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The magic begins... TERMINE

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MessageSujet: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMer 25 Avr - 16:55



Béatrice n'en croyait pas ses yeux. Le train était magnifique. D'un rouge flamboyant, la locomotive étincelante envoyant des panaches de vapeur blanche noyant le quai dans une brume lui donnant un air magique. Sauf que ce n'était pas qu'une impression. C'était réellement magique! Comment sinon serait-elle passée à travers cette barrière? Elle s'y était appuyée de fatigue, persuadée qu'ils ne trouveraient jamais cette voie neuf trois-quart, qu'elle et Mr. Pennyworth seraient obligés de rentrer au Buckingham Palace, sous le sermon de ses parents, et... Mr. Pennyworth!!! Béatrice l'avait complètement oublié tant le spectacle qu'offrait le Poudlard Express l'avait stupéfiée! Il était toujours de l'autre côté! Fermant les yeux pour ne pas voir la barrière, Béatrice courru au travers et chercha son majordome des yeux. Du haut de ses 10 ans, elle n'y voyait pas à un mètre devant elle au milieu de tous ces adultes. "Miss Windsor?... Miss Windsor?... Béatrice eut un léger rire. Ce pauvre Mr. Pennyworth avait l'air de s'inquiéter de sa disparition, mais n'osait naturellement pas crier son nom trop fort dans un gare où tous les passant le connaissait. Suivant sa voix, Béatrice courru entre les passants jusqu'à lui, puis tira sur son manteau pour lui signifier sa présence. "Ah Miss Windsor! Vous m'avez fait une de ces peurs..." l'accueillit-il avec un sourire soulagé en prenant un moment son visage entre ses mains. "Mais où étiez-vous donc?!!!" Il avait le droit de prendre ce ton étonné, Béatrice n'était pas du genre à lui fausser ainsi compagnie. "Je suis désolée Mr. Pennyworth. s'excusa sincèrement Béatrice. "Je suis tombée à travers cette barrière." "Tombée? Oh, vous ne vous êtes pas fait mal j'esp... A travers quoi?" Béatrice rit à son changement de ton soudain, cachant son sourire derrière ses mains. Puis elle prit la main de son majordome et le tira derrière elle jusqu'à la barrière, qui lui-même tirait les valises de Béatrice derrière lui. Arrivés sur le quai, Béatrice sentit Mr. Pennyworth s'arrêter. Levant son nez vers son majordome, elle constata qu'il n'en finisaait pas de s'émerveiller de ce qu'il voyait. Le panneau indiquant "la voie neuf trois-quarts", les animaux étranges enfermés dans des cages et des aquariums parmis les valises des autres enfants et adolescents, les adultes accoutrés de manière étrange, des chapeaux, des capes, des hommes en robe...

Béatrice en avait conscience, Mr. Pennyworth n'avait jusqu'à présent toujours pas cru à cette histoire d'Ecole de Magie. Sa soeur et ses parents non plus. Le hibou lui ayant apporté sa lettre avait été accueillis par le responsable des relations publiques, et le contenu de la lettre ne les avaient fait que se demander pourquoi Béatrice en avait recu une et pas Eugénie quelques années plus tôt, comme si Béatrice s'était révélée ne pas être forcément de leur famille. Ouvrir un compte pour leur fille à la Banque Magique de Gringotts avait été considérée comme une perte de temps, et un risque important pour leur argent, n'ayant aucune confiance en ces étranges créatures déplaisantes qu'étaient ces "gobelins". Quant à aller chercher toutes ces étranges fournitures pour son école, un chaudron, une baguette magique, cela n'avait été tout au plus qu'un étrange divertissement. Comme si elle allait réellement s'en servir! Béatrice le voyait chez ses parents, leur amusement condescendant cachait une profonde deception. Même sa soeur la prenait soudainement de haut, se moquant de son uniforme nouvellement aquis chez Madame Guipure. Il était noir et gris, triste, comparé à celui bordeau et doré de Upton High School... Ce Poudlard dont ils n'avaient jamais entendu parlé ne semblait avoir aucune renommée, avec d'étranges animaux comme blason, un serpent, un lion, un aigle et un blaireau! Elle-même avait perdu l'envie d'aller à Poudlard. Elle voulait suivre sa grande soeur, et que ses parents l'accompagnent à son école. Mais ce matin, comme Béatrice et Eugénie partaient dans deux écoles différentes, il avait été convenu que ses parents accompagneraient Eugénie à Upton House School, comme d'habitude, et que leur majordome, Mr. Pennyworth, l'accompagnerait à King's Cross Station, où elle devait prendre le train pour Poudlard.

