Je n'étais pas très bien aujourd'hui et je profitais d'une sortie au chemin de Traverse pour aller à une pharmacie pour me prendre un médicament. Je n'étais pas vraiment malade j'avais juste un mal de gorge et je ne voulais pas que cela s'aggrave. J'avais donc pris la décision d'aller à la sortie à Londres. J'avais tout d'abord été à Gringotts pour me prendre un peu d'argent. J'avais pas mal d'argent dans cette banque. Depuis que j'étais indépendante je faisais tout pour que mon argent ne diminue pas. Je déambulais dans les rues du chemin de traverse en toussant, en me raclant la gorge. Je ne voulais pas être une chochotte mais là j'avais vraiment mal. Je prenais une pastille de je ne sais plus quoi et j'entrais dans la librairie. J'achetais trois ou quatre bouquins pour le soir quand je serais dans les bras de mon petit ami à la salle commune. Je souriais à cette idée. Même si Reed ne parlait pas beaucoup je savais qu'il me soutenait. Je n'avais pas besoin qu'il me dise cent fois par jour qu'il m'aimait. Un clin d'oeil, un geste, un baiser me suffisaient amplement. Mais je ne voulais pas qu'il se sente obliger de m’héberger. Bien entendu, il ne voulais pas en démordre et il avait insisté pour que je vienne vivre chez lui. J'étais heureuse qu'il m'invite chez lui parce que cela prouver qu'il m'aimait plus que de raison et puis j'allais pouvoir passer plus de temps avec lui et il aurait plus de temps pour étudier comme cela à Poudlard. Un vent se leva et je ramenais mon col contre mon cou. Je me maudissais de ne pas avoir pris de veste ce matin. J'avais simplement mis un short et une chemise blanche avec des converses. Je ne me promenais pas souvent ainsi mais aujourd'hui il fait chaud, enfin il faisait chaud. Maintenant il y avait du vent et moi j'avais froid. J'entrais dans la boutique de Quidditch pour voir les nouveaux balais. J'avais de quoi m'en acheter un, largement même, mais le soucis c'était que je n'étais plus dans l'équipe de Quidditch des révolutionnaires. Du coup, je n'avais pas besoin de balais mais j'aimais ce sport alors je faisais tout mon possible pour être encore au courant des derniers ragots. J'en profitais même pour m'acheter une écharpe de je ne sais pas quelle équipe. Je voulais juste ne plus avoir froid. Quand je sortais de la boutique je ne pus m'empêcher d'atchoumer. Je m'engouffrais même dans une rue qui semblait plus à l'abri du vent. Je marchais, marchais et marchais toujours sans savoir où j'allais. Je m'étais perdue. Allez bravo Lana ! Qu'est-ce qu'on t'a toujours dit ? Ne pas t'aventurer dans les endroits que tu ne connais pas ! Je continuais de marcher dans la rue en essayant de ne pas paraître paniquer. Il y avait des gens bizarres dans cette rue. Et je commençais par avoir peur. Je ne savais pas comment faire pour retrouver mon chemin. J'avais passé dans ses rues et des rues et je me sentais paniquer. Je ne devais pas paniquer. Une femme posa sa main sur mon épaule et me demanda si je savais où j'allais. Je lui répondais que oui mais un autre arriva et me demanda si j'allais bien. Je commençais vraiment à paniquer. J'étais dans de beau drap et je sentais que ça allait mal finir pour moi... Laissez moi tranquille !

