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Un second sweety en route ♫ Timothy

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MessageSujet: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyMer 11 Avr - 20:35

J'avais envoyé un hibou à mon mari pour lui annoncer une bonne nouvelle et pour une fois c'était vraiment le cas. J'avais été voir mon médicomage pour avoir les résultats de ma prise de sang – et j'avais même dit de suite à mon mari que j'avais fait une prise de sang ce qui était vraiment un exploit pour moi. Ce que m'annonça le docteur me fit bondir de joie. Je n'avais pas du tout eu la même réaction que la première fois. J'avais pleuré, crié pour finalement accepté. Là j'avais pleuré mais de joie et j'avais de suite envoyé un hibou à mon mari. J'étais enceinte pour la deuxième fois de ma vie. J'étais enceinte de l'homme que j'aimais le plus au monde. Lukas allait avoir un petit frère ou une petite soeur. J'étais vraiment très heureuse quand j'avais quitté l'hôpital. J'avais été dans un magasin d'enfant. J'avais regardé tout ce que j'avais voulu et je m'étais imaginée avec une deuxième enfant... Peut être que je devrais arrêter de travailler mais dans tous les cas j'étais vraiment très heureuse. J'avais des tonnes de projet en tête et même durant mon cours de l'après midi j'étais ailleurs. J'avais la tête dans les nuages et je pensais à l’aménagement de la nouvelle chambre d'enfant. Je n'avais même pas virer un seul élève de ma classe. J'étais vraiment une femme bien trop fleure bleue quand je m'y mettais. Mais pour une fois je me fichais de l'avis des autres, même le regard hautain de la serpentarde ne m'avait pas fait de mal aujourd'hui je ne pensais qu'à une chose : annoncer la superbe nouvelle à mon mari. A la fin de mes cours je m'étais rendue immédiatement auprès du lac. J'avais attendu, attendu, et encore attendu mais il n'était pas venu. J'avais soudain très peur. Peut être que cette lettre était la lettre mystérieuse de trop. J'avais attendu jusqu'à ce que la nuit fut tombée mais il n'était pas venu. J'essayais de ne pas m'en faire, il ne fallait pas que je me stresse trop sinon je prenais des risques pour notre enfant mais je sentais l'angoisse monter de plus en plus en moi. Je me levais finalement pour me rendre au cottage. Il fallait que je l'attende là bas. Après tout c'était notre maison donc je me doutais qu'il m'y rejoindrait directement. Je me plaisais à penser qu'il avait eu beaucoup de travail et que c'était pour cela qu'il ne s'était pas rendu à notre lieu de rendez-vous. Je me plaisais également à penser qu'il ne l'avait pas fait exprès. Alors je suis juste rentrée chez nous et j'ai commencé à préparer à manger. J'avais fait des pastas à la carbonara, puis j'avais préparé un tiramisu et tout plein d'autres spécialités italiennes. Je voyais l'heure s'avançait de plus en plus et je commençais vraiment à m'angoisser. Je laissais les plats sur la table et je m'asseyais sur une chaise en face de notre porte d'entrée. S'il n'y avait pas eu Lukas je ne me serais pas levé tant que je n'aurais pas vu mon mari en passer la porte. Cependant il fallait que je m'occupe de mon fils. Je lui donnais donc à manger, puis je le couchais tout simplement dans son berceau et je finissais par me reposter devant la porte. J'attendais qu'il la pousse pour rentrer chez nous. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelques choses et je n'avais aucun moyen de savoir où il était. Si seulement nous étions dans le monde moldu j'aurais au moins pu l'appeler sur son téléphone portable mais ce n'était pas possible et j'avais vraiment peur, de plus en plus peur pour lui.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyJeu 12 Avr - 15:05

Un second sweety en route ♫ Timothy 814329tumblrlxljzpTwa61qaj0h3o1500
Chemin de Traverse, Scribbulus – Parchemins et encres magiques.

Je reposais la pile de parchemins pourpres sur l'étagère puis revenais à l'avant de la boutique d'un air dubitatif. Je m'arrêtais devant la caisse et déposais les flacons d'encres et la plume d'oie que je tenais dans les mains sur le comptoir. « Vous avez trouver ce que vous cherchiez M. Sweetlove ? » me demanda le sorcier aux cheveux gris et aux lorgnons dorés. Je sortais mon porte-monnaie en cuire de dragon et commençais à prendre quelques mornilles. « Non malheureusement, ce n'est pas le bon format. Je pense que j'irais faire un tour à Pré-au-lard pour voir si ils en ont. C'est quatorze mornilles et trois noises c'est ça ? » demandais-je en relevant les yeux vers le sorcier et en lui tendant les pièces mentionnées. Celui-ci qui regardait visiblement par les fenêtres de sa boutique, tourna instantanément la tête vers moi. Il sursauta presque en croisant mon regard et son visage devint livide. Le bras toujours tendu au dessus du comptoir, je fronçais les sourcils et regardais ses mains qui tremblaient de façon frénétique. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, mais ne constatais qu'une rue vide. « Quelque chose ne va pas M. Scribbulus ? » demandais-je d'un ton inquiet en le regardant à nouveau. L'homme eut un bref petit sourire nerveux et crispé, puis sembla s'efforcer de reprendre une attitude décontractée. « Non, non, très bien. Je vais très bien. Je réfléchissais. C'est du parchemin pourpre de Syrie que vous cherchez ? En format A3 ? » dit-il en me regardant avec intérêt et une inquiétude qu'il ne savait dissimuler. J'acquiesçais. « Je crois me souvenir que je dois en avoir dans ma réserve en fait, attendez-moi là, je vais regarder » finit-il par me dire avant de disparaître derrière son arrière-boutique. Je profitais d'être seul pour regarder ma montre. J'avais promis à Sofia de la rejoindre cette après-midi au lac à Poudlard et je n'avais pas vu le temps passer. Il était presque dix-huit heures et je devais bientôt rentrer. Attendant toujours le retour de M. Scribbulus, je balayais machinalement la pièce du regard et finis par regarder une nouvelle fois au dehors. Trois hommes en tenues sombres passèrent alors devant la boutique et mon sang se glaça lorsque mon regard croisa celui d'un des hommes. Ce crâne rasé, ces sourcils continuellement froncés, ces yeux noirs et ce physique d'armoire à glace, je le reconnus tout de suite. C'était l'un des mangemorts que j'avais désarmé lors du Gala du Ministère. Désarmé ou plutôt envoyer valser et s'écraser contre une table. L'homme ne mit pas non plus longtemps à me reconnaître puisqu'un quart de seconde plus tard, il entra en trombe dans la boutique. Je lâchais ce que j'avais dans les mains et me précipitais dans les rayons. Je sentis un sort me frôler et une étagère tomba derrière moi. Je me jetais à terre et me cachais derrière un présentoir. Les battements de mon coeur avaient doublé de rythme et ma respiration était maintenant plus soutenue. Mais il fallait que je me contienne, ne pas trembler et transplaner. Je plongeais la main dans la poche intérieur de mon manteau à la recherche de ma baguette et ma main se referma sur le tissus. Quoi ? J'ouvrais de grands yeux paniqués et me mettais à fouiller frénétiquement dans toutes les poches de mon manteau. Tatant tout les endroits possibles de celui-ci et de mon pantalon. Ce n'était pas possible où était-elle ? Je regardais autour de moi, sentant la panique et la peur m'envahir de plus en plus lorsque j'entendis le sol de bois craqué derrière moi. Je me figeais instantanément, oubliant presque de respirer et voyant sur le sol se dessiner des ombres noires. Je déglutissais et serrais les poings comme pour me persuader que j'allais devenir invisible. Tout à coup, mon regard se posa sur un objet commun perdu au milieu des débris de l'étagère qui était tombée à ma suite. Ma baguette ! Par Merlin, Timothy quand apprendras-tu à faire attention à tes affaires ? Surtout aux affaires qui permettront de sauver ta vie. Je devais la récupérer, mais les pas que j'entendais se rapprochaient de plus en plus de l'endroit où j'étais. J'étais coincé. Je tentais de me calmer et gardais mon regard fixe sur ma baguette. Elle n'était qu'à deux mètres de moi, à peine. Il me suffisait de me mettre allonger pour la récupérer. Si je ne le faisais pas maintenant, les trois mangemorts allaient le faire pour moi. Je fermais les yeux quelques instants et après avoir hésité et compté jusqu'à trois dans ma tête. Je me redressais et me jetais sur ma baguette. Au même instant, je vis un éclair blanc se diriger vers moi et j'eus le souffle coupé durant quelques secondes. Je prononçais la formule dans ma tête et l'éclair blanc, ainsi que les trois silhouettes de mangemorts s'évaporèrent avec le transplanage.

