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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia

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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyMar 2 Aoû - 11:15

“ i'm gonna miss you longer „« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Tumblr_lilepqMLTk1qdrg23o1_500

L’infirmerie de l'école de sorcellerie de Poudlard avait toujours possédé cette odeur particulière qui irritait les narines, un mélange de potions et de plantes que Beatrix Windsor, l'infirmière, préparait dans l'arrière salle. Plusieurs lits étaient disposés le long des murs de la grande pièce, chacun séparé par un horrible rideau blanc qui tirait plus vers le jaune. La pluie avait cessé de s'abattre sur les vitres de l'imposant château alors que des rayons de soleil essayaient en vain de transpercer la masse nuageuse qui s'était formé il y a quelques heures. Théodore Wilkes se tenait assis sur une vieille chaise en bois, la tête entre les mains, somnolant légèrement. Face à lui, Dahlia Weiser était allongée sur un lit, inconsciente. Sa longue chevelure brune formait un halo autour de son visage, plus pale que jamais. Toutes couleurs semblaient avoir disparu du visage, à l’ordinaire, si souriant et plein de vie de l’ancienne Gryffondor. Cela faisait déjà plusieurs heures que la jeune fille était plongée dans un sommeil dont elle ne semblait pas vouloir ce réveiller. Le Serpentard pouvait encore voir son corps tomber dans ses bras telle une poupée désarticuler. Il pouvait encore entendre sa voix monter d’une octave alors qu’elle lâchait avec haine tout ce qu’elle avait sur le cœur. Son cerveau repassait en boucle leur altercation sur le terrain de Quidditch, mettant les nerfs du jeune homme à dur épreuve. La marque des ténèbres sur son avant-bras gauche avait cessé de le torturer, mais son cœur n’arrivait toujours pas à retrouver un rythme normal depuis quelques heures déjà…

FLASH BACK

La pluie s’abattait toujours sur les deux élèves, qui se tenaient, fiers, au milieu du terrain de Quiddicth. La baguette tendue en direction du blond, Dahlia, la respiration haletante devait supporter difficilement le laïus que Theo prononçait d'une voix froide. Il fallait qu'elle l'abandonne, qu'elle l'oublie, pour son bien et celui de sa famille. Plus facile à dire qu’à faire. Le jeune homme était sur le point de s'en retourner vers le château, quand la jeune fille, plantant son regard myosotis dans celui, anthracite du jeune homme, fit d’une voix forte pour se faire entendre face au tonnerre qui grondait: « Si l'en est ainsi, je crois qu'il est temps que je parte. Je te préviens, je vais disparaître de ta vie et ... je ne reviendrais pas. Plus jamais. Tu pourras m'oublier, vivre comme bon te semble, te marier à qui tu veux mais il n'est pas question que tu t'en prennes à ma famille ou à mes amis ou indéfiniment je reviendrais à la charge. Oublies-moi, ignores-moi. Et si nos chemins seront amenés à se recroiser, cela voudra dire que l'un de nous deux court à sa per... » Elle n’eut pas le temps de terminée sa phrase qu’elle s’évanouissait déjà. La rattrapant de justesse, le mangemort fit abstraction de la douleur que son avant-bras gauche subissait à nouveau et hissa la jeune fille dans ses bras. Elle était brulante de fièvre. C'est alors que le jeune Wilkes sembla se réveiller de l’état léthargique dans lequel il avait été plongé, prenant conscience que si il ne faisait pas rapidement quelque chose, l'état de son ex amante allait s'aggraver. Il commença alors frénétiquement à courir en direction du château, serrant un peu plus la lionne dans ses bras. Une boule s’était formée au creux de son ventre, tandis que les battements de son cœur avaient subitement accélérés. Le trajet jusqu’à l’impressionnant bâtiment lui semblait être sans fin. Heureusement pour lui, les couloirs jusqu’à l’infirmerie étaient pratiquement tous vides. Les élèves s’étant surement réfugiés dans leurs salles communes face à l’orage qui avait subitement éclaté, éclipsant ce début de septembre ensoleillé.

FIN DU FLASH BACK

L'infirmière s'était rapidement occupé de l'élève, alors que Theo avait du, à contre cœur, la déposer dans l'un des nombreux lits qui meublaient l'infirmerie. Les potions que lui avaient données Mademoiselle Windsor avaient réussi à faire baisser la fièvre, mais la jeune fille était prise de soubresauts, elle gémissait comme torturée par le sortilège de Doloris. Seule la potion de somnifère arriva à dissiper les cauchemars qui semblaient entraver son sommeil. L'infirmière avait déjà demandé plusieurs fois au blond de s'en aller, que veiller auprès d'elle ne fera pas réveiller la jeune fille plus vite. Il avait répondu par le négatif d'une voix froide, en lançant un regard noir à la bonne dame qui n'avait rien demandé. Le repas de midi était déjà passé depuis deux bonnes heures quand le ventre de Theo commença doucement à gronder. « Monsieur Wilkes, je vous prierai de sortir d'ici, vous n'avez encore rien mangé et vous voyez bien que Mademoiselle Weiser ne va pas s'enfuir en courant ! » fit la voix autoritaire de Beatrix Windsor. Le Serpentard leva les yeux vers l'adulte qui se tenait au fond de la pièce, son regard était devenu d'un gris morne, alors que l’inquiétude se peignait sur les traits de son visage. Elle avait raison et il le savait. Dahlia ne donnait aucun signe d'un éventuel réveil et rester assis ici ni changerait rien. Il se leva avec difficulté, ses articulations craquant sous son poids, alors qu'il n'avait pas bougé de son poste pendant plusieurs heures. Un froissement de draps le fis faire volte face, si vite que la tête lui tourna quelques minutes, alors que Dahlia papillonnait doucement des yeux. Il se précipita sur elle, la regardant de haut en bas, comme pour voir si elle n'était pas cassée « Dahlia, ça va ? » fit-il d'une voix enrouée alors qu'il plongeait ses yeux dans ceux encore brumeux de la jeune fille.


