Malcom s’était réveillé en sueur ce matin dans son lit, cela lui arrivait de plus en plus souvent ces temps-ci. Il était tôt très tôt pour un samedi matin aussi au lieu de rester dans son lit à se morfondre ou à risquer de réveiller les autres, il décida de s’habiller et de descendre dans la salle commune. Une fois en bas avec ses affaires, il regarde son reflet dans une vitre et il remarqua qu’il était livide malgré la douche qu’il venait de prendre. Ses cauchemars devenait assez récurent à chaque qu’il la voyait avant de se coucher, Lou-Andrea Snape. Et c’était presque toujours le même, il était dans un cachot enchaîné et Lou se tenait devant lui à disposer de lui comme elle le voulait. Bien sur, Malcom savait que son rêve était la symbolique de ce qu’il vivait avec la demoiselle. En effet, elle faisait ce qu’elle voulait de lui et depuis quelques temps c’était devenu un peu plus gênant pour lui. En effet, elle s’amusait à pousser le jeu un peu trop loin, en faisant croire à beaucoup de monde qu’il sortait ensemble, elle allait même jusqu’à l’embrasser et le mettre dans des états pas possible. Aussi, en regardant son visage, il se dit que le grand air ne pourrait lui faire que du bien et cela tombait bien puisqu’il faisait beau dehors. Il entreprit donc de descendre jusqu’à la cuisine pour demander un peu de nourriture au elfe de maison. Oui, il ne comptait pas aller dans la grande salle pour prendre son petit-déjeuner, il avait déjà cauchemardé alors la voir dès le matin surtout en week-end le gênait surtout qu’elle aller encore faire en sorte de le forcer à faire quelque chose. Il rejoignit donc le parc avec son ballotin de nourriture que lui avaient fournis les elfes. Il avait été ravi de les aider à préparer son petit-déjeuner et parlé avec eux. Une fois dans le parc il alla près du lac pour respirer un peu et déjeuner devant. Tout en mangeant, il regarda les dessins qu’il avait fait dans son calepin, calepin qu’il avait reçut juste avant d’entrer à Poudlard. Le premier représentait le blason de sa maison avec une baguette en dessous, le Serdaigle, cela symbolisé sa première année et ses débuts dans la magie. Celui pour sa deuxième année était une représentation de ce qui s’était passé avec Lou quand elle avait découvert pou son père. Il avait réussit à bien la dessiner elle derrière, son souffle dans sa nuque, et lui devant qui lisait un livre. Pour sa troisième année, il avait dessiné une partie du pub les Trois Balais où il avait passé pas mal de temps voir beaucoup de temps lors de ses sorties à Pré-au-Lard pour les premières fois. Pour sa quatrième année, c’était de nouveau une partie de sa vie avec Lou, dans le couloir quand elle avait changé les règles du jeu en l’embrassant. Il avait symbolisé le baiser. Pour la cinquième année, il s’agissait de la reproduction de ses notes aux BUSE qu’il avait eut d’ailleurs enfin dans l’ensemble. Entre touts ses dessins, s’intercalait d’autres qui représentait de vue de Poudlard. C’est en se dirigeant vers la lisière de la Forêt Interdite que le jeune homme entrepris de se dessiner enchaîné dans le cachot de son cauchemar avec Lou devant lui qui caressait son torse. Il ne vit pas le temps passé aussi quand il vit les premières personnes se baladait dans le parc il avait déjà finit son dessin ou plutôt il ne lui restait que le peaufiner les détails mais on le reconnaissait clairement et on reconnaissait clairement la demoiselle aussi. Voyant son dessin, il hésite à ne pas l’effacer quoiqu’il avait déjà scellé son calepin par un sort astucieux. Et alors qu’il allait continuer à peaufiner son dessin, il la vit, elle s’approchait de lui avec son sourie machiavélique et il comprit que sa tranquillité était finit. Il déglutit et resta tétanisé, il se rappelait son cauchemar en boucle et ne pouvait plus bouger au fur et à mesure qu’elle avançait.

