Ysolde était matinale, et sans cesse de bonne humeur depuis quelques temps, c’était la vérité qui lui donnait le sourire, le poids du mensonge avait pesé sur sa courte vie de jeune fille, elle venait de retrouver plus de six ans de mémoire, et cela lui faisait un bien fou. Enfin, pas dans ses relations, elle avait tourné le dos aux siens et adressait à peine la parole aux gens qu’elle côtoyait autrefois tout les jours, c’était différents. Ysolde se refugiait dans les devoirs, mais ce matin là, elle n’avait plus rien à faire. La veille elle avait achevé le devoir de divination que leur avait demandé le professeur. Ysolde était particulièrement brillante dans cette matière, après tout, c’était inné, elle avait un don. Elle s’ennuyait à mort quand elle n’avait rien à faire. La pluie, c’était le moment idéal pour aller dehors, et pour prendre l’air, personne ne serait là pour lui chercher des noises. Par Merlin, c’était une brillante idée. Elle referma le gros volume posé sur ses genoux assise sur son lit et le posa à côté d’elle avant de se lever.

(…)

La pluie, Ysolde aimait la pluie, aussi étrange que cela puisse paraitre. Normalement les filles n’aiment pas la pluie, cela mouille leur habits, fait friser leurs cheveux, ou bien aplati leur brushing, mais ysolde se moquait éperdument de tout cela, elle aimait la pluie, point. Elle était pourtant frileuse, dés que la pluie pointait le bout de son nez le frais gagner le château et elle ne se séparait plus de son pull. Quand il pleuvait, elle bossait comme une dingue, cela la mettait d’humeur à travailler, ou a aller courir sous la pluie. Ysolde était sportive mine de rien, derrière sa silhouette frêle se cachait une petite athlète, douée en quidditch, et qui vous mettrait un coup de poing dont vous vous souviendrez ! Ysolde la sportive avait pris les choses en main aujourd’hui, elle ne comptait pas s’ennuyer, même sous la pluie. Elle faisait beaucoup de quidditch et donc entretenait régulièrement sa forme, Ysolde était une adepte des jogging dans le parc de Poudlard, et ce même sous la pluie, la pluie glaciale donne un coup de fouet comme on dit. Ce jour là, Ysolde courrait sous le pluie, sachant pertinemment qu’en rentrant au château elle prendrait une douche brulante. Elle courrait dans le parc quand elle se dirigeait vers le terrain de quidditch, quelqu’un avait eut la brillante idée d’ouvrir le portail. La pluie qui était douce quelque minutes auparavant était désormais battante et encore plus glaciale, elle allait finir par attraper la mort si elle ne se mettait pas à l’abris tout de suite.
Elle se dirigea vers les gradins. Elle monta les marches une à une. Ysolde avait la forme, c’était rare, l’année dernière elle avait plutôt été du genre à faire la tête, car il y avait eut des choses qui lui avaient déplu, comme ses fiançailles avec Ulysse Lestrange le fou. Là, elle allait bien, mieux que bien en fait. Elle arriva au sommet des gradins et vit quelqu’un assit sur ceux-ci, entrain de lire un livre. Elle laissa apparaitre un grand sourire sur son visage, et s’approcha de lui avant de s’asseoir à côté de lui, en disant de façon joviale : Mais, tu ne te sépare jamais de tes livres ! Chiante, elle ? Pas vraiment, elle adorait empêcher les gens de faire ce qu’ils aimaient faire, elle aimait faire chier le monde, sa passion. Ysolde lui adressa un sourire, et attrapa sa queue de cheval pour l’essoré, elle n’était pas trop mouillé, heureusement. Ysolde était trempé, mais elle n’avait pas froid, le sport, ça donne la pêche.

