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bring the batmobile, robin ! (ft samuel)

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MessageSujet: bring the batmobile, robin ! (ft samuel)   bring the batmobile, robin ! (ft samuel) EmptyMer 6 Juil - 22:01

we're not heroes but we have friends.
(and super-powers)


- mademoiselle weiser ? demanda une voix lointaine. Le professeur Corner avait arrêté sa -très longue- lecture des mille et une lois sur l'utilisation des portoloins et regardait à présent la petite rousse au dernier rang qui ronflait doucement, cachée derrière son imposant grimoire. Plongée dans ce qui semblait être un rêve des plus agréables, Dahlia Weiser essuya d'un revers de la main la bave qui lui coulait de la bouche. - mademoiselle, réveillez-vous, vous vous embarrassez ! commençait à s'impatienter le séduisant professeur. Les autres élèves de la classe qui, à présent avaient tous les yeux rivés sur elle, éclatèrent de rire, en choeur, faisant presque trembler les murs du château. Elle se réveilla en sursaut puis adorablement, frotta ses yeux de ses petits poings et le rouge lui monta aux joues quand elle se rendit compte qu'elle était l'objet de toutes les attentions. Elle ouvrit la bouche pour s'excuser mais au même instant, la fin du cours avait sonnée et la précipitation qui en suivit ne pouvait signifier qu'une chose, il était midi et les ventres criaient famine. La née-moldue se leva, baissant les yeux pour ne pas croiser le regard de son professeur mais celui-ci remarqua son embarras et d'une voix amusée lâcha : - je ne changerais pas votre optimal en piètre si vous avouez que c'est de moi que vous rêviez ! . Il laissa échapper un petit rire puis se tut en constatant que son élève arborait une mine fatiguée marquée par des cernes teintées de bleu et un sourire trop forcé pour être vrai - j'ai entendu pour votre père, vous devriez vous reposer et vous ménager un peu. Dahlia acquiesça, l'air absent, puis s'en alla en direction de la Grande Salle.

Il était bien connu que Dahlia était une bonne vivante, sa mère, outre le fait d'être une botaniste reconnue dans le monde des moldus adorait cuisiner et satisfaire les papilles surentrainées de sa fille. Sa réputation de gloutonne la poursuivait jusque dans les cuisines de Poudlard où les elfes de maison semblaient redoubler d'effort pour servir un bon repas dès que la demoiselle et sa chevelure flamboyante mettaient les pieds dans la Grande Salle. Ses instincts primaires - c'est à-dire son ventre qui gargouillait et faisait un bruit horrible, semblèrent raviver sa flamme, et prise d'une énergie nouvelle, elle pressa le pas. Les bruits de couverts et les éclats de voix indiquaient que la pièce était pleine à craquer aussi, Dahlia ouvrit la porte et fit son entrée. Le port altier et fier, elle traversa l'espèce de couloir de la mort qui la conduisait jusque la table des maudits, la table des grindelmonk placée dans le coin le plus inconfortable qui soit, à l'écart, à l'ombre, comme si on voulait qu'ils se fondent dans le décor. Elle avait conscience que certaines personnes la suivaient du regard, mauvais pour la plupart, et qu'à tout instant, elle pouvait s'exposer à une avalanche d'insultes, de projectiles et de 'Weiser loser'. Ils ne tardèrent pas à arriver, cependant atténués par le bruit dans la salle. Vite, il faut sauver le soldat Dahlia. Elle accorda un bref coup d'oeil à la table des gryffondor, saluant ainsi ces "anciens" amis dont Billie Sigway, adorable fille avec qui elle avait passé de bons moments mais évita consciencieusement celle des serpentard, pour ne pas apercevoir Théodore Wilkes faire le paon devant sa cour, encore moins le voir l'insulter à son tour.
Soudain, les yeux de la belle s'illuminèrent et semblèrent cracher des étoiles. Dans son collimateur, Samuel Blythe, son Samy, son acolyte de toujours venait de se lever pour se resservir. Elle en profita pour courir, et littéralement se jeter sur lui en grimpant sur son dos et en posant ses mains sur ses paupières : - devine qui c'est, mon petit robin ? Premièrement, elle savait qu'il avait toujours détesté les épanchements, les marques d'affection et tous ces trucs cucul-la-praline que faisaient les humains entre eux donc ce gros câlin au vu et au su de tous était une manière de l'embêter -et au fond, elle adorait ça- et deuxièmement, les deux amis n'étaient jamais d'accord sur qui était Robin et qui était Batman, des superhéros de bande-dessinée moldue. D'aussi loin qu'on s'en souvienne, ils s'étaient toujours disputé à ce sujet. Leur amitié remontait aux premiers pas de Dahlia à Poudlard, quand Samuel l'avait sorti du pétrin et depuis avait 'fait son éducation' en la prenant sous son aile, lui faisant découvrir tous les recoins de Poudlard à la manière des maraudeurs et la protégeant - un petit peu trop à son goût. Des frères et soeurs, en pire. Elle redescendit de son perchoir, lui fit une petite bise puis se mit sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille : - attention, manccini à seize heures ! Petite diversion et elle en profita pour piquer dans son assiette. Elle lui décocha un sourire malicieux et prit place à ses côtés pour commencer à déjeuner. De nouveaux plats apparurent et Dahlia remplit son assiette à outrance. - quoi de neuf dans la vie de ce cher robin ? depuis genre, ce matin ? demanda-t-elle, la bouche pleine.