J'avais passé une nuit affreuse. Je n'arrivais pas à dormir et pour cause, je ne me sentais pas du tout bien. J'avais mal au ventre, à la tête, j'étais affreusement blanche mais surtout j'étais souvent prise de bouffée de chaleur ou de frissons incontrôlable. J'étais donc restée dans la salle commune somnolant de temps à autre mais n'étant pas vraiment dans mon état normal. C'était sûrement cette maudite expérience que le professeur de potion nous avez demandé de faire durant sa classe. Elle nous avait demandé de boire plusieurs potions pour voir les effets que cela faisait sur nous et bien sûr moi j'avais du boire celle qui rendait malade. Ou alors c'était le gâteau au chocolat de la veille. Enfin, dans tous les cas j'avais mal au ventre et je me tournais et me retournais encore et encore dans mon lit. En plus de cela même si Malkom était un garçon très serviable, je me rendais bien compte qu'il ne faisait mes quatre volontés que parce que je connaissais son secret et que je menaçais de tout révéler à tout le monde. Personnellement je m'en fichais que son père soit un tueur ça ne faisait pas de Malkom un tueur mais je ne pouvais pas m'empêcher d'utiliser ce secret contre lui. Il était vrai que depuis notre deuxième année j'éprouvais des sentiments bizarre pour lui et j'avais subitement changer les règles du jeu. Je suis une garce et je l'assume complètement. J'ai toujours été élevée comme cela et même si je savais que je changerai un jour ça ne serait pas avant quelques années. Alors c'est très tôt que je me levais ce matin et c'était vraiment très rare. En générale je me levais bien plus tard surtout un samedi ! Je prenais un bouquin et j'allais à l'infirmerie. J'espérais que cette fois ci elle serait compétente parce que la dernière fois j'avais encore eu mal pendant cinq heures. J'arrivais donc à l'infirmerie et je m'allongeais sur un des lits et bus une potion contre le mal de ventre. Je la regardais et cette fois ci je lui souris. Elle avait été compétente pour une fois. Au bout d'une demi heure je me levais et je me sentais beaucoup mieux. Mon livre sous le bras je me rendais dans la grande salle pour prendre mon petit déjeuner. Je cherchais des yeux Malkom. Il n'était pas là et ça m'énerver surtout quand la fille Skeeter m'en fit la remarque. Je la foudroyais du regard et je partais donc à la recherche de mon souffre douleur de petit ami. En fait, pour nous les Snappe il est difficile d'être gentil et montrer nos sentiments et c'est pourquoi j'agissais ainsi avec lui. Je me rendais dans le parc après vingt minutes de recherche. En plus d'être une enfant capricieuse je détestais qu'on essaye de m'échapper et là j'avais la mauvaise impression qu'il tentait de m'échapper. Je marchais en direction de la forêt interdite essayant de trouver mon petit ami et là je le vis assit. Un sourire carnassier apparu sur mon visage et je me mis à marcher rapidement vers lui. Je me sentais beaucoup mieux qu'il y a quelques heures et c'était tant mieux parce que comme cela notre jeu pourrait poursuivre. Arrivé à sa hauteur je me penchais vers lui et je lui susurrais : Alors on tente de m'échapper ? Je me redressais devant lui et je regardais son cahier. C'est quoi ça ? Je fronçais les sourcils. Je n'aimais pas qu'on me cache des choses, surtout pas lui.