Ysolde était trempée, mais elle s’en fichait bien, pour l’instant, elle l’avait pas froid. Non, elle n’était pas frileuse loin de là, avec la pluie, elle était contente. Elle était d’ailleurs contente de voir Emrys elle l’appréciait réellement, c’était son seul ami qui ne faisait pas parti de la maison serpentard et qui n’était pas de sang pur, et qui n’avait pas envie d’éradiquer les nés moldus. Au moins, il était normal, avec lui elle se sentait normale, sans masque, sans paraitre. Encore et toujours, je n'ai pas changer en un été. Contrairement à toi qui ma l'air de bien savoir qui tu es aujourd'hui et c'est génial de voir ça. Oui, c’est vrai, elle se sentait bien, et elle savait qui elle était. Cela faisait du bien de savoir d’où l’on vient et qui l’on est. Ysolde avait découvert que sa sœur n’était que sa demi sœur, que son père était un connard complètement fou, et que sa mère était une femme bien, qui avait voulu l’enlever à son père, qui avait finalement orchestré sa mort, pour ne pas avoir de soucis, ce qu’elle ne comprenait pas c’était pourquoi son père avait tenu à la garder, il n’avait jamais fait une démonstration d’affection, pas une seule. Je ne sais pas exactement que je suis, mais on va dire que je sais qui je ne suis pas ! Ca n’était pas faux, elle savait qu’elle n’était pas comme son inhumaine de sœur, et dieu merci. Elle leva la tête vers lui et dit alors : Tu devrais arrêter de lire et profiter de la pluie !

Alors, toi aussi tu aimes la pluie d'après ce que je vois? Tu es bien la seule fille du château que j'ai vu à l'extérieur, toute les autres sont réfugiées à l'intérieur du château bien au chaud devant le cheminée qui sert à rien d'ailleurs. Elle adorait la pluie, fraiche, douce, froide et apaisante. Elle était différente de beaucoup de monde sur ce point. Elle le regarda puis lui adressa un grand sourire, et dit alors :J’adore la pluie, elle est douce, fraiche, et elle donne la sensation d’être en vie. J’adore courir sous la pluie, c’est bon pour la forme, et ça donne la pêche. Tu devrais essayer, c’est magique, à sa façon bien sûr. Elle marqua une pause, oui, elle adorait courir sous la pluie, cette sensation de vie qu’on ne ressent pas ailleurs. Ysolde aimait juste la pluie, elle l’aimait réellement. Encore une fois, elle n’était pas comme les autres, elle ne faisait jamais comme tout le monde, jamais. Et je ne suis pas n’importe quelle fille, je suis Ysolde ! dit-elle en riant, elle n’était pas modeste mais c’était à prendre avec le sourire, elle ne se vantait pas réellement, elle le faisait juste pour rire. Et je n’ai rien à voir avec ces chochottes qui n’aiment pas avoir les cheveux qui frisent, moi je suis unique. Dit-elle en riant, elle passa une main dans ses cheveux pour faire genre. Elle connaissait des filles qui agissaient réellement comme ça.

La douche à été bonne? Non parce que tu es trempée de la tête aux pieds. Tu veux mon pull? Il est sec contrairement au tient. La douche ? Ah, oui, elle avait complètement oubliée qu’elle était trempée. Pendant qu’elle courrait elle ne sentait pas le froid. Par contre, une fois arrêté, il faisait frais, et il y avait un léger vent. Ysolde ne frissonnait pas, pas encore du moins. La douche était… froide mais agréable. Ce qui est bien après une douche froide c’est quand on rentre, je me mets sous la douche la plus chaude possible. C’est tellement agréable, mais là… je suis frigorifié, la prochaine fois je réfléchirais avant de sortir sous la pluie sans vêtement de rechange ! Ysolde se frictionna les épaules, comme pour se réchauffé, quand on cesse de bouger, le froid nous gagne rapidement. Mais je ne vais pas te priver de ton pull !