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MessageSujet: Re: bring the batmobile, robin ! (ft samuel)   bring the batmobile, robin ! (ft samuel) EmptyJeu 7 Juil - 14:15



Samuel était allongé sur son lit, lavé et habillé, et lisait un livre passionnant qu'il avait emprunté à la bibliothèque. Il avait déjà lu la moitié des ouvrages de Poudlard, apaisant ainsi sa soif de connaissances et de découvertes. Il était captivé par une biographie d'un célèbre auror du Ministère, qui racontait ses missions les plus dangereuses, qui se vantait de ses cicatrices qu'il arborait à chaque page en expliquant leurs origines. « Quand vas-tu arrêter de lire, Blythe ? Tu lis ce truc depuis que tu t'es levé, ça me rend fou. C'est toujours la même chose, dès que tu te réveilles, tu chopes ton bouquin et tu t'y plonges jusqu'à pas d'heures. Tu es fou, mec, fou. » Samuel leva ses yeux et dévisagea son camarade de chambre, Andrew Smith, un étudiant en sport magique. Il paradait torse nu, abdominaux et pectoraux en vedettes et balançait ses bras en déblatérant son flot de paroles dans un ton exaspéré. Il balançait toujours ses bras dans un ballet insupportable lorsqu'il se mettait à parler. « Quand vas-tu commencer à lire, Smith ? » dit-il en posant son livre sur sa table de chevet et en se levant. « Quand tu te lèves, tu fais tes exercices physiques pour entretenir tes muscles. Moi, je lis pour aiguiser mon esprit, espèce de mule » répliqua-t-il d'une voix trainante, en prenant soin de bien articuler chaque mot, et en touchant son front avec son index. Il s'approcha près de Smith et soudainement, sa main trouva sa baguette qu'il gardait toujours dans sa manche. Il l'enfonça dans la gorge de son camarade et sourit. « Dis moi en quoi tes muscles te serviront contre ça, si un jour on devait se soulever contre ces consanguins de sang-pur ? » il enfonça un peu plus sa baguette. Smith était sur la pointe des pieds, tentant de réduire la pression que Samuel exerçait sur sa gorge, la tête en arrière. Il remit sa baguette dans sa manche et donna une claque dans le dos de son ami. « Tu ferais mieux d'y penser, mulet ». Il sortit du dortoir et traversa en quelques enjambés la salle commune. Mains dans les poches, il pris le temps de dévisager chaque personne qui se trouvait dans la pièce et s'approcha délicatement de Sienna Keyko. Ses doigts étaient resserrées autour d'une viennoiserie, sa bouche ouverte prête à accueillir la nourriture. Elle lâcha un petit cri de surprise lorsque Samuel s'empara de la main de l'ancienne Gryffondor, l'attira près de sa bouche et croqua dans la viennoiserie. « Aucun danger, tu peux le finir » dit-il en lui souriant et en avalant. Il relâcha la main de la Grindelmonk et se faufila en dehors de la salle commune.

