Triturant la lettre de C., Katniss ne pouvait pas rester tranquille sur place plus d'une seconde. Elle regarda l'heure en se mordant la lèvre, il ne lui restait que trente minutes avant le fameux rendez-vous. La vélane se devait d'arriver à l'heure, parce qu'elle s'en voudrait pour le restant de ses jours si elle manquait sa correspondante. Trois ans qu'elles s'écrivaient au moins deux fois par mois pour se raconter les nouveautés et étrangement, jamais Kat ne s'était jamais sentie aussi près d'une personne sans ne l'avoir jamais rencontré de toute son existence. Elles s’étaient raconté leurs problèmes si bien que la poufsouffle avait l’impression de la connaitre par cœur. Aucune fois elles avaient mis sur le tapis de vouloir se rencontrer une fois, sauf que la blonde avait décidé de prendre son courage (le peu qu’elle avait) à deux mains et de lui demander une bonne fois pour toutes de la rencontrer. Les derniers événements de leurs vies avaient été vraiment difficiles pour chacune d’elle et Kat souhaitait réellement l’aider. Elle avait agit comme une garce il y a peu, sauf qu’elle avait renoué avec son côté franc et doux. Seulement, ce n’était pas pour cette seule raison qu’elle souhaitait la voir. Avec le temps, Kat s’était rendu compte que cette inconnue comptait à ses yeux et qu’elle éprouvait en quelque sorte des sentiments indescriptibles envers cette espèce d’idole. C’était peut-être le fait de n’en avoir jamais parlé à personne, mais la blonde ne s’était pas résolue à laisser aller ses sentiments. Il était 21h30, pour la jaune et noir il n’y avait aucun problème à ce qu’elle sorte de son dortoir afin de s’en aller vers le jardin perdu. Elle était préfète et prenait son titre tellement à cœur qu’elle finissait par dormir quelque chose comme cinq heures chaque nuit simplement pour pouvoir patrouiller le château. Seulement, Leven lui avait fait remarquer que ce n’était pas la bonne façon de se faire aimer de ses compagnons, car ces derniers seraient certains qu’elle userait de ses pouvoirs pour les rabaisser.

La mine renfrognée, Kat décida de ne plus songer à son ami parce qu’elle n’avait jamais enlevé des points à quiconque encore, alors elle estimait qu’elle n’était pas la pire amie possible. Saluant Ashton en passant à ses côtés, la préfète quitta son dortoir pour se diriger tout droit vers les jardins perdus, endroit où elle rencontrait l’anonyme amie. Elle monta tous les escaliers qui le menèrent au grenier de la partie universitaire et sourit immédiatement à la vue qui s’offrait à elle. La seule source de lumière provenait de l’extrémité du jardin par les reflets du lac et de la lune. Cet endroit était vraiment à couper le souffle et sa découverte avait enchanté la vélane qui avait toujours adoré la flore. Elle se rappelait aussi que la verdure enchantait son amie et c’est pourquoi elle lui avait offert ce lieu de rencontre. Lissant sa robe, la jeune femme ressemblait en tous lieux à une poupée avec ses cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Tenant toujours la lettre entre ses mains, Katniss s’avança un peu dans le jardin de façon à pouvoir entendre si quelqu’un ouvrait la porte. Un doux sourire naissait sur son visage et ses joues étaient déjà rougies par l’excitation et la nervosité. Un bruit attira enfin ses tympans et elle se retourna pour faire face à une autre blonde qui pénétrait les jardins. Sa bouche s’ouvrit en grand quand elle reconnut enfin son anonyme correspondante. C.? C’est toi? Elle ne voulait pas se tromper, mais à vrai dire ce n’était pas parce qu’elle venait de retrouver devant elle Ysolde qu’elle la laisserait tomber. Elle connaissait C. et l’adorait pour ce qu’elle était, point barre.

