“ the smell of dust after the rain „

La pluie, c’est une chose tellement fréquente en Ecosse que parfois on en oublie les jours de beaux temps. Cela faisait presque une semaine que Poudlard était sous la pluie, depuis la rentré du premier septembre en fait. C’était comme un rituel, les diligences arrivaient toujours sous une pluie battante dans l’enceinte magique de Poudlard, à croire que c’était comme cela depuis toujours, et que les choses resteraient ainsi jusqu’à ce que Poudlard meure. Boyde Magnus Herondales aimait la pluie à Poudlard, mais, ce qu’il aimait c’était l’odeur de la poussière du terrain de quidditch après la pluie, une odeur si particulière : l’odeur de la maison en somme. Poudlard était une maison pour Boyde – bien sûr la maison de ses parents était aussi la sienne. Boyde n’avait pas vécu de traumatisme dans sa vie, pourtant Poudlard était sa maison, il s’y sentait chez lui. Mais ne dit-on pas que la maison est une idée, on se sent chez soit où se trouve les personnes que l’on aime ? Boyde avait ses amis à Poudlard, Kazran et Irving, mais aussi Celimus – qui s’avère également être son cousin. Il n’avait guère d’amis, ces trois là lui suffisaient amplement, il avait quelque amis parmi les sangs purs, mais de là à les « aimer », quand même pas. Dans la liste des personne aimé, on pourrait y ajouter la belle Rouquine de Grindlemonk : Mathilda Alldrïn, mais l’avouer : jamais.

Boyde s’était rendu terrain de quidditch après la pluie, qui avait enfin cessé. Enfin, il n’y était pas allé tout de suite, laissant au soleil le temps de percer convenablement. Boyde avait enfilé un jean et un pull noir. Armé de son balai à la main, il traversa le dortoir de Griffondor. Il désespérait de trouver quelqu’un pour partager son envie de jouer au quidditch. Il arriva au terrain, il espérait que son cousin – Celimus – avait reçu son hiboux et qu’il ramènerait ses fesses en vitesse. Il arriva sur le terrain désert, la pluie encore récente avait eut raison des joueurs qui s’étaient réfugiés à l’intérieur du château. Le terrain était boueux là où il y avait de la pelouse qui semblait pousser à vitesse grand V, et il y avait cette odeur de poussière, comme après la pluie. Une odeur familière. Le terrain était désert. Boyde enfourcha alors son balai, et tapant légèrement du pied sur le sol, il s’envola tel un oiseau, rapidement et surement. Il fendit l’air, rapidement, montant aussi haut que possible, il se stabilisa quand il fut plus haut que les tours destinées aux supporters lors des Matchs ; d’ici il avait une vue imprenable sur le château. D’ici, on pouvait enfin voir les élèves qui osaient s’aventurer dehors après la pluie, même si le sol restait humide et boueux.

Boyde avait convié son ami – ou plutôt ordonner – Celimus de venir. Sa lettre pouvait paraitre sèche, mais de Boyde à Celimus, c’était un peu de l’affection, Mumus – comme Boyde aimait le surnommer – le savait bien. C’était son cousin, et avant tout son meilleur ami, celui avec qui il avait grandit. Boyde n’était pas une fille, pas du genre à dévoilé à son meilleur ami le fond de sa pensée sur les filles et tout ça, mais bon, ils leurs arrivaient de parler des filles, sauf que Boyde ne se lancerait pas dans ce sujet, il avait un coup de cœur – enfin, carrément amoureux – d’une sang de bourbe, cela ne fait pas bonne impression du tout.

650 mots.

J’étais paresseusement calé dans l’un des fauteuils de la salle commune lorsqu’on avait frappé à la fenêtre. Chose dingue lorsque l’on sait que les carreaux de la tour des Gryffondors sont à des centaines de mètes du sol, mais à Poudlard, lieux d’habitation et d’enseignement de la grande quantité de jeunes sorciers, c’était chose habituelle que d’ouvrir une fenêtre à un hibou. Nos chers hiboux! Messager et ami. Je me demande bien ce que nous ferions dans eux. Et les moldud, ils s’y prennent comment pour faire acheminer leur courrier? Parce que sérieusement, je n’ai jamais vu le moindre moldu avec un hibou ou une chouette. Personnellement, je m’en foutais jusqu’ici… Je suis comme ça et je l’ai toujours été. Élevé dans le monde magique, je n’ai eu que très peu de contact avec les moldus avant mon arrivé à Poudlard, endroit où ils y sont en grande quantité. Certain trouve que je souffre d’un handicape parce que je ne connais rien au monde non-magique. Pour ma part, ce n’est que chose parfaite. Comme si j’avais envie de tous savoir sur la vie de ces ignobles moldus.

