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I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis

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Danérya Théa Weasley
Danérya Théa Weasley


Fort et courageux comme des lions, nous sommes fiers d'être de la maison de Godric.

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MessageSujet: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptySam 7 Avr - 21:52

✎ I AM LYING IN THE GRASS

Des cheveux bruns bouclés. Elle faisait tout pour se différencier de sa sœur. C’était son premier souhait en débarquant ici : ne pas lui ressembler. Elle ne tenait pas à être le chien, et la boniche de leur père. Quand elle regardait ses sœurs, elle ne comprenait comment on pouvait se laisser dicter sa vie de la sorte, comment on pouvait se laisser dicter le choix de l’homme que l’on doit aimer. On ne peut pas dire qu’Asphodel – que tout le monde (sauf son père) appelait Della – était une fille qui tombait amoureuse, mais on ne pouvait pas dire non plus qu’elle était une fille à qui l’on puisse dicter sa conduite. Quand à dix ans elle avait commencé à tenir tête de façon violente sur des sujets tel que la supériorité du sang, la place des moldus dans la société, et le bon comportement, elle avait été impossible à contenir, et elle était passé du statut de petit dernière avec sa jumelle, à celui de paria duquel on souhaiterait se débarrasser très rapidement. C’était pour cela qu’elle avait été envoyée en France chez une « amie » de la famille, une sang pur française sans enfant qui était sensé être dur avec elle. Mais, les années en France furent les meilleures de la jeune femme. Elle avait fait le choix de revenir, et plus le temps passait plus elle se disait que c’était une erreur. L’Ecosse était lugubre en hiver, même lorsque le printemps arrivait, le temps restait morose. Le sud de la France l’avait habitué à des printemps plus chaud, plus ensoleillé. Des cheveux bruns bouclés. Elle faisait tout pour se différencier de sa sœur. C’était son premier souhait en débarquant ici : ne pas lui ressembler. Elle ne tenait pas à être le chien, et la boniche de leur père. Quand elle regardait ses sœurs, elle ne comprenait comment on pouvait se laisser dicter sa vie de la sorte, comment on pouvait se laisser dicter le choix de l’homme que l’on doit aimer. On ne peut pas dire qu’Asphodel – que tout le monde (sauf son père) appelait Della – était une fille qui tombait amoureuse, mais on ne pouvait pas dire non plus qu’elle était une fille à qui l’on puisse dicter sa conduite. Quand à dix ans elle avait commencé à tenir tête de façon violente sur des sujets tel que la supériorité du sang, la place des moldus dans la société, et le bon comportement, elle avait été impossible à contenir, et elle était passé du statut de petit dernière avec sa jumelle, à celui de paria duquel on souhaiterait se débarrasser très rapidement. C’était pour cela qu’elle avait été envoyée en France chez une « amie » de la famille, une sang pur française sans enfant qui était sensé être dur avec elle. Mais, les années en France furent les meilleures de la jeune femme. Elle avait fait le choix de revenir, et plus le temps passait plus elle se disait que c’était une erreur. L’Ecosse était lugubre en hiver, même lorsque le printemps arrivait, le temps restait morose. Le sud de la France l’avait habitué à des printemps plus chaud, plus ensoleillé. Le feu, les flammes, c’était la seule chose intéressante. Elle adorait les sortilèges qui envoyé des flammes, ou des jets rougeâtre. Oui, elle aimait ce qui faisait du bruit, ce qui détruisait des choses, bref, elle aimait quand il y avait de l’action, et visiblement cette année à Poudlard avait eut de quoi lui plaire ! Le parc était beau mine de rien, et l’herbe avait retrouvé une belle couleur verte et agréable à regarder contrairement à l’herbe qui était hideuse après la fonte des neiges. Elle ne vit personne qu’elle aurait pu aller voir, elle ne connaissait pas grand monde dans le château, à l’exception de ses sœurs – qu’elle ne tenait pas voir -, Demyan le type de Durmstang qu’elle connaissait plutôt bien, et quelques connaissances. De plus, elle n’était pas forcément douée pour se faire des amis avec un caractère aussi peu facile que le sien. Pourtant elle était souriante, drôle, et souvent de bonne humeur ! Elle chercha un endroit « tranquille », cela faisait quelques jours qu’il n’avait pas plu, et donc l’herbe était de nouvelles sèches, étonnamment sèche. Les derniers jours de pluie avaient été assez « intenses » pour ne pas dire très intense ! Mais le lendemain un soleil incroyable avait fait son retour. Elle se laissa glisser doucement sur l’herbe. La jeune femme avait besoin d’un bon bain de soleil. Elle était brune, totalement brune, mais elle préférait cela plutôt qu’on la confonde avec sa sœur. Ses cheveux étaient lâchés, et elle ferma les yeux, prenant le soleil.
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Adonis S. Harlington
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Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyMar 10 Avr - 2:01

      Adonis n’était pas ce type que l’on aimait. Il était l’être indésirable qu’on fuyait le plus vite possible. Sa méchanceté était telle que tous se méfiait de lui. Le serdaigle n’aimait personne, sauf son seul ami et véritable ami, Henry. Il avait appris à force d’entendre les rumeurs qu’il ne méritait pas apparemment l’amitié d’Henry. Ils étaient dupes ! Henry était bien plus près d’Adonis dans son comportement avec un calme inouïe comparativement à Adonis. Pourtant, le calme d’Henry était plus dangereux que l’impulsivité d’Adonis. Henry et Adonis s’aimaient. Il n’y avait pas de doute, mais durant les crises de folie d’Adonis il s’en prenait à son meilleur ami. Il n’était pas une bonne personne, même pour ceux qu’il aimait. Il était horrifié à l’idée qu’une seule personne dans son cercle intime l’abandonne à nouveau. Cette peur qui le maintenait dans un cercle vicieux de malice et de méchanceté. Cette peur qui le guidait peu importe le moment. Cette peur qui menait vers le tristesse. Il souffrait le martyr sans en parler, sauf à Henry. Il savait bien que son oncle n’était pas naïf. Par le non-dit avait dévoilé les méandres de son cœur. Il ne s’en parlait jamais. Adonis n’aimait pas parler de son ivrogne de père qui ne l’avait jamais aimé. Il avait procréé que pour faire plaisir à sa mère. Sa mère avait fui sans revenir le chercher. Cette mère qui avait été si belle à ses yeux. On pourrait presque croire qu’il en était amoureux. Pourtant, Adonis n’avait pas le complexe d’Œdipe. Il aimait sa mère, comme une mère. Il avait été blessée par une femme ce qui avait fait en sorte qu’il était très réticent d’être proche de la gente féminine. Bien que les courbes d’une femme l’attirent, il préférait parfois la compagnie des hommes. La violence et l’impulsivité des hommes ! C’était clair avec les hommes. Les femmes étaient si complexes aux yeux d’Adonis qu’il préférait les éloigner en étant méchant. Il était prêt à leur faire du mal pour mieux s’en sauver. Le serdaigle avait cette peur de donner son cœur pour se le faire arracher avec un départ précipité. Il avait eu une enfance difficile où il avait laissé des plumes et quelques parties de son cœur. Il s’apitoyait sur son sort ce qui avait pour effet de le garder dans ce cercle vicieux où il n’y avait que méchanceté sur méchanceté.

