Professeur Astorg, cela sonnait tellement bizarre quand il y pensait, ou quand on l’appelait. Il n’y avait pas encore eut de cours, et il s’en réjouissait, il n’aimait guère jouer les professeurs bien qu’il ait largement les connaissances nécessaires pour cela, il pourrait enseigner à chaque élèves comment entrer dans le bureau du directeur, ou comment d’introduire facilement à gringott, mais, il parait que ça n’était pas au programme. Il n’avait pas choisi de venir ici par choix, il aurait sincèrement préféré croupir au fond d’une cellule à Azkaban, mais hélas, le seigneur des ténèbres avait réussi à le convaincre, enfin à le forcé plutôt. Il était désormais professeur, qui l’eut cru. Il aimait Poudlard, comme une seconde maison, et il ne pensait pas y remettre les pieds un jour. Ian était resté discret, mais il évitait les contacts avec les gens, à la fin du banquet il avait directement quitté la salle sans détour, c’était la veille. Aujourd’hui, c’était le matin, tôt, les cours ne commençaient que dans une heure et demi, et il était très matinal. La veille dans la salle, il avait aperçu Lana, sa filleule, la fille d’une de ses plus proches amies dont il était le parrain, après deux ans de prison, il ne lavait pas revu, et l’avait soigneusement évité depuis la veille. Il ne tenait pas à ce qu’elle soit mêlée au fait qu’il soit à Poudlard, qu’elle reste en dehors de tout cela.

Il était assit dans un bureau, un tas de livre dessus. Il avait toujours aimé les livres, même si ça ne collait pas forcément avec l’idée qu’on se faisait de lui. Il semblait chercher quelque chose avec assiduité, car il ne semblait presque pas cligner des yeux, tellement il était concentré. Sur la table, une tasse de café bien noir, rien de tel pour commencer la matinée. Ian fonctionnait au café, comme certain fonctionnait à la cigarette, lui n’avait jamais fumé, et jamais réellement bu, il était un criminel clean en quelque sorte. Mais deux années à Azkaban peuvent changé un homme, Ian était moins souriant qu’avant, et depuis sa sortie, il n’avait pas réellement eut l’occasion de sourire, et de rire, il avait une mission, secrète, il devait la remplir, la vie des personnes qu’il aimait en dépendait. Il cherchait peut être un moyen de se soustraire à cette mission… en vain. Il ferait ce qui devrait être fait.

Il tourna une page, puis une autre. Il délaissa le gros volume consacré aux fondateurs pour retirer à l’aide d’une main ses lunettes de vue pour les poser sur la table. Il poussa un léger soupire et enfoui son visage dans ses mains une ou deux minutes. Il fut ramené à la réalité quand il entendit frapper à sa porte. Qui cela pouvait-il bien être, à cette heure ci de matin ? Bon : Entrez, dit-il alors d’une voix clair, tout en enfilant ses lunettes de vue. Cela lui donnait un air sérieux. Il attendit que la porte s’ouvre, si c’était un élève lèche botte, il allait rapidement l’envoyer paitre. Quand la porte s’ouvrit, une jeune fille entra, Lana, sa filleule, ça c’était à prévoir, si elle était aussi têtue que sa mère, elle n’allait pas le lâcher.Lana, dit-il d’une voix à moitié surprise. Il resta assis à son bureau, pourtant, il avait cruellement envie de la prendre dans ses bras, après deux ans sans la voir, c’était normal, il était son parrain, il adorait cette gosse, qui d’ailleurs n’avait plus grand-chose d’une enfant d’ailleurs. Il s’efforça d’être doux, même s’il préférerait qu’elle soit loin de se bureau : Assis-toi, tu veux boire quelque chose ?

