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walk this way ∞ atlance

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MessageSujet: walk this way ∞ atlance    walk this way ∞ atlance  EmptyLun 25 Juil - 21:28

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L’été avait été long, très long. Comme d’habitude à cette période, l’appartement londonien était vide. Le père était absent, pour le travail ou autre. La jeune blonde ne le voyait très rarement. A quoi servait donc d’aller chez lui s’il n’était pas là ? Elle espérait toujours que tout allait s’arranger, qu’il allait se rendre compte qu’il avait trois filles, trois filles qui malgré les apparences, allaient mal. L’une d’entre elle, malade, cachait sa faiblesse avec cette froideur. L’autre, qui refusait de faire le test pour savoir si elle était atteinte de cette même maladie. Et la dernière, celle qui était entre les deux, celle qui se démenait pour que cette famille ressemble à peu près à une famille. Mais tout ses efforts étaient vains, elle était seule dans l’appartement, fixant les goutes d’eau qui glissaient sur la vitre froide. Elle s’imaginait souvent, laquelle arriverait en bas la première. Laquelle rejoindrait l’autre pour ne former qu’une. Posant son index chaud sur la matière froid, elle suivait le chemin de l’une d’entre qui se perdit dans une autre. Se perdre dans l’autre ? L’amour. Cette goute d’eau était elle la représentation de l’amour ? Se donner corps et âme au point même de se perdre dans l’autre ? C’est la représentation qu’elle avait de l’amour du haut de ses vingt ans. L’amour maladif. L’amour destructeur. Elle avait que ces représentations autour d’elle. L’amour, ça vous tue, ça vous bouffe tout. Sa mère avait tellement son père, qu’elle avait finit par mourir. Et même sur son lit d’hôpital, elle continuait d’aimer cet homme qui est dépourvu de sentiment. Il n’a jamais aimé, n’a jamais montrer un signe d’amour. Et pourtant, Maxence-Beryl continuait d’espérer que toutes ses photos de famille étaient vraies, que les regards amoureux entre cette brune et ce brun étaient vrai. Que ce regard d’un père sur ses filles n’avait pas disparu. Que dans quelques minutes, quelques secondes, il pousserait la lourde porte de l’appartement et demanderait à sa fille s’il elle voulait qu’il commande chinois devant une bonne comédie qu’ils mettraient sur la télé. Elle aurait les jambes repliées sous une couette, sa tête posée sur l’épaule rassurante de son père. Mais l’amour n’importe lequel était une goute d’eau qui rejoint une autre. La personne s’oublie au point même de vivre à travers l’autre. A cette pensée, elle avait fait un halot sur la vitre et avait dessiné le signe de l’infini, celui qu’elle avait tatoué sur son poignet. Finalement, tout était noté, si cette amour devait lui arriver, cela lui arrivera. Si son père devait rentrer maintenant et s’excuser pour tout ce qu’il lui avait fait endurer. S’emmitouflant à nouveau dans le plaid qu’elle avait mit sur ses frêles épaules blanches, elle replongea dans le paysage de la vitre, le Londres pluvieux du mois d’aout.