Malcom l’observait s’approcher. Elle, cette file qui le hantait même dans ses rêves où il croyait pouvoir se refugier. Plus elle approchait et plus la scène se rejouait sous ses yeux. Son cauchemar de la nuit le hantait sans cesse. Il la voyait elle devant lui enchaîné et elle le touchait et lui souriait avec ce même sourire carnassier comme si elle allait ne faire qu’une bouchée de lui. Ce qui était en quelque sorte le cas puisqu’elle possédait depuis longtemps son corps et son âme et que plus le temps passait plus il lui appartenait. Il était tellement occupé à l’observait s’approcher qu’il en oublia de cacher son carnet à dessin. C’était la seule chose qu’il possédait où elle n’avait pas fait main basse dessus. En effet, depuis qu’elle avait changé les règles du jeu, elle avait fait main basse sur tout mais alors tout ce qu’il possédait. D’ailleurs, il se demandait souvent pourquoi elle ne lui avait pas fait remplir un questionnaire de vingt pages sur lui si elle tenait tellement à tout savoir sur lui. Mais à bien réfléchir, il n’aurait jamais répondu la vérité à ce questionnaire donc à quoi bon y penser ? Le jeune homme inspira un grand coup en la voyant devant lui, il ne bougeait toujours pas son carnet bien voyant dans ses mains. Il la vit se baisser et la trouva une fois de plus ravissante, d’une beauté fatale. Fatale, c’était bien le mot, elle était fatale pour lui et dans tous les sens du terme. Il l’observa s’attendant au pire, il savait que venir se réfugier ne lui offrirait qu’une paix de courte durée mais il avait espéré qu’elle serait plus longue. Il posa sa tête contre l’arbre comme s’il voulait mettre le plus de distance entre elle et lui. Il écouta ce qu’elle lui susurra et eut un frisson. Il revit pendant un court instant ses chaînes qui l’immobiliser et qu’il tirait pour essayez de s’échapper dans le cachot. Tenter de s’échapper ? Oui, il aimerait bien un jour, voir une ouverture et pouvoir si faufiler mais en attendant il ne pouvait que s’octroyez ses marges, ses petites pauses entre deux visites de la belle blonde. Car oui, malgré le fait qu’il savait que c’était un garce, il la trouvait belle même magnifique mais ça jamais il ne le lui dirait. Tout simplement parce qu’il ne voulait pas qu’elle se serve d’une attirance qu’il éprouvait depuis quelques temps contre lui comme elle l’avait fait pour son père. Il releva les yeux vers elle et lui sourit d’un petit sourire contrit et pas spécialement heureux de la voir. « Tenter de t’échapper ? Comme si c’était possible tu me tiens…et tu sais parfaitement que tu me lâcheras pas…alors non je ne tente pas de t’échapper juste d’avoir un peu de paix de temps en temps… » Le jeune homme soupira et l’observa, il ne comptait pas se lever bien qu’il aurait aimé. Il aurait bien aimé pour une fois mais il ne savait pas vraiment comment faire. Il avait toujours était bloqué avec elle ne sachant absolument pas quoi faire sauf au tout début quand il lui avait tenu tête. Il tiqua quand elle lui posa une question à propos de quelque chose. Au début, ne comprenant pas il baissa les yeux un peu confus jusqu’à voir son cahier, la seule qu’il avait préservé. Il se mordit la lèvre inférieure en soupirant. Il se leva enfin hésitant entre détourner sa camarade de l’objet ou lui montrer. Le premier étant presque impossible à réaliser il opta pour le second. Il lui tendit le carnet regardant ailleurs, cela lui faisait vraiment mal de lui montrer ses dessins. « C’est un cahier de dessin…tu peux regarder…enfin ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix… » Il s’adossa ensuite à l’arbre et l’observa, oui elle était vraiment belle et cela le rongeait de l’intérieur. Il n’arrivait tout simplement pas à la quitter des yeux et s’en rendant compte, il baissa la tête. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Malcom n’imaginait pas un instant que la jeune fille puisse vouloir venir vers lui juste pour profiter de sa compagnie c’était impossible. Elle le manipulait pour son plaisir personnel alors à quoi bon profiter de lui ? Et pourtant malgré tout ça il l’apprécier un peu mais jamais il ne l’avouerait. Leurs chemins étaient inexorablement liés et Malcom pensait que s’était dans le sens où il ne pourrait jamais se défaire de cette manipulation.