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Je l'avais aperçu à la rentrée. J'avais voulu lui faire un signe mais il y avait trop d'élève autour de moi. Pourtant j'avais croisé son regard je pouvais en mettre ma main au feu. Au cours de ma première semaine de cours j'ai eu plusieurs fois défense contre les forces du mal. J'aurais pensé que mon parraine m'aurait fait un petit signe mais rien encore une fois. J'étais de plus en plus frustrée par son comportement. Je ne pouvais pas croire qu'il m'ait oublié durant ses années de prison à Azkaban. Vous savez ce qu'il y a de bien chez les Slater-Banes ? C'est que personne ne vous cache quoi que se soit. Je savais que mon parrain avait braqué la banque Gringotts. Je savais que je portais chaque jour autour de mon cou un bijou qu'il avait volé lors du hold up du siècle. Le collier d'Helga Poufsouffle. D'après ma mère je suis la descendante de cette noble femme. Je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que je n'avais absolument rien à voir avec elle. Je l'imaginais forte et pleine de bon sens alors que moi je suis naïve mais je me soigne ! Je fais tout pour me forger un caractère un peu plus rentre dedans. Je ne suis pas certaine que ça plaira à tout le monde mais je sais qu'il y a un an de cela je n'aurais jamais cru avoir avouer à Reed que je l'aimais, avoir manquer de mourir par deux fois et suivre lors des pleines lunes un de mes meilleurs amis. C'était d'ailleurs à cause de ses événements que je me sentais capable de faire beaucoup de chose en ce moment. Je pensais être capable de tout et la création de l'Ordre de Woodcroft n'a pas arrangé mon caractère aventureux ! Je me sentais capable de tout et c'est pour cela que ce jour là j'avais décidé de mettre tout à plat avec mon parrain. Je n'aimais pas qu'il m'ignore. Je voulais qu'il me serre dans ses bras, qu'il me dise que je lui avais manqué, enfin qu'il me dise quelques choses quoi ! Mais lui, il voulait m'éviter – c'est ce qu'il faisait d'ailleurs. J'étais devant la porte de son bureau depuis déjà dix minutes, le poing levé prête à toquer. Je ne savais pas ce qui m'empêcher de le faire. Peut être avais-je peur que mon parrain ne soit plus le même ? J'avais tellement entendu de chose à propos d'Azkaban que j'avais peur de ne plus retrouver mon véritable parrain. Je l'aimais tellement. Il était une partie de moi. J'avais l'impression qu'il était de mon sang alors que ce n'était pas le cas. Il était comme un oncle pour moi et son indifférence me faisait énormément de mal. Je me décidai tout de même à frapper à sa porte. J'entendis un Entrez. Je poussais alors doucement la porte. Je le voyais remettre ses lunettes sur son nez. Depuis qu'il était devenu mon professeur j'avais un peu peur de lui et la distance n'aidait en rien. Je me redressais de ma petite taille. Je ne fis aucune sourire, je hochais simplement la tête pour le saluer comme tout élève l'aurait fait. Lana. Au moins, il se souvenait de mon prénom. A ce moment là, je me pus m'empêcher de serrer les poings. Je lui jetais un regard rempli de reproches. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais absolument pas. Assis-toi, tu veux boire quelque chose ? Je ne bougeais pas d'un pouce. Je restais de marbre. Deux ans qu'il ne m'avait pas vu et il ne trouvait que cela à dire ? Je me repris rapidement. J'aimerais juste que mon parrain me prenne dans ses bras, si ce n'est pas trop te demander... Je baissais les yeux comme je le faisais souvent face à lui quand j'étais gamine. Au fond j'en étais encore une mais je voulais simplement que mon parrain se comporte comme tel. Comme je voyais qu'il ne bougeait pas assez rapidement à mon goût je contournais son bureau pour aller le prendre dans mes bras. Je le serrais alors fort contre moi en m'asseyant sur ses genoux comme j'avais toujours eu l'habitude de le faire. Il m'avait manqué, tellement manqué. Il ne s'en rendait pas compte, il ne pouvait pas me comprendre. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé cette année. Je restais un moment dans ses bras avant de me relever et de passer mes mains derrière ma nuque. Je détachais la chaîne qui ornait mon cou depuis deux longues années. Je me plaçais en face de lui et je lui tendais le collier. Je ne le veux pas si c'est pour que tu ne veuilles plus me voir. Si seulement j'étais au courant de sa vrai raison pour m'éviter. Je lui tendais le collier. S'il le prenait je prendrais la poudre d'escampette. S'il ne le voulait pas, je le poserais sur le bureau. Je ne voyais que cela pour qu'il ne veuille plus me voir et malheureusement pour lui, je tiens à mon parrain comme à la prunelle de mes yeux.