Les cours avaient reprit depuis une semaine et l’ambiance à Poudlard n’était plus la même, depuis quelques mois déjà. Les sang-pur prenaient un malin plaisir à blesser ceux qui ne l’étaient pas. Maxence-Beryl ne frôlaient pas les murs, loin de là. Sa défunte mère était moldue, le sang de la famille était donc loin d’être pur. Mais depuis quand définissions-nous un bon sorcier d’un mauvais par la pureté de son sang ? Les preuves sont là, certains sang-mêlé étaient meilleurs que les sang-pur. Ce jour-là, il pleuvait sur Poudlard. La blonde venait de quitter sa bande d’amis pour aller poser ses affaires de cours de la journée dans son dortoir. Elle avait emprunté seule les couloirs. Zaïna, son flereur qui la suivait souvent, devait sûrement être en balade dans Poudlard ce jour-là. La blonde était dans ses pensées lorsqu’elle se fit plaquer contre un mur. Elle découvrit, ébahie, un serpentard qui était connu pour son côté conservateur et la qualité de son sang. Son regard était perturbant, son sourire maléfique. Sa main droite était contre le mur, l’empêchant de fuir. Sa baguette sous le menton de la blonde. Comme un reflexe, Maxence-Beryl avait la main droite sur sa baguette qui se trouvait dans sa poche sans la sortir. « Vous êtes tellement pathétique » dit-elle d’une voix assurée. « Si tu crois que c’est ta mort que je veux » dit le vert en la regardant de bas en haut avec un sourire à la limite du malsain. Maxence-Beryl ne perdit pas sa garde. Cet homme la dégoutait, au plus haut point. « Tu en deviens encore plus pathétique et minable. C’est pas comme ça que tu perdras ton pucelage. » dit elle plongeant son regard courageux dans les prunelles de l’homme qui la retenait. Son visage était à quelques centimètres du sien. La blonde ne craignait pas qu’il tente de faire quelque chose. Il était connu pour faire que brasser du vent. Il n’avait aucun acte. Ce qu’il aimait c’est faire peur. Il ne devrait pas être compté dans le camp des conservateurs, il n’avait aucun courage, il suivait les idées de sa famille sans savoir dans quoi il se lançait. « J’aime les rebelles courageuses. » continua-t-il sans s’éloigner de la jeune femme. « Et bien tu sais ce qu’elles font les courageuses ? » assura-t-elle en relevant son genou d’un coup sec entre ses jambes. L’homme tomba sur le sol, Maxence-Beryl en profita pour jeter un sort de désarmement avant de partir en courant. Elle couru du plus vite qu’elle pu jusque dans la salle des Griffondors qui étaient bondée à cette heure là de la journée. Exténuée mais soulagée, Maxence-Beryl se recoiffa et rangea sa baguette dans sa poche. Elle excellait en défense contre les forces du mal. Un bon point pour elle, un mauvais pour l’autre dégoutant.

Le dôme du lac était l’un des endroits préférés de la jeune Huntington-Dallaway. On pouvait voir le lac noir d’en dessous. La salle était en partie sous des vitres qui se trouvaient en dessous de ce vaste étendu d’eau que Maxence-Beryl appréciait tant. Elle allait souvent se poser au bord de ce dernier le soir pour contempler le vent qui perturbait ce paisible lac en apparence seulement. La salle était magnifique, des plantes gigantesques poussaient dans des bacs, des bancs étaient installés un peu partout, des tables aussi. En rentrant, Maxence-Beryl remarqua des avions de papiers ensorcelés qui volaient dans la pièce. Le sourire revint sur ses lèvres après l’incident qui avait eu lieu il y a à peine une heure. La blonde à l’apparence angélique cherchait un visage connu qu’elle affectionnait particulièrement. Elle le remarqua sur un banc, seul, la regardant avec un sourire aux lèvres. De nature spontanée, Maxence-Beryl lui sauta dessus abandonnant complètement son poids sur son ami Atlance. Elle était si heureuse de l’avoir enfin pour elle toute seule. Depuis la rentrée, elle ne l’avait qu’aperçut dans les couloirs, dans la salle commune ou dans la grande salle. Elle n’avait que brièvement parlée avec lui car il était accompagné de ses amis et elle ne voulait pas dérangé. Elle lui avait réservé le même accueil le premier jour, alors qu’elle le voyait pour la première fois de cette année scolaire. Atlance était un point d’encrage, une oreille attentive, des bras dans lesquels se blottir lorsqu’on a peur, des blagues pas drôles, des cheveux ébouriffés qu’elle amusait à ébouriffer encore plus. Elle lui avait écrit des lettres durant l’été, pour prendre de ses nouvelles. Il avait surement passé un horrible été après ce qu’il s’était passé l’année dernière. Maxence-Beryl avait été là pour lui, à travers des lettres que Zahara, son hibou grand duc, transmettait. Elle savait qu’il avait besoin de parler, et elle avait été là du mieux qu’elle pouvait. « Tu m’as manqué » fit elle en redescendant sur la terre ferme au vrai sens du mot. Ses yeux souriaient, ses lèvres aussi. Retrouver les personnes que l’on aime est un bonheur indescriptible. « T’as encore grandit, je rêve ! J’arrive même plus à ébouriffer correctement tes cheveux » fit elle en essayant tout de même d’atteindre le haut de son crane.
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MessageSujet: Re: walk this way ∞ atlance    walk this way ∞ atlance  EmptyMer 27 Juil - 22:56