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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyMer 3 Aoû - 0:16



☾ the black out -
Une grande pièce circulaire et sombre, c'est tout ce qu'elle peinait à percevoir. Assise à même le sol, les bras croisés autour de ses jambes en position foetale, Dahlia attendait, le coeur battant la chamade, que quelque chose se manifeste dans l'obscur. Happée par les ténèbres, elle sentait ses sens s'exacerber fois mille : son odorat percevait des relents de bois brûlé et de cendres, et au loin, elle pouvait entendre des bruits de pas se rapprocher à vitesse régulière, quasi cérémonieuse. Presque nue, vêtue seulement d'une robe déchirée, elle sentait des frissons lui parcourir l'échine. Elle ne savait pas où elle était, elle ne savait pas si elle était plongée en plein rêve ou si elle avait trépassé et était maintenant en enfer... Tout ce dont elle se souvenait c'était le visage froid et impassible d'un Théodore Wilkes fatigué de la rejeter, épuisé de la voir se traîner incessamment à ses côtés en tentant vainement de le ramener dans le droit chemin. Et ce visage, elle le haïssait, pour toutes les faiblesses qu'il avait fait naître en elle. Même dans la plus noire des prisons, elle pensait à lui, son étoile, son soleil de glace. Soudain, les pas se furent plus saccadés et assourdissants, les personnes se rapprochaient et par instinct, la née-moldue se terra dans un coin de la pièce comme un petit animal effrayé. Une lumière aveuglante apparut de l'autre côté de la salle, découpant les quatre coins d'une porte qui s'ouvrit avec fracas. Quatre silhouettes cachées sous de larges capuches firent leurs entrées et se postèrent face à elle. « Alors c'est elle ? » demanda une voix grave d'homme âgé. On approuva tous en coeur. « Cette sang-de-bourbe a osé souiller une lignée de sangs purs ? » poursuivit la silhouette du milieu d'une voix rageuse. « Je vais lui faire payer. ENDOLORIS ! » Le sortilège vint la frapper de plein fouet et son corps se tordit de douleur, se désarticulait, elle souffrait tellement qu'elle peinait à crier. Le supplice durant quelques minutes qui parurent interminables. « Faites le entrer. TOUT DE SUITE ! ». Une cinquième personne fit son entrée, elle ne portait pas de capuche ni de cape et elle put reconnaître aisément Théodore Wilkes. Son visage était crispé tandis que le maître de cérémonie s'approchait de lui dangereusement : « Je t'ordonne de la tuer. Sur le champ. » Dahlia, toujours à terre, pleurait de souffrance et regardait, apeurée, celui qu'elle aimait et haïssait tant. « Par pitié, Théodore, ne le fais pas. S'il te plaît, sauve-moi ! » lâcha-t-elle avec difficulté. Il plongea son regard dans le sien, ses lèvres bougèrent comme pour dire un "Désolé" inaudible et, quelques secondes d'après, un éclair vert déchira la pièce.
- and then, the light ☼
Elle se réveilla dans un léger sursaut, le palpitant menaçant d'exploser dans sa poitrine. Une lumière blanche l'aveuglait et elle dut battre des paupières à plusieurs reprises pour retrouver une vue correcte. La brune aux doux reflets roux reconnut alors les vieux rideaux de l'infirmerie et elle ouvrit la bouche pour appeler Beatrix Windsor mais elle se sentait épuisée, vidée de toute énergie. « Dahlia, ça va ? » fit alors une voix tout près d'elle. S'en suivit les quatre secondes les plus troublantes de sa vie : des bruits de pas, les mêmes que dans son cauchemar puis son coeur manquant un battement en voyant Théodore se précipiter à son chevet. Elle tenta de se redresser, un peu trop violemment car elle retomba lourdement sur le lit, prise de vertige. La tête lui tournait encore mais elle reprenait des couleurs et une douce teinte rosée vint décorer ses joues quand elle remarqua les traits inquiets qui s'étaient emparés du visage du blond, habituellement impassible. Une pensée idiote lui traversa l'esprit : elle se demanda naïvement de quoi elle avait l'air, un zombie ? . D'un geste presque instinctif, elle attrapa la main du serpentard et la serra fébrilement. Elle était soulagée de voir que tout le trip "hommes à capuches & sorts impardonnables" n'était qu'un mauvais rêve. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Et surtout qu'est-ce que JE fais là, dans ce lit ? » demanda-t-elle d'une voix faible. Puis les évènements passés lui revinrent à l'esprit, leur dispute effroyable, l'orage qui s'était formé et avait transformé le terrain de quidditch en scène de chaos jusqu'à le coup de chaud qui l'avaient frappée. Elle avait du tomber dans les pommes, là-bas, devant lui, "idiote" se disait-elle à elle-même. Elle jeta un oeil par la fenêtre et constata que le soleil était revenu et brillait haut dans le ciel. L'horloge de l'infirmerie indiquait également qu'ils étaient au beau milieu de l'après-midi et c'est complètement confuse, qu'elle comprit qu'il avait veillée sur elle durant plusieurs heures. Elle rougit de plus belle à cette idée, une douce sensation d'euphorie s'emparant d'elle mais les vieilles habitudes sont difficiles à se débarrasser et Dahlia, lâcha la main du jeune Wilkes et se coucha sur le côté, de manière à lui tourner le dos et à ne plus regarder ces deux yeux bleus la contempler. D'une voix plus assurée, cette fois-ci, elle demanda : « Tu m'as sauvé la vie, n'est-ce pas ? » L'avouer à haute voix la perturbait, elle repensait à son cauchemar où il l'exécutait d'un Avada Kedavra fulminant. « Tu aurais du me laisser mourir Wilkes, maintenant je t'en dois une. » lâcha-t-elle presque... taquine, sa légère bonne humeur était indécente et elle tentait tant bien que mal de le lui cacher. Elle toussa à s'en cracher les poumons et chercha un verre d'eau ou au moins sa baguette mais elle constata qu'on avait changé ses habits -logique, ses autres vêtements étant trempés- et que sa baguette était à l'autre bout de la pièce. Elle était donc sans défense face à son prédateur le plus redoutable.