Mais à présent, plongée dans la Magie, son étonnement de son existence renouvellée, Béatrice était de nouveau impatiente de se rendre à Poudlard. Elle se rappelait que dans sa valise se trouvait sa baguette, et tira sur le manteau de Mr. Pennyworth, pour qu'il cesse de regarder de travers un homme en robe vert émeraude avec un rat sur l'épaule, et lui sorte sa baguette de ses affaires. Quelques minutes plus tard, il l'aidait à monter sa valise dans le train et l'accompagna jusqu'à un compartiment vide. Lorsqu'elle fut assise, Béatrice leva son nez vers son majordome, soudainement triste. C'était le moment de se dire au revoir. Elle l'avait déjà fait avec ses parents, mais ils avaient du se dépêcher pour ne pas être en retard à l'ecole d'Eugénie. Avec Mr. Pennyworth, elle avait d'avantage le temps de penser qu'elle ne le reverait plus pendant des mois, que sa présence rassurante ne serait plus là pour l'accompagnée, que sans ses parents, sans sa soeur, et maintenant sans lui, elle allait réellement se retrouver seule dans une école inconnue. "Oh, Miss Windsor." la réprimenda doucement Mr. Pennyworth en lui caressant la joue de l'index, effacant la larme qui y avait coulé. Il lui sourit longuement, puis la pris quelques secondes dans ses bras, ce que n'avaient pas fait ses parents, avant de sortir sur le quai en face de sa fenêtre. Le sifflet retentit. A genoux sur la banquette, le nez contre la vitre, Béatrice lui dit au revoir de la main, auquel il répondit de la même façon juste avant de disparaître de son champ de vision...


Dernière édition par Beatrix Windsor le Lun 11 Juin - 15:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMer 25 Avr - 21:46

« Tu lui souhaiteras bonne rentrée de part. Je regrette tellement de ne pas pouvoir l'emmener pour le train » dit la voix chaude et bienveillante d'un sorcier aux cheveux poivre et sel. Devant lui, une femme à la chevelure ébène et aux yeux aussi gris-bleus se mit à sourire en coin. Elle lâcha la bouilloire qu'elle tenait entre ses mains et la posa sur le poil brûlant. « Je crois que tu peux toi-même aller lui dire. Je l'ai entendu gigoter quand je me suis levé. Il doit être réveillé depuis très longtemps » dit la femme avant de se retourner vers son mari. L'homme esquissa un sourire et reposa le manteau et l'attaché-caisse qu'il avait dans les mains. Sa femme lui tendit une tasse remplie de lait chaud et l'homme s'en saisit avant de monter les escaliers en colimaçon pour atteindre l'étage supérieur. Le sorcier traversa un couloir et s'arrêta devant une porte, qu'il ouvrit tout doucement. Derrière elle, un petit garçon de onze ans était assis dans son lit : moi. Lorsque j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir, je refermais immédiatement le livre que j'avais entre les mains et le cachais sous mes couvertures. Je tirais ses dernières sur moi et me rallongeais en essayant de faire semblant de dormir. « Je t'ai vu Timothy » dit mon père en refermant la porte derrière lui. Déçus de m'être fait prendre en flagrant délit, je rouvrais les yeux et me redressais sur mon lit. Mon père vint s'assoir au bord de celui-ci et me tendit la tasse qu'il avait dans les mains. « Alors tu ne dors pas ? Qu'est-ce que tu caches là-dessous ? » questionna-t-il en écartant les couvertures pour dévoiler mon livre. Il s'empara du codex relié et en regarda la couverture de cuir. « L'Histoire de Poudlard » lut-il avant de me regarder avec un air dubitatif. Je sentais la leçon paternelle venir. « Tu n'as plus besoin de le lire Timothy dans quelques heures tu y seras » me dit-il en souriant. Moi qui avait baissé les yeux de peur, je relevais la tête surprit. Depuis que j'étais petit, je vivais en tête-à-tête avec ma mère dans notre maison au bord des falaises de Rhosilli. Mon père était employé au Ministère de la Magie et à cause de son travail, je ne le voyais pas souvent. Je vivais toute l'année avec ma mère et je ne voyais que mon père durant certains soirs ou certains week-end. Je ne passais pas beaucoup avec lui et j'avouais que j'étais parfois jaloux de mes copains quand leur papa venaient les chercher à la sortie de l'école. Tout cela pour dire que mon père et moi, nous n'étions pas aussi proche que le sont un père et son fils dans les autres familles. « Je sais mais je voulais être sûr de bien tout savoir avant d'y aller. Au cas où... » dis-je en baissant de nouveau les yeux et me mordillant les lèvres. Je vis les sourcils de mon père se froncer et il pencha la tête comme pour essayer de capter mon regard. « Au cas où quoi Timothy ? » demanda-t-il d'une voix grave. La tête toujours baissée, je regardais tout autour de moi, trouvant soudain que mon dessus de lit en patchwork avait des motifs que je n'avais jamais vu. J'avais une chose qui me trottait dans la tête depuis que j'avais reçu ma lettre pour Poudlard. C'était peut-être stupide, mais j'avais peur de décevoir ma famille et surtout mon père. Du haut de mes onze ans, j'avais des doutes. « Et si je ne suis pas assez intelligent pour aller à Serdaigle papa ? » finis-je par dire en relevant des petits yeux vers lui. Le visage de mon père s'anima en un sourire et une expression amusée. Il s'approcha de moi et déposa un baiser sur le haut de ma tête. Un geste qu'il faisait rarement, mais que j'aimais beaucoup. « Oh tu iras Timothy. Tu iras à Serdaigle, crois-moi » dit-il en ébouriffant mes cheveux bruns. Je le regardais perplexe, sans comprendre son sourire assuré puis tentais de sourire à mon tour. Il avait un étrange regard et je ne savais pas ce qu'il voulait dire. Mon père se leva de mon lit et commença à faire demi-tour en direction de la porte. Je me mettais alors à genoux sur mon lit et le stoppais. « Bon courage papa » lui scandais-je à haut voix. Il s'arrêta devant la porte et se retourna vers moi. « Bonne rentrée Tim » dit-il le plus simplement du monde en souriant avant de sortir de ma chambre. Je poussais alors un soupir maussade et me laissais tomber en arrière sur mon lit.