Il était assit dans sa chaise, en fait, il était enfoncé dans sa chaise, comme si il y était collé. Il avait un poids sur les épaules que personne ne pouvait comprendre, même s’il l’expliquait à quelqu’un cette personne ne pouvait comprendre l’obligation qu’il avait, et pour lui il était évident qu’il devait rester loin de ses proches pour leur propre sécurité. Lana entra, elle resta de marbre, ne daignant pas s’asseoir. Par Merlin, elle était bien la fille à sa mère, têtue, jusqu’au bout.J'aimerais juste que mon parrain me prenne dans ses bras, si ce n'est pas trop te demander... Une vraie gamine. Ca n’arrivait pas souvent à lana, mais là, elle faisait sa capricieuse. Elle baissait les yeux, comme lorsqu’elle était petite. Elle n’était qu’une gamine, à dix huit ans on ne peut pas prétendre connaitre la vie, on ne peut pas prétendre être adulte. C’est la vie qui fait de nous un adulte, par l’âge, et Lana avait encore beaucoup à apprendre de la vie.
La réalité est qu’il voulait rester loin d’elle, il avait assez de soucis comme ça, il devait forcer une sorte de chambre forte magique ici à Poulard, il passait son temps libre à se plancher sur la question, au point d’y penser même quand il dormait, ça lui rongeait la vie. Il était fatiguée, et anxieux, cela se voyait sur son visage. Sans qu’il eut le temps de faire quoi que ce soit, elle sauta dans ses bras, et ne le lâcha pas de sitôt, non. elle se serra fort contre lui, comme si elle avait la ferme attention de ne jamais le lâcher, jamais. Il ne voulait pas la brusquer, ni même lui faire du mal, mais il allait falloir qu’elle s’arrête, être proche de lui ne lui attirerait que des ennuis. Elle le lâcha finalement pour mettre ses mains derrière sa nuque et décrocher son collier avant de dire :Je ne le veux pas si c'est pour que tu ne veuilles plus me voir. Elle lui tendait le collier.

Il se souvenait de ce collier, celui qu’il lui avait offert la dernière fois qu’elle l’avait vu. Le collier qu’il avait dérobé à Azkaban, le collier d’Helga Poufousffle, il ne s’agissait pas de n’importe quel collier, celui-ci n’avait pas de valeur marchande, il était unique, ancien, et précieux. Lana faisait un caprice. Lana, tu veux bien cesser de faire l’enfant capricieuse ? Le monde ne tourne malheureusement pas autours de toi. Etre cassant était la seule solution qu’il avait trouvé, et la meilleure sans doute ; il ne pouvait rien lui expliquer, rien du tout, de toute façon, elle ne pouvait pas comprendre. C’était la meilleure solution. Il s’approcha d’elle, et lui pris alors le collier des mains, puisqu’elle le lui tendait. Il avait une expression assez froide. A force de jouer les voleurs et les escro, il avait appris à jouer la comédie. Je crois que je vais le donner à Safire, elle sera certainement plus digne d’Helga Poufsouffle que toi. Il observa alors le collier, assez simple en lui-même, mais magnifique. Pourtant, il n’avait aucunement l’intention de le donner à Safire. Il était pour Lana, il l’avait pris pour lana, la fille de sa mère. Sa mère qu’il avait tant aimé, et qui aujourd’hui restait sa plus chère amie, et ce à jamais.

