Je ne savais pas ce qu'il m'avait pris de jour là. J'avais embrassé le garçon que j'avais rencontré à Paris l'été dernier. Je le connaissais maintenant plutôt bien mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui autrement. Je ne le voyais pas être simplement mon ami. Je devais bien avouer qu'il était vraiment très attirant comme garçon et puis il avait une visage beaucoup plus angélique que mon ex petit ami. C'était sûrement cela qui me plaisait chez lui mais force était de reconnaître que je ne me sentais pas encore prête à retomber dans les bras d'un homme. Je m'en voulais assez d'avoir été aussi naïve avec Reed alors je voulais me protéger absolument de ces viles personnes. Voilà pourquoi j'essayais à tout prix de me cacher d'Arthur. Je commençais à ressentir des choses bizarres pour lui alors que je ne voulais pas vivre une nouvelle histoire. Mais pourrais-je encore lutter longtemps contre mes sentiments ? Je ne connaissais pas encore la réponse à cette question mais il fallait que je la trouve rapidement. Je ne pouvais pas raser indéfiniment les murs de l'école pour espérer ne pas le croiser. Je soupirais en sortant de mon cours de défense contre les forces du mal. J'étais vraiment nulle dans cette matière... Heureusement que j'avais d'excellentes notes en histoire de la magie sinon le professeur Sweetlove pourrit dire que je suis un cas désespéré. Je soupirais tandis que je me rendais à la bibliothèque. En ce moment, on parlait beaucoup des légendes concernant les fondateurs de Poudlard et là nous en étions arrivés à parler de Rowena Serdaigle. Je ne comprenais l'intérêt particulier qu'éprouvait le professeur Sweetlove pour cette femme. Peut être étais-ce à cause du fait qu'il était le directeur de cette maison mais j'avais moi même très apprécié qu'on parle d'Helga Poufsouffle. Après tout, elle était la première femme de ma famille et j'étais vraiment très fière de connaître enfin mes origines. Alors que je lisais un livre sur la célèbre bleue et argent je me rendis compte qu'il ne faisait que parler de tableaux qui se trouvaient à Poudlard. D'après la légende c'était Rowena qui les avaient peint. Je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin, il fallait que j'aille voir ces merveilles de plus près. Sans crier garde, je me levais de mon siège pour aller voir cette fameuse salle. Mes acolytes de travail me regardaient bizarrement mais je m'en fichais. J'avais un sourire aux lèvres tandis que je marchais en direction de cette fameuse salle d'un pas décidé. Je souriais largement. L'histoire c'était ce que je préférais le plus au monde. J'étais certaine du futur que je voulais. Je voulais devenir professeur d'histoire de la magie, un professeur aussi compétant que monsieur Sweetlove. J'arrivais devant la porte et j'entrais dedans pour regarder les tableaux. Je les détaillais un maximum sur ma feuille et je n'entendis pas la porte s'ouvrir. Je ne me tournais que quelques temps après. La personne que je vis fit chavirer mon coeur. Qu'est-ce que tu fais là ? Je croisais mes bras puis je levais les yeux au ciel pour passer devant lui et sortir de cette pièce. Je m'arrêtais un instant devant la porte me disant que mon comportement était ridicule et que je devrais rester pour l'affronter mais je ne savais pas comment m'y prendre avec lui. Je posais finalement ma main sur la poignée pour l'ouvrir. Je voulais la tourner mais elle me résistait. Elle ne voulait pas s'ouvrir. Tout à coup l'angoisse me monta à la gorge et je sentis mon souffle s'accélérer tout à coup. Je me retournais vers lui et je le regardais droit dans les yeux : Ouvre cette porte Arthur. Je le défiais du regard. Mais était-il seulement responsable de cela ?