986 mots.




Dernière édition par Dahlia Weiser le Mer 3 Aoû - 20:44, édité 2 fois
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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyMer 3 Aoû - 9:19


Son rythme cardiaque commençait tout juste à retrouver une cadence normal. Il avait cru qu'elle ne se réveillerait jamais, son visage pale donnait l'affreuse impression que la mort était venue la chercher. Lui, l'hypocrite, qui faisait passer ses intérêts avant ceux des autres, qui ne s'attachait que rarement aux personnes. Lui, qui n'était jamais tombé amoureux. Ça le tuait de voir le pouvoir qu'elle pouvait avoir sur lui, avec son sourire placardé sur le visage et ses grands airs. Elle l'obsédait. Et il eu peur, brusquement. De ça, et de risquer de la perdre un jour, car la Marque des Ténèbres trônait toujours, fière, sur son avant-bras gauche. Si ces coéquipiers apprenaient la trahison dont il faisait preuve, il ne donnait pas cher de sa peau. Il avait du grandir trop vite, la possibilité d'une guerre et son entrée dans les rangs l'avait propulsé sur les devants de la scène. Il avait fait son choix, maintenant, il ne pouvait plus faire marche arrière. L'aimer. Elle. Était surement sa plus grosse erreur, sa plus grosse faiblesse. Paradoxalement, il ne se sentait en vie qu'en sa présence car c'est avec elle qu'il avait vécu les plus beaux jours de sa vie. Il n'avait jamais était aussi intime qu'avec la brune aux reflets roux, et d'une certaine façon, il courrait à sa perte, ça le tuait à petit feu, de se dire que leur histoire était condamnée depuis le début. Le contact de sa main dans la sienne le fit frissonner, le sortant de ses sombres pensées. Imperceptiblement, il serra un peu plus la main de la lionne alors qu'il prenait place sur le lit. Elle reprenait doucement des couleurs, tandis que ses yeux, hagards, inspectaient l'infirmerie. Avant de se poser sur le blond, puis de les abaisser vivement. Le rouge lui montant aux joues. Il esquissa un sourire en coin, en voyant l’effet que lui aussi pouvait avoir sur elle. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Et surtout qu'est-ce que JE fais là, dans ce lit ? » demanda-t-elle d’une petite voix. Elle semblait ne se souvenir de rien, le jeune homme ne sut si cela l'arrangeait ou non. C'est d'une voix calme, posée, tel un robot, qu'il récita son petit discours apprit par cœur: « Tu t'es évanouie sur le terrain de Quidditch, je t'ai ramené à l'infirmerie. Tu as dormi pendant presque cinq heures. » Clair, net et précis. Pas la peine de faire ressurgir les souvenirs de leur dispute sous la pluie, ni le baiser passionné qu'ils avaient échangé. Elle lâcha brusquement la main du jeune mangemort avant de rouler sur le côté, lui tournant le dos. Un froid l'envahit. Il ne s'était jamais sentit aussi loin et près d'elle à la fois qu'à cet instant. Cette journée était bien trop riche en émotion pour lui. La rentrée venait tout juste de commencer, et elle commençait déjà mal pour lui. Qu'allait lui réserver la suite de cette année scolaire ? Il en frissonna rien qu'en y pensant. Mal. Elle se déroulerait mal, bien sûr. C'est gêné, qu'il fixa le mur blanc sans relief face à lui.

« Tu m'as sauvé la vie, n'est-ce pas ? Tu aurais du me laisser mourir Wilkes, maintenant je t'en dois une. » sa voix taquine le fit sortir de sa passionnante contemplation. Elle ne perdait décidément pas le Nord. De là où il se tenait, il pouvait facilement voir l'ombre sur son visage, la crispation de sa mâchoire, dans un sourire en biais. Comment pouvait-elle sourire dans un moment comme celui-ci ? Avait-elle déjà oublié la discussion houleuse qu'ils avaient eue sous la pluie ? "Tu me surprendra toujours, Dahlia" ne put-il s’empêcher de penser. Elle avait toujours eu le don d’apporter la joie de vivre autour d'elle, même dans les pires moments. Il se demandait parfois comment elle faisait cela. Comment une fille, avec sa carrure d'elfe, pouvait être aussi forte qu'un hippogriffe ?! Une forte toux prit possession alors la jeune fille, tandis qu'elle regardait de droite à gauche, cherchant un verre d'eau pour calmer ses poumons en feu. Sortant sa baguette de sa poche, pointant le verre en cristal qui se trouvait sur la table à côté de lui, avant de murmurer: « Aguamenti » Un léger jet d'eau sorti du bout de bois, remplissant la petite coupe. Il la tendit à l'ancienne gryffon qui en bu plusieurs longues gorgées. « C'est vrai. J'aurais du te laisser mourir sur ce terrain, cela m'aurait épargné beaucoup de problèmes, crois-moi... Mais savoir que tu m'es redevable et d'autant plus jouissif ! » fit-il d'une voix rauque, se retenant difficilement de rire face au regard noir que lui lançait la malade. Il avait l'impression de se retrouver plusieurs mois en arrière, quand ils étaient plus complices que jamais. Ça lui brulait le cœur de se rendre compte que cette époque était révolue depuis bien longtemps déjà. « Je ne te mérites pas, Dahlia. Si tu savais... » fit-il dans un murmure, redevenant brusquement sérieux, les souvenirs affluant dans son esprit. Il se leva, faisant les cent pas de long en large, avant de s'arrêter brusquement. « Il faudrait mieux que je m'en aille. Repose-toi, et fais un peu plus attention ! Tu n'es pas invincible je te rappelle. » fit-il d'une voix qu'il voulait dur en passant une main dans ses cheveux blonds qui tendaient vers le blanc et qui étaient plus emmêlés que jamais. C'est d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la porte de l'infirmerie...