Il s'arrêta quelques secondes au seuil de l'entrée et regarda la château qui s'élevait à une centaine de mètres. La lumière du soleil au zénith s'abattait sur les vitraux et les fenêtres. Poudlard semblait étinceler, mais peut-être que ce n'était qu'une impression et que son bien-être parlait à sa place. Il aimait tant fouler le sol de ce parc, marcher sur le marbre du Grand Hall, entendre les discussions des élèves et ressentir la magie des lieux. Il se mit en marche vers le château et passé la grande porte en bois de chêne, qui ne semblait pas usé par l'âge. Il s'engouffra dans le hall d'entrée qui débordait d'élèves et d'étudiants qui se rendait dans la Grande Salle. Il s'avança jusqu'au milieu de la pièce, plongeant ses yeux dans le plafond qui ne semblait n'avoir aucune fin. Il était toujours émerveillé par ce vaste et infini plafond. Et dire qu'il y a quelques mois, cette même pièce était la proie des flammes et que sur le sol que foulait les élèves le corps d'une jeune fille avait été retrouvée sans vie. Le hall était plein d'odeur, mais il pouvait encore sentir celles de la suie et de la cendre, masquées derrière des dizaines d'autres senteurs. Il suivit le pas et se rendit dans la Grande Salle. L'immense pièce était rythmée par les bruits métalliques des fourchettes contre les assiettes, par les bruits trainants des chaises que l'on tire, des bancs contre lesquels on se heurte et des rires des élèves. Il se dirigea vers la table des Poufsouffle, un sourire radieux aux lèvres, mais avant de la rejoindre, tourna finalement vers la droite vers le coin que l'on accordait encore aux Grindelmonk, l'air sombre.

Il chercha Dahlia pendant quelques secondes, avant de se servir et de s'asseoir en réalisant qu'elle n'était pas encore arrivée. Sans aucun regard à ses camarades, il se mit à manger de bon cœur la nourriture. Les plats que l'on servait aux nés-moldus n'étaient pas aussi raffinés que ceux que les autres étudiants mangeaient. Il détestait les nouvelles règles qui étaient en vigueur depuis maintenant deux ans, il sentait la tension grandir chaque jour de plus en plus entre les différents camps, une tension qui ne mettrait pas longtemps à exploser. Il se leva pour se resservir. Une cruche d'eau, un reflet. Il vit une silhouette floue courir en sa direction dans le timide reflet. Mais avant qu'il n'eut le temps de faire autre chose que de reposer son assiette pour faire face à l'assaillant, celui-ci lui avait déjà sauté au cou et l'aveuglait en posant les paumes de ses mains contre ses yeux. Il lâcha un cri de surprise suite au choc et au poids soudain qu'il devait supporter, bien que Dahlia Weiser n'était pas très lourde. « Devine qui c'est, mon petit robin ? » Il sourit. Il fléchi les genoux afin de la reposer sur le sol. Sa vision revenue, il constata que la majorité des regards des élèves à proximité de la table des Grindelmonk étaient tournés vers eux, ce qui le mit mal à l'aise. « Tout le monde nous regarde » dit-il entre ses dents d'une voix trainante. Bien qu'il n'était pas timide, il n'aimait pas les effusions et les marques d'affections, surtout quand ceux ci se produisaient en face de plusieurs paires d'yeux curieux. Elle lui fit une bise avant de chuchoter. « Attention, manccini à seize heures ! » Il regarde dans la direction indiquée en passant mécaniquement une main dans ses cheveux. Il n'y avait personne qui se dirigeait vers la table des Gryffondor, constata-t-il avant de baisser les yeux vers son ami. Elle était en train de picorer dans son assiette, comme elle faisait tout le temps, bien qu'elle savait que cela l'irritait. « Je. Te. Hais. » dit-il en essayant de garder son calme. «  Quoi de neuf dans la vie de ce cher robin ? depuis genre, ce matin ? » demanda-t-elle la bouche pleine en lui souriant malicieusement. « J'avais ma matinée de libre, du coup je suis allé voir Rhaego pour envoyer des nouvelles à mes parents et le reste du temps, je me suis cloîtré dans ma chambre pour lire, mais ce mulet de Smith n'arrêtait pas de me parler » dit-il d'un air désintéresse, avant de plonger son coude dans les côtés de Dahlia d'une façon amicale. « Et ne m'appelle pas Robin, je suis Batman, tu es Robin. » lui dit-il en attrapant un bout de pain. « Comment ça va, toi ? » demanda-t-il prudemment.





