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elias&atlance ϟ it's ripping you apart

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MessageSujet: elias&atlance ϟ it's ripping you apart   elias&atlance ϟ it's ripping you apart EmptyVen 15 Juil - 20:22

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Je refermais puis bouclais violemment ma valise. Dans quelques heures, nous allons entamer une nouvelle année à l'école et université de sorcellerie Poudlard. Je jetais un coup d'œil à Elias qui dormait sur le matelas à côté du mien, tandis que le lit de Nelson était vide, ce dernier ayant déserté sa chambre pour partir dormir sur le canapé du salon. La relation que j'avais longtemps entretenue avec mon frère, bien qu'il eut toujours été l'opposé de ma personne, s'était détériorée à une vitesse déconcertante. Si bien que dès qu'Elias revenait à la maison, comme j'avais coutume de l'inviter, Nelson abandonnait parfois sa chambre et exerçait son côté capricieux et buté dans le salon. Nos parents finissaient par ignorer nos disputes, du moment qu'elles restaient plus ou moins pacifique. Je me redressais et soupirais, observant sans grande attention les étoiles visibles de la fenêtre de ma chambre. Mes parents avaient acheté cette petite et modeste maison la même année que leur mariage et avant d'avoir leur première enfant, Lena. Bientôt, nous étions sept dans cette petite maison, ainsi, le partage des chambres était nécessaire. J'avais toujours dormi avec Nelson, celui-ci ayant moins d'un an de différence d'âge que moi-même. Je trouvais parfois cela assez drôle de me dire que au sein de ma famille, bien que je suis proche de tous les Weasley et que je les aime particulièrement, je ne les ai jamais autant aimé qu'Elias et autres de mes grands amis de Poudlard. Ce n'est pas la même relation, j'en ai conscience, mais lorsque je regarde Nelson et Elias, je me dis que celui que je considère plus comme un frère est le Serdaigle et non le Serpentard.

L'année dernière s'est terminée de manière désastreuse. Mes parents se sont affolés pendant une bonne partie de l'été suite à l'attentat qui avait démolit une grande partie du château. Ma mère s'était faite à l'idée de ne plus nous envoyer à l'école pendant quelques jours, tant elle avait été choquée. Bien entendu, cette idée folle s'estompa vite de son esprit. Et bien heureusement, bien que ce fut des membres de l'association qu'Elias, Ishbel et moi avions créée qui étaient à l'origine de ce mortel accident, nous n'avions pas eu de problèmes. La présomption d'innocence nous avait couverts, sans aucun doute, et tant mieux étant donné que nous n'étions pas à l'origine de l'attentat. Nous ignorions même qui étaient les auteurs de cet acte fort dangereux. Cette journée-là, nous avions perdu deux de nos amis, deux membres de l'ASDENEMO, Ange et Imogène. Elias se portait coupable de leur mort, et il faut dire que l'année n'avait pas été tendre pour lui. A l'heure actuel, il avait le parfait portrait du jeune homme qui broie du noir, ainsi je m'étais donné comme mission de redonner le sourire à mon meilleur ami, le faire aller mieux.

***

Les nouveaux élèves répartis, le festin achevé, les premières nuits passaient sur Poudlard. L'ambiance était lourde, le château semblait toujours endeuillé, frustré, choqué. La salle commune des Gryffondor avait été déplacée à cause de l'accident, si bien que nous nous trouvions dans le parc. Assis sur le lit de mon dortoir, une plume entre mes lèvres, je regardais de nouveau par la fenêtre. Il faisait frais, étonnement frais pour la saison. Et le roi des frileux que j'étais n'était pas très enthousiaste à mettre le nez dehors. Mais je préférais me geler dehors plutôt que de rester dans mon dortoir à me tourner les pouces, dans ce silence parfait. De plus, j'avais cours d'astronomie bientôt. J'écrivais de mon écriture fine et précipitée une missive à mes parents, question de les tenir informé de mon statut de « encore en vie ». J'empruntais le hibou de mon camarade de dortoirs et le regardais s'envoler au-dessus de la forêt interdite. Finalement, je revêtais une épaisseur de vêtements supplémentaire et sortais dans le parc, m'orientant vers le château. Je gravissais les étages jusqu'à la salle où mon cours aurait lieu. Cette semaine, nous aurions le droit à la théorie, soit, le grand plaisir de tourner les pages d'un livre dans un silence religieux, pour que la semaine prochaine nous grimpons sur la tour d'astronomie et mettre en pratique nos connaissances fraîchement acquises. Le cours achevé, je me dirigeais vers l'autre extrémité du couloir, où je sais qu'Elias sortirait bien de cours. En effet, quelques secondes plus tard, il me rejoignait. Je lui répliquais en guise de bonjour :