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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyJeu 4 Aoû - 16:36




Le temps semblait s'être arrêté entre les quatre murs de l'infirmerie de Poudlard, constituant alors une sorte de dimension où seuls et l'un avec l'autre, les deux anciens amants pouvaient exister sans qu'aucun de leurs -nombreux- problèmes ne viennent les rattraper et les jeter dans la réalité. Dahlia avait toujours aimé cet endroit malgré les murs décrépis, les rideaux sales et les effluves de potions qui emplissaient la salle parce que, et c'est un détail qui avait son importance, les draps y étaient toujours propres et sentaient bon l'amour et la chaleur du foyer. Cela lui rappelait sa maison, ses parents et sa vie bien rangée dans le monde des moldus. Quand elle avait besoin de s'isoler ou lorsqu'elle était victime des pires brimades de la part de conservateurs, elle s'y réfugiait, se couchait dans l'un des lits et attendait là qu'elle se calme ou que Samuel vienne la chercher. Il fut un temps où c'était dans les bras d'Elias Sidhe qu'elle allait se blottir et puis ce fut les siens, à lui, Théodore Wilkes des bras qu'elle n'aurait jamais voulu quitter. Tout son univers s'en trouvait bouleversé, ses principes et ses valeurs volèrent en éclat. Il avait été son étoile, la lueur qui la guidait dans les plus noires ténèbres d'un monde magique qui ne voulait pas d'elle, et puis du jour au lendemain, il l'avait abandonné sans se retourner et sans s'excuser jamais, prétextant seulement qu'ils n'étaient pas faits pour être ensemble et que le monde n'accepterait jamais leur relation contre-nature. Elle avait pleuré, juré qu'il avait tort puis elle s'était résigné et avait relevé la tête. La rousse pensait qu'elle avait tourné la page mais ce ne fut pas le cas. La preuve était qu'à ses côtés, dans l'infirmerie, elle se sentait indécemment bien. Son mal de tête était passé mais de temps à autre, elle se sentait à bout de souffle et nauséeuse. Elle avait beaucoup de mal à garder la tête droite et essayait de se concentrer pour se rappeler tout ce qu'ils s'étaient dits sur le terrain de quidditch, ils s'étaient disputés certes mais il lui manquait quelques éléments et rien ne lui semblait cohérent. « Tu t'es évanouie sur le terrain de Quidditch, je t'ai ramené à l'infirmerie. Tu as dormi pendant presque cinq heures. » lâcha-t-il d'une traite comme s'il s'était préparé à le faire durant tout le temps où elle avait perdue connaissance. Elle acquiesça d'un signe de tête et se coucha sur le flanc en lui tournant le dos. Elle enregistra l'information et se mit à sourire discrètement : il l'avait sauvé, elle avait donc encore une importance même infime pour lui. Logique implacable.

Même en lui tournant le dos, la née moldue sentait que son regard était posée sur elle. Comme dans leurs moments les plus intimes où ils se lovaient longuement dans les bras l'un de l'autre à se contempler durant des heures, à s'aimer en silence. Une douloureuse nostalgie s'empara d'elle tandis qu'il lui répondait : « C'est vrai. J'aurais du te laisser mourir sur ce terrain, cela m'aurait épargné beaucoup de problèmes, crois-moi... Mais savoir que tu m'es redevable est d'autant plus jouissif ! » Elle se retourna pour lui faire face, l'air interdit et constata, piquée au vif dans son orgueil, qu'il se moquait d'elle. Elle laissa échapper un petit rire à son tour puis se laissa retomber sur le lit en soupirant longuement. Au bout de quelques minutes -un peu embarrassantes- elle planta son regard chocolat dans le sien et fit d'une voix qu'elle voulait neutre : « Merci Théo, merci de m'avoir sauvée en dépit de tout. ». Mais ce qui se passa par la suite dépassa l'entendement, elle crut rêver mais c'était bel et bien la réalité. Le jeune aux cheveux blonds abandonna l'espace de quelques instants, son masque de froideur et de dureté. « Je ne te mérites pas, Dahlia. Si tu savais... ». Une nouvelle fois, elle se redressa avec violence, le regardant d'un air interdit et passant outre la douleur. Elle avait beau s'être dit la même chose des milliers de fois, elle ne le pensait pas. « C'est faux et tu le sais très bien. Aucune autre personne sur cette Terre ne pourrait me rendre aussi ... » Elle se tut, s'empêchant de dire des mots qu'elle regretterait par la suite puis reprit : « Tu n'as pas à te conformer aux autres ou suivre le chemin qu'on a tracé pour toi. Regarde Ysölde, elle a choisi sa voie malgré les menaces qui pèsent sur elle ! » Elle toussa alors qu'il se levait et s'apprêtait à partir. « Il faudrait mieux que je m'en aille. Repose-toi, et fais un peu plus attention ! Tu n'es pas invincible je te rappelle. » Il avait voulu paraître dur en adoptant un ton de reproche mais il ne semblait jamais aussi vulnérable qu'à ce moment-là et elle le regardait avec ses grands yeux bruns débordant de tendresse. Le visage de Théodore laissait transparaître son inquiétude, beaucoup de fatigue également et ce qui semblait être de la culpabilité. Oui, elle en était sure, il se sentait mal à l'idée d'être surpris avec elle dans une situation aussi compromettante, il devait vouloir fuir au plus vite, rejoindre ses amis verts et blancs et faire comme si rien ne s'était passé. Mais elle s'en fichait, à ce moment-là, il n'y avait qu'eux deux qui comptait. D'un geste brusque, elle envoya valser le drap qui la recouvrait pour lui courir après et enserra ses bras autour de sa taille afin de le retenir. La tête posée contre le dos du sang pur, elle l'implora presque : « Reste, je t'en prie. Quand tu franchiras la porte, tout... tout sera terminé, je te le promets. ». Elle se détestait déjà pour ce qu'elle allait dire et faire, elle entendait déjà Elias lui faire la morale, le serdaigle étant l'un des seuls à savoir qu'elle éprouvait encore des sentiments pour le vert et argent puisque de son côté, il aimait également un horrible sang pur en dépit de ses convictions politiques et comprenait ainsi ce qu'elle pouvait endurer. Samuel n'aurait pas compris, Sienna non plus. Qui aurait pu comprendre leur relation contre-nature ? « Il n'y a personne ici et... si tu savais combien j'ai besoin de toi, à cet instant. »

