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PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.

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PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. Vide
MessageSujet: PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.   PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. EmptyLun 4 Juil - 4:14

“ i love you, don't you ever think of me? „

Its been awful hard to just stand on my feet
I think I'll slow down if I am able
I won't drown in the ocean
PHINEAS ROSIER & GEORGIE BLISHWICK
EN DÉBUT DE SOIRÉE - PONT DU PARC.

« Eh Blishwick! » Georgie sursauta, mais ne leva pas le regard, gardant les yeux rivés sur un bouquin qu’elle lisait. La rentrée et déjà elle avait le nez dans un livre, elle ne changerait jamais. Elle reconnaîtrait cette voix parmi mille : c’était celle de Remy Goyle, une détestable vipère hautaine et acerbe qui se faisait toujours un plaisir de la malmener. La Serdaigle leva les yeux au ciel, soupira, déterminée à ignorer minutieusement la présence de cette jeune femme des plus exécrables. Mais Remy n’abandonnait jamais la partie si facilement. Avec grâce, la tête haute, elle prit place face à elle, ne la lâchant pas des yeux. De sa voix douce et chansonnière, elle reprit en chuchotant, dans un ton faussement innocent : « Tu me dois des félicitations, tu ne crois pas? Enfin, habituellement c’est ce qu’on fait quand une femme se fiance… On la félicite, ce sont les bases de la politesse. Et comme je me suis fiancée cet été, tu devrais considérer me féliciter, non? » À peine les pieds dans l'école que déjà, cette peste venait lui mener la vie dure. L'année serait longue. Georgie lança un regard oblique sur la Serpentard, puis haussa les épaules. « Je plain plutôt ton futur époux. » Puis elle replongea ses yeux dans son livre, sans un mot de plus. Les lèvres pincées, Remy répliqua du tact au tact : « En fait, Phineas est enchanté par cette union. » puis laissa la phrase en suspens, attendant la réaction de Georgie. La Serdaigle releva la tête, la mine déconfite. Triomphante, Remy lui adressa un sourire insolent. Décontenancée, Georgie ne savait plus quoi répondre. Comme si elle avait soudainement le souffle coupé, elle fixait les yeux bleus de Remy sans pouvoir ouvrir la bouche. Détournant le regard, elle esquissa un faible sourire, en hochant la tête. À la fois blessée en confuse, elle ne prit même pas le temps de se demander si ce que Remy venait de lui dire était vrai ou non. Évidemment, ce ne l’était pas, mais Georgie était beaucoup trop déconcertée pour se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un tissu de mensonges. Sourire en coin, lueur brillante dans le regard, Remy répliqua : « Je savais bien que tu serais contente pour nous. », puis dans un haussement d’épaules démontrant sa satisfaction, elle se leva et abandonna derrière elle Georgie, qui n’avait toujours pas prononcé un seul mot. La lèvre tremblotante, Georgie fixa devant elle un long moment. Une simple larme roula le long de sa joue : elle avait vraiment tout ruiné.
(...)


Elle avait passé le reste de l’après-midi à la même table à la bibliothèque, à remettre de l’ordre dans ses idées. Mais comme perdue dans un épais brouillard, elle n’y voyait plus clair. Les fiançailles ne pouvaient pas voir été rompues… Son père le lui aurait dit. Tout l'été, son père n'avait pas fait allusion à leurs fiançailles. Si elles avaient été rompues, il le lui aurait dit,non? Les gens en auraient parlé, c’était indéniable. Des fiançailles rompues, ça faisait jaser. Ainsi, Georgie, une fois le choc émotionnel passé, en était rapidement venue à la conclusion que Remy se payait sa tête. Mais un tout autre tourment s’était éprit de la Serdaigle. Elle avait été réellement touchée par cette nouvelle, comme si une lame lui avait transpercé le corps. Et si elle était plus amoureuse de Finn qu’elle ne voulait se l’admettre? La larme qu’elle avait versée avait raison d’être. Pendant un instant elle s’était sentie démolie, comme si son monde s’était soudainement écroulé sur elle, l’écrasant sous un énorme poids. Elle avait tout gâché entre elle et Phinéas, certaine qu’elle ne signifiait rien pour lui et persuadée qu’il n’était rien pour elle. Mais maintenant plus que jamais, elle était certaine d’une chose : Finn était tout sauf rien pour elle. Déroutée, confuse et désarçonnée, elle quitta la bibliothèque avec une seule chose en tête. Elle et Phineas devaient parler. Et mettre les choses au clair. Elle devait lui dire comment elle se sentait.

