Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez | 
 

ALL THESE THINGS I HATE - merveille.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Adonis S. Harlington
Adonis S. Harlington


Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

first Log-in : 30/03/2012
parchemins : 860

ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Vide
MessageSujet: ALL THESE THINGS I HATE - merveille.   ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. EmptyMer 11 Avr - 4:05

    « T’es con, Harlington ! » il roula des yeux s’attardant sur le plafond venant d’apercevoir ce qui lui semblait une gomme à mâcher. Quelle saveur était-elle ? Comment l’étudiant avait-il pu lancer cette gomme sans qu’elle lui retombe sur le nez ? Depuis combien de temps était-elle là ? Peut-être était-elle aussi vieille que Phineus ? Adonis n’écoutait pas cette fille qui s’entêtait à hurler des âneries, il préférait passer la journée à analyser le comment du pourquoi que cette gomme se retrouvait au plafond. Adonis n’entendait que de nombreux blablablabla à la suite en bruit de fond. Il n’était pas intéresser à écouter cette fille geindre sur sa méchanceté et sur le fait qu’il était un casse-pied. Et alors ? Si elle avait des problèmes avec lui qu’elle lui foute sérieusement la paix ! Elle n’avait qu’à faire comme les autres : l’éviter. Adonis finit par regarder la petite rousse devant lui. Il la dépassait de deux têtes. Il soupira bruyamment essayant de la mettre de côté pour reprendre son chemin. Cette fille était bien plantée là à vouloir entendre des excuses solennelles du fait qu’Adonis était bête et méchant avec la terre entière. Une mère Theresa parmi tant d’autres. Il fronça les sourcils tout en laissant un autre long soupire. « Écoutes, tu m’ennuies. Maintenant, laisses-moi passer, sinon je ferai mon passage. Tu ne pourras pas dire que je ne t’aurai pas averti. » Cette fille croisa les bras sur sa poitrine. Adonis hausse un sourcil. Décidément, elle voulait jouer sa grande fille. Eh bien, soit. « Bon d’accord ...» finit-il par dire. Il vit une petite étincelle dans les yeux de cette idiote qui croyait réellement qu’il exprimerait bientôt des excuses devant tous. Elle pouvait aller jouer aux poupées ! Adonis poussa la jeune femme contre le mur. « Va branler ton copain. Va jouer à touche-pipi avec les autres filles. Va respirer l’air ailleurs. Tu ne me verras pas. Tu te porteras mieux. Maintenant, je vais partir… Si tu me suis, je te balance dans une poubelle ou je te noie dans les toilettes des garçons. » dit-il avec un air étrangement sérieux. Il ne rigolait pas, même pas du tout. Il avait mieux à faire que d’entendre ce que d’autres lui disaient. Ce n’était pas cette élève plus jeune ( une fille de plus ) qui allait le changer. Il fallait bien plus. Croyez-moi, Adonis avait un petit je-ne-sais-quoi de totalement fou. Le serdaigle laissa la jeune femme sur place. Il jeta un regard une nouvelle fois en arrière avec un petit sourire de prédateur. « Bouhhhh » dit-il tout simple en voyant cette fille s’éloigner rapidement de ce fou d’Harlington.