      Adonis se promenait tout doucement dans le château sans semer de discorde. C’était dans ses rares moments où il passait sans rien dire ne trouvant décidément rien à dire de bien formidable ou déplaisant. Sa personne ne voulait pas être vue en ce moment. Il devait parler à Phineus, son oncle. Il avait besoin d’une certaine thérapie familiale. Il avait des allures de sadomasochiste aimant se faire rappeler à l’ordre par celui qui agissait en tant que tuteur légale d’Adonis. Le serdaigle avait tendance à vouloir se faire gronder dessus comme un père ferait normalement à un fils déplacé et déplaisant. Le jeune homme avait besoin d’une sensation d’être important pour une personne, même si Phineus était techniquement obligé d’être sa famille. Il était la dernière chose qui lui restait. Il avait réussi à éviter l’orphelinat. Phineus lui avait donné un toit, à manger et une vie plus que parfaite en dehors de poudlard. Il n’avait jamais levé sur Adonis, il avait quelques fois élevé la voix. Adonis n’en faisait jamais un plat, puisqu’il adorait presque ses moments où son cœur ratait un battement par la fierté qu’il ressentait. Quelqu’un s’intéressait à lui. Cette personne lui donnait un semblant de vie réelle. Une vie sans abandon avec un peu d’amour d’un parent. Il avait une vie où les parents étaient manquants, ils étaient tous deux des ratés. Bref, Adonis avait eu des ratés dans sa vie. Son oncle était là maintenant pour lui donner une vie sensiblement normale. Adonis se rendit dans sa salle commune récupéré sa cape. Il ne faisait pas encore totalement chaud ni totalement froid. Il y avait ce entre-deux qui rendait malade les quelques élèves qui osaient sortir sans se couvrir. Adonis quitta le lieu de réunion des Serdaigle espérant apercevoir Henry. Il n’était pas présent ce qui fit naître une petite moue de déception. Il le trouverait bien un jour, au moment où il s’en attendrait le moins. Il descendit les marches qui menaient aux étages supérieurs et inférieurs à la fois ( la vie était bizarrement fait, non ? ). Adonis méritait à présent l’air de la grande mère nature. C’était encore une femme, mais cette femme, il l’aimait bien. Elle était grande et belle. Ses colères étaient terribles, mais elle savait son monde à elle d’une grande beauté. Il était invité dans son monde où il n’était qu’un simple passant qui avait l’honneur d’apercevoir les quelques beautés à porter de vue de dame Nature. Il était dans le parc. Il regardait tout autour de lui s’approchant d’une forme dos à lui. C’était une femme. Une femme avec qui il avait eu quelques joutes verbales avec elle. « vous ne seriez pas perdue par hasard douce Asphodel ? » Il vint tout près d’elle. « En vous regardant bien, votre sœur me semble bien plus jolie. Hélas, dame nature n’a pas donné cette chance à toute d’être bien désirable. Les blonds cheveux de votre jumelle lui vont à merveille. » Il sourit. Il était fier d’une certaine manière de cette façon de se présenter à elle. « Adonis pour vous servir tout en vous faisant fuir, chère Asphodel. Je suis là pour assombrir votre belle journée. »



Dernière édition par Adonis S. Harlington le Mer 11 Avr - 23:14, édité 1 fois
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Danérya Théa Weasley
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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyMer 11 Avr - 21:44

Elle avait les cheveux bruns, et alors ? Elle aimait cette couleurs dans ses cheveux, elle l’aimait, c’était tout. Elle cherchait à ne pas ressembler à Amaryllis, peut être qu’en changeant sa couleur de cheveux elle espérait s’identifier d’avantage à Shanaëlle, la seule vraie brune de la famille, qui sait. Shana était la seule membre de sa famille qui pour le moment avait véritablement de l’estime pour Asphodel. D’ailleurs, quand elle était hors de Poudlard, Della logeait chez sa sœur, car celle-ci avait eut la bonté de l’accueillir, car elle ne pouvait décemment se rendre au manoir des Malfoy, elle avait trop peur que son père lui fasse du mal ou l’expédie de force au fin fond du Népal cette fois. Non, alors Shana lui avait offert un toit, un vrai, un petit bout de famille en quelque sorte, chose qu’elle n’avait jamais vraiment eut depuis qu’elle était été exilée en France. Là bas, elle avait eut des amis, et il y avait eut Eden qui avait débarqué, cette fille en détresse pour laquelle Della s’était prise d’affection et qui avec les années avait fini par devenir sa meilleure amie. Elles étaient revenues ensemble à Poudlard, de vraie meilleure amies. Bien sûr, Della avait une jumelle mais c’était une relation totalement différentes, elles étaient opposé, symétrique, l’une droitière, l’autre gauchère, symétrique, je vous le dis. Sa relation avec Ama était compliqué, et pleine de rancœur, Della n’avait jamais compris que sa sœur ne lève même pas le petit doigt pour prendre la défense de sa jumelle quand celle-ci aurait eut besoin de son soutien, de sa présence. Ama l’avait ignoré, et leur père l’avait emmené loin de Poudlard, et leur lien s’était peu à peu effrité, comme les miettes d’un pain rassis. Bref, il y avait ensuite Blaise et Morgana, elles étaient moins proche d’Asphodel. C’était un lien tout à fait différent, peut être plus distant. Della était simplement venu à Poudlard, et elle essayait de s’y faire, mais le nom de Malfoy était un peu lourd à porter, surtout quand on se teint en brune pour passer inaperçu, mais c’était étrange, elle aimait ses cheveux bruns, mais elle les avait toujours eut blonds, depuis sa tendre enfance. En conclusion, la jeune femme avait un sacré contentieux avec sa famille, et encore, le sujet du père n’avait pas encore été abordé, mais pour cela il faudrait une journée entière à la jeune femme pour lister les raisons qui font qu’elle le méprise, et qu’elle ne l’aimera jamais, jamais comme un père. Mais c’est une autre histoire.