Ysolde était folle d’aller sous la pluie comme ça, elle allait vraiment finir par attraper la mort, vraiment. Elle ne prenait plus trop soin d’elle en ce moment, faisant des choses plutôt stupide, avec le désir de se sentir en vie. Parfois, elle avait l’impression que les onze dernières années de sa vie n’était qu’un cauchemar et que c’était maintenant, et maintenant seulement qu’elle allait commencer à vivre. Ysolde pendant onze ans, elle avait été frileuse et cela n’allait pas changer en un jour. Elle regarda Emrys avec le sourire aux lèvres, il avait ce don, de la faire sourire, assez souvent. Il dit alors, Mais je profite de la pluie, je suis venu ici car je suis un amoureux de la pluie. C'est sans doute le moment ou je me sens le mieux et libre. Un amoureux de la pluie, elle n’était donc pas la seule folle du château à aimer le bruit de la pluie. Ysolde aimait l’odeur qui se dégageait après la pluie, une odeur de poussière humide qu’elle affectionnait particulièrement. En réponse à ses mots elle lui adressa son plus beau sourire quand il dit alors, en réponse à sa suggestion de courir sous la pluie : J'ai déjà esayer des tas et des tas de fois et cela ma toujours plus. D'ailleurs il met souvent arriver de glisser sur les herbes chez moi, jusqu'à en avoir les vêtements sales. Elle adorait courir, elle se sentait libre. Elle le regarda, elle comprenait tout à fait ce qu’il disait. Ysolde aimait la sensation de liberté, sensation dont elle avait été privée pendant onze années. Désormais, il n’y avait plus personne pour lui dicter sa conduite, elle préférait être livrée à elle-même, plutôt qu’ête « domestiquée ». Je vois ce que tu veux dire quand tu dis que tu te sens libre. Pour moi, c’est le moment où j’oublie tout, le seul moment où je me sens véritablement libre, ou ma seule contrainte est de reprendre mon souffle et d’avancer, c’est fantastique ! Ysolde était « bavarde », en fait, elle avait la sensation d’être bien avec lui. Il était une des rares personnes à entendre le son de sa voix ces derniers temps. Seul Alecto entendait réellement le son de sa voix, parce qu’elle était sa meilleure amie, elle était obligée de lui parler et cela lui faisait un bien fou.

Je te confirme, tu n'ais pas comme les autres, sinon je dois t'avoué que j'aurais eu marre de ta présence. Les autres filles à Poudlard, ne servent strictement à rien. C’était bien vrai, elle n’était pas comme les autres filles. Elle ne pleurait jamais normalement, sauf ces derniers temps, ça vie n’avait rien de facile, elle était passée du statu de sang pure crainte et admiré, à celui de petite reine à celui de paria et de bâtarde de Wilkes de sang mêlé, elle était tombé de haut, et avait bien cru ne pas pouvoir s'’en relever, mais, elle essayait, et finirait bien par y arriver. Quand il dit que les autres filles de Poudlard ne servaient à rire, elle esquissa un doux sourire et laissa échappé un rire – le premier depuis fort longtemps. Ah bon, tu es unique? Il dit cela avec un air sérieux, ysolde fit alors une moue et rétorqua en faisant voler ses cheveux : Oui, je suis unique, tu connais beaucoup de Ysölde peut être ? Elle aussi prit un faux air sérieux avant de rire une seconde et de le taper gentiment sur l’épaule, ce n’était pas méchant, c’était même affectueux. Quand elle y pensait, c’était une des premières fois qu’elle le touchait, c’était bizarre.

Ysolde était congelé, ‘Rys se leva et enleva son pull, elle s’en voulait, maintenant c’était lui qui allait avoir froid. En soit, le spectacle du jeune homme retirant son pull n’était pas du tout dégoûtant à regarder, bien au contraire. Ysolde avait eut tendance à oublier de regarder les garçons depuis l’année dernière où elle avait été fiancée. Il lui tendit son pull qu’elle attrapa alors, et puis elle l’enfila, un peu beaucoup grand pour elle, mais tant pis, il dit alors : Rassure toi, ce n'est qu'un pull, il est propre, les elfes ont faient une tourn ée de linge cette nuit et tout était propre ce matin au réveil. Elle esquissa un sourire. Elle regrettait d’avoir été courir, maintenant elle était morte de froid, pendant dix seconde le pull fit son effet, elle avait bien chaud. Mais trempée jusqu’à l’os en plein mois de septembre c’est le coup de froid assuré. Elle répondit alors : Si c’est toi qui tombe malade je vais m’en vouloir. Elle pris un faux air de chien battu et ajouta avec le sourire : Si tu es malade, je viendrais te voir tout les jours à l’infirmerie. Ysolde grelottait sous ce pull, qui allait finir par être aussi mouillé qu’elle. Elle croisa ses bras, et essaya de se réchauffé avant de dire le sourire aux lèvres : Merci pour le pull, je suis… gelée ! Elle rit alors, nerveuse, elle n’aimait pas avoir froid, après il lui fallait du temps pour se réchauffer, même auprès d’un feu.