« Maman, j'ai plus envie d'y aller » dis-je à ma mère qui se trouvait accroupit devant moi. La cheminée du Poudlard Express venait de cracher sa dernière bouffée d'appel et les élèves finissaient de rentrer à l'intérieur des wagons. Il était temps que je dise au revoir à ma mère pour rejoindre la fabuleuse Ecole de Sorcellerie. Mais alors que j'en rêvais depuis des mois et des mois, j'avais soudain peur de me retrouver seul dans un immense lieu que je ne connaissais pas. J'allais être loin de mes parents, de ma maison, de mes copains de l'école moldue et tout ça pendant plusieurs mois. Je n'étais plus sûr de vouloir partir maintenant. « Tim, chéri. Tout va bien se passer ne t'inquiète pas. Et puis, on se reverra aux vacances de Noël. Entre temps, tu auras les lettres pour nous parler. Ais confiance en toi, je suis certaine que tout ira bien. Tu es un Sweetlove, tu es capable de tout » me dit ma mère du ton le plus réconfortant qu'elle pouvait avoir. Je n'aimais pas que ma mère emploie ce vieux proverbe de famille pour me convaincre, même si je savais qu'elle avait raison. J'étais encore un petit garçon et comme tout petit garçon de onze qui allait quitté ses parents pour la première fois j'avais peur. Poudlard, j'avais tout lu dessus, c'était un endroit merveilleux, mais aussi un lieu immense, étrange et rempli de mystère. Tout ses mystères j'allais devoir les découvrir tout seul et cela me faisait peur. « Je suis peut-être un Sweetlove, mais je suis un petit Sweetlove » dis-je en faisant une moue boudeuse. Ma mère se mit à sourire puis se releva et me poussa vers les marches du wagon. Le train allait partir d'un moment à l'autre. « Tu es mon grand garçon et ça suffira » dit-elle en me faisant monter dans le wagon. Elle déposa un dernier baiser sur ma joue et me dit au revoir. La locomotive commença à avancer et bientôt la silhouette de ma mère disparut au loin. Mes yeux ne se posèrent plus que sur un paysage verdoyant et je me retournais pour chercher une place dans le train. Je traversais l'allée du wagon en trainant la lourde valise derrière moi et regardais à chaque compartiment si ils étaient libres. Mais bien entendu, tous étaient déjà occupés. Les élèves qui étaient montés avant moi dans le train avaient déjà pris les meilleures places. Je m'avançais vers l'arrière du wagon lorsque quelqu'un passa en courant à côté de moi et me fit perdre l'équilibre. Je me cognais dans ma valise et tombais devant la porte d'un compartiment ouvert. Face contre terre, je voyais les pieds d'une petite fille se précipiter vers moi. Elle avait des sandalettes blanches et la peau presque de la même couleur. Je posais alors les mains sur le sol et me redressais sur mes genoux. J'avais des marques rouges sur les mains. « Aïe » soufflais-je frottant mes paumes l'une contre l'autre. Je me relevais alors complètement et me retournais vers la petite fille qui m'avait vu tomber. Elle avait les cheveux roux et un regard très intimidant. « Pardon » dis-je d'une petite voix en baissant les yeux. Je n'étais même pas à Poudlard que j'étais déjà ridicule. Dans mon ancienne école moldue, j'avais au moins attendu le deuxième jour pour tomber devant tout le monde, mais là c'était raté.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyJeu 26 Avr - 11:47