    Bref, Adonis continuait son chemin préférant son train-train quotidien qu’à une mimi geignarde en puissance. Le serdaigle avait des plans avant qu’elle ne lui tombe dessus telle une furie à la recherche d’une proie. Il avait un sac en bandoulière. Dans ce sac, il cachait des effets très précieux à ses yeux. Il y a une interdiction à quiconque d’y toucher. Peu de gens connaissaient le contenu, bien qu’une bonne partie soit restée chez son oncle pour les converser, il en avait emmené avec lui à Poudlard. Il avait prévu passé un petit tête à tête avec les effets de sa mère. Elle lui manquait. C’était terrible en ce moment. Il avait l’impression d’être ailleurs. Il était à son plus fragile. Il rêvait de plus en plus à elle. Il vivait de sale journée à Poudlard. Les élèves ne le dérangeaient pas bien qu’il se sentait seul. C’était de sa faute. C’était plus profond, c’était son cœur. Son cœur criait. Son cœur hurlait. Son cœur saignait. Adonis se sentait délaisser. Il ne trouvait nulle part Henry. Il avait besoin de discuter de ses rêves. Il rêvait de sa mère à des retrouvailles touchantes. Il se faisait l’illusion. Il repensait pouvoir espérer à nouveau, mais la réalité lui revenait si rapidement au visage qu’il restait penaud devant cette salope de vie. Il n’était pas seulement le garçon bête et méchant, il avait eu le malheur d’avoir une enfance merdique. Il se protégeait au mieux qu’il pouvait. Sa méchanceté représentait toute la souffrance de cet homme. Il avait souffert, mais il n’en parlait pratiquement jamais. Adonis cherchait un endroit calme à l’abris des regards. Il avait besoin d’extériorisé cette rage qui le rongeait, cette tristesse qui le faisait souffrir dans un silence dès plus parfait, cette rancœur qui lui bouffait toute son énergie. Il avait besoin d’une minute à lui. Un moment de faiblesse à l’abri des regards ! Il descendait les étages pour se diriger vers le quatrième où il savait pertinemment qu’il y avait des salles de classes vides où il pourrait s’enfermer des heures durant sans avoir de mauvaises surprises. Il était environ huit heures. La plupart des étudiants s’entassaient dans les grandes artères ou dans la bibliothèque. Adonis cherchait son petit refuge. Dès qu’il mit pied au quatrième étage, il accéléra le pas. Il accéléra au point qu’il fonça dans la porte avant de tourner la poignée pour y entrer. Il referma oubliant dans un besoin de fourrer son nez dans les vêtements de sa mère qui avait fui son ex-mari, le père d’Adonis. Il ouvrit son sac sans ménagement pour tomber à genou en sanglot. Il fourra son nez dans le premier vêtement qu’il lui tomba sous la main dans son sac en bandoulière. Il pleurait comme un enfant de trois ans qui avait perdu sa mère. Il l’avait perdu, mais il était grand maintenant. Pourtant, rien n’y faisait pour calmer les larmes de ce garçon. Adonis n’entendit pas le grincement de la porte. Il prenait des grandes respirations dans les vêtements. Sa peine se concentrait sur sa propre détresse. Il ne peut ignorer plus longtemps la présence qui se trouvait derrière lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? Vas-t-en ! Tu es là pour rire de moi !? Tu vas aller le dire à toutes tes petites amies. Tu vas afficher partout ma détresse. Han ? Merveille !? Une sale garce ne fait que détruire ce qui se trouve sur son passage. » Il s’était levé d’un seul bon pour pousser la jeune femme sur un des bureaux. Il sortit sa baguette. D’un seul coup de baguette la porte se referma. Il verrouilla cette dite porte. « Alors, maintenant, on rira moins ! » Il était en crise. « Il faudrait te couper la tête, la langue… te crever les yeux… » Il avait toujours ses larmes qui coulaient sur ses joues, mais la colère venait de prendre le dessus. Adonis retomba à genou. Il était vaincu par ses sentiments contradictoires.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Vide
MessageSujet: Re: ALL THESE THINGS I HATE - merveille.   ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. EmptyDim 13 Mai - 5:50


La Merveille de Poudlard se prélassait tranquillement dans le château où elle était reine. Quelque part au cinquième étage, elle était assise sur son trône avec son frère entre les jambes. La tête de Velkan reposait sur son ventre alors que la jeune femme jouait délicatement dans sa chevelure brune, caressant parfois la joue de son aîné. Ils étaient seuls, ils étaient bien. Il était vachement tôt, mais tous deux étaient debout et donc en profitaient pour passer du temps ensemble. Il devait être sept heure environ. Ils s'étaient levés environ à la même heure, heureux hasard et s'étaient croisés dans les couloirs. La fratrie était allée déjeuner, puis se prendre pour des rois au cinquième étage, dans un couloir quelconque peu fréquente. Comme à l'habitude, Avalon était mise de côté. C'était mieux ainsi, lorsqu'Avalon était dans les parages, Merveille était d'une jalousie maladive. En fait, elle aurait arracher les yeux à quiconque s'approchait un peu trop de son frère et l'inverse était tout aussi vrai. Si les jumelles ne s'entendaient pas bien, Velkan et Merveille filaient un bonheur presque écoeurant. Le doigt de Merveille descendit doucement jusqu'à la lèvre inférieure du jeune homme. Celui-ci releva les yeux vers elle, tendant ses lèvres pour lui donner un baiser. Merveille fut prise d'un doux rire avant de lever son regard de prédatrice pour scruter les alentours. Non loin, elle reconnu une silhouette qui venait vers eux. La jeune femme soupira longuement, tendant simplement sa joue pour que son frérot y dépose un baiser chaste.