Quand ysolde avait froid, c’était facile de le voir. Elle frissonnait, et elle virait au pâle. Bon, elle était déjà de nature pâle, malgré les origines de sa mère – qui était à moitié italienne - et elle ne bronzait jamais. Ysolde avait l’habitude d’avoir froid, elle ne se déplaçait rarement sans son pull, même au mois de mai, ou au mois de juin. Elle avait froid avec un rien. c’était imprudent de sa part d’aller se promener et courir sous la pluie comme ça, en simple t-shirt, c’était totalement imprudent. En fait Ysolde n’avait jamais été une fille très prudente, elle agissait avec réflexion, mais n’agissait pas forcément avec prudence. Elle était entêté, et agissait comme elle le voulait elle. Elle détestait qu’on lui impose de faire quelque chose, elle était assoifé de liberté, après tout elle avait passé une vie privée de liberté, à ce stade on en est avide ! la liberté a parfois un goût d’absurdité, c’était le cas en ce moment.

Ysolde se frictionna les bras, par-dessus le pull d’Emrys, qui mine de rien l’avait bien tenu au chaud pendant un instant, même quelques instants. Le souci était qu’elle était trempée jusqu’à l’os et qu’en moins de deux minutes, le pull serait complètement trempé lui aussi. Tant pis, elle irait le mettre au linge et les elfes de maison le nettoierait. Elle détestait rendre des affaires sales, elle était un peu maniaque sur les bords. Ce côté l’aidait peut être à masquer un manque d’assurance, que sais-je. Elle frissonnait et grelottait comme pas possible, des fois elle se disait qu’un jour elle irait vivre sous les tropiques où elle pourrait passer l’année en t-shirt, elle avait du sang d’italienne de par sa mère, elle aimait les pays chaud, que voulez-vous, le climat écossai était trop rude pour elle.

Elle était gelée, mais elle riait. Ysolde avait appris à rire d’un rien, de se contenter de peu, elle avait beaucoup changé en un an, plus que quiconque aurait pu le prédire. Elle n’était pas une fille comme les autres, elle n’était pas comme les autres serpentardes, et elle était encore moins comme ses anciennes congénères sang pur – aujourd’hui, elle se savait de sang mêlée, et ça l’arrangeait. Tandis qu’elle frissonait, Emrys s’approcha d’elle. Ysolde en temps normal n’aimait pas qu’on s’approche d’elle, elle était assez indépendante et détestait les élans d’affection, mais, pas cette fois. Il posa ses bras sur les siens et les frotta alors pour réchauffer la sorcière, c’était une technique moldu elle l’avait vu dans un film – le truc avec des images qui est diffusé dans une bien étrange boite – que lui avait montré Dahlia cet été. Cela la fit sourire, et en plus c’était… très agréable, bien que pas tellement efficace. Tout à coup, il lâcha la blonde, doucement certes, et se recula un peu, il dit alors, un peu… confus : Euhm… Je sais pas ce qui ma pris… Tu devrais rentrée… Tu va finir par avoir une pneunomie. Oui, elle allait attraper froid, enfin, d’après elle c’était au moins déjà fait, cela faisait bien une demi-heure qu’elle était sous la pluie battante, elle avait déjà attrapé froid, mais… il avait raison, il ne fallait pas tenter le diable. Miss Windsor allait sans doute avoir une nouvelle patiente – elle ne tenait pas à aller voir le professeur Manccini (sa tante), elle aussi doué dans le domaine de soigner les gens, elle l’engueulerait pour être restée sous la pluie, et à raison. Quand il dit qu’il ne savait pas ce qu’il lui avait pris, Ysolde tourna la tête – en même que lui quand il regarda le terrain – et se mordit la lèvre inférieure, elle ne savait pas non plus ce qu’il lui avait pris de sourire, qu’elle idiote faisait-elle parfois. Elle tourna de nouveau sa tête vers lui et dit alors : Je… bafouilla-t-elle alors, il faut savoir qu’Ysolde Wilkes ne bafouille jamais, jamais. Oui, euh, oui, je vais rentrer, je, je suis morte de froid, et je crois que je vais passer voir l’infirmière… enfin, non… je… Elle passa une main nerveuse dans ses cheveux, d’un coup, elle était… mal à l’aise, ce genre de malaise causé par une simple situation, le cas présent était qu’Emrys l’avait réchauffé avec ses bras, qu’elle avait sourit, qu’il c’était en premier senti mal à l’aise et qu’il lui avait transmis, vous suivez ? Les filles sont compliquées, très compliquées, Ysolde la première. Celle-ci fit un pas pour s’éloigner d’Emrys, et réagit soudain que la sortie était de l’autre côté, en plus d’être sur le point de tomber malade, elle était une idiote. Elle poussa un soupire silencieux et inspira se retournant alors pour faire face à Emrys. Merci, pour le pull, je te le rendrais propre, et surtout sec. Elle esquissa un petit sourire joyeux, et eut envie de se mettre une calque à cause de cette réaction qu’elle jugeait stupide et ajouta alors sans réfléchir : Merci de m’avoir réchauffée ! Et là, elle eut envie de courir, elle n’avait jamais eut l’air plus idiot, ‘me réchauffer’, cela sonnait comme un vieux film de série B, ou comme un mauvais début de film pour adultes. Elle aurait eut envie de s’enfoncer sous terre, d’être une petite souris. Le souci était qu’elle rougit alors comme une tomate, elle se sentait vraiment comme une idiote.

