Les fêtes de fin d'année sont les plus belles fêtes de tous les temps ! Poudlard avait revêtu ses habits de lumières, l'école était plus belle que jamais. Le professeur Dumbledore avait tout fait pour que les élèves et les professeurs oublient les derniers événements et qu'ils puissent passer enfin un mois tranquille. Les examens de fin d'année avaient été annulés pour cause « de fête » bien que la grande inquisitrice n'ait pas été du tout contente de cette décision. Le ministre va en entendre parler Dumbledore ! était devenu la phrase favorite de notre bonbon rose. Les cours étaient presque tous fait en plein air dans la neige ce qui donnait souvent lieu à des batailles de boules de neige. Enfin vous l'aurez compris, il régnait une ambiance bonne enfant au sein de l'école anglaise et les vacances arrivaient à grand pas ! Tout le monde ne pensait plus qu'aux cadeaux et à leur famille qu'ils allaient bientôt retrouver pour les fêtes. D'ailleurs le grand jour était arrivé. Les élèves montaient dans les wagons en direction de Londres. Pour une fois tout le monde rentrait chez eux, même l'ensemble du corps enseignant partait eux aussi de leur lieu de travail. Seul le professeur Dumbledore resterait dans les lieux pour mener sa propre enquête sur les événements récents puisque les conclusions du ministère ne lui plaisaient pas du tout. Les wagons étaient pleins d'enfants en train de rire. Certains d’entrer eux avaient le nez dans les bouquins mais la plupart étaient en train de manger ou plutôt de se goinfrer de chocogrenouille. D'autres encore regardaient dehors la neige tomber. D'ailleurs il tombait beaucoup de neige sur les rails. La tempête faisait rage dehors et beaucoup espéraient que le train puisse arriver à bon port sans encombre. Mais voilà rien ne se passe normalement à Poudlard et la tempête de neige à fait tomber des arbres bien trop frêles sur les rails. Le Poudlard Express reçut l'ordre de s'arrêter pour cause de mauvais temps. Les élèves et les professeurs à bord resteraient bloquer à bord jusqu'à nouvel ordre. Il fallait maintenant prendre son mal en patience...

NOTA BENE
▬ le nombre de mot maximum est 350, nous voulons un rp rapide.
▬ chacun peut rp avec qui il veut, le PNJ n'interviendra peut être pas
▬ attention aux débordements, le train est bloqué et personne ne peut le faire bouger

Et voilà, aujourd'hui c'était le jour j du grand départ des vacances afin de profiter au maximum des fêtes de fin d'année mais également de la famille qui attendait les étudiants bien au chaud. La neige était enfin arriver, encore heureux pensait Graeme qui était un fou de la neige. Il aimait voir ses flocons, il aimait quand cela lui arrivait sur le visage, même si la température de dehors était froide. Qui disait vacances, disait repos mais également amusement. Être en famille, c'était toujours ce qu'il préférait surtout quand il neigeait. Les cours était fini depuis quelque jours déjà et cela lui avait fait du bien un bon plongeant dans la neige. Le jeune Reinhaart avait mit son pull de Gryffondor et avait prit l'habitude de porter son écharpe. Ce matin, ce fut ses propres valises qu'il emmena en direction du train où plutôt du Poudlard Express. Ses vacances-ci, il savait qu'il les apprécierait à sa juste valeur. C'est en rejoignant les autres que le jeune homme se mit alors à sourire. Quitter Poudlard, du moins, faire cet au revoir, c'était quelque chose qui normalement le gênait, le dérangeait mais pas cette fois-ci. La neige tombait, elle tombait beaucoup, de gros flocon, du brouillard, cela ne dérangeait pas le rouge et or de sourire et de monter dans le train à la recherche d'un wagon libre et d'avoir une place contre la vitre afin de pouvoir admiré la nature sous la neige. C'est après plusieurs visites de wagon qu'il trouva enfin, le bon qui était libre. Personne à l'intérieur, c'était impeccable. Il se mit alors près de la vitre et commença à admiré la neige qui continuait de tomber à l'intérieur. Le train se mit alors à commencer à faire sa route en direction de la gare de Londres. Le rouge et or comme à son habitude déboursa quelques galions afin de s'acheter des chocogrenouilles que vendait la vendeuse habituel. Il remercia celle-ci puis s'installa de nouveau à sa place. Soudain, le train s'arrêta, le blond ne pu s'empêcher de regarder par la fenêtre pour savoir ce qui se passait à l'extérieur du train.