« Le boulet va encore frapper. Tu ferais mieux de te sauver pendant qu'il est encore temps. » Déclara la jeune femme sur un ton amer en fixant la jeune femme qui s'approchait d'eux. Merveille se vêtit de son sourire le plus faux, mais le plus convainquant alors que Velkan se relevait doucement pour prendre place aux côtés de sa sœur. « J'aime bien le spectacle, j'vais rester un moment. » Il adressa à la jeune femme un sourire narquois auquel elle répondit par un haussement de sourcil et un clin d'œil qu'eux seuls comprenaient. Merveille balança sa chevelure pour l'apporter entière sur l'une de ses épaules, la blondinette surexcitée pris alors place à la gauche de Merveille.

« Merveille, j'ai encore besoin de tes conseils ! Tu te souviens que je t'avais parlé de Thomas ? Et bien on ne s'est pas revus, mais j'ai rencontré un mec que tu connais bien je crois. Il se prénomme Blaise, il est à Serpentard, en 10e je crois. Il est comment ? Il m'as invité demain dans la salle sur demande, je devrais y aller ? Tu crois qu'il est un mec sérieux ? Je crois vraiment qu'il pourrait être le bon. » Elle était beaucoup trop enjouée et Merveille restait souriante devant la serpentard de 7e qui l'avait en admiration et pour grande conseillère. Pourtant Merveille était la fille la plus mal intentionnée qui soit. Elle donnait délibérément les pires conseils aux gens pour leurs faire le plus de mal possible. Elle avait beaucoup ''d'amies'' dans le genre qu'elle manipulait à son aise. Prenant le ton de la fille qui est véritablement intéressée par la conversation, elle répondit : « OHH ! Blaise ! C'est un ange, il est adorable. Crois-moi, c'est tout sauf un connard. Il te traiteras comme un princesse, c'est un amour. Il est le mec le plus romantique que je connaisse. Et il est aussi très sérieux, il cherche l'âme sœur. N'hésite pas a y allez. On est jeunes, faut en profiter ! » finit-elle avec un clin d'œil. La blondasse etouffa son aînée d'une accolade avant de repartir en sautillant tel la gamine qu'elle était. Merveille se retourna alors vers son cher frère tout en se levant du banc. « Blaise est un véritable connard. Il va coucher avec elle dès le premier soir, ça va durer quelques nuits, puis il va la larguer. Il fait ça avec toutes les jeunes serpentardes naïves. » Velkan hocha de la tête, puis sourit à sa sœur tout en se levant à sa hauteur. « T'es incroyable. » Répondit-il enlaçant la taille de Merveille qui s'agrippa au cou de Velkan. « Je sais. » Murmura-elle à son oreille avant de ne reculer doucement son visage pour le regarder dans les yeux. Merveille déposa un baiser sur la joue de son frère, quoi qu'un peu trop près du coin de sa bouche, puis elle descendit ses mains sur son torse et le repoussa sèchement. Ils échangèrent un dernier sourire avant de partir chacun de leurs côtés.