Dernière édition par Samuel Blythe le Mar 9 Aoû - 13:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bring the batmobile, robin ! (ft samuel)   bring the batmobile, robin ! (ft samuel) EmptyMar 12 Juil - 17:15



Le plus difficile était de garder la tête haute et faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dahlia était passée maîtresse des illusions et jouait parfaitement le rôle de la fille enjouée et pleine d'énergie alors qu'elle n'avait qu'une envie : se terrer au fond de son lit en attendant les prochaines vacances pour qu'elle puisse rendre visite à son père. La née-moldue était connue pour sa franchise, elle n'arborait jamais de masque et avec elle, on savait à quoi s'attendre, sans aucune demi-mesure or depuis cet été, elle n'était plus la même. Elle mentait à ses amis, ignorait les questions et les interrogations et s'isolait souvent dans des lieux incongrus pendant des heures, parfois même en séchant les cours. Cela ne lui ressemblait en rien. Quand Dahlia regardait en arrière les sacrifices qu'elle avait fait pour servir la cause des sang-de-bourbe, elle remettait tout en question et doutait de plus en plus de ce combat beaucoup plus grand et important que son existence seule. Elle avait pensé à tout abandonner, à fuir loin de ce monde qui ne voulait pas d'elle puis elle repensait à ses amis des grindelmonk qui en bavait tout autant qu'elle, si ce n'est plus : Sienna, Samuel mais surtout, elle voyait son père alité à Ste Mangouste, sa femme pleurant à ses côtés, dommages collatéraux d'une guerre dont ils n'étaient pas les acteurs. Elle retrouvait alors toute sa force et son courage pour se battre et crier encore plus fort les droits des nés-moldus. Samuel Blythe faisait partie du roc qui l'aidait à tenir et elle était à chaque fois toute excitée de le retrouver entre deux cours ou lors des repas. S'il ne fléchissait pas, elle ne fléchissait pas.

« Tout le monde nous regarde » maugréa-t-il en faisant profil bas. La rousse releva la tête et jeta un oeil autour d'eux. En effet, plusieurs personnes les dévisageaient, ricanant et se faisant des messes basses, quelques insultes étouffées lui parvenaient mais comme toujours, elle se contrôla pour ne pas leur jeter un petit sort. Elle se contenta de les ignorer et reporta l'attention sur son ami qui venait de piquer un fard quand elle mentionna le nom de Cassandre. Elle pouffa en le voyant s'agiter nerveusement pour se recoiffer et paraître plus séduisant encore qu'il ne l'était. Une simple phrase la concernant lui faisait perdre tous ses moyens et la rousse prenait un malin plaisir à regarder tout son flegme et son sang froid habituels lui échapper. Quand il remarqua enfin que celle qui faisait battre son coeur n'était nullement dans les parages, il essaya de retrouver une contenance tant bien que mal sous le regard amusée de son amie de toujours. « Je. Te. Hais. » Elle lui fit sa plus belle tête d'enfant naïf qui ne voyait pas ce qu'elle avait fait de mal et prit une longue gorgée de jus de citrouille. « Dis pas n'importe quoi, je sais que tu m'aimes. » Elle lui envoya quelques baisers du bout des lèvres juste pour voir leurs voisins de table s'affoler et replonger dans leurs ragots. Leur relation avait toujours fait jaser. Ne se quittant plus depuis les premières années de la jeune fille à Poudlard, les plus folles rumeurs couraient à leur sujet : frères et sœurs, cousins, fiancés ... Mais ils étaient justes amis. Inséparables certes mais amis. Et ils l'étaient encore plus face aux différents événements qui venaient frapper les nés-moldus, les accusant, les blâmant pour la mort de cinq personnes dans l'enceinte du château. Batman et Robin, les deux justiciers. « J'avais ma matinée de libre, du coup je suis allé voir Rhaego pour envoyer des nouvelles à mes parents et le reste du temps, je me suis cloîtré dans ma chambre pour lire, mais ce mulet de Smith n'arrêtait pas de me parler. » Elle se figura le dit Smith dans sa tête, quatre-vingt kilos de muscles, dix grammes de matière grise. Pas très intelligent, pas très drôle, une véritable plaie. D'ailleurs, il n'était pas dans la Grande Salle mais surement en train de s'entraîner quelque part dans le parc. Samuel continua, une dureté dans la voix mais l'air taquin : « Et ne m'appelle pas Robin, je suis Batman, tu es Robin. » Elle fit semblant d'avoir l'air outrée et lui lança : « Insubordination Robin, comment oses-tu ? Si c'est comme ça, je préfère encore m'associer à ce plouc en slip de Superman ! » Elle riait de bon coeur et ne s'attendait pas à ce qu'il lui demande plus calmement et sérieusement : « Comment ça va, toi ? » . Soudain, son visage se ferma. Un rictus barra son visage mais elle se fit violence pour rabrouer cette vague de sentiments qui la submergeait. Elle avait envie de se jeter dans ses bras et de pleurer tout son saoul. Elle afficha un sourire, essayant de le rendre le plus crédible possible et fit d'une voix douce : « Ça va ne t'en fais. J'ai eu des nouvelles par hibou et l'état de mon père n'a pas changé. Ça ne s'est pas aggravé, c'est une bonne chose non ? » Elle piquait sa viande avec sa fourchette sans grand entrain. « Mais ne t'en fais pas, les Weiser sont des guerriers, c'est dans nos veines. Tu crois qu'ils vont encore créer d'autres décrets pour nous pourrir la vie ? » fit-elle en essayant de changer de sujet.