Elle avait eut du mal à trouver un peu de paix dans l’enceinte du château. La tour griffondor était un endroit très animé, et souvent animé par des gens qui n’en avaient rien à faire de la tranquillité des gens. La chaleur du sud de la France manquait un peu à la jeune sorcière qui avait profité du premier rayon de soleil du printemps pour aller prendre une bouffée d’air frais, et un bon bain de soleil. Certes le soleil n’était pas brûlant comme en été mais il était tellement agréable. Elle avait les coudes dans l’herbe ; et prenait agréablement ce soleil, dans un calme complet, jusqu’à ce qu’un trouble fête fasse son apparition : adoquelque chose harlingchose. Oui, elle n’avait la mémoire des noms que pour les gens qui le méritait. vous ne seriez pas perdue par hasard douce Asphodel ? Une petite voix à l’intérieur de sa tête dit alors pour elle-même « douce ? Profite en mon petit, parce que parti comme tu es ça ne va pas durer ». oui, elle n’était pas à griffondor pour rien. Elle avait teint ses cheveux naturellement blonds ils avaient parfois l’air ébouriffé, et lui avait donné un air de lionne, il ne l’avait pas connu comme cela, c’était pourquoi il la croyait douce qu’il y croit bien. Il s’approcha d’elle, et Della posa un regard assez froid sur lui, un regard ennuyé même. En vous regardant bien, votre sœur me semble bien plus jolie. Hélas, dame nature n’a pas donné cette chance à toute d’être bien désirable. Les blonds cheveux de votre jumelle lui vont à merveille. Ce mec était terriblement con. Malheureusement pour lui, Della était du genre à prendre la mouche à la première remarque et la comparer à amaryllis était la première chose à faire pour la mettre hors d’elle. Celui ci ajouta alors en se présentant : Adonis pour vous servir tout en vous faisant fuir, chère Asphodel. Je suis là pour assombrir votre belle journée. Il avait un sourire que la jeune femme avait envie de lui faire avaler, et s’il pouvait s’étouffer avec, cela aurait été un franc plaisir. Della esquissa un faux sourire amical, et rétorqua froidement : J’aurais voulu dire enchanté… mais, je ne suis pas du genre à mentir. Elle laissa son pseudo sourire s’effacer, et le fixa une demi seconde, elle était énervée, qui était cet idiot pour parvenir à la mettre hors d’elle en si peu de temps ? c’était un exploit, mais un exploit qui pouvait être dangereux, la pousser à s’énerver n’était pas la plus brillante des idées surtout chez un piaf. Elle répondit alors, froidement : Je n’ai que faire d’être désirable ou non, je préfère être moi que ressembler à quelqu’un, c’est tellement impersonnel. Elle s’en fichait vraiment d’être belle ou pas, elle était plutôt naturelle comme fille, pas le genre à se cacher sous une tonne de maquillage, elle était plutôt nature. Le seul trait de maquillage qu’elle s’accordait c’était un trait de crayon pour souligner son regard azure, elle n’aimait pas les emballages, être soit même c’était tellement important. Elle ajouta à la fin, visiblement ennuyée par sa présence : Prétendre assombrir ma journée, ne serait-ce pas un peu prétentieux ? Enfin, c’est surtout pathétique.
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Adonis S. Harlington
Adonis S. Harlington


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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyVen 13 Avr - 3:20

      Adonis était un sale gosse dont on avait la vague impression d’être un mal élevé. Loin de l’être, il faisait en sorte qu’on le croit. Il était un diable. Il faisait pleurer les filles et cela lui importait peu. Au fond, il avait un sale à plaisir être ce petit con. Il aimait être détesté. Il avait un grave problème : il avait une peur terrible d’être aimé d’une femme et s’éprendre d’amour pour elle en retour. Le serdaigle avait subi tant d’abandon qu’il maintenant son point de vue sur le fait de s’approcher d’une femme pouvait être un terrible danger. Il souffrait de ce non-amour, mais il se sentait en sécurité. La sécurité. Il l’avait tant cherché depuis que son père l’avait abandonné chez son oncle. Les dernières paroles qu’avaient dit, quelques jours avant son ultime abandon, son père l’avait profondément marqué de surcroit. Il était une erreur selon son père. Il était l’enfant qu’il avait mené à l’alcoolisme. La culpabilité était frappante lorsqu’on analysait le beau jeune homme. Il n’en parlait rarement. Avait-il été la raison du départ de sa mère ? Avait-elle voulu l’abandonné au fond ? Peut-être qu’elle avait manigancé d’être prise sur le fait par le père d’Adonis ? Sa mère était-elle une grande conspiratrice, comme toutes les autres femmes ? Des hypocrites si belles ? Les femmes l’attiraient, malgré ses écarts avec les hommes. Les courbes des délicieuses femmes le séduisaient. Il avait décidément des problèmes avec les femmes. Il les aimait, mais il les détestait à la fois. Étrange façon de vivre un amour pour la beauté féminine, lorsqu’on crachait sur ses dernières. Il se sentait presque un maître dans l’art de faire pleurer les filles. Il était si odieux et méchant. Il était un sale gosse qu’on croyait mal élevé. C’était une fierté de le lui rappeler, mais, lorsqu’il croisait le regard de son oncle, Adonis se sentait coupable. Il avait bien été élevé par celui qu’il avait pris en charge. C’était terrible de se sentir aussi coupable. Tous les jours, les horreurs qu’on avait vécu revenaient en tête. Ils se retapaient les scénarios souhaitant souvent de les oublier. Les malheureux rêves qu’il faisait l’épuisaient. Il était au bout du rouleau au plus fort de sa méchanceté pour se protéger de quiconque. Il ignorait parfaite le fait qu’il pourrait trouver quelqu’un de bien dans sa vie où il pourra être heureux avec cette dite personne. Toute possibilité était présente, mais il fermait toutes les portes de sortie préférant être seul que blesser par des erreurs. Il était peureux. Il était un trouillard. Il n’avait pas envie d’affronter les durs épreuves de la vie. Il était si faible, mais les gens l’ignoraient. Il valait mieux que ceux-ci sachent la vérité… Il valait mieux pour lui.

      Il avait trouvé en se promenant dans le parc une jeune demoiselle ressemblant à une autre demoiselle qu’il avait déjà aperçu dans le château. Elle était blonde celle qu’il avait autrefois déjà aperçu, celle-ci était brune. Il avait juré qu’hier l’autre était toujours blonde. Adonis ne chercha pas plus loin que le bout de son nez qu’il arriva à la conclusion sans difficulté que c’était possiblement sa sœur. Il s’était approché en étant son grand air habituel de garçon méchant. Le serdaigle la dévisageait. Il n’était pas un bon élève qui accueillait les petites nouvelles à bras ouvert. Il accueillait tout élève confondu de la même manière. Il les insultait. Peu de gens se méritaient les bons commentaires de la part d’Adonis. Ils avaient ce statut privilégié, car il avait confiance en eux. Ils se comptaient jusqu’à ce jour au nombre de deux : Henry et Phineus. Je le répète une nouvelle fois : Adonis n’était pas un bon élève niveau amical. « J’aurais voulu dire enchanté… mais, je ne suis pas du genre à mentir. » Il regarda l’air amical qu’elle lui faisait. Il arqua un sourcil. Ce n’était décidément pas ce qu’il espérait provoquer chez elle comme réaction. Eh bien, pensa-t-il, elle est conne celle-là. Il ne se laissa pas bien longtemps dérouté. Les femmes étaient si sournoises lorsqu’elles le voulaient bien. Il ne se laissera pas prendre cours par une petite garce, une inconnue en plus. « Je n’ai que faire d’être désirable ou non, je préfère être moi que ressembler à quelqu’un, c’est tellement impersonnel. » Il se mit à rire. Quel mensonge ?! Quelle femme ne voulait être désirable au minimum ? C’était totalement impossible. Les gens cherchaient normalement à tout prix à plaire, sinon ils étaient autant détestés qu’Adonis. Ils étaient beau physiquement, mais si laid à l’intérieur. Il attendait la suite de ce qu’elle semblait vouloir lui dire. C’était trop drôle à ses yeux. « Prétendre assombrir ma journée, ne serait-ce pas un peu prétentieux ? Enfin, c’est surtout pathétique. » Le coup de grâce selon elle. Il était animé d’un désir de se battre longtemps sur les mots. Il n’avait rien de mieux à faire de toute manière en ce moment. Henry était introuvable. « Eh bien, vous êtes hypocrite, très chère. Ce petit sourire accueillant comme si vous prétendiez être mon ami. Je suis profondément blessé par ce manque de… sincérité. » Il fit un sourire en retroussant légèrement le nez. Il avait ce petit côté félin. Il s’amusait bien en ce moment avec cette fille qui répliquait. Elle était une fougueuse jeune femme. Pourtant, elle était effrayante. « Petite menteuse va. Vos parents ne vous ont jamais dit que votre nez, déjà déformé, s’allongerait aux moindres mensonges ? Personne ne veut être non-désirable. Vous voudriez ressembler à la pauvre Eden dans ses premières années à Poudlard ? Vil mensonge ! Crions ensemble aux pitoyables mensonges, très chère… » Il la regardait détaillant son visage en penchant parfois légèrement la tête. Elle était jolie malgré le fait qu’il était aussi dénigrant sur son physique. Chaque être humain avait des imperfections qui les rendaient que plus beau. Ils étaient uniques loin de ressemble au voisin. Ils étaient beaux. Tous étaient beaux malgré tout. Adonis sourit une nouvelle fois. « Vous ne voyez pas bien ? Je suis tout de même le demi-dieu Adonis. Il faut ouvrir les yeux, petite. Je ne suis pas prétentieux, je suis réaliste, petite fleur. Si ma vision ne vous plait pas, tant pis. Ne prenez pas cet air… vous ne faites pas pitié. Vous attirez plutôt mon dégoût. Ne soyez pas vache, je répliquerai. Quelle est votre joli prénom, dame inconnu ? Je vous conseillerais de me répondre, sinon… » Un mauvais sourire naquit sur son joli visage qui n’annonçait rien de bon.
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Danérya Théa Weasley
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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyMar 17 Avr - 20:51