Samwell avait affreusement hâte de retourner à la maison. Poudlard était sa deuxième maison et il aurait sans doutes envie d'y retourner rapidement. Pourtant sa petite maman, son papa et le frêleur familial lui manquait crucialement. Il avait hâte d'aller faire ses courses de Noël pour trouver un cadeau à chacun. Il attendait également avec impatience les préparatifs pour les fêtes où ils recevaient habituellement beaucoup de monde. Effectivement, tous les jours il y avait autant de changement de camarades que dans un hôtel. Si quelques personnes le remerciaient de leurs hospitalité en partant, d'autres s'empressaient de prendre leur place. C'était toujours de la sorte chez les Potter. Le dicton était le même qu'à Poudlard. Chez-nous, vous êtes chez-vous. Ses valises étaient faits depuis au moins trois jours. Ce n'est pas pour autant que Samwell négligeait son apparence négligée. Une cravate rouge et or dessèrée, une chemise hors de son pantalon et un pull de laine noir par dessus. Ses cheveux éternellement en bataille et son sourire de conquérant aux lèvres. Comme un lion était toujours entouré de ses lionnes, Samwell ne faisait pas exception à ses règles de la nature. Il s'était niché dans un wagon avec sa petite soeur, Judi et sa grande amie, Bonnie. Il ne manquait plus que son petit Greame pour terminer ce magnifique portrait. Ils étaient prêts à partir, enfin. C'est sans compté qu'ils avaient bien célébré le début des vacances la veille. La jolie Bonnie avait étonnamment été de la partie et était restée éveillée avec le roi de lion jusqu'aux petites heures. Depuis sa rupture avec Katniss, il l'évitait soigneusement et passait donc de plus en plus de temps avec Bonnie. Ce rapprochement lui faisait du bien. Alors qu'il était adossé à la fenêtre et que la serdaigle était entre ses jambes, la tête contre son torse et ses yeux clos. Les mains de Samwell jouait dans ses cheveux tandis que sa soeur toussotait pour avoir son attention. Levant les yeux vers elle, elle jouait des sourcils. Non, non, non. Sa frangine était persuadée qu'il se passait quelque chose de sérieux entre Bonnie et Samwell, mais il était assuré du contraire. Il reportait son attention sur l'angelot alors qu'un tendre sourire se dessinait sur ses lèvres. Sa soeur soupirait. Elle se faisait des idées. C'était impossible, inimaginable, peu probable. Le train ne démarrait pas, mais Sam ne s'inquiétait pas. Il aurait voulu parcourir les waggons pour trouver son petit lion ou sa petite poufsouffle adorée. Ainsi son harem aurait été complet. Non. Il n'avait aucune envie de bouger. Ni pour aller voir ce qui se passait, ni pour remarquer que la tempête battait son plein dehors.

Les vanaces de Noël. Elles étaient enfin arrivé, après une attente qui avait semblé interminable. Bonnie avait hâte de rentrer chez elle, de profiter de ce moment privilégié qui était chaque année l'occasion de réunir sa famille au grand complet. C'était chez les Pevensie que se retrouvaient tous les cousins, cousines, oncles et tantes, même les plus éloignés pour quelques jours plus magique qu'à l'ordinaire. Bonnie avait un grand sens de la famille, par conséquent Noël était un moyen d'être entouré des siens, sans plus à se soucier que d'être ensemble. Elle irait se balader à Londres avec Lulla, comme elle aimait le faire, pour admirer les lumières sous la neige, écouter les chant de Noël moldus qu'elle connaissait déjà par coeur.... Blottit dans les bras de Samwell, dans un compartiment du Poudlard Express, la belle avait un sourire aux lèvres, les yeux clos, la tête posée contre le torse de son ami. Plongée dans un état léthargique, entre sommeil et éveil, elle entendit vaguement la toux de Judicaëlle et devina sans peine le sourire de Sam. Bonnie entendait depuis les autres compartiment du train la rumeur des rires et des conversation, l'euphorie générale n'avait fait aucune exception. Chose étrange, Bonnie ne ressentait aucun mouvement qui accompagnait d'habitude les trajets du train. Elle connaissait pourtant la moindre secousse, le moindre virage... Elle ouvrit paresseusement les yeux et quitta le confort et la chaleur qui lui procurait Samwell. En se redressant, elle tourna la tête vers la vitre et ouvrit de grand yeux émerveillé. Dehors, c'était une véritable tempête de neige comme on en voyait peu. Les flocons tombaient en abondance mais le vent soufflait si fort qu'il balayait de paysage. Même en collant son nez à la vitre, elle ne put rien voir de ce qui se passait à l’extérieur, à deux mètres seulement d'elle. Le train était immobilisé. Elle se tourna vers Sam et Judicaëlle. « Bien sur, on ne pouvait pas renter tout simplement chez nous... »

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Noël. Sainte horreur. Les cours en plein air, les boules de neige. Si j'appréciais le froid, ces manifestations diverses de joies à l'approche de la fin de l'année me déplaisait profondément. L'hiver se devait d'être une saison de répulsion, quand tout le monde se collait en fenêtre en observant le froid, emmitouflé dans une couverture bien chaude. Voilà pourquoi, en tant normal, la période de Noël me plaisait. Parce que les gens fuyaient le froid comme ils auraient fuis la mort. Parce que j'avais tout loisir de répandre ma froideur tout autour de moi. Mais non, ils avaient fait de l'hiver un moment joyeux. Ils me le payeraient. Tous.
Rejoignant le Poudlard Express, je m'étais isolée, prenant tout mon temps pour observer cette joyeuse, et minable, bande de gamin qui s'extasiaient devant la pureté de la neige. C'était joli, blanc, parfait. Je marchais, lentement, altière. J'étais une Lestrange et je ne me mélangerait pas à la cohue d'enfants de moldus. Ni aux sinistres impurs qu'étaient les sang-mêlés de second rang. Mes parents ne l'auraient pas accepté. Et je ne l'acceptais pas non plus. La mort d'Ulysse avait changé bien des choses. J'étais plus froide. Plus distante. Certains c'était étonné de ce changement, comme Maddie. Ma pauvre petite Maddie... Je ne lui adressais même plus la parole ces derniers temps. J'avais simplement rompu les liens avec les gens, n'adressant plus la parole qu'à peu de mes congénères, triés sur le volet. J'étais devenue une ombre, un fantôme. Et je m'en accommodais bien. Les gens me connaissaient. Tous savaient mettre un nom sur mon visage. J'étais Jillian-Rose Lestrange, la fille au nom compliqué, la sœur du mangemort canon tué. Ex-petite amie d'Amadeus Black aussi. Je me foutais de ce que les gens pouvaient penser, tant qu'ils se souvenaient de moi. C'était le paradoxe qu'être une Lestrange.
Montant dans le Poudlard Express, je rejoignis sans hésiter le compartiment dans lequel voyageaient la majorité des enfants de grandes familles. Asher s'y trouvait, en compagnie d'Allistair, mais également d'Amadeus et d'Izer. Je les saluais rapidement, évitant consciencieusement de croiser le regard d'Amadeus, et allais m'installer à la place la plus proche de la fenêtre. Soit en face d'Amadeus. Parfait. J'avais vraiment une chance inouïe ce jour. Appuyant mon visage sur la vitre, je fermais les yeux, bercée par le cheminement. Izer babillait à haute voix, sans se soucier du reste des présents, en se réjouissant de pouvoir passer les vacances seule avec Amadeus. Une pointe de jalousie me piqua un instant, avant que je ne remarque que le Poudlard Express c'était arrêté. La voix d'Amadeus s'éleva. J'ouvris les yeux, consciente que quelque chose n'allait pas. Et personne ici ne semblait savoir quoi...