630 mots

Ysölde était assise dans le parc quand sa chouette était revenue avec une lettre entre les pattes. Elle restait le plus loin possible du dortoir de serpentard, où elle n’allait que pour dormir. Elle ne s’y sentait plus chez elle depuis qu’elle avait appris la vérité. Elle était de sang mêlé, une honte pour la plupart de ses camarades, mais le pire dans tout ça, c’était qu’elle avait fuit de chez elle, laissant sa « famille » en plan. Oui, elle avait renié son père, un monstre d’après elle. Il ne valait pas mieux qu’Ulysse Lestrange, à croire que la folie coulait dans les veines des sangs purs, ils étaient assez co-sanguins quand on y pensait. D’un côté, Ysolde était fière d’être de sang mêlée, parce qu’elle se souvenait de sa mère. Sa mère, c’était le souvenir qu’elle chérissait le plus, la seule personne qui finalement lui avait apporter de la tendresse et de l’amour.
Ysölde caressa tendrement la tête de sa chouette et glissa dans son bec le bout d’un biscuit qu’elle était entrain de manger. La chouette dévora le bout de biscuit et lâcha alors la lettre de la jeune femme qu’elle attrapa et puis, elle l’ouvrit. Tiens, c’était sa mystérieuse correspondante anonyme, enfin « I », elle ne connaissait ni son visage, ni son prénom, mais c’était comme ça. Mais cette lettre allait changé les choses, elles s’étaient données rendez-vous dans les jardins perdus de Poudlard. Ysolde aimait cet endroit plus que tout, ces derniers temps c’était devenue son refuge les jours de pluie quand elle ne pouvait pas se refugié dans le parc. Elle esquissa un sourire. « I » était une amie, qui qu’elle soit, cela ne changerait rien, par contre, si Ysolde l’avait humiliée en public comme elle l’avait fait étant plus jeune avec quelques nés moldus, les choses n’allaient pas être simples.

Ysolde trainait des pieds, depuis que serpentard n’était plus réellement chez elle, elle tournait en rond, comme un lion en cage. Elle avait passée une bonne partie de la journée à la bibliothèque, préférant s’avancer sur ses devoirs, plutôt que de croiser un serpentard comme Amadeus qui serait prêt à la traiter de « bâtarde », elle détestait ce surnom, elle ne se sentait pas bâtarde, loin de là. Ysölde était blonde, mais aussi une élève brillante. Elle préférait qu’on la traite d’intello, plutôt que de bâtarde. Mais, là, elle n’était point dans la bibliothèque, elle était en chemin pour les jardins perdus. Par la barbe de Merlin, elle aimait ces lieux, ces jardins, cet hiver, il allait être son nouveau chez elle, elle en était certaine. Ysolde avait les cheveux « frisés », ou plutôt ondulé, un peu comme un poupée de porcelaine, le teint pâle, presque blanc, et des yeux verts assez perçant. Comme toujours, elle portait une robe, simple, et assez courte. Elle n’avait guère été habituée à porter des pantalons dans sa vie, chez les sangs purs, les femmes sont encore des « domestiques », et parfois même des objets.

Ysolde était à l’heure, devant elle et de dos, une jeune fille blonde. Peut être était-ce « I », qui sait. Quand celle-ci entendit du bruit, elle se retourna alors et dit : C.? C’est toi? Katniss, la vélane, comme tout le monde dit. En fait, elle n’était qu’à demi vélane, ce qui faisait d’elle quelqu’un d’aussi détestable qu’un né moldu aux yeux des sangs purs, c’était une sorte d’hybride, aussi haït que les demi-géant, et compagnie. Pour sa part, Ysolde se fichait bien de la nature de son sang, même quand elle avait été conservatrice, elle se fichait bien de Katniss, elle ne lui avait jamais prêter plus d’attention que cela. Après, sans doute que Katniss avait une opinion sur Ysölde, réputée froide, sans cœur, garce et méchante, même si au fond, elle n’était rien de tout cela… si froide, peut être, parce qu’elle avait souffert dans sa vie, surtout en ce moment, elle était à bout. Elle leva la tête et dit alors : Oui, c’est C. c’est toi I. ? Malgré tout, Ysolde était méfiante, elle préférait vérifier, après tout, comme I. pourrait lui en vouloir, elle était tout à fait en mesure de comprendre la suspicion d’Ysolde. La véritable I. comprendrait, parce qu’après tout elle connaissait assez Ysolde pour ça, enfin elle connaissait C.