Il y a des gens qui vous donnent envie de les frapper, il y a des gens que l’on a envie de serrer dans ses bras, il y a des gens qui nous font pitié, d’autre qui nous donnent envie de pleurer ! Asphodel était de nature imprévisible, et assez impulsive, alors il ne fallait mieux pas la chercher finalement ! et encore moins la mettre hors d’elle, elle avait un parler assez froid, et ne serait pas du genre à prendre des gant et elle pourrait par simple énervement sortir sa baguette et vous en mettre une. Son côté impulsif lui avait coûté pas mal d’heure de colle à l’académie de beaubâton, une mauvaise graine comme on lui avait dit quand elle était élève là bas. Ses années France étaient les meilleurs de toute sa vie, et de loin les meilleures ! Oui, des années formidable avec des amies, des une école de charme, avec une équipe enseignante du tonnerre. Bref, de super année de sa vie. Le monde des sorciers s’étaient un peu assombri ces derniers temps, et beaubâton avait partiellement été détruite, mais la jeune femme n’avait pas réussi à s’intégrer parfaitement à Durmstrang, alors elle avait fait le choix de venir à Poudlard : l’école dont elle avait toujours rêvé. Enfant elle s’était toujours vu arpentant les couloirs en compagnie d’amaryllis, unie comme les doigts de la main, mais… non. Non, cela n’arrivera jamais, jamais. Elle et Amaryllis avaient pris des chemins diamétralement opposé, et c’était peut être mieux ainsi.

Dans le genre « on a envie de le mettre une droite tout de suite », il y avait Adonis, ce type là semblait être né pour faire chier le monde. Il y avait des gens né pour cela, et lui il semblait absolument exceller dans cette discipline ! il semblait déjà insupportable aux yeux de la jeune femme qui espérait qu’il allait la mettre en veilleuse, et qu’il prenne ses jambes à son cou, et qu’il puisse enfin la laisser tranquille. Mais non, il fallut qu’il en rajoute un couche : Eh bien, vous êtes hypocrite, très chère. Ce petit sourire accueillant comme si vous prétendiez être mon ami. Je suis profondément blessé par ce manque de… sincérité. Elle allait le frapper. Ce type était con, oui, il n’y avait pas d’autre mots pour le qualifier. Il se jouait d’elle, c’était évident, mais elle le laissa poursuivre, se retenant de le frapper, il dit alors : Petite menteuse va. Vos parents ne vous ont jamais dit que votre nez, déjà déformé, s’allongerait aux moindres mensonges ? Personne ne veut être non-désirable. Vous voudriez ressembler à la pauvre Eden dans ses premières années à Poudlard ? Vil mensonge ! Crions ensemble aux pitoyables mensonges, très chère… Elle aurait cru que rien au monde n’aurait jamais pu la mettre plus hors d’elle… sauf qu’il arrivait à mettre la barre toujours plus haut ! le fait qu’il parlé d’Eden la mettait hors d’elle, cette fille était devenue son amie, et aujourd’hui celle-ci était même sa meilleure amie. Elle savait que celle-ci avait quitté Poudlard à cause des insultes, et la logique de Della lui disait que ce crétin n’y était pas étranger. Elle lui jeta un regard noir, totalement noir. Premièrement, elle détestait qu’on s’en prenne au sien, secundo, elle ne supportait pas qu’on la traite de menteuse. Tercio il allait falloir qu’il la ferma rapidement. Un sourire s’afficha sur ses lèvres, et cela lui donna d’avantage envie de le frapper, quand celui-ci ajouta alors : Vous ne voyez pas bien ? Je suis tout de même le demi-dieu Adonis. Il faut ouvrir les yeux, petite. Je ne suis pas prétentieux, je suis réaliste, petite fleur. Si ma vision ne vous plait pas, tant pis. Ne prenez pas cet air… vous ne faites pas pitié. Vous attirez plutôt mon dégoût. Ne soyez pas vache, je répliquerai. Quelle est votre joli prénom, dame inconnu ? Je vous conseillerais de me répondre, sinon… Et aller, il devait voir les chevilles qui enflait ce petit crétin. « petite fleure » il allait lui donner envie de vomir, vraiment. Elle n’avait jamais vu tant d’arrogance, de connerie, de machisme et de stupidité dans une seule et même personne ! elle le fixa, et ne lâcha pas ses yeux d’un regard noir, elle n’était pas du genre à fléchir, ni même à baisser le regard, et ce pour aucune raison, jamais. Elle le regarda et rétorqua froidement : Je me fiche d’être hypocrite, en faite je me fiche de l’avis des gens qui n’ont aucun crédit à mes yeux soit… toi. C’était vrai, elle n’accordait de l’importance à l’avis de quelqu’un que si cette personne comptait pour elle. Autrement dit, elle se fichait pas mal de l’avis de beaucoup de monde en fait ! Elle accordait de l’importance à l’avais d’Eden, de Shana et de Duncan – même si en ce moment elle était en froid avec lui et qu’elle n’avait guère apprécié d’avoir été laissé comme une vieille chaussette en France, crétin. Elle regarda Adonis, et dit alors avec un sourire faux, froid, et une voix assez cassante : Je suis Asphodel Malfoy, tu ferais mieux de t’en souvenir Mr j’ai les chevilles qui enflent. Elle n’avait même pas pris la peine de dire son nom, simplement parce qu’il lui était sorti de la tête, quand les chose ne l’intéressaient pas, cela rentrait pour une oreille, et cela ressortait par l’autre ! elle poussa un soupire, et n’arrivait pas à digérer ce qu’il avait pu dire sur Eden ! Ne t’avise plus jamais de me traiter de menteuse, Sombre crétin. Et ne t’avise plus jamais de traiter mon amie de « pauvre Eden », c’est toi qui est pitoyable. J’ai lu dans un livre que les gens qui s’amusaient à rabaisser les autres et à les faire chier étaient mal dans leur peau, et avaient souvent des gros poblèmes d’ordre personnelle. Je peux donc en déduire que tu as un sacré problème.. quelque soit ton prénom, je m’en souviens pas. Elle était cassante, et tranchante. Elle n’y allait pas par quatre chemins. Elle ajouta alors froidement : tu compte rester là toute la journée, tu peux pas aller aspirer l’air de quelqu’un d’autre ?
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Adonis S. Harlington
Adonis S. Harlington


