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I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix

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MessageSujet: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyVen 17 Fév - 22:16

Cela faisait maintenant un mois. Un mois tout rond qu'Hannah était morte. Je n'arrivais toujours pas à m'en remettre et pourtant, je restais le même en cours toujours aussi blagueur et joueur avec mes élèves. Cependant voilà dès que tout le monde était parti je m'enfermais dans mon bureau tout seul pour réfléchir un peu. Je ne m'étais jamais imaginé à devoir élever des enfants. Après tout, je n'avais pas de femme et donc je ne pouvais pas avoir d'enfant et là je devais m'occuper de ma nièce/filleul ou plutôt cousine mais je n'avais pas le choix. J'avais promis à Hannah de la protéger quoi qu'il m'en coûte et c'était pour cela que j'avais demandé à Anthéa de venir me rejoindre à Poudlard. Je ne pouvais pas décemment quitter mon école. J'en étais plus le directeur certes mais c'était quand même mon école et je devais rester pour essayer de la protéger. Maintenant j'avais aussi une autre personne à protéger et elle passerait avant tout le monde je pense. Je regardais sortir le dernier élève de ma classe et j'allais m'asseoir dans mon bureau et je sortais une bouteille de vin. Je me servais un verre et je bus quelques gorgées puis je reposais mon verre. Je n'avais pas faim ce soir alors j'irais plus tard chercher quelques choses dans les cuisines quand j'aurais faim. Je sortais de mon tiroir une photo et je la regardais un long moment. Elle représentait deux enfants en train de jouer ensemble. Je me rappelais de ce jour. Avec Hannah on était sorti très tôt ce jour là pour pouvoir jouer le plus longtemps possible. On était parti en forêt nous balader et pour pique niquer. Nous avions toujours pris cette habitude durant l'été. C'était ce jour là qu'elle m'avait dit qu'elle était tombée amoureuse de son futur mari. Ce jour là aussi avait été le plus beau de ma vie parce que pour une fois nous ne nous étions pas fâchés... Enfin jusqu'à ce qu'elle m'annonce la nouvelle mais heureusement pour moi elle ne se mit avec lui que des années plus tard. Je soupirais. Il était si bon de se souvenir mais cela faisait aussi beaucoup de mal. Je reposais la photo sur mon bureau et j'en sortais une autre. Et je faisais cela encore et encore et encore toujours mon verre de vin à la main. Je ne savais pas vers qui me tourner pour me confier. Depuis notre dernière conversation rien n'allait vraiment plus entre Béatrix et moi. Je lui avais sûrement manqué trop de respect ou je ne sais pas quoi et c'était ça justement le problème. Comme je ne savais pas ce qu'elle pouvait bien me reprocher je ne pouvais pas aller m'excuser auprès d'elle. J'avais même essayer d'en savoir un peu plus grâce au professeur Mancinni – oui j'ai du mal à dire Sweetlove – mais elle n'en savais rien du tout. Alors les soirs je restais tout seul dans mon bureau à ressasser de bons et de mauvais souvenirs. Je fermais les yeux et je regardais l'heure. Il était presque minuit cela faisait au moins trois heures que je regardais toutes ses photos. Je tournais le dos à la porte de mon bureau et je m'étirais lentement. Puis je fermais les yeux. Il fallait juste que me repose un petit peu. Pas énormément seulement quelques minutes. Je ne savais pas combien de temps j'avais dormi mais je me réveillais en sursaut quand j'entendis des pas dans mon bureau. Je regardais qui se trouvait là et je me levais brusquement de mon fauteuil. Je fis voler des copies d'élève et certainement la photo que je contemplais tout à l'heure. J'avais du mal à me faire une opinion sur la femme qui se tenait devant moi. J'essuyais ma bouche et je prenais un air qui disait non non vous ne m'avez pas du tout surpris mais alors pas du tout avant de lui dire : Est-ce vraiment vous ou tout simplement un mirage causé par les nombreux verres que j'ai ingurgité ce soir ? Je me rasseyais dans mon fauteuil et je m'étirais. La nuit risquait d'être intéressante mais aussi terriblement longue.
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I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix Vide
MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyMar 21 Fév - 17:50



Béatrix était allongée sur son lit, les yeux grands ouverts dans la nuit. Il fallait qu’elle dorme. Elle le sentait, son corps était au bord de l’épuisement. La journée, elle ne tenait plus debout, ses mains tremblaient, le moindre mouvement lui demandait un effort considérable. Son corps était au bord de l’épuisement, oui mais voilà, son cerveau lui n’avait jamais autant fonctionné. Elle n’arrêtait pas de réfléchir, de penser.

Elle pensait à Sofia, qui était enfin revenue, et Timothy avec elle. Elle pensait à ces deux terribles, terribles semaines, où elle avait tenu à bout de bras son meilleur ami effondré, sans femme, sans fils, avant qu'il ne finisse pas disparaître lui aussi. Elle pensait à ces longues soirées à se dire qu’elle s’était trompée, que finalement, tous les couples étaient voués à l’échec, même Tim et Sofia. Elle pensait à ses propres couples, ceux qu’elle avait formé avec Timothy, avec Merlin, qui avait fait son internat à Ste Mangouste en même temps qu’elle, avec Marc, l’assistant du Ministre des Relations Magiques Internationales, toutes avaient finit par se terminer. Elle pensait au couple de ses parents, qui s’étaient séparés, elle l’avait appris pendant les vacances. Elle pensait à Shanaelle Malfoy, qui n’avait pas su passer outre sa propre rupture et avait tout détruit autour d’elle.