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MessageSujet: Re: bring the batmobile, robin ! (ft samuel)   bring the batmobile, robin ! (ft samuel) EmptyMar 9 Aoû - 14:33

« Insubordination Robin, comment oses-tu ? Si c'est comme ça, je préfère encore m'associer à ce plouc en slip de Superman ! » Il aurait pu lui dire ô combien Superman était un raté, il aurait pu continuer sur sa lancée et insister. Il était Batman. Elle était Robin. Il donnait les ordres, elle suivait. Mais il avait préféré lui demander comment elle allait. Elle avait rit comme il aimait la voir rire, se contrefichant des gens autour d'eux alors que lui s'en inquiétait beaucoup trop. En quelques secondes, son visage s'était fermé, son rire s'était évanouie et il s'en voulu un instant. Elle qui venait de dévorer le contenu de son assiette jouait sans grande conviction avec sa viande. « Ça va ne t'en fais. J'ai eu des nouvelles par hibou et l'état de mon père n'a pas changé. Ça ne s'est pas aggravé, c'est une bonne chose non ? » Il aurait pu répondre les trucs normaux que les gens normaux répondent. Je suis désolé, tout ira bien, ne t'inquiète pas. Son état va s'améliorer. Il ne peut qu'aller mieux, dans quelques jours, il sera sur pied. Ne perds pas espoir. Mais il n'était pas maître dans ce domaine. Il chercha ses mots, tourna sept fois sa langue dans sa bouche. Dahlia le sauva. « Mais ne t'en fais pas, les Weiser sont des guerriers, c'est dans nos veines. Tu crois qu'ils vont encore créer d'autres décrets pour nous pourrir la vie ? » Il sourit, se tourna vers Dahlia et réfléchit quelques secondes. Il voulait l'embrasser sur la joue, pour s'excuser d'avoir poser la question défendue, mais il ne pouvait pas. Aisément, facilement, il sourit, chose qu'il savait faire à merveille. « Je n'en doute pas, Robin, les Weiser sont des guerriers dures à cuire. » D'autres décrets ? Samuel attrapa un plat de tartelettes qui venait d'apparaître au milieu de la table. Il se servit, attrapa sa fourchette et commença à attaquer le gâteau avec vigueur. Il n'aimait pas que les autres le voient participer à des effusions de sentiments, certes. Mais Samuel Blythe n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pattes et disait toujours tout haut ce qu'il pensait. « Ces macaques du ministère n'ont pas fini avec nous, des décrets, il va en avoir encore des dizaines. Le plus, le mieux » dit-il. Plusieurs Grindelmonk le regarda avec surprise. « Le plus il y en a, le plus on peut en bafouer, à notre plus grand plaisir ». Il se tourna vers Dahlia et lui donna un léger coup d'épaule. « Tu n'es pas d'accord ? Les consanguins vont nous mener la vie dure cette année, comme l'année dernière et comme l'année d'avant, mais cette fois si on ne va plus se laisser faire » dit-il en baissant sa voix. « Tu as entendu parler du groupe que monte Staler-Banes et Reed ? Ils appellent ça l'Ordre de Woodcroft. On ne va pas s'attarder sur le nom qu'il ont choisi. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que ce n'est pas un ASDENOMO bis et que je vais les rejoindre. Tu es de la partie ? »