Enfin les vacances de Noël. La neige avait recouvert Poudlard avait amené un peu de douceur au château. Le professeur Dumbledore avait décidé d'offrir aux élèves un peu de liberté et de tranquillité, une chose qui n'était pas arrivé depuis plus d'un an. De son côté, Dolores Ombrage était devenue aussi rose fuchsia que ses habits tellement elle était en colère de voir tant de "laxisme". Du laxisme ? Non du bonheur, du plaisir. Pour la première fois depuis longtemps, je voyais mes élèves heureux lorsqu'ils se promenaient dans les couloirs. Pas de stress, pas de peur, rien. C'était presque surréaliste tant de tranquillité. Cela faisait tellement longtemps que ce n'était pas arrivé à Poudlard... Le fameux jour du départ était enfin arrivé et la gare de Pré-au-lard était bondée. Je n'avais jamais vu autant de personne dans le train, même un jour de rentrée. Des élèves et du personnel de Poudlard rentrait pour la première fois chez eux. Beatrice était dans le train, c'était pour dire si c'était exceptionnel !!! Je montais dans le train en compagnie de mon épouse et m'installais dans un des compartiments réservés aux professeurs. Dans quelques heures, nous allions tous retrouver au cottage pour profiter de vacances bien méritées. Le train se mit en marche et je m'installais aux côtés de Sofia. Elle était très fatiguée depuis quelques temps et tenir la position debout lui devenait de plus en plus difficile. Mais bien entendu, têtue comme ma femme était, elle n'avouerait sans doute jamais qu'elle était heureuse d'avoir enfin une pause. Après un peu plusieurs heures de trajets, une tempête s'était levée dehors. La température à l'intérieure du train avait légèrement baissée et le vent soufflait tellement fort qu'il faisait se gondoler les wagons. Soudain, le train ralenti sa course puis s'arrêta. Je jetais un regard inquiet à Beatrice et quittais le compartiment pour aller voir ce qu'il se passait. Je revenais quelques minutes plus tard la mine perplexe. « Des arbres sont tombés sur la voie et bloquent le passage du train. Apparemment, il faut attendre la fin de la tempête pour repartir... » dis-je peu rassuré par cette éventualité.

Le retardement du train ne l'énervait même pas. Il n'avait même pas songer que c'était peut-être un problème. C'était peut-être de truc dangereux qui empêchait le départ du train. Habituellement, la neige n'empêchait pas le Poudlard-Express. Rien ne pouvait arrêter le Poudlard-Express. Bonnie avait remarqué le manque de mouvement. La jolie brune c'était donc relevée pour collé son petit nez pointu contre la fenêtre. Samwell ne lâchait pas pour autant sa main. Même s'il disait ne pas être amoureux d'elle, certains signes faisaient de plus en plus douter leur entourage. La demoiselle s'exclamait en voyant la tempête au dehors : « Bien sur, on ne pouvait pas renter tout simplement chez nous... » Samwell soupira, faussement agacé.

« Ce que t'es ronchonne Pevensie ! »

Il agrippa sa taille pour qu'elle tombe sur lui. Ses mains parcourant son ventre sous les éclats de rire de la belle. Samwell était heureux que le poudlard express soit retardé. Il pouvait passer plus de temps avec sa jolie serdaigle. Il jeta un coin d'oeil furtif à sa soeur qui avait de nouveau fermé les yeux. Samwell en profita donc. Cessant ses attaques, il vola un baiser tendre à la belle. Elle ne lui reprocherait certainement pas. Parfois même, c'était elle qui venait lui voler de baiser. Après tout, Samwell était un homme libre et Bonnie aussi. Ils étaient des gamins qui ne savaient pas trop ce qu'ils faisaient, mais ils étaient certains qu'il ne faisaient rien de mal. Pauvre gamins.