Sortir de Poudlard était un bonheur. Quand il était à Poudlard Ian se sentait entre quatre murs, prisonnier. Il n’était pas physiquement prisonnier, non c’était plutôt d’un point de vue moral, il se sentait pris au piège. Il n’avait pas la fibre enseignante, pas à la base. Il était arrogant, assez impatient, il était un aventurier, un aventurier, quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux, et quelqu’un qui ne tient pas en place, du tout. Ian n’avait pas vraiment tenu en place toute sa vie, sans cesse à voyager, à l’autre bout du monde. Il n’avait jamais tenu en place, fuyant notamment Clara, et sa famille parfaite qui faisait réaliser à Ian qu’il l’avait manqué, et qu’il n’avait jamais réussi à avoir. A la base il n’avait pas aimé voyager, être une sorte d’aventurier, puis il était devenue un voleur, personne ne savait exactement dans combien de vols il avait été impliqué, le seul qu’on avait réussi à lui approprié était le vol de Gringotts. En parlant de Gringotts, il n’avait pas le droit d’y mettre les pieds sans une sorte d’escorte d’auror, mais il avait pris pour habitude de ne pas confier son argent au gobelin, et avait un coffre personnel. Ian avait de l’argent, des biens, bien qu’en soi tout cela ne soi pas légal. Ian avait un appartement en ville, et un autre – enfin la vieille maison de sa mère à Godric’s Hollow, mais il préférait ne pas y mettre les pieds. Il marchait actuellement sur le chemin de travers, et sortir de Poudlard était une bonne chose, une très bonne chose.

Ce jour là, Ian sortait d’une boutique avec des livres anciens sous le bras. Il aimait les livres traitant de magie noire assez ancien, ou traitant de magie tout court. En effet, à la base, il était auror et s’intéressait beaucoup à ce genre de choses. L’allée des embrumes, pour un ancien taulard, c’était tellement banal de trainer ici, tellement. Il portait un manteau noir, il faisait frais sur Londres en ce mois de septembre. Une main dans la poche, et l’autre tenant fermement ses livres sous son bras, bien emballé. Il marchait dans son coin, à son rythme, ne prêtant pas attention à ce qui se passait autour de lui, il n’aimait pas trainer dans cet endroit miteux, car Ian était quelqu’un qui avait un certain standard de vie, il n’aimait particulièrement être mal vêtue, etc. après deux ans à Azkaban c’est compréhensible. Mais, une voix attira son attention, une seule voix : Laissez moi tranquille ! Lana, la fille de Clara et de l’autre crétin, pardon… sa fille à lui et à Clara. Il tourna alors la tête, Lana. Qu’est ce qu’elle faisait là ? Soit elle c’était perdue, soit il avait hérité d’une fille complètement stupide pour se promener dans un endroit aussi mal famé toute seules ? Vraiment. Il vit une femme poser sa main sur son épaule. Ian sorti de l’ombre et s’approcha d’un pas déterminé de Lana, et jeta un regard noir à la femme qui s’en alla et dit alors à Lana : Tu ne devrais pas trainer ici, viens. La femme était partie, peut être parce qu’on le croisait souvent par ici, et que ces derniers temps il avait été plusieurs fois vu en compagnie de mangemort, et parce qu’il venait d’Azkaban, quand il était sorti, il était passé par ici, et avait une sale tête, mal rasé, etc. il regarda Lana une seconde et lui tira doucement le bras. La dernière fois qu’ils s’étaient vu, ça s’étaient mal passé, très mal même. Il lui avait hurlé dessus, parce qu’elle était venu le voir, et lui avait reproché un tas de chose. Bon, il n’avait pas été aimable, mais ça l’avait éloigné de lui et cela restait la meilleure des solutions. Il la lâcha et dit alors : Par Merlin, qu’est ce qui te prends de trainer dans un endroit pareil, toute seule ? Si elle avait été accompagné de son petit ami qui était grand et baraqué, il n’aurait rien dit quoi que… c’était stupide d’emmener une fille dans un lieu pareil, mais bon, elle n’avait pas à être toute seule ici, c’était inconscient, maladroit, et surtout dangereux !