J'agissais toujours d'une façon bizarre quand il s'agit de ma famille ou de mes amis. Je ne supporte pas qu'on m'ignore. Je suis peut être une peste, libre à vous de le penser, mais je n'aime pas qu'on m'ignore. Je sais que je suis souvent très invisible, surtout aux yeux de mes camarades mais devenir invisible aux yeux de l'homme qui a été mon parrain pendant de nombreuses années. Je ne l'avais pas vu pendant deux ans. Comment pouvait-il penser que son manque de regard envers moi serait accepté ? Je ne pouvais pas l'accepter sauf que je sentais que je l'agaçais. J'osais même lui tendre le collier qu'il avait volé pour moi à Gringotts. Je voulais simplement qu'il soit mon parrain, qu'il soit comme avant. Je l'aimais, je l'aimais il était comme mon oncle et pourtant aujourd'hui c'était comme si je ne faisais pas parti de sa famille. Lana, tu veux bien cesser de faire l'enfant capricieuse ? Le monde ne tourne malheureusement pas autours de toi. Je fis un pas en arrière. Je ne pouvais pas croire ce que je venais d'entendre. Je savais que son passage à Azkaban allait le changer mais pas comme cela. Je baissais les yeux et serrais les poings. Je commençais à être en colère. Pourquoi fallait-il que mon monde s'écroule autour de moi ? J'avais appris que Safire n'était pas ma vrai soeur. Mon petit ami me faisait la gueule et maintenant mon parrain m'ignorait et me disait de partir ? Très bien soit. S'il voulait que je parte je partirais. D'ailleurs j'avais déjà commencé à me retourner pour sortir de son maudit bureau avant de me raviser. Il ne pouvait pas me parler ainsi. Il n'en avait pas le droit. L'enfant capricieuse ? Si tu veux. Je levais les yeux au ciel. Ce n'était pas dans mes habitudes d'avoir une attitude aussi désinvolte mais je ne pouvais m'en empêcher. Il était mon parrain, il était censé être là pour moi et au lieu de cela il me laissait carrément tomber. Non pour autant que je me souvienne, il avait toujours été avec moi. Là il était contre moi tout simplement. Tu parles de moi comme si tu me connaissais mais pendant deux ans tu n'as pas été là, tu m'as laissé seule et ça à cause de quoi ? Parce que Monsieur mon Parrain a fait le casse du siècle. Il n'a pas pensé aux autres, il n'a pensé qu'à lui ! Je sentais la colère monter en moi. Je ne voulais pas lui faire du mal mais je ne voulais pas qu'il s'en sorte comme cela. Il m'avait promis d'être toujours là pour moi quand j'étais une gamine. Tu sais combien de fois j'ai regardé à travers ma fenêtre pour te voir arriver ! A mon anniversaire, à Noël, à Pâques ! Tout le temps, je t'attendais alors que toi tu étais à Azkaban ! Et au lieu de venir me voir une seconde à ton retour tu m'ignores ! Sais-tu combien de fois j'ai failli mourir l'an dernier ! Et toi tu n'étais pas là ! Je me retournais et passais mes mains sur mon cou. Je ne pouvais pas croire qu'il me faisait cela. Pourquoi ? Qu'avais-je fait pour qu'il soit en colère contre moi ? Je lui tendais même le collier qu'il m'avait offert. J'y tenais comme à la prunelle de mes yeux mais je ne pouvais pas le garder si mon parrain ne m'aimait plus. Je ne le voulais plus avec moi. Je crois que je vais le donner à Safire, elle sera certainement plus digne d'Helga Poufsouffle que toi. Là je ne pus empêcher les larmes de couler. S'il voulait lui donner qu'il le fasse mais elle n'était même pas ma vraie soeur. J'essuyais les larmes du revers de ma main et je le regardais un faux sourire accrocher à mes lèvres. Safire ! Tiens parlons d'elle, elle n'est même pas ma vraie soeur ! Elle a été adoptée. Mes cheveux bruns passèrent à un rouge inquiétant. J'allais devenir folle. Tout mon monde s'écroulait. Tu peux lui donner vas y je m'en fiche ! Je voulais juste mon parrain, je voulais juste que tu sois là pour moi ! Je pers tout le monde en ce moment ! Ma soeur, mon petit ami et maintenant mon parrain ! Je lui lançais un regard avant de fermer les yeux pour laisser couleur quelques larmes. Pourquoi fallait il que les hommes que je fréquente ne puissent pas comprendre que je les aimais tout simplement ? Je n'avais pas bouger de ma place. Je n'étais ni proche de lui ni loin de lui. Je restais simplement debout, droit comme un i à pleurer toutes les larmes de mon corps comme je savais si bien le faire.