Béatrix se retourna dans son lit. Elle pensait aux nouveaux professeurs qu'elle avait du affrontée seule en l'absence de ses meilleurs amis, à Shanaelle, qui les avait fait partir, à Jessamine de Quincey, ce génie qui la prenait de haut avec son poste de Professeur de Biomagie, et à Ombrage, qui avait vraiment cru qu’elle allait pouvoir la renvoyer lorsqu’elle avait pris les cours de Médicomagie de Sofia. Elle pensait à ses cours, qu’elle avait rendus à Sofia à son retour, en espérant qu’elle avait fait ce qu’il fallait avec ses élèves. Elle pensait à ceux malades, qu’elle était parvenue en se droguant de thé à continuer à soigner entre les heures d’enseignement jusqu’au retour de sa meilleure amie. Elle pensait aux heures d’insomnies malgré sa fatigue indescriptible, à avancer ses recherches, puis finalement à rester éveillée allongée dans son propre lit.

Béatrix souleva légèrement sa tête de l’oreiller pour jeter un coup d’œil à son horloge magique, puis la laissa retomber avec un soupir. Elle pensait à la famille Sweetlove, de retour dans son appartement, Timothy dans les bras de sa femme, et Lukas, sans doute paisiblement endormi dans son berceau. Elle pensait à Sofia, qui elle ne dormait sans doute pas non plus. Elle pensait à sa mère morte en Italie. Elle pensait à sa propre famille, si ils parviendraient à renouer les liens, à rattraper le temps perdu avant qu’ils ne meurent un jour eux aussi. Elle pensait à sa sœur, qu’elle ne reverrait sans doute pas avant l’enterrement de leurs parents. Elle pensait au Pr. Snicklepitch, qui avait perdu sa cousine a qui il tenait tant. Béatrix tourna son visage vers sa table de chevet. Sur les piles de livres qui la recouvrait entièrement, à côté de sa baguette magique, reposait une rose rouge légèrement desséchée.

Ses pensées s’apaisèrent légèrement en contemplant la couleur pourpre de cette rose dans la nuit sombre. Durant cette semaine, penser au Pr. Snicklepitch lui avait été insupportable. Elle avait passer des nuits à se demander pourquoi il n’avait pas répondu à son cadeau de Noël, si Anthéa avait aimé son cadeau, si ses chocolats lui avaient fait du bien. Puis au départ de Sofia, elle n’avait eut que très peu de temps pour penser à lui. Puis il lui avait envoyé une rose. Une seule et unique rose d’un rouge puissant. Béatrix n’avait pas supporter cette déclaration d’amour, ou tout du moins d’affection à un moment pareil, alors que Sofia était partie, alors que l’amour le plus indéfectible du monde venait d’être rompu devant elle. Elle n’avait plus voulu croire en la possibilité d’être un jour heureuse autrement que par son travail. La rose était directement tombée de ses doigts dans une corbeille, avant qu’elle ne se ravise et n’enferme la rose dans un livre enfermé lui-même dans un placard. Mais au retour de Sofia, Béatrix avait repris espoir. Si ses meilleurs amis étaient parvenu à traverser cette épreuve, l’amour, le vrai existait alors bel et bien. Béatrix avait ressorti la rose. Son temps libre était alors toujours arrivé pendant les cours, où les élèves suivaient leurs leçons, et où le Pr. Snicklepitch donnait ses cours de Métamorphose. Elle avait alors passé tout son temps libre avec son filleul, soulagée de découvrir que Lukas ne l’avait pas oubliée, il aimait toujours autant lui tirer ses cheveux roux. Aux dîners non plus, Béatrix n’avait pas vu le Pr. Snicklepitch. Elle s’était alors mise à emporter sa rose toujours avec elle dans une poche de son tablier, la prenant dans sa main chaque fois qu’elle se demandait si le Pr. Snicklepitch n’était pas absent parce qu’il fréquentait l’une des nouvelles enseignantes, Malfoy ou pire, de Quincey…