« Optimal, j'y crois pas ça me dégoûte » dit un brun aux couleurs de Gryffondor en regardant un parchemin. Arthur sortait de cours avec le sourire. Il avait obtenu un Optimal pour son dernier devoir de Métamorphose. Un devoir qu'il avait fait la dernière minute comme d'habitude et qu'il avait réussi comme d'habitude. « J'ai travaillé une semaine entière pour avoir un pauvre Acceptable et toi juste la veille pour le lendemain tu te ramasses un Optimal, ça me dégoûte ! » rouspéta encore le brun qui accompagnait Arthur. Il lui balança le parchemin qu'il tenait dans les mains et lança un regard un noir à Arthur. « Ah c'est ce qui s'appelle le talent ! » dit Arthur en faisant un grand sourire prétentieux. Mauvaise réponse. Le brun leva les yeux au ciel et accéléra le pas pour laisser Arthur seul dans le couloir. « Oh allez James ! Fais pas ta tête de cochon ! » s'exclama Arthur en voyant son ami s'éloigner. Il soupira. James n'était qu'un mauvais perdant il le savait et aussi un jaloux. C'est sûr que c'était pas juste pour ses amis qui bossaient et lui que ne faisait pas grand chose d'avoir des moins bonnes notes que lui. Arthur était comme ça, il n'y pouvait rien. Il n'allait pas se plaindre d'avoir des facilités en cours. Bon, c'est vrai qu'il pouvait peut-être éviter de se venter, mais c'était plus fort que lui. Il aimait bien se la jouer, même si cela finissait par énerver ses amis. Arthur prit les escaliers vivants pour se rendre à la volière. Il fallait qu'il envoie un hibou à sa mère pour lui dire qu'il ne rentrerait sûrement pas les vacances prochaines. Il avait prévu de rester à Poudlard avec plusieurs de ses amis qui voulaient profiter du printemps pour jouer au Quidditch sur le terrain pendant les vacances. Avec l'arrivée des beaux jours, ça serait l'idéal. Arthur s'apprêta à changer d'escaliers quand il vit une chevelure brune et brillante passer devant lui. Il connaissait ces cheveux. Il les avait vu de près. Maintenant il pourrait les reconnaître entre milles. C'était ceux de Lana. Elle ne semblait ne pas l'avoir vu. Depuis qu'elle l'avait embrassé l'autre jour. Elle l'évitait et Arthur faisait tout pour la faire languir. Elle traversa le couloir et entra dans la salle des tableaux. Qu'est-ce qu'elle allait faire là-bas ? Comme si c'était plus fort que lui Arthur laissa les escaliers et suivit la petite brune au sixième étage. Il se dirigea à son tour vers la salle des tableaux et entra sans faire de bruit. Lana était là. Elle lui tournait le dos et regardait les tableaux, un carnet dans les mains. Arthur la regarda dans rien dire. Tout à coup elle se retourna et sursauta. « Qu'est-ce que tu fais là ? » dit-elle en croisant les bras. « Au moins tu ne longeras pas les murs ici » dit-il d'un ton relative plat limite timide. Ca n'avait pas l'air de lui plaire ni de la convaincre. Lana passa devant lui et se dirigea vers la porte. Arthur soupira et se retourna. Lana s'était arrêtée devant la porte. On aurait dit qu'elle attendait qu'il la retienne comme d'habitude. La petite brune posa sa main sur la poignée mais la porte ne s'ouvrit pas. Elle avait l'air bloqué. Lana s'acharna puis se retourna vers lui. Arthur fronça les sourcils. « Ouvre cette porte Arthur » lui dit-elle en le défiant du regard. Arthur la regarda un moment et sortit enfin sa baguette. « Alohomora » dit-il en pointant sa baguette sur la serrure. Il prit la poignée, mais porte ne s'ouvrit pas. Il appuya sa main contre le mur pour tirer la porte mais rien ne se passa. Il frappa la porte mais elle bougea pas. « Nom d'un troll ! » dit-il énervé avant de lâcher la poignée. Il se retourna vers Lana. Elle bouillait. Si elle avait eu des baguettes à la place des yeux, il se serait reçu des avada kedavra à la pelle. « Non ce n'est PAS de ma faute » dit-il avant que la sorcière n'est le temps de parler.