Katniss ne connaissait pas l’identité de la fameuse C. qui était rentrée trois années auparavant dans sa vie. Elle s’en rappelait comme si c’était hier, une belle journée du printemps elle avait décidé de se reposer au soleil en lisant ses livres. Un hibou qu’elle ne connaissait pas s’était approché d’elle, comme si elle était réellement la destinée au message. Pourtant, il ne s’agissait que d’une lettre anonyme pour très probablement se délester de durs sentiments. Comme lorsqu’on écrit dans son journal intime pour écrire sur une page blanche nos sentiments. Le hibou avait dût être confus, volant un moment dans les airs sans avoir eut de destinataire désignée. Il avait vu Kat, et s’en était approché. Il avait essayé de la mordre une fois, comme s’il voulait la tester avant de lui offrir la missive. Elle avait aussi tôt retourné la feuille pour répondre à cette personne qu’elle trouvait réellement intéressante. La blonde avait toujours voulu aider les autres et était d’un maternalisme hors du commun. Elle l’avait redonné au hibou et de là avait commencé une longue série de lettre pour se parler de leurs problèmes et se réconforter l’une et l’autre. Cependant, lorsque Kat lui avait envoyé sa lettre hier, elle avait eut peur qu’elle refuse l’invitation. Avec raison, depuis la fin de l’année dernière elle ne lui avait pas répondu à sa première lettre en début d’été alors qu’elle demandait toute l’attention qu’elle méritait. Bien trop malade pour songer à cette personne qu’elle aimait tant, elle avait laissé tomber. Et connaissant au moins son côté plutôt féroce malgré tout, elle avait été terrifiée que leur échange serait terminé pour toujours. Au moins, en se voyant face à face elle aurait la tranquillité d’esprit de pouvoir la convaincre qu’elle était toujours la I. qu’elle avait connu.

Katniss était réellement stressée à l’idée de la rencontrer pour de très bonne raison, mais désormais elle savait qu’elle ne pouvait plus se désister. Entendant la porte s’ouvrir derrière elle, la vélane se retourna pour apercevoir enfin l’identité de sa correspondante. Le choc fut si grand qu’elle referma vivement son clapet deux fois avant de l’ouvrir pour lui demander si c’était bien elle. Ysolde aussi semble étonnée de découvrir qu’elle était la vélane dont tout le monde parlait au château. Oui, c’est C. c’est toi I. ? Jamais elle n’aurait cru se retrouver en face de cette vipère qui était elle aussi un sujet chaud. Une chance qu’elle n’avait jamais réellement prit part aux insultes que ses compères avaient put faire à son sujet. Elle aurait eut de la difficulté à associer les deux personnes qui se trouvaient devant elle, Ysolde ou C. Heureusement Kat ne s’attardait pas aux choses du passée, du moins elle ne le voulait plus. Son histoire avec Reed lui avait montré à ne plus être rancunière, au contraire elle voulait laisser la chance aux gens qu’elle aimait. Et cette fille était incroyablement jolie, si bien qu’elle avait probablement le même effet de séduction de la vélane auprès des hommes. Oui c’est moi! Elle lui sourit, se rapprochant d’elle, essayant de se battre contre son cœur et sa tête à la fois. Kat connaissait Ysolde au font d’elle-même probablement comme personne d’autre ne l’avait connu et la blonde devait se sentir privilégiée. Rapidement des souvenirs de ses derniers problèmes passèrent à toute vitesse dans sa tête, encore plus maintenant qu’elle y associait un visage. Elle savait très bien qu’elle était mise à l’écart de sa maison depuis peu, les gens en parlait tellement qu’à sa place, Kat se serait enfuie dans un coin. Sous le coup de l’émotion, la poufsouffle se rapprocha de son amie pour la serrer dans ses bras, pour la première fois et elle espérait que ce ne serait pas la dernière. Elle en profita pour sentir le parfum de ses cheveux qui sentait bon les fruits. Je suis tellement heureuse de te voir enfin! Elle espérait juste qu’Ysolde ne s’attarderait pas aux rumeurs à son sujet, qu’elle aussi l’accepterait comme la fille qu’elle connaissait plus que parfaitement.