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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyJeu 4 Aoû - 18:18


Le rire cristallin parvint aux oreilles du jeune homme qui se stoppa net en entendant la douce mélodie. Ce rire. Il avait cru qu'il ne serait plus jamais possible pour lui de l'entendre. Et qu’elle fut sa surprise quand il comprit qu’il était le responsable de l’hilarité de la jeune fille. Il avait pensé que désormais il devrait se cacher dans les couloirs de l'école, ne serait ce que pour percevoir le son qui s'échappait de la gorge déployait de Dahlia. « Merci Théo, merci de m'avoir sauvée en dépit de tout. » fit-elle en calmant difficilement son fou rire. Son visage avait retrouvé une jolie teinte rosée, tandis qu’un sourire taquin se dessinait sur ses lèvres, irradiant nettement la pièce où ils se trouvaient. Il ne sait pas ce qui le poussait à rester à ses côtés. Tout chez elle, aurait du lui faire éprouver qu’un seul sentiment à son égard : le dégout. Autant son sang impur, que les valeurs qu'elle clamait haut et fort dans tout Poudlard. Se moquant bien du danger qu'elle encourait. Il avait pensé qu'après l'attaque que son père avait subit elle ce serait calmée, se terrant dans le dortoir des Grindelmonk au fond du parc. Mais rien ni faisait. Elle continuait à marcher, la tête haute, dans les couloirs de l'école, défiant du regard les sangs purs qui se trouvaient sur son chemin. La Marque des Ténèbres lui picota un instant le bras du Serpentard, le ramenant sur terre. Il n'était pas fait pour elle, cela sonnait comme une évidence. Depuis le début, leur relation contre-nature, était voué à l'échec. Le monde magique n'était pas prêt à voir un mangemorts au bras d'une sang-de-bourbe. L'ancienne Gryffondor se releva brusquement, comme électrocuté face aux paroles qu’avait prononcées le blond. « C'est faux et tu le sais très bien. Aucune autre personne sur cette Terre ne pourrait me rendre aussi ... » elle s'arrêta brusquement, semblant se rendre des paroles qu'elle allait prononcer. Que voulait-elle dire ? Qu'il était le seul à la rendre heureuse ? Il en doutait fortement. Au contraire, il avait l'impression qu'il la faisait plus souffrir qu'autre chose. Elle méritait mieux, même si ça lui faisait mal de l'avouer. Elle essaya tant bien que mal de retrouver une certaine contenance, affichant un sourire de travers, qui était, tout, sauf naturel. « Tu n'as pas à te conformer aux autres ou suivre le chemin qu'on a tracé pour toi. Regarde Ysölde, elle a choisi sa voie malgré les menaces qui pèsent sur elle ! » fit-elle rapidement, emplie d'espoir. Il avala difficilement sa salive. Sa cousine. Elle lui manquait énormément, malgré les histoires houleuses autour de la nature de son sang, elle restera pour lui la petite sœur qu'il n'avait jamais eu. « Ce n'est pas la même chose. Tu ne peux pas comprendre... De plus je ne peux pas laisser les rênes de la famille Wilkes à Bella. Elle donne l'image d'être quelqu'un de fort, mais je sais que si je l'abandonne également elle ne le supporterait pas. Tu n'es pas la seule à avoir une famille à protéger Dahlia ! Il est sans doute préférable que tu restes loin de moi. » soupira-t-il. Reformulant une phrase qu'il lui avait déjà sur le terrain de Quidditch. Malgré ses apparences de dur à cuire, sa famille était quelque chose de très importante pour le serpentard. Il avait déjà perdu Ysolde, qui refusait catégoriquement de lui parler, le mettant dans le même sac que toute la famille Wilkes, qui lui avait menti pendant trop longtemps. Il ne voulait pas perdre Bellatrix également.

Il se leva du lit de la malade, bien décidé cette fois-ci à quitter les lieux. Rester avec elle, ici, se relevait du suicide. Si quelqu'un les surprenait, cela sonnerait comme la fin de tout pour l'un comme pour l'autre. L'infirmerie avait été, pendant quelques heures, un cocon où ils avaient pu exprimer plus ou moins leurs craintes respectives. Il s'arrêta net une fois de plus, alors que les bras frêles de Dahlia enserraient vigoureusement sa taille. La tête posé contre son dos, il pouvait sentir le souffle saccadé de la jeune fille sur sa nuque alors que son dos s’enflammait sensuellement face au contact avec la née moldue. Il se transforma en statue de cristal, incapable de bouger ni de respirer, bien trop étonner de l'étreinte qu'elle lui donnait. « Reste, je t'en prie. Quand tu franchiras la porte, tout... tout sera terminé, je te le promets. Il n'y a personne ici et... si tu savais combien j'ai besoin de toi, à cet instant. » Il aurait aimé la serrer dans ses bras, lui dire qu'il l'aimait, qu'elle lui appartenait et que leur histoire ne sera jamais vraiment terminée. Quel égoïste était-il pour penser cela ?! Il ferma les yeux en serrant ses poings, il refusait de se retourner pour affronter ses yeux, car il savait que s'il faisait cela, il ne pourrait pas refuser sa requête. Il prit une grande bouffée d'air avant de prononcer d'une voix calme « Ce n'est pas de moi dont tu as besoin, crois-moi... Tu en rencontreras tellement d'autres ! Et si ça se trouve, tu trouveras celui qui est fait pour toi et tu l’aimeras plus, plus que moi... Il te rendra heureuse. Il fera ce que je n'ai pas pu faire. » Il prit les petites mains de Dahlia en les desserrant de sa chemise qu'elle avait agrippé à s'en briser les doigts. Il se retourna, lui faisant face, les yeux toujours fermé, avant de déposer un chaste baiser dans les cheveux bruns aux reflets roux de la jeune fille. Malgré la pluie qui lui était tombé dessus dans la matinée, il pouvait encore sentir les effluves de son shampooing lui titillait les narines. Il ne put s’empêcher d’inspirer une bouffée, comme pour garder à toujours cette douce odeur de jasmin et de fruits rouges dans son esprit...