Au moins tu ne longeras pas les murs ici. Non mais il se fichait de moi sérieusement. Je ne longeais pas les murs d'abord, je les rasais. Je voulais juste ne pas le voir c'est tout. Mais le pire dans tout cela c'était qu'il avait vu mon comportement. Je ne voulais pas qu'il pense que je le faisais exprès même si c'était effectivement le cas. Je n'essaie pas de téviter ! Oui si j'étais Pinnocchio mon nez se serait allongé de suite mais je soutenais son regard. Il semblait que cette situation le toucher et j'étais contente de cette situation ; Au fond de moi je ressentais quelque chose pour lui mais je devais me protéger. Je ne le connaissais pas depuis très longtemps et pourtant j'éprouvais des sentiments pour lui qui devenait plus fort quand il était dans ma ligne de mire. Cependant, quand je me rendis compte que la porte était fermée je commençais à me sentir mal. J'avais un mal depuis ma naissance. J'étais asthmatique. Dès que je m'énervais je sentais mes poumons m'oppresser et j'avais du mal à respirer et là je sentais que ça montait tout doucement. Je lui ordonnais presque de m'ouvrir la porte. Moi je me reculais dans la pièce pour le regarder faire. J'essayais de respirer calmement mais j'avais du mal à rester calme. Alohomora. Il essaya ce sort qui était un basique et je n'y avais pas pensé. Il était vraiment brillant.... Nom d'un troll ! Non ce n'est PAS de ma faute. Je sentais l'angoisse monter en moi et je me retournais pour respirer plus calmement. Il ne fallait surtout pas que j'ai peur ou que je m'énerve. J'avais besoin de respirer et qu'il ne sache pas que j'étais asthmatique. Après tout, il aurait peut être peur de cela et il ne voudrait plus de moi dans sa vie... Fait quelque chose je t'en prie n'importe quoi mais ouvre cette maudite porte ! Je me retournais vers lui pour le regarder. Je m'approchais moi même de la porte pour essayer de l'ouvrir mais ce n'était pas avec ma force de mouche que j'allais y arriver. Ce château me menait vraiment la vie dure entre les escaliers qui ne venaient jamais comme je le voulais et maintenant cette salle qui ne voulait plus s'ouvrir. Je le regardais droit dans les yeux, les larmes montant dans ceux-ci. Je m'approchais alors de lui rapidement pour le serrer dans mes bras. J'avais besoin de réconfort parce que je sentais que je commençais une crise. Je déglutissais difficilement mais je réussis à articuler : Je suis asthmatique. Je le regardais dans les yeux avant de retourner vers la porte rapidement pour la frapper mais aussi pour me cacher de lui. Je respirais de plus en plus difficilement et je posais mon dos contre le mur pour me laisser glisser au sol. On va rester enfermer combien du temps tu crois. Je le regardais. J'espérais juste qu'il n'ait pas peur de mon état parce que je respirais de plus en plus difficilement.

Savoir ce qu'il y avait dans la tête de Lana Slater-Banes, même un sorcier legimens aurait du mal à le savoir. Arthur ne savait pas ce que pensait Lana de lui en ce moment. Il savait ou plutôt voyait juste qu'elle le fuyait. Ca l'amusait beaucoup mais ça lui faisait mal aussi. Il aimait vraiment beaucoup Lana. « Je n'essaie pas de t'éviter ! » dit Lana énervée. Bah oui bien sûr ! Arthur la croisait souvent dans les couloirs avant et depuis cette histoire plus rien. Il n'arrivait même plus à l'apercevoir dans la Grande Salle pendant les repas. C'était à croire qu'elle était invisible ! Il n'était pas bête, elle le fuyait carrément, alors pas la peine de le nier. « Mais oui bien sûr... » soupira Arthur en baissant les yeux. Lana lui tourna le dos et se précipita vers la porte. Elle tourna la poignée, mais la porte résista. Fermée ? Arthur s'acharna