Béatrice observait la campagne anglaise glisser derrière ses fenêtres, légèrement dorée à l'approche de la fin de l'été. Elle n'était pas habituée à voyagée seule, et sans sa soeur à ses côtés, elle commençait à s'ennuyer et à devenir très triste. Ses pieds ne touchaient pas le sol et se balancaient contre la banquette. Elle essaya d'effacer les légères tâches que sa chute sur le quai neuf trois-quart avait fait sur ses collants et sandales blanches, mais elles se voyaient encore, légèrement grises sur ses genoux et ses orteils... Heureusement qu'elle n'avait pas encore mis son uniforme, lui au moins était toujours propre, bien plié dans sa valise. Béatrice se demanda soudain, la peur au ventre, si elle ne l'avait pas oublié au Buckingham Palace. Sa baguette entre les mains, elle se remémora chaque article de sa liste de sa fourniture, et revisualisa sa gouvernante, Mrs. Hudson, les mettre dans sa malle. Les élèves de Poudlard, tous plus agés qu'elle, allaient et venaient dans le couloir. Mr. Pennyworth n'avait pas fermé la porte derrière lui en s'en allant et Béatrice se leva pour le faire. Alors qu'elle posa sa main sur la poignée, un élève de plusieurs années de plus qu'elle passa en courant, bousculant un garçon qui se prit les pieds dans sa valise et tomba sur le sol. Poussant un petit cri, Béatrice s'écarta juste à temps pour ne pas être emportée dans sa chute. Ahurie, elle passa prudemment la tête dans le couloir, ses yeux bleus jetant des éclairs au dos du garçon qui continuait de courrir vers le wagon suivant. « Il aurait au moins pu s'excuser!!! » s'indigna-t-elle avant de refermer la porte du compartiment. « Aïe » Béatrice se retourna vers le garçon qui avait failli lui tomber dessus. Il était à genoux et regardais ses mains rouges. « Tu t'es fais mal? » demanda-t-elle en allant s'agenouiller devant le garçon. « Est-ce que je peux voir? » son ton était poli, mais attentionné. Lorsqu'elle vit les paumes rougies du garçons, Béatrice souffla doucement dessus, comme sa grande soeur le faisait parfois lorsqu'elle se faisait mal. « Ca va mieux? » demanda-t-elle en relevant les yeux vers son visage. Elle le vis alors de face pour la première fois. Il avait de longues mèches noires très sombres qui faisaient ressortir la paleur de sa peau, et les yeux les plus bleux qu'elle avait jamais vu. « Pardon » s'excusa-t-il en se relevant.« Oublies ça! C'est celui qui t'a fais tombé qui devrait s'excuser! Viens assieds-toi! » lui répondit-elle avec un sourire joyeux. Elle s'assit sur sa banquette, se tenant de manière droite, les genoux serrés, dans une position élégante mais peu naturelle qui n'avait pas l'air confortable. « Je m'appelle Béatrice. Et toi? » lui demana-t-elle tout sourire. Elle était contente d'avoir quelqu'un avec qui passé le voyage. Le garçon en face d'elle était jeune, il avait l'air d'avoir le même âge qu'elle. Elle se demandait s'il était déjà allé à Poudlard, s'il savait quoique ce soit à propos de cette étrange école qui lui était tellement inconnue, ou si lui aussi avait aussi peur qu'elle d'y aller.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyJeu 26 Avr - 19:09