L'enfant capricieuse ? Si tu veux. Ianto ne voulait pas d’enfant… trop de caprices. Regardez lana, à faire son caprice d’enfant gâtée. Enfin… Ianto n’avait pas trouvé la femme idéale pour avoir des enfants, en fait, il n’avait jamais réellement rencontré de femme avec qui cela aurait pu durer, la mère de Lana avait toujours été plus âgée que lui, il savait que ça n’aurait jamais marché. Il y avait bien au Kat, mais… non, il n’aimait pas les blondes. Mais choses sûre : pour l’instant il ne voulait pas d’enfant, il avait une filleule très capricieuse. Tu parles de moi comme si tu me connaissais mais pendant deux ans tu n'as pas été là, tu m'as laissé seule et ça à cause de quoi ? Parce que Monsieur mon Parrain a fait le casse du siècle. Il n'a pas pensé aux autres, il n'a pensé qu'à lui ! Elle continuait sa crise, comme si elle était le centre du monde. Il avait beau être son parrain, il n’était pas son père, ni son frère, ils n’étaient pas liés par le sang. Mais pourtant, il la connaissait, contrairement à ce qu’elle disait, il la connaissait, mieux que quiconque, elle était sa seule filleule, il la connaissait, et l’adorait, sauf quand elle faisait sa petite crise d’hystérie, comme maintenant. Il s’y attendait, elle lui reprochait son casse. Elle ne savait pas pourquoi il avait ça, ce que ça impliquait, non, elle ne savait rien, et elle n’en saurait rien, cela ne regardait que ian, juste lui. Le ministère avait en vain cherché son butin, il restait muet. Quand elle disait qu’elle n’avait pensée qu’à lui, dans un sens ce n’était pas faux. Tu sais combien de fois j'ai regardé à travers ma fenêtre pour te voir arriver ! A mon anniversaire, à Noël, à Pâques ! Tout le temps, je t'attendais alors que toi tu étais à Azkaban ! Et au lieu de venir me voir une seconde à ton retour tu m'ignores ! Sais-tu combien de fois j'ai failli mourir l'an dernier ! Et toi tu n'étais pas là ! Et Bla, et bla, et bla. Non, mais elle n’arrêterait jamais de parler ? Parfois, elle était pire que sa mère, l’hystérie c’est de famille. Comment voulait-elle qu’il vienne la voir ? Il était à Azkaban, des années sombres dans sa vie, très sombre même. Il avait changé là bas, beaucoup, énormément. Elle ne savait pas de quoi elle parlait, cela la dépassait, ces choses la dépassaient, réellement. Il avait envie de lui hurler de sortir tout de suite, maintenant. Mais, il était à bout, elle parlait de ce qui la dépassait, parler en ignorant la vérité, quelle stupidité, quand on croit tout savoir, tout est facile. Ian lui tourna la dos une seconde essayant de se retenir de lui hurler dessus en vain. TU CROIS QUE J’AI ETE A AZKABAN PAR PUR PLAISIR ?! Espèce d’idiote ! Il s’était retourné et lui avait hurlé dessus comme il n’avait jamais hurler sur quelqu’un. Au moins, il savait qu’il était capable d’hurler comme ça en cours, c’était bon à savoir. Elle était idiote, idiote de croire qu’elle savait tout, complètement stupide d’être venue ici. Quand comprendras-tu que tu n’es pas le centre du monde ? Quand comprendras-tu que cela te dépasse ? Quand comprendras-tu que tu n’as pas à tout savoir de ma vie ? Quand comprendras-tu que mes choix ne regardent que moi ? Quand cesseras-tu de faire l’enfant Lana ! Tu ne sais pas ce que ce casse représente pour moi, tu ne sais rien ! ALORS TAIS-TOI ! Ian avait toujours été le parrain cool, là, il ne l’était plus, elle l’avait bien cherché.