« Tenter de t’échapper ? Comme si c’était possible tu me tiens… Et tu sais parfaitement que tu me lâcheras pas… Alors non je ne tente pas de t’échapper juste d’avoir un peu de paix de temps en temps… » Un sourire satisfait apparu ses mes lèvres. Il avouait au moins qu'il ne pouvait pas m'échapper et c'était un bon point pour lui. Après tout, je refusais qu'il s'échappe de mon emprise. Il était à moi et je l'avais bien fait comprendre à toutes ses pimbêches qui osait s'approcher de lui. C'était MA chasse gardée. Cependant la deuxième partie de sa réponse ne me plut pas du tout. Il était en prison certes – dans ma prison dorée – mais je voulais qu'il fasse au moins semblant d'apprécier sa demeure. Je croisais les bras et je fronçais les sourcils. J'avais été malade et lui il commençait la guerre. Soit j'étais de nouveau en forme pour le battre une nouvelle fois. Oh tu veux la paix... Mais tu n'as qu'à arrêter ce « jeu » mais n'en oublie pas les conséquences... Un de mes sourcils se leva et je me mis à rire sournoisement. J'avais une emprise totale sur lui, enfin presque totale. Il ne pouvait pas m'échapper sans que je ne dévoile son secret. Parfois je me disais que je voudrais qu'on soit juste des amis mais si je n'avais pas découvert son secret jamais il ne se serait intéressé à moi alors je faisais comme je le pouvais. Je n'avais jamais eu l'habitude du « non » et ce n'était pas à seize ans qu'on allait me dire non. Et ne te plaint pas Malkom d'autre aurait déjà vendu ton secret... Jusqu'à nouvel ordre, je n'ai pas dévoilé ton secret... Je me penchais vers lui et frôlant ses lèvres du bout des miennes j'ajoutais dans un souffle. Alors soit mignon avec moi tu veux... Je n'allais pas jusqu'à lui dire qu'il devait être reconnaissant. Après tout, je le manipulais alors il ne pouvait pas m'en être reconnaissant. Je me relavais alors et je le regardais de haut. Il était vraiment mignon et c'était sûrement pour cela que je voulais toujours être vu avec lui. Je ne voulais qu'une autre fille puisse s'approcher de lui. Il n'était qu'à moi ! Je serrais les poings en pensant qu'il pourrait en aimer une autre. Cela je ne le supporterais jamais. Je le regardais droit dans les yeux et je le défiais de me contre-dire. Après tout il ne s'était jamais réellement laisser faire. Même encore il me tenait tête et c'était sûrement cela que j'aimais le plus chez lui. Je lui demandais alors à quoi lui servait son cahier. Je voulais savoir et j'étais d'une nature très curieuse. Je voulais lui prendre son cahier pour qu'il ne me cache plus rien ! Mais ses paroles me rebutèrent. « C’est un cahier de dessin…tu peux regarder…enfin ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix… » Non là il exagérait. Étais-je une aussi mauvais personne ? Je fronçais le plus en plus les sourcils et je repoussais vulgairement son cahier. Je n'en veux pas ! Tu peux le garder ton jardon secret... Je lui tournais le dos et je commençais à marcher en serrant les poings. J'étais en colère ou du moins je commençais à être en colère. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Il pouvait me tenir compagnie ou alors me servir au choix. Je faisais semblant de réfléchir à ce que j'allais lui demander. Tu pourrais tout faire semblant de te soucier de moi pour une fois... J'ai été malade cette nuit et je n'avais personne pour me soutenir... Je me retournais et je le regardais en souriant en coin comme pour lui dire qu'aujourd'hui il devrait faire tout ce qu'elle lui dirait sans réfléchir.