974 mots
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« so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Vide
MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptySam 6 Aoû - 14:18



Dahlia profitait silencieusement de ce moment intime et précieux qu'elle passait au côté du blond. Il n'y avait personne pour les déranger -étrangement, Beatrix Windsor avait disparue de la circulation- et leurs obligations, l'un en tant que conservateur et l'autre en tant que révolutionnaire, avaient été mises sur "pause". Elle savait pertinemment que cet instant ne durerait pas indéfiniment et qu'à tout instant, ils pouvaient être séparés de nouveau et peut-être irrémédiablement cette fois. Alors elle se raccrochait à lui, à ses paroles, désespérément, pour le faire rester à ses côtés, elle qui était si faible et vulnérable à cet instant. Ses supplications semblaient tomber dans l'oreille d'un sourd, complètement vaines. Elle tentait tant bien que mal de lui faire entendre raison mais au fond, elle savait très bien que ses efforts ne menaient à rien et ne mèneraient jamais à rien parce qu'elle ne faisait pas le poids face au monde dans lequel vivait Théodore. Elle, la pauvre et misérable sang-de-bourbe sortit de nulle part ne pouvait prétendre s'élever contre toute une lignée de sorciers qui portait avec elle des siècles et des siècles de valeurs et de traditions. Elle n'était rien, rien face à cela. Au fond, que connaissait-elle à la vie de sang pur si ce n'était les préjugés et les clichés trop souvent servis à leur encontre ? Que pouvait-elle comprendre de sa situation, celle de porter l'honneur de toute une famille sur ses épaules ? Celle de devoir perpétuer la pureté du sang comme s'il s'agissait d'une malédiction ? « Ce n'est pas la même chose. Tu ne peux pas comprendre... De plus je ne peux pas laisser les rênes de la famille Wilkes à Bella. Elle donne l'image d'être quelqu'un de fort, mais je sais que si je l'abandonne également elle ne le supporterait pas. Tu n'es pas la seule à avoir une famille à protéger Dahlia ! Il est sans doute préférable que tu restes loin de moi. » C'était cruel mais cruel de vérité. Elle-même pouvait sacrifier aisément son amour pour Théodore si le sort de sa famille était en jeu alors comment pouvait-il abandonner sa famille pour elle ? La née-moldue connaissait Bellatrix et Ysölde, les cousines du blond, à des degrés différents certes, mais elle savait que trop bien le scandale qui les entourait et qui menaçait d'éclater à tout moment en un tsunami dévastateur. Ysölde lui avait fait part de quelques confidences quand elle s'était réfugiée chez elle après avoir fui le foyer Wilkes et nourrissait depuis une forte rancœur à l'égard de son cousin, quant à Bellatrix, Dahlia reconnaissait en elle un caractère versatile et instable. Elle comprenait alors les inquiétudes de Théodore concernant l'avenir de leur famille mais elle n'arrivait pas à l'accepter. Il était assis au bout de son lit, à quelques centimètres d'elle, pourtant, elle le sentait plus distant, plus inaccessible que jamais. « J'ai bien conscience de ne pas tout saisir mais je ne pense pas que tu doives nécessairement choisir entre ton bonheur et ton destin. Je n'ai jamais voulu être un tel frein, un poids pour toi ! » Tout ce qu'elle voulait, c'était le rendre heureux comme il l'avait rendue heureuse malgré le fait que leur relation fut tenue secrète et elle pouvait le voir dans ses yeux que ce qui l'attendait le rendait tout sauf heureux. Un mariage arrangé, un empire à perpétuer, un avenir tout tracé.

Il s'était levé et avait tenté de fuir. Elle s'était mise à sa poursuite et avait tenté de le retenir malgré sa fatigue et ses jambes qui menaçaient de la lâcher à tout moment. Ses lèvres effleuraient délicatement la nuque du sang pur, parcelle de peau qu'elle avait tant aimé embrasser. Le souffle court et saccadé, elle le serrait dans ses bras aussi fort que possible. Ce contact soudain avait beau être le fruit de son propre libre-arbitre, Dahlia était complètement troublée par le moment, par leur proximité. Elle sentait nettement la chaleur du corps fin et musclé du serpentard s'emparer d'elle tandis qu'un frisson lui parcourut l'échine. Mais il se crispa et lentement se détacha de son emprise, enlevant ses doigts un à un. Elle avait envie de crier, d'hurler parce que cette séparation la faisait souffrir. « Ce n'est pas de moi dont tu as besoin, crois-moi... Tu en rencontreras tellement d'autres ! Et si ça se trouve, tu trouveras celui qui est fait pour toi et tu l’aimeras plus, plus que moi... Il te rendra heureuse. Il fera ce que je n'ai pas pu faire. » lâcha-t-il doucement, résigné. Ils ne s'étaient jamais dit les trois mots interdits, ne s'étaient jamais ouverts réellement l'un à l'autre. Il se retourna face à elle et accompagna ses quelques phrases d'adieu d'un baiser pudique sur le front. Il fermait les yeux, refusant de le regarder, "hypocrite" pensa-t-elle alors que les larmes lui picotaient les yeux. Ses petits poings vinrent s'abattre sur le torse de Théodore, des coups certes peu violents mais qui trahissaient son mal-être. Son masque de battante se fissurait peu à peu alors qu'elle tentait de capter le regard du sang pur, levant ses yeux sur ce visage qu'elle craignait tant de voir disparaître. « Ne dis pas n'importe quoi ! Je ne veux personne d'autre, JE TE VEUX TOI ET TOI SEUL ET... ÇA ME TUE, D'ACCORD ?! » éclata-t-elle, la voix pleine de sanglots. Elle était à bout physiquement et surtout psychologiquement. « Je vais peut-être perdre mon père et je ne veux surtout pas te perdre toi ! Je t'interdis de faire comme si tout allait bien, comme si tout allait s'arranger si tu disparaissais de ma vie. Tu es un bien piètre menteur !» Elle avait toujours été le monstre d'orgueil, l'étendard fort et fier de la cause des nés-moldus pourtant elle n'avait jamais été aussi fragile et faible que face à lui. Curieux paradoxe. Il était ce qui forgeait sa puissance mais également son point faible.