Elle avait froid, et il pleuvait. Ysolde aurait juré frissonnée comme quelqu’un de fiévreux, c’était sûr qu’à courir plus d’une heure sous la pluie, ça allait finir par lui arriver des misères. Elle jouait avec le feu, mais elle se sentait vivante, entre santé et liberté aujourd’hui elle avait fait l’irresponsable choix de la liberté. Elle ne voulait pas rester enfermé dans le château ni une énième fois entre les murs de la bibliothèque, depuis qu’elle fuyait serpentard, elle n’avait guère de refuge. Elle n’était pas encore pâle comme un linge, car quand Ysolde est réellement malade comme un chien, elle devient encore plus blanche qu’elle ne l’est déjà… plus blanche que blanche. Elle n’était pas encore malade, mais ça ne saurait tarder, elle ne savait pas s’il s’agirait d’une pneumonie, mais elle avait au moins attrapé une bonne grippe à reste comme ça à la pluie, avec rien d’autre qu’un pantalon et un t-shirt. Heureusement qu’Emrys lui avait donné son pull, il lui sauvait presque la vie.

Par merlin, elle se sentait idiote, « merci de m’avoir réchauffé », c’était une réplique d’un mauvais film pour adulte, vraiment, dit comme ça, et même dans son contexte, ysolde était sur le point de rougir jusqu’aux oreilles, et pourtant ce n’est pas son genre, elle qui est quand même d’un naturel affirmé était douce, sensible, et même très sensible au fond, elle détestait se sentir stupide de la sorte, vraiment. Elle détestait rougir, elle se sentait faible, et encore plus stupide, elle ne voyait pas beaucoup de filles de serpentard rougir, cette garce de Chasity Pond ne devait jamais rougir, elle se sentait ainsi plus faible que ses ennemis, et ça la mettait hors d’elle, mais d’un autre coté… elle était tellement mal à l’aise qu’elle avait envie de s’enfuir à toute vitesse, pourtant, elle aimait être près d’Emrys, c’était… très agréable, envoutant peut être. Ca te dérange si je te raccompagne jusqu’aux cachots ? Je dois rentrer également.. La voix d’emrys la ramena de ses divagations, être avec lui, la déranger, jamais. En fait, sa présence était agréable, ysolde se sentait bien, elle sentait qu’elle pouvait être elle-même, qui elle voulait, faire ce qu’elle voulait, elle ne portait pas de masque, et il ne la jugerait pas, c’était ça qu’elle aimait chez lui – en plus de son physique bien sur, qui aurait pu détester un si bel homme, franchement. Ysolde avait longtemps prêter attention au physique, mais ça ne suffisait pas, elle avait peut de fois chercher à connaitre les gens, mais elle connaissait Emrys, un peu, pas mal en fait, et parfois aimerait plus le connaitre. Oui, bien sûre, dit-elle avec un sourire. « oui bien sûr » ? il venait de lui demander si ça la dérangeait, elle secoua la tête et dire alors : Non, non, ça ne me dérange pas que tu vienne avec moi, ça serait bête de partir chacun de notre côté ! Elle rougit cette fois, vraiment, se sentant encore plus stupide, elle aurait voulu avoir une cape d’invisibilité et se cacher dessous. Elle leva la tête et replaça une mèche de cheveux, reprenant un sourire normal, et ajouta alors, perdant doucement sa couleur rosée : Désolé, je sais pas ce que j’ai… je crois que je suis entrain de tomber malade, je me sens pas très bien. Excuse bidon ? pas si sûr, ysolde ne sentait pas très bien, c’était le froid, l’humidité, les ingrédients nécessaires pour une bonne grippe. Il l’accompagnerait jusqu’au cachot, bien, mais elle irait à l’infirmerie après, pas question d’y aller trempé jusqu’à l’os, elle se ferait passer un savon par l’infirmière, et entre nous, elle n’y tenait pas.