C'est en restant simplement bien assis sur une banquette que j'aurais voulu passer le trajet dans le Poudlard Express jusqu'à Poudlard. Mais aussi maladroit et curieux que j'étais, j'avais voulu voir en détail la moquette qui recouvrait le sol du train. Ce n'était pas de la moquette, pas comme celle qu'il y avait dans le couloir de la maison, c'était une sorte de paillasse beige très dure. Me redressant sur mes genoux, je regardais mes mains qui étaient devenues toutes rouges et qui avaient pris la marque de la paillasse. Mon voyage jusqu'à Poudlard commençait bien. Je frottais mes mains l'une contre l'autre pour enlever les poussières qui s'étaient mises dessus, quand j'aperçus des cheveux roux juste à côté de moi. « Tu t'es fais mal ? » me demanda une petite fille en s'agenouillant à côté de moi. Je tournais alors la tête vers elle et le regardais pour la première fois dans les yeux. Elle avait les cheveux roux, les yeux bleus, les joues roses et un petit nez retroussé. Elle était très jolie. Elle se pencha sur mes mains ouvertes et souffla dessus comme le faisait parfois ma maman. « Ca va mieux ? » demanda-t-elle en me regardant. Je restais un moment sans rien dire et la regardais tout simplement. Personne à l'école moldue me venait m'aider quand je tombais. Encore moins les filles. Les copains eux, ne faisaient que rire parce que je ne savais pas monter sur une chaise sans me casser la figure. C'était la première fois qu'une fille (et une très jolie fille) était aussi gentille avec moi. Je la regardais alors en souriant et me mettais à rigoler un petit peu. « Euh oui, merci » dis-je en ne me rendant pas compte que j'étais devenu rouge comme une tomate. Je me relevais et redressais ma valise qui était tombée sur le sol. La malle était presque plus lourde que moi. « Oublies ça ! C'est celui qui t'a fais tombé qui devrait s'excuser ! Viens assieds-toi ! » me dit-elle en souriant et en allant se rassoir sur la banquette du compartiment. Je me retournais vers elle avec un sourire aux lèvres. Elle me proposait de s'assoir avec elle ? J'étais heureux de cette invitation parce que je ne voyais pas traverser le reste du wagon en sachant que j'allais peut-être tomber à nouveau. « C'est vrai je peux ? » demandais-je d'un ton penaud pour être bien sûr. Elle ne bougea pas et me sourit simplement en faisant balancer ses jambes d'avant en arrière. « Merci beaucoup » dis-je en trainant ma valise dans le compartiment et en la rangeant sous la banquette. Je me redressais ensuite et sautais sur mes jambes pour m'assoir sur les sièges. Ceux-ci se mirent à grincer lorsque je m'enfonçais dedans. Cela me rappelait lorsque je sautais à pieds joins sur mon lit dans ma chambre à Rhosilli. « Je m'appelle Béatrice. Et toi ? » me dit soudain la petite fille en face de moi. Me redressant sur la banquette pour être assis confortablement, je posais mes mains sur mes jambes, signe évident de ma nervosité. « Timothy. Timothy Sweetlove » dis-je d'une voix peu assurée. Je regardais un instant par la fenêtre
du train pour essayer de combler le silence qui s'était installé, puis je décidais de prendre mon courage à deux mains. « C'est la première fois que tu vas à Poudlard ? » demandais-je en faisant une moue souriante. Je n'étais pas le plus doué des petites garçons pour engager la conversation avec quelqu'un que je ne connaissais pas. J'étais vraiment trop timide pour mon âge. Mais c'était de famille. Les Sweetlove sont capables de tout, mais quand ils savent dépasser leur timidité.


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Lun 30 Avr - 11:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyDim 29 Avr - 17:32



Le garçon en face d'elle avait l'air intimidé, mais Béatrice ne le remarqua pas. Tous les élèves de son âge dans sa classe s'étaient toujours comporté de cette manière. Béatrice avait commencé à remarquer que les gens ne se comportaient pas avec sa famille comme ils se comportaient entre eux. En particulier avec sa grand-mère. Béatrice n'y faisait pas attention, et jouait encore avec qui elle voulais, mais on avait toujours été strict sur sa manière de se tenir, et on commençait à la gronder lorsque parfois elle demandait les choses trop directement ou à certaines personnes. Béatrice ne comprenait pas ce qu'elle faisait de mal, mais l'autorité de ses parents n'était pas à contester. Cela lui faisait bizarre de n'avoir personne pour la surveiller dans ce compartiment, et elle en oubliait ce qu'on commençait à lui apprendre sur la façon de parler et à qui s'adresser... Ce garçon était gentil et elle avait hâte de faire connaissance avec lui. Il s'appelait... « Timothy. Timothy Sweetlove » Des centaines de questions fusèrent dans l'esprit de Béatrice. Avait-il le même âge qu'elle? Dans quelle partie des Royaume-Uni vivait-il (il avait un accent gallois) et avait-il des frères et soeurs? Mais Béatrice n'en posa aucune. C'était la dernière chose que sa mère lui avait dit avant de partir avec son père et Eugénie : « Ne parles pas trop. »Devant elle, Timothy pris une inspiration, comme avant de sauter au-dessus d'une flaque, et lui demanda « C'est la première fois que tu vas à Poudlard ? » Le sourire de Béatrice, qui avait été jusque là joyeux et rayonnant, glissa de son visage alors que la petite sorcière baissa les yeux. « Oui... » dit-elle douvement comme un aveu. A sa manière de tordre ses doigts, on aurait dit qu'elle avait fait une bêtise. « Mes parents n'en sont pas très contents... Ils auraient préféré que j'aille à Upton House School comme ma soeur. Moi aussi j'aurai voulu y aller... »