« Ce que t'es ronchonne Pevensie !? » Avec un sourire, la concernée fit volte face. « Répète ça... Potter. » La gue-guerre était relancé, pour le plus grand plaisir des deux combattants mais pas forcément pour leur entourage, à en jugé par le regard de Judicaëlle. Sam saisit la Serdaigle par la taille. C'était repartit. Trop chatouilleuse, elle avait du mal à reprendre son souffle et à garder son sérieux, elle préférait rire aux éclats avec lui. Alors qu'elle s'attendait à un baiser, le Gryffondor se pencha sur Bonnie et l'embrassa, profitant des quelques secondes où sa petite soeur ne les regardait pas se chamailler. Quand il se redressa, elle lui donne une tape sur la cuisse et lui tira la langue. Ce n'était qu'un jeu, un jeu innocent rien de plus, qu'on les laisse vivre leur vie en paix, il ne faisait rien de mal après tout, il s'amusait, tout simplement. Elle ne commenta pas ce baiser volé et se contenta de sourire. Elle s'allongea sur la banquette, la tête posé sur les genoux du jeune homme. Elle saisit sa baguette et lui fit décrire des cercles, lentement, au dessus d'elle. Peu à peu, une spirale de sable formé de grain or et argent se dessina au dessus de Bonnie, tournoyant lentement au rythme des mouvements de poignet de la Serdaigle qui fredonnait rêveusement une comptine de Noël qu'on entendait à tous les coins de rue à cette période, un sourire d'enfant sur les lèvres, imprégnait des pieds à la tête de l'esprit de Noël. « Sans vouloir me vanter... Je suis douée. » ajouta-t-elle sur le ton de la conversation.

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Enfin un peu de vacances. Entre mon boulot à Poudlard et à Sainte Mangouste je ne savais plus où donner de la tête. Je travaillais énormément et je savais que je ne pouvais pas m'arrêter de travailler. Je ne savais que ce que j'aurais bien pu faire si j'étais restée tranquillement sans rien faire. Je ne suis jamais restée tranquille de ma vie. J'ai toujours travaillé et même Madame Maxime devait me sortir de mon bureau quand arrivait l'heure des vacances. Alors même en étant enceinte il était pour moi hors de question de m'arrêter de travailler. En plus, j'avais déjà dit à mes collègues que j'assurerais toutes leurs permanences durant les vacances de Noël. Après tout, ils avaient des enfants et c'était pour moi normal de ne pas profiter des vacances. J'en profiterais quand mon fils sera né. D'ailleurs aujourd'hui ce n'était qu'un sale garnement. Il n'arrêtait pas de me donner des coups de pieds au rythme des soubresauts que le train faisaient. Cependant je ne montrais rien j'affichais plutôt un sourire satisfait. J'étais contente d'avoir réussi à sortir Béatrix de son infirmerie. Je regardais mon mari par moment et ma meilleure amie aussi. J'étais heureuse de les avoir tous les deux avec moi. Il ne manquait qu'une personne pour combler mon bonheur et c'était mon meilleur ami. Je savais que Timothy ne l'aimait pas et c'était pour cela que je ne l'avais pas invité pour le réveillon de Noël mais je m'en voulais vraiment de ne même pas lui avoir proposer. Enfin à vrai dire, je lui en avais touché deux mots mais je n'avais pas insisté du tout. ça va ? Le train venait de s'arrêter brusquement et je sentais une vive douleur dans mon bas ventre. Je posais ma main sur mon ventre et je regardais Béatrix pour lui dire : Oui ça va aller. Je lui souriais faiblement en me recalant dans les fauteuils du wagon. J'écoutais mon mari parler et je répondis : J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps.

Madeline était redevenu rousse le matin même. Cs derniers temps, elle avait préféré être brune, mais elle reverrait sa mère le soir même; à l'arrivé du Poudlard Express à King Cross. Et sa mère la préférait blonde. C'était la folie à l'école de magie pour le grand retour. Cette année, tous les élèves avaient été contraint de plier bagage, au vu des récent évènements qui avait secoué le château depuis la rentrée. C'est donc avec ses camarades que Maddie avait quitté Poudlard et était monté à bord du Poudlard Express. Dans son compartiment, la belle, assise côté fenêtre contemplait le paysage, perdue dans ses pensées qui se dirigèrent vers Jillian-Rose. Jillian semblait avoir un problème et ne vouloir parlé à personne. En faite, elle s'était refermé sur elle même depuis la mort d'Ulysse. Cette tragédie avait affecté Madeline bien plus qu'elle ne voulait le dire, en raison de son affection pour le jeune homme. Oui, pour une mystérieuse raison, elle avait finit par l'apprécier. Elle le chassa de ses souvenirs. C'était Noël. Elle voulait aider Jill, après tout, les deux filles étaient connus pour êtres des inséparable à Poudlard, alors que tout semblait les opposer. Soudain, le train s'arrêta. La rumeur ne mit que quelques secondes à courir dans le train, véhiculé par les élèves qui allait l'annoncer de compartiment en compartiment. Bloqués, ils étaient bloqués. Très bien. Le moment était donc venu d'agir pour Madeline Rosier. Elle voulait voir Jillian. Et rien ne l'en empêcherait. Elle se leva et se dirigea vers un compartiment. En ouvrant la porte, elle ne fut pas surprise de voir la bande des gosses de sang purs dont elle faisait techniquement partis. En pleins dans le mille. Il y avait Izer, sa cousine, et son crétin, Amadeus. Mais il y avait surtout Jill. « Bonjour tout le monde, on dirait qu'on à un problème non ? » Dit-elle d'un ton joyeux. Sans demander aucune permission, Maddie s’avança en souriant et s'installa à côté de son amie. « Tu as l'art de savoir t'entourer ma Jill... » lui confia-t-elle avec un clin d'oeil complice.