Elle ne mit pas longtemps à le repérer, contre la ballustrade du pont. Par chance, le jeune homme était seul. Elle s’approcha lentement de lui, les yeux rivés sur les dalles de pierre froides et mouillées qu’elle martelait de ses pas feutrés. Le soleil n’était encore tout à fait couché. Une soudaine panique serrait son cœur, qui battait la chamade. Elle ne savait quoi lui dire ni même si elle saurait trouver le courage de le regarder en face. Depuis le bal, elle avait vécu un véritable enfer et tous deux n’avaient pas échangé ne serait-ce qu’on mot depuis que leur entretient à l’infirmerie ne s’était pas bien terminé. Il ne s'était pas dit un seul mot de l'été. Pas même ne serait-ce qu'une lettre. C'était comme s'ils n'existaient plus l'un pour l'autre, tellement ils ne s'adressaient plus la parole. Une fois à la hauteur du jeune homme, elle leva les yeux pour le regarder : elle ne pouvait plus le nier, elle était irrémédiablement attirée par lui. Maladroite, elle prit une grande inspiration, et d’une voix à la fois douce et faible, elle lui demanda : « Phinéas, est-ce que.... », mais ne put terminer sa phrase. Elle serra les lèvres puis reprit d'une voix tremblotante : « Je dois savoir… Est-ce que c’est vrai que toi et Remy êtes uhm, fiancés? » Elle baissa les yeux, ne pouvant pas soutenir son regard. Elle savait bien que ce ne pouvait pas être vrai, mais elle voulait s’en assurer avant de lui révéler ses sentiments. Et ça, c’était si elle y arrivait. Elle se sentait tellement petite et vulnérable. Elle était tellement chamboulée qu'elle en oublia même la mort du père de Finn. Sans doute n'était-ce pasle bon moment. Non, ce n'était pas du tout le bon moment. Mais elle était tellement envahie par un flot d'émotions qu'elle n'y songea pas une seule seconde.

970 mots.
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MessageSujet: Re: PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.   PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. EmptyLun 4 Juil - 12:37

“love will tear us apart„
Il avait passé des semaines...non des mois à retourner le problème. Que faire ? Rester et souffrir ou partir et souffrir ? Un choix cornélien et désagréable dans les deux cas. Il n'avait jamais cru en l'amour avant de croiser la route de cette jeune femme. Il était comme son père, volant de fleur en fleur, butinant sans se soucier du reste. Et pour une fois c'était lui qui s'était fait avoir. Il était tombé dans les filets de la plus belle fleur du jardin. Elle l'avait emprisonné avec son parfum entêtant, il s'était posé sur ses pétales et était resté collé. Et maintenant on voulait le lui enlever. La prochaine fois il ferait plus attention, si prochaine fois il y avait. Il fallait qu'il aille de l'avant maintenant ! Ça allait être dur et surtout long et pénible. Mais il le fallait, sinon il allait finir par y mourir sur cette fleur, les ailes coupées.
Avant le décès tragique de son père, il avait décidé de rompre les fiançailles. Il avait envoyé une lettre à son père prétextant je ne sais quelle raison, un truc du genre « elle est sortit avec un sang mêlé ». Il n'avait bien sûr pas parlé de sentiments, son père n'aurait pas compris. Son père s'était empressé de lui répondre à l'affirmative. Son précieux fils ne se marierait jamais avec une traitre à son sang. Non la famille Rosier valait mieux que ça ! Bien sûr aussitôt les fiançailles rompues il avait déjà commencé à chercher une nouvelle prétendante et Merlin sait combien il y en avait. Le nom de Remy Goyle été souvent revenu au plus grand malheur de Phinéas. Il détestait cette petite pimbêche et la perceptive de passer sa vie avec elle l'enchantait autant qu'une folle nuit d'amour avec un verracrasse. Mais bon au moins ça l'empêcherait de penser à son cœur brisé. Merlin qu'il tournait Poufsouffle...son cœur brisé...il y a quelque temps il aurait répondu « Moi ? Un cœur ? ». Mais ce Finn là était bien loin maintenant, comme un fantôme du passé qu'on regrette mais qui vient toujours nous hanter.
(...)


