amusant, sociable, poli, franc, blagueur, responsable, courageux, sérieux, observateur, sincère, spontagné, généreux, loyal, joueur, malin, discret, tolérant, attentif, aimable, souriant, confiant, bosseur, curieux, un brin jaloux, rancunier, peu se montrer susceptible, fidèle, débrouillard, intelligent, perfectionniste, attache de l'importance à ses études, râleur par moment, maladroit avec les filles, indépendant, prend la défense des plus faibles, têtu, a tendance à avoir réponse à tout (...)

dear diary

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Cela faisait des mois que j'attendais ça. Et tu en es le témoin mon cher journal. Depuis ma plus tendre enfance, ma mère ne me parle que de Poudlard. Combien c'est merveilleux, comment ses études ont été les plus belles années de sa vie... Elle y mettait d'ailleurs beaucoup de coeur à l'ouvrage lorsque la nuit, avant de me dire bonne nuit, elle prenait du temps pour e raconter une anecdote de ses études. Je savais bien évidemment qu'un jour, j'y ferais à mon tour mes études mais plus le jour J approchait, plus mon excitation à l'idée d'intégrer les rangs de Poudlard grimpait. Lorsque je me suis réveillé ce matin, et que j'ai vu la lettre dans mon assiette, j'ai hurlé de joie. Oui, littéralement hurler. « Calme toi! Tu vas faire un arrêt cardiaque et tu ne pourras même pas profiter de Poudlard. » m'a ainsi sermonné ma mère alors que je courais dans la maison en hurlant ma joie. Je n'imagine même pas la tête que les voisins ont du tirer en m'attendant dire que j'étais enfin un sorcier. Déjà qu'ils pensaient que j'étais un peu retardé. Bref. « Quand est-ce qu'on va sur le Chemin de Traverse? » ai-je donc demandais à ma mère. Pour être plus exact, je l'ai vraiment harcelé dans le but de savoir une date. Je ne voulais absolument pas louper cette étape qu'était le premier achat de ses fournitures scolaires. Ce n'était peut être rien pour certains mais pour moi, c'était un peu comme Noël. Nous ne sommes que deux sorciers dans la famille alors forcément, mon excitation était à son paroxisme.

lip, 11 ans, london

Poudlard. Droit comme un piquet sur le quai de la gare de Prè-au-Lard, le chateau se dessinait devant mes yeux et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'étais complétement sous le choc. Jamais dans mes rêves les plus fous je n'avais imaginé que Poudlard était aussi grand. C'est même magnifique et j'ai déjà cette drôle d'impression d'être au bon endroit. Je ne veux être nul part d'autre qu'ici. Chaque pas dans les couloirs du chateau me fait un peu plus tomber amoureux de cet endroit. Je n'ai jamais cru ma mère lorsqu'elle me disait que le plafond de la Grande Salle représentait un ciel, ce que j'ai bien évidemment précisé à mes camarades de premières années « Le plafond reproduit le temps à heure réelle. » ai-je dis avec un sourire fier sur le visage. Après tout, j'avais lu l'Histoire de Poudlard pendant l'été et je connaissais chaque recoin du château sans y avoir mit les pieds une seule fois. J'étais même à deux doigts de faire un exposé oral sur la cérémonie de répartition mais je fus au final interrompu par le directeur qui prononça l'habituel discours de bienvenue. Tant pis, je me rattraperais la prochaine fois.

lip, 11 ans, poudlard.

Aujourd'hui, j'ai vu un corps pour la première fois. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de mon père. La morgue – cet endroit moldu où l'on entrepose les corps des défunts – avait téléphoné à ma mère pour qu'elle vienne identifier le cadavre. Malheureusement, ne se sentant pas assez forte, elle a eut l'excellente idée de m'y envoyer. Et j'étais là, devant un médecin ressemblant à un troll, un inspecteur de police et le corps sans vie de celui qui fut mon père. Ce fut pendant les premières secondes assez étrange de le voir là, couché sur le dos, recouvert d'un simple drap blanc, le visage paisible. Je ne l'avais jamais vu ainsi mais en même temps, je ne le fréquentais guère. A part quelques visites histoire de faire le minimum syndicale, mon père a toujours fuit le domicile pour s'installer dans un appartement se situant à l'autre bout de Londres. La découverte de la véritable nature de ma mère - ainsi que de la mienne - est responsable de la fuite du paternel. Est-ce que j'en ai souffert? Un peu, je ne vais pas le nier. Est-ce que j'en souffre maintenant? Non. Avec le temps, j'ai commencé à cerner peu à peu la personnalité de mon père et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'était pas un modèle. Je ne vais pas me plaindre et dire à quel point j'ai été malheureux. Ma mère a toujours tout fait (et continuer de faire) pour que je sois heureux et que je ne manque de rien. « Est-ce que c'est bien lui? » a répeté plusieurs fois le légiste. avant que je daigne relever la tête. J'ai hoché la tête en guise de réponse. Même pas un sourire, rien. L'amabilité n'est pas une notion courante chez les moldus, j'ai tendance à l'oublier. « Toutes mes condoléances. » a t-il alors répondu, sans la moindre once de sincérité dans la voix, tout en remettant le drap sur le visage de mon père. Une fois encore, j'hoche la tête. Que pouvais-je répondre? Nous n'étions pas proches. Nous n'avions rien en commun. Je ne sais toujours pas s'il me méprisait ou bien si une partie de lui m'aimait malgré ce que je suis. J'imagine que je ne le saurais jamais. « Je peux vous poser quelques questions? » m'a alors demandé l'inspecteur de police. « Bien sûr. » ai-je répondu. Après tout, j'étais là pour ça, même si mon père et moi étions deux étrangers l'un pour l'autre. On m'escorte jusque dans les couloirs et je ne peux m'empêcher de me retourner pour voir le légiste ranger le corps de mon père. Probablement la dernière fois que je le vois. « Est-ce que votre père avait des ennemis? » m'interpelle t-on alors que je continue d'observer le manège du légiste. « Pas à ma connaissance. » j'ai tout simplement répondu. Maintenant que je revois la scène dans ma tête, je peux voir le visage gêné du fonctionnaire de police. J'ai beau être un sorcier, il m'arrive de regarder la télévision et de suivre des séries, surtout des séries policières. « Pourquoi cette question? » j'ai alors demandais. Son visage se ferme, et j'essaye de comprendre ce qu'il me dit. Tout est clair maintenant mais je n'ai absolument rien vu venir. « Il semblerait que votre père ne soit pas mort naturellement. » m'a t-il dit. « C'est comme s'il était mort... Par magie. »

lip, 19 ans, london.