Tu ne devrais pas traîner ici, viens. Cette voix je ne la connais que trop bien. Il s'agissait de la voix de mon professeur de défense contre les forces du mal. Il s'agissait de la voix de mon père. Ianto était mon père et mon parrain aussi. J'avais très mal réagit quand j'ai appris la nouvelle. J'ai pris mes cliques et mes claques et je suis partie de chez mes parents en claquant la porte. Je leur en avais voulu sur le coup et j'aurais voulu ensuite aller voir ma mère pour lui parler, pour comprendre pourquoi elle m'avait menti mais je me souvenais de leur conversation dans les détails. Elle pensait que Ian était un mauvais garçon et serait donc un mauvais père. Vous pouvez dire que je suis conne ou même naïve mais je pense que si elle lui avait laissé sa chance peut être qu'il n'aurait jamais fait de la prison et peut être que je ne me sentirais pas aussi mal quand je le vois. J'aurais envie de lui sauter dans les bras et de lui dire que j'étais contente qu'il soit mon père mais en même temps je m'en voulais de m'imposer à lui. Il n'avait pas eu d'enfant à part moi. Peut être qu'il n'en voulait pas. Peut être qu'il me détestait parce que j'étais au final sa fille au lieu de n'être que sa filleul. En fait, j'étais pleines de contradictions en ce moment. Et entendre sa voix à cet instant ne m'aidait pas à remettre mes idées en place surtout avec mon rhume. Je le regardais de mes yeux larmoyants. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais stupide ou je ne sais quoi encore. Enfin c'était vraiment le cas, je ne savais même pas comment j'avais fait pour me perdre dans cette maudite rue et cette bonne femme qui voulait m'emmener je ne sais où. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je restait interdite, le dos au mur. Je respirais mal, bien sur avec le rhume et l'émotion je ne pouvais que mal respirer et puis la surprise de le voir ici. Qu'est-ce que mon père pouvait bien faire ici ? Ma curiosité prenait peu à peu le dessus sur ma peur. Il m’attrapait le bras pour m'attirait à lui ou du moins pour m'aider à me remettre en route. Il y avait de la douceur dans son geste. On aurait dit qu'il ne m'en voulait plus mais je savais que je croyais trop au monde des bisounours. Par Merlin, qu'est-ce qui te prends de traîne dans un endroit pareil, toute seule? Il m'avait lâché le bras et me scrutait de ses yeux verts. Je n'avais jamais remarqué qu'il avait les mêmes yeux que moi. D'ailleurs pour le moment ils étaient plus noirs tout comme mon cuir chevelu qui était hébenne. Je baissais les yeux. Je tentais une réponse mais ce ne fut qu'un grognement qui sortit de mes lèvres. Cependant mon père me regardait. Il me scrutait et je ne savais pas quoi lui répondre. Je baissais les yeux puis je les relevais vers lui pour dire. Je... Je me suis perdue. Je ne sais pas comment j'ai attéri ici. Je baissais les yeux. Je me sentais honteuse. Je ne voulais pas qu'il puisse penser que je n'étais qu'une pauvre fille qui ne savait même pas s'orienter au Chemin de Traverse ce qui était bien évidemment le cas. Ne m'en veut pas s'il-te-plait, je ne sais pas comment j'ai attéri ici sincèrement... Je me jetais dans ses bras et je le serrais très fort contre moi. La dernière fois je lui avais crier dessus mais maintenant je ne pouvais que le remercier. Je suis désolée... Je suis désolée pour la dernière fois je n'aurais pas du te dire cela... Papa... J'aurais voulu ajouter ceci mais j'en n'avais pas le droit du moins je pensais ne pas l'avoir.