Béatrix ferma les yeux en soupirant alors que son horloge magique sonnait les trois heures du matin, une éclipse se formant sur le cadran. Elle ne dormirait pas cette nuit non plus. Avec un effort, elle repoussa les couvertures de son lit et se redressa, frottant son visage et passant ses mains dans ses longues boucles rousses détachées. Elle se leva, prenant sa rose pour la mettre dans son tablier, et réalisa qu’elle s’était mise en robe de chambre. Béatrix remis donc ses vêtements, ses mains trop tremblantes pour serrer son corset et ses doigts trop faibles pour bien attacher son tablier. Le pas incertains, elle sortit silencieusement de son Infirmerie et longea les murs des escaliers. Jamais monter au septième étage ne lui avait paru aussi long. Sa tête tournait lorsqu’elle arriva enfin devant la porte, mais elle n’était pas sûre que ce fût à cause de l’effort que son cœur battait la chamade. Elle leva la main pour frapper, puis s’arrêta juste à temps. Bon sang ! Elle allait frapper à la porte du Directeur. Elle ne s’était pas encore complètement faite à l’idée que le Pr. Dumbledore vivait là désormais. Oh il aurait sans doute été ravi de la voir, il lui aurait demanda comment avaient avancées ses recherches et sa maîtrise de la Legilimencie, mais ce n’était pas du tout lui que Béatrix était venu voir… Elle devrait redescendre jusqu’au quatrième étage, aux appartements du personnel de Poudlard. Béatrix tourna sur ses talons, faisant tourner sa tête de plus belle, et s’aperçu que la Salle de Métamoprhose était encore ouverte. S’approchant silencieusement de la porte, elle la poussa avec une lenteur extrême et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Le Pr. Snicklepitch était assis derrière son bureau, devant un verre de vin et de nombreuses photos… profondément endormis. Béatrix poussa un peu plus la porte et fit quelques pas à l’intérieur de la salle de classe. Il était beaucoup plus pâle que la dernière fois qu’elle l’avait vu. De profonds cernes s’étaient creusés sous ses paupières fermées. Béatrix ne doutait pas que le chagrin de sa récente perte et l’inquiétude qu’il devait se faire pour sa nièce en était les causes. Son cœur fut transpercé par la culpabilité de ne pas avoir été à ses côtés dans cette épreuve… Elle espérait au moins que ses cours s’étaient bien déroulés depuis qu’il avait repris son poste d’enseignant… Béatrix regard un long moment le professeur assoupi. Elle finit par faire un pas en avant, puis hésita. Elle avait beaucoup de mal à resister à la tentation de l’embrasser dans son sommeil. Mais si il se réveillait ? Et bien, ne serait-ce pas une belle façon de se réveiller ? Elle-même donnerait n’importe quoi pour que le Pr. Snicklepitch la réveille de cette façon. Inconsciemment, sa main alla prendre sa rose dans son tablier. Avec un sourire attendrit, Béatrix se dit que le Pr. Snicklepitch avait besoin de sommeil, plus que de baisers. Elle pourrait toujours revenir une autre nuit. Si ses rêves devenaient réalité, elle aurait de nombreuses autres occasion de le réveiller en l’embrassant. Lui portant un dernier regard plein d’amour, Béatrix se retourna et se dirigea vers le couloir…

Le docteur entendit soudain un bruit de papier froissé et de chaise raclant le sol. Béatrix cru faire une crise cardiaque. Lorsqu’elle se retourna, le Pr. Snicklepitch était debout, complètement éveillé, son habituel air insouciant, quoiqu’un brin hagard, sur le visage. Avait-il fait semblant de dormir ? Est-ce vraiment vous ou tout simplement un mirage causé par les nombreux verres que j'ai ingurgité ce soir ? demanda-t-il en se rasseyant sur son fauteuil pour s’étirer. Béatrix scilla, un vague sourire aux lèvres son cœur ayant quelques difficultés à se remettre à battre. Pourquoi ? Vous pensez souvent à moi… lorsque vous buvez ? Son sourire toujours aux lèvres, Béatrix fronça les sourcils en finissant sa phrase dans le doute. Devait-elle vraiment le prendre comme un compliment?

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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyDim 11 Mar - 18:16

Pourquoi ? Vous pensez souvent à moi… lorsque vous buvez ? Je souriais en coin sans lui répondre de suite. Elle n'avait pas tord, je pensais à elle beaucoup plus quand je buvais que quand j'étais sobre mais je pensais tout de même de plus en plus à elle même si je devais bien avouer qu'en ce moment je pensais énormément à ma cousine. Je n'aimais pas être dans un état pareil en général j'étais quelqu'un de plutôt joyeux mais voilà maintenant j'étais plutôt dans un état second. J'étais très attristé par la mort de ma cousine mais je ne devais rien lui montrer. Après tout savait-elle seulement que j'étais triste ? Je ne pouvais pas le dire, j'avais l'esprit trop ailleurs. Je ne pense pas forcément à vous quand je bois disons simplement que vous occupez mes pensées pas mal de temps durant la journée. Je ne dirais rien de plus. Je me levais en laissant la photo de ma cousine sur le bureau. Il faut dire que ma cousine je l'aimais plus que tout dans ce bas monde. Elle avait toujours été là pour moi mais un jour elle avait fait un mauvais choix qui nous avait séparé un moment. C'était une grande femme sûre d'elle, brune au yeux vert. J'étais heureuse qu'Anthéa lui ressemble beaucoup. Le seul problème pour ma nièce c'était qu'elle vivrait maintenant avec moi alors que j'étais certaine qu'elle voulait vivre avec sa mère et pas avec son oncle loufoque. Je me mis à sourire et je me servis mélancoliquement un autre verre que je bus pratiquement d'une traite. Je me retournais vers notre infirmière nationale pour la regarder droit dans les yeux. Elle semblait complètement fatiguée, exténuée. Je ne l'avais jamais vu dans un état aussi dramatique. Je tirais une chaise et je lui indiquais de s'asseoir sur la chaise. Asseyez-vous je vous en prie. Ne restez pas debout à moins que vous ne vouliez partir de suite. Je lui souriais un peu en coin en me disant qu'elle n'allait pas partir. Je reprenais la photo et je la lui tendais. J'attendais qu'elle la prenne et qu'elle la regarde. J'étais sûre qu'elle m'avait reconnu mais elle devait bien se demander qui était cette femme et ce bébé que je tenais dans mes bras. Bien entendu je n'avais pas d'enfant et j'en aurais certainement jamais alors j'espérai qu'elle n'aurait pas peur de cette photo qui me rappelait à moi de très bons souvenirs même si en ce moment en la regardant j'avais plus envie de pleurer. La petite que je tiens dans mes bras c'est la petite Anthéa ma nouvelle fille et la femme qui se tient à ma droite... Je regardais au loin devant moi. Je n'aimais pas parler de mon passé et surtout pas cette partie là avec les gens que je connaissais mais j'avais l'impression que je devais toujours me justifier à ses yeux. Il s'agit de ma cousine Hannah Snicklepitch. C'est à elle que je pensais ce soir... Elle est morte il y a quelques temps maintenant et je ressasse les bons souvenirs. Je n'avais rien d'autre à ajouter, du moins pour le moment.
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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyVen 16 Mar - 11:53