Ysölde se demandait comment elle tenait encore debout. Elle était devenue la cible favorite des ultras conservateurs de Poudlard, leur cible favorite. Elle était devenue la cible des moqueries, et des violences morales, de la part de personne qui n’auraient même pas osé la défier du regard l’année dernière. Ysölde avait toujours été une sorte de petite reine au sein de serpentard, des premières années et des plus grands se poussaient même sur son passage…avant. Oui, avant elle était belle, populaire et respectée, aujourd’hui, elle n’était plus rien de tout ça. Elle était tombée tellement bas qu’elle ne se trouvait même plus belle, elle qui était si imbue d’elle-même avant. C’était la douche froide. Et elle tenait debout, par miracle. Elle ne pouvait parler à personne de sa détresse, son dernier petit ami en date était fiancée à sa demi-sœur, et était le pire monstre qu’elle connaissait, elle ne voulait plus jamais avoir à faire avec lui, plus jamais. Quand elle le croisait dans la salle commune, elle filait à toute vitesse, ce monstre. Les seules personnes à connaitre sa détresse étaient Alecto – sa meilleure amie – et I, la mystérieuse correspondante. La mystérieuse correspondante était donc Katniss la vélane, si elle avait cru correspondre avec elle l’année dernière, elle aurait sans doute exhibé ces lettres pour faire rire ses amies de l’époque. Avant, elle était horrible, mais aussi sans repères. Aujourd’hui, elle était différente, plus humaine, toujours imbue d’elle-même, mais peureuse, et craintive, avec tout ce qu’elle subissait c’était la moindre des choses de réagir de la sorte.

Oui c’est moi! Dit alors sa blonde correspondant en se rapprochant d’elle. Ysölde était méfiante, toujours, elle n’en revenait pas de s’être confiée à une inconnue, quand elle écrivait ces lettres elle avait parfois eut l’impression qu’il s’agissait d’un rêve, d’un moyen imaginaire de faire baisser la pression, mais non, Katniss était là, en chair et en os. Le sourire de son amie lui fit esquisser un demi-sourire. C’était dur de la voir sourire ces derniers temps, son dernier vrai sourire remontait au moment où elle avait vu Emrys au terrain de quidditch, sous cette pluie battante, depuis – cela faisait une semaine – elle n’avait pas sourit, pas vraiment. Voir Katniss c’était étrange, rassurant, et troublant, elle ne pensait pas être proche de cette fille – qu’elle avait cru mangeuse d’homme – finalement, elles n’étaient pas si différentes au fond. Katniss fit un pas en avant et s’empressa de serra Ysolde dans ses bras. D’habitude, Ysolde avait horreur de toucher les autres, elle détestait les contacts physiques avec les gens qu’elle ne connaissait pas, ou qui n’était pas son petit ami, ou sa meilleure amie. Même avec sa famille, elle ne les avait jamais serrés dans ses bras, jamais. Ysolde ferma les yeux, serrant son amis dans ses bras. Je suis tellement heureuse de te voir enfin! Ysölde aussi était heureuse de la voir, mais elle sentait des larmes pointer au coin de ses yeux, elle était tellement à bout, tellement. Avec Katniss, elle savait qu’elle ne serait pas juger si des larmes venaient à couler sur ses joues. Depuis la rentrée, ysolde avait tenu le choc, mais elle n’en pouvait plus. Elle n’en pouvait plus de matthys et d’amadeus, déterminés à la maltraiter et à la trainer plus bas que terre. Je suis tellement mal katniss, tellement. Dit elle en étouffant un sanglot, elle ne pleurait pas à chaude larme mais sentait des larmes pointer et sa gorge se serrer. Elle relâcha son étreinte, et se décolla alors de Katniss. si y’a un an, on lui avait dit qu’elle pleurerait avec Katniss la vélane, jamais elle ne les aurait cru, jamais, et pourtant. Ysolde respira doucement et usa du revers de sa manche pour essuyer des larmes qui n’avaient qu’à peine réussi à s’échapper du coin de ses yeux, elle ne voulait pas avoir les yeux rouges.

c'est pourri

C’était assez étrange pour Katniss de devoir se faire à l’idée que sa correspondante était nulle autre que la grande Ysolde Wilkes. Elle se disait cependant qu’elle était la C. qu’elle connaissait et rien de plus. Le truc, c’est de s’imaginer réellement ce qu’elle avait vécu dans ses lettres en mettant un visage sur sa correspondante. Au départ, la poufsouffle ne s’intéressait pas à la vipère, tout simplement parce qu’elle n’avait pas envie d’être sous sa loupe. Elle était connue pour être froide et incroyablement méchante, alors normal qu’elle ne se soit pas attaquée à elle de si tôt. Il était bizarre de découvrir qu’une personne qui semblait aussi forte avait pourtant autant d’insécurité que la vélane, comme quoi tous les humains avaient des faiblesses. Kat avait appris à connaître incroyablement bien Ysolde, si bien qu’elle s’habitua rapidement à l’idée qu’elle était son amie. Pire encore, elle ne s’était pas attendue à ce que la femme qui se dévoile devant elle soit… Ysolde était Ysolde, et cette fille était d’une beauté légendaire. À force de raconter ses problèmes, Kat s’était royalement attachée à cette personne si bien qu’elle ne s’imaginait plus vivre sans ses conseils. Seulement, le problème de notre vélane c’était qu’elle s’attachait bien souvent trop facilement, et cela peu importe le sexe de la personne. Kat n’avait pas put attacher un visage à cette C. durant des années, pourtant elle connaissait sa personnalité quasiment par cœur. L’attirance physique est une chose très importante de nos jours, alors si la dénommée C. avait pleins de boutons et un nez de troll, Kat l’aurait aimé seulement d’une façon différente. Se retrouver face à Ysolde la belle vipère donnait plus de fil à retordre qu’elle ne l’aurait cru, comme résister à un visage en forme de cœur? Les pensées fusaient à toute allure dans la tête de la poufsouffle si bien qu’elle dût secouer celle-ci afin de chasser – momentanément – de drôles d’envies.