La jeune femme n'avait rien de prévu pour la journée. Pourtant, l'expérience lui avait montré que c'était souvent ses journées qui étaient les plus intéressantes. L'horloge devait indiqué les huit heures, sinon plus alors que la demoiselle aperçu Adonis Harlington qui courrait dans le cinquième étage pour entrer dans une pièce au bout du couloir où elle était. Merveille eut un sourire malsain, puis se décida à le suivre dans cette pièce. Lorsqu'elle y entra, elle fut étonnée de ce qu'elle y trouva. Adonis le nez plongé dans des vêtements, pleurant toutes les larmes du monde. Son dos était secoué de sanglot alors que Merveille avait envie d'éclater de rire devant son pathétisme et sa souffrance le rendant infiniment faible. Elle restait en silence à apprécier le moment, le sourire aux lèvres. Il ne tarda pourtant pas à remarquer qu'il n'était pas la seule âme présentement dans la pièce. Il se leva d'un bond tout en puissant la jeune femme sur l'un des bureaux, la surplombant et hurlant « Qu’est-ce que tu fais là ? Vas-t-en ! Tu es là pour rire de moi !? Tu vas aller le dire à toutes tes petites amies. Tu vas afficher partout ma détresse. Han ? Merveille !? Une sale garce ne fait que détruire ce qui se trouve sur son passage. » Merveille riait intérieurement, mais restait très sérieuse. Son visage de glace ne laissait rien paraître. Il tentait de lui faire peur en pointant sa baguette sur elle, mais ce n'était pas le cas. Elle était persuadé d'être une bien meilleure magicienne que lui. En un temps trois mouvements, elle lui aurait arraché sa baguette et l'aurait déchiré en morceaux. Il ne fallait pas oublié le léger écart d'âge qu'ils avaient et qui faisait qu'elle connaissait beaucoup plus de sorts que lui. Il verrouilla la porte alors que Merveille s'était doucement relevée sur ses coudes, ne prenant même pas la peine de sortir sa baguette. « Alors, maintenant, on rira moins ! » Lança-t-il avec désespoir alors que la jeune sorcière ne laissait toujours rien paraître de son amusement face à la présente. « Il faudrait te couper la tête, la langue… te crever les yeux… » Il fallait qu'il cesse, sinon elle allait réellement éclater de rire. Heureusement qu'elle savait se contrôler. Que lui la tue ? C'était plus qu'impossible, pire que grotesque. Surtout qu'à la fin de sa phrase il s'effondra de nouveau sur ses genoux, sur le sol. La jeune femme s'était relevée, légèrement assise sur le bureau et le regardant, jouissant de ses pleures. Elle le laissa pleurer un moment, puis fit un geste en sa direction. Son regard était remplis d'une compassion véritablement convaincante alors que l'une de ses mains s'approchait du menton du jeune homme pour le faire se relever et la regarder. Ses yeux étaient emplis de larmes, comment quelqu'un pouvait-il être aussi pathétique ?

« Viens ici... »

Murmura-elle doucement alors qu'elle prenant l'une des mains d'Adonis avec son autre main, le faisant se relever à sa hauteur. Ils étaient face à face et se regardaient. Elle n'attendait plus qu'il ne fonde dans ses bras et qu'elle le console. Après, il la verrait autrement et n'hésiterais pas à se confier à elle. Comme si ce n'était pas assez, elle avait l'air véritablement inquiète pour lui. La main qui était sur le menton du jeune homme retomba doucement, mais ses bras lui étaient tout de même ouverts.

« N'ai pas peur, j'suis pas un monstre. »

Revenir en haut Aller en bas
Adonis S. Harlington
Adonis S. Harlington


Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

first Log-in : 30/03/2012
parchemins : 860

ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Vide
MessageSujet: Re: ALL THESE THINGS I HATE - merveille.   ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. EmptyMar 15 Mai - 4:32

      Adonis souffrait littéralement. Il se cachait. Il avait honte de pleurer. Il ne fallait pas croire que cet Adonis complètement blessé adorait ses moments. Il fuyait vers les salles de classe vide pour ne pas subir l’humiliation des sanglots. Il en avait marre d’avoir tout ce mal en lui. Il en avait marre d’être détesté par sa propre famille. Il le voyait en partie dans ses yeux qu’il avait un lien privilégié avec son oncle. Pourtant, son oncle laissait transparaître un certain malaise à son égard. Il n’était pas le jeune homme le plus gentil, ni le plus civiliser et il lui manquait une case niveau relation humaine, mais il faisait des efforts pour sembler normal. Un tantinet normal. Adonis avait besoin de l’amour de son oncle pour bien fonctionner. Cela pouvait sembler stupide. Il était faible. Il était comme n’importe quel humain de cette foutue terre. Il était loin d’être le demi-dieu. Ce n’était qu’une image dans sa tête qui faisait en sorte qu’il se sentait puissant face à ses demoiselles et ses damoiseaux. Il s’était créé un univers paisible où il repoussait les belles créatures et où il n’avait aucun attachement, même si certaines personnes avaient su se rapprocher du bel Adonis. Il était un nouveau demi-dieu déchu. Il avait perdu son trône dans son propre monde imaginaire. À chaque fois que son cœur se fracassait violemment dans sa cage thoracique où il craquait, son trône se défaisait. Il était un petit dieu. Il était un prince déchu de son propre royaume imaginaire. Il était bien conscient que les gens s’en prendraient plus facilement à lui s’ils étaient au courant de ce qu’il était en fait. Il était si faible. Il était si pauvre. Il était si seul. Il n’avait personne pour le secourir au détour d’un couloir. Comme je l’ai dit plutôt, Phineus voyait les tares familiales à travers Adonis. Il voyait qu’il portait tout ce mal des autres et la folie des prochaines générations. Adonis le voyait aussi ce regard posé sur lui. Il savait par contre que Phineus l’aimait. Il l’aimait d’un amour particulier certes, mais c’était de l’amour. C’était le mince fil qui le retenait chez les vivants. Il marchait sur ce fil qui le faisait vaciller entre la folie meurtrière ou le bonheur dans un monde lugubre. Son monde. Ce monde dont il était roi. Les douces créatures qui lui plaisaient étaient chassées comme de vrais bêtes. Il voyait ses créatures tombés. Il aimait les faire tomber une à une. Il aimait les entendre pleurer, car elle ne reviendrait pas à lui. Il se sauvait d’un quelconque pardon. Il se sauvait de tout sentiment ou d’abandon imminent. Il était effrayé. Il était tellement effrayé.