« Pourquoi ? Vous pensez souvent à moi… lorsque vous buvez ? » Béatrix regrettait un peu d’avoir poser cette question. Elle n’était pas certaine de vouloir en entendre la réponse. Elle n’était pas sûr qu’être la convoitise d’un homme ivre lui ferait plaisir… Le Pr. Snicklepitch ne répondit pas immédiatement, un sourire en coin apparaissant sur son visage alors qu’il la contemplait. Béatrix soutenait avec aisance son regard, se complaisant elle aussi à le regarder. « Je ne pense pas forcément à vous quand je bois. Disons simplement que vous occupez mes pensées pas mal de temps durant la journée. » Béatrix sentit une douce chaleur se répandre dans son corps, lui procurant une légère sensation de satisfaction et de réconfort. Le Pr. Snicklepitch se baissa sur son bureau et saisit l’une des photos qui s’y trouvaient. Il l’observa un instant. A l’air mélancolique et triste qui se peignit sur son visage, Béatrix ne douta pas qu’il s’agissait de photos de familles représentant la cousine qu’il avait perdue. Il se versa un nouveau verre, et Béatrix sentit sa sensation de chaleur s’effacer. Autant que de le voir boire, elle n’aimait pas le savoir seul dans son épreuve. Il lui fallait un peu d’aide, de soutien. Béatrix fit un pas vers lui, mais le Professeur contourna son bureau au même instant. « Asseyez-vous je vous en prie.» lui proposa-t-il amicalement en tirant une chaise à côté de son bureau. « Ne restez pas debout, à moins que vous ne vouliez partir de suite. » Leurs regards se croisèrent. Béatrix sut à l’étincelle espiègle dans les yeux du Professeur qu’il savait qu’elle n’avait pas la moindre envie de repartir. Elle s’assit sur la chaise qu’il lui avait proposé avec soulagement, sentant que sa tête tournait encore légèrement. Appuyé sur son bureau juste à côté d’elle, le Pr. Snicklepitch lui tendit la photo qu’il avait dans la main. Béatrix la prit et la regarda, écartant derrière son oreille les longues mèches de cheveux détachés qui tombaient sur son visage. Elle ne s’était pas trompée. Le Pr. Snicklepitch était à gauche de la photo. Il se tenait aux côtés d’une magnifique femme aux cheveux sombres et au regard intense, qui était sans aucun doute sa cousine, pourquoi sinon lui aurait-il montré cette photo? Et le jeune bébé qu’il tenait dans ses bras devait être la petite Anthéa. Cette photo devait avoir un peu plus de dix ans. Béatrix regarda plus attentivement le Pr. Snicklepitch sur la photo. Il y était visiblement plus jeune. Son sourire était rayonnant, il semblait que rien n’aurait pu le rendre plus heureux en cet instant. Béatrix ne lui avait jamais vu un tel sourire. Elle releva son regard vers le Pr. Snicklepitch debout à côté d’elle et le contraste fut flagrant. Son sourire était faible et triste. Il semblait fatigué, comme si le poste de Directeur qu’il avait occupé durant ces années l’avait vieillit prématurément. « La petite que je tiens dans mes bras c'est la petite Anthéa, ma nouvelle fille. decrivit avec affection le Pr. Snicklepitch, redirigeant le regard de Béatrix vers la photo. « Elle a bien grandit… » commenta avec douceur l’Infirmière. Anthéa était en effet de venue une belle grande fille, très semblable au portrait de sa mère sur la photo. « Et la femme qui se tient à ma droite... Il s'agit de ma cousine Hannah Snicklepitch. C'est à elle que je pensais ce soir... Elle est morte il y a quelques temps maintenant et je ressasse les bons souvenirs. » Béatrix ne répondit pas immédiatement, contemplant encore la photo, se demandant quels souvenirs s’y cachaient pour le Pr. Snicklepitch. Quelles anecdotes, quelles conversations avec sa cousine, quels rires enfantins d’Anthéa… « Vous aviez l’air parfaitement heureux sur cette photo. » lui dit-elle alors en la lui rendant. Béatrix se leva, sa tête se remettant à tourner un peu plus, puis se tourna vers lui et le prit dans ses bras. « Je suis désolée ne pas vous voir aussi heureux de nos jours… S’il je pouvais faire quoique ce soit pour que le sourire de cette photo soit sur votre visage tous les jours, vous savez que je le ferais sans hesiter.» lui dit-elle sur son épaule.
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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyDim 18 Mar - 15:21

