Il y avait un prince cette nuit dans les couloirs et il y avait aussi une princesse russe. Roksana, elle n’était pas hautaine et méchante comme Ulysse, mais elle avait une prestance incroyable. Elle n’en imposait pas par la peur, mais bien par sa grâce. Elle marchait dans les corridors comme si c’était son palais, sans pour autant avoir l’air condescendante. Ses beaux cheveux blonds attaché en une queue de cheval ballotaient de gauche à droite au rythme de ses pas. Ses yeux, d’un vert perçant, un aurait pu croire juste par la couleur de ceux-ci que la belle poupée russe était chez les serpentard, alors que bien au contraire, elle n’en faisait absolument pas parti. Ses lèvres pulpeuse semblait sucré et chaleureuse et malgré qu’il n’y avait point de sourire sur celles-ci, Roksana avait l’air plutôt sympathique, imposante, mais pas méchante. Elle s’arrêta devant une fenêtre, éclairée par pleine lune, cette poupée russe ressemblait à un ange descendu du ciel. Ses cheveux blond semblaient blancs et brillaient, ses yeux vert ressemblaient à deux étoiles venues du ciel, elle était tout simplement sublime. Elle continua son chemin, baguette en main, elle ne s’attendait pas à tant de violence ce soir, mais quand on se promène la nuit à Poudlard rien n’est routinier. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, elle fut propulsée sur un mur et son réflexe premier fut de serrer sa baguette plus fort encore dans sa main. Puis, elle fut ligotée et c’est à se moment qu’elle su à qui elle avait à faire. Il n’y avait qu’une personne pour faire preuve d’une violence aussi extrême, c’était Ulysse. Sublime garçon, toutefois ça c’était très mal fini entre eux. Le serpentard prétendant qu’elle avait menti sur sang, alors qu’en fait il avait simplement présumé qu’elle était de sang pur parce qu’elle venait de Durmstrang avec une assez mauvaise réputation. Ce n’était quand même pas de sa faute si cet imbécile n’avait pas fait de recherche plus tôt. Elle sentit alors le corps de celui qu’elle appelait maintenant son débile d’ex. Roksana savait très bien ce qui se passait dans la tête du beau blond, il cherchait un moyen de lui faire mal, ça fait bien deux ans que ses deux là joue à ce petit jeux, à celui qui blessera le plus l’autre et pourtant ils ne le font que physiquement et rarement publiquement, c’était personnel comme affrontement, quasiment intime. Rok le laissa dire sa petite phrase d’introduction qui était supposée lui faire peur ou on ne sait trop quoi. Puis les lèvres d’Ulysse touchèrent celles de Rok pour finir par les embrasser avec haine. La fureur régnait dans le sang de Rok, ce crétin était mort.

Ce qui est beau dans la magie quand on est rendu puissant ça va s’en dire, c’est qu’on n’a pas besoin de parler pour faire de la magie. Assez rapidement, Rok se défit des cordes imaginaires d’Ulysse et lui assena un coup de coude en pleine gueule avant de le balancer à son tour sur un mur. Elle maintint ensuite en l’air la tête à l’envers, on pouvait voir une colère et une rage dans les yeux des deux élèves, comme on ne pouvait jamais en voir.

– Mon choux, tu ne réussira pas à me faire grand-chose ce soir

Cette guerre ne finirait jamais, ils avaient chacun gagnés des batailles, ils s’étaient cassés des membres l’un à l’autre et créé beaucoup de blessure, ça ne finirait que lorsqu’un des deux seraient morts.

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La première fois que Rok avait vu Ulysse elle avait tout de suite comprit qu’il était méchant, la façon dont il marchait, dont il regardait les gens et allez savoir pourquoi, Rok avait un penchant pour les gens méchants. Leur côté chiant et brute, elle aimait ça, elle-même assez violente ça créait des couples explosif et jamais bien long, mais particulièrement passionnés. La belle russe n’était toutefois pas le genre à collectionner les conquêtes, mais plutôt les copain, juste pour pas avoir l’air trop garce. Le vert et argent était un autre de ses copain qui allait foutre la merde dans sa vie, mais beaucoup plus que les autres. Il était beau, mais il était cinglé.

Durmstrang était une école rempli de cinglé, bien plus que Ulysse ne pouvait l’être et si elle avait mauvaise réputation ce n’était pas parce qu’elle martyrisait les plus faible, mais parce qu’elle s’en prenait au plus fort. Son sang était mêlé, une seule sang-mêlé était entrée dans cette famille et Rok était bien la seule à ne pas s’en soucier. La journée au Ulysse l’avait plaqué sur le mur pour la première c’était pour lui demander l’état de son sang. Après une réponse franche, il lui dit que c’était terminé, elle s’en contre fichait pas mal, elle ce trouverait un autre homme dangereux. Elle ne savait pas que ça allait créer une guerre d’aussi grande envergure. Les coups bas et la violence entre eux était rendue commune tout comme les menaces de mort et les blessures grave. Ulysse se défit rapidement de son emprise, pour lui prendre sa baguette et la tint par derrière lui donnant trois options. Elle fut assez étonner d’avoir l’option de ses calmer. Elle réfléchit rapidement, même si elle ce clamait ça allait repartir, si elle lui disait de l’assommer, il le ferait et de la tuer humm elle était tentée de voir s’il essaierait vraiment, mais elle préféra ne pas trop tenter le diable pour aujourd’hui.

- pour le moment, je vais avec l’option un

Rok sembla se clamer, elle arrête de gigoter, elle fit mine de ne pas faire de résistance, faisant en sorte d’être plus a l’aise dans la poigne de Ulysse, elle réussi a se retourner vers lui, aucun mouvement brusque, c’était toujours préférable, mais elle se doutait qu’il n’allait pas la laisser filer.

j’ai pas ma baguette Ulysse, c’est pas comme si je pouvais m’enfuir.

Et puis elle l’embrassa, avec haine et passion, un peu comme dans le bon vieux temps et elle fini par lui assener un bon coup de genoux dans les bijoux de famille. Coup bas ? Extrêmement, mais c’était sa seule solution. Elle profita du moment de douleur extrême du beau blond pour prendre les deux baguettes et elle s’éloigna de deux pas. Elle ne sentit pas le besoin de l’immobiliser, il semblait souffrir le martyre comme tout homme normal.

Mon tour, option a tu te calme et tu avoue être un cinglé, option b tu bouge je casse ta baguette et je t’assomme, option c je te tue, franchement je pense pas avoir besoin de te dire laquelle je préfère

La poupée russe avait un sourire mesquin sur le visage, un sourire digne d’une serpentard, ça faisait presque peur honnêtement.

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