      Adonis se souvenait de tout ce qu’il avait enduré. Il avait fui dans une classe vide pour se sauver des regards des autres. Il avait tellement souffert que personne ne pouvait comprendre ce que cela faisait en lui. Il attendait toujours sa mère. Il attendait toujours d’avoir un vrai père. Il attendait encore, encore et encore. Il s’était lancé à genou sentant les vêtements de cette mère qui n’était jamais revenue. De cette mère qui l’avait abandonné aux mains d’un homme violent et ivre. Combien de fois avait-on retrouvé Adonis évanoui dans le salon ? Combien de fois son père avait-il abattu sa bouteille d’alcool sur le corps de ce petit garçon qui l’avait aimé ? Adonis avait eu son lot d’émotion. Toute cette rage, toute cette peine, tout ce mal sortaient au travers ses pleurs. Ses pleures qui ne passaient inaperçus. Il y avait une intruse. Une intruse qui se délectait de ce spectacle. Il s’en rendit bien compte. Il devint violent. C’était une violence de peur. Peur qu’elle s’amuse avec lui. Peur qu’elle se comporte comme elle le faisait si bien à son grand habitude. Merveille Parkinson était une garce. Une sale garce ! Il la secouait. Un bord. Un autre. Adonis la violentait avant de retomber à genou devant cette femme qui ne méritait pas qu’un homme tombe de la sorte. Merveille le détruirait. Merveille était le signe qu’il allait finir dans une tombe. Il descendait aux enfers. Ce serait la faute de cette femme. Il haïssait cette femme. Il se haïssait d’être faible devant elle. N’importe qui, mais pas elle. Quelle conne ! Quel con ! Putain de vie ! Enfoiré de château ! Saleté de peine. Il pleurait en étouffant les plaintes. Toute cette douleur lui faisait mal. Elle était là. Elle était de trop. Elle l’énervait. Merveille tenta une approche. Elle semblait avoir de la compassion pour elle. Ne savait-il pas à quel point que les femmes étaient hypocrites ? Il était le premier à le crier sur les toits. Elle le touchait. Cette décharge électrique qui parcourra son corps. Cette sensation de brûlure où elle le touchait. Il fronça les sourcils. Le visage d’Adonis se crispait en la regardant. Il avait une seule envie… la mordre fort. La mordre pour qu’elle devienne laide. La mordre pour lui montrer à quel niveau elle appartenait dans son esprit : Une bête. « Viens ici... » Il grogna en guise de réponse. «N'ai pas peur, j'suis pas un monstre. » Il arqua un sourcil avec les larmes qui coulaient sur ses joues. « Un monstre ? Je te voyais plus en une chienne, une vache, une truie… mais pas un monstre. T’es là pour quoi ? T’aimes ça ? Allez, tu jubiles derrière les apparences. Tu es fière. Tu vas avoir une orgasme ? » cracha-t-il en approchant son visage à deux doigts de celle de Merveille. « T’es bête de croire que je puisse te croire. Tu sais comment je te hais ? Tu pues ! T’es dégueulasse. Tu m’écoeures. Tu sais quoi, sale garce ? Les femmes se sont des putes hypocrites. Je l’ai toujours dit. Tu es la preuve ! » dit-il en serrant en se défaisant de l’emprise de Merveille. Il prit le visage de cette créature dans entre ses doigts le serrant jusqu’à en faire des bleus. « Qu’est-ce que tu me veux ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité





ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Vide
MessageSujet: Re: ALL THESE THINGS I HATE - merveille.   ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. EmptySam 19 Mai - 14:56


«Un monstre ? » Avait-il commencé alors que le visage de la jeune femme restait indéchiffrable. On ne pouvait savoir si pour une fois elle était franche ou si elle se contentait de se jouer de lui. « Je te voyais plus en une chienne, une vache, une truie… mais pas un monstre. T’es là pour quoi ? T’aimes ça ? Allez, tu jubiles derrière les apparences. Tu es fière. Tu vas avoir une orgasme ? » Avait-il craché avec dégout, haineux. Merveille restait immobile telle une catin devant le gamin qui faisait sa crise beaucoup trop près de son visage en porcelaine. « T’es bête de croire que je puisse te croire. Tu sais comment je te hais ? Tu pues ! T’es dégueulasse. Tu m'écœures. Tu sais quoi, sale garce ? Les femmes se sont des putes hypocrites. Je l’ai toujours dit. Tu es la preuve ! » Continua-t-il en se défaisant des la prise de la vipère pour empoigner son visage avec force. « Qu’est-ce que tu me veux ? »  Lui avait-il demandé toujours aussi colérique de s'être montré faible devant son ennemie. Il serait son visage trop fort et Merveille avait envie de l'envoyer balader en quelques coups de baguettes, mais elle s'abstenait. Elle préférait être douce avec lui plutôt que de devoir le combattre jusqu'à ce qu'il meurt. Lentement et doucement, la Merveille apporta ses mains sur celles d'Adonis. Caressant doucement ses paumes pour la calmer et pour qu'il desserre l'étreint qu'il avait sur elle. Heureusement, il n'avait pas encore dégénéré. S'il osait, il pouvait être certain que ça ne serait pas beau. S'il la frappait elle lui rendrait claque pour claque à moins qu'elle ne trouve une solution pire. Merveille avait toujours été reconnue comme étant cruelle et provocatrice. Cela ne changerait certainement pas à l'instant à cause de quelques larmes d'un enfant de dix-sept années.

« Je veux simplement t'aider, te comprendre, Adonis... »

Avait-elle répondu en plongeant l'océan de ses yeux dans les siens. Les mains de la jeune femme entreprirent alors un descente langoureuse vers le dos du jeune homme. L'innocence et la sincérité se lisait dans ses yeux alors qu'elle pressait doucement son dos pour que le serdaigle se laisse aller dans une accolade réconfortante. Elle voulait tout simplement le serrer dans ses bras pour apaiser la souffrance qui crevait encore ses yeux. Peut-être qu'il la repousserait et que ce serait brutal, mais au moins elle aurait essayer. Son regard ne quittait pas le sien alors qu'elle le sentait avancer miniment vers elle. Peut-être pour la mordre étant donné le manque de savoir vivre criant qu'avait ce garçon. Elle lui répétait dans un murmure ce qu'elle lui avait dit précédemment.

« Viens ici... »

Il n'avait absolument rien à craindre. Que risquait-il en accordant un câlin à Merveille sinon que le réconfort qu'il espérait en versant tant de larmes de désespoir. Même si elle osait aller raconter à tous le monde qu'il était en larmes et qu'elle l'avait serré dans ses bras, que risquait-il ? Si Poudlard était au courant qu'elle l'avait serré dans ses bras, ce serait aussi honteux pour elle que pour lui. Li faire une accolade n'était pas une arme qu'elle utilisait contre lui malgré la réputation qu'on lui donnait. À force de manipulation et de méchanceté, il est certain qu'il venait plus difficile de croire en la sincérité de cet être méchant. Et si pourtant c'était la seule parcelle de vérité et d'honnêteté disponible et vous étant adressée, comment pouviez-vous tout bonnement cracher dessus ? Et si Merveille s'était ravisée devant une douleur si profonde qu'elle l'atteignait et qu'elle était sincère ? Du moins, son regard semblait disposé à être honnête et sensible en cet instant. Elle était la seule à savoir si elle était franche ou si elle était une comédienne hors paire.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Vide
MessageSujet: Re: ALL THESE THINGS I HATE - merveille.   ALL THESE THINGS I HATE    - merveille. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

ALL THESE THINGS I HATE - merveille.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SALVIO HEXIA :: ACHIVES ::  ::  :: CORBEILLE :: SAISON 2 - Archivage-