Pays de Galles – South Glamorgan.

Je heurtais un parterre d'herbe souple et roulais à plusieurs reprises sur le côté. Je finissais ma course sur le dos, les mains pleines de terre et le souffle coupé. Je fermais les yeux et toussais sous l'effet du choc. Une douleur intense me déchirait l'abdomen. Je grimaçais de douleur et lâchais une plainte. Je rouvrais les yeux et découvrais autour de moi un ciel bleu pâle et des saules pleureurs. Je redressais légèrement la tête pour voir où j'avais transplaner et finis par reconnaître le Victoria Park de Cardiff. C'était l'endroit où ma mère m'emmenait jouer lorsque j'étais enfant. Je ne savais pas pourquoi j'avais pensé à ce lieu. La douleur s'intensifia dans mon abdomen et je plaquais mes mains sur la source de l'élancement. Je me souvenais alors de l'éclair blanc que j'avais vu dans la papeterie et fus soudain pris d'un sentiment de panique. Je regardais autour de moi pour voir les alentours et constatais avec une certaine satisfaction (mais tout de même une certaine méfiance) que je n'avais pas été suivi. Je portais enfin mon regard son mon abdomen et soulevais mon manteau avec précaution pour dévoiler ma peau. Ma chemise était trouée et tachée de sang. Le sort m'avait touché de plein fouet. L'orifice causé par le charme dévoilait une plaie ovale qui s'ouvrait sur à peu près cinq bons centimètres. Le sang s'écoulait le long de la blessure, recouvrant l'herbe d'une couleur vermeil. Par Merlin, c'était bien ma veine et ce n'était pas peine de le dire. Je me redressais doucement pour mieux voir et posais mes doigts doucement tout autour de la plaie. Je les retirais immédiatement, ce geste m'arrachant une nouvelle plainte. La plaie me brûlait intensément et je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas hurler. Ma baguette à la main, je la pointais sur la blessure et essayais de reproduire ce que j'avais vu des milliers de fois faire Beatrice et Sofia. « Episkey » murmurais-je timidement. La plaie diminua de quelques millimètres, mais resta ouverte. La blessure était trop grave pour que le sort n'agisse. Je poussais un soupir de lassitude et laissais tomber mon dos sur l'herbe avant d'essayer de me relever. Je basculais sur le côté, grimaçant de plus belle et je m'aidais de mes mains pour me redresser. Je posais enfin mes pieds sur le sol et après quelques efforts, j'arrivais enfin à me mettre debout. Je mettais un pied devant l'autre et avançais en titubant. Je regardais le ciel et voyais que le jour déclinait avec rapidité. Ma main plaquée sur ma blessure, je pensais à Sofia qui avait dû m'attendre pour rien au lac cette après-midi. Elle devait certainement se demander où j'étais et si elle ne faisait pas déjà la tête, elle devait avoir retourner toute la maison d'impatience. Etant regardé par pratiquement tout les passants qui se trouvaient dans le parc, je me trainais jusqu'à un coin reculé et après n'être caché derrière un arbre, je transplanais à nouveau.

Londres – Godric's Hollow.

Mes pieds heurtèrent le paillasson de l'entrée et je m'appuyais sur la porte avec une main pour m'empêcher de tomber. Le transplanage ne faisait qu'augmenter l'intensité de la blessure que j'avais reçu. Posté devant la porte d'entrée. J'entendis le bruit d'une chaise sur le carrelage et je savais exactement qui s'était. Sofia évidement. Qui d'autre à part elle ? J'entendis ces talons claquer sur le sol de pierre et me redressais avec difficulté. Le mouvement m'arracha un tiraillement qui me fit grimacer. Entendant les pas se rapprocher, je refermais mon manteau sur moi, comme pour cacher ma blessure. Un comportement digne d'un enfant de dix ans, qui pour ne pas avoir écouté sa maman, s'est fait mal et ne veut pas lui dire. N'a pas envie de se faire entendre dire qu'elle avait raison et lui tort. La douleur me tirailla à nouveau, mais j'essayais d'en faire abstraction. Je prenais une légère inspiration et tentais d'afficher un visage normal, impassible. Je savais que mon petit numéro ne tiendrait pas longtemps face à mon épouse, mais cela valait toujours le coup d'essayer. La porte d'entrée s'ouvrit, le visage de Sofia apparaissant derrière. Mon coeur se mit à battre à toute allure et mes membres tremblèrent irrémédiablement. Je voyais le regard de Sofia se poser sur moi avec insistance et je sentais le sang couler de plus belle le long de mon flan. Je commençais à défaillir je le sentais, je n'allais pas tenir longtemps dans cette position statique. « Excuse-moi chérie pour le retard. Je ne voulais pas te laisser tomber, j'ai...j'ai eu un petit empêchement » avouais-je en baissant les yeux et en refermant ma main sur ma blessure à l'intérieur de mon manteau.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptySam 21 Avr - 20:50

Jamais passer plusieurs heures devant une porte qui voulait rester stoïque. J'avais beau espérer qu'elle s'ouvre elle ne voulait pas du tout bouger. Alors j'avais planté ma tente devant elle. Je m'étais assise dans un fauteuil que j'avais eu la bonne idée de transporter pour qu'il soit moins lourd. J'avais pris un livre de Voltaire pour que le temps passe plus vite mais il ne passait pas plus vite du tout. Au contraire, il me semblait qu'il traînait en longueur. Je sentais de plus en plus l'angoisse monter en moi. Où pouvait-il être ? Que fait-il ? Allait-il bien ? Je pense que j'avais transmis mon angoisse à Crystal parce qu'elle avait tout essayé pour me remonter le moral pour finalement me dire qu'elle allait à sa recherche. Je ne voulais pas l'angoisser pour rien mais j'avais de plus en plus peur. Normalement quand je me mettais à lire des textes philosophiques je me sentais toujours mieux mais ce soir ce n'était pas le cas. Mon mari m'avait dit qu'il viendrait au bord du lac pour que je puisse lui annoncer ma nouvelle et il n'était pas venu me voir et alors que je pensais le retrouver chez nous il n'y avait personne. Maintenant j'attendais qu'il rentre à la maison. Si j'étais dans mon état normal je l'aurai attendu pour lui crier dessus mais ce soir je n'étais pas vraiment dans mon été normal. J'avais une grande nouvelle à lui annoncer et je ne voulais pas me coucher sans la lui avoir dit. Enfin je ne voulais pas qu'il me reproche de ne pas le lui avoir dit de suite. Alors que je commençais à m'endormir j'entendis du bruit derrière notre porte d'entrée. Ça ne pouvait pas être Léo parce que je l'avais stupéfixié dans le cellier comme il n'arrêtait pas d'aboyer. Je ne voulais pas que les voisins portent plainte contre nous à cause d'un chien qui ne savait pas se tenir. Cette soudaine idée me fit sourire. J'attendais que la porte s'ouvre mais elle ne bougeait pas d'un pouce. Je me levais alors pour ouvrir la porte. Je voyais mon mari se tenir devant moi. Il semblait fatigué et il y avait des gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Il me dit alors le plus simplement du monde : « Excuse-moi chérie pour le retard. Je ne voulais pas te laisser tomber, j'ai...j'ai eu un petit empêchement » Avant je ne me serais jamais contentée de cette réponse. Avant j'aurais crié au scandale, j'aurai hurlé qu'il n'était pas un mari digne de ce nom mais ce soir je ne sais pas je sentais qu'il ne fallait pas que je réagisse de cette façon. Je restais un moment stoïque devant lui. Il avait réagi comme à son habitude en baissant les yeux mais normalement il m'aurait déjà pris dans ses bras pour m'embrasser ou il m'aurait de suite demander ce que c'était que ma nouvelle. Je reprenais tout à coup le contrôle de mes facultés pour lui faire signe de rentrer. Je passais devant lui et je me mordais les lèvres. Je me mettais soudainement à douter du comment j'allais lui annoncer la nouvelle. Je tordais mes doigts dans tous les sens avant de m'asseoir dans le fauteuil qui n'avait pas bouger de l'entrée. Je lui dis sans le regarder : Chéri, j'ai une nouvelle à t'annoncer je... J'attendais qu'il vienne s'asseoir à côté de moi avant de continuer à lui parler mais il m'était vraiment beaucoup de temps à me rejoindre.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptySam 21 Avr - 23:19