Elle a bien grandit. C'était bien vrai. Ma nièce avait vraiment grandit depuis le jour où l'on avait pris cette photo et maintenant j'allais devoir m'occuper d'elle. Je ne connaissais rien aux petites filles. Je n'étais pas assez compétant pour m'occuper d'elle. J'avais perdu mon poste de directeur, j'étais maintenant juste un petit professeur de pacotille que Dumbledor avait réussi à sauver du renvoie. Non, non je n'étais pas du tout qualifier pour ce job de papa et je ne le serais certainement jamais. J'étais bien trop vieux maintenant pour avoir des enfants. Je n'avais même pas de femme pour les porter et de plus il était hors de question que j'ai un enfant hors mariage. Enfin même avoir un enfant à mon âge... J'aurais soixante ans quand il en aurait vingt, s'il fait comme moi il n'aura pas d'enfant avant quarante bien tassé et je ne verrais jamais mes petits enfants. Non, non l'idée d'avoir des enfants était bien trop ridicule pour mon âge et bien entendu j'avais maintenant une fille alors je ne voulais pas la faire souffrir une nouvelle fois parce qu'elle se sentirait vraiment délaissée si j'avais un enfant à moi alors non, j'avais fait le deuil de cette idée il y a maintenant quelques semaines. C'était sûrement pour cela que j'étais un solitaire. Je ne voulais pas faire souffrir les autres. Je ne l'ai pas vu depuis l'enterrement de sa mère. J'espère qu'elle aura retrouvé un semblant de sourire d'ici là. C'est alors qu'elle me prit dans ses bras. Elle était gentille mais je ne savais pas si j'avais le droit qu'elle me prenne ainsi dans ses bras. « Je suis désolée ne pas vous voir aussi heureux de nos jours… S’il je pouvais faire quoique ce soit pour que le sourire de cette photo soit sur votre visage tous les jours, vous savez que je le ferais sans hésiter.» Je souriais tout en la décalant lentement de moi. Je lui passais un doigts sur la joue en souriant. Il ne faut pas vous en faire pour moi Béatrix. Je vais bien. Je lui souris et je fis apparaître un autre verre pour qu'elle puisse boire elle aussi avec moi. Je prenais la bouteille et je lui servais un verre de vin rouge. Il reviendra... Mon sourire. Il reviendra quand le moment sera venu. Pour le moment je peux seulement dire qu'il est parti en vacances et que je ne sais pas vraiment quand il reviendra. Je fis un sourire un peu forcé à ma compère. Elle semblait fatiguée mais en même temps il se faisait tard alors je mettais cela sur le coup de l'heure. Puis soudain il me vint une idée. A vrai dire vous pourriez me rendre mon sourire si vous acceptiez de vous occuper de ma nièce mais la dernière fois vous m'avez dit que nous ne pouviez pas pour je ne sais plus quelle raison mais je peux vous assurer que je serai beaucoup plus tranquille si vous vous occupiez d'elle personnellement. Elle n'a pas l'habitude d'être dans un pays comme le notre et en ce moment deux protection en val mieux qu'une.
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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyJeu 5 Avr - 22:35




« Elle a bien grandit. » En effet, l’adorable nourisson qui était dans les bras du Pr. Snicklepitch n’avait plus rien de la grande et belle jeune fille aux boucles sombres et aux yeux clairs qui était entrée dans son Infirmerie pour la première fois quelques semaines plus tôt.

« Docteur Windsor ? » appela une voix timide à la porte de l’Infirmerie. Béatrix ne se retourna pas immédiatement. Son coeur avait manqué un battement. Il n’y avait pas beaucoup d’élèves à Poudlard à avoir cetaccent français prononcé. En fait, à sa connaissance, (et elle connaissait absolument tous les élèves de l’école) il n’y en avait qu’une. En prenant sa profondément sa respiration, Béatrix se retrouna vers Anthéa Snicklepitch.

Un sourire lui vint inconsciemment aux lèvres. Elle était magnifique. Un peu plus grande que la moyenne et fine, elle se tenait droite et il découlait d’elle une certaine noblesse, une dignité, malgré son air timide, incertain, et la main qu’elle tenait contre sa poitrine.