Le pire était à venir, ils ont quitté les gradins, en silence, et le reste du chemin – sous la pluie et au pas de course – dans le silence le plus total. C’était terriblement gênant, Ysolde ne s’était rare autant aussi senti gênée de sa vie – sauf l’épisode de la cabane hurlante avec Schuyler, mais c’était un mélange d’horreur et de gêne, bizarre. Ils arrivèrent dans le hall au pas de courses, ysolde était deux fois plus trempée, et rit alors en voyant Emrys aussi trempée qu’elle, elle dit alors en riant : j’ai jamais vu une pluie aussi froide de toute ma vie, tu as une tête bizarre tes cheveux sont tous plats ! Elle rit, elle avait… laissé passer le malaise pour redevenir une Ysolde normale, et il avait fallu une douche froide pour ça. Quand ils marchèrent dans le hall, on pouvait les suivre à la trace croyez moi. Ysolde était trempé jusqu’à l’os, elle avait avec les cheveux tout plat, mais chez Emrys, c’était bizarre de le voir les cheveux humide, trempé, et tout plat. Pire, ça le rendait encore plus séduisant, par Merlin, voilà qu’elle allait redevenir rouge comme une tomate. Quand elle disait ‘tête bizarre’, ça n’avait rien de méchant, une taquinerie de Ysolde, il avait le privilège de se faire taquiner par Ysolde qu’il en profite, c’était très rare surtout en ce moment mais Emrys avait ce pribilège.

Ysolde riait, elle se moquait des cheveux de Rys ; elle rougissait aussi, elle était… troublée. Oui c’était le mot, elle avait passé un été bizarre, et elle voyait Emrys, différemment. Avant, elle le voyait comme un simple camarade de classe, parce qu’à l’époque, elle était en couple, et même fiancé, il l’avait aidé à comprendre ses cauchemars, elle l’appréciait, plus elle ne connaissait, plus elle l’appréciait, c’était quelques choses de dingue. Elle était alaise avec lui, c’était énorme. Oui, elle n’était pas facilement alaise avec les gens, elle était même plutôt du genre mal alaise avec les étrangers, et elle ne laissait personne entrer dans son monde, c’était ça le souci. Alors qu’avec Emrys, elle c’était ouverte en douceur, elle avait appris à le connaitre avant de se laisser connaitre… un peu, car, même aujourd’hui, elle restait sur la réserve, avec tout le monde. Mais, elle s’améliorait, il fallait bien de toute façon, sinon, elle n’aurait plus d’amis, puisqu’elle venait de perdre tout ceux qu’elle avait eut à serpentard, et parmi les sangs purs, à part Alecto, sa fidèle et dévoue meilleure amie, qu’elle adorait réellement. Avec Emrys, elle se sentait vraiment bien, vraiment, même s’il y avait eut un long silence sur le chemin, elle c’était sentie très bien, elle était en confiance avec lui. Tellement en confiance qu’elle se permettait de rire et de sourire avec lui, et ce un public alors que l’année dernière, elle n’aurait presque jamais rit publiquement avec quelqu’un trop… frigide ? Oui, avant, elle était frigide. Là, elle riait, et elle rougissait.