Il n'avait pas donné de nouvelle à Georgie pendant toutes les vacances, et il n'en avait d'ailleurs pas reçu. Il n'avait pas eu le temps de toute façon. Organiser les obsèques de son paternelle et surtout se plier au devoir de sa famille n'était pas de tout repos. Pour chasser ses peines et ses tourments il décida d'aller s'aérer un peu. Après tout quoi de mieux qu'une après midi au soleil pour se ressourcer. Il prit un livre qui traînait dans sa malle et se rendit au parc. Alors qu'il traversait le hall il sentit un boulet de canon atterrir dans ses bras. Sa soeur, son rayon de soleil. « Mon Finn qu'est ce que tu fais ? » Il soupira et embrassa délicatement son front. Il savait que quoi qu'il fasse il lui resterait toujours sa soeur, il pouvait compter sur elle. « Comme tu vois je vais au parc Iz' ». Elle prit un air contrit puis passa sa main sur son visage comme elle savait si bien le faire pour le réconforter. « Ça va ? ». C'était pour elle qu'il continuait, pour elle qu'il se pliait au volonté de sa famille et surtout aux dernières de son père. Mais il ne voulait pas l'inquiéter, il sourit donc de manière encourageante et lui dit « Moi, ça va , je me porte comme un charme. Tu me connais. » Oui justement elle le connaissait. Et elle savait que c'était loin d'aller comme il le disait. Mais elle ne dit rien et le laissa partir. Il continua son chemin et trouva enfin un coin tranquille. Il se concentra sur sa lecture mais après trente minutes il se rendit bien compte que ça ne servait à rien, il n'avait même pas fini le premier chapitre. Il ne cessait de relire les même lignes sans les comprendre. Merde ! Cette histoire empoisonnait vraiment son esprit. Impossible de se concentrer.

C'est alors que l'objet de ses pensées arriva. C'était vraiment la dernière personne qu'il souhaitait voir ici, ou nul part ailleurs d'ailleurs. Il l'avait reconnue à sa démarche légère et ses pas feutrés dans l'herbe. Dans la légère brume elle ressemblait à une nymphe ou à une de ces créatures mythiques que les moldus avait l'habitude de vénérer. Elle semblait encore plus belle que dans ses souvenirs, si c'était possible. Cela lui fit comme un coup au corps. Oui il allait l'abandonnait et ça le détruisait à petit feu. Elle semblait timide, cherchant ses mots. Soudain elle plongea son regard dans le sien et il sentit sa résolution faiblir. Peut être qu'il pouvait entendre encore, juste un tout petit peu. En profiter le temps qu'elle parte avec un autre, encore une fois. « Phinéas, est-ce que.... » Elle avait la voix chevrotante et faible. « Je dois savoir… Est-ce que c’est vrai que toi et Remy êtes uhm, fiancés? » Son corps entier se crispa. Elle devait s'y attendre non, à ce qu'il rompe les fiançailles. Après tout ce qu'elle m'a fait pensa-t-il avec mauvaise foi. Il n'avait pas été un ange non plus. Sa bouche pris un plie amer, ses sourcils se froncèrent. Il chercha ses mots quelques secondes, pas sûr de ce qu'il fallait dire ni quoi penser d'ailleurs. « C'est elle qui te la dit ? » C'est la seule chose qu'il arriva à répondre sur le coup. « Tu te doutais que ça allait finir par arriver, je veux dire rompre les fiançailles. Tu savais que ça allait finir un jour. Tu dois être plutôt contente d'ailleurs non ? Comme ça tu pourras être libre. Et moi aussi. On y est tous gagnant. » Il avait envie de pleurer. Mais il n'en fit rien. Il se contenta de rester froid et impassible même si le tremblement de ses mains le trahissait. Tout son cœur hurlait de à Georgie de rester, de l'accepter. « Pour ce qui est de Remy ce n'est pas sûr tu sais. Il y a plein d'autres prétendantes. Tu sais ce n'est pas parce que tu ne veux pas de moi que personne ne le veut. Au contraire. » Il lui balança ça pour lui dire « tu ne sais pas ce que tu perds ». Il espérait tant qu'elle le regretterait, ne serai-ce qu'un peu, à défaut de l'aimer.