Le sourire de Béatrix tomba immédiatement. Elle se précipita sur la jeune fille, lui prenant la main pour en examiner le dos. « Je ne dois pas sortir la nuit. » Le message était gravé dans sa peau à vif. Ombrage... Cette maudite Ombrage... Anthéa ne devait être là que depuis quelques jours, cette sorcière (dans le sens moldu du terme) avait déjà mis sa main sur elle. Elle avait mis sa main sur Anthéa. Béatrix tremblait de rage. Ombrage lui avait déjà envoyé de nombreux élèves, mais là c’était trop. Béatrix releva ses yeux vers Anthéa. Elle s’aperçu alors qu’elle était en train de l’effrayée. Béatrix prit une profonde inspiration pour se forcer à se calmer, puis sourit à la jeune fille. « Ne t’inquiètes pas. Il n’y aura plus la moindre trace de ça demain, je te le promets. » Béatrix emmena Anthéa, qui n’avait pas l’air plus rassurée, à l’interieur de l’Infirmerie, où elle l’invita à s’asseoir sur un lit, pendant qu’elle remplissait un bol d’essence de Murlap. Depuis le temps qu’elle en commandait de plus en plus, le fournisseur aurait du lui faire un prix. « Je ne l’ai pas fait exprès, vous savez ? » « Pardon ? » Anthéa avait parlé si bas que Béatrix ne l’avait pas entendue. « De sortir la nuit. Je ne l’ai pas fait exprès. Je me suis perdue... Je suis désolée.» Béatrix frissona. Cette Ombrage était une véritable harpie. La jeune fille s’était perdue. Elle avait du errer dans les couloirs de plus en plus tard, jusqu’à l’heure du couvre-feu. Elle avait du être effrayée, et en la trouvant, au lieu de la rassurer et de la ramener vers sa salle commune, Ombrage lui avait donné une retenue.

Puis Béatrix sentit sa colère être remplacée par autre chose, un sentiment plus tiède, mais plus lourd sur son coeur. De la honte, du remord. « Non, Anthéa. C’est moi qui suis désolée.» dit-elle en s’asseyant à côté d’elle et en prenant doucement sa main qui ne trempait pas dans l’essence de Murlap. « Je suis désolée que cette école ne te soit pas plus accueillante. » Anthéa lui fit un doux sourire, triste et un peu complice, avant de regarder au loin. Béatrix n’avait pas besoin d’utiliser la Legilimencie pour savoir à quoi elle pensait. Elle devait penser à la France, à Beauxbâtons, à sa mère à qui elle aurait sans doute écrit pour chercher du soutien, si elle n’était pas morte. Elle devait se demander vers qui elle se tournerait dans le besoin maintenant. « Docteur Windsor ? » demanda soudain la jeune fille en se tournant vers l’Infirmière. « Oui.» « C’est vous qui m’avez envoyé mon hibou? » Béatrix rit doucement. « Oui.» « C’est le meilleur cadeau que j’ai jamais reçu ! » s’extasia-t-elle en lui envoyant un sourire radieux, un vrai sourire, qui manqua de faire tomber Béatrix du bord du lit. Un sourire comme en avait le Pr. Snicklepitch sur la photo.

« Il ne faut pas vous en faire pour moi Béatrix. Je vais bien. » dit le Pr. Snicklepitch en effleurant sa joue du bout du doigt. Ce n’était qu’une caresse de plume, mais Béatrix sentit sa peau brûler comme s’il avait s’agit d’un coup de couteau, sans la douleur. « Avec tout votre respect, Professeur, c’est moi la Medicomage ici. C’est à moi de juger si vous allez bien ou non. » répondit Béatrix avec un sourire espiègle. Elle prit la main de Professeur pour l’écarter de son visage mais la garda dans la sienne. Après quelques secondes, le Professeur libéra sa main pour faire apparaître un verre, qu’il remplit de vin et qu’il tendit à Béatrix. Cette dernière ne se sentait pas de boire du vin à cette heure, mais elle prit cependant poliment le verre qui lui était tendu. « Il reviendra... » Béatrix regard le Pr. Snicklepitch sans comprende. « Mon sourire. Il reviendra quand le moment sera venu. Pour le moment je peux seulement dire qu'il est parti en vacances et que je ne sais pas vraiment quand il reviendra. » Le temps. C’était un remède que Béatrix avait parfois à administrer, quand sortilèges et antidotes ne venaient pas à bout d’une blessure. Parfois seul le temps pouvait les refermer. « A vrai dire vous pourriez me rendre mon sourire si vous acceptiez de vous occuper de ma nièce. Mais la dernière fois vous m'avez dit que nous ne pouviez pas pour je ne sais plus quelle raison. Mais je peux vous assurer que je serai beaucoup plus tranquille si vous vous occupiez d'elle personnellement. Elle n'a pas l'habitude d'être dans un pays comme le notre et en ce moment deux protections en valent mieux qu'une. » Béatrix ne répondit pas tout de suite. Elle lui sourit longuement, puis ce fut son tour de poser sa main sur sa joue. « Mon cher Professeur... J’avais refusé d’être le professeur d’Anthéa, mais pas de veiller sur elle. Je l’ai déjà vue dans mon Infirmerie. Plusieurs fois... » Béatrix repris la photo d’Anthéa de toute juste quelques mois dans les bras du Pr. Snicklepitch. « Mais je pense que si vous voulez ressasser les souvenirs, vous pourriez très bien le faire avec elle... » poursuivit l’Infirmière en lui tendant la photo. « Elle a besoin d’un lien la rattachant à sa mère... Et vous avez besoin d’un lien vous rapprochant d’Anthéa... Allez lui parler de votre cousine, vous vous sentirez moins seul... tous les deux.»