Pour en revenir au hibou, il toquait à la fenêtre de la tour. Affalé dans mon fauteuil avec un bon bouquin, je grognai. Y allait bien avoir quelqu’un qui allait le faire rentrer. Ce n’est pas comme si j’étais le seul rouge présent! Et puis merde, ils ne sont tous qu’une bande de souillure. Me relevant d’un air rageur, je marchai obstinément vers le carreau jetant au passage des regards noirs aux élèves présents. Certain chez les plus jeunes détalèrent sans demander leur reste. Un sourire de satisfaction se peignit sur mon visage. C’était mieux comme ça. Moins il y avait d’éléments indésirables, plus je me portais bien. Les jeunes ici étaient tous si stupides! Ouvrant la fenêtre, je laissai le volatile entrer. À ma surprise, je reconnu les ailes noir et doré d’Onyx, mon propre messager. Doucement, il se posa sur la table de travail devant moi. En l’espace de quelques secondes, il avait laissé son courrier, pris un morceau de friandise et était repartie comme si de rien n’était. Du bout des doigts j’attrapai le bout de parchemin légèrement détrempé. Jetant un regard oblique vers l’extérieur, je confirmai mon hypothèse : la pluie avait enfin cessé. Je dépliai le bout de parchemin et me plongeai dans cette écriture qui m’était si familière.

EXPÉDITEUR : Boyde herondales DESTINATAIRE : Celimus Lothryn Moore SUJET : Quidditch Salut, Je t’attends au terrain de quidditch à 15h – non t’as pas le choix. Une petite partie en l’honneur des premiers rayons de soleil après cette semaine de pluie battante s’impose. Et, n’oublie pas, j’ai une revanche à prendre. PS : je sais que tu m'adore Cousin. BH.

Oh non! Pas encore ce stupide sport. Espérons au moins que cette fois, je ne devrai pas attraper ce vif d’or à la noix. Décidemment, je n’avais aucun talent pour le Quidditch. En dehors, peut-être, de lorsqu’il fallait garder les buts… Faut dire que ça ressemblait plutôt à de l’acrobatie aérienne, chose que j’adorais depuis toujours.

Les fins rayons du soleil vinrent me caresser le visage. Après tant de pluie, c’était tellement agréable que d’enfin pouvoir mettre les pieds dehors. Descendant les pelouses direction le terrain de Quidditch, je m’aperçue qu’il n’y avait pas grand monde dehors. Bande de trouillards. Comme si un peu de pluie risquait de vous tuer. La météo était chose si imprévisible que les moins courageux, si l’on pouvait dire ainsi, n’était pas encore prêts à mettre le nez à l’extérieur. Pathétique! Arrivé à destination, j’humai l’air frais. Il y avait dans l’air humide cette petite odeur de poussière réconfortante. Enfin un endroit où je me sentais chez moi! Lorsque j’étais arrivé de Salem l’an dernier, j’avais eu du mal à me faire aux lieux. Sans le terrain de Quidditch, je crois bien que j’aurais fini par péter les plombs.

Je repérai mon cousin au dessus des buts vers la droite. Lui ne semblait pas m’avoir vu. Enfourchant mon balai, je donnai un coup de pied sur le sol humide et décollai en flèche. Le vent me fouette le visage faisant naître des frissons le long de mon dos. Arrivé à la hauteur de Boyde, je ralenti quelque peu, lui lançant d’un ton joueur :

« Alors Boyde, on essais de repéré une jolie moldue! Tu sais bien qu’elles sont trop bien pour toi! »


