Minuit sonné et je ne pouvais toujours pas dormir. Pourquoi fixais-je toujours ce maudit plafond ? Depuis deux mois j'étais rentrée à mon école de magie préférée Poudlard. Pourtant je pensais encore à ce qu'il s'était passé. Des gens étaient morts. J'aurai pu mourir mais la providence en avait décidé autrement. En plus de cela, mon parrain était de retour. Je m'étais attendue à un accueil plus chaleureux de sa part mais il m'avait repoussé. Ma soeur n'était pas vraiment ma soeur et j'avais encore du mal à lui faire confiance. Deux de mes meilleurs amis avaient été congédiés dans le parc dans la maison Grindelmonks et mon troisième meilleur ami était un loup-garou. J'avais l'impression étrange d'attirer les ennuies. Je passais machinalement ma main autour de mon cou. Je prenais le médaillon d'Helga Poufsouffle entre mes doigts, médaillon qui m'avait été offert par mon parrain. Enfin, en somme je pensais à de nombreux problèmes que j'avais et donc, je ne dormais pas encore une fois et je me décidais à me lever quand l'oreiller d'une de mes camarades de chambre vint s'écraser sur ma tête. Je l'empêchais apparemment de dormir. J'enfilais alors simplement une robe jaune au couleur de ma maison et des ballerines assorties. Mes cheveux blonds retombaient lourdement sur mes épaules mais j'en avais rien à faire car quand je sortirais ils seront noirs. Je pris simplement un crayon qui traînait dans un coin pour maintenir le chignon que je venais de me faire. Parfait, je pouvais maintenant descendre dans la salle commune. Je fis très attention à ne pas faire de bruit dans les escaliers pour ne réveiller personne. Arriver en bas, je me dis qu'une petite promenade dans les couloirs ne me ferait pas de mal... Qui me dénoncerait ? A part les araignées, je ne voyais pas qui pourrait être au courant de ma petite escapade nocturne. Je prie donc la précaution de refermer la porte de la salle commune derrière moi puis je me mis à déambuler dans les sous-sols. Je me mettais maintenant à comprendre pourquoi les autres aimaient tant faire cela. On n'entendait strictement rien, juste le calme et le silence. C'était un son magnifique surtout que depuis les nouvelles lois contre les Grindelmonks et donc nous n'avions jamais de moment de calme. Les Grindelmonks hurlaient au scandale et les Sangs-Purs étaient tous heureux de la tournure que prenait les évènements. Moi je mettais ranger du côté des sangs moldus préférant me battre pour rien que de rester bête et méchante, même si jamais je ne l'avais été. Je me dirigeais alors vers les cuisines. C'était une habitude que j'avais prise à cause de Daegan, à Poudlard, je mangeais n'importe quand et heureusement que mon corps ne prend pas de poids rapidement sinon je serais déjà aussi grosse qu'un citrouille. Je demandais aux elfes de maisons quelques fruits. Ils me donnèrent trois pommes, cinq clémentines et trois bananes. Heureusement que je ne leur avais dit que quelques imaginez si je leur avais dit plusieurs. Je ressortis donc des cuisines avec mes victuailles et je me dirigeais alors vers les toilettes de Mimi Geignarde. J'aimais beaucoup discuter avec le fantôme même si tout le monde disait qu'elle était folle, moi, je la trouvais particulièrement intéressante et j'avais trouvé en elle une bonne partenaire de discussion. Bon, je l'avoue c'est souvent moi qui parlait et au moins, elle, elle m'écoutait sans rechigner. Je devais d'ailleurs être une des seules personnes à lui parler comme son égal. J'arrivais au deuxième étage tout en croquant dans une de mes pommes. J'avais promis à Mimi de lui raconter mes vacances mouvementées. Mais quand j'arrivais à second étage, j'entendis un cri provenant des toilettes. C'était Mimi qui criait. Je lâchais donc mes fruits, sauf la pomme que je tenais encore entre mes dents et je pressais le pas pour voir ce qu'il se passait. Bien entendu, je n'avais pas réfléchi à la possibilité que ça puisse être dangereux. Mimi ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Je prononçais cette phrase alors que je venais tout juste de passer la porte. Je venais de la refermer derrière moi quand j'entendis un bruit de pas dans l'eau qui joggeait le sol. Je me précipitais au lavabo pour éteindre les robinet et je levais ma baguette. C'était complètement futile vu que je n'étais pas douée en défense contre les force du mal mais je la levais quand même. Ce geste me faisait avoir moins peur. Dès que Mimi me vit, elle partit par les toilettes en poussant un grand cri comme elle avait l'habitude de le faire. Je baissais alors ma baguette soulagée qu'elle soit simplement en « crise ». Cependant j'entendis le cliquetis de la porte derrière moi. Je n'étais pas seule ? C'était quoi l'embrouille là ? Je ne le sentais pas très bien mais je levais toujours ma baguette en guise de pseudo-défense. Qui est là ? Montrez-vous espèce de lâche ! Bon il y avait trois cas de figure : un c'était un professeur et je me prenais des heures de colles ; deux c'était un autre élève de l'école qui voulait simplement me faire un peu peur et trois c'était un serpentard et là j'étais un peu plus dans la mouise si vous voyez ce que je veux dire. Espérons que ça ne soit pas le cas.