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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyMer 25 Avr - 2:39

      Adonis était le type qu’on aimait détester. Il adorait être détesté en retour. Il ne cherchait pas à être aimé à priori. Je le répète pour une centième fois, il ne cherchait pas à se faire aimer. Vous avez enfin compris ? Il n’était pas celui qu’on cherchait à aimer. Il fuyait loin, toujours plus loin. Il ne voulait pas de la compagnie du voisin ni du quatrième voisin. Il n’avait pas besoin d’eux. Il n’avait besoin de personne. Il se contait de vil mensonge à vrai dire. Il avait besoin d’Henry et de son oncle Phineus. Ses hommes lui permettaient d’avoir un semblant de vie presque sans mensonge où il se sentait un minimum apprécier. Il avait un semblant de bonheur. Ils étaient à eux deux ce qui le maintenaient dans un monde où son cœur battait encore légèrement, mais il battait. Il n’était pas totalement cinglé par leur amour, même si parfois il se sentait bien seul surtout vis-à-vis Phineus. Adonis était le type avec peu de lien social et émotif. Il avait eu la chance de tomber sur Phineus. L’orphelinat était certainement la prochaine étape si son propre oncle avait refusé de l’avoir recueilli. Il était reconnaissant envers cet homme qui n’était pas toujours présent pour lui tendre la main. Adonis apprenait par ses erreurs et ses malheurs. Il vivait comme un homme indépendant, mais s’il était dépendant de l’amour que pouvait lui porter son oncle, Phineus. Il était un être étrange qui se contredisait dans ses pensées et dans ses actions. Il était le stéréotype du type mal aimé, mais il le vivait bien. Il le vivait si bien qu’il cherchait l’attention quelconque d’une personne en l’insultant. Il voulait entendre à quel point il était chiant et blessant. Il était un petit enquiquineur. Il était tout ce qu’on aimait haïr. Il était ce que les femmes naïves aimaient vouloir sauver. Il était le petit emmerdeur qui se faisait coincer un jour ou l’autre dans un coin. Il se promettait tout de bien que rien de cela n’arrivera. Aucune femme ne le changera, car une l’avait déjà drôlement changé et détruit. Il se souvenait très bien de cette femme. Il avait toujours son odeur en tête. C’était tout simplement sa mère. Adonis vivait dans le passé, car celui-ci le hantait depuis toujours, depuis qu’elle était partie. Cela faisait des années qu’il vivait avec un rêve de la revoir. Il voulait partager sa vie avec cette femme qui n’était jamais venue récupérer son propre enfant. Il était malheureux, il était en colère, il était triste… il était perdu dans l’infini de sentiments qu’il ressentait envers sa mère qui avait certainement refait sa vie avec un autre homme. Elle l’avait peut-être oublié. Cette idée le torturait jour et nuit. Pourquoi la vie si injuste lui faisait en sorte qu’une torture aussi souffrante pouvait se perpétuer ad vitam aeternam ? Pourquoi il haïssait tant la femme ce grand symbole à ses yeux ? Il entretenait alors une relation ambiguë avec les femmes qui se reflétaient sur sa qualité de vie. Il était hait. Il était tellement détesté. Il était celui qu’on disait qu’il était incapable de prendre soin de la gente féminine.

      Adonis n’était pas doux avec la belle Asphodel. Il l’insultait sans la connaître, mais cela ne changeait rien à son comportement habituel. Il était comme à son plus grand habitude : détestable. Il ne lui laissait aucune chance de se présenter réellement. Il ne lui laissait tout simplement aucune chance pour être connu pour ce qu’elle était. Il la cherchait sans se soucier d’elle. Il s’amusait tout simplement en étant méchant gratuitement avec elle. Est-ce que quelqu’un avait réellement espéré qu’il soit mieux ? Il ne fallait pas croire à l’impossible, même l’espoir qu’une inconnue ait le droit à un minimum de gentillesse était quasi-impossible ou tout simplement inexistant. Il était un pauvre crétin qui salissait les belles princesses en les faisant pleurer ou les rendant laides. Elles se fâchaient laissant sortir de leur délicieuse bouche quelques insultes et méchancetés au passage. Adonis riait de ses exploits. Il était bon. Il était fort. Il était un dieu de l’insulte. Après tout, ne portait-il pas le nom d’un demi-dieu ? Il était fier de ce qu’il arrivait à faire. Il était tellement fier, mais au fond un petit pincement de honte se faisait sentir. Avait-il bon fond naissant ? Il avait toujours existé, mais il ne se faisait jamais entendre. Il était pitoyable. La voix criait un peu plus fort dans son ventre, mais il le cacha très bien en riant à l’attaque défensive de la rouge et or. Adonis s’amusait comme un petit fou taisant les cris de la parcelle de gentillesse et de honte qui lui restait malheureusement. Il avait cet esprit complètement fou qui faisait en sorte que sa propre volonté et ce qu’il avait appris depuis tant d’années s’enfouissaient dans une espace confinée au plus profond de ses entrailles tout comme son amour pour la femme. Certes, il ressentait le désir de la chaire féminine, mais les sentiments étaient repoussés. Ceux-ci tentaient de sortir par les fissures qu’avaient fait son malheureux passé. « Je me fiche d’être hypocrite, en faite je me fiche de l’avis des gens qui n’ont aucun crédit à mes yeux soit… toi. » Bien soit, un autre mensonge. Il fallait bien qu’elle mente pour se mettre à son niveau. Elle était tout aussi pitoyable que cette voix au fond de ses tripes. « Je suis Asphodel Malfoy, tu ferais mieux de t’en souvenir Mr j’ai les chevilles qui enflent. » Il se mit à rire. Niveau insulte, Asphodel devait apprendre de lui. Il avait si souvent entendu ce genre de chose. Pourtant, il était fier. Il était fier d’être un Harlington. Un Harlington se devait être arrogant. Un vrai Harlington ne se laissait pas démonter pour des piètres insultes. Allez, Asphodel… soit plus vilaine, pensa-t-il avec un petit rire en écho dans sa tête. Le serdaigle regardait le ciel avec un petit sourire arrogant se retenant de ne pas rire en plein visage. « Ne t’avise plus jamais de me traiter de menteuse, Sombre crétin. Et ne t’avise plus jamais de traiter mon amie de « pauvre Eden », c’est toi qui est pitoyable. J’ai lu dans un livre que les gens qui s’amusaient à rabaisser les autres et à les faire chier étaient mal dans leur peau, et avaient souvent des gros poblèmes d’ordre personnelle. Je peux donc en déduire que tu as un sacré problème.. quelque soit ton prénom, je m’en souviens pas. » Il avait décidément touché une corde sensible en parlant d’Eden. Il ignorait qu’elles étaient amies. Il avait cité la jeune femme au passage sachant qu’elle était malheureuse autrefois. Il n’était pas un ignorant aveugle. Il était un ignorant voyant. C’était ce qui était troublant, car il agissait pour toujours plus blessé la Poufsouffle qui ne lui avait tout simplement rien fait… à part peut-être lui obstrué la vue avec tant de laideur. Bref, ce n’était pas un mensonge ce qu’il avait lancé à Asphodel en la traitant tout simplement de menteuse et d’hypocrite. Il ne fallait pas croire qu’Adonis connaissait toutes les relations entre filles. Les femmes étaient terriblement complexes dans leur relation qui ne durait jamais une vie entière, mais un temps. Une dispute n’attendait pas l’autre surtout à l’adolescence ou au début de la vie adulte sachant que l’homme pouvait rendre les femmes sauvages. Les femmes, quant à elles, rendaient les hommes complètement fous. Regardez encore une fois ! «tu compte rester là toute la journée, tu peux pas aller aspirer l’air de quelqu’un d’autre ? » Il fit mine de partir complètement déçu, mais il se remit droit face à elle avec ce petit air arrogant. Il cherchait la claque, c’était certain. Il était habitué de toute manière. « Roooh, révisez vos leçons niveaux insultes, car vous ne feriez même pas pleurer une fillette de trois ans qui sauraient comment vous faire pleurer votre vie ! » dit-il en la regardant droit dans les yeux. Il n’avait aucune gêne à le faire. C’était presque insultant qu’il soit ainsi capable de la regarder droit dans les yeux tout en l’insultant. Il avait un malin plaisir à la vouvoyez, comme si le message était encore plus… plus insultant dans une des formes de politesses les plus connues : le vouvoiement. « Mes cheville se portent bien très chère, par contre en vous regardant je suis peu fier de vos rondeurs par-ci, par-là. Il n’y aucun sens connoté. Vous êtes grosse, misérable vérité. Ô princesse, il vous faudrait maigrir pour atteindre la beauté de votre sœur. » Il continuait à la fixer droit dans les yeux. Les yeux d’Adonis brillaient de malice. Il était méchant naturellement sans y mettre un réel effort, comme si la gentillesse qui l’avait déjà habité n’avait jamais existée. Il était là à être continuellement en mode méchanceté pour mieux les faire fuir. Le truc infaillible pour être réellement détesté. Il poursuivit sa grande lancée d’insulte : « Je vois le triste sort qui s’acharne sur vous. En plus d’être grosse, votre état de santé s’approche de la crise cardiaque. La graisse ne vous aide point, mais la colère vous achève. Mes mots vous touchent, car cette colère qui déforme votre visage est l’effet de ses doux mots. Ne me faites pas des accroires : vous n’êtes pas cette femme que vous prétendiez être. L’opinion publique, dont la mienne, vous frappe de plein fouet. MENTEUSE, MENTEUSE, MENTEUSE ! JE CRIS AUX ODIEUX MENSONGES !!! » Il fit la révérence en se baissant très peu, car il avait une certaine peur de recevoir la claque derrière la tête où il perdrait tout moyen. C’était un endroit sensible où il était facile de perdre le nord. Adonis se releva fier tout en souriant montrant son réel état d’esprit. « Pour la deuxième fois, Asphodel, je vous prouve que vous êtes une menteuse. Peut-être aussi une mythomane ?! » Il la regardait. Il prit une grande respiration. «Je vous pourrirai l’air, la vie, votre existence que pour voir vos réactions, car j'ai un malin plaisir de le faire » il toucha du bout des doigts sa peau. « Vous êtes si drôle lorsque vous vous emportez. Si ma mémoire est bonne, poupette, je crois que Shanaelle serait de famille avec vous ? » Une idée derrière la tête. Un peu ? Peut-être ? Ou pas ? « Je vous conseillerais de ne jamais montrer au loup la corde sensible. Je tâcherai d’oublier la facilité en prononçant pauvre Eden. Les faits sont les faits. Je suis un emmerdeur de classe supérieur. Eden était grosse, laide et boutonneuse. Elle polluait MON air, mais je ne l’ai jamais repoussé. Je lui ai toujours donné beaucoup d’amour quoiqu’elle pleurait sous mes doux discours. » Sourire méchant.
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Danérya Théa Weasley
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Fort et courageux comme des lions, nous sommes fiers d'être de la maison de Godric.