sur la poignée et sur la porte comme Lana l'avait fait avant lui, mais rien ne se passa. Génial ! Coincé dans une salle rempli de tableaux avec une fille qui le fuyait depuis des semaines, Arthur avait franchement de la veine ! Le gryffondor regarda Lana qui semblait complètement paniquée. Non ce n'était pas de sa faute. Il fallait qu'elle le sache. Il n'avait jamais voulu la piéger, même si il avait voulu beaucoup de fois être seule avec elle pour avoir des explications, mais la bloquer dans une salle en simulant une porte fermée c'était ridicule. « Fait quelque chose je t'en prie n'importe quoi mais ouvre cette maudite porte ! » insista Lana en se tournant vers Arthur. « Mais c'est ce que je fais ! C'est James j'en suis sûr, il me le paiera ! » rouspéta Arthur en grognant. Si c'était bien son meilleur ami qui lui avait fait cette mauvaise blague, ce n'était franchement pas drôle du tout. Arthur se retourna vers Lana, elle tremblait comme une feuille. « Qu'est-ce que tu as ? » demanda le Gryffondor qui devenait inquiet. Alors qu'il s'attendait à ce que Lana lui réponde à la figure, elle se jeta sur lui et le serra dans ses bras. Arthur n'en cru pas ses yeux. Elle le fuyait, le détestait et là elle le prenait dans ses bras ? Ca n'avait pas de sens. Peut-être qu'elle l'aimait bien en fait ? Peut-être que se retrouver enfermer avec elle dans cette salle n'était pas si mal après tout ? « Je suis asthmatique » dit Lana en se retournant vers lui. Arthur fit la moue. Il avait sourit juste avant, mais avec ce qu'elle venait de lui dire il était déçu. Elle ne le serrait dans ses bras que parce qu'elle était asthmatique et pas parce qu'elle l'aimait bien. Lana se retourna vers la porte et frappa à nouveau dessus. Mais cela ne faisait rien, elle refusait de s'ouvrir. Arthur la regarda bouche-bée sans comprendre ce qui était en train de lui arriver. La sorcière se laissa tomber sur le sol en respirant difficilement. « On va rester enfermer combien du temps tu crois » dit-elle en regardant Arthur dans les yeux. Il soupira. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il ne savait même pas comment cette porte pouvait être bloquer. Ils pouvaient crier tout les deux, ça s'était sur. Mais à Poudlard beaucoup de gens criaient et c'était assez normal parce que le château était rempli de lieux magiques où l'on pouvait rester coincer ou alors de créatures magiques qui s'étaient des écuries etc, etc... Sans compter les fantômes ! Il fallait qu'ils attendent que quelqu'un vienne les chercher. Arthur s'assit finalement aux côtés de Lana et passa un bras autour de ses épaules. « Je sais pas, le concierge doit bien faire une dizaine de fois le tour du château par jour. A mon avis, il devrait nous trouver assez vite » dit Arthur en regardant Lana. Elle n'arrêta pas de trembler et le sorcier entendait qu'elle suffoquait. Il prit sa main et la serra pour la rassurer. Avec les quelques mois qu'ils avaient passés ensemble Arthur avait un peu appris comment la Poufsouffle fonctionnait. Arthur sourit à Lana quand une idée lumineuse lui passa par la tête. « Oh mais j'y pense ! » s'exclama-t-il en sursautant. Il sortit à toute vitesse sa baguette de sa robe de sorcier et fit tourner son poignet. Un filet argenté sortit alors de sa baguette suivit d'un chien gris translucide aux allures de cocker. C'était le patronus d'Arthur. « Va en salle des professeurs et dis que Lana Slater-Banes et Arthur Diggory sont enfermés dans la salle des tableaux. Allez cours ! » dit Arthur au petit chien argenté. Le patronus aboya en signe d'approbation puis traversa le mur en courant pour disparaître de la salle des tableaux. Voilà, ils n'avaient plus qu'à attendre.