Ianto trainait dans les rues sombres, c’était tout à fait son genre. Ian n’était pas un type foncièrement bon à la base, en effet enfant il était quelqu’un de bien, quelqu’un de gentil d’attentionné et de sage. Mais avec les années, il avait dérapé, complètement dérapé. Il avait dérapé pour de mauvaises raisons. Pour faire chier ses parents qui voulaient avoir le meilleur de fils en lui mettant perpétuellement la pression, il collectionnait les heures de colle et les optimal, cultivant le paradoxe de l’élève brillante je m’en foutiste. Ensuite, s’il était parti en vrille c’était à cause de Clara, celle qui avait fait chavirer son cœur une partie de sa scolarité, et une grande partie de sa jeune vie. Faire tout et n’importe quoi pour se faire remarqué, c’était la seule solution qu’il avait trouvé, elle qui n’avait jamais eut d’yeux que pour le Slater, lui il n’avait jamais aimé ce gars, ce type, ce né moldu – bien que ian n’ai rien contre les moldus. Il était donc parti en vrille, en devenant tout de même un auror brillant reconnu, et assez doué en magie noire, même très doué ; cei pouvait expliquer pourquoi ian se trouvait dans l’allée des embrumes, il y avait eut quelques affaires réglées par ici. Lui, il se fondait totalement dans le paysage des rues sombres. Mais tout le monde ne se fond pas à merveille dans ce paysage. Non, il y a des gens comme Lana qui n’ont vraiment pas leur place dans une rue pareille. Oui, elle était fragile, elle ne pouvait pas rester là, et c’était en tant que parrain – c’était la version officielle – et non en tant que père qu’il la ferait sortir d’ici rapidement. Il lui avait d’ailleurs demandé ce qu’elle faisait là, et c’est alors qu’elle lui répondit alors :Je... Je me suis perdue. Je ne sais pas comment j'ai attéri ici. Perdue ? Elle était donc « idiote », enfin la connaissant elle était surtout tête en l’air. C’est alors qu’elle baissa les yeux, ça c’était une attitude que son crétin de « père », l’autre moldu lui avait appris, Ian lui ne baissait jamais les yeux, jamais. Sa mère aussi tournait les yeux, occultant la vérité, etc. hélas, il avait l’impression que Lana ne lui ressemblait pas, elle n’avait pas le courage d’une griffondor, elle n’avait pas l’intelligence de son et heureusement, elle n’avait pas l’arrogance et la nonchalance de son père, fort heureusement. Ne m'en veut pas s'il-te-plait, je ne sais pas comment j'ai attéri ici sincèrement... Lui en vouloir ? Comment lui en vouloir ? Elle était pire que sa mère, elle était son plus gros point faible, et de loin. S’il devait choisir entre Clara et Lana il choisirait Lana, sans l’ombre d’un doute. Lana se jeta alors dans ses bras, le serrant fort. Cette gosse était un paradoxe, le mois dernier elle lui avait hurlé dessus et maintenant elle se jeta dans ses bras. Je suis désolée... Je suis désolée pour la dernière fois je n'aurais pas du te dire cela... Elle regrettait, par Merlin, elle était comme sa mère. Ian se sépara alors de son étreinte, c’était mieux comme ça, il la regardait, elle ressemblait à sa mère, à clara, d’ailleurs quand il la voyait, il se demandait comment son crétin de père ‘le moldu’ avait pu croire qu’il était le père de Lana, physiquement, elle ne lui ressemblait pas, mais alors pas du tout. Ian était « pressé », en fait, non, mais il allait faire comme si. Etre loin de lui était la meilleure solution pour protéger Lana, il ne voulait pas que les mangemorts s’approchent d’elle. Et puis, il se tramait quelques choses à Poudlard, avec les vols de document –il les avait volé, mais ne les avait pas vu- mais, cela l’inquiétait, c’était li au fondateur, et par sa mère, Lana descendait de Poufsouffle. Il lui dit alors : La prochaine fois, fais-attention. Il marqua une pause, il regarda autours de lui, et invita Lana a faire quelques pas de plus, jusqu’au chemin de travers, ici, il savait qu’elle était « en sécurité », d’une certaine manière. Il ajouta alors : Tu devrais rentrer chez toi Lana, ta mère va s’inquiéter, il ne fait pas bon trainer dans les rues en ce moment, dépêche-toi de rentrer avant la nuit. Il avait besoin qu’elle s’en aille, qu’elle aille retrouvé sa mère, il n’était que son parrain de façon officiel, et il devait rester en tant que telle, parce qu’il fallait qu’elle continue à y croire, elle ne méritait pas d’un père comme lui.