Je suis tellement mal katniss, tellement. La voix de la vipère brisa le cœur de Katniss. Écrire son malheur était une chose, se retrouver en face et devoir sentir le mal de son amie était mille fois pire qu’elle ne l’aurait cru. Elle s’éloigna de la jaune et noir, de sorte qu’elles purent s’observer un court moment. C’était réellement difficile d’essayer de se retenir de faire quoi que ce soit de déplacé. Se mordant la lèvre, kat regarda son amie s’essuyer les quelques larmes et finit par se laisser aller. La vélane était ce qu’elle était, aider les gens était sa plus grande qualité, suivant probablement de près sa facilité à éprouver des sentiments pour les gens qui l’entouraient. Elle leva l’une de ses mains pour la passer contre la joue de la peau diaphane de son amie. Je sais. Tu n’as pas à te retenir, je suis là pour t’aider comme toujours. Rapidement la belle reprit ses esprits et décida de ne pas trop s’imposer sur le moment. Retirant sa main, le malaise prit facilement le dessus et la blonde jouait avec ses mains derrières son dos. Elle ne s’était jamais sentie mal à l’aise devant C., agissant toujours comme une femme forte en lui donnant des bons conseils. Sauf que peut-être que cette dernière ne souhaitait qu’avoir une relation qui s’arrêtait aux belles paroles. Désolée… Je… Je ne veux pas être déplacée. Kat voulait s’enfuir six pieds sous terre, tout comme elle souhaitait aider son amie qui en avait grandement besoin.

Ysolde était si rassurée avec Katniss, c’était étrange, jamais elle n’aurait cru que I était katniss, jamais. Ysolde était si triste en ce moment, vraiment. Mais, katniss et sa présence l’apaisait. Elle avait l’impression d’être avec une amie, une vraie amie, elle avait l’impression de pouvoir pleurer sans retenue, sans masque, sans rien, elle pouvait être elle-même, enfin. Elle espérait que c’était la même chose du côté katniss, qu’elle lui parlerait sans détour. Cependant, Ysolde n’avait pas réussi à rester dans leur étreinte plus longtemps, elle n’étreignait jamais les gens bien longtemps. Elle étreignait sa meilleure amie parfois, elle étreignait son petit ami aussi – sauf qu’actuellement elle n’en avait plus, plus aucun sang pur accèpterait de sortir avec elle, et l’ancienne bourreau de nés moldus et de sang mêlé n’était pas prête de trouver chaussure à son pied. Ysolde n’était pas.. Physique avec les autres, elle était toujours resté dans son monde, dans la limite du décent, n’aimant pas les contacts physique avec autrui. Ysolde essayait de ne pas pleurer, elle y arrivait, elle y arrivait toujours. Son amie posa alors une main tout contre la joue froide et blanche de la jeune blonde. Jamais elle n’aurait toléré que quelqu’un la touche, même sur la joue alors que c’était la première fois qu’elles se voyaient mais… avec katniss c’était différent, elles se connaissaient, beaucoup même. Je sais. Tu n’as pas à te retenir, je suis là pour t’aider comme toujours. Sans crier gare, katnis retira sa main, ysolde la regarda, le regard, embrumé par quelques larmes. Katniss semblait mal à l’aise, sans doute pas autant qu’elle. Elle était à deux doigts de pleurer devant elle, mal à l’aise car katniss lui avait touché la joue. C’était… étrange, étrange et déroutant de se retrouver face à elle. Katniss la mangeuse d’homme comme elle disait avec ses anciennes amies de serpentard. Désolée… Je… Je ne veux pas être déplacée. Katniss semblait gênée, après tout, c’était normal, d’un côté. Mais entre amie, un tel geste n’est pas déplacé, non ? non, entre amies, c’était totalement normale, sauf qu’ysolde n’avait pas eut beaucoup d’amie dans sa vie, pas beaucoup.