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MessageSujet: Re: PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.   PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. EmptyMar 5 Juil - 15:35

WE'RE FALLING APART
WE'RE FALLING IN AND OUT OF LOVE.
DONT LET ME GO.


Un assortiment de sentiments s’entremêlait en elle, formant un cocktail explosif d’émotions contradictoires. Son cœur cognait si fort contre sa poitrine qu’elle craignait que Finn puisse en entendre le son sourd et irrégulier. Elle se sentait à la fois nauséeuse et au bord des larmes, alors qu’une autre part d’elle était envoutée et irrémédiablement attirée par le Serpentard. Elle avait cette urgente sensation qui la poussait à croire que la meilleure chose à faire était celle de fuir et de laisser dans l’oubli tous ses sentiments qu’elle pouvait ressentir à son égard. Il était étrange de finalement le voir, sans se voiler la face : depuis le début, elle n’avait aimé que lui. De se tenir là devant lui, intimidée par sa propre vulnérabilité lui faisait enfin comprendre ce qu’elle avait tenté d’oublier et de ne pas admettre : son cœur n’appartenait qu’à lui. Tout ce temps lui avait été nécessaire pour qu’elle daigne s’en rendre compte et voilà, c’était trop tard. Elle constatait maintenant que toutes les stupidités qu’elles avaient enchaînées, avec Rämsey, avec Max, tout ça, c’était pour montrer à Finn qu’elle tenait à lui. Elle déglutit lentement, avant de chercher le regard de Finn. Elle ne pouvait discerner ce qu’il pensait, mais ses traits étaient durs, amers et il fronçait les sourcils, ce qui ne pouvait que démontrer de la contrariété. « C’est elle qui te l’a dit? », l’interrogea-t-elle, soudainement. Elle allait répondre, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se contenta d’hocher faiblement de la tête, sans le regarder. Il surenchérît aussitôt. « Tu te doutais que ça allait finir par arriver, je veux dire rompre les fiançailles. Tu savais que ça allait finir un jour. Tu dois être plutôt contente d'ailleurs non ? Comme ça tu pourras être libre. Et moi aussi. On y est tous gagnant. » Elle serra les lèvres, pour en cacher ses tremblements légers, la gorge nouée. Elle se faisait violence pour ne pas laisser libre cours à ses larmes, elle était déjà assez vulnérable, pleurer ne ferait qu’empirer les choses. Elle ne fit que secouer la tête, vaguement, toujours en évitant le regard de Finn. Secouer la tête pour lui faire comprendre que ce n’était pas ce qu’elle voulait. Qu’elle était tout sauf contente, qu’elle ne se sentait pas gagnante, mais perdante. Pour montrer que les mots qu’ils venaient de prononcer lui lacéraient le cœur. Si seulement elle avait été capable de lui dire tout ça en mots, et non pas en un indécis et implorant signe de la tête. Mais elle ne trouvait pas les mots, la gorge nouée et le cœur broyé devant l’impassibilité de Finn. Elle l’avait bien cherché, tout ça, c’était sa faute.