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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyVen 27 Avr - 17:17

Ici il faisait un froid de canard dans ce pays, franchement. Elle avait passé onze longues années de sa vie en France, et le temps de ce pays dont l’école était dans le sud lui manquait quand même pas mal. Là bas, elle s’y était tout de suite sentie comme chez elle, même si elle n’avait pas franchement eut le choix après tout. Exilée de force, elle avait été forcée de prendre la France comme nouvelle maison. C’est dur de vivre, ou plutôt de revivre quand on vous prive de vos attaches. En s’exilant, elle avait perdu les liens qu’elle avait pu avoir avec ses sœurs : Morgana, Blaise, et Shana. Mais avec Amaryllis, c’était encore pire, elle avait perdu plus qu’un lien, leur lien de jumelle c’était brisé, purement, et simplement. Le fait de perdre tout contact du jour au lendemain avec la fille qui est votre sang, votre reflet, cela brise quelqu’un. Apshodel avait beau jouer à la dure, et à la rebelle depuis onze année, prétextant que son envoie en France avait été la meilleure œuvre de son père, et bien… ce n’était pas le cas. Certes, elle avait gagné à trouver de nouveaux amis, et surtout, elle avait pu se choisir une famille, une famille composé d’amis. Sa famille était un sujet sensible, et il avait toujours été sensible, et il le serait à jamais. Ce qui faisait qu’Asphodel était une jeune femme qui prenait facilement la mouche, qui était rapidement piqué au vif, et qui démarrait au quart de tours. Ce caractère agressif qu’elle avait parfois, c’était comme une sorte de forteresse qu’elle s’était construite avec les années, comme si elle voulait que jamais personne ne franchisse ces murs. Eden était son amie, mais elle ne savait pas nécessairement ce que la jeune Malfoy pouvait ressentir au fond. A vrai dire, qui pouvait se vanter de la connaitre vraiment ? Eden était la personne qui la connaissait certainement le plus, même si elle ne savait pas tout, a-t-on vraiment besoin de tout savoir d’un ami, sinon… à quoi servirait la confiance ? La confiance c’est la base d’une amitié, tout simplement, alors sans confiance et bien il faudrait tout dire. Mais c’est un cercle vicieux, si l’on dit tout alors la personne sait tout, même nos secret, et donc c’est une marque de confiance, mais garder un jardin secret et avoir quand même confiance parce que se dit que c’est une personne bien… bref, la confiance c’est une sacré histoire. A Poudlard, Asphodel n’avait confiance en personne – à part en Eden – personne ne méritait sa confiance. La jeune femme ne connaissait personne de façon très proche à Poudlard, certes il y avait ses sœurs, mais tout ce qui portait le nom de Malfoy ne lui avait jamais inspiré confiance ! Mais alors ce type, cet Adonis, lui il ne lui inspirait vraiment pas, mais alors vraiment pas confiance. Il était stupide, voici ce qu’elle pensait à présent, mais elle n’était pas au bout de ses surprises.