J'avais aussi trouvé l'été lent. Plus lent que la période scolaire, plus lent que n'importe quel autre été. Il m'avait semblé sans fin, et malheureusement pas dans le bon sens du terme. J'avais l'impression que la vie tournait au ralenti, que le rythme des jours s'était allongé considérablement, et qu'autour de moi, les couleurs pâlissaient au fil de ces jours semblables et ridiculement sans fin. Mon été avait mal commencé, indubitablement. J'avais été admis à l'hôpital londonien des sorciers de Sainte-Mangouste après l'attentat alors que le bilan des morts avait déjà pris beaucoup d'ampleur. Une tragédie qui marquait le monde des sorciers, la nouvelle génération. Des actes criminels qui ne resteraient pas impunis selon le Ministère qui recherchait activement les responsables de ces trois bombes qui avait détruit une majorité du château. Des batailles avaient éclaté dans le tumulte, entre conservateurs et révolutionnaires. Sans compter les « sans camp » qui tentaient de sauver leur peau des sortilèges lancés sans prudence. C'était le chaos, réellement. Pourtant, je n'avais eu le choix de participer ou pas à la bataille. Dès la première explosion, je m'étais retrouvé enseveli sous des débris, dans une situation plus que critique. Une étagère sur le dos, dont les morceaux de verre menaçaient de pénétrer davantage dans ma chaire tandis que par-dessus, des débris supplémentaires s'entassaient. J'étais immobilisé, réellement. Suffoquant, invisible des élèves qui militaient pour leurs droits, leurs idéaux. Quelle ironie. Le destin faisait en sorte de m'éloigner le plus possible d'un conflit auquel j'énonçais clairement ma position depuis le début, pour lequel je luttais activement par les paroles et diverses décisions entrant néanmoins toujours dans le cadre du règlement. Je n'aurais jamais porté atteinte à la vie de quelqu'un parce qu'il ou elle pensait d'une manière différente à la mienne, ou dans tous les cas, je n'aurais pas assené le premier coup.

J'étais resté deux nuits à Saint-Mangouste avant d'obtenir une autorisation de sortie et rentrer chez moi. La modeste demeure des Weasley au toutefois large terrain. Deux semaines durant, je n'avais pas vraiment connaissance ni conscience de ce qui m'entourait. J'étais sonné, complètement exténué. Je ressemblais à ces nouveaux-nés qui gesticulent une fois de temps en temps et exécutent des mouvements extrêmement lents, en attente de force. Puis, les jours passaient, jusqu'à ce que mon état s'améliore, que l'énergie et les forces reviennent. Ou du moins, que je sois assez réveillé pour avoir la motivation que tout cela revienne. Dès que j'étais, grosso modo, remis sur mes pieds, l'enterrement de ma sœur aînée eut lieu. En somme, mon été peut se résumer à douleurs psychiques et psychologiques. Qui, malheureusement, s'éternisent encore à Poudlard. Mais pourtant, je n'ai jamais laissé quoi que ce soit m'abattre. Je ne me gratifiais pas de ce droit. Pour moi, il fallait continuer, tout simplement. Faire en sorte d'aller mieux et ne pas baisser les bras. Prendre patience, car rien ne se règle en une nuit, et ne jamais perdre espoir. Des idées toutes simples auxquelles j'obéissais et qui m'aidaient à tenir le coup. Après tout, personne n'avait vraiment vu la différence. Je me demandais même parfois s'il faisait la relation entre moi et les malheurs qui m'étaient arrivés. J'aurais pu comprendre que mon séjour à l'hôpital n'ait pas été su par les élèves de l'école, mais le décès de Mazarine n'était pas passé inaperçu, encore moins chez les Gryffondor. Bien sûr, drôlement, dès que je me posais la question, quelqu'un venait m'interroger sur la perte de ma soeur ou me rappeler combien elle était quelqu'un de spécial qui méritait de vivre, combien elle lui manquait, sans visiblement se rendre compte que la dite Mazarine manque tout autant, sinon plus, à son propre frère. Mais encore une fois, je ne faisais pas de cas. Je souriais, je changeais de sujet, proposais une partie d'un jeu quelconque. Mais je restais le même Atlance, celui plein de vie, souriant, dynamique, à l'écoute, doux comme un agneau. Je n'avais pas vraiment changé, ou alors, je jouais vraiment bien le jeu.