« Que dirais-tu de mettre un peu de vie par ici ? »

Je plongeais mes mains dans les poches de mon pantalon, un sourire et un regard malicieux sur mon visage. J'étais réputé pour organiser des fêtes dès que je trouvais un semblant de bonne raison. Ou alors, à faire des farces question de rire un bon coup. De décompresser, de vivre, en somme. Il était vrai que la situation ne s'était jamais aussi peu prêté au jeu depuis ma première année au château. La situation allait de mal en pis, et vu les événements passés, s'amuser serait probablement mal considéré. Pourtant, ça me semblait une excellente idée, la meilleure de solutions, même. Je n'estimais pas que Ange ou Imogène auraient été d'accord avec cet état léthargique dont beaucoup d'entre nous souffrions. Je dégageais mon front de mèches blondes rebelles qui m'obstruaient la vue, bien qu'indociles, elle retombèrent immédiatement sur mon front et je l'invitais à emprunter mon pas, afin de ne pas rester piqués debout pendant une heure au milieu du couloir. Je finissais par ajouter, n'étant pas très fan du silence que m'offrait si généreusement mon meilleur ami :

« Je n'ai pas envie de rester à rien faire, Elias. »

J'avais l'impression d'emprunter le même discours que celui que j'avais entretenu après le décès d'un sang-pur et l'accusation de nés-moldus. Celui qui avait précédé la création de l'ASDENEMO. Pourtant, la situation était bien différente. Peut-être même trop.
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MessageSujet: Re: elias&atlance ϟ it's ripping you apart   elias&atlance ϟ it's ripping you apart EmptyJeu 21 Juil - 23:51

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Un été bien difficile s’était achevé. J’étais nostalgique en revenant à Poudlard. Je rêvais de retourner lors de mes premières années de scolarité, lorsque tout était si simple. À ce moment, nous étions encore trop jeune pour nous soucier de notre avenir, de plus, il n’y avait pas toutes ces histoires de révoltes. Une époque tranquille. Le calme avant la tempête comme le dirait si bien mon père. Lors du festin de bievenue, j’avais regardé les nouveaux étudiants poser le choixpeau sur leurs têtes, enfin pour la plus part puisque les enfants de moldus devaient se rendre immédiatement à la table où s’entassaient les élèves des classes supérieures, ceux descendant de moldus. On ne leur accordait même pas la chance d’être présentés devant l’école entière. On ne faisait que les accueillir de manière si peu chaleureuse dans un monde qui serait désormais le leur. Je songeai à ses pauvres parents qui ne connaissaient rien du monde magique. Ils avaient envoyé leurs enfants à Poudlard croyant faire le mieux pour eux alors qu’au fond, c’était comme les envoyer à l’abattoir. Autant leur mettre un numéro et leur passer la corde au cou à tour de rôle puisque bientôt, ils ne pourront même plus se servir de leur baguette. Au rythme où le nouveau ministre prend les choses en main, les membres de l’association seront tous morts et enterré avant d’avoir eu le temps de dire « Quidditch », je vous laisse le loisir d’imaginer ce qui risque de se passer pour les enfants de moldus…

La première semaine battait à plein régime. Dès le deuxième jour, je croulais déjà sous une masse de devoir surprenante. Je n’allais certainement pas m’en plaindre. Être aussi chargé me permettais de me changer les idées. Je n’avais pas le temps de penser aux choses horribles qui c’étaient produite. Je n’avais pas le temps de songer à la mort d’Ange et d’Imogène qui étaient pour moi de vrais amis. Ça m’était encore plus difficile de songer à Mazarine. Celle que je considérais comme une sœur depuis plus de neuf ans. Je l’avais aimé, chérie et protégé comme si nous étions issus du même sang et maintenant… Enfin, elle n’était plus des notre. Elle avait périt dans l’attentat. Sa mort était de ma faute. Si seulement je n’avais pas… Si nous n’avions jamais créé cette stupide association, rien de tout cela ne se serait produit.