J'allais enfin voir mon père. J'étais vraiment contente d'être enfin en vacances. Il fallait vraiment que je sois loin de Poudlard pour me remettre les idées en place. Il fallait que j'arrête de penser à mon amour perdu. Reed. Il m'avait remplacé avec une autre. Il n'avait jamais été aussi cruel que ces derniers mois. J'étais en colère après lui et donc j'espérais vraiment être loin de lui pour réfléchir et pour pouvoir me détacher enfin totalement de lui. Je ne voulais plus le voir. Ça serait difficile surtout pour moi mais je savais que je devais passer par là et puis après tout maintenant il y avait mon père pour m'aider à traverser cela. J'étais vraiment heureuse que Ianto soit mon père. Il était vraiment gentil avec moi. J'avais même emménagé avec lui. Ça me faisait bizarre de penser que mon parrain était mon père mais j'avais décidé de me concentrer sur mon père et non plus sur mon petit ami. J'étais assise dans un wagon toute seule et je lisais un livre. J'étais studieuse pour une fois. Je lisais un livre vraiment très interessant même si j'avais l'esprit un peu ailleurs. Je n'arrivais à me sortir de la tête l'image de Reed avec une autre fille. Je l'avais vu avec ma propre cousine et j'en étais très en colère. Je baissais la tête et je regardais mes pieds. Ces vacances s'annonçaient vraiment mal finalement. Je n'avais pas le moral et je ne savais pas si j'arriverais à le retrouver. Je soupirais et je regardais dehors. La tempête faisait rage et j'espérais que le train ne serait pas bloqué. Enfin bien entendu c'était à chaque fois pareil ! Le train s'arrêta et je ne bougeais toujours pas de ma place. Je regardais toujours dehors en soupirant. Il était tant pour moi de prendre une décision et je savais déjà qu'elle serait radicale. J'entendais alors la porte du wagon s'ouvrir et cela me fit encore plus soupirer. Laissez moi tranquille ! J'avais été un peu sèche mais j'avais besoin de calme et d'être seule. Je voulais juste savoir quoi faire tout simplement.

La gamine s'était relevée et lui avait donné un coup sur la cuisse. Il rigolait alors que les choses se calmait. La belle demoiselle posait sa tête sur ses genoux. Comme une habitude, les mains de Samwell se glissaient dans ses cheveux. Ils étaient si doux. Jamais le gryffondor ne se lassait de« dorloter la gamine. Il espérait d'ailleurs qu'elle allait être souvent chez-lui pendant les vacances. De toutes façons. Elle lui avait promis. Sortant sa baguette, la jeune femme faisait des cercles dorés et argentés au dessus d'elle. Une genre de spiral dont elle seule avait le secret. Le jeune homme trouvait cela absolument magnifique. On aurait dit un petit système solaire. Le jeune homme était émerveillé, voir même, impressionné. « Sans vouloir me vanter... Je suis douée. » Ajouta-elle, provoquant l'élargissement du sourire de Samwell. Elle avait raison. Si Samwell était doué sans efforts, ce n'était pas le cas de Bonnie. Avec tout le travail qu'elle faisait, elle était probablement meilleure en magie. Peut-être pas en défense, par contre. C'était bien beau avoir toutes les connaissances du monde, mais en magie, la pratique était tout autant importante. La pratique allait surement être bientôt abolie avec Ombrage, mieux valait en profiter immédiatement.

« Normal, tu passe tout ton temps enfermé dans la biblio. Petite intello ! »

Il s'amusait à l'énerver. Il sentait déjà qu'elle allait lui donner un coup pour ce qu'il venait de dire. Exactement comme des gamins. À l'exception qu'il ne lui tirait maintenant plus les cheveux. Au contraire, il les caressaient doucement avec un sourire de béatitude et un regard qui se perdait dans les yeux à la couleur indescriptible que possédait la demoiselle. Ses yeux l’envoûtait littéralement. En fait, Sam était tout simplement un grand nigaud avec les filles. Avec Bonnie, c'était pire. Il était complètement gaga de cette fille. Il lui aurait offert la lune et serait allé lui décrocher lui-même juste avant de l’emmener à l'opéra.