Un second sweety en route ♫ Timothy 904851hurt1
Je n'aimais pas mentir à Sofia. Je ne voulais pas lui faire du mal. Je ne voulais pas l'inquiéter pour rien, quoique la situation dans laquelle je me trouvais ne pouvait que lui inspirer de la terreur. Je voulais éviter cela à tout prix. Mais comment, c'était cela la question. Vu la blessure que j'avais à l'abdomen, je ne pourrais lui cacher très longtemps et je savais pertinemment que c'était elle qui allait me soigner. C'était bien pour cela que j'étais revenu au cottage au lieu de me rendre à St Mangouste. J'étais revenu au cottage parce que ma femme était une des seules médicomages (avec Beatrice) en qui j'avais confiance. Mais cette raison n'était pas la seule, j'étais également revenu chez nous, parce que je savais que l'hôpital sorcier de St Mangouste serait certainement le premier endroit que les mangemorts qui m'avaient attaqué fouilleraient. S'ils n'étaient pas trop stupide, ils avaient du se rendre à l'hôpital en espérant m'y trouver pour me faire soigner. Après, j'espérais sincèrement qu'ils ne sachent pas mon identité et qu'ils n'aient aucune idée du lieu où je vivais. Quoiqu'il en soit, mon transplanage intermédiaire au Pays de Galle avait dû brouiller quelques pistes. Pour l'heure je devais faire face à ma femme et me mettre à l'abri. Une intense chaleur se dégageait de l'entaille qui ornait mon flan et je sentais que je n'allais pas tenir longtemps dans une position debout. Je priais pour que Sofia ne pose pas trop de questions. La porte d'entrée s'ouvrit et je découvrais le visage de mon épouse. Elle avait le regard anxieux, mais un sourire aux lèvres assez inhabituel. La nouvelle qu'elle devait m'annoncer me revint soudain en tête. A en juger par son expression, cela devait en être une bonne. Voyant le regard interrogateur de mon épouse, je me mettais à bafouiller quelques mots puis baisser les yeux en essayant de cacher l'état dans lequel je me trouvais. Sofia ne répondit rien et contre toutes attentes s'écarta de la porte pour me laisser entrer à sa suite. Je faisais quelques pas à l'intérieur puis refermais la porte derrière moi. Tournant le dos à mon épouse, je m'appuyais sur la porte et grimaçais pour étouffer une plainte. Je me retournais vers Sofia qui se dirigeait d'un pas décidé vers un fauteuil qui se trouvait dans l'entrée. C'était un fauteuil du salon que Sofia avait du déplacer jusqu'ici pour m'attendre. La nouvelle qu'elle avait à m'annoncer devait être vraiment importante pour qu'elle m'ait attendu des pieds fermes et que je n'ai pas le droit à une leçon pour lui avoir posé un lapin. Sofia se posa dans le fauteuil et commença à se tortiller les doigts. La nouvelle qu'elle avait à m'annoncer lui brûlait les lèvres, mais je voyais à sa façon de bouger ses doigts qu'elle cherchait ses mots pour me la dire. Je faisais quelques pas vers mon épouse et sentais tout mes membres trembler. La blessure était trop importante et la douleur tirait sur tout mon corps. Mes jambes flageolaient sans que j'arrive à les contrôler et je sentais mon corps devenir de plus en plus lourd. Ma femme était pressée de m'annoncer quelque chose, mais j'avais peur ne pas avoir le temps de l'entendre. Je prenais sur moi et m'avançais avec difficulté vers mon épouse, en gardant les yeux rivés sur le sol. « Chéri, j'ai une nouvelle à t'annoncer je... » dit-elle avant de se couper. La douleur se fit plus intense et m'appuyais précipitamment sur une commode pour me retenir. Une main toujours plongée dans mon manteau pour presser sur ma blessure, je la ressortis pour m'appuyer sur la commode afin de ne pas tomber. Je dévoilais alors des doigts couverts de sang. La douleur devenait trop forte et je sentais que mes jambes ne voulaient plus me porter. « Sofia pardonne-moi je... » dis-je à mon épouse en tournant la tête vers elle. Ma vision se troubla et mes yeux partirent en arrière avant de se clore d'eux-même. Mes genoux heurtèrent le sol et je m'écroulais par terre, inconscient. Un infime filet de sang s'écoulant dès à présent sur le carrelage du cottage.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyDim 22 Avr - 16:20

C'était une chose très difficile à dire. La première fois c'était Béatrix qui nous l'avait dit mais là je n'avais aucun soutient. J'étais seule pour lui annoncer que j'attendais un autre enfant. J'espérais vivement qu'il soit heureux de cette nouvelle parce que moi elle me transportait de joie. J'étais assise sur la fauteuil dans l'entrée et je lui tournais le dos. Je cherchais mes mots et je n'arrivais pas à les trouver. Je me sentais ridicule parce que c'était pourtant simple à dire. Il me suffisait de dire trois petits mots, trois petits mots tout simples pour que je lui dise enfin la grande nouvelle. Alors que j'allais m'apprêter à le lui dire je l'entendis prononcer ces mots : Sofia pardonne-moi je... Le pardonner mais de quoi ? Je me retournais alors pour le voir tourner de l'oeil et tomber sur le sol. Je me levais alors précipitamment pour aller vers lui. J'avais laissé échapper un cri quand je l'avais vu tomber. Tout mon monde s'effondrait. J'avais déjà vu ma mère mourir je ne supporterai pas de voir mon mari mourir devant mes yeux. Je m'approchais de lui et je le tournais doucement vers lui. Il y avait du sang sur sa chemise beaucoup trop de sang. Je sentais mes mains qui tremblaient mais je ne devais en aucun cas paniquer. Il fallait que je reste calme et que je le soigne. Je lui enlevais sa chemise pour voir la blessure puis à l'aide de ma baguette je le soignais lentement. Je sentais des larmes me couler sur les joues mais je ne devais pas céder à la panique. Je le soignais donc lentement et quand je vis la plaie se refermer complètement je me mis à souffler. Je m'asseyais contre le meuble et je passais mes mains sur mon visage pour essuyer les larmes qui avaient couler le long de mes joues. Je sentais que je laissais quelques choses sur mon visage et je regardais mes doigts pour constater que j'avais du sang de mon mari sur mes mains. Je ne me sentais pas bien du tout et j'essuyais mes mains sur mon chemisier blanc pour essayer de m'enlever tout ce sang. Quand je vis Timothy ouvrir les yeux je l'aidais tout doucement à se lever et à s'appuyer contre le mur. Je posais mes mains sur son visage pour regarder ses yeux et voir s'il n'y avait pas un traumatisme. Suit mon doigt avec tes yeux simplement. Je n'étais pas du tout apte à marchander pour le moment. Je bougeais mon doigt de haut en bas, de gauche à droite, pour finalement constater qu'il n'y avait rien de grave. Je soupirais puis je lui dis : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je veux tout savoir. Mon ton était sans appel. J'avais totalement oublié que je devais lui dire que j'étais enceinte. Pour le moment il n'y avait que lui qui comptait. Je me levais et je lui prenais le bras pour l'aider à se lever. Je le conduisais au fauteuil pour l'aider à s'asseoir. Je sentais mes mains qui tremblaient. J'étais à deux doigts de craquer complètement. Il était la prunelle de mes yeux et si je l'avais perdu ce soir il n'aurait jamais su qu'on aurait eu un deuxième enfant ensemble. Je m'asseyais moi même mais sur le sol pour qu'il ne puisse pas voir mon regard fuyant et les larmes qui coulaient inlassablement sur mes joues. J'attendais une réponse de sa part. On ne rentre pas blessé comme cela sans aucune raison. Il était en danger ? Quelqu'un lui voulait du mal ? Et s'il ne rentrait pas un soir ? Et s'il se faisait tuer ? Et si... Non je ne devais pas penser à cela pas avant d'avoir eu son explication. Machinalement je portais ma main sur mon ventre et je la serrais dessus. Je ne me sentais pas bien du tout et tant que je n'aurais pas une explication je ne pourrais pas aller mieux. Puis tout à coup je me sentis mieux. Je me suis mis à pleurer en tremblant de toute part. Je ne voulais pas qu'il culpabilise mais je devais me soulager d'une façon ou d'une autre. Je me recroquevillais sur moi même et je bafouillais : Tu n'aurais même pas su... Il allait mieux certes mais je ne pouvais m'empêcher de penser au pire. Surtout que pour moi ça aurait été un drame qu'il ne puisse pas voir Lukas grandir et qu'il ne sache pas pour le futur Sweetlove. Je n'arrivais pas à me calmer j'avais trop de temps garder mes larmes que ça soit pour lui ou pour ma mère. Je craquais tout simplement même si je savais que je devais me reprendre pour lui, pour faire mon boulot de médicomage et le rassurer sur sa santé.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyLun 23 Avr - 13:37