Assis dans mon cours de biomagie, je n’écoutais qu’à moitié les propos de l’enseignant. Perdu dans mes noires pensées, je faisais ce que je faisais de mieux depuis trois moi : broyer du noir. Je ne prenais même pas la peine de faire semblant de noter quoi que ce soit. Le parchemin que j’avais étalé devant moi au début de l’heure était toujours aussi propre. Pas la moindre goute d’encre n’était venue tâcher sa surface lisse. Lorsque la cloche sonna, je me levai comme un automate, rassemblai mes affaires et sortit de la classe avant que l’enseignant n’est eu le temps de se créer un passage dans la masse grouillante d’élèves pour me rejoindre. Déboulant dans le couloir bondé, il ne me fallut pas longtemps pour repérer Atlance vers qui je me dirigeai. C’est dans ces moments qu’il est plutôt utile d’être grand. Juste le temps d’arriver à sa hauteur que déjà il se mettait à parler.

« Que dirais-tu de mettre un peu de vie par ici ? »


Le boucan que faisaient les élèves autour de nous m’empêcha de bien comprendre ce qu’il me disait, mais à son sourire et son regard malicieux il était clair qu’il avait un plan. Ne me demandez pas de quoi il s’agissait, je n’en avais pas la moindre idée. Disons que depuis l’attentat, l’espèce de lien que j’avais avec Atlance c’était quelque peu dissous. Disons que je n’arrivais plus à penser exactement la même chose que lui au même moment. À croire que le signal était brouillé. Nous avions pour habitude de savoir exactement ce que l’autre allait dire. De finir ses phrases avec une exactitude troublante. C’était assez comique de nous voir par moment. Je m’approchai davantage de lui, lui faisant signe de parler plus fort.

« Je n'ai pas envie de rester à rien faire, Elias. »


Bon ce n’était pas ce qu’il avait dit la première fois, puisque j’aurais reconnu cette phrase même au milieu de sirène de pompiers lancés à fond. C’était la phrase exacte qu’il m’avait dit le soir où nous avions fondé l’ASDENEMO avec Arabella. À cette époque, nous étions toujours siamois de cerveau. Nous avions trouvé notre idée tellement géniale, loin de se douter qu’elle finirait par faire de nous des criminels recherchés pour meurtres et attentats. Soupirant, je lui répondu d’une voix pleine de lassitude :

« Pas surprenant, tu ne tiens jamais en place! »

Voilà qui était l’exacte vérité. Atlance était le côté énergique du duo alors que j’étais le cerveau. Pas qu’il ne soit pas intelligent ou que je ne soies pas énergique. Seulement, Atlance avait la bougotte et moi, je retenais tout ce que je lisais. Une vraie encyclopédie sur place.

« On pourrait pas rester tranquille pour un fois? Je n’ai pas envie de faire quoi que ce soit. S’affaler dans un fauteuil de la salle d’étude ça ne te dirait pas? », demandais-je bien que je connaisse déjà la réponse…


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MessageSujet: Re: elias&atlance ϟ it's ripping you apart   elias&atlance ϟ it's ripping you apart EmptyDim 24 Juil - 21:28

Ce n'était pas un secret pour personne ni de la médisance, mais Elias avait franchement mauvaise mine. Le garçon ravissant qu'il avait pu être dans le passé semblait être enterré bien profondément au fond de mon meilleur ami. Je le perdais petit à petit, et le temps n'arrangeait rien. Ma mère avait beau me dire que le temps guérissait toutes les blessures, je ne pensais franchement pas que c'était le cas pour mon meilleur ami. Le Serdaigle se laissait aller, il tombait presque en ruine, et ça allait de mal en pis. Bientôt, il ne prendrait probablement plus la peine de se laver, et je me sentais, il fallait l'avouer, responsable pour tout cela. Pas pour l'attentat, ni pour la création de l'ASDENEMO. Mais seulement parce que je n'avais trouvé aucune solution à ce jour vraiment valable pour remonter le moral du jeune homme. C'était comme si j'étais impuissant, que je me heurtais à un mur. Et je le refusais catégoriquement. Même si je finissais sans doute par lui taper sur les nerfs, j'étais déterminé à remonter les bretelles d'Elias, de faire en sorte de retrouver le jeune homme de ma première année, celui du magasin de Quidditch sur le Chemin de Traverse, celui qui était tel un frère pour moi. Je me fichais de mon propre état, tout ce qui m'importait, c'était Elias pour l'instant. Le problème prioritaire de ma vie. Et il fallait avouer que ça me déconcentrait de tous les autres drames qui avaient eu lieu dans ma vie, en particulier le décès de ma soeur aînée Mazarine. Elias était un peu comme celui qui pourrait, en reprenant vie, me rendre foi aussi. Et puis la question ne se posait même pas. Elias était mon ami, c'était mon devoir de lui venir en aide, de l'aider à passer au travers de cette épreuve qui lui était particulièrement difficile.