700 mots

Il volait haut. Les nuages commençaient à se dispersé, et c’était une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle. Boyde n’était pas un fana de pluie, c’était beau, mais bon… il n’aimait pas la pluie, froide et humide. Le sol était boueux, mais comme il volait, il se moquait bien du sol. Il attendait son cousin, Celimus – dit Mumus – pour un petit match entre cousin, et peut être pour une petite discussion, boyde était bavard, comme une fille parfois, c’était drôle et amusante. Il volait quand soudain il prêta attention au sol, et vit son cousin se diriger vers lui à balais quand il dit alors : Alors Boyde, on essais de repéré une jolie moldue! Tu sais bien qu’elles sont trop bien pour toi! Un comique, Mumus avait toujours été une sorte de comique. Une moldue, la bonne blague. Bon, okay, Boyde était comme qui dirait sous le charme de la jolie et flamboyante née moldue répondant au nom de Matilda Alldrïn, mais il n’en avait jamais fait la démonstration publique et s’était bien gardé de l’évoquer avec qui que ce soit, c’était son secret à lui. Il ne pouvait pas aimer une fille comme elle, à cause de son sang. Boyde et sa famille étaient normalement… conservateurs. Je dis bien normalement, car ils étaient membres par la famille de son père d’une organisation secrète baptisé le Cercle. Ses parents et lui se fichaient bien de la nature du sang comme de la première baguette de Dumbledore. Moldue, et jolie dans la même phrase, je crains que tu es perdu l’esprit Celimus, c’est incohérent, ou plutôt contradictoire. Il était contre les nés moldus – en apparence – Celimus le savait, c’était un taquin de sa part. J’ajouterais même que c’est une ineptie, et quand bien même une exception confirmerait la règle Mus, elles ne mériteraient même pas d’avoir un regard de nous. Boyde avait réponse à beaucoup de chose, et il était cassant et ironique quand il s’agissait des nés moldus, on ne protège jamais assez ses arrières. Boyde jouait le jeu depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours. Son père lui avait toujours enseigné à penser de la sorte.

Boyde était un grand gamin en matière de quidditch, il ne jouait pas dans l’équipe, parce qu’il ne supportait pas recevoir des ordres du capitaine. Boyde aimait jouer, pour jouer. Il aimait voler, juste pour voler. Il aimer voler pour se sentir libre, pour rire de tout, et surtout de rien. Alors, prêt pour une raclé ? Du Boyde tout craché, totalement lui. Impétueux, prétentieux, « je me la pète de la vie », bref, boyde était fidèle à lui-même, Celimus le connaissait assez pour savoir que le côté hyper vantard était une sorte de couverture pour se protéger du monde extérieur. Il s’approcha du balai de son cousin. Boyde était assez taquin pour essayer de le faire tomber de son balai, sans méchanceté bien sur, mais là, il ne tenta rien, raisonnable pour une fois. Il s’installa sur son balai avant de dire à l’attention de son cher cousin, toujours sympathique, Boyde était toujours sympathique avec sa famille. Comment vont tes parents ? Ma mère m’a demandé de te demander vu que cet été on ne s’est pas vu. Plus on habite proche, moins l’on se voit, cruel paradoxe !


590mots.

Assis sur mon balai à plus de vingt mètres au dessus du terrain de Quidditch, je m’adressais à mon cousin comme s’il était chose normal d’être si haut. Je n’avais pas le vertige et ne l’avais jamais eu. Je me mouvais aussi bien sur terre que dans les airs. En tant qu’acrobate aérien, c’était chose tout à fait primordiale sans quoi tu risquais de finir écraser comme une bouse de sombrale. À Salem, la plus grande et prestigieuse école de magie selon moi, ce sport était très respecté. Les acrobates étaient forts et puissants autant de leurs jambes que de leurs bras. On avait notre propre équipe dont j’étais le capitaine tout juste avant de partir pour l’Angleterre, les membres étaient certainement les gars les plus respecté et apprécié de l’école. Ce n’est pas que nous n’acceptions pas les filles, mais dans les dernières années, aucune n’avait osé venir passer les séances de recrutement, du moins, pas une avec un talent de base pour le sport. Pour en revenir à l’équipe, je n’irais pas jusqu’à dire populaire, puisque j’ai une sainte horreur de ce mot qui sonne très prétentieux à mes oreilles, mais tout près. À mon arrivée à Poudlard, tout ce que j’étais tomba à l’eau. Ici, dans ce pays froid même glacial par moment, on avait cette folie du Quidditch. Autant les jeunes de Salem pouvaient vénérer l’acrobatie, ici le Quidditch était de vigueur. Je ne détestais pas ce sport, mais ce n’était pas vraiment ma tasse de thé. Disons qu’il y avait beaucoup trop de compétition et que l’on devait fournir un peu trop d’esprit d’équipe à mon gout. J’aimais être avec des gens et tout, mais je n’étais pas très doué pour jouer l’équipier parfait.