Alors que Béatrice s'enfermait dans un silence coupable et honteux, un bruit de roues légèrement grincantes se fit entendre dans le couloir. On toqua et la porte du compartiment glissa doucement. « Une petit douceur les enfants?... » Une femme rondelette un peu agée était dans le couloir, derrière un chariot couvert de friandises. Béatrice saura sur ses pieds, avant de s'arrêter devant les chariot. Les bonbons avaient de drôles de formes, de drôles de noms... « Qu'est-ce que ce sera pour toi, ma petite?... » « Votre Majesté... » corrigea Béatrice sans le moindre dédain, en toute innocence. C'était ainsi que tous les adultes qui ne la connaissaient pas devaient l'appeler selon le protocole. Il n'y avait que ses professeurs et les membres de sa famille qui faisaient exception à cette règle. « Je vais prendre... une baguette à la réglisse, un paquet de dragées surprises de Bertie Crochue, deux chocogrenouilles, et du jus de citrouilles s'il-vous-plaît. » Béatrice ne connaissait aucune de ses friandises et voulaient tout goûter. La femme de chariot, qui la regardait encore bizarrement après la façon dont Béatrice l'avait reprise, rassembla les friandises au fur et à mesure que Béatrice les énumérait, puis les lui tendit dans un sac en papier. « Ce sera sept Mornilles d'argent et cinq Noises de bronze, s'il-te-plaît... » Béatrice, qui avait sorti son argent moldu, resta un moment surprise puis se rappela qu'elle avait une bourse en cuir, avec l'étrange argent donné par les Gobelins au Chemin de Traverse. Après avoir payé, elle retourna s'asseoir sur sa banquette et regarda dans son sac sur ses genoux... Elle en avait vraiment acheté beaucoup... Béatrice se rappela que sa mère lui disait de ne jamais manger entre les repas. Elle ne lui aurait même pas autoriser d'acheter quoi que ce soit sur ce chariot. Béatrice pris les dragées surprise de Bertie Crochues et une des deux chocogrenouilles pour les mettre sur les genoux de Timothy. « Tiens c'est pour toi! » gazouilla-t-elle tout sourire, sa conscience tranquille.

Béatrice retourna sur sa banquette et pris sa chocogrenouille. Elle hésita un instant en regardant le paquet, en espérant que ce n'était pas une vraie grenouille enrobée dans du chocolat... Tirant sur le paquet, elle regarda avec curiosité la friandise qui se trouvait à l'intérieur. Le chocolat avait été moulé dans la forme d'une grenouille extrêmement convaincante... qui tourna sa tête vers elle. Béatrice ouvrit de grands yeux, ses muscles se raidissant alors que son visage prenait une expression d'effroi. La grenouille bondit du paquet, atterrissant sur l'arrête de son nez et grimpant vers son front. « HIIIIIIIIIIIIIIIII !!! » Béatrice avait fermé les yeux, sentant les affreuses petites pattes fondre sur sa peau et y laisser des traces de chocolat. Béatrice avait levé les main vers son visage mais n'osait pas la toucher. « Au secours! » se mit-elle à crier. Effrayée par tout se bruit, la chocogrenouille s'était réfugiée dans les cheveux roux de la petite sorcière où elle commencait à s'emmêler les pattes...« Au secours! Timothy! Au secours!»
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyLun 30 Avr - 11:25

J'avais vécu en vase clos avec ma maman pendant de longues années. Ne voyant que très peu mon père, j'ai passé onze ans en tête à tête avec ma mère. Je la voyais d'autant plus souvent que j'étais inscrite à l'école primaire moldue dans laquelle elle enseignait en tant qu'institutrice. J'ai donc toujours été très proche d'elle et les moments où je quittais la maison étaient rares. C'était donc très intimidé et un peu triste que je prenais le Poudlard Express ce matin, sachant que j'allais partir loin de ma famille pour la première fois. Heureusement, j'avais réussi à trouver un compartiment où passer le voyage et peut-être une future copine de classe à me faire. Elle avait moins l'air anxieuse que moi et se tenait droite comme un i. Maman m'avait toujours à me tenir correctement à table ou bien devant les gens, mais là ça en était presque bizarre. Alors qu'un silence s'installait, je décidais d'ouvrir la bouche pour lui demander si c'était la première fois qu'elle allait à Poudlard. J'espérais sincèrement qu'elle dise oui, car si je m'entendais bien avec elle nous pourrions passer tout le trajet ensemble, train et barque compris. « Oui... » dit-elle doucement en se tordant les doigts. Elle avait soudain baisser les yeux et son visage était devenu triste. J'avais peur d'avoir fait une bêtise en posant cette question. « Mes parents n'en sont pas très contents... Ils auraient préféré que j'aille à Upton House School comme ma soeur. Moi aussi j'aurai voulu y aller... » dit-elle en baissant de plus en plus la voix comme si elle allait pleurer. Je me mordais les lèvres, gêné d'avoir posé une question qui la blessait. Si j'avais su je n'aurais dit. Je regardais mécaniquement mes mains et essayais de trouver quoi dire pour me rattraper. J'avais les mains qui commençaient à devenir moites et j'essuyais inconsciemment mes paumes sur mon pantalon. « Moi je n'ai pas de frères et soeurs...Mais mon père m'a dit que Poudlard c'était la meilleure école de magie qui soit » finis-je par dire avec optimisme. Je la regardais dans les yeux en lui souriant pour essayer de la rassurer. Si sa soeur n'avait pas n'allait pas à Poudlard, c'est qu'elle n'avait pas de pouvoirs et qu'elle était née de parents moldus. Moi j'avais l'avantage de venir d'une famille de sorcier au sang-mêlé et donc de connaître mieux le monde des sorciers qu'elle.