« On pourrait pas rester tranquille pour un fois? Je n’ai pas envie de faire quoi que ce soit. S’affaler dans un fauteuil de la salle d’étude ça ne te dirait pas? »

Mon regard se posa sur le jeune homme, un sourire amusé étirant mes lèvres. N'importe qui dans le château aurait pensé que je n'avais pas été présent l'an dernier. Je n'avais pas changé d'un poil. Depuis ma première année, depuis toujours, j'avais le même tempérament. J'étais toujours le garçon plein de vie, toujours de bonne humeur, à l'écoute des autres, pensant à Autrui avant lui. Qui aurait pu donner tout ce qu'il possède pour améliorer la vie des autres. Personne n'aurait pu se douter que mon été n'avait pas été facile, que mon été avait eu lieu dans le deuil et que Imogene et Ange manquant à l'appel composait un acte terrible. Sans compter Elias qui allait aussi mal. C'était comme si tout dégringolait devant moi. Pourtant, je ne me laissais pas abattre. Il n'était pas le temps pour cela, il ne l'était jamais de toute façon. Mon rôle, c'était de rendre les choses meilleures, de remonter le moral des troupes, comme on le disait. De ne pas se laisser partir à la dérive et se montrer encore plus fort. Ne jamais laisser tomber. Ne jamais perdre espoir. Ne jamais rester sur une défaite.

« Tu rigoles ? T'as été assis pendant j'sais pas combien d'heures pendant tes cours ! Non, pas de fauteuils pour toi. Et pas de salle d'études non plus. On va prendre l'air, avec un peu de chance, ça va te donner assez de couleur pour ne plus effrayer les fillettes de premières années qui se demandent si t'es pas un sujet d'étude du cours de Défense contre les Forces du Mal. »

Je rigolais, tapotant amicalement l'épaule du jeune Serdaigle l'attirant dans la direction opposée des fauteuils et des études. J'étais sans doute énervant mais Elias semblait consentir à suivre mon pas. C'était déjà une petite victoire. On finissait par emprunter un couloir qui s'avéra totalement désert de son début à la fin. Nous passâmes devant quelques étagères où quelques trophées et récompenses reposaient, sans doute pas assez importantes pour être rangées dans la salle des Trophées, et je jetais un coup d'œil au Serdaigle qui restait silencieux.

« Allez, Elias. Faire ta loque ne servira à rien. Ca ne va pas changer le passé, ni ramener qui que ce soit. Ce qui est fait est fait, un point c'est tout. Tout ce que tu as aujourd'hui, c'est le présent et le futur. Fais en sorte de rendre justice à ceux que tu aimes et les rendre fier de toi. Ils sont pas partis, Elias. Ils ne nous quitteront jamais. Si t'es encore là aujourd'hui, c'est pour une raison, crois-moi. Profites-en. Agis. Donne aux autres raison de te mépriser ou de t'accuser parce que t'as le guns de te tenir droit pour tes convictions. Te montre pas brisé mais plus fort que n'importe quoi. »

Je jetais un nouveau regard à Elias, un sourire doux et tolérant sur les lèvres. Mes paroles avaient beau être assez fortes, mon ton était délicat et compréhensif, même patient. Je ne voulais pas le brusquer, même si mes mots pouvaient paraître forts. Disons que je n'y allais pas par quatre chemin, je disais directement ce que je pensais, mais que mon ton ne laissait pas paraître mes répliques comme un sermon, mais plutôt comme un conseil, voire une proposition. J'ajoutais :

« C'est une bonne recette, tu ne crois pas ? »
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MessageSujet: Re: elias&atlance ϟ it's ripping you apart   elias&atlance ϟ it's ripping you apart EmptySam 13 Aoû - 13:37

Ma dernière question avait été assez inutile à poser puisque je savais à l’avance la réponse de mon ami. Disons qu’Atlance ne supportait pas de me voir me morfondre. Bien que je lui assure que cette attitude me faisait le plus grand bien, il faisait tout pour me faire bouger. Il était comme ça Atlance, et l’avait toujours été. Du coup, je me sentais égoïste de ne pas être capable de dépendre uniquement de moi en cette période plutôt trouble. La mort de Mazarine, celle d’Ange et celle d’Imogène, la police magique, l’explosion, Amadeus… C’était beaucoup trop pour moi. Je ne tenais pas le coup et les répercussions que ça avait sur moi, c’est Atlance qui devait se les coltiner. Je me sentais mal de lui faire subir une tel chose alors que toute sa famille était en deuil. J’aurais dut être là pour lui, pas l’inverse…