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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyDim 22 Avr - 15:13

Avec tout votre respect, Professeur, c'est moi la médicomage ici. C'est à moi de juger si vous allez bien ou non. Elle me souriait et je me sentais apaiser. Elle prit ma main et la garda un moment dans la sienne. Je ne savais pas si je devais être amusée par cette situation ou si je devais me sentir gêné. J'avais voulu souvent la prendre dans mes bras pour la réconforter ou pour l'aider à se relever quand elle n'allait pas bien – jolie métaphore vous ne trouvez pas – mais je n'en avais jamais vraiment eu l'occasion. Vous êtes médicomage certes mais vous n'êtes pas dans ma tête Béatrix. Je lui souriais avant de libérer ma main pour lui faire apparaître un verre de vin. Il était tard mais nous pouvions tout de même passer une bonne fin de soirée non ? J'attendis qu'elle s'en saisisse avant de m'en servir un moi même. Je portais le verre à mes lèvres et le liquide brulait ma gorge mais ça me faisait un bien fou. En fait c'était le liquide et la présence de l'infirmière qui me faisait un bien fou. Je la regardais droit dans les yeux tandis qu'elle souriait tout simplement. Mon cher Professeur... dit-elle en posant sa main sur ma joue. Je le regardais intensément sans rien dire de plus. J'avais refusé d'être le professeur d'Anthéa, mais pas de veiller sur elle. Je l'ai déjà vue dans mon infirmerie. Plusieurs fois... Mais je pense que si vous voulez ressasser les souvenirs, vous pourriez très bien le faire avec elle... Elle a besoin d'un lien la rattachant à sa mère... Et vous avez besoin d'un lien vous rapprochant d'Anthéa... allez lui parler de votre cousine nous nous sentirez moins seul... tous les deux. Je la regardais en souriant mais elle ne me ferait pas changer d'attitude. Je ne voulais pas parler de ma cousine à Anthéa sinon ça m’amènerait à parler de son père et je n'y tenais pas du tout. Je n'avais jamais aimé cet homme et je ne voulais pas en parler avec qui que se soit. Ma chère Béatrix, il est hors de question que je parle de sa mère à Anthéa. Elle sait ce qu'il y a à savoir sur elle, le reste c'est pour moi que je le garde. Je lui souriais et repris une gorgée de vin avant de continuer mon récit. Quand au fait que vous ne vouliez pas être son professeur, je suis déçu que vous vous entêtiez sur ce point surtout qu'elle vient déjà vous voir pour que vous l'aidiez alors que vous l'aidiez en plus pour ses cours je ne vois pas le mal. Je lui souriais toujours. Je ne voulais pas la blesser mais je ne comprenais pas son entêtement. Je reprenais la photo qu'elle tenait jusqu'alors dans ses mains. Je me levais tout à coup de mon bureau pour en faire le tour et pour me poster devant ma fenêtre. Il y a des choses qu'elle n'a pas besoin de savoir. Elle doit simplement s'habituer à son nouvel environnement. Poudlard n'est pas comme Beaubâton si j'en crois les dire du Professeur Manccini et d'Anthéa. Je me retournais alors vers elle pour la regarder. Je ne savais pas quoi lui dire de plus. Elle était bornée et c'était visiblement ce qui me plaisait le plus chez elle.
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MessageSujet: Re: I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix   I love a woman... A woman who was clever... ▬ Béatrix EmptyDim 13 Mai - 9:34