C’est donc, assis à une vingtaine de mètres, en compagnie de mon cousin qui m’avait sollicité pour une partie de Quidditch amicale, que nous discutions avant de nous mettre à jouer. À ma non-surprise… Enfin, comme je m’y attendais, mon commentaire fit feu mettant de l’avant le côté conservateur de la famille.

« Moldue, et jolie dans la même phrase, je crains que tu es perdu l’esprit Celimus, c’est incohérent, ou plutôt contradictoire. »

Un sourire malicieux étira mes lèvres. J’aimais bien taquiner Boyde, il était facile de le faire parler lorsqu’on mettait « moldu » et certaine qualité dans la même phrase.

« J’ajouterais même que c’est une ineptie, et quand bien même une exception confirmerait la règle Mus, elles ne mériteraient même pas d’avoir un regard de nous. »
Encore une fois, mon cousin démontrait qu’il était beaucoup plus habile que moi avec les mots. J’avais un petit problème de répartie qui n’était pas prêt de se régler. De plus, je n’étais pas très habile avec la langue de Shakespears. J’emmêlais mes mots comme si mes pensées étaient confuses alors qu’elles étaient claires comme de l’eau de roche. À croire que le talent d’orateur de mon père faisait défauts chez moi. J’étais néanmoins d’accord avec ce qu’il disait. Les moldus, ou nés-moldus, ne pouvait être assez digne pour avoir ne serais-ce qu’une minuscule seconde de notre attention. Ils étaient souillés par le manque de magie dans leur corps ce qui les rendaient indignes de Poudlard ou tout autre école de magie dans le monde.

« Alors, prêt pour une raclé ? » Je souris de plus belle. Et si ce n’était pas prétentieux comme réflexion. Reste que c’était tout près de la vérité. Je n’étais pas un as du Quidditch, ma place était devant les but, mais en match un contre un, j’étais un vrai boulet. Je n’étais pas compétitif dans ce sport, donc ça ne me dérangeais pas trop. J’aimais jouer pour jouer, pour s’amuser et passer du bon temps. « Parfaitement! Peut-être que cette fois, la chance tournera en ma faveur », dis-je d’un ton amusé. Je n’en croyais pas un mot de cette chance, mais je n’allais pas en faire toute une histoire pour autant.

Je m’apprêtais à piquer vers le sol, question de libérer les balles, lorsque la voix de Boyde me retint. « Comment vont tes parents ? Ma mère m’a demandé de te demander vu que cet été on ne s’est pas vu. Plus on habite proche, moins l’on se voit, cruel paradoxe ! » Je fis une grimace qui me donna l’air d’un gamin. Je détestais servir de hibou pour mes parents. Comme si c’était trop difficile de prendre un morceau de parchemin et d’envoyer soi-même nos missives. J’aimais beaucoup ma famille, mais avais-je l’air d’un volatile pour autant? Je répondis tout de même à la question de Boyde, avec une certaine réticence.

« Ils vont bien. Je leur dirai de contacter ta mère, je suis certain que la mienne aura plein de chose à lui compter. L’été fut assez mouvementé au ministère, bien que je me doute que tes parents sont déjà au courant. Enfin, ils trouveront bien un truc à s’apprendre! En effet, plus on est près, moins on se voit. Faut aussi dire qu’on n’a pas fait grand effort de notre côté pour passer quelques jours ensemble… »


859 mots, plus je veux écrire court, plus mon RP devient long --''