Je levais les yeux vers le couloir du dôme du Lac noir. Je détestais cet endroit, honnêtement, tout autant que le Lac en lui-même. J'avais la phobie des eaux profondes, beaucoup de mes récents cauchemars avaient eu lieu dans cet endroit exact où je me trouvais en ce moment-même. Mais je savais combien, au total opposé, cet endroit plaisait à Maxence-Beryl. Elle n'avait qu'une année d'étude de plus que moi-même et était répartie à Gryffondor tout comme une bonne partie des Weasley – enfin, tous sauf Nelson -. Maxence-Beryl avait été ma première amie, avec un « e », la première fille avec qui je m'entendais vraiment. Si bien qu'elle faisait partie des rares personnes à connaître ma peur bleue de l'eau. Elle avait patiemment essayé d'y remédier, et il faut avouer qu'elle avait largement arrangé les choses, même si je n'étais toujours pas complètement à l'aise avec l'idée d'approcher des eaux profondes. La preuve était tout de même que j'étais parvenu à me glisser jusqu'ici. Cela, des années auparavant, j'en aurais été incapable. Je me serais figé rien qu'à l'idée de produire un tel acte. La jeune femme pouvait vraiment se féliciter d'avoir réussi un tel exploit.

« Tu m’as manqué »

Je souriais, un léger rire filant entre mes lèvres. Les cheveux de la Gryffondor me chatouillèrent le visage alors qu'elle s'était élancée vers moi et que je l'avais interceptée de la manière la plus délicate possible afin de ne lui causer aucun mal. Je déposais un lent baiser sur la joue pâle de mon amie, avant de répliquer :

« Tu m'as manqué aussi. »
« T’as encore grandit, je rêve ! J’arrive même plus à ébouriffer correctement tes cheveux »
« Hé, je ne suis plus le petit Atlance que tu as pu connaître ! »

Je souriais, m'installant sur le banc en même temps qu'elle. Il était vrai que j'avais eu du « mal » à dépasser Maxence-Beryl. Elle était si grande, si élégante, aux jambes interminables. C'était comme si à côté d'elle, j'allais toujours être un microbe. Pourtant, il n'avait fallut qu'un été pour que je la dépasse facilement, et les autres pour élargir encore cet écart. Je tirais la jeune femme par le bras pour qu'elle s'approche de moi et s'appuie sur ma personne, comme j'avais l'habitude de faire quand j'étais plus jeune et qu'elle grognait parce qu'elle estimait qu'il était inutile que je lui arrache le bras pour qu'elle se rapproche. Mais c'était tellement plus rapide. Je déposais un nouveau baiser sur la joue de mon amie, répliquant, un sourire toujours figé aux lèvres :

« Tu sens bon, Maxoue. »

Je me redressais, le regard plein de malice.

« J'ai un plan, pour l'été prochain. On ne rentre pas chez nous mais on part voir tous les petits coins du pays. Autant du côté magique que moldu. Qu'en dis-tu ? T'aimes l'idée de cavaler ? »

J'ignorais franchement si Maxence serait pour cette idée. Après tout, la jeune Gryffondor avait, à ma connaissance, un grand désir de voir sa famille plus unie qu'elle ne l'était. Elle voudrait probablement plutôt tenir des responsabilités qu'elle s'imposait toute seule, comme le bien-être de ses sœurs et de son père. Mais cette escapade, j'en rêvais depuis que j'étais entré dans l'adolescence. Je rêvais de parcourir l'Angleterre, et peut-être même franchir le seuil écossais, irlandais et gallois. Je désirais connaître tout de tout, voir du monde, vivre sans limite. Bien sûr, ne pas retrouver mes parents l'été faisait pencher la balance pour ne pas partir, mais ce souhait ne perdait pas d'ardeur avec les années qui passaient. Seulement, jamais je n'avais vraiment trouvé quelqu'un de mes proches qui partageait ce désir d'aventure. Mais à l'heure actuelle, et avec les événements récents derrière moi, je me rendais compte que reporter ce genre de désir ne créerait que des regrets.
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MessageSujet: Re: walk this way ∞ atlance    walk this way ∞ atlance  EmptyMar 9 Aoû - 18:52