Jamais elle n’avait autant évité le regard de quelqu’un. Elle fixait les mains de Finn, qui étaient agitées d’un tremblement incessant. Que pouvait bien trahir cette crispation, de la nervosité? De la colère, plutôt. Elle ne saurait dire. « Pour ce qui est de Remy ce n'est pas sûr tu sais. Il y a plein d'autres prétendantes. Tu sais ce n'est pas parce que tu ne veux pas de moi que personne ne le veut. Au contraire. », continua-t-il, toujours aussi distant. Georgie capitula, dans un énième hochement de tête, indiscernable. Tous ces gestes étaient légers et effacés, comme si elle ne souhaitait qu’une chose, passer inaperçue. « Finn… », commença-t-elle d’une voix blanche, avant de s’interrompre. Et enfin, elle osa lever les yeux pour le regarder. Son regard, dans lequel la détresse était perceptible, croisa celui du Serpentard. « Tu te trompes. J’ai pas envie que les fiançailles soient rompues. J’ai pas envie que tu sois avec Remy, ou n’importe quelle autre de tes prétendantes. » Elle parlait à voix basse, marquant de nombreuses pauses, comme si elle cherchait ses mots. Sentant sa lèvre inférieure trembler légèrement, elle joignit les mains devant elle, jouant distraitement avec ses doigts, tournant le regard. Une frustration soudaine monta en elle, et c’est d’un ton plus sec qu’elle s’entendit répliquer : « Et puis tu sais quoi, tu as raison, je ne suis pas étonnée. Tu as des tonnes de prétendantes, et tu ne t’en es jamais plaint. Tu as toujours été comme ça Finn, tu ne changeras jamais, tu n’es pas capable de te contenter d’une seule femme, il faut que tu les aies toutes. Je plains ta prochaine fiancée. » La dernière phrase avait été prononcée de façon inaudible. Elle ne savait plus ce qu’elle disait. Elle ne pensait aucun de ses mots, mais c’était plus facile de lui en vouloir et de lui faire des reproches que de lui avouer ce qu’elle ressentait réellement et qu’au fond, tout ce qu’elle voulait, c’était d’être sa seule et unique.
780 mots.
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MessageSujet: Re: PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.   PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. EmptyVen 8 Juil - 15:23

L'amour, c'était vraiment un sentiment débile. Il vous faisait vous sentir si grand pour l'instant d'après vous achever. L'amour ne connaissait pas le principe « on ne frappe pas un homme à terre ». Non, l'amour était égoïste, violent et imbriqué intimement avec la haine. On pouvait passé de l'un à l'autre en un claquement de doigts. Il pouvait rendre le plus sage des hommes fou et irresponsable et le plus cruel doux comme un agneau. L'amour n'avait pas de visage, pas d'âge ni de sexe. Quand il frappait et vous prenez au hasard plus rien ne comptait. Il vous laissez seul et démuni. Et c'était ce que Finn ressentait à ce moment. Il avait beau se draper de sa fierté et de son amour propre, il semblait comme nu sous le regard de celle qu'il aimait plus que quiconque. Comment avait-elle fait pour lui retourner le cerveau à ce point ? Pour le faire changer comme ça ?! Quand il la voyait juste en face de lui, si fragile il avait une envie irrépressible de la prendre dans ses bras mais il savait qu'il serait perdue s'il le faisait. Alors il se contentait de la regarder, impriment les traits délicats de son visage dans sa mémoire, histoire d'avoir au moins ce souvenir à emporter avec lui. Elle baissait les yeux n'osant pas le regarder mais il avait tellement envie qu'elle le regarde, qu'elle voit enfin le vrai lui. Il avait envie de plonger son regard dans le sien pour ne plus jamais en sortir. Elle sortit soudain de sa transe et murmura son prénom d'une voix pourtant claire et audible. Ce seul son le bouleversa au plus au point.

Elle le regarda enfin, le transperçant du regard. « Tu te trompes. J’ai pas envie que les fiançailles soient rompues. J’ai pas envie que tu sois avec Remy, ou n’importe quelle autre de tes prétendantes. » Ses yeux s'écarquillèrent. Que voulait-elle dire par là ? Son cœur battait la chamade et son masque de froideur commençait à se fissurer pour laisser place à de la stupeur mais aussi de l'espoir. Ce pouvait-il qu'elle veuille vraiment de lui ? Un espoir fou grandissait en lui et il avait beau essayait de l'en empêcher il dévastait tout sur son passage. Les murs qu'il s'était construit furent balayé en une seconde. C'était donc ça le pouvoir de l'amour. Vous rendre impuissant et totalement soumis au bon vouloir de l'autre. Mais en ce moment il ne trouvait rien à y redire. Un seul mot de sa part et il était à elle, pour toujours. Il allait ouvrir la bouche pour lui répondre quand elle enchaîna. « Et puis tu sais quoi, tu as raison, je ne suis pas étonnée. Tu as des tonnes de prétendantes, et tu ne t’en es jamais plaint. Tu as toujours été comme ça Finn, tu ne changeras jamais, tu n’es pas capable de te contenter d’une seule femme, il faut que tu les aies toutes. Je plains ta prochaine fiancée. » Et son miroir d'illusion se brisa. Fallait-il qu'elle joue à ce point avec lui, avec ses sentiments. Elle ne finirai donc jamais de le faire tourner en bourrique. Il ne voulait pas d'autres femmes, il la voulait elle et elle ne semblait pas le comprendre. Les autres n'avaient même pas de visage, même pas de nom. Il s'en fichait comme de sa dernière chemise. Ses mains se crispèrent. Tout son corps semblait transpirait le chagrin. Mais il se reprit vite, il ne voulait pas lui montrer que ces mots l'atteignez plus que ceux de quiconque.