Mais oui bien sûr... Il remettait ma parole en doute. Je n'avais pas qu'on ne me croit pas. Je ne mentais jamais. Je ne savais pas mentir quand je mentais mes cheveux ou mes yeux changés de couleur et là ça n'avait pas été le cas. Et bien que mon père soit un cambrioleur je n'avais pas hérité de ses gênes de menteur. En plus je suis certaine qu'il saurait détecter si je lui mentais ou pas. Je croisais mes bras sous ma poitrine et je soupirais légèrement déçue. Je ne voulais pas qu'il puisse penser que je lui mentais. Ce n'était vraiment pas le cas. Je ne l'évitais pas consciemment mais plutôt par obligation. Bref ça serait trop long à expliquer. Je marchais quelque peu pour me détendre. Je n'aimais pas être enfermée et encore moins avec lui. Je lui sommais alors d'ouvrir la porte. Bien entendu il ne put rien faire pour m'aider. Mais c'est ce que je fais ! C'est Jamais j'en suis sûre, il me le paiera ! Je ne savais pas si je devais me sentir offensée ou pas mais je n'avais pas vraiment apprécié cette phrase. Elle sonnait pas bien à mon oreille comme s'il n'était pas content d'être là avec moi d'ailleurs je ne pus m'empêcher de lui dire : Cache ta joie. Ce n'était pas vraiment gentil de sa part je trouvais de dire un truc comme cela. Je m'asseyais tout à coup contre le mur pour reprendre ma respiration qui se faisait de plus en plus difficile. Qu'est-ce que tu as ? Je lui jetais un regard noir avant de le prendre dans mes bras. J'avais tout à coup peur qu'il me laisse sans m'aider. Je la lâchais aussi vite que je l'avais pris dans mes bras. Je ne me sentais pas bien. J'avais le coeur qui battait la chamade en plus d'être essoufflée. J'avais l'impression d'avoir couru un marathon alors que ce n'était vraiment pas le cas. Je frappais de nouveau sur la porte pour tenter de la faire bouger mais il n'y avait rien à faire. Je commençais à désespérer. Je me mis à serrer mon médaillon entre mes doigts. Il n'y avait que ça qui pouvait me calmer quand j'étais dans cet état là. Il ne savait pas quand on viendrait nous aider et ça me faisait peur. Je m'étais assise et je sentis le bras d'Arthur entouré mon épaule. Ça me faisait bizarre comme sensation mais j'aimais cela. Je posais même ma tête sur son épaule. Il prit ma main pour me calmer mais je sentais que ça affolé encore plus mon coeur. J'essayais de ne pas rougir mais c'était plus fort que moi. Je devais déjà ressembler à une tomate quand il eut son idée. Va en salle des professeurs et dis que Lana Slater-Banes et Arthur Diggory sont enfermés dans la salle des tableaux. Allez cours ! Je regardais le chien partir et j'ouvrais de grands yeux. C'était tellement... Brillant. C'est une idée brillante ! Je regardais Arthur et je posais ma main sur sa joue. Je ne savais pas quoi dire de plus ou quoi faire de plus. Je finissais par baisser les yeux pour rougir encore plus. Il me faisait beaucoup d'effet. Depuis cet été je pensais de plus en plus à lui. Il avait été tellement gentil à Paris et là encore à Poudlard il était gentil avec moi pas comme Remady ou les autres garçons. Je relevais les yeux vers lui et je murmurais très faiblement : J'ai envie de t'embrasser. Je ne disais rien de plus. Je n'avais rien à dire. Pourtant je ne bougeais pas. Mon corps me disait de l'embrasser mais mon esprit disait que j'étais cruche de penser que je puisse l’intéresser plus d'une seconde.