Il voyait bien qu'elle n'avait plus faim : il lui avait couper l’appétit en parlant de son père et elle était mal à l'aise devant son assiette qui ne se vidait pas. Il repoussa sa tartelette qu'il avait dépouillé de ses fruits et attrapa Dahlia par le poignet. « Allez viens, il nous reste du temps avant le début des cours, on va se balader » dit-il à Robin en se levant. La table des Grindelmonk n'était pas loin de la sortie de la Grande Salle. Ils devaient être discrets pour entrer, et encore plus pour sortir, pour ne pas déranger les autres élèves de l'école. Dahlia et Samuel arrivèrent rapidement dans le Grand Hall et ce qui du arriver arriva. Cassandre Manccini passa à côté d'eux, dans les bras de Celimus Moore. Samuel sourit. Le petit jeu de Cassandre l'amusait au plus haut point. « S'il y avait encore de bouffon attitré aux rois, j'en suis sûr que Moore serait le plus divertissant à la cour de la reine » dit-il en regardant le Gryffondor et en imaginant ses mains autour de son cou. « Elle croit me rendre jalouse » continua-t-il maladroitement, s'aventurant dans un terrain dangereux. Il réfléchit, cherchant un autre sujet de conversation, mais Cassandre le hantait et il avait perdu toute maîtrise de soi en croisant le regard triomphant de Celimus. « Petit con, je crois que je suis jaloux » finit-il par avouer en regardant Dahlia, ne croyant pas ce qu'il venait de dire. Il devait dire quelque chose, autre chose, vite. « Et toi ? Euh – au niveau sentimentale. Hmm. tu en es où ? » dit-il en bégayant.
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MessageSujet: Re: bring the batmobile, robin ! (ft samuel)   bring the batmobile, robin ! (ft samuel) EmptySam 13 Aoû - 20:32




Les yeux rixés sur un plat qu'elle ne voyait même pas, Dahlia prenait grand soin à ne pas regarder son ami de toujours. Elle savait qu'à la minute où elle croiserait ses deux grands orbes bleus emplis d'inquiétude, elle n'aurait qu'une envie : fondre en larmes dans ses bras et l'appeler à l'aide, et elle le condamnerait à agir avec empathie, lui qui avait toujours détester cela. Et comme elle ne voulait pas l'embarrasser et qu'elle ne voulait pas non plus qu'on la prenne en pitié, elle se contentait de se plonger dans un silence pieux, hochant la tête parfois en signe d'écoute. Samuel semblait mal à l'aise alors qu'elle lui contait les dernières nouvelles sur l'état de son père, elle le connaissait que trop bien et aurait mis la main à couper qu'il se maudissait d'avoir été trop bavard. Elle finit par lui rappeler combien les Weiser étaient tenaces et cela sembla conforter le jeune homme qui lui adressa un sourire franc. « Je n'en doute pas, Robin, les Weiser sont des guerriers dures à cuire. » Elle lui rendit un sourire éclatant, en prenant son courage à deux mains pour relever la tête et affronter ses yeux. Nulle pitié et à la place que de la bienveillance mêlée à de la tendresse. Son coeur se remplit d'une douce chaleur, familière à celle que l'on ressent quand on rentre chez soi après un long voyage. Ces quelques mots prononcées par l'une des personnes qui comptaient le plus pour elle valaient bien plus que mille câlins et promesses d'un jour heureux. Le brun profita de ce moment de flottement pour changer de conversation « Ces macaques du ministère n'ont pas fini avec nous, des décrets, il va en avoir encore des dizaines. Le plus, le mieux. Le plus il y en a, le plus on peut en bafouer, à notre plus grand plaisir Tu n'es pas d'accord ? » Il accompagna ses paroles d'un coup d'épaule et elle le lui rendit en accordant son approbation, et en ajoutant par la même occasion que les sbires du ministère pouvaient bien aller se frotter le derrière avec un Eclair de Feu déglingué s'ils le voulaient ! « Tu as entendu parler du groupe que monte Staler-Banes et Reed ? » Elle reprit son sérieux, piquée par une curiosité nouvelle. Elle avait effectivement entendu parler de ce nouveau groupe mais comme les rumeurs allaient bon train dans le château, elle restait méfiante et pensait qu'il s'agissait une nouvelle fois d'une blague ou d'un autre moyen pour semer la zizanie à Poudlard et pour pointer un doigt accusateur sur les Grindelmonk. « Ils appellent ça l'Ordre de Woodcroft. On ne va pas s'attarder sur le nom qu'il ont choisi. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que ce n'est pas un ASDENEMO bis et que je vais les rejoindre. Tu es de la partie ? » Si Samuel croyait à cette histoire et s'il se sentait prêt à accorder sa confiance à quelqu'un, c'est que l'Ordre n'était pas de la pacotille. Et Dahlia sentait la flamme de l'insurrection brûler en elle avec ferveur. « Crois moi, il vaut mieux pour eux qu'ils nous aient dans leurs rangs, je pense qu'on pourrait leur être utile voire même indispensable ! Tu sais toute l'affection que je porte à Elias mais il est effectivement hors de question qu'on refasse les mêmes erreurs, maintenant que Voldemort (les têtes se tournent vers eux) – nom d'un troll plein de morve, remettez-vous en ! – maintenant ... qu'il a mis la main sur le ministère. »