Un second sweety en route ♫ Timothy 739571hurt3Un second sweety en route ♫ Timothy 964369hurt4
Quand ma vision s'était troublée et que j'avais compris ce qui allait m'arriver, je m'étais à nouveau demandé si j'avais bien fait de revenir au cottage sachant que Sofia allait voir ce spectacle. J'aurais mieux fait de transplaner à Pré-au-lard et de m'effondrer devant quelqu'un qui m'aurait apporté au château à Beatrice. Non. Le village sorcier était aussi infesté de taupe que le potager de Poudlard. Je ne savais pas si j'avais bien fait de revenir voir Sofia dans l'état où j'étais, mais je savais qu'elle pourrait me soigner. Après un noir intense dont je ne saurais exprimer la durée, je retrouvais peu à peu mes esprits. Lorsque je rouvrais les paupières, je perçus le visage de Sofia penchée au dessus de moi. « Chérie... » susurrais-je encore légèrement dans les vapes. Je refermais les paupières, puis les rouvrais totalement pour voir avec netteté les traits de ma femme. Elle avait le visage blême, des traces de sang sur les joues, mon sang... Je m'en voulais de lui avoir fait endurer ça. Je poussais un grognement dépréciatif et Sofia me prit la main pour m'aider à me redresser. Je m'appuyais contre un mur et me laissais reposer sur lui, les membres encore faibles. Je n'avais plus mal à l'abdomen, mais j'avais la respiration lente et mon visage perlait de sueur. Sofia posa ses mains sur mon visage et je prenais l'un de ses poignets entre mes mains comme pour me rassurer. « Suit mon doigt avec tes yeux simplement » dit-elle d'un ton sec et conventionnel. Je fronçais fébrilement les sourcils ne comprenant pas tout de suite ce qu'elle voulait dire. « Pourq... » commençais avant de voir le doigt de Sofia se balader devant mes yeux. Je me taisais et m'exécutais, faisant faire le trajet de son doigt à mes yeux. Un geste de médicomagie très certainement. Lorsque j'eus fini elle soupira, visiblement soulagée. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je veux tout savoir » demanda-t-elle d'un ton ferme et insistant. La question n'avait pas trainé, d'un autre côté elle était inévitable. Je lui devais cette explication et je n'allais pas me défiler comme un lâche. J'allais lui dire la vérité, même si elle allait être dur. Je lui avais promis de ne pas lui mentir. De plus, si j'étais revenu au cottage c'était parce que j'avais besoin d'elle, pourquoi lui mentir après lui avoir fait subir cela ? Pour la protéger ? Certes. Mais lui mentir n'était pas forcément la meilleure des solutions, surtout que je n'étais pas en état de réfléchir à un mensonge. J'allais lui répondre tout simplement. Sofia me prit le bras et m'aida à me lever. Mes jambes étaient encore en coton ce qui m'empêchait de me tenir correctement debout. Je m'appuyais sur Sofia et sur tout les meubles et murs que je trouvais à ma porter pour ne pas trop faire mal à mon épouse. Je mis un pied branlant devant l'autre et Sofia me conduisit jusqu'au fauteuil qu'elle avait déplacé dans l'entrée. Sur le chemin, je prenais une respiration pour répondre à sa question. « J'étais au Chemin de Traverse pour faire quelques achats avant de te rejoindre, mais... » dis-je avant de m'arrêter en grimaçant. Je fis un faux mouvement qui me tira sur l'abdomen, me rappelant l'entaille qui y avait été tracé quelques minutes plutôt. Je m'arrêtais un instant puis reprenais lentement la marche, tout comme mon récit. « Mais j'ai fait une mauvaise rencontre. Un groupe de mangemorts du Ministère qui faisait une ronde dans les alentours. L'un d'eux était un mangemort que j'ai désarmé et stupéfixé au Ministère. Il m'a reconnu et j'ai été poursuivi. J'ai réussi à transplaner, mais ça n'a pas suffi » finis-je en m'asseyant dans le fauteuil en soupirant. Je regardais Sofia en laissant ma tête s'appuyer sur le dossier moelleux du fauteuil. Elle s'était assise par terre, sur le carrelage et baissait les yeux. Elle ne disait rien et cela me faisait de la peine de la voir dans cet état. Je me redressais quelque peu sur le siège, mais cet acte fût vain. J'apercevais le carrelage derrière Sofia, recouvert de marques pourpres. J'avais perdu beaucoup de sang et je pouvais physiquement le sentir. Malgré que l'entaille sur mon abdomen soit refermée, je pouvais voir la marque du sort sur ma peau. Une trace noire et brûlante. Je fermais les yeux quelques secondes et prenais le temps de respirer. J'avais chaud. « Est-ce...est-ce que je pourrais avoir un verre d'eau s'il te plait ? » demandais-je à ma femme en rouvrant les yeux. Sofia se leva et s'exécuta. Elle disparut de mon champ de vision, puis revint avec un verre d'eau à la main. Elle porta le verre à mes lèvres et je posais ma main sur la sienne pour boire. J'avalais deux gorgées puis soupirais contenté. « Merci » lui dis-je en la regardant. Les doigts de Sofia tremblait et elle se rassit sur le carrelage en posant le verre à côté d'elle. Un silence s'installa sans que Sofia ni moi ne prononcent aucun mot. Ma femme avait le visage baissé et même si je ne voyais pas ses yeux, je savais ce qu'elle faisait et ce qu'elle ressentait. Je m'en voulais de lui avoir fait subir cela. Je me sentais minable et coupable. Je tendais alors le bras et glissais ma main sur la joue de Sofia. Sa peau était humide sous mes doigts et de nouvelles larmes continuaient de rouler dessus. Elle pleurait trop pour moi. « Chérie je suis là. Je vais mieux maintenant...grâce à toi » dis-je d'une voix encore faible pour essayer de la rassurer. Mais mes mots ne servaient à rien. Je sentais toujours ses sanglots recouvrir ma main et son visage trembler sous mes doigts. « Tu n'aurais même pas su... » dit-elle en bafouillant et en se recroquevillant sur elle-même. Je fronçais les sourcils et la regardais d'un air intrigué. Dans l'état dans lequel je me trouvais, je n'étais pas sur d'avoir compris ce qu'elle avait dit ou voulu dire. Je prenais appuie sur l'accoudoir du fauteuil et me penchais vers elle en tremblant légèrement. « Pas su quoi ? Pas su quoi Sofia ? » demandais-je en tournant son visage vers moi pour qu'elle me regarde. Que n'aurais-je pas su si...si j'étais mort ? Quelle était donc cette nouvelle qu'elle aurait du m'annoncer dans l'après-midi et que je ne savais pas encore ? Elle me faisait peur. Son visage trahissait une forte émotion, mais je ne savais pas ce que cela voulait dire.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyVen 27 Avr - 17:52