Lana Slater-Banes ne savait pas ce qu'elle voulait. Sa façon de se comportait perturbait, l'homme qu'était Arthur. Elle était vraiment compliquée comme fille. Elle changeait du tout au tout en deux secondes chrono ! Un coup elle l'envoyait balader et ensuite elle le serrait dans ses bras. Il fallait suivre franchement ! Heureusement que Arthur était à Gryffondor et qu'il avait les nerfs solides, parce que sinon il aurait pu tourner troll. D'ailleurs Lana avait de la chance que Arthur tenait beaucoup à elle, parce que sinon pleins d'autres garçons l'auraient déjà envoyé bouler. Mais ce n'était pas le genre d'Arthur et ce n'était pas du tout la question pour le moment. Pour le moment, ils étaient bloqués dans une salle, certainement à cause d'une mauvaise blague et ils devaient sortir très vite, parce que Lana avait du mal à respirer. De l'asthme ? C'était bien sa veine. Surtout qu'il était nul en médicomagie, alors quelqu'un devait très vite venir ouvrir cette porte, car il n'était pas sûr de pouvoir aider Lana si elle allait vraiment mal. Mais si il le pouvait enfin ! Arthur vit Lana se laisser tomber au sol en tremblant. Il fallait qu'il la rassure. Le Gryffondor s'assit alors à côté de la Poufsouffle et passa un bras autour de ses épaules. Vu qu'ils allaient sûrement passer un bon moment bloqués dans cette salle, ce n'était pas la peine qu'ils se fâchent. Arthur voyait Lana serrer un bijou entre ses doigts mais il ne savait pas ce que c'était. Il lui prit la main pour la rassurer et se rapprocha d'elle. Arthur sourit quand il y eut une idée qui lui traversa l'esprit. Le sorcier sortit sa baguette et fit apparaître son patronus devant lui. C'était un cocker vigoureux. Arthur le regarda et lui ordonna d'aller en salle des professeurs pour prévenir que Lana et lui étaient bloqués dans la salle des tableaux. Le patronus aboya et disparu en laissant une trainée argentée derrière lui. « Brillant. C'est une idée brillante ! » lui dit Lana en posant une main sur sa joue. Arthur sourit fière de lui en rangea sa baguette dans sa robe de sorcier. « Merci. Mais n'applaudis pas trop fort, ça pourrait attirer les jaloux » dit-il en faisant le beau en relevant la tête. Arthur explosa de rire. Il était stupide quand il s'y mettait. Un peu trop prétentieux sur les bords. Enfin il le faisait exprès, il ne l'était pas vraiment. Si il se ventait c'était pour rire. « Pardon » dit-il en baissant la tête. Il se mordit les lèvres et regarda Lana qui baissait les yeux. Arthur vit qu'elle avait changé de couleur et le Gryffondor sourit en coin. Elle ne pouvait pas savoir comme elle était craquante quand elle faisait ça. Lana releva les yeux et se mit à le fixer. Arthur ne bougea pas. « J'ai envie de t'embrasser » dit la petite brune en murmurant. Le blond se figea sur place. Lana n'était qu'à quelques centimètres de lui et elle venait de lui dire qu'elle avait envie de l'embrasser. Elle ne savait vraiment pas ce qu'elle voulait. Elle l'évitait depuis des jours depuis qu'elle l'avait embrassé et là elle voulait lui donner un nouveau baiser ? Arthur regardait Lana sans bouger ni parler. Elle tenait énormément à elle et l'embrasser il en avait vraiment envie. Mais il savait aussi que si il l'embrassait, il réaliserait le pacte qu'avait passé sa mère avec celle de Lana. Tant pis, Arthur se rapprocha de Lana l'embrassa. Il posa ses lèvres sur les siennes et profita du moment. Il l'aimait vraiment beaucoup cette petite brune.

Merci mais ne m'applaudis pas trop fort, ça pourrait attirer les jaloux. Il avait dit cela d'un air tellement sur de plus que ça me fit exploser de rire. Je me sentais tout à coup beaucoup mieux. J'avais moins envie de m'etouffer et en plus de cela son rire était communicatif. Il était vraiment beau quand il était lui même. Je me rendais de plus en plus compte que je pensais de moins en moins à Remady. Mes pensées étaient de plus en plus tournées vers lui. Il m'arrivait même de penser à lui durant mes cours. D'ailleurs à cause de lui j'avais pris une heure de colle. Enfin je ne lui en voulais pas. Pardon. avait-il dit en baissant les yeux. Je ne voyais pas pourquoi il demandait pardon. Il avait été lui même et j'aimais quand il faisait comme cela. Tu n'as pas à t'excuser. Tu es