Il lui tourna donc le dos, histoire de se reconstruire un masque. Qu'elle ne voit pas ses yeux brillants ni sa mâchoire se contracter. « Tu... » Il essaya de rassembler le reste de sa personne, de se concentrer mais ça lui semblait impossible. Il reprit deux ou trois inspiration et reprit d'une voix tremblante et éraillée. « Tu aurais dû aller à Serpentard, être cruel à ce point, je n'aurais jamais pensé ça de toi. » Sa voix n'était qu'un murmure à la fin. Il fit quelques pas comme pour s'éloigner au plus vite de sa présence intoxicante. Mais au moment où il allait lâcher prise il se retourna vivement. « Tu n'avais qu'un mot à dire, qu'un seul putain de mot et je...Merde, c'est toujours comme ça avec toi. J'essaye d'aller vers toi mais tu me repousse. D'abord avec eux puis maintenant tu te sers de mes anciennes conquêtes comme excuse. Alors oui je suis désolé d'avoir essayé de vivre un peu. Mais elles n'ont jamais compté pour moi. Je m'en fiche d'elle, et si tu avais creusé un peu plus, chercher à mieux me connaître tu l'aurais vu. » Il essaya de se calmer. Le torrent de ses émotions était sur le point de le submerger. Voilà ce qu'il se passer quand on brisait la barrière d'un Serpentard, toutes les émotions si profondément enfoui semblait sur le point de sortir et de dévaster tout sur leur passage. « Qu'est ce que tu attend de moi ? Dis le moi une bonne fois pour toute que je cesse d'espérer... » Reprit-il d'une voix lasse. Il leva ses yeux vers elle attendant la sentence. Il ressemblait à un condamné qu'on amené à la potence.

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MessageSujet: Re: PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds.   PHINEAS&GEORGIE ☪ When you smile the sun it peaks through the clouds. EmptyVen 15 Juil - 20:46


« Tu...» Il marqua une pause pour prendre quelques respirations, durant laquelle Georgie se permit de baisser les yeux, comme si elle s’attendait aux mots qu’il allait prononcer. Comme si elle savait ce qui l’attendait. Et elle ne pouvait pas y faire face. Elle retint sa respiration, le cœur lourd, alors que Phineas reprenait la parole, la voix dure et âpre. « Tu aurais dû aller à Serpentard, être cruelle à ce point, je n'aurais jamais pensé ça de toi. » Elle accusa le coup, sans rien dire. Elle ne se serait pas attendue à de telles accusations. À tout, sauf à ça. Elle, à Serpentard? Il n’aurait pas pu trouver de meilleurs mots pour la déstabiliser. Elle n’avait rien des élèves de Serpentard, elle n’était pas comme eux et ne le serait jamais. Être atterrie chez les Serdaigle était pour elle la plus grande des fiertés, malgré ce que son père pouvait lui reprocher. S’il n’était pas fier que sa fille n’est pas été admise parmi les Vert et Argent, il en était tout le contraire pour elle, Serdaigle était la parfaite des maisons pour elle. Elle n’était pas cruelle. Mais le fait que Phineas le lui dise, d’une voix si froide, quoique effacée, l’ébranla. Était-elle fourbe et méchante? Avait-elle, contre son gré, sa place dans la maison de Salazar? Sans dire un mot, il se retourna, faisant quelques pas pour s’éloigner d’elle. Ils n’avaient plus rien à se dire et elle n’eut pas même la force de faire un mouvement pour le rattraper. Peut-être que lâcher prise était la meilleure des options. C’était plus simple d’abandonner la bataille.