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MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptySam 6 Aoû - 14:54


L’infirmerie qui était à son habitude pleine de vie, semblait totalement déserte en ce début de septembre. Même Beatrix Windsor semblait s'être volatilisait dans l'arrière salle qui se trouvait à sa disposition. Il aurait aimé que l’infirmière apparaisse comme par magie, le libérant du lourd fardeau, de la tâche à laquelle il devait faire face. Oui, il était lâche. En particulier quand il s’agissait d’elle. Il n’avait jamais ressentit cela pour quelqu’un, et au fond, ça lui faisait peur. Il n’arrivait pas à mettre un nom sur le sentiment qu’il éprouvait à son égard, ou il ne le voulait pas se l’avouer. Qu’il était amoureux de la mauvaise personne. Il se maudissait tous les jours pour ça. Ne pouvait-il juste pas rester avec Azaela Black, avoir beaucoup d’enfants sang-purs et accomplir ce à quoi il avait toujours été destiné, suivre la route qu’on avait écrite pour lui. Tout semblait beaucoup plus simple. Il se rappelait parfaitement, comme si cela c'était passé la veille, le jour où sa mère lui fit par du destin qui l'attendait. Il avait toujours cru que rien ne se métrait en travers du chemin qu’avaient construit ses parents. Après tout, sa mère ne voulait que son bonheur, ce qu'elle lui disait quand il était enfant ne pouvait qu'être vrai et bon pour lui. Brigid Wilkes avait toujours incarné la douceur, la beauté et la grâce, s'opposant ainsi à son défunt mari. Théodore l'avait toujours considéré comme la perfection de la gente féminine, aucune femme, selon lui, ne pourrait jamais l'aimer et être aussi bien veillant auprès de lui. Alors ce devoir, cette requête quelle lui avait soumise, sonnait pour lui comme une chance de lui montrer à quel point elle pouvait être fière de son fils. Qu'elle n'avait pas à s'inquiéter car il était devenu, aux fils des ans, le parfait le sang-pur que lui imposait son titre. Pourtant, dire cela, n'aurait été que pur mensonge. Elle ne le savait pas encore, mais les rêves de Madame Wilkes avaient été abominablement tâchés par l'apparition d'une jeune sang-de-bourbe dans la vie de son fils. « J'ai bien conscience de ne pas tout saisir mais je ne pense pas que tu doives nécessairement choisir entre ton bonheur et ton destin. Je n'ai jamais voulu être un tel frein, un poids pour toi ! » fit Dahlia d’une voix qui se voulait calme. Il se tut. Parler n’aurait fait qu’aggraver la chose, mettant des mots sur ce qu’avait été leur relation. Il fallait qu’il parte, qu’il s’éloigne le plus possible de cette infirmerie. Qu’il l’oublie une bonne fois pour toute. Il avait déjà essayé tant de fois, sans succès, que cela lui semblait perdu d’avance. Elle revenait toujours à la charge, imperturbable, ne se rendant pas compte du trouble qu’elle lui procurait et des problèmes qu’il pouvait découler de leur relation.

Les pas du jeune homme sur le carrelage blanc de l’infirmerie sonnaient comme la fin de quelque chose qui avait toujours été plus grand qu’eux, qui avait réussit à les dépasser. Parfois, le blond semblait n’être que le spectateur de sa vie. Il la voyait défiler devant ses yeux, n’ayant aucun moyen d’intervenir dans sa propre vie. Il avait enfin réussit à desserrer les délicates mains de Dahlia de sa chemise, que la jeune fille lui martelait déjà le torse de ses petits poings. Elle avait la force d'un oiseau et le serpentard n'avait pas bougé d'un millimètre, supportant l'assaut de l'ancienne gryffondor. « Ne dis pas n'importe quoi ! Je ne veux personne d'autre, JE TE VEUX TOI ET TOI SEUL ET... ÇA ME TUE, D'ACCORD ?! Je vais peut-être perdre mon père et je ne veux surtout pas te perdre toi ! Je t'interdis de faire comme si tout allait bien, comme si tout allait s'arranger si tu disparaissais de ma vie. Tu es un bien piètre menteur ! » Elle avait prononcé avec difficulté ses quelques paroles, la voix tremblante, alors que des larmes coulait doucement sur son visage. Elle ne semblait même s'être rendu compte qu'elle pleurait, la colère dépassant la douleur qu'elle pouvait ressentir en cet instant. Elle continuait de le frapper de ses poings serrés, tandis qu’il essayait en vain d’attraper ses mains. Mais la rage qu’elle éprouvait semblait décupler ses forces et il ne sembla pas contrôler sa force quand il attrapa avec hargne les poignets de la jeune fille. « ARRÊTES ! » hurla-t-il au bord de la crise de nerfs, resserrant encore un plus sa prise pour que Dahlia se calme et arrête de se tortiller dans tous les sens. Il inspira difficilement, tentant de sa calmer avant de s’apprêter à dire ce qu’il n’avait jamais dit à personne. « Je t'aimais, Dahlia. Je t'aimais, et je t'aime toujours. Et je t'aimerai sans doute toute ma vie. Mais je ne pourrais jamais t’imposer de vivre ce que je vis. Je préfère encore que tu me déteste et je- » Il ne pus finir sa phrase, que les pas rageur de Madame Windsor s'avançait dangereusement dans leur direction. « Qu'est-ce qu'il se passe ici nom d'une gargouille ! Nous sommes dans une infirmerie et non sur un terrain de Quiddicth Monsieur Wilkes... Mais... Mademoiselle Weiser que faite-vous debout ?! Allez tout de suite vous recoucher ! » fit-elle d'une voix autoritaire avant de pointer du doigt Theodore, plantant ses yeux dans ceux de l'élève et de clamer: « Et vous ! Vous êtes priez de sortir une bonne fois pour tout d'ici ! » Ce dernier relâcha les poignets de la jeune fille qui semblait avoir subit le sort de Stupéfix. C'est maintenant qu'elle réapparaissait ?! Quand il avait enfin prit le peu de courage qu'il avait en lui pour avouer à lui même et à Dahlia les sentiments malsains qu'il éprouvait à son égard. Il tourna les talons, se dirigeant d’un pas chancelant vers la sortie.