C’est donc dans un espoir vain et un sentiment de culpabilité que j’avais fait la requête de ne rien faire. Aussitôt ces mots prononcés que je les regrettais déjà. Après plus de deux mois, je me rendais compte de l’état pathétique dans lequel je me trouvais. Ce n’est que maintenant que je j’ouvrais les yeux sur le drame. Je n’étais pas le seul à souffrir, mais j’étais bien le seul à être aussi misérable. C’est à cet instant qu’Atlance, encore une fois, vint à me rescousse.

« Tu rigoles ? T'as été assis pendant j'sais pas combien d'heures pendant tes cours ! Non, pas de fauteuils pour toi. Et pas de salle d'études non plus. On va prendre l'air, avec un peu de chance, ça va te donner assez de couleur pour ne plus effrayer les fillettes de premières années qui se demandent si t'es pas un sujet d'étude du cours de Défense contre les Forces du Mal. »

Il rigola en me tapotant l’épaule. Je ne pus me retenir de faire de sourire. Atlance avait ce je ne sais quoi qui me poussait constamment à la moquerie, l’amusement. Ça avait son côté relaxant et positif. Exactement ce qu’il me fallait en ce moment. Et puis avouons le, elle était plutôt bonne son histoire de sujet d’étude parce qu’au fond, il était vrai que je n’avais pas bonne mine…

Le gryffondor me tira par le bras dans le couloir. Nous passâmes devant quelques trophées parmi lesquels je pus reconnaître des coupes de Quidditch de la maison de serpentard. Je serrai les dents en pensant à tous ces conservateurs qui me pourrissaient la vie. À un moment, je sentis le regard d’Atlance ce poser sur moi. Je ne pus faire autrement que de tourner la tête. Je ne voulais pas croiser son regard sachant pertinemment qu’il allait me faire craquer.

« Allez, Elias. Faire ta loque ne servira à rien. Ca ne va pas changer le passé, ni ramener qui que ce soit. Ce qui est fait est fait, un point c'est tout. Tout ce que tu as aujourd'hui, c'est le présent et le futur. Fais en sorte de rendre justice à ceux que tu aimes et les rendre fier de toi. Ils sont pas partis, Elias. Ils ne nous quitteront jamais. Si t'es encore là aujourd'hui, c'est pour une raison, crois-moi. Profites-en. Agis. Donne aux autres raison de te mépriser ou de t'accuser parce que t'as le guns de te tenir droit pour tes convictions. Te montre pas brisé mais plus fort que n'importe quoi. »

Et vlam! Encore une fois, Atlance avait sut faire mouche. Je senti ma culpabilité monter en flèche. Je me sentais encore plus mal que jamais. Le cœur sur le bord des lèvres, le chagrin de travers dans la gorge. Il était si gentil, si compréhensif alors que moi, je n’étais même pas foutu de sourire. Pas une seule fois dans l’été je n’avais réussi à être totalement moi-même. Enfin, pas avec Atlance… C’est comme si la mort de sa sœur m’avait rendu complètement zombie. Maintenant, face à ces paroles pleines de bon sens, je me sentais étouffer. Désormais, j’avais ce besoin de remonter à la surface pour reprendre mon souffle.

« C'est une bonne recette, tu ne crois pas ? »


Relevant la tête, je le regardai dans les yeux. Je revoyais le gamin de première année qui me rassurait sur le fait que ce n’était pas grave de ne pas connaître beaucoup la magie. Il me disait que j’allais réussir, que j’étais intelligent et fort. Je revoyais toutes ses années passées ensemble, nos mauvaises blagues, nos fous rires et nos moments plus intenses. Il me connaissait par cœur, nous avions tout vécu ensemble, Atlance avait toujours été là et m’avait toujours accepté. Cette fois encore, c’est lui qui me soutenait. Je lui devais au moins de me redresser, de reprendre du mieux et de redevenir le Elias d’avant l’attentat. Pas pour moi, mais pour lui!

« C’est une très bonne recette! Mais ne pourrions-nous pas émerger…. Tranquillement? »

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