Je n'écoutais pas vraiment l'explication de mon époux. En fait je m'en fichais du pourquoi du comment. C'était une question que j'avais posé pour me raccrocher à quelques choses. Je sentais que je perdais totalement pied. J'avais mal au coeur, tellement mal. J'aurais pu le perdre s'il n'était pas rentré à la maison ou même pire ! On aurait pu le retrouver mort je ne sais où. Mes gestes étaient automatiques. Je ne réfléchissais même pas tandis que je bougeais mon doigt devant ses yeux. Je devais m'assurer qu'il allait vraiment mieux et qu'il n'y aurait aucune séquelle. C'est pour cela que je déteste parfois mon métier de médicomage. Quand on doit soigner quelqu'un de sa famille et qu'on n'arrive pas à le sauver c'est une sensation horrible. On se dit que nous ne sommes pas assez bonne ou même que nous sommes nulles. J'avais déjà ressenti cela quand j'avais appris que finalement ma mère était morte des suite de sa maladie. Je m'étais sentie tellement démunie face à cela. Je ne savais pas ce que j'avais fait de mal et je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas réussi à la soigner. Je sortais à peine de mon deuil et si je l'avais perdu je crois que... Et voilà je sentais des larmes couler le long de mes joues. Je ne voulais pas réagir comme cela mais je ne savais pas quoi faire d'autre. Je l'aidais à s'asseoir sur le fauteuil que j'avais déplacé quelques heures plus tôt dans le salon. Je m'asseyais à ses pieds. Je n'avais même pas écouté son explication. Je n'avais pas la tête à cela du tout. Je l'entendis à peine me demander un verre d'eau. J'avais tellement l'esprit embrumé. Je me levais dons d'un geste machinal et j'allais dans la cuisine. J'avais les mains qui tremblaient de plus en plus et je ne compris pas comment j'avais réussi à lui amener son verre sans qu'une goutte d'eau ne tombe sur le sol. Je lui tendais le verre avant de me rasseoir sur le sol. Je n'étais vraiment pas dans mon état normal. Je continuais à pleurer à m'imaginer une vie sans lui. Je ne savais pas comment j'aurais pu vivre. Il était mon point de repère. Depuis que j'avais émigré en Angleterre je n'avais plus aucun repère et puis il était arrivé tout d'abord comme ami puis finalement comme mari. Je ne pourrais jamais plus me passer de sa présence même si nous passons pas mal de temps à nous prendre le bec, je sais que quoi qu'il arrive il sera là pour moi comme je serais là pour lui. C'était fou de dépendre d'une personne de la sorte. J'avais toujours juré que je ne serais jamais dépendante d'un homme mais force était d'admettre que je l'étais et ce soir j'avais eu la peur de ma vie. Je ne sais pas comment j'aurai réagi si je l'avais perdu. Surtout que maintenant nous allions être parent pour la seconde fois. D'ailleurs il n'aurait jamais pu le ou la voir s'il était... Non je ne devais pas y penser du moins j'essayais. Je sentis tout à coup ses doigts sur mon visage qu'il força à remonter vers lui. Je le regardais dans les yeux mais je ne le voyais pas vraiment. J'avais créé une sorte de barrière à mon esprit parce que je ne pouvais pas concevoir qu'il avait failli me quitter. Je n'entendis que cette phrase : Pas su quoi ? Pas su quoi Sofia ? Je le regardais vraiment pour la première depuis que je l'avais soigné puis je me dis que je ne pouvais pas le lui annoncer comme cela. Il avait failli mourir et je devais le soigner avant de lui dire mais en même temps j'avais tellement envie de lui dire. J'étais dans un dilemme mais ma langue se délia pour moi : Je suis enceinte. Je n'avais pas tourner autour du pot comme habituellement. J'avais dit ça tout simplement avant de me remettre à pleurer. Je m'asseyais sur le fauteuil et je regardais au loin. Je posais ma main sur mon ventre. Je me sentais tellement faible, tellement démunie. Je ne savais pas quoi faire du tout. Tout changer maintenant. Il était en danger et je ne pouvais rien faire pour empêcher cela.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptySam 28 Avr - 13:03

Lorsque j'avais rouverts les yeux, j'avais trouvé Sofia dans le même état que moi. Je m'en voulais de plus en plus de lui avoir fait subir cela. Elle était tellement fragile. Elle portait tellement de chose sur ses épaules et dans son coeur. Je n'aurais peut-être pas du lui faire le voir spectacle de moi blessé. Alors qu'elle me soignait, qu'elle faisait des gestes de médicomagie automatiques et professionnels, je voyais ses mains trembler. Je sais que si j'avais posé ma main sur sa poitrine, j'aurais sentis son coeur battre à cent à l'heure. Les tremblements qui l'habitaient et les larmes que je voyais naitre aux bords de ses yeux étaient là pour témoigner du stress qu'elle essayait de contenir. Elle avait peur. Moi aussi j'avais eu la même sensation lorsque j'avais revu le visage de se mangemort dans la boutique de parchemin quelques minutes plutôt. J'avais aussi le coeur qui s'était accéléré lorsque j'avais vu ma baguette par terre et l'ombre des trois mangemorts devenir de plus en plus grandes. Et j'avais encore peur à l'instant présent rien que d'y repenser. Mais les hommes ne disent pas qu'ils ont peur. Ils se taisent et font bonne figure, parce qu'ils ont des personnes plus fragiles qu'eux à protéger. C'est ce que font les héros dans les films d'actions moldus. Mais les héros n'existent pas et je n'en suis visiblement pas l'un d'entre eux. Puisque j'étais reposé sur un siège dans état apathique pendant que Sofia s'occupait de moi. Je buvais un peu d'eau pour retrouver des forces et me renfonçais dans le siège amené par mon épouse. Elle était assise devant moi, ses jambes nues posées sur le carrelage froid de l'entrée. Elle tremblait ou frissonnait peut-être. Tout ce que je voyais c'était que son corps étaient secoués de tremblements, des tremblements conte lesquels elle essayait de lutter. Je n'avais pas besoin d'être tout à fait conscient pour me rendre coupable de cela. Depuis plus d'un an que je partageais ma vie avec Sofia, je savais comment elle fonctionnait. Je savais que les bruits presque imperceptibles que j'entendais étaient les sanglots qu'elle produisait. Je ne supportais pas de la voir comme cela. Je puisais donc sur mes forces et me redressais pour aller prendre son visage dans le creux d'une de mes mains. Je caressais sa joue et essayais de la réconforter avec quelques mots. Mais Sofia ne sembla pas les entendre. A demi-mots elle avoua avec tristesse que si il n'était arrivé malheur, je serais partis dans qu'elle puisse me dire quelque chose. Je me rappelais alors le hibou de Sofia et le nouvelle qu'elle devait m'annoncer aujourd'hui. En regardant Sofia, je comprenais l'importance de cette nouvelle, mais elle n'avait pas fini sa phrase pour que je sache enfin de quoi elle voulait parler. Je me rapprochais d'elle et la forçais à me regarder. Je voulais savoir. Quelle était donc la nouvelle qui aurait tout bouleversé si je n'étais pas resté en vie ? « Je suis enceinte » finit-elle par dire avec un tac que je ne lui reconnaissais pas. « Quoi ? » répondis-je instantanément interloqué. Ce mot était sortie tout seul de ma bouche, comme une simple respiration. C'était certainement la réaction naturelle de mon esprit face aux trois mots que Sofia venait de prononcer. Entre mon état quelque peu dégradé et les sanglots de Sofia, je ne savais pas j'avais bien entendu ce qu'elle venait de dire ou si j'avais simplement rêvé. Mais les mots résonnèrent dans ma tête et le visage attristé de mon épouse ne firent que confirmer ce que j'avais entendu. Enceinte ? Encore ? Déjà ? Je me sentais tout à coup très mal. Sofia était enceinte pour la deuxième fois alors que Lukas n'avait que quelques mois. J'avais toujours voulu avoir des enfants, je veux dire DES enfants au pluriel. Avec mon épouse nous allions devenir parents pour la deuxième fois, mais je devais avouer que je n'étais pas dans le meilleur état pour apprécier la nouvelle. Sofia non plus d'ailleurs. Sachant dans l'état où j'étais, dans l'état dans lequel j'aurais pu être et l'état dans lequel était Sofia... Je n'arrivais pas à sourire comme l'avais fait la première fois. Je pensais au bébé qui commençait à grandir dans le ventre de Sofia et je pensais aussi qu'il était peut-être déjà en danger, au même titre que Sofia. Celle-ci se remit à pleurer et se leva pour venir s'assoir sur l'accoudoir du fauteuil, le dos tourné. Essayant de rassembler mes esprits, je la suivais du regard sans dire un mot. Moi qui savait toujours quoi dire ou quoi faire dans les moments de crise, j'avais soudain perdu la parole. Je n'osais pas bouger, je n'osais pas prononcer un mot, parce que je n'avais aucune idée de ce que je devais faire à l'instant présent. Si, c'était évident, il fallait que je réconforte ma femme, mais comment ? Comment alors que moi non plus je ne savais pas la façon dont je devais réagir ? Je regardais Sofia qui continuait de pleurer en silence, ses bras repliés sur elle et les yeux dans le vague. Je me redressais et me tournais lentement vers elle. Je posais une main dans son dos puis sans savoir pourquoi, je déposais mon front dessus. Je sentis une larme couler le long de ma joue. Une simple larme, une unique larme. Je ne savais pas si elle était tombée parce que j'étais heureux ou parce que la nouvelle me faisait peur. Sans mentir, je ne savais pas. Après avoir regardé la petite goutte tomber sur le tissus du fauteuil, je retirais ma main du dos de Sofia pour passer mon bras autour de sa taille. Je posais ma main sur son ventre et caressais tendrement sa main que je sentais sous la mienne. Je ne disais toujours rien. Je gardais toujours mon front contre son dos et fermais les yeux. Je reprenais mon souffle et mes membres s'arrêtèrent de trembler peu à peu. Si je voulais apprécier la nouvelle, il fallait que je fasse abstraction de ce qui s'était passé ces trente dernières minutes. « Tu es la femme la plus merveilleuse du monde » dis-je soudain en rompant le silence. Je ne trouvais rien d'autre à dire à cet instant. Sofia m'avait sauvé la vie, elle m'offrait un deuxième enfant, un bonheur de plus. Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ?
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyMar 1 Mai - 20:01