Je… je suis désolée. Dit alors ysolde en essuyant ses larmes avec le revers de sa manche. Elle n’aimait pas pleurer, c’était à cause d’elle si elle était maladroite, et surtout mal à l’aise. Ysolde respira doucement, et cessa alors de pleurer, elle avait toujours été forte. Elle ajouta alors : Je devrais pas pleurer, mais… Ysolde se sentait mal, tout le temps en ce moment. Elle passait le plus clair de son temps à la bibliothèque, et dans le parc quand le temps était beau, mais l’hiver allait être long. Elle ne mangeait que par nécessité, restant le moins de temps possible à la salle commune de serpentard. Elle sautait même des repas pour ne pas voir certaines personnes. Ysolde ne faisait pas attention à elle. Ysolde ne fini pas sa phrase, elle… elle aurait voulu dire qu’elle aurait mieux fait de ne pas venir, parce que, c’était dur, elle détestait pleurer. Ysolde se stoppa à la fin de sa phrase, et se senti mal, en plus d’être mal moralement, elle était à présent mal physiquement. C’était pire que quand elle allait avoir une vision, c’était comme si ses jambes, ne la portaient plus réellement. Des vertiges, et une sensation de chute, elle dit alors : JJe crois que je vais… Elle ne finit pas sa phrase, et se senti tomber par terre.

Katniss était ce genre de personne qui ne pensait pas avant d’agir, étant beaucoup trop impulsive pour avoir une réaction songée. C’était d’ailleurs l’un de ses plus grands défauts dans cette école où toutes les mauvaises langues pouvaient s’attarder contre elle. Kat était une vraie poufsouffle et il était clair qu’elle aurait dût apprendre à ne pas écouter ses impulsions, surtout devant une personne qu’elle rencontrait qui devait absolument l’aimer. Du moins, c’était comme ça que la blonde voyait les choses, maintenant qu’elle avait l’impression d’avoir tuer ses chances avec Ysolde alors qu’elle venait juste de la rencontrer. C’était minable, fortement même, car une fois de plus elle avait écouté ses émotions et avait agis sans songer aux conséquences qui pouvaient se signifier par une fin de cette merveilleuse amitié. Elle aurait souhaité se cacher loin dans le jardin pour que son amie l’oublie, peut-être qu’elles auraient pût recommencer à zéro. Hélas, sans retourneur de temps, cette idée tombait rapidement à plat. Kat se sentait réellement mal à l’aise, comme si elle venait de foirer la meilleure relation de toute sa vie. Les larmes se pointèrent aux coins de ses yeux et elle avala avec difficulté sa salive afin de se retenir d’éclater en sanglot. Pourquoi avait-elle dût absolument tout gâcher? C’était pourtant si facile d’avoir des amis, tout le monde en avait, sauf Kat qui avait de la misère à les garder plus longtemps qu’une année. Perdre Ysolde serait très dure pour la poufsouffle qui comptait sur ses conseils et sur ses problèmes pour avoir une raison de sourire à tous les jours. Doucement, elle releva sa tête pour croiser le regard de la serpentard qui avait l’air aussi perdue qu’elle.