Dix septembre deux mille, toilettes des garçons, poudlard, angleterre.
Sa première année à l’école de sorcellerie n’a pas été la plus facile de sa vie, et les premiers jours de sa rentrée ont été un cauchemar. Il était un nouveau, né moldu, qui ne connaissait rien à la magie, et sa chute lors de la répartition lui a valu les moqueries de tous ses camarades. Autant vous dire qu’il était mal parti au sein de l’établissement. Ainsi lors de son premier jour, il s’était fait remarquer -involontairement- et était sujet aux moqueries d’enfants crétins se pensant supérieur au petit garçon brun, à l’appareil dentaire et à lunette, qui lui donnait ce petit air intello qui énerve la plupart des gens.
Au second étage, alors qu’il se rendait au cours de métamorphose avec sa maison, et celle des serpentards, les moqueries le martelait dans son dos tel des petits coups de poignards qui l’affaiblissait à chaque pas. « Sang-de-bourbe! » « Ta place n’est pas ici tête de botruc » « Retourne chez ta mère, sale moldu » Chaque insultes prononcés avec une rage qu’il ne méritait pas.
Au moment de tourner à droite pour se rendre dans la salle de cours, le blaireau prit la direction opposé, et se mit à courir sans savoir où il allait. Il prit une porte qui se présentait sur sa droite, et c’est ainsi qu’il se retrouva dans les toilettes des garçons. Il s’enferma dans une cabine, et s’assit sur une cuvette. Laissant tomber sa tête dans ses mains, il se mit à pleurer. S’en était trop, allait-il tenir sept ans dans cette foutue école qui ne voulait pas de lui. C’est de façon impromptu que Mimi gémiarde se présenta devant le garçon. « Que se passe-t-il? » « Rien » répondit l’élève en reniflant fortement.

«Qui est là ? Montrez-vous espèce de lâche !» «Lâche moi!? Merci du compliment. » Simeon venait de rentrée dans les toilettes, et aperçu une très bonne amie à lui pointant sa baguette d’un geste hésitant. Il savait que Lana n’était pas très forte en défense contre les forces du mal. Mais il n’était pas là pour parler de sa pratique. Lui aussi avait entendu le fantôme crier dans les toilettes, donc il avait accouru à l’endroit d’où provenait les sons. Mimi était pour lui une sorte de confidente, celle qu’il l’écoutait quand il allait pas bien, celle qu’il l’a poussé à être celui qu’il est aujourd’hui, être le meilleur, prouver qu’il vaut quelque chose. Et que sa gamelle de sa première année, n’était qu’un accident. Elle est devenue -un peu- son antidépresseur.
Il était tard, le grindelmonk ne devait pas se trouver dans les couloirs à cette heure-ci. Si on venait à le retrouver dans cette endroit, il risquait de se faire expulser de son cursus. Et ce n’était pas le moment, il ne lui restait plus que deux ans pour réussir ce qu’il avait entreprit.
« Je pense que ses fruits sont à toi, gourmande. » Sur le chemin, il avait trouvé des fruits sur le sol. Souffrant de quelques envies gourmandes à certains moments, il s’était dit que les prendre ne ferait pas de mal. Et puis, on lui avait toujours apprit que ce n’était pas bien de gâcher. Mais en retrouvant Lana dans les toilettes, il comprenait maintenant la provenance de ses fruits. Elle avait encore dû aller faire un tour dans les cuisines de l’école, et avait ses yeux de biches à la bande d’elfes de maison plus que sociable. Simeon s’était rendu compte que les né-moldu avait une bien meilleure entente aves les elfes de maison, que ceux qui prônait la noblesse du sang. Il avait déjà vu le comportement de certains envers ces pauvres elfes qui n’avaient rien demander de leurs conditions. Ils étaient aussi bien traités que les né-moldus. D’ailleurs, la condition des elfes de maison est un autre de ses objectifs. Mais il garde ce secret pour lui pour l’instant. Pas besoin d’aggraver sa situation qui est déjà assez chaotique au sein de Poudlard.