Safire ! Tiens parlons d'elle, elle n'est même pas ma vraie soeur ! Elle a été adoptée. Ca il le savait en même temps, il était un des plus proche amis de sa mère, il ne l’avait pas vu enceinte, lana était sa première enfant, il ne le savait que trop bien, il n’était pas idiot. Et sa mère avait eut la décence de lui dire la vérité, en lui faisant juré de ne rien dire à Lana. Entre sa mère et Lana, il avait toujours fait le choix de croire sa mère, parce qu’elle était sa plus vieille amie, une de ses seules amies quand on y pensait. Théâtrale, comme toujours, elle fondait en larme devant lui, laissant ses cheveux de métamorphomage faire ce qu’ils voulaient. Elle était comme sa mère… chiante, en fait, Ian était arrivé à la conclusion que toutes les femmes étaient chiantes. Il avait envie de la prendre dans ses bras, mais…Tu peux lui donner vas y je m'en fiche ! Je voulais juste mon parrain, je voulais juste que tu sois là pour moi ! Je pers tout le monde en ce moment ! Ma soeur, mon petit ami et maintenant mon parrain ! Le chantage… « vas y fais le »… elle croyait que ça allait marcher ? Lana, je ne peux pas être là pour toi ! Pas maintenant, pas en ce moment, j’ai… ça te dépasse Lana, reste en dehors de ça, reste loin de moi, c’est clair ? Il arrêta sa voix méchante, poussant un soupire, puis la regarda avec un sourire désabusée, et ajouta : On a tous nos problèmes Lana, moi aussi j’en ai. Crois moi j’aimerais avoir les tiens.

TU CROIS QUE J’AI ETE A AZKABAN PAR PUR PLAISIR ?! Espèce d’idiote ! Quand comprendras-tu que tu n’es pas le centre du monde ? Quand comprendras-tu que cela te dépasse ? Quand comprendras-tu que tu n’as pas à tout savoir de ma vie ? Quand comprendras-tu que mes choix ne regardent que moi ? Quand cesseras-tu de faire l’enfant Lana ! Tu ne sais pas ce que ce casse représente pour moi, tu ne sais rien ! ALORS TAIS-TOI ! Alors là pour le coup ça m'avait coupé dans mon élan. Il ne m'avait jamais parlé comme cela et je détestais sa façon de parler à cet instant. Je me détestais d'être venue le voir. Il ne m'aimait pas je m'en rendais de plus en plus compte. S'il m'aimait il ne m'aurait jamais parlé comme cela. J'avais les larmes aux yeux mais je ne disais rien. Que pouvais-je lui répondre ? Il n'y avait aucune réponse possible. Je le détestais vraiment, je commençais à me dire qu'il aurait du rester à Askaban, ne jamais revenir dans ma vie; Les larmes ne cessaient de couler sur mes joues. Je ne pouvais pas les retenir. Le pire c'est que je ne voulais pas les retenir du tout. Je parlais encore et encore mais je ne le laissais pas en placer une avant que j'ai eu fini. Et la réponse fut encore pire que je le pensais. Lana, je ne peux pas être là pour toi ! Pas maintenant, pas en ce moment, j’ai… ça te dépasse Lana, reste en dehors de ça, reste loin de moi, c’est clair ? On a tous nos problèmes Lana, moi aussi j'en ai. Crois moi j'aimerais avoir les tiens. Là c'était de trop. Je m'avançais vers lui et je le frappais. Je lui en voulais. JE TE DETESTE JE TE DETESTE TU AURAIS DU RESTER AZKABAN JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR TU NES PLUS RIEN POUR MOI JE TE HAIS IANTO !!!! Bizarrement ma voix n'avait pas monté. J'avais simplement dit cela calmement ce qui sonnait encore meilleur à mon oreille. J'étais maître des mes émotions pour le moment. Je me retournais et je sortais du bureau en renversant au passage une chaise. Il fallait que j'aille me calmer. Il fallait que je trouve la force de l'oublier. J'aurais dû aller à Beaubâton cette année, tout aurait été plus simple à mon avis.