Ce type était une vraie tête à claque, et elle se retenait de sortir sa baguette, mais elle n’allait pas se retenir bien longtemps. Elle lui demandait d’aller pomper l’air de quelqu’un d’autre, il y avait bien assez d’étudiant dans le château, Mr le crétin allait bien trouver quelqu’un d’autre à faire chier, s’il n’y arrivait pas c’est qu’il était encore plus stupide qu’il y paraissait ! il fit mine de partir, puis il revint sur ses pas pour sa planter devant elle, droit comme un « i ». Avec nonchalance, elle leva les yeux vers lui, lasse. Il laissa échapper une réplique qui ne méritait même pas de figurer dans les annales des répliques les pires qui soient : Mes cheville se portent bien très chère, par contre en vous regardant je suis peu fier de vos rondeurs par-ci, par-là. Il n’y aucun sens connoté. Vous êtes grosse, misérable vérité. Ô princesse, il vous faudrait maigrir pour atteindre la beauté de votre sœur. Ses répliques ne feraient pas pleurer une fillette ? Tout le monde n’est pas en quête de violence, Asphodel n’était pas une fille qui cherchait à faire de la peine aux gens, elle n’aimait pas les gens qui faisait de la peine aux autres avec une putain de méchanceté gratuite. Elle le fixa avec un air un peu ahuri, il était stupide, et c’était comme si elle ne prêtait aucun crédit à ses propos de gamin stupide cherchant le bâton pour se faire battre ! il avait beau la fixer, elle ne levait pas le moindre sourcil. Mes cheville se portent bien très chère, par contre en vous regardant je suis peu fier de vos rondeurs par-ci, par-là. Il n’y aucun sens connoté. Vous êtes grosse, misérable vérité. Ô princesse, il vous faudrait maigrir pour atteindre la beauté de votre sœur. Ce type poussait le bouchon un peu trop loin. En fait, il avait franchi un point de non retour. Ce type était purement et simplement méchant, purement méchant. Elle ne comprenait pas ce qui pouvait faire qu’un type soit comme ça. Un mal baisé ? Sans doute, mais à force de traiter les filles comme ça, il ne devait pas en avoir beaucoup dans son lit, ça ne serait pas étonnant qu’il soit un mal baisé. Enfin, il allait trop loin, et là, Asphodel n’allait pas tarder à sortir de ses gonds. Il la fixait, et ses yeux semblaient brillé avec une sorte de lueur, de la folie, du masochisme, Asphodel s’en fichait, elle allait finir par lui en mettre une, rapidement. Il continua sur sa lancé d’insulte : Je vois le triste sort qui s’acharne sur vous. En plus d’être grosse, votre état de santé s’approche de la crise cardiaque. La graisse ne vous aide point, mais la colère vous achève. Mes mots vous touchent, car cette colère qui déforme votre visage est l’effet de ses doux mots. Ne me faites pas des accroires : vous n’êtes pas cette femme que vous prétendiez être. L’opinion publique, dont la mienne, vous frappe de plein fouet. MENTEUSE, MENTEUSE, MENTEUSE ! JE CRIS AUX ODIEUX MENSONGES !!! Si Asphodel était grosse, alors lui était le type le plus adorable du monde. Autrement dit, ses remarques étaient stupide, et sans fondement, si elles se mettaient côte à côté, Amaryllis, et elle étaient physiquement identique, même après onze années d’éloignement. Asphodel n’était pas squelettique, et elle ne tenait pas à l’être, mais elle était comme elle était, ni grosse, ni maigre. Et le pire dans cette histoire, c’était que ce crétin croyait la faire démarrer au quart de tour en lui disant cela, elle se fichait de ce qu’on pouvait dire de son physique, elle n’y avait jamais porté attention, ce qui est au fond est tellement plus important. Il cru lui faire mal, la jeun femme laissa échapper un petit rire, elle était consterné, oui, voilà, c’était un rire de consternation devant tant de connerie. Il fit une sorte de révérence stupide, il lui manquait une case, franchement. Pour la deuxième fois, Asphodel, je vous prouve que vous êtes une menteuse. Peut-être aussi une mythomane ?! Il était de plus en plus crétin, à mesure qu’il parlait et s’enfonçait six pieds sous terres, vraiment. Je vous pourrirai l’air, la vie, votre existence que pour voir vos réactions, car j'ai un malin plaisir de le faire Il était crétin, vraiment crétin, pire qu’un gosse, un pauvre sale gosse. Vous êtes si drôle lorsque vous vous emportez. Si ma mémoire est bonne, poupette, je crois que Shanaelle serait de famille avec vous ? « Poupette » ? il allait falloir qu’il surveille son langage celui là, vraiment, parce que là elle n’allait pas retenir de lui en mettre une, mais que venait faire sa sœur aînée dans cette histoire ? Sans doute rien, mais il essayait de se donner un genre, un genre de pauvre type. Je vous conseillerais de ne jamais montrer au loup la corde sensible. Je tâcherai d’oublier la facilité en prononçant pauvre Eden. Les faits sont les faits. Je suis un emmerdeur de classe supérieur. Eden était grosse, laide et boutonneuse. Elle polluait MON air, mais je ne l’ai jamais repoussé. Je lui ai toujours donné beaucoup d’amour quoiqu’elle pleurait sous mes doux discours. Il était con, il lui donnait envie de vomir, franchement. Elle le fixa, froidement, et de façon un peu… septique. Autant de connerie en une seule minute… il allait concourir pour le titre de connard de l’année ? Et bien, il n’en était pas loin du tout.

Ca va, tu as fini de cracher toutes tes méchanceté, tu es content mon petit ?Elle lui parlait comme une mère à une gosse avec une voix enfantine, pour lui montrer qu’il avait beau dire ce qu’il voulait, elle s’en fichait éperdument. Elle ne le prenait pas au sérieux c’était ce qu’elle voulait démontrer en prenant cette voix de maman, comme si ce qu’il disait n’avait aucune importance, en fait : ce qu’il disait n’avait aucune importance ! Tu te sens mieux, c’est bon, tu as craché ton venin. Je suis fière de toi, tu as réussi à t’exprimer comme un grand. Tu devrais aller voir un psy mon gars, parce que visiblement tu as un problème. Peut être d’ordre familiale ou alors ta dernière copine t’a mal baisé, j’en sais rien, mais c’est pas mon problème. Elle applaudit alors, enfin d’ironie, et ajouta :Tes blagues sont d’un niveau… si tu cherche à concourir pour le titre de super connard, je crois que tu as toute tes chances. Vraiment, tu vas faire fureur. Elle le fixa, et dit alors froidement :Moi non plus j’aime pas la facilité, ça tombe bien. Mais je te conseillerais de ne plus parler d’Eden devant moi parce que j’aurais peur que tu ne sois plus en état de concourir au titre de roi des cons, et laisse ma sœur où elle est, je vois pas ce qu’elle vient faire dans cette conversation, crétin. Oui elle n’y allait pas par quatre chemin, et elle s’en fichait, complètement. Elle s’arrêta de parler une seconde, et fit mine de s’occuper à autre chose, et elle leva les yeux vers lui : Quelque chose à ajouter peut être ? Personnellement j’ai tout dit, et je n’ai pas envie de faire la conversation au cinglé, bouge de là, ou je vais te faire bouger moi-même. Elle était sérieuse quand elle parlait de le faire bouger elle-même, elle avait une baguette, et elle savait très bien s’en servir, il ne fallait pas trop qu’il la cherche.
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Adonis S. Harlington
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Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

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MessageSujet: Re: I AM LYING IN THE GRASS ✎ adonis   I AM LYING IN THE GRASS  ✎ adonis EmptyMar 1 Mai - 22:44