La porte du compartiment s'ouvrit et une petite vielle dame avec un chariot coloré se présenta. « Une petit douceur les enfants ?... » demanda la vielle dame avec une voix un peu éraillée. Alors que je regardais avec envie les bulles baveuses situées à l'étage inférieur du chariot, je me rappelais soudain les consignes de ma mère sur les bonbons sorciers. « Ne profite pas d'être tout seul à Poudlard pour manger n'importe quoi chéri. Sinon tu auras le droit à un tour chez le dentiste en rentrant... ». La voix de ma mère s'évapora lorsque je vis la silhouette de la petite fille arriver devant le chariot. « Qu'est-ce que ce sera pour toi, ma petite ?... » lui demanda la vielle dame en lui montrant son chariot. « Votre Majesté... » dit Beatrice à la dame alors qu'elle regardait les friandises. Je fronçais les sourcils et regardais la vielle dame qui était étonnée que moi. Votre Majesté ? Pourquoi avait-elle dit Votre Majesté ? Je ne me rappelais avoir entendu une friandises sorcières porter ce nom là. Alors que je réfléchissais, la petite fille commanda une dizaine de bonbons (autant je me serrais fait fâché par mes deux parents) et paya la petite dame. Elle revint ensuite s'assoir sur la banquette et regarda à l'intérieur du sac en papier les acquisitions qu'elle avait faite. Je la regardais faire et contre toutes attentes elle se releva pour venir déposer sur mes genoux un sachet de Dragées de Bertie Crochues et une chocogrenouille. Je relevais les yeux vers elle, totalement surprit. « Mai...mais...merci beaucoup » finis-je par dire après avoir bafouillé. Elle retourna s'assoir et prit l'autre paquet de chocogrenouilles dans ses mains. De mon côté je tirais sur le galon du paquet de dragées et inspectais l'intérieur pour essayer de trouver les dragées au goût agréable. « HIIIIIIIIIIIIIIIII !!! » entendis-je alors que je m'apprêtais à manger un dragée bleu turquoise. Je sursautais légèrement et relevais les yeux vers Beatrice. La chocogrenouille qu'elle avait ouverte lui avait sauté sur le nez et commençait à grimper sur son visage. « Au secours ! » se mit-elle à crier en battant les mains devant son visage sans oser le toucher. Je me pliais alors en deux et explosais de rire. Elle n'avait jamais du en manger de sa vie. Alors que je mettais ma main devant ma bouche pour ne pas que mon rire s'entendent trop, la chocogrenouille était arrivée sur le haut de la tête de Beatrice, dans ses cheveux. « Au secours ! Timothy ! Au secours ! » cria Beatrice d'un air dégoûté. Je posais alors mon paquet de dragées et me leva pour aller l'aider. La chocogrenouille était en train de s'enfoncer dans ses cheveux comme dans ses sables mouvants. J'essayais alors l'attraper avec mes mains, mais ce n'était pas facile. « Arrête de bouger » dis-je à Beatrice toujours en rigolant. Je n'arrivais pas à me retenir de rire, c'était tellement drôle. Les filles sont vraiment des chocottes parfois. Je plantais mes doigts dans les cheveux roux de la petite fille lorsque je réussis à attraper la chocogrenouille, je la serrais dans ma main. Je la ressortis ensuite en tirant quelques cheveux de Beatrice au passage. Je lui montrais alors la chocogrenouille dans ma main, qui avait perdu ses pattes avant et une moitié de son corps. Le chocolat fondait entre mes doigts, mais ce n'était rien comparé aux traces qu'avait Beatrice sur le visage. « Tu veux toujours la manger ? » lui proposais-je en rigolant. Je lui tendais alors la petite grenouille qui se débattait entre mes doigts et lui souriait en coin.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyLun 30 Avr - 18:03