Noel, Severus n’aimait pas noel, avec ses repas qui tiennes deux jours, faire semblant d’être heureux et content quand il recevait un cadeau alors que la seule chose qui pouvait le rendre heureux et content était le pouvoir. Il n’aimait pas les musiques et les lumières qui éclairait la maison de la famille Gaunt. Qui disait vacances, disait ennuit, le jeune homme n’aimait pas s’ennuyer encore moins s’il ne possédait pas quelques victimes à son goût pour faire passé les journées plus vites. Mais qui disait vacances disait également revoir son paternel, un paternel qui battait sa femme, enfin la mère du brun. Il lui avait toujours, des la première fois qu’il était partit pour une année au château. Il l’avait prévenu qu’un jour où l’autre, il se vengerait de ce qu’il avait fait à sa mère, à sa femme. Oui, Severus Gaunt avait bien une femme dans sa vie, la femme de sa vie, pas n’importe laquelle. Non, c’était sa mère, sa propre mère, personne ne devait lever la main sur elle, a moins de vouloir mourir dans d’atroce souffrance. Aujourd’hui il neigeait, lui qui aimait ça, cela lui faisait tout de même plaisir de quitter le château, un château qui lui avait apprit temps, comme le fait de faire souffrir les femmes. Le poufsouffle suivit comme les autres, le chemin vers le train afin de pouvoir rentrer chez soi. Chose qu’il n’aimait pas mais au moins, il reverrait celle qu’il aimait. Sa mère. Il se fit un chemin entre les étudiants tout en les poussants, sans prennant aux plus forts comme au plus faibles. Il poussait, il sans fichait bien d’être mal vu par les autres, du moment qu’on parlait de lui et en mal, cela lui plaisait. Le poufsouffle monta dans le train à la recherche de place et c’est en aperçevant une serpentarde, pas n’importe laquelle. Mademoiselle Parkinson, Merveille Parkinson. Le jeune Gaunt entra dans le wagon et se mit près de la brune jusqu’à lui parler de sa voix froide habituel : « Bouge de là Merveille. » L’aimabilité ? Il ne connaissait pas ce mot.

Bonnie était une des meilleures élèves de l'école. Née d'une grande famille de sorcier, elle avait un don relativement puissant depuis son enfance, mais loin d'être exceptionnel, comme pour certains de ses camarades qui étaient incroyable et contre lesquels elle ne pouvait gagner le moindre duel. En revanche sur le plan purement théorique, on ne faisait pas mieux. Toujours plongé dans les livres, la belle avait finit par développer un très grand pouvoir. Sa puissance magique, elle ne l'a devait qu'à elle même, elle avait travaillé d'arrache-pied, sans relâche, jusqu'à atteindre la perfection. « Normal, tu passe tout ton temps enfermé dans la biblio. Petite intello ! » Tout en continuant de faire tourner la fragile structure qu'elle était en train de créer et qui scintillait dans le compartiment, Bonnie se servit de sa main libre pour pincer un bras du jeune homme. « Je refuse de répondre à cette provocation de rustre. » dit-elle d'un ton hautain. Mais la lueur qui brillait dans ses yeux ne trompait personne, et surtout pas son compagnon de toujours. « Je suis sur que je pourrais écrire "Samwell Potter est un crétin" en lettre de feu au dessus de la tour d'astronomie.... » fit-elle en réfléchissant vaguement à ce projet insensé. En tournant sa baguette plus vite, elle accéléra la vitesse de ration des spirales et d'un geste sec du poignet, les fit disparaître en un mince voile de fumé or et argent qui se dissipa en quelques secondes. « Ça manque d'action tout ça... » Chose exceptionnelle mais surement dû à l'approche de Noël, Bonnie ne tenait pas en place. Elle leva un nouvelle fois et s'approcha de la fenêtre pour tenter de voir quelque chose, son souffle dessinant un cercle de buée sur la vitre glacée, sa baguette toujours serrée entre ses doigts.

Severus n’était pas le genre d’homme à avoir un respect total pour les femmes. Même pas un minimum de respect pour elles d’ailleurs. Pour lui, elles étaient tout ce que l’enfer représentait aux yeux du jeune Gaunt. Gaunt un nom de famille qui faisait peur à Poudlard, un nom connu car les membres de cette famille se retrouvait la plupart du temps à Azkaban, la plus grande maison des prisonniers sorciers. Le Poufsouffle avait trouver un wagon pratiquement vide, à l’intérieur, seule, se trouvait Merveille Parkinson, d’ailleurs elle l’accueilla a ouvert fermer avec un sourire. Une habitude chez eux de ne pas pouvoir se voir, même à travers un miroir ou bien en peinture. « Si vous aviez usé de la politesse, je me serais peut-être exécutée. Cela ne semble pourtant pas être une qualité que vous possédez Monsieur Gaunt. » La politesse, être aimable avec une femme, c’était une chose impossible pour lui, même irréalisable. C’était comme prendre un roi pour un bouffon et prendre un bouffon pour un roi. Severus referma la porte du wagon derrière lui, il n’avait pas l’intention de partir de celui-ci et encore moins si c’était elle qui le lui demandait. Il n’avait pas de compte à lui rendre, aucun compte, ni même aucun respect. « Il y a deux baquettes, si vous n'aviez pas remarqué très cher. À moins que vous ne désiriez partir. Ce contre quoi, je ne m'opposerais en aucuns cas. » Le jeune Gaunt remarqua le regard de la brune sur lui. Jamais Severus ne l’avait eu dans son lit, là où se faisaient les plus grandes prouesses à Poudlard. Chose dite par un bon nombre de femmes du château. Le jeune homme s’installa sur la banquette en face de la brune afin de lui dire froidement : « Vous avez raison, cette banquette n’a pas consumer votre odeur de gnome. C’est tout de fois meilleur à apprécier. » Severus ne loupa aucune seconde pour reloocker la brune de la tête aux pieds. D’ailleurs il laissa son regard duré sur les jambes de celle-ci.