Je… je suis désolée. Apparemment, les deux filles se comprenaient vraiment mal depuis qu’elles se retrouvaient face à l’autre. Avoir sut que leur rencontre serait un échec, elle ne lui aurait jamais demandé de la rencontrer, se contentant de leur relation de correspondante comme elle l’avait toujours fait. Non, je t’en pris ce n’est pas de ta faute. Ysolde n’avait pas à s’excuser, c’était la faute de Katniss si tout partait en vrille. Sauf qu’elle était loin de s’imaginer à quel point son amie pouvait se sentir mal en cet instant précis. Je devrais pas pleurer, mais… Mais quoi? C’était triste de savoir qu’elles ne pourraient plus s’écrire, pourquoi devaient-elles obligatoirement arrêter de correspondre? Katniss croyait vraiment que tout était de sa faute et que tout était fini, tout simplement. Elle allait ouvrir à nouveau la bouche quand elle croisa le regard de son amie. Elle devenait rapidement livide, si bien que Kat se demandait littéralement si elle n’allait pas… Je crois que je vais… S’évanouir, oui! La vélane se jeta vers son amie pour essayer de la retenir de se prendre le sol de plein fouet. Malheureusement, ce n’est pas en trimbalant des livres de magie que l’on se fait des muscles, alors les deux filles tombèrent l’une contre l’autre, Kat supportant le poids de son amie en la protégeant de l’impact. La situation devenait réellement de plus en plus bizarre! Sur les nerfs, la préfète sortit sa baguette de la poche de ses jeans et fis apparaître un linge mouillé pour le mettre sur le frond de la belle vipère. Elle semblait si paisible, les yeux fermés et le souffle irrégulier. Irrégulier? Quoi? Non, maintenant qu’elle la regardait vraiment on aurait dit qu’Ysolde avait de la difficulté à trouver son air! C’est malin! Faisant aller ses mains comme des éventails près du visage de la blonde, Katniss gémissait devant l’impuissance du moment. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? Ouf, c’était très probablement dans sa tête, Ysolde semblait seulement un peu dans les vapes, normal que sa respiration soit légèrement ralentie. Rien n’empêchait la préfète de faire son rôle, un coup qu’elle aille vraiment besoin d’elle. Ses joues se teintèrent d’une couleur rosée tandis qu’elle se penchait vers le visage de son amie. Elle lui releva la tête de ses deux mains et déposa ses lèvres sur les siennes. Tant qu’à finir une amitié, pourquoi ne pas le faire en beauté?

Non, je t’en pris ce n’est pas de ta faute. Elle n’avait rien entendu de ces mots, elle était déjà… loin quand Katniss la blonde vélane les avaient prononcés, très loin même. La sensation que tout tourne dans votre tête, que le monde tangue autours de vous. Ysolde n’aimait pas avoir des vertiges, mais tant que ça s’arrêtait aux vertiges, tout allait bien. Sauf que là, ça allait bien au-delà des vertiges, ysolde se sentait cruellement mal, terriblement mal pour être sincère. Elle ne mangeait pas grand-chose, sautait des repas, dormait très mal, ou pas du tout. Elle ne se sentait vraiment, vraiment, vraiment pas bien. Il était certain qu’il fallait qu’elle en parle à l’infimière, au à Sofia, sa tante qui était tout de même très qualifiée dans ce domaine, mais aller voir les adultes, c’est tirer une sonnette d’alarme qu’Ysolde n’était pas prête à tirer, elle détestait qu’on s’inquiète pour elle, qu’on s’occuper d’elle, pire, qu’on la prenne en pitié, elle détestait ça.

Elle s’évanouie alors, cette fois, c’était pire que les autres fois, elle ne se sentie même pas tomber, elle ne senti rien, ni même que Katniss la ralenti alors dans sa chute, elle ne sentait rien, rien. elle ne sentait plus rien, ailleurs. Quand on tombe dans les pommes, c’est comme si on se réveillait après une longue nuit, et avec une sorte de gueule de bois d’enfer. Ysolde n’était pas une grande buveuse, mais, elle connaissait les gueules de bois, là c’était un peu pareil. Ce qui la ramena à la réalité est la sensation qu’elle n’arrivait plus à respirer, elle ne savait pas ce qui lui arriver. Elle sentait le sol dur, elle senti du frais, sans savoir d’où ça venait, mais sa respiration était la seule chose qu’elle « sentait ». ce n’était pas qu’elle manquait réellement d’air, mais dans la panique, souvent il nous arrive de croire que nous n’avons plus la force de respirer.
Quelque chose d’étrange ramena la jeune femme à la réalité, quelques choses d’étranges, d’inédit, et d’agréable à la fois. Deux mains contre sa tête, un étrange et doux parfum. Des lèvres pressants les siennes, était-ce toujours Katniss ? Ysolde n’avait jamais, oh grand jamais échangé un baiser avec une fille, et avec les garçons, cela avait été resté très limité, Ulysse, et deux autres, maximum, c’était bien assez. Ysolde n’était pas une fille du genre à sortir avec tout le monde, elle avait toujours été du genre inaccessible. Les lèvres de Katniss contre les siennes provoquèrent une chose très étrange chez la sorcière, celle-ci ouvrit doucement les yeux, cherchant à savoir s’il s’agissait bien de Katniss, ceci ne pouvait que le baiser d’une femme, cela ne ressemblait en rien à ce qu’elle connaissait déjà. Ysolde, contre toute attente, usa du peu de force qu’elle avait pour presser doucement ses lèvres contre celle de katniss, répondant tendrement à son baiser sans savoir ce qui lui prenait. Le manque ? Peut être, ysolde n’avait été dans les bras de personne depuis le mois de mai, c’était affreusement long, et là… elle n’allait pas bien, elle était dans un petit moment de faiblesse, mais qu’importe, elle ne savait pas ce qu’elle faisait, au diable les conséquences.