craquant quand tu es sur de toi. C'était vrai qu'il était plus sur de lui que je ne l'étais. Enfin pas à ce moment là puisque j'arrivais à lui demander un baiser. Je vis qu'il hésitait. Peut être que j'avais été trop directe. Peut être qu'il n'avait pas voulu m'embrasser et que maintenant je le prenais à la gorge. Je baissais les yeux mais c'est alors que je sentis ses lèvres sur les miennes. Je fus d'abord surprise puis je répondais à son baiser. Je passais mes bras autour de son cou et je me rapprochais de lui. Je me redressais même un peu pour intensifier le baiser. Il ne se rendait pas compte qu'il me rendait folle de lui à cet instant. Je n'avais pas voulu céder parce que je trouvais bizarre qu'il soit venu vers moi à Paris alors que j'étais perdue mais finalement j'étais bien heureuse qu'il ait fait le premier pas. Il lâchait mes lèvres un instant et je rouvrais les yeux pour le regarder. J'avais le cœur qui battait la chamade. J'avais les jambes comme du coton. Je n'aurais jamais pensé que je pourrais ressentir quelques choses d'aussi fort même pour Reed ça n'avait jamais été aussi fort. Je prenais alors la main d'Arthur et je la posais sur ma poitrine à l'endroit où battait mon cœur. Je voulais qu'il se rende compte que je commençais à tomber sérieusement amoureuse de lui. J'avais peur de retomber amoureuse. Les deux copains que j'avais eu avant avaient été des lâches avec moi et je ne voulais pas retomber de haut. Cependant ses lèvres attiraient bien trop et je re scellais mes lèvres aux siennes pour un nouveau baiser. Je prenais même son visage entre mes mains pour qu'il ne puisse pas m'échapper. Je finissais pas le lâcher et je me mis à rire mais aussi à pleurer. Je ne savais pas la raison de mes pleurs parce que j'étais heureuse, même plus qu'heureuse mais je pensais pas que j'avais aussi peur qu'il ne se joue de moi. Je finis par lui dire : Surtout ne te moque jamais de moi. C'était un avertissement mais aussi une complainte. Je ne voulais plus être malheureuse à cause d'un homme. Je voulais seulement vivre normalement en étant pour une fois heureuse. Je finissais par rougir et je sentais que mes cheveux devenaient blond ou roux je ne savais pas vraiment. J'étais mal à l'aise parce que ma phrase était pleine de sous entendu alors que lui il ne voulait peut être rien du tout de moi.

Arthur essayait de détendre l'atmosphère. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé seul avec Lana. Depuis qu'elle l'évitait tout simplement. Depuis qu'elle l'avait embrassé dans la salle de duel, Mademoiselle longeait les murs. Arthur était vraiment contrarié et les réflexions de ses potes garçons Gryffondor dans le dortoir ne l'aidaient vraiment pas. Oui parce que trainer tout le temps avec la même fille pendant plusieurs mois même si c'est juste une amie, ça fait parler. Et même si Arthur était parfois vantard et macho, ses copains étaient lourds par moment ! Lourds parce qu'ils en faisaient trop et lourds parce qu'ils avaient aussi raison. Arthur était en train devenir complètement digne de Lana, même si c'était interdit de le devenir. Bon d'accord, il avait eu pour mission de séduire Lana, mais c'était comme un jeu au départ. C'était juste pour que sa mère le laisse tranquille. Il pensait que le petit manège finirait par être découvert et que tout s'arrêtait, mais c'était sans compter sur l'os du plan. Lana était jolie, très jolie. Elle était plus fragile et plus gamine que toutes ses ex-petites-amies, mais au moins elle était vraie elle. Elle n'avait rien de superficiel, même si son physique changeait parfois parce qu'elle était métamorphomage. Avec elle, Arthur était relax, jovial (comme d'habitude), mais il n'avait pas à en faire des tonnes...quoique. « Tu n'as pas à t'excuser. Tu es craquant quand tu es sur de toi » lui dit Lana en souriant. Arthur cacha un petit sourire satisfait. Il était craquant quand il était sûr de lui ? Cela n'allait pas arranger son petit égo (si il n'était aussi courageux, il aurait fini à Serpentard pour sûr). Lana se rapprocha de lui et lui demanda tout à coup un baiser. L'embrasser ? Maintenant ? Alors qu'elle longeait les murs depuis deux semaines ? Arthur devenait dingue. Oui dingue, dingue, dingue d'elle et en la voyant faire des petits