieuse d’Ethen. Il aimait la titiller, ou était-ce une de ses innombrables impressions ? Elle s’apprêtait à rétorquer, lorsque les mots moururent sur ses lèvres. D’un air ahuri, elle fixa la main du jeune homme s’égarer dans sa propre chevelure blonde. Que faisait-il, bon sang ? Elle eut un bref rire nerveux, et évita soigneusement les iris bleutés de son mari. Ainsi, elle ne remarqua pas le moins du monde l’expression sérieuse du jeune homme. Ophélia était persuadée que son geste n’était rien d’autre qu’un énième stratagème pour lui faire perdre pied. Sûre de ce fait, la Serdaigle réussit à garder le peu de contrôle qui lui restait encore. Elle n'exploserait pas, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Ophée ne pouvait néanmoins s’empêcher de frissonner lorsqu’il atteignit les contours de sa mâchoire. Ethen était sans conteste l'un des jeunes hommes les plus attirants qu'elle connaissait, pourtant elle ne s'était jamais portée très friand des blonds. Mais Black avait juste ce petit quelque chose qui le différenciait des autres. Ce regard, ou ce charisme qui se dégageait indéniablement de sa personne ? Elle ne pouvait réellement trouver de raison à ce charme démoniaque, peut-être n'y en avait-il même pas. Malheureusement, il gâchait tous les avantages que Mère nature lui avaient offert en se comportant de la sorte. Si sûr de lui, si arrogant. La légère caresse qui lui prodiguait la confortait dans son idée, lui permettant ainsi de ne pas être autant sensible à la douceur avec laquelle il la touchait. Son caractère exécrable l’aidait avec succès à ne pas succomber. Ophélia l’en aurait presque remercié.
« Tu sais qu'il y a des lits fait pour ça ?»
Contemplant toujours les alentours, le visage d’Ophélia se retourna instinctivement vers son interlocuteur. Abasourdie, elle entrouvrit les lèvres pour inspirer une brusque bouffée d’air. Parlait-il de sexe ? Si Ethen n'avait pas été Ethen, elle aurait répondu avec un immense amusement à toutes les répliques suggestives du garçon. Mais il restait ce Black, ce simple fait la refermait comme une huitre à toute tentative de légèreté. Elle avait constamment l'impression qu'il se moquait d'elle. Et Ophélia détestait cela par dessus tout. Un agacement encore plus prononcé cette soirée là. Mais elle tiendrait bon, elle l'espérait.
« Tu n’es vraiment pas drôle. » répondit-elle, calmement. Elle garda une expression posée, et dénué de toute espièglerie. La fatigue exacerbée depuis l'arrivée du garçon, elle ne put s'empêcher de garder tout commentaire pour elle, et ajouta d'un ton beaucoup plus agressif : « Et pour ta gouverne, même dans un lit j’aurais du mal à le faire - » avec toi. Elle parvint néanmoins à s'arrêter avant de terminer sa phrase acerbe. Non non non. Elle n'était pas si mauvaise, elle n'attaquait jamais. Elle ne pouvait décemment pas terminer cette phrase. La jeune femme se mordit douloureusement la langue, luttant contre l'ire qui s'emparait d'elle.
Calme, reste calme.
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Ven 15 Oct - 18:21
Ophélia & Ethen
Is this love or, just sexual desire ?
« Tu n’es vraiment pas drôle. » Bien que cette phrase avait été dîtes avec forte conviction et calme ne le déstabilisait même pas l'espace d'un instant. Bien au contraire, cela ne faisait que le conforter dans son attitude de gamin. Mais la belle n'avait pas à s'en faire, il agissait ainsi avec tout le monde, que ce soit avec ces soit-disant amis Serpentards ou bien une simple connaissance, il se sentait toujours obligé de pousser tout le monde à bout de nerf ce qui, bien souvent, lui avait fallu des coups de poings bien placés ou des gifles bien méritées. Il n'y avait qu'une personne avec qui il ne plaisantait jamais. C'était bien sûr son père, mais entre les deux hommes c'était une bien longue histoire qui ne serait guère intéressante de relater pour ce qui allait se passer par la suite.
Alors qu'il penchait la tête sur le côté, toujours son sourire mutin accroché à ses lèvres, il regardait la jeune femme tenter l'impossible pour garder son sérieux. Il y avait des gens plus faciles à énerver que d'autres et malgré ce qu'il lui faisait subir presque quotidiennement, pendant les vacances du moins, Ophélia était l'une de celle qui gardait le plus longtemps son calme. L'habitude sûrement qui commençait à prendre place dans leurs couples. C'était triste de se dire qu'après un an de mariage, ils étaient déjà à l'étape de la monotonie. « Et pour ta gouverne, même dans un lit j’aurais du mal à le faire - » La phrase resta en suspens entre eux et il fallu quelques secondes au bel Ethen pour comprendre le sens de cette dernière. Il y avait eu quiproquo sur le sens et le jeune homme n'allait pas laissé une si belle occasion s'envoler même si la fin de la phrase qu'elle n'avait pas prononcé blessait son orgueil. Après tout malgré son côté chieur, Ethen était plutôt un bon partit. Issu d'un famille tout à fait respectable, il avait des manières, il pouvait être adorable quand il le voulait, drôle et même attentionné quand il l'avait décidé mais pour cela il fallait passer ce masque d'emmerdeur de première pour s'apercevoir de ça, ce qui n'était pas le cas de la jeune femme qui se bornait à ne faire aucun effort pour découvrir qui se cachait derrière ce masque.