Il s'était séparé de mon étreinte. Il ne voulait pas que je sois auprès de lui. C'était comme une gifle qu'il venait de me donner et sans aucun ménagement en plus. Je relevais mes yeux vers lui et je lui jetais un regard rempli d'incompréhension mais en même temps plein de rancœur. Comment pouvait-il me traiter ainsi alors que j'étais sa fille ! Je le défiais de me dire un mot. Je le suivais sans parler. Pourquoi je lui parlerais ? Après tout, il ne voulait pas que je sois sa fille et bien très bien il ne serait pas mon père et voilà ! Je croisais les bras mais je ne disais rien. Je marchais en silence tout simplement. La prochaine fois, fais attention. Il avait le beau rôle. Me dire de faire attention ? Il me connaissait et il savait que même quand je faisais attention je finissais toujours dans un lieu qu'il ne fallait pas ou je faisais une bêtise bien plus grosse que moi. Oui je ferais attention. Phrase simple, courte mais efficace. Je regardais autour de moi et je me mis même à tousser. La poussière me grattait la gorge et je ne pouvais pas m'empêcher de tousser. Tu devrais rentrer chez toi Lana, ta mère va s'inquiéter, il ne fait pas bon traîner dans les rues en ce moment, dépêche-toi de rentrer avant la nuit. Le problème c'était que je n'avais plus aucun chez moi mis à part la maison de Reed bien sur. Je ne parlais plus à mes parents et mon véritable père ne voulait pas de moi en tant que fille. Je serrais alors les poings. Comment pouvait-il faire semblant alors qu'il le savait ! Il le savait depuis longtemps maintenant et il ne m'avait jamais rien dit ! Je ne le regardais même pas, regardant plutôt au loin pour ne pas trahir ma déception et ma peine. Je n'ai plus de chez moi. J'ai appris une chose depuis la dernière fois et j'ai quitté la maison. Je ne vis pas avec des fourbes, je préfère être seule que mal accompagnée. Du coup je vais rejoindre Reed, je vis chez lui en ce moment. J'avais dis cela très simplement presque pour le provoquer et pour voir s'il allait enfin me dire un mot. Je voulais seulement savoir s'il allait le dire ou pas. Je n'attendais pas qu'il m'aide ou même qu'il assume son rôle de père mais je me souvenais d'un jour où il m'avait dit qu'il fallait être honnête dans la vie quelque soit la situation. J'espérais qu'il allait appliquer lui même ces conseils. Je me retournais vers lui et je le regardais droit dans les yeux. Je vais aller le rejoindre, je ne voudrais pas t'ennuyer plus. Je lui faisais un petit sourire et je me retenais de lui dire de me donner des heures de colle pour avoir sécher la moitié de ses cours la semaine passée. Je ne pouvais pas être effrontée, j'étais une fille plutôt réservée mais avec son petit caractère. Je lui laissais quelques secondes pour me dire un mot mais il ne disait toujours rien. Soit il était trop estomaqué, soit il se fichait totalement de moi. Je soupirais avant de lui tourner le dos pour me mettre en route. Il ne voulait pas de moi, il ne m'aimait pas comme il me l'avait tant dit. Ca me fichait un coup au moral mais je ne devais rien montrer pour le moment. Il fallait que je sois forte au moins jusqu'au prochain coin de rue pour que je puisse me cacher de lui.