yeux de chat potté, il ne put résister à l'envie de l'embrasser. Arthur posa ses lèvres sur celles de Lana et la Poufsouffle l'entoura de ses bras pendant le baiser. C'est qu'elle en avait de la fougue la petite brune. Il ne se rappelais pas que leur autre baiser avait été aussi fort. Elle était littéralement collée à lui. Arthur la prit par la taille et caressa doucement son dos avec mains. Au bout d'un moment le Gryffondor lâcha enfin les lèvres de Lana. Celle-ci le regarda et sans comprendre pourquoi, elle lui prit la main pour la mettre sur sa poitrine. Arthur ouvrit de grands yeux et déglutit. Lana avait mit sa main sur son coeur et Arthur comprenait le message qu'elle essayait de lui faire passer, mais ce qu'il sentait c'était surtout la poitrine de Lana sous sa main. Arthur n'osait pas bouger un doigt de peur d'être malpoli. Alors que la situation commençait à être gênante, Lana l'embrassa à nouveau et Arthur se sentit mieux. Pendant le baiser, le Gryffondor se mit à caresser tendrement les cheveux de Lana, qui lorsqu'il rouvrit les yeux étaient devenus roux. « Surtout ne te moque jamais de moi » lui dit Lana en commençant visiblement à pleurer. Arthur fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu'elle pleurait ? Il embrassait si mal que ça ? Elle n'allait pas bien ? Le blond la prit dans ses bras et la serra contre lui. « Tu veux dire dans le sens ne jamais rire de toi ou ne jamais te faire du mal ? » demanda-t-il d'une voix douce et inquiète. Il regarda Lana dont les cheveux étaient passés au blond. Elle avait les larmes aux yeux on aurait dit qu'elle avait peur. « Pourquoi tu pleures ? » demanda-t-il à nouveau en lui caressant la joue avec son pouce.

Je me sentais bien dans ses bras. Je n'avais jamais ressenti un tel apaisement dans les bras d'aucun de mes ex petits amis. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette intuition mais j'étais intimement persuadée qu'il ne me ferait jamais souffrir. Alors pourquoi pleurais-je ? Peut être parce que je ne pouvais pas croire que la providence m'ait fait un cadeau comme lui ? Peut être parce que je ne croyais pas en moi ? Je ne savais pas vraiment mais je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer. Je pleurais à la fois de joie mais aussi de crainte. Je lui avais dit de ne pas se moquer de moi. Je ne voulais plus me faire avoir par un garçon. « Tu veux dire dans le sens ne jamais rire de toi ou ne jamais te faire du mal ? » Cette phrase me fait arrêter de pleurer et je me mis même à rire. Qu'est-ce qu'il pouvait être bête quand il s'y mettait mais tellement craquant. Ne jamais me faire du mal. Je le regardais en souriant tout simplement. Il comptait vraiment beaucoup pour moi. « Pourquoi tu pleures ? » Je passais mes mains sur mes yeux pour les sécher puis je le regardais. Je me mordais même la lèvres inférieure en le regardant. Parce que je suis contente d'être avec toi... Finalement cette porte à bien fait de se refermer toute seule. Je posais ma main sur sa joue et je le regardais tendrement. Je l'aimais vraiment beaucoup beaucoup. Je posais ma main sur la sienne et je me serrais contre lui. Je me rendais compte que je l'aimais peut être tout court et ça me faisait un peu peur. Je ne voulais pas me faire avoir une nouvelle fois. La dernière fois que j'avais donné mon cœur à quelqu'un il l'avait mis en miette alors je ne voulais pas qu'il m'arrive la même chose maintenant. Je fermais les yeux pour profiter de ce moment puis j'allais l'embrasser une nouvelle fois. Je voulais me rassurer certainement et je ne trouvais mon réconfort que dans nos baisers. J'étais en train de l'embrasser quand j'entendis la porte s'ouvrir. Je me dégageais de lui et je regardais qui venait d'ouvrir la porte. Je rougissais que je vis mon professeur préféré devant moi. Tout va bien ? Je n'osais même pas lui répondre. J'étais plus qu'écarlate et mes cheveux pouvaient bien entendu en attester. Heureusement pour moi il n'insista pas et Arthur réussit à nous sortir de ce mauvais pas et à sauver mon honneur devant mon professeur favori. Nous sortîmes de la pièce et nous nous rendîmes ensemble dans le parc. Nous sommes restés longtemps ensemble juste main dans la main. J'étais bien maintenant. J'étais de nouveau en vie.