« Non seulement tu insultes mon sens de l'humour mais en plus tu doutes sur ma capacité de donner du plaisir aux femmes. » Il prit un air faussement choqué avant de ricaner de sa propre blague. D'un mouvement rapide il se pencha vers le visage de la jeune femme et s'arrêta à quelques centimètres de ce dernier. Il lui murmura alors « Mais ça c'est parce que tu n'as jamais essayé que tu dis ça. » Leurs visages étaient si proches qu'il était certain que son souffle caressait sa peau si délicate. Il se pencha un tout petit peu plus pour lui voler un rapide baiser avant de s'écarter de peur de se prendre une gifle bien méritée. Il en profita même pour se relever et se diriger vers le bord du lac qui n'était qu'à quelques pas d'eux. Il n'y avait jamais eu plus que ce genre de baisers volés entre eux, dont Ethen était toujours l'auteur. Il savait que c'était l'une des choses qui mettait Ophélia hors d'elle et même si ces moments ne durait qu'une brève seconde, il les appréciait toujours. Arrivé près du lac, il se retourna vers sa femme avant de finir par lui dire « Je n'ai jamais entendu une fille se plaindre de mes performances. » Bon, ce n'était pas non plus comme si il avait couché avec la moitié de Poudlard, mais Ethen avait sut profiter de sa jeunesse bien vite arrêté dans son élan par son paternel qui lui avait imposé le mariage comme ceinture de chasteté.
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband. Ven 15 Oct - 21:32
I push you, you push back, on paper we’re a disaster
two so opposites that everyday's a roller coaster.
shut up and kiss me. orianthi
« Non seulement tu insultes mon sens de l'humour mais en plus tu doutes sur ma capacité de donner du plaisir aux femmes. » Elle souffla de dépit, alors qu’elle l’observait rire à sa propre plaisanterie. Ophélia se tut, sachant pertinemment qu’il était dans le vrai. La jeune fille n’avait pourtant pas cherché à remettre en cause ses capacités envers la gente féminine, elle connaissant bon nombres de gamines émerveillées par ce que représentait Ethen. Riche, séduisant et rempli de bonnes manières. Cette image suffisait parfois amplement à la plupart. Mais certainement pas pour Malefoy, qui, ne voyait que la prétention et l’impudence d’un homme, qui selon la loi magique, lui appartenait pour l’éternité. « Mais ça c'est parce que tu n'as jamais essayé que tu dis ça. »
Elle se délecta, malgré elle, des quelques secondes durant lesquelles leurs lèvres se touchèrent. Le goût sucré et la douce texture de la bouche d’Ethen la laissèrent pantelante, avide d’un second contact. Son rêve précédant n’avait guère fait honneur au jeune homme, l’imagination de la Serdaigle n’ayant créé qu’une pâle copie de la réalité. Mais parce que ses sentiments étaient toujours contradictoires dès qu’il s’agissait d’Ethen Black, Ophélia voulut ardemment le brutaliser. Sous prétexte qu’une simple institution étatique les unissait, il osait violer une frontière qu’elle avait mis soin à ériger entre eux. Cela lui était intolérable. Ainsi, la jeune femme tenta d’attraper le col de la chemise de son époux, en vain, ce dernier s’étant astucieusement reculé de quelques mètres.
« Je n'ai jamais entendu une fille se plaindre de mes performances. »
La jalouse était une bête qui, une fois éveillée, s’avérait extrêmement difficile à dompter. Cette sensation malsaine, Ophélia ne l’avait jamais véritablement ressentie. Jalouser une personne qu’elle connaissait assez bien n’était pas dans sa nature, la jeune fille faisait en effet partie des rares êtres à s’extasier de fierté pour le proche qu’elle connaissait, et non pas à l’envier. Pourtant, voilà où elle se retrouvait. Elle, l’Ophélia pleine de compassion, dévorée par une émotion désagréable qui embrasait son corps entier. Pour Ethen, qui plus est. Cela n’aidait certainement pas à la calmer. Loin de là…bien loin de là. Parler de ses potentielles maîtresses à sa femme, quel tact Black. Vraiment.
Dans l’emportement, l’héritière Malefoy bondit sur ses pieds et s’élança vers lui. Le pas rapide, sa rage s’exprimait parfaitement à travers sa démarche. Elle ressemblait à une lionne prête à se jeter sur sa proie, sa crinière blonde virevoltant plus que jamais avec le vent et l’allure qu’elle prenait pour parvenir au garçon. Sans réfléchir outre mesure, elle ne s’arrêta pas comme elle l’avait prévue, à quelques centimètres du visage du Serpentard. Avec toute la force et la vivacité dont elle était capable, Ophélia leva ses deux bras vers le torse d’Ethen, et s'écria avec fureur un « Je te hais ! », tout en le poussant violemment en arrière. Malheureusement – ou heureusement – pour lui, il se trouvait seulement à une trentaine de centimètre du bord du lac aux eaux sombres.
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Sujet: Re: stand still and look pretty for your husband.
stand still and look pretty for your husband.
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