Ianto astorg, un sorcier de sang mêlé. Lui, on ne l’avait insulter qu’une fois, quand il était monté dans le Poudlard express, et qu’on l’avait traité de sang de bourbe, par la suite, il s’était construit une réputation qui avait fait de lui –malgré tout- un type assez respecté, voir même craint. Rien à voir avec le crétin de né moldu que cette stupide Clara avait choisi, rien à voir. Ian était quelqu’un de beau parleur, d’arrogant, de courageux, de manipulateur, et quelqu’un d’intelligent, il ne supportait pas être le sous-fifre de quelqu’un, alors imaginer bien qu’être à la solde de Voldemort ne lui plaisait pas du tout, mais alors pas du tout. Mais, il le faisait pour protéger Lana (et à la base, Clara, même si aujourd’hui, il s’en fichait de celle là). Oui je ferais attention. Elle avait intérêt à faire attention, ce n’était pas prudent de se promener dans le monde des sorciers en ce moment, et ça l’était encore moins dans l’allée des embrumes, qui mine de rien était un ramassis de mauvais sorcier en puissance, de maléfisme. Ian y trainait parfois, c’était pour les affaires, on arrête jamais vraiment d’être un escroc finalement.
Ian lui conseilla de rentrer chez elle, avant la tombé de la nuit, c’était la meilleure des choses à faire : retrouver sa garce de mère, il devait bien lui accorder une chose, elle assurait la sécurité de Lana, pour l’instant. Il préférait la savoir chez sa mère plutôt que dans une rue malfamée, où il pourrait lui arriver des choses horribles, comme une agression, pire, un viol. Ian avait tendance à voir les choses en noir, il avait côtoyé les pires ordures de ce monde en prison. Je n'ai plus de chez moi. J'ai appris une chose depuis la dernière fois et j'ai quitté la maison. Je ne vis pas avec des fourbes, je préfère être seule que mal accompagnée. Du coup je vais rejoindre Reed, je vis chez lui en ce moment. Cela faisait trop de chose horrible en une seule phrase. Premièrement elle n’habitait plus chez sa mère. Ca c’était la première mauvaise nouvelle. Mais en même temps, c’était imprudent, terriblement imprudent, tous les enfants vivent forcément une fugue dans leur vie, Ian le premier avait fuit ses parents pendant un été entier avant de revenir en trainant les pieds. Puis, la seconde raison était qu’elle ne vivait pas avec des fourbes. Il ne pouvait que lui accorder, sa mère était plus que fourbe, c’était une garce, mais il ignorait la raison de la discorde dans la famille de Lana. Et la dernière chose, un coup de fusil, elle habitait chez son petit ami. Okay, elle était majeur, mais quand même. Il resta interdit, il restait son père dans son sang, et cette idée le dérangeait grandement, Lana n’était qu’une enfant après tout. enfin, non, justement elle n’était plus une enfant, et les deux années passé à Azkaban le ramenait brutalement à la réalité. Elle ajouta ensuite : Je vais aller le rejoindre, je ne voudrais pas t'ennuyer plus. Il l’attrapa par le bras et s’écria à voix haute : Tu es complètement idiote ! Ca au moins c’était dit. Il le pensait, mais bien sûr c’était sur le coup de la colère, mais aux vues des notes de la jeune femme, il était clair qu’elle n’avait pas l’intelligence de son père pour la magie, ça c’était certain, il ajouta : Tu ne vas nulle part, et tu m’écoute. Tu es complètement irresponsable, tu m’entends ? Quoi qu’il se soit passé entre toi et ta mère, ou entre toi et ton père, ou entre toi et tes parents, tu es complètement idiote d’avoir quitté la maison ! Tu ne sais pas ce qui se balade dans les rues, tu n’es ni de sang pur, ni une fille de ministre, alors si tu tiens à ta vie, rentre chez toi avant d’être stupidement morte. Il marqua une pause et ajouta : J’en ai rien à foutre de tes excuses d’adolescente puérile, je te ramène chez toi, tout de suite. Ian, énervé ? Oui, totalement, moins qu’avec sa mère l’autre jour, mais ces filles avaient le don de le mettre totalement hors de lui, il ne lui lâcha pas le bras, ainsi, elle ne pouvait ni fuir, ni transplaner.