La jeune femme n’aimait pas les vacances de Noel. L’année dernière elle avait perdu son frère pendant ces vacances, la jeune femme n’aimait donc pas se rappeler cette période sombre de son existence. La jeune femme était montée à reculons dans ce train, elle aurait aimé rester à Poudlard pour les vacances, mais elle n’avait pas eut le choix que de s’en aller. Elle avait eut du mal à faire sa valise, la jeune femme allait passer les fêtes de Noël seule, au chaudron baveur, fêter Noel ne lui ferait pas plaisir. La jeune femme avait donc fait sa valise. Elle était montée dans le train avec un gros sac à la main, et un gros livre. La jeune femme n’aimait pas la présence des gens en ce moment, plus le temps passait , plus elle se renfermait, premièrement, parce qu’elle venait de se faire larguer : forcément ça aide pas ! Elle s’était installé dans un compartiment, toute seule. Ysolde n’avait pas beaucoup d’amis, c’était un fait. A part, Alecto, et Morgana, il ne lui restait plus personne, Katniss avait été une foute sale garce avec elle, pas question d’être amie avec une garce. La jeune femme n’aimait pas les garces, les salopes, et les maries couche toi là. La jeune femme était donc installé confortablement, quand soudain le train de stoppa de façon très nette. Bizarre. Même étrange. Ysolde avait eut sa dose de chose étranges à Poudlard depuis l’année dernière. Et ce foutu train qui n’avançait pas ! Elle ferma son livre. Elle se leva alors et passa la tête dans l’encadrement de la porte, et vit des élèves faire de même. Il n’y avait personne capable de donner des informations dans ce foutu train ! Tout à coup, il faisait plus froid, la jeune femme enfila alors un pull. Elle quitta son compartiment en fermant la porte derrière elle. Le couloir était désert, la jeune femme n’était pas franchement peureuse, mais bon, arrêter au milieu de nulle part, c’est franchement craignos !

La seule chose que Jude souhaitait c’était de rentrer à la maison. Elle aimait vraiment Poudlard, mais elle attendait ses vacances avec plus d’impatience que d’habitude. Elle n’avait pas réussie à s’approcher de Graeme, alors elle souhaitait seulement passer les fêtes avec sa famille et s’amuser comme elle le faisait étant plus jeune. Blasée, Judicaëlle avait pris place dans le wagon avec Bonnie et Samwell. Elle rouspétait, toussotait et se demandait bien ce qu’il y avait entre ces deux-là. Mais si elle rechignait autant, ce n’était pas parce qu’elle ne trouvait pas que Bonnie ferait une bonne petite amie, au contraire. Elle était jalouse, c’était plutôt ça le problème, elle la serdaigle qui n’avait jamais réellement goûté à l’amour. Certes, elle éprouvait ces sentiments pour Graeme, mais ils étaient loin d’être réciproques. Elle n’avait jamais même couché avec un homme et très peu de personne lui avait volé un baiser. C’était assez triste quand on y pensait, mais heureusement Sam n’était pas du genre à changer de petite amie comme de chemise, ça ne lui mettait pas trop de pression. La belle devrait à nouveau passer noël seule, elle pensait d’ailleurs à inviter Sawyer pour au moins la moitié des vacances, comme ça elle ne serait pas aussi paumée que d’habitude. Elle avait de moins en moins l’envie d’être seule, surtout pas en moment de bonheur comme les fêtes! « Ça manque d'action tout ça... » Jude revient enfin à la réalité et leva sa tête pour regarder son amie. Elle avait raison, surtout qu’ils étaient les seuls à s’amuser. La brunette soupira et se redressa à son tour pour regarder par la fenêtre. Les wagons étaient immobilisés depuis plusieurs minutes déjà, tant qu’à rester coincés ici, autant mettre à profit son temps libre. « T’as raison. Je vais aller voir ailleurs si j’y suis. Ne faites pas trop de bêtises. » Jude ouvrit la porte se dirigea automatiquement vers le fond du train, cherchant quelqu’un en particulier. Quand la chevelure blonde apparu enfin, son cœur fit un bond et elle ouvrit la porte en se raclant la gorge pour demander doucement : « Salut! Je peux? »

Silence. Un mot que le rouge et or était tout sauf en train de vivre en cet instant précis. Les cheveux en bataille, le pauvre ancien détenu d’Azkaban était entouré de jeunes filles d’années inférieures. Elles éprouvaient un mélange de peur et de désir envers lui, ce qui n’aidait vraiment pas l’homme à les trouver intéressantes. Tout le monde connaissait sa réputation et les filles accouraient plus qu’il ne l’aurait jamais cru, rêvant de bad boy à la pelle. Mais elles ne l’intéressaient pas, une seule pouvait lui faire ouvrir son cœur mais le piétinait à chaque fois qu’il tentait quelque chose vers elle. Il savait que Bonnie était avec les Potter, mais lui avait décidé d’être seul dans un compartiment avant de se faire assaillir. Le trajet venait presque de commencer quand le train s’immobilisa. Le lion laissa échapper un rugissement mécontent et regarda la fenêtre, en entendant déjà les gens rouspéter près de lui. Pevensie avait tout sauf envie de retourner chez lui pour les fêtes, contrairement aux autres. Il n’avait pas envie de devoir jouer à l’homme heureux pendant toutes les vacances, mais il savait que son père s’arrangerait pour venir le chercher par tous les moyens possibles s’il insistait. Loin de lui l’idée de rester une seconde de plus devant ses demoiselles en pamoison, il se leva de son siège les entendant rechigner quand il ferma la porte. Il trouva sa Nemesis quelques compartiments plus loin et y entra, refermant la porte derrière lui, mais ne s’assoyant pas. Il resta debout, à la regarder un moment en attendant qu’elle fasse de même. Il avait entendu les nouvelles histoires à son sujet, et il espérait qu’il aurait sa chance pour une fois. « Ça va, belle princesse de mon cœur? » Il n’était un secret pour personne qu’il aimait la vipère, ou du moins si elle ne l’avait pas compris depuis le temps c’était qu’elle idiote. Ce qui n’était pas le cas, elle l’ignorait plus que d’autre chose et c’était pire encore.