Sans crier gare, et sans doute pour se venger de la critique d’Ysolde sur ses cheveux, il s’approcha d’elle, et passa sa main dans ses cheveux – ceux de la jeune fille – et il les frotta de sorte à ces qu’ils soient en batailles et décoiffé. Elle détestait en temps normal qu’on lui ébouriffe les cheveux qu’on les touche, mais là, elle s’en foutait, c’était Emrys, il lui dit alors, souriant visiblement très fier de lui : Ta une belle tête comme ça. Tu devrais venir demain en cours avec cette coiffure. On pourrait croire que la potion de fait des avances. Elle lui jeta un faux regard noir et fit une fausse mine outrée. Elle rit alors l’instant d’après incapable d’être sérieuse, ça devait être un début de fièvre, elle n’avait pas rit depuis fort longtemps. Elle fit une moue boudeuse et passa ses mains dans ses longs cheveux blonds, essayant de les démêler, elle regardait Emrys avant d’ajouter : Arrête, t'es chiant ! Elle lui jeta un regard noir, il avait tellement de nœuds dans ses cheveux, et c’était à cause de lui ! Elle pesta alrs, sur le ton de l’humour bien sûr : Tu les as tous emmêler, je vais passer des heures à tout démêler ! Elle esquissa une mine triste, et fit une moue boudeuse, elle était à croquer avec cette petite moue. Ysolde n’était pas une fille si méchante que ça, finalement. Oui, elle n’était pas un monstre, loin de là.

Sans crier gare, Ysolde s’approcha d’Ermys, et avec ses deux mains, elle aplatie les cheveux d’emrys sur sa tête, et rit alors. Elle les aplatie bien, en insistant : d’accord, je veux bien y aller avec les cheveux droits sur la tête, mais toi tu y va avec les cheveux tout plat, ça te va tellement bien, t’imagine même pas ! Elle rit alors, aux éclats, elle frissona, elle était toujours trempé, et même entre les murs, il faisait un froid de canard. Ysolde recula alors, elle ne voulait pas qu’il s’en prenne de nouveau à ses cheveux ! elle regarda le sol, et vit qu’ils étaient entrain de tremper totalement le hall de Poudlard, ils en mettaient partout, mais alors vraiment partout, on pouvait les suivre à la trace, et ça n’allait pas plaire au concierge, pourvut qu’ils ne le croisent pas ! Elle riait, mais elle rougissait aussi, elle avait froid, heureusement qu’elle avait le pull d’Emrys, les manches étaient trop longues, on aurait dit que le pull était deux fois trop grand pour elle, et maintenant, lui aussi était complètement trempé, complètement !

Et vous là bas ! Vous n’avez pas fini d’en mettre partout ! Filez dans vos dotroir avant que je change d’avis ! Pesta alors le concierge en débarquant de nulle part. Ysolde le fixa, et cilla, il ne fallait pas jouer avec le feu, s’ils restaient là, ils allaient finir en colle, et en plus ils allaient tomber malade à force de jouer avec le feu ; Ysolde dit alors, Je… je vais aller me changer, et je vais me mettre au sec. Je te rends ton pull demain, on se voit en cours de toute façon ! Elle lui adressa un sourire, et jeta un regard au concierge qui approchait, prêt à passer le balais derrière eux ; elle appréciait vraiment, vraiment Emrys, en fait, elle était sous son charme, vraiment, mais de là à le dire…elle s’approcha alors de lui, ébouriffant cette fois affectueusement ses cheveux, et lui adressa un sourire, et dit : En fait, c’est bien mieux comme ça. Elle lui adressa un vrai sourire, et s’apprêta à le laisser, mais elle décida de faire quelque chose qu’elle n’avait jamais réellement fait, elle s’approcha de lui, et l’embrassa sur la joue, comme elle l’aurait fait avec… elle ne savait pas. Rapidement, même très rapidement, elle tourna les talons, et se dirigea vers les cachots, rouges comme une pivoine.