Quoi ? Ce mot me fit encore plus de mal que s'il m'avait mis une gifle. Je me sentais encore plus mal qu'avant. Mes larmes coulèrent de plus belles et je me mis à lui tourner le dos. J'avais la tête baissée et une main sur mon ventre. Il ne voulait pas de cet enfant et cette fois ci c'était vraiment certain. Quand il avait appris pour Lukas il avait été content mais là... Je savais que Lukas était petit, il m'avait que huit mois mais mois quand j'avais appris cela j'étais vraiment heureuse. Je voulais des enfants avec lui. J'en voulais encore plein – enfin disons plutôt quatre autres – et lui visiblement il n'en voulait pas. Je n'aurais pas du lui dire. Je m'en voulais de lui avoir dit comme cela. J'avais encore de son sang sur mes mains et il n'était pas bien du tout. Je ne me sentais pas bien du tout. Je n'avais pas voulu lui annoncer comme cela. Normalement j'aurais du lui annoncer au bord du lac et nous aurions du sourire et aussi on aurait du s'embrasser. Là il était en piteux état et moi je lui annonçais de but en blanc que j'étais enceinte sans aucun tact. Je m'en voulais tellement de lui avoir dit comme cela. Je le sentis poser sa main sur mon dos. Ce geste qui normalement aurait du me faire sentir mieux me mit encore plus mal à l'aise. Je ne voulais le forcer à rien et là je le forçais à tout. Je me détestais. Puis je sentis son front sur mon dos. Des spasmes traversèrent mon corps et je sentis de nouveaux sanglots m'assaillirent. J'étais un véritable monstre. Je me sentais mal tellement mal. Tu es la femme la plus merveilleuse du monde. Sa main était sur la mienne. Je ne savais pas si j'avais réellement bien entendu mais je m'en fichais. Je séchais mes larmes d'un revers de main et je me retournais vers lui. Je lui prenais son visage entre mes mains et je le regardais droit dans les yeux. Je posais mon front contre le sien et je fermais les yeux un moment. J'avais failli le perdre. Il avait failli mourir devant moi et maintenant il apprenait qu'il allait être papa, ça faisait beaucoup trop pour lui surtout dans ces circonstances. Je rouvrais les yeux pour lui murmurer : Je suis désolée. Je suis tellement désolée si tu savais. J'étais désolée de lui avoir appris comme ça. J'étais désolée qu'il se soit fait blesser alors qu'il était tout seul. J'étais désolée d'être enceinte. J'étais enceinte et ce n'était pas la bonne chose surtout en ce moment. Après le bal nous n'avions pas besoin de cela. Je ne savais pas si Lukas pourrait s'en sortir mais si nous avions un autre enfant ça allait être encore plus dur... Pas financièrement. Avec la mort de ma mère j'avais récupéré pas mal d'argent et j'avais aussi une autre maison à mon nom mais plutôt côté fonctionnellement : je m'explique. Je travaille et mon mari aussi. J'avais déjà pas mal de temps pris pour mon travail et lui aussi et je ne savais pas comment nous pourrions faire pour nous occuper de deux enfants en même temps et je ne voulais pas que les parents de Timothy prennent toutes les charges. Je voulais vraiment que tout aille bien pour nous mais cet enfant et la menace sur la vie de Timothy... Excuse moi. Je me levais tout à coup. J'avais mal à mon estomac. J'avais des nausées et je me sentais horrible. J'allais dans la salle de bain et je me lavais les mains énergiquement avant de me pencher sur le lavabo pour vomir un peu. Je ne mis que quelques minutes avant de me regarder dans le visage. J'étais horrible. Il fallait que je me reprenne mon époux n'était pas bien et je me devais de m'occuper de lui. Je redescendais rapidement pour le retrouver. Il avait visiblement essayer de bouger pour surement me rejoindre. Timothy non ! Ne bouge plus ! Je m'asseyais à côté de lui et même si j'avais encore envie de pleurer j'avais fermé les robinets et je ne pourrais pas pleurer pour le moment, du moins pas en sa présence. Je t'en prie il faut s'occuper de toi et te soigner correctement et que tu te reposes, je vais envoyer un hibou à Poudlard pour qu'il ne t'attende pas demain. Il fallait que je change de sujet. Il fallait qu'il oublie ce que je venais de dire. Je lui redirais à un autre moment quand il irait mieux. Je ne savais même pas si... Si j'allais le garder vu les circonstances. J'étais perdue complètement perdue et ce soir il ne pourrait pas me réconforter ce soir j'en étais certaine.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyMer 2 Mai - 20:45