La jeune femme avait été se promener dans le couloir entre temps. Elle était petite, on n la voyait pas forcément. Prendre l’air, et chercher un visage familier. Ysolde était plutôt… réservé, et n’avait pas soixante dix amis. En arpentant le couloir, elle avait aperçu une tête blonde qu’elle avait aimé – qu’elle aimait – qui s’occupait a regarder dehors tandis qu’une fille lui demandait si elle pouvait rentrer. Après deux minutes d’errance dans le couloir elle retourna s’installer dans son compartiment et sorti un livre. Il faisait un froid de canard dans ce putain de train. Elle fut tirée de ses pensées par la porte de son compartiment qui s’ouvrit. Ysolde était… nonchalante, et daigna lever les yeux avant quelques secondes, elle aimait donner aux gens l’impression qu’ils passaient après le livre qu’elle était entrain de lire. Tiens, Duncan. Son ex, décidément, cela faisait beaucoup de voir – ou d’apercevoir – deux ex en moins de cinq minutes. Il dit alors, restant debout : Ça va, belle princesse de mon cœur ? Et bien, cela en faisait des belles choses dans une seule et même phrase. Okay, c’était peut être la chose la plus gentille qu’on lui avait dit depuis des jours, entre « tu es une erreur », et « princesse de mon cœur », le dernier est beaucoup plus affectueux. Elle lui adressa un sourire, mais referma alors son livre. Pour faire sortir Ys de sa lecture, il en fallait un pouvoir sur elle. C'est la chose la plus gentille que l'on m'aie dite depuis un moment. Elle adressa alors un sourire au jeune homme. Okay, c’était son ex, pas le pire soyons franc. Merci, je vais... elle marqua une pause, et fini alors simplement pas : Bien. Et toi, comment tu vas ? prêt à passer les fêtes de Noel en famille ? Ysolde avait toujours détesté Noel, même quand ils étaient ensemble. Chez elle, on ne fêtait pas Noel, c’était une mauvaise période, rien qui ne lui plaise franchement. La jeune femme n’avait plus vraiment de famille, alors Noel… Pour une fois : Ysolde ne l’avait pas envoyé balader, ou ni même n’avait été cassante, ce qui en soit relevait presque de l’exploit. Elle le regarda et dit alors : Tu as l'intention de rester debout ? Ca me donne le vertige. Oui, il était grand, elle petite, et assise, elle était obligée de lever les yeux pour le regarder. La jeune femme était de petite taille, et l’avait toujours été. Enfin, petite... Un mètre soixante cinq, c’est… correct ? Oui, bon, en dehors de Poudlard, on ne la voyait jamais sans talons, jamais. D’ailleurs à cet instant, tout les élèves de ce train étaient habillé comme hors de Poudlard, Ysolde la première, toujours vêtue simplement mais de façon élégante, une robe, des talons, le basique quoi.

Duncan était plutôt terre à terre, il savait très bien ce qu'ysolde lui répondrait. " Dégage, connard. " ou un truc qui ressemblait. Il était claire que la haine qu'elle éprouvait pour lui était loin de diminuer, même avec le temps. Mais le lion était ce qu'on appelait un persévérant, il en était même la définition si vous voulez tout savoir. Il n'avait personne envers qui se tourner pour oublier son amour pour elle. Charlotte était son amie, même si elle avait voulu plus du brun, Pevensie ne voulait pas mêler ce genre d'émotion à leur complicité déjà parfaite. C'est la chose la plus gentille que l'on m'aie dite depuis un moment. Quoi? Bouche bée, le lion laissa tomber sa machoire et son coeur manqua un bond quand elle lui souri. C'était définitivement trop beau pour être vrai. Il passa sa main dans sa chevelure courte et en bataille comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Merci, je vais... Bien. Et toi, comment tu vas ? prêt à passer les fêtes de Noel en famille ? Toujours aussi étonné, il comprenait peu ce qu'elle lui racontait. Elle était si belle dans cette robe qui était pourtant toute simple. C'était l'effet de l'amour, très probablement! Tu as l'intention de rester debout ? Ca me donne le vertige. Duncan se réveilla enfin et il lui sourit en retour, optant pour le siège qui lui faisait face. Loin de lui l'idée de tester sa chance. « Ouais, ça peut aller. J'ai pas totalement envie de me retrouver en famille, non. » Le lion soupira et songea un instant à leurs anciens noëls, quand tout était heureux. « Ce n'est plus comme avant... Comme toi. Je n'ai pas nécessairement envie de prouver à mes parents que je suis mieux que j'étais. Je déteste mentir. » Soudainement mélancolique, il regarda par la fenêtre, voyant la neige tomber avec force. « Ça me donne l'impression que j'ai le droit de douter. Je ne veux pas rentrer chez moi. » Il l'avait dit. Chose qu'il pensait depuis des mois, mais qu'il n'avait pas eut les couilles de dire à personne.