(...)

Au bout d'un moment, Dahlia remarqua qu'elle n'avait plus touché à son assiette depuis longtemps et que chaque élève à sa table attaquait déjà leur dessert dont Samuel qui semblait se régaler avec sa tartelette. Elle le regardait en pouffant un peu parce qu'il avait l'air d'un enfant tout excité à l'idée de finir son repas très vite pour aller jouer et faire mille et une bêtises tandis que son port, droit et impeccable disait tout le contraire. La rousse avait très vite retrouvée le moral et mettait ses problèmes de côté. Soudain, le jeune homme se leva, attrapa son amie par le poignet et déclara « Allez viens, il nous reste du temps avant le début des cours, on va se balader. » Elle le suivit en redoublant d'allure, car chaque enjambée de Sam valait deux ou trois de ses pas. Et avec la même brutalité, il se stoppa net et elle manqua de peu de s'écraser sur lui. Au même instant, deux personnes enlacées passèrent devant eux et Dahlia comprit alors ce qui perturbait son ami. « S'il y avait encore de bouffon attitré aux rois, j'en suis sûr que Moore serait le plus divertissant à la cour de la reine » Cassandra Manccini se pavanait avec Celimus Moore en ne manquant pas de provoquer Samuel avec quelques œillades. La rousse hésita entre l'éclat de rire et l'agacement. Si elle croyait le rendre jaloux, ce n'était demain la veille que... « Elle croit me rendre jalouse. Petit con, je crois que je suis jaloux » Et elle a réussi. Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre, Sam bafouilla : « Et toi ? Euh – au niveau sentimentale. Hmm. tu en es où ? » Dahlia lui donna une tape au bras avant de répliquer : « Hop hop hop, on ne parle pas de moi là, en plus tu sais combien ma vie sentimentale CRAINT au plus haut point !!! Mais qu'est-ce que je t'ai entendu dire là ? Samuel Blythe jaloux ? Wow cette nana-là (elle pointa du doigt la brune qui s'éloignait) est une perle si elle peut te faire sortir de tes gonds parce que de toutes les filles qui ont réussi à capturer ton intérêt, il n'y en a eu aucune pouvant te déstabiliser et l'espace d'un instant, je me suis dit que finalement, je n'allais pas aller voir cette jolie Cassandre pour lui dire d'arrêter son petite manège parce qu'on ne joue pas avec le coeur de mon petit Robin mais quand je vois qu'elle réussit à fissurer ta coquille de grand brun ténébreux, j'ai bien envie de la laisser faire ... Et puis entre nous, Celimus Moore vaut un cinq ou un six tout au plus, tandis que toi, t'es un dix parfait ! » On ne pouvait plus l'arrêter, elle adorait tellement lui en faire voir de toutes les couleurs quand il s'agissait de sa grande faiblesse, et là, elle s'amusait beaucoup, à déblatérer des tonnes et des tonnes juste pour voir son beau visage se décomposer en une mine embarrassée. Et puis qu'est-ce qu'elle ne ferais pas pour éviter la question épineuse des relations amoureuses avec Samuel qui à coup sur, lui en voudrait éternellement si il découvrait qu'elle en pinçait (encore et toujours) pour Théodore Wilkes, le Joker de leur duo.



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