Le silence pesait. Un silence que je n'aurais jamais cru entendre ou plutôt ressentir dans notre maison. Les silences comme ceux-ci n'existaient pas entre moi et Sofia. Lorsque la parole cessait, c'était pour devenir gestes, regards, respirations... Mais là, il n'y avait rien. Je n'arrivais même pas à sentir Sofia respirer sous ma main. Mes doigts restaient immobiles sur les siens. Ni son ventre, ni sa poitrine ne semblait se soulever. Je me sentais mal, terriblement mal. J'avais soudain des vertiges et c'était une chance que je sois assis, sinon je crois bien que j'aurais pu réitérer la même expérience que précédemment. J'allais avoir un autre enfant avec la femme que j'aimais, mais cela voulait aussi dire que j'allais avoir une chose de plus à perdre. Cette idée me terrifiait et je n'arrivais pas à me la sortir de l'esprit, encore moins quand je me revoyais allonger dans Victoria Park, une entaille dans l'abdomen. Je frissonnais. J'avais froid, alors que je sentais encore mon front moite contre le dos de Sofia. J'avais peur et j'avais mal. Je commençais à culpabiliser à un point que je n'aurais jamais cru. Je m'étais mit en danger et je m'étais dès à présent ma femme enceinte avec moi. Peut-être que j'étais trop paranoïaque, peut-être que j'étais trop prudent. Non, j'essayais d'être rationnel au contraire et la suite des événements que je me figurais ne me procurait aucun plaisir. Je serrais fermement la main de mon épouse à cette pensée. Si il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais me le pardonner. Encore plus si elle était enceinte. Je relevais légèrement la tête et déposais mes lèvres sur le dos de Sofia. Au détriment de son visage, je pouvais avoir droit à quelques centimètres de son dos nu. Mais alors que je respirais son parfum, je sentis la peau de Sofia s'échapper sous mes lèvres. Elle se retourna et s'accroupit devant le siège pour prendre mon visage entre ses mains. Je voyais ses yeux injectés de sang et ses joues briller de trop de larmes. Je ne me ferais jamais à ce spectacle. Sans dire un mot, elle posa son front contre le mien et ferma les yeux. Je l'imitais et posais également une main sur son visage. « Je suis désolée. Je suis tellement désolée si tu savais » entendis-je dans un murmure. Je rouvrais immédiatement les yeux. Désolé ? Mais pourquoi ? A propos de quoi ? D'être enceinte ? De m'avoir soigner ? D'être là à chaque fois que j'avais besoin de quelqu'un ? D'être la femme que j'aimais ? Je plissais les yeux sans comprendre. Je caressais son visage tendrement pour lui faire comprendre qu'elle n'avait rien à se reprocher. Absolument rien. Pourquoi s'excusait-elle ? Ça n'avait pas de sens. C'était à moi de lui demander pardon plutôt. Pardon de m'être mit en danger. Pardon, d'être rentré au bord de l'agonie et pardon de lui avoir fait subir le spectacle de ma chute. « Excuse moi » dit-elle en se levant tout à coup. Son visage s'échappa de ma main et je faillis perdre l'équilibre sur le fauteuil. « Sofia attend » lui dis-je pour essayer de la retenir. Mais c'était trop tard. Elle avait déjà traversée le salon et était montée à l'étage. J'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir et l'eau coula dans les conduits. Je soupirais et me laissais tomber dans le fond du siège. Je posais une main sur mon front et fermais les yeux. Mais qu'est-ce que j'avais fait ? Ma femme était à nouveau enceinte et le soir même je revenais à moitié mort. Elle m'avait sauvé et je n'avais même pas daigné lui dire que j'étais heureux. J'avais perdu toute expression, tout sens du tac et de l'éloquence. Ce n'était pas moi. C'était la faiblesse et la peur qui parlaient à ma place. Je pouvais pas laisser penser Sofia que je ne voulais pas de cet enfant. C'était bien tout le contraire. Je devais me reprendre. La rassurer, comme tout bon mari. Je devais me relever. Me relever. Je plantais mes mains sur les accoudoirs du fauteuil et poussais sur mes bras pour m'extirper du siège. Mes bras tremblaient et un poids se logea dans ma tête pour me donner l'impression que j'allais tomber en avant. Mais je ne voulais pas le laisser faire. Je prenais sur moi et me redressais du plus droit que je pouvais. Je prenais une respiration et m'appuyant toujours sur le dossier du fauteuil, je mettais un pied devant l'autre pour aller jusqu'au salon. Mes pieds se trainaient, mais je refusais d'être plus longtemps en léthargie. J'atteignais après quelques efforts la commode et m'apprêtais à passer devant le sofa lorsque j'entendis Sofia redescendre presque à toute vitesse. « Timothy non ! Ne bouge plus ! » m'ordonna-t-elle en levant la main devant elle pour me faire signe de m'arrêter. Elle désigna le canapé d'un regard et je me résignais (sans grand mal) à m'y assoir. Je ne supportais pas qu'on s'occupe de moi. Enfin pas dans un moment comme celui-ci. Je détestais être impuissant devant ma femme. Sofia vint s'assoir à mes côtés et je pouvais percevoir qu'elle n'allait toujours pas mieux, même si ses larmes s'étaient arrêtées. « Je t'en prie il faut s'occuper de toi et te soigner correctement et que tu te reposes, je vais envoyer un hibou à Poudlard pour qu'il ne t'attende pas demain » dit-elle en reprenant un ton assuré. Je soupirais et la regardais d'un air presque désespéré. Elle avait une main posée sur mon front et semblait m'examiner à nouveau. Ce n'était pas ce que je voulais. Je ne voulais plus être le centre de ses attentions, enfin tout du moins je voulais essayer. Elle était enceinte et je ne pouvais passer à côté de cela, même dans un moment pareil. Je prenais sa main entre mes doigts et l'éloignais de mon visage. « Non, non, je ne veux pas que tu t'occupes de moi » lui dis-je d'un ton las, presque agacé. J'avais haussé la voix sans le faire exprès. Je me redressais sur le canapé et regardais Sofia droit dans les yeux avec insistance et inquiétude. « Combien de temps. Depuis combien tu es enceinte chérie ? » lui demandais-je d'une voix redevenue plus douce. Je la regardais dans les yeux en percevant comme de la panique. Je relâchais ma main et un sourire tendre et joyeux fini par se dessiner aux coins de mes lèvres. Je n'allais pas me défiler pour être papa à nouveau. Je voulais de cet enfant et je me faisais déjà du soucis pour lui. Autant que pour Sofia et Lukas.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyDim 6 Mai - 16:00

J'étais dans la salle de bain alors que j'aurai du être à côté de lui. J'aurai du être plus forte pour lui. J'aurai du savoir prendre sur moi. Pourquoi c'était si difficile pour moi que de m'occuper de mes propres proches ? Je n'arrivais pas à faire abstraction de nos liens et je suis certaine que quand j'apprendrai la mort de mon père je ne pourrais pas m'empêcher de pleurer malgré ce qu'il m'avait fait. Je ne comprenais même pas pourquoi je n'arrivais pas à soigner une petite coupure à mon mari ou à mon fils sans me mettre à pleurer. J'avais à chaque fois l'impression de ne pas avoir su les protéger et là je me sentais vraiment mal. Il avait failli mourir. Mon mari avait failli quitter ce monde et j'aurai du vivre sans lui. Je ne pouvais pas m'empêcher de frisonner à cette idée. Cependant il fallait que je me ressaisisse pour m'occuper de lui. Il avait besoin de soin et surtout d'une potion. Je pourrais très bien la préparer mais pour cela il fallait que je me calme et que je redescende de cette maudite salle de bain. Je me passais de l'eau sur mon visage et je redescendais. J'essayais de lui sourire un peu mais je n'y arrivais pas vraiment. J'étais certaine d'avoir fait plutôt une grimace qu'un sourire mais au moins l'attention était là. Je le faisais s'asseoir sur le canapé et je posais ma main sur son front. Je le regardais droit dans les yeux pour voir comment il allait. Il fallait que je le soigne tout simplement. S'il allait mieux tout irait mieux pour nous. Je ne voulais que ça : je ne voulais que son bien être. Tout à coup il prit ma main pour l'éloigner de son visage. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela. Non, non je ne veux pas que tu t'occupes de moi. Il avait haussé le ton et je me reculais. Je n'aimais pas quand il faisait cela. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait cela. Je ne voulais que le soigner rien d'autre. Il se redressa sur le canapé et me regarda. Je ne comprenais plus rien. Combien de temps. Depuis combien tu es enceinte ? Il avait dit cela d'une voix plus douce et il me prit même la main. Il avait la fièvre pour réagir comme cela certainement. Il était malade et au lieu de s'occuper de lui il s'occupait de moi. Je n'étais pas enceinte depuis longtemps et nous avions donc le temps de nous occuper de cela. Cependant je me rendais compte que je n'allais pas esquisser la question. Je prenais donc ma respiration et je relevais mes yeux vers lui. Je suis enceinte de trois semaines ou un mois pas plus. Je le regardais dans les yeux avant de baisser la tête pour cacher un large sourire. J'étais heureuse. J'étais tellement heureuse de lui donner un nouvel enfant. Un enfant pour moi c'est la consécration de l'amour que l'on porte à notre moitié et pour la deuxième fois on nous faisait ce cadeau. J'étais beaucoup plus heureuse que quand j'avais appris ma première grossesse. À l'époque j'avais eu peur qu'il ne veuille pas d'enfant. Puis je m'étais rendue compte qu'il était fait pour être père. Il était vraiment un très bon père et je n'aurai pas pu rêvé mieux comme amant, comme mari ou comme père pour mes enfants. C'est pour cela que j'étais vraiment soucieuse de sa santé. Je ne voulais en aucun cas le perdre. Je le sais depuis treize heures. C'était ça que je voulais te dire au bord du lac. Je baissais mes yeux sur lui pour voir qu'il était encore très pâle. Je m'approchais de lui et je l'embrassais quelques secondes avant de lui caresser la joue. S'il te plait laisse moi te soigner, mon amour. Je posais ma main sur sa joue et je le laissais encore quelques instants le temps d'aller voir si j'avais encore de quoi le soigner. Je trouvais finalement ce que je voulais et je revenais vers lui. Je lui tendais la fiole sans dire un mot et j'attendais qu'il la boit. Quand ce fut fait je m'asseyais sur ses genoux et je le serrais dans mes bras fortement. J'avais eu peur de le perdre. Je le serrais dans mes bras plus fort qu'à l'habitude. Je tremblais. La peur de le perdre commençait à laisser place à la joie de le retrouver. Je finissais simplement par cacher mon nez dans son cou. Je n'osais plus le regarder. Je ne voulais pas qu'il me fasse le reproche d'avoir peur pour lui parce que c'était mon rôle. J'étais son épouse et la mère de ses enfants. Tu m'as fait tellement peur. J'avais dit cela à son oreille sans pour autant bouger de son cou après. Je l'aimais et je me faisais du soucis tout comme je m'en faisais pour mon fils et maintenant pour le nouvel enfant que je portais. Je ne ferais pas les mêmes erreurs que lors de ma première grossesse. Je serais plus sage pour qu'il s'occupe plus de lui que de moi. Je ne voulais pas qu'il s'en fasse pour moi. J'allais bien. Je n'avais pas failli mourir contrairement à Timothy.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptyLun 7 Mai - 8:27