Mais il se retourna vivement, la prenant au dépourvu, élevant la voix et déversant sur elle toutes les émotions qu’il avait jusque-là retenues. « Tu n'avais qu'un mot à dire, qu'un seul putain de mot et je...Merde, c'est toujours comme ça avec toi. J'essaye d'aller vers toi mais tu me repousse. D'abord avec eux puis maintenant tu te sers de mes anciennes conquêtes comme excuse. Alors oui je suis désolé d'avoir essayé de vivre un peu. Mais elles n'ont jamais compté pour moi. Je m'en fiche d'elle, et si tu avais creusé un peu plus, chercher à mieux me connaître tu l'aurais vu. » Percutée, Georgie ouvrit plusieurs fois la bouche pour la refermer sans rien dire. Profondément touchée et déstabilisée par les propos de Phineas, elle ne savait quoi dire pour sa défense. Et comme de fait, les larmes lui inondèrent les paupières. Elle avait beau s’être fait violence pour ne pas pleurer, les mots de Phineas venaient de réduire ses efforts à néant et voilà quelle laissa libre cours à une larme qu’elle chassa rageusement du revers de la main. Elle prit une inspiration, puis posa son regard sur Phin. Son regard était à la fois implorant et empli de rage. Trop de sentiments bouillonnaient en elle, elle ne savait plus quoi penser. Elle inspira une nouvelle fois avant de répliquer, d’une voix brisée. « Et toi tu es innocent dans tout ça Phin?! Tu n’as jamais cherché à me connaître non plus, tu n’as jamais cherché à me comprendre! Tu crois que j’étais avec eux pourquoi? J’ai tout fait pour attirer ton attention! Peut-être pas de la meilleure façon, mais ne me dis pas que je n'ai pas essayé! J’ai tout essayé! T’as jamais vu plus loin que le bout de ton nez Phin! Tu crois que je me sentais comment quand tu te pavanais avec tes conquêtes!? T’as pas pensé une seule seconde à ça, bien sûr. Tu ne voulais que vivre, et bien parfait, vis comme tu l’entends. Si pour toi la belle vie c’est coucher avec toutes les filles de Poudlard, tant mieux! Je ne vais pas t’en empêcher. » Toute sa peine passait en colère et en mots qu’elle ne pensait pas nécessairement. Elle les pensait, oui et non. Elle lui en voulait, mais elle savait qu’elle avait des choses à se reprocher. C’était plus facile de mettre la faute sur lui. Mais il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle ressentait et elle ne savait pas comment le lui expliquer. Elle avait d’abord et avant tout peur des sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Si seulement il pouvait savoir comme elle l’avait toujours aimé. « Qu'est-ce que tu attends de moi ? Dis le moi une bonne fois pour toute que je cesse d'espérer...» Ce qu’elle attendait de lui… Une part d’elle l’aurait imploré qu’il accepte de l’épouser. Elle aurait voulu lui demander de l’aimer au moins autant qu’elle elle l’aimait. Elle aurait voulu s’adoucir, pour lui avouer tout simplement tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle s’arrêta une seconde pour penser. Il venait de lui demander ce qu’elle attendait de lui pour qu’il cesse d’espérer… Mais qu’espérait-il? Et lui, qu’attendait-il d’elle? Elle osa croire un instant qu’il pourrait lui renvoyer ses sentiments et son cœur s’emballa. Mais elle en doutait. Ça ne serait jamais le cas, ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre, lui avec ses conquêtes et elle avec ses insécurités… Et toutes les belles choses qu’elle aurait voulu lui dire s’envolèrent, pour qu’elle réplique, d’une voix toujours aussi brisée et le regard fuyant, brillant de larmes. « Qu’est-ce que j’attends de toi? J’attends que tu arrêtes de faire le con, Phineas! C’est ce que j’attends depuis des mois! J'attends que tu cesses d'accumuler les conquêtes! J’attends que tu… j’attends que tu me montres ne serait-ce qu’un signe… » Elle marqua une pause. Jamais son cœur n’avait battu plus fort. Il cognait contre sa poitrine à une vitesse anormale. Elle n’osait plus le regarder. Dans un murmure elle termina « Un signe m’incitant à croire que tu ressens pour moi ce que je ressens pour toi. » Une brise froide souffla, emmêlant ses cheveux, qui effleurèrent sa joue droite. Elle osa un regard rapide vers Phineas. Ce n’était pas un je t’aime, mais c’était le mieux qu’elle puisse faire.

864 mots.
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