527 mots, Ysolde dans un moment de faiblesse

Les expériences bisexuelles de Katniss n’avait jamais été quelque chose de facile à comprendre. On aurait pût croire que sortir avec une fille serait plus facile parce qu’elles vous comprendraient, mais c’était plus compliqué que ça. Une fille avait eu droit à son intérêt, Morgana Malfoy et la simple prononciation de ce nom lui donnait tout un tas de frissons. Sans doute parce qu’elle avait eut des sentiments à son égard et que contrairement avec les garçons, elle ne pouvait pas se servir de ses pouvoirs de vélane. Morgana n’avait jamais réellement succombé, au contraire elle l’avait plutôt envoyé boulé qu’autre chose. Ça ne l’avait pas aidé à faire son deuil, ni essayé de mieux savoir si ce n’était qu’un flirt passagé ou si Katniss avait réellement des tendances bisexuelles. Maintenant qu’elle se retrouvait devant Ysolde tout semblait être plus facile à accepter. Non, en fait les choix de mots étaient assez contradictoires sur bien des points. La seule chose qui était claire c’était que Katniss pouvait éprouver des sentiments pour autre qu’un homme, tout ce qu’elle ressentait en croisant les prunelles de son amie le lui prouvait. Cependant, ce n’était pas parce qu’elle comprenait désormais ses sentiments qu’il fallait qu’elle les insinue immédiatement à Ysolde. Ça ferait très étrange, bonjour oui, je crois que j’ai des sentiments pour toi. Elle partirait en courant, il n’y avait aucun doute là-dessus. Il fallait savoir comment s’y prendre, c’était tellement plus délicat qu’avec les hommes, ou tout simplement parce qu’elles correspondaient ensemble depuis des années. Elles se connaissaient très bien et c’était de cette façon que la vélane avait commencé à s’apercevoir de cette envie de la rencontrer en vrai, pour mettre un visage sur ses écrits. C’était comme un coup de foudre, sauf que cette sensation avait l’impression d’être décuplée parce que Katniss savait à peu près tout de son amie.
Quand Ysolde avait eu un malaise, il ne lui en avait fallu pas plus pour que la poufsouffle vienne à son secours. Elle se douta exactement pourquoi elle se sentait aussi mal car elle avait vécu la même chose durant l’été. Le fait de ne se nourrir que sur des bases irrégulières, être stressée pour tout et pour rien, Kat avait d’ailleurs sa routine matinale de jogging qui ne l’avait jamais aidé. Au moins la blonde ne c’était jamais évanouie, ça aurait pût très mal tourner. Ysolde était très blanche, mais son souffle se stabilisait doucement et la seule chose qui intéressait Kat désormais était ses lèvres fines légèrement entrouverte. Ysolde était une créature envoutante à elle seule, pas besoin d’être un macho fini pour se rendre compte de sa beauté. Elle n’avait pas réussi à retenir ses envies de poser ses lèvres contre les siennes et s’étonna du goût sucrée qu’elles avaient. C’était ça embrassé une fille pour qui l’on avait des sentiments? Ça ne ressemblait réellement en rien à ce qu’elle avait éprouvé lors de ses baisers avec Reed ou Samael. Le plus surprenant fut de sentir Ysolde bouger un peu sous elle, mais pas pour s’éloigner, au contraire elle prolongea le baiser. Quelques secondes plus tard, Kat ouvrit les yeux pour croiser une nouvelle fois le regard azuré d’Ysolde. Les excuses ne mèneraient plus à rien, elles n’en étaient pas rendues là. Est-ce que ça va mieux? Je peux aller te chercher quelque chose à la cuisine si tu as le ventre vide. Katniss ne lâchait pas ses yeux, mais sa main vint chercher les doigts de son amie comme si c’était la seule solution à faire. Après tout, elle ne demandait rien de plus, ne posait pas de question. Elle ne voulait tout simplement ne rien gâcher.