Sofia enceinte à nouveau c'était une surprise, vraiment. Je ne savais pas depuis combien de temps elle l'était, mais je devais avouer que c'était une surprise. Je n'aurais jamais imaginé qu'elle retombe enceinte si vite, surtout que notre couple avait traversé une mauvaise passe. Avoir un nouvel enfant avec Sofia, devenir à nouveau père cela me mettait réellement en joue. Les enfants c'était le plus beau cadeau du monde et je m'en étais rendu compte lors de la naissance de Lukas. Je ne voudrais revenir à ma vie de célibataire pour rien au monde. J'étais heureux avec Sofia et mon fils. Ils étaient ma famille et mes biens les plus précieux. Je les aimais plus que tout au monde. Alors savoir que notre famille allait s'agrandir, cela relevait du rêve pour moi. J'imaginais déjà un autre enfant dans le parc où jouait Lukas. Est-ce que j'allais avoir autant d'amour à donner à ce nouvel enfant ? Est-ce que j'allais être aussi un bon père avec lui ? Est-ce que Sofia et moi n'allions pas être dépassé ? N'allions-nous pas faire de différence ? Il y avait quatorze ans d'écart entre Aurora et moi, notre relation n'allait certainement pas être la même qu'entre Lukas et son futur frère ou sa future soeur. Et si c'était trop tôt ? Non, non, je me posais trop de questions. Le nouvel enfant n'était même pas né, je venais juste d'apprendre la nouvelle. Pour une fois dans ma vie il fallait que j'arrête de réfléchir et que j'essaie de me calmer. Profiter de l'instant présent (maintenant plus que jamais) et que j'arrête de vouloir être raisonnable. Assis sur le canapé face à Sofia, j'avais pris sa main pour attirer son attention. Maintenant que j'arrivais à rester conscient, je voulais qu'elle m'écoute ou plutôt qu'elle me parle. Un nouveau bébé ce n'était pas rien. « Je suis enceinte de trois semaines ou un mois pas plus » me dit-elle avant de cacher un large sourire. Je souriais à mon tour. Trois semaines, c'était si frais. C'était même tout récent, trois semaines ce n'était rien. Je réfléchissais tout à coup à ce que nous avions fait il y a trois semaines. Mon sourire s'agrandit en coin. Trois semaines... « Trois semaines ? Trois semaines c'était... » dis-je ne m'arrêtant soudain. Je souriais en coin et avais montré inconsciemment la véranda du doigt. Il y a trois semaines, c'était le soir où Sofia était revenue et que nous avions fait l'amour dans la véranda après nous être retrouvés. Je me mettais à rire à cette pensée. Voyant que Sofia me regardait bizarrement, je cessais de rire et repliais la main que j'avais tendu vers la véranda. Je posais une main sur sa joue et me mettais à la regarder tendrement. « Tu as bien fait de revenir... » lui avouais-je en mettant à nouveau à sourire. J'approchais mon visage et posais mon front contre le sien. Je voulais qu'elle me regarde en face et pas juste pour me faire faire des exercices de médicomagie. « Je le sais depuis treize heures. C'était ça que je voulais te dire au bord du lac » dit-elle en baissant la tête et les yeux. Je détournais moi aussi le regard et déglutissais. Je m'en voulais de l'avoir fait attendre pour rien au lac. J'aurais du m'écouter et aller au Chemin de Traverse un autre, ainsi rien ne serait jamais arrivé. Après un moment de tension, Sofia se rapprocha à nouveau de moi et vint m'embrasser quelques secondes. Elle posa l'une de ses mains sur ma joue et je pus percevoir des traits rouges sur sa peau. On aurait dit qu'elle s'était griffé la peau. « S'il te plait laisse moi te soigner, mon amour » me dit-elle d'un ton suppliant. Elle enleva sa main de mon visage, mais je suivais celle-ci des yeux. « Qu'est-ce que tu as à la main chérie ? » demandais-je en voyant que son autre main était dans le même état. Mais Sofia s'était déjà levée et avait traversé le salon pour rejoindre son armoire de médicomagie. Elle revint quelques minutes plus tard avec une fiole entre les mains. Elle me la tendit et je retirais le capuchon pour avaler le contenu. J'esquissais une grimace, mais alors que le liquide s'écoulait dans ma trachée, j'avais déjà moins chaud. Le mal de tête et mon état léthargique s'estompait peu à peu. Je posais la fiole sur la table du salon et Sofia vint s'assoir sur mes genoux. Elle m'entoura de ses bras et me serra de toutes ses forces, enfonçant presque ses ongles dans ma peau. Elle tremblait et commençait à se recroqueviller sur elle-même. Je posais une main sur son front et lui caressais doucement les cheveux. Je l'entourais avec mon autre bras et je laissais ensuite tomber mon menton sur sa tête. « Tu m'as fait tellement peur » me susurra-t-elle à l'oreille. Je la serrais plus contre moi pour la rassurer. Mon esprit commençait peu à peu à redevenir clair et mes membres reprenaient de leur force. Une sensation que j'étais heureux de ressentir, même si je ne pouvais m'empêcher de revoir la scène de la librairie dans ma tête. Je savais que je n'allais pas dormir ce soir, enfin j'allais faire semblant pour Sofia. « Excuse-moi. Je ne le referais plus. Je n'irais plus au Chemin de Traverse avant que Lukas soit en âge d'aller à Poudlard » lui confiais-je en souriant légèrement à la fin de ma phrase. Je souriais, riais même, mais c'était plutôt un moyen de me défendre qu'autre chose. Je n'avais profondément aucune envie de retourner au Chemin de Traverse de si tôt. Mon coeur se remit à battre à tout allure rien qu'à cette pensée. Je secouais la tête pour m'ôter cette pensée de l'esprit et je prenais la main de Sofia pour lier mes doigts aux siens.
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MessageSujet: Re: Un second sweety en route ♫ Timothy   Un second sweety en route ♫ Timothy EmptySam 12 Mai - 15:17

Trois semaines ? Trois semaines c'était.... Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Cela faisait trois semaines certes mais je ne savais où il voulait... Je ne comprenais pas du tout et je devais même le regarder bizarrement parce qu'il baissa sa main et posa sa main sur ma joue pour me dire : Tu as bien fait de revenir... Je me mis à sourire tout simplement et je fermais même les yeux. Je venais juste de comprendre où il voulait en venir. Cette nuit avait vraiment changé beaucoup de chose entre nous... Et en bien heureusement. Je t'aime tu sais. Je lui avouais que je le savais depuis un petit moment et je m'en voulais de ne pas lui avoir dit directement dans le hibou. Si j'avais fait cela il ne serait pas allé au chemin de traverse et on aurait pu profiter de cette bonne nouvelle ensemble et non pas comme cela. Je le suppliais de me laisser le soigner. Je ne pourrais aller moi même bien que s'il se sentait mieux. Qu'est-ce que tu as la main chérie ? Je regardais mes mains et je tirais sur les manches de mon pull pour les cacher. C'était idiot mais je me sentais coupable de m'avoir fait cela alors que je n'avais rien fait du tout pour empêcher mon angoisse de s'exprimer. Je me suis griffais en enlevant ton... Ce n'est rien je t'assure. Je me retournais pour lui sourire et je lui donnais une potion qui le ferait se sentir beaucoup mieux. Je le regardais reprendre des couleurs et je me sentais moi même tellement mieux. C'était fou mais depuis que j'étais avec Timothy – que nous étions en couple – je ne me sentais pas bien quand il n'était pas bien, je me sentais bien quand il se sentait bien. C'était bête mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui avant de penser à moi. D'ailleurs je ne voulais plus qu'il aille au chemin de traverse sans qu'il ne soit accompagné. Je ne voulais plus le quitter une seconde. Je le serrais dans mes bras tellement fortement que je sentais mes ongles entrer dans sa peau. Je n'arrivais pas à me contrôler bien au contraire. J'avais besoin de sa présence tout simplement. Si je le perdais maintenant je ne savais pas ce que je pourrais faire sans lui. Excuse moi. Je ne le referais plus. Je n'irais plus au Chemin de Traverse avant que Lukas soit en âge d'aller à Poudlard. Il riait mais moi ça ne me faisait pas rire du tout. Je ne voulais plus qu'il aille là bas. Je restais figer contre lui, tendue à cause de la pression que j'avais ressenti il y a peu de temps. Je dus finir par m'endormir dans ses bras parce que je me réveillais dans mon lit avec à mes côtés mon époux. Je tenais toujours sa main et je me doutais que je n'avais pas du la lâcher de toute la nuit. Je me recollais à lui instantanément comme pour ne plus le perdre. J'avais eu tellement peur de perdre le père de mes enfants, mais aussi mon mari et surtout l'homme de ma vie.
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