Le dôme du lac avait toujours été l’un des endroits préférés de la blonde. Elle s’y rendait le plus souvent possible au même titre que le parc. Il n’y avait pas à dire, elle aimait la nature. Elle aimait sentir l’odeur de l’herbe fraichement tondue en été. Elle aimait voir les fines gouttelettes de pluie le matin, accrochées aux brins d’herbes, se démenant pour ne pas tomber. Elle aimait sentir le bois des arbres sous ses fragiles et fines mains. Elle aimait entendre le bruit du vent sur les arbres, les faisant quelques fois parler. Ils se disaient des secrets que Maxence-Beryl essayait au mieux de comprendre. Et par-dessus tout, elle aimait se poser au bord du lac et entendre le silence. Juste le bruit de la nature. Elle aimait tout cela, plus que tout. C’était reposant. La nature est calme et en même temps, effrayante. C’est elle qui a le dernier mot sur Terre. Quand Maxence-Beryl était plus petite, elle tannait toujours son père pour qu’il les emmène à la campagne l’été. Elle était bien la seule car rien qu’à l’idée de quitter une civilisation quelconque, ses deux sœurs râlaient. Et plus elle râlait, plus leur père râlait et cela finissait toujours en dispute Huntington-Dallaway. Cette famille est calme, franchement calme mais seulement en apparence. Se retrouver au milieu d’une dispute de cette même famille et l’un des pires moments qui pourrait vous arriver. Faire du vélo entre les champs sous le chaud soleil d’été était vraiment un plaisir tout particulier pour la blonde. A raison de chaleur en Grande-Bretagne, elle avait le lac et elle s’en contentait grandement. Il en fallait peu pour la mettre de bonne humeur. Tout ces petits plaisirs qu’elle affectionnait la rendaient heureuse. C’est dans les petits plaisirs qu’on trouve le bonheur.

Elle avait donc tout naturellement donné rendez-vous à son ami au dôme du lac. Il n’y avait qu’à Poudlard qu’on pouvait trouver des pièces comme celle-ci. En rentrant dans la pièce la première fois, Maxence-Beryl avait été émerveillée par la beauté de l’endroit. On voyait le lac de dessous ! Ses grands yeux brillaient. Si seulement elle pouvait vivre dans l’eau, ça serait tellement mieux. Si seulement elle pouvait être une naïade, sirène ou autre, tout serait tellement plus simple. Il n’y a que l’être humain pour se créer des problèmes. Les sirènes ou les poissons n’ont pas de problème. Lacher cette apparence humaine pour une autre était vraiment tentant mais pourquoi fuir ? Fuir, c’est l’abandon et l’abandon c’est le mal. Elle n’avait jamais fuit devant les problèmes et ça n’était pas aujourd’hui qu’elle le ferait. Pour rien au monde elle abandonnerait ses idées cette apparence plus que problématique. En ce moment, tout allait mal dans le monde magique. En apparence, Maxence-Beryl ne prenait pas partit dans cette guerre. Elle affirmait juste ses idées : elle ne comprenait pas pourquoi certains sorciers devaient être mit à l’écart par d’autres sous prétexte que leur sang n’était pas le même. L’humain faisait un saut en arrière et retournait au temps du racisme et de l’esclavagisme. Débile non ? Pour Maxence-Beryl, cette conception était insupportable mais pour éviter les problèmes, elle agissait dans l’ombre sans parler à personne. Et tout se préparait à grande hâte en ce moment dans Le Cercle. Mais tout en cachette et personne de son entourage ne savait qu’elle appartenait à ce groupe, personne excepté sa petite sœur qui en faisait elle-même partie. Se battre pour ses idées, une histoire de famille. Maxence-Beryl était fière de sa petite sœur. Même si cette dernière l’envoyait souvent paitre lorsque les sujets sensibles étaient évoqués, elle était l’une des personnes les plus importantes pour la Griffondor.