Ils étaient tous les deux si malheureux, si perdus sans cette femme qui venait de disparaître, que Béatrix n'avair jamais connue. Une mère, une cousine. Anthéa et le Pr. Snicklepitch se ressemblaient tellement, Béatrix ne pouvait pas penser à l'autre lorsqu'elle voyait l'un d'entre eux. Tous les deux étaient trop timides, ou trop déterminés à se montrer forts, pour avouer leur tristesse. Béatrix avait fait de son mieux pour être une présence apaisante pour la jeune fille, et tentait de tout son être de faire de même pour son oncle, mais elle avait beau se donner toute entière, elle ne sentait que trop que ce n'était pas suffisant. Elle n'était pas de leur famille. Elle n'avait pas connu cette femme qui leur était si cher. Ils n'avaient pas besoin d'elle, ils avaient besoin l'un de l'autre... Pour se reconstruire ensemble... Après ça, peut-être aurait-elle un jour la chance d'avoir elle aussi une place auprès d'eux, mais elle ne voulait pas y accorder la moindre chance, le moindre espoir avant cela. « Mon cher Professeur... J’avais refusé d’être le professeur d’Anthéa, mais pas de veiller sur elle. Je l’ai déjà vue dans mon Infirmerie. Plusieurs fois... Mais je pense que si vous voulez ressasser les souvenirs, vous pourriez très bien le faire avec elle... Elle a besoin d’un lien la rattachant à sa mère... Et vous avez besoin d’un lien vous rapprochant d’Anthéa... Allez lui parler de votre cousine, vous vous sentirez moins seul... tous les deux. » Béatrix en était persuadée, ils étaient l'un pour l'autre leur meilleure chance de se relever de ce mauvais tournant. Anthéa était ce que sa cousine avait laissé de mieux au Pr. Snicklepitch de sa vie, son plus beau cadeau, ce qu'elle pouvait donner de plus cher à l'un des êtres qu'elle aimait sans doute le plus au monde. Il n'était que trop normal qu'ils se retrouvent... « Ma chère Béatrix, il est hors de question que je parle de sa mère à Anthéa. Elle sait ce qu'il y a à savoir sur elle, le reste c'est pour moi que je le garde. » lui répondit le Pr. Snicklepitch, toujours souriant. Béatrix fronça les sourcils en le dévisageant. Elle était exténuée et ses idées n'étaient pas claires. Peut-être avait-elle mal entendu? Mal compris? « Quand au fait que vous ne vouliez pas être son professeur, je suis déçu que vous vous entêtiez sur ce point surtout qu'elle vient déjà vous voir pour que vous l'aidiez alors que vous l'aidiez en plus pour ses cours je ne vois pas le mal. » Le teint de Béatrix avait pris une étrange teinte rose, comme si son visage hésitait entre violemmeent rougir de colère et pâlir de fatigue extrême. Elle s'était mise à trembler de manière fébrile, comme sur le point de s'évanouir, mais ses yeux étaient toujours plus que conscients, fixés sur le Pr. Snicklepitch, buvant ses paroles la brûlant comme du métal chauffé à blanc. « Il y a des choses qu'elle n'a pas besoin de savoir. Elle doit simplement s'habituer à son nouvel environnement. Poudlard n'est pas comme Beaubâton si j'en crois les dire du Professeur Manccini et d'Anthéa.» « Non... » répondit Béatrix d'une voix rauque à peine audible. « Non, Poudlard n'a absolument rien à voir avec Beaubâton, avec aucune autre école... Poudlard est une école particulière, effroyable, impitoyable, sans coeur et sans âme. C'est un endroit horrible, insupportable pour les Nés-Moldus comme Anthéa et m... » Béatrix s'interrompit soudain, mais repris aussitôt. A chaque mots, sa voix était montée d'un ton, plus forte mais plus tremblante au fur et à mesure que ses vraies pensées sur l'école où elle vivait se déversaient. « Il n'y a rien, rien pour qu'elle se sente comme chez elle, pour qu'elle se sente la bienvenue, ou en sécurité! Et vous osez mettre tout ça sur mon dos?! Je lui donne déjà tout ce que j'ai et vous m'en demandez plus?... Mais que voulez-vous que je fasse, moi, quand la Grande Inquisitrice et tous les Mangemorts qui ont été employés comme Professeurs sont déjà sur mon dos. Que voulez-vous que je lui dise quand elle vient la main charcutée par cette folle? Qu'elle ne risque rien? » Son visage était à présent luisant de larmes, et sa voix n'était plus qu'un puissant cri de désespoir. « Je lui donne déjà tout ce que j'ai et même ce que je n'ai pas. Je lui donne des potions pour sa main, des livres interdits aux nés-moldus pour ses devoirs, mais ce n'est pas de leçons dont elle a besoin professeur! C'est d'une famille! Qu'est-ce que je suis censée faire lorsqu'elle me parle de sa mère pour partager sa douleur avec quelqu'un, je ne l'ai jamais connue? Qu'est-ce que je suis censée lui répondre quand elle me demande pourquoi son oncle ne vient pas la voir? Qu'il y a des choses qu'elle n'est pas censée savoir, qu'il garde seulement pour lui? » dans sa bouche, les mots du professeur paraissait extrêmement orgueilleux et insensibles. Il y eut un silence, pendant lequel on entendait que la respiration sifflante de Béatrix reprenant un rythme plus calme, et que son regard devenait plus clair alors que ses larmes sechaient. « Je ne suis ni de sa famille, ni son Professeur. Mais vous, vous l'êtes! C'est de vous qu'elle a besoin. Allez la voir. » Après avoir donner ces instructions d'une voix basse et étranglée, mais à jamais déterminée, Béatrix se retourna dans un tourbillons de tissus blanc et sortit du bureau. Elle n'avait pas envie d'entendre sa réponse. Elle n'avait pas envie de se disputer. Elle n'aurait déjà jamais du s'énerver autant, elle le sentait alors que les marches se dérobaient sous ses jambes faibles, a plusieurs reprises, se rattrapant de justesse jusqu'à ce qu'elle ne tombe sur les dernières marches. Elle resta assise en bas de l'escalier quelques minutes, attendant que sa tête de cesse de tourner, essayant de reprendre sa respiration en sanglottant, sa voix resonnant dans les couloirs vides de l'étage. Puis, quand elle pensa avoir repris suffisamment de forces, elle se hissa sur ses jambes, et descendit jusqu'à son Infirmerie, où elle tomba sur son lit et s'endormit, ou s'évanouit aussitôt.

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