Boyde était un as du quidditch mais avait préféré prendre la voie de la médicomagie, il préférait largement faire ça, que voler après une balle toute sa vie. Boyde était habile et athlétique, ce n’était pas un problème pour lui de faire du sport, il aimait ça, et en tant que futur médicomage il savait que c’était très bon pour la santé de faire un peu de sport. Il se disait toujours qu’un jour peut être il serait médicomage pour une grande équipe de quidditch, il devait avouer que cela lui plairait beaucoup. Mais pour l’instant il n’était qu’un très bon apprenti médicomage sur le terrain entrain de discuter avec son cousin Celimus. Celui-ci ne relèva pas se prouesse avec les mots, Boyde était assez doué pour parler, un beau parleur en somme, un trop beau parleur. Parfaitement! Peut-être que cette fois, la chance tournera en ma faveur La chance, Mus le faisait bien rire, comme si la chance pouvait avoir un quelconque influence dans la vie. Boyde lui ne croyait pas à la chance, il pensait que chacun était capable de tout, qu’il fallait juste l’envie, la motivation et surtout le talent, mais bien sûr cette dernière chose n’est pas forcément à la portée de tous, hélas. Boyde avait un talent pour parler, un talent pour les cours, mais il était maladroit dés qu’il fallait être avec des filles – il savait fait, mais n’était pas forcément le type le plus à l’aise qui soit. Il avait une copine d’ailleurs, c’était qu’il ne s’en sortait pas trop mal finalement. Boyde lança alors à cousin : Arrête cousin, la chance n’a rien à voir dans tout ça, la seule chose qui compte c’est le talent, juste le talent ! Il avait toujours l’air vantard, tout le temps. Pourtant au fond, Celimus était un des rares à savoir que s’il se vantait tout le temps c’était pour se donner un genre, et surtout pour dissuader les gens de venir le chercher, ou encore pour masquer ses défauts. Les vantard ça repousse les cons, ça fait fuir certaines filles, ça en attire d’autre, il aimait être vantard, il y avait pris goût avec le temps. Mais nier qu’il avait du talent au quidditch était une connerie monumentale !

Ses parents, Boyde en parlait assez souvent ses modèles. Il faisait tout pour ressembler à son père, un anglais, un homme fort, et intelligent. Boyde voulait lui ressembler et ainsi être un modèle pour sa jeune sœur Enora qui derrière ses airs chiante était assez précieuse aux yeux de Boyde au point qu’il irait défigurer quiconque s’en prenait à elle, même s’il s’agissait d’un sang pur, conclusion : on ne joue pas avec la famille de Boyde. En fait, on ne joue pas avec les proches de Boyde tout court, il serait capable de défigurer le type qui s’approche un peu trop près de sa copine, il était un peu impulsif parfois. Il adorait sa sœur, voulait ressembler à sa sœur, mais trouvait sa mère chiante, toujours à s’inquiéter pour tout, elle lui avait demandé de demander à Celimus comment allaient ses parents, ça le soulait au plus haut point. Mais celimus répondit alors : Ils vont bien. Je leur dirai de contacter ta mère, je suis certain que la mienne aura plein de chose à lui compter. L’été fut assez mouvementé au ministère, bien que je me doute que tes parents sont déjà au courant. Enfin, ils trouveront bien un truc à s’apprendre! En effet, plus on est près, moins on se voit. Faut aussi dire qu’on n’a pas fait grand effort de notre côté pour passer quelques jours ensemble… Ses parents scrutaient ce qui se passaient au ministère, pour leur groupe : le Cercle, et son père bossait chez les mangemorts, juste pour le Cercle, certainement que ça les intéresseraient d’en savoir plus sur ce qui se passe entre les murs du ministère, sa mère était une commère invétéré et cela s’avérait très utile dans leur mission d’infiltration. Boyde était né en espion, il vivait avec, même si parfois, c’était comme un fardeau, ses plus proches amis eux même ne pouvaient rien savoir, au fond, à part sa sœur, personne de « son âge » ne pouvait savoir la vérité. Quand Mus dit qu’ils n’avaient pas fait de grands efforts pour se voir, ça n’était pas faux. Boyde répondit alors las : Ma mère me gonfle, je sais pas si c’est de famille, mais elle est de pire en pire avec l’âge, comme si j’étais son hibou personnel. Avec Boyde c’était clair, il disait ce qu’il pensait, pas toujours au moment nécessaire, mais ça mère le soulait, il était entrain de parler chiffons avec Mus juste parce qu’elle le lui avait demandé, pitoyable. Il leva la tête vers son ami et dit alors malicieusement : Désolé cet été j’ai été… occupé. Maintenant que j’ai une petite amie officielle, faut que je m’en occupe. Oui, il sortait avec Miryà, entre nous ça faisait des années qu’ils se tournaient autour, mais, elle était réellement chiante – encore plus chiante que d’habitude – depuis qu’ils sortaient ensemble. Cela avait occupé tout le mois d’août de Boyde, elle squattait le plus clair de son temps chez lui, du coup, il n’avait pas beaucoup de temps libre. Son été avait aussi été occupée par la belle née moldue Matilda – sa libraire et la rouqine de grindlemonk. Mais la rouquine, il n’en parlerait pas, non, trop prise de tête. Il ajouta alors : Sors pas avec une fille, c’est trop prise de tête mec.