Et pourtant, malgré le chaos qui régnait, elle était là, dans cette pièce recouverte d’étudiants riant, s’amusant, s’embêtant, parlant. Finalement, c’est ça qu’elle appréciait le plus. Cette facilité que l’être humain avait à ne pas s’abattre et à toujours combattre. Et pourtant, malgré le chaos qui régnait, elle est là, assise sur ce banc, heureuse de retrouver un ami qu’elle n’avait pas vu depuis deux mois environ. Atlance était un très bon ami de la jeune femme. Elle l’appréciait pour sa facilité à ne jamais se laisser abattre et à toujours sourire. Elle avait en fait trouvé son alter-égo masculin. Une épaule sur laquelle se poser, un rire à écouter, un sourire à apprécier. De nature spontanée, la jeune blonde s’était lancée dans les bras de son ami. Elle n’avait pas peur de le faire tomber, non loin de là ! Ca n’était pas la première fois qu’elle agissait de la sorte avec lui et vu qu’elle était connu pour de pas être grosse mais plutôt grande et svelte, elle n’avait pas hésité une seconde. Elle n’hésitera jamais une seconde avec Atlance à son bras. Il faisait partie des gens sur qui elle pouvait compter. « Tu m’as manqué aussi » Elle lui fit son plus beau sourire amical possible avant de redescendre sur la terre ferme. « T’as encore grandit, je rêve ! J’arrive même plus à ébouriffer correctement tes cheveux ! » avait elle lancé en essayant tout de même d’atteindre le haut de son crâne avant d’y arriver en se mettant sur la pointe des pieds en souriant. Voilà qui était mieux. Elle n’avait jamais été petite, loin de là. Elle avait toujours fait partie des plus grandes et ce depuis la maternelle. Un mètre et 76 centimètres et pourtant, Atlance la dépassait. « Hé, je ne suis plus le petit Atlance que tu as pu connaître ! » lança-t-il en rigolant à moitié. C’est sur que le petit Atlance avait bien grandit. Il était devenu un beau et valeureux jeune homme qui faisait tourner la tête à certaines filles. « Tu seras toujours le petit Atlance pour moi, mon petit Atlance » lanca-t-elle en insistant sur le pronom d’appartenance.

La blonde s’installa sur le banc non loin de son ami appréciant sa compagnie dans cette morne journée. Le jeune homme tira la blonde l’attirant vers lui ce qui fit grogner la Griffondor. Cette habitude ne lui avait pas manqué pendant deux mois. Il faisait toujours ça, l’attirer à lui en lui démontant le bras. Elle fit une légère grimace en frottant son bras. Elle était chochotte pour des petites choses mais pouvait endurer une grande douleur physique sans le montrer, quel paradoxe ! « Tu sens bon Maxoue ! », « Oui c’est ça, rattrape toi ! » fit-elle en boudant à moitié avant d’abandonner. Elle arrivait jamais à faire semblant de bouder de toutes façons. Elle sourie posant sa tête sur l’épaule de son ami et de s’amuser à faire marche sa main tel un bonhomme avec l’index et le majeur sur la jambe d’Atlance qui venait d’entreprendre un futur commun aux deux jeunes rouges. « J’ai un plan, pour l’été prochain. On ne rentre pas chez nous mais on part voir tous les petits coins du pays. Autant du côté magique que moldu. Qu’en dis-tu ? T’aimes l’idée de cavaler ? » Il était beau quand il s’emballait comme ça. La blonde à la peau pâle avait quitté son oreiller pour le regarder exposer son plan.

L’idée de visiter le plus de coins possibles enchantait Maxence-Beryl. Elle aimait la nature et se lancer dans une telle aventure, elle l’aurait fait sans problème avant. Avant que cette maladie vienne dans sa famille. Elle ne savait pas quand sa sœur quitterait ce monde comme sa mère l’avait fait un peu plus tôt. Elles étaient atteinte toutes les deux de la même maladie héréditaire. L’aînée des sœurs Huntington-Dallaway refusait de faire le test. Et Maxence-Beryl avait dit qu’elle l’avait fait et qu’elle n’était pas atteinte. Mensonge. Elle ne l’avait jamais fait et était dans le néant concernant son futur. Elle refusait elle aussi de faire le test de peur de gâcher sa vie. Elle voulait vivre et profiter sans se poser de question. Elle avait peur pour Caerdydd aussi et lui reprochait de trop profiter de la vie au point de la mettre en danger. Et dans ce néant total concernant son futur, Maxence-Beryl voulait profiter de sa famille, de sa sœur. Et pourtant, tout quitter pour un été la tentait grandement. Absorbée par ses pensées, son visage s’était assombri avant de retrouver un faux sourire. Personne ne savait ce mensonge. « Ca serait vraiment super ! Au fait, comment vas ta petite sœur ? Et ta copine ? » ou l’art de changer de sujet en si peu de temps.
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