      Adonis était bien méchant avec Asphodel. Il ne cessait de chercher la moindre faille. Il cherchait tout simplement à lui faire bien comprendre qu’il n’était pas un ami. Il ne serait jamais un ami pour une quelconque femme qui risquerait de lui briser le cœur plus qu’un homme. La beauté d’un homme ne résidait pas dans le physique ni dans le cœur. Ce n’était pas la chimie entre eux non plus. Une amitié entre deux garçons, c’était plus que n’importe quelle relation entre filles. Les filles étaient hypocrites. Elle ne s’avouait jamais quoique ce soit en plein visage. Elle prétextait être les meilleures personnes au monde sans jamais pourtant dire la simple vérité pour aider à leur copine. Non, il fallait toujours dire ce que l’autre voulait entendre au fond. Les filles, en général, se jouaient dans le dos plutôt que de régler les petites anicroches de la vie. C’était bête. Adonis n’était pas comme une fille. Il était loin de l’être. Il ne plaisait à aucune d’entre elles, sauf celle qui cherchait les relations sans début et ni fin. Logique ! Ces filles qui au fond ne trouvaient rien chez un garçon gentil et doux. Il fallait toujours qu’elles aiment ce type incompréhensible avec des comportements violents. Elles trouvaient toutes les raisons du monde pour pardonner tel ou tel acte. Adonis ne se le cachait pas : il était un véritable salopard à la surface sans jamais ouvrir son cœur à quiconque, plutôt à quelqu’une. Il était l’insaisissable garçon qui s’émerveillait face aux larmes. Il gagnait des combats par ses mots et ses gestes. Ses agissements se répercutaient sans cesse sur sa réputation, mais aussi sur les relations possibles. Asphodel était loin d’être laide et grosse. Il savait qu’aucune femme n’aimait entendre un inconnu les juger de la sorte. C’était un mécanisme bidon qui avertissait de la répulsion. Il était d’une méchanceté incroyable face à elle. Il se méritait la palme d’or de l’enquiquineur. Pourtant, c’était un chouette type au fond que pratiquement personne ne connaissait. Ce chouette type restait bien au fond enfermé au tréfonds de ses entrailles le laissant sortir lorsqu’il n’y avait plus de gens, sauf Henry et Phineus. Il s’était ouvert à eux, comme un livre. Il exprimait tout ce qu’il avait à exprimer. Nul mensonge ne passait ses lèvres face à eux. Il était si différent. Si ouvert. Si compréhensif. Devant, Asphodel… tout était le contraire. Il fuyait à grand pas. Il fuyait si loin. Vite ! Plus vite, Adonis ! Il faut être méchant pour dompter la belle. Il fallait se montrer le plus désagréable possible pour qu’elle ne vienne jamais à lui. Vite, Adonis ! Attaque ! Attaque plus fort, elle revient. Elles reviennent toujours. Ce sont des femmes !! Elles étaient idiotes. Elles revenaient sans cesse pour tenter de le sauver, car elles pensaient pouvoir le faire. Adonis n’aimait pas Asphodel, car elle était tout sauf ce qu’il disait. Elle était belle. C’était plutôt effrayant pour lui. Il avait plus de chance de se faire prendre aux jeux par elle que par d’autres. Saleté ! SALETÉ !

      Il avait dépassé les bornes consciemment. Il l’avait fait exprès. Il ne fallait pas croire qu’il n’avait pas cherché à l’énerver. Il avait cherché à la faire sans se soucier réellement d’Asphodel. Il aimait la repousser. Il aimait lui faire du mal. Il était sadique dans un sens Il avait trouvé un malin plaisir à faire du mal aux autres. Il avait si souffert que cela lui donnait le gout de faire souffrir les gens qui se trouvaient sur son passage. Elle ne lui avait rien fait. C’était un fait. Il s’en foutait royalement. Tous étaient susceptibles à lui en faire. Il avait peu d’amis, ce n’était pas pour rien. Il était tellement désagréable que personne ne voulait persévérer à venir vers lui. Personne ne voulait se battre avec lui pour qu’il donne un minimum d’attention respectueuse. Adonis était un sale gosse. Il était horrible. « Ca va, tu as fini de cracher toutes tes méchanceté, tu es content mon petit ? » Il sourit une nouvelle fois. Elle était en colère. C’était l’effet qu’il espérait après tout. Il n’avait jamais cherché à être bon pour elle. Il n’espérait rien d’autres. Il souriait bêtement devant ce qu’elle lui disait. Il était extrêmement content de l’effet qu’il avait fait. C’était l’effet escompté dans le fond. « Tu te sens mieux, c’est bon, tu as craché ton venin. Je suis fière de toi, tu as réussi à t’exprimer comme un grand. Tu devrais aller voir un psy mon gars, parce que visiblement tu as un problème. Peut être d’ordre familiale ou alors ta dernière copine t’a mal baisé, j’en sais rien, mais c’est pas mon problème. » Elle avait utilisé une voix enfantine comme une mère faisait à son enfant. Il était habitué qu’on s’adresse à lui de cette manière. En général, les filles finissaient toujours par agir ainsi. Il n’avait jamais eu cette chance bien longtemps de se faire gronder de la sorte. Il ne fallait pas croire qu’il en était blessé. Il s’était fait gronder différemment par son oncle qui l’avait très bien élevé. Son oncle était le genre de parents qui laissaient vivre les expériences de la vie sans se mettre au travers de la route de la jeunesse. « Tes blagues sont d’un niveau… si tu cherche à concourir pour le titre de super connard, je crois que tu as toute tes chances. Vraiment, tu vas faire fureur. » Elle continuait à faire ce qu’elle faisait de mieux : se mettre en colère. Le Serdaigle bailla devant le visage de la jeune femme. Il s’en foutait totalement de ce qu’elle pouvait dire. Il était le meilleur connard. Il n’avait aucune honte à l’affirmer. « Moi non plus j’aime pas la facilité, ça tombe bien. Mais je te conseillerais de ne plus parler d’Eden devant moi parce que j’aurais peur que tu ne sois plus en état de concourir au titre de roi des cons, et laisse ma sœur où elle est, je vois pas ce qu’elle vient faire dans cette conversation, crétin. » Il fallait avouer qu’il venait de toucher un point faible. « Quelque chose à ajouter peut être ? Personnellement j’ai tout dit, et je n’ai pas envie de faire la conversation au cinglé, bouge de là, ou je vais te faire bouger moi-même. » Il resta un moment sans rien dire lui donnant espoir qu’il s’en allait pour de vrai, comme s’il n’avait plus de méchanceté à lui dire. Elle se trompait tout simplement. Adonis avait toujours quelques choses à dire. On pouvait affirmer qu’il avait beaucoup d’imagination ce que bien des gens n’avaient pas. Il avait une telle imagination pour les insultes qu’on se demandait où il les sortait. Bref, il était une boîte à surprise à Insulte. C’était tout un art. « Eh bien, vous avez fini de geindre ? » finit-il par conclure. Il regardait la jeune femme glissant sa main dans une de ses poches. « Je ne vous empêche pas de partir, mais je ne partirai point chère princesse. J’ai élu domicile à cet endroit. Si ne voulez pas de ma présence, soit, partez. » Il n’avait aucunement envie de partir pour enquiquiner Asphodel. « Et pour votre sœur, il semblerait qu’elle serait amourachée de mon tuteur, mon oncle. Alors, nous nous reverrons peut-être bientôt. Peut-être ferions-nous même parti de la même fratrie !? J’entends déjà vos plaintes à votre sœur que je suis un sale gosse. » Il sourit. Il avait un devoir d’avoir trouvé quelques choses de plus vrai que la réalité. Il avait trouvé un vrai sujet.
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