Le brun alla s’installer dans un coin sec des toilettes, il était fatigué mais n’arrivait pas à fermer l’œil de la nuit. Donc il avait prit son livre de lois magiques d’Angleterre pour s’occuper. Il devait être fou pour se balader dans les couloirs, mais il ne sait pour quelle raison, il l’avait fait. Maintenant, il fallait prier pour que aucuns professeurs n’arrivent.
Simeon regarda Lana, elle avait l’air ailleurs. Peut-être le contre coup du stress donné par mimi. Cela faisait un an environ que le grindelmonk connaissait la jeune fille. Elle était venue lui parler dans la bibliothèque à propose d’un livre qu’elle voulait lui emprunter. Puis la fois suivante, encore une fois dans la bibliothèque, elle était venue le voir. Mais la troisième fois, ce fut lui qui alla vers elle. Il avait besoin d’un livre qu’il ne pouvait pas prendre à cause de son statut. Gentiment, elle accepta de lui rendre ce service. Elle modifia même la couverture, pour qu’il puisse le garder sans que la bibliothécaire ne le coince pas. Cette fille est vraiment doué en sortilèges.
« Tu te souviens de notre première rencontre, à la bibliothèque! » Il ne sait pas pourquoi, mais ce soir il était d’humeur nostalgique.

Lâche moi ? Merci du compliment. Je me retournais baguette en main. Je la baissais immédiatement en voyant de qui il s'agissait. J'avais tellement confiance en lui que je lâchais même ma baguette avant d'aller le serrer dans mes bras. Nous n'étions pas amis depuis longtemps mais il était clairement mon meilleur ami. Je l'aimais vraiment beaucoup et je ne savais pas si je pourrais me passer de lui dans mon futur. Je le serrais fort dans mes bras avant de le lâcher et de le regarder en souriant. J'avais tellement été soulagée de voir que c'était lui que je ne pouvais pas m'empêcher de lui sourire. Je me mettais à chercher où était mimi. Je voulais savoir comment elle allait. Je n'avais pas la savoir mal, elle était presque une amie pour moi. Enfin je ne savais pas si on pouvait être amie avec un fantôme mais pour moi c'était presque comme cela. D'ailleurs la peur m'envahit quand je me rendis compte de l'heure qu'il était. Il n'avait pas le droit d'être là. Il ne pouvait pas sortir en pleine nuit c'était interdit par les règles et je ne voulais pas qu'il se fasse renvoyer de Poudlard. Pourtant j'avais énormément de chose à lui raconter. J'avais découvert que j'avais un autre papa que celui que je pensais. J'allais devoir me trouver un logement pour dormir pendant les vacances quand l'école sera fermée. Je pense que ces fruits sont à toi gourmande. Je me retournais et je le regardais. Je lui souriais. Je ne pouvais pas faire autre chose. J'étais gourmande oui mais pas de sucrerie pas comme Daegan. Tiens d'ailleurs ça faisait un moment que je n'avais pas parler à Daegan. Enfin, ce soir j'étais avec Simeon tout simplement. Et oui je suis une gourmande tu devrais le savoir depuis le temps... Mais je ne prends que des fruits parce que sinon je grossis... Je me mis à rire avant d'aller m'assoir sur un des bancs. Il semblait vraiment ailleurs. Je regardais au loin. Toute ma vie n'avait été qu'un mensonges. J'avais besoin de me confier. Je voulais absolument me confier. Il était mon meilleur ami et je savais que je pouvais tout lui dire. Tu te souviens de notre première rencontre, à la bibliothèque. Je ne pouvais que sourire. Je posais ma tête sur son épaule et je soupirais. Il avait raison. Je me souvenais de notre première rencontre comment l'oublier. J'avais été dans la bibliothèque et je voulais le lire que ce pauvre Simeon avait. J'étais donc allée le lui piquer et nous avions fini par discuter. En fait il n'avait pas eu le choix vu que je lui avais piquer son livre. J'espère que tu ne m'en veux plus de t'avoir pris ton livre... En plus j'avais vraiment besoin de ce dernier. Je lui faisais un de mes sourires charmeurs que moi seul savait faire. C'était le bon vieux temps... Maintenant tout va mal. Toute ma vie s'effondre. Je passais mes mains dans mes cheveux qui venaient de passer à un rouge éclatant. J'avais du mal à ne pas être triste en ce moment surtout depuis que j'avais appris ces mauvaises nouvelles. Avant qu'il ne me demande qu'est-ce qu'il se passait je lui dis : Tu vois qui c'est le professeur Astorg ? Et bien c'est mon vrai père. J'étais tellement en colère que j'ai effacé la mémoire de mon soit disant père et de ma mère. Du coup je ne vais plus en cours de défense contre les forces du mal pourtant j'en aurais besoin mais je ne peux plus y aller. Je lui fis un petit sourire avant de reposer ma tête sur son épaule. J'avais besoin d'ami en ce moment et de lui plus particulièrement.