Tu es complètement idiote ! Non mais je rêvais ! Il me traitait d'idiote ! Lui qui avait fait le plus gros braquage du monde des sorciers, qui avait été en prison à cause d'une connerie plus grosse que lui. Je croisais mes bras sous ma poitrine et je le foudroyais du regard. Je levais les yeux au ciel et je commençais à vouloir tourner les talons quand il m’attrapa le bras pour me retenir. Tu ne vas nulle part, et tu m’écoutes. Tu es complètement irresponsable, tu m’entends ? Quoi qu’il se soit passé entre toi et ta mère, ou entre toi et ton père, ou entre toi et tes parents, tu es complètement idiote d’avoir quitté la maison ! Tu ne sais pas ce qui se balade dans les rues, tu n’es ni de sang pur, ni une fille de ministre, alors si tu tiens à ta vie, rentre chez toi avant d’être stupidement morte. J’en ai rien à foutre de tes excuses d’adolescente puérile, je te ramène chez toi, tout de suite. Il ne comptait pas me lâcher le bras apparemment. Je fronçais de plus en plus les sourcils. C'était lui qui me parlait de responsabilité alors que depuis qu'il savait que j'étais sa fille il n'était même pas venu me voir. Je ne vois pas pourquoi je l'écouterais lui plus qu'un autre. Après tout, moi je l'aimais comme mon père mais lui ne m'aimait pas du tout comme je le pensais. Cela me faisait beaucoup plus de mal que je ne voulais bien l'avouer. Je faisais semblant d'être forte mais j'avais découvert une nouvelle image dans le miroir de Risèd. Il y avait maintenant Ianto. Il me tenait par les épaules et il me souriait. J'aurais aimé que notre relation soit aussi simple que cela. Je voyais bien qu'il était énervé contre moi. Je voyais bien que je le décevais. De toutes les façons s'il ne m'avait pas parler c'était que je n'étais sûrement pas le genre de fille qu'il aurait aimé avoir. Et oui c'est bien connu, la petite Lana n'est qu'une idiote naïve qui ne sait jamais se débrouiller toute seule. Je sentais que mon souffle se coupait et mes cheveux étaient devenu aussi brun que les siens. J'aurais tellement voulu être une fille dont il pourrait être fière mais j'avais tout raté. Je n'étais pas une gryffondor. Je n'étais qu'une petite poufsouffle et je devais me calmer pour ne pas déclencher mon asthme. De plus en plus fréquemment j'avais des crises d'asthme. En fiat c'était depuis que j'avais appris toute la vérité sur moi. Mes excuses d'adolescente ?! Tu me fais bien rire ! Ca te va bien de parler et de me faire la morale !!! Je n'ai pas peur de la mort de traîner dans les rues ! Je n'ai pas peur des mangemorts et de tout le reste ! Moi je n'ai qu'une seule peur ! Je le regardais droit dans les yeux et je n'avais même pas chercher à m'échapper. J'avais mal au bras parce qu'il me serait fort et je sentais la crise d'asthme montée mais je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin. Je voulais lui dire que je savais, que je savais qu'il était mon père et que je ne voulais pas qu'il me fuit. Je ne suis pas une fille courageuse je le sais bien ! Je ne suis que Lana ! Mais avant j'étais TA Lana, tu m'aimais avant et maintenant... Je reprenais mon souffle et j'ajoutais. Mais maintenant que tu sais que je suis ta fille tu ne me vois plus du tout de la même façon. Je ne suis plus assez bien pour toi !!! Je le regardais droit dans les yeux. Je n'ai plus de chez moi ! Ma mère n'est qu'une menteuse et un jour un homme m'a dit que mentir c'était la chose la plus abominable du monde... Bien sur cet homme c'était lui. C'est fou hein ! Qui aurait pu croire que la petite Lana idiote écoutait aux portes. Et je lui souriais. C'était le moment de lui montrer que j'étais plus forte qu'il ne le pensait. Et puis j'avais assez de temps après pour pleurer dans les bras de mon petit ami.