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MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyMar 9 Aoû - 21:17



Dahlia aurait voulu que ce moment dure toujours, la promiscuité de leurs deux corps lui faisait tellement de bien. Elle n'aurait jamais cru vivre cela un jour. Une telle passion à la fois ardente, déchirante et transcendante. Un amour aussi aveugle et insensé envers un homme qui en temps normal, ne lui aurait inspiré que dégout et répulsion. Dahlia ne savait plus quoi faire et continuait à se torturer l'esprit, se figurant d'un côté ses parents et ses amis, directement menacés par la guerre qui semblait se préparer ; et de l'autre, Théodore qui lui avait appris ce qu'était l'amour avant de fuir lâchement, en l'abandonnant dans les ténèbres les plus profondes parce que pour lui, le choix avait semblé beaucoup plus simple. C'était le sang, cette obsession du sang par des siècles de traditions qui gagnait. Au fond, elle aussi devait choisir entre l'amour et ses obligations, entre le sort de chaque né-moldu peuplant le monde des sorciers et son seul bonheur, égoïste. Elle se sentait ignoble de songer, ne serait-ce qu'un instant à sacrifier tout ce dont pour quoi elle se battait, simplement dans le but de passer quelques minutes dans les bras de l'homme qu'elle aimait. Et tandis qu'avec un désespoir que rien ne semblait vouloir calmer elle s'acharnait à tambouriner le torse du blond de ses petits poings, des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Elle qui s'était juré de ne jamais pleurer pour lui, venait une nouvelle fois de rompre un de ses engagements. « ARRÊTE ! » hurla-t-il, la faisant sursauter et calmer un instant les coups qu'elle lui donnait. Il avait hurlé avec fureur, en serrant ses poignets avec force, comme elle ne l'avait jamais vu faire auparavant, avec quiconque. Le sang pur était tout sauf un être sanguin. A l'image du serpent, dont il portait fièrement les couleurs de la maison, il gardait son sang froid et son port altier en toutes circonstances, il se faufilait là où on ne l'attendait pas et arrivait toujours à trouver un point faible chez ses adversaires. Il appuyait là où cela faisait le plus mal tout en gardant cette voix arrogante de douceur qui le caractérisait tant. Théodore Wilkes était un prédateur et pourtant, il avait été attrapé dans les filets d'une sang-de-bourbe après seulement quelques regards, quelques paroles échangés.

Il avait désormais perdu son sang froid et tenait ses mains avec tellement de force que des taches rouges apparaissaient tout autour des poignets de Dahlia. Elle le regardait comme un animal apeuré, craignant de voir la lueur démente de ses yeux apparaître une nouvelle fois, comme sur le terrain de Quidditch, redoutant un élan de violence mais ce fut tout le contraire. Il inspira longuement et d'une voix qu'il voulait neutre mais qui tressautait d'une étrange émotion, il fit : « Je t'aimais, Dahlia. Je t'aimais, et je t'aime toujours. Et je t'aimerai sans doute toute ma vie. Mais je ne pourrais jamais t’imposer de vivre ce que je vis. Je préfère encore que tu me détestes et je... – Qu'est-ce qu'il se passe ici nom d'une gargouille ! Nous sommes dans une infirmerie et non sur un terrain de Quiddicth Monsieur Wilkes... Mais... Mademoiselle Weiser que faites-vous debout ?! Allez tout de suite vous recoucher ! Et vous ! Vous êtes priez de sortir une bonne fois pour toute d'ici ! » L'infirmière venait de l'interrompre alors qu'il avait ouvert son coeur pour la première fois. Dahlia balbutia, prise de court, elle avait envie de crier à Beatrix Windsor de se la fermer et de retourner voir dans l'arrière-salle s'ils y étaient mais elle était tellement confuse qu'elle ne savait plus quoi dire. Théodore venait de lui dire qu'il l'aimait, oui, le sang pur et fier conservateur avait déclaré sa flamme à une fieffée sang-de-bourbe. Elle voulait se jeter dans ses bras, lui dire combien elle aimait elle aussi, qu'elle se fichait bien de vivre les pires misères s'il était à ses côtés, à l'épauler mais il s'en allait déjà, profitant de l'irruption de l'infirmière pour prendre les jambes à son coup. La jeune femme le regardait, impuissante, tenant à peine sur ses jambes. Elle paraissait sur le point de défaillir lorsque Beatrix sentant le danger venir, l'aida à se recoucher et se pressa d'aller chercher une serviette humide pour calmer la fièvre qui embrasait son front. Elle s'endormit quelques minutes après, terrassée par la fatigue et la voix de Théodore Wilkes résonnant encore dans sa tête comme pour la rattacher à la réalité : « Je t'aimais, Dahlia. Je t'aimais, et je t'aime toujours. Et je... »


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MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia EmptyMar 9 Aoû - 21:18




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MessageSujet: Re: « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia   « so lie to me once again and tell me everything will be alright. » - ft. Dahlia Empty

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