« Arrête de bouger » Béatrice s'éxecuta, relevant ses genoux vers elle pour y réfugier son visage, la chocogrenouille s'agrippant à ses cheveux alors que la rouquine basculait sa tête vers l'avant. Les yeux fermés, Béatrice sentit les doigts de Timothy dans ses cheveux, et les petites pattes être tirées en arrière, retenue par ses mèches.« Aïe! » L'exclamation de douleur lui avait échappée alors qu'il lui avait arraché des cheveux, mais Béatrice se retint de se plaindre d'avantage. Il se moquait déjà suffisemment d'elle. Les yeux de Béatrice réapparurent par-dessus ses genoux, mais pas le reste de son visage. « Tu veux toujours la manger ? » La main que lui tendait Timothy était couverte de chocolat, il ne restait plus qu'une moitié de grenouille avec les pattes détachées. Le visage de Béatrice se crispa, et elle fit un tout petit bruit, comme si elle avait retenu un sanglot. Elle secoua lentement la tête. Elle n'avait plus faim. Elle ne savait pas si la grenouille avait été plongée vivante dans le chocolat ou si les sorciers l'avaient ressuscitée par la suite, mais toutes les sorcières des contes de fées ressurgissaient dans sa mémoire. Béatrice était convaincue qu'ils ne mangeaient pas que des grenouilles, mais sans doute des queues de rats et des pattes de corbeaux également. Elle repensait au chaudron qui était dans sa valise et se demanda avec angoisse quels genres de potions on allait lui demander de faire. Béatrice crispa son visage et cacha son visage derrière ses genoux. Elle ne voulait pas que Timothy la voie s'empêcher de pleurer. Elle s'en fichait que ce soit lui ou quelqu'un d'autre (il s'était moquée d'elle alors qu'une bête l'attaquaità mais une Windsor ne devait pas pleurer devant les autres. On ne le lui avait jamais appris, mais jamais elle n'avait vu ses parents ou sa soeur pleurer, et lorsque ça lui arrivait, on lui demandait simplement d'arrêter... Béatrice repensa à sa soeur, qui devait être assise dans une classe à Upton House School à l'heure qui l'était. Elle aurait tout donner pour y être aussi, dans son uniforme bordeaux et doré. Eugénie lui avait tellement parlé de cette école, Béatrice s'y était déjà imaginée. Elle en avait déjà vu le batiment, ancien et gothique aux briques rouges. Elle s'était déjà vue jouer dans cette cours en attendant sa soeur avec Mr. Pennyworth. Mais au lieu de ça, elle allait à Poudlard, cette école dont elle ne connaissait rien, où elle ne connaissait personne, et où on mangeait des grenouilles vivantes enrobées dans du chocolat... « La meilleure école de magie qui soit » Béatrice n'était plus sûre d'aimer la magie. Elle ne voulait plus être une sorcière.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMar 1 Mai - 0:00

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J'avais du chocolat partout les doigts et Beatrice des traces partout la figure. Après quelques contorsions j'avais fini par enlever la chocogrenouille toute fondue des cheveux de la petite fille. Elle avait poussé un petit cri quand j'avais emmener quelques uns de ses cheveux en même temps. Je ne l'avais pas fait exprès. Je ne faisais jamais rien exprès lorsqu'il s'agissait d'être maladroit. Je me faisais souvent gronder à la maison lorsque je faisais des bêtises, même si c'était parce que j'étais maladroit. Mais je n'en voulais pas à ma maman (enfin pas toujours), à force je faisais plus attention. Etre maladroit n'était pas une excuse pour faire toutes les bêtises qu'on voulait. En plus, ce n'était pas drôle de tirer les cheveux de quelqu'un, encore plus d'une fille, surtout qu'elle vous avait offert des bonbons. La chocogrenouille dans ma main, je lui montrais le reste de la friandise en lui demandant si elle en voulait encore, tout en sachant que la réponse serait certainement négative. La petite rousse qui s'était réfugiée dans ses genoux ressortit la tête et me fit non avant de se recroqueviller à nouveau. Elle paraissait triste et boudeuse. Le sourire toujours aux lèvres, je me calmais un peu et baissais les yeux légèrement honteux. J'avais peut-être rit trop fort. Je n'aurais pas du me moquer comme ça. C'est vrai que ce n'était pas très drôle pour elle, surtout si elle ne connaissait pas le monde de la magie. Voyant qu'elle ne me regardait plus, je baissais le bras et observais la chocogrenouille fondre entre mes doigts. Elle était dans un salle état. Après quelques instants de silence, je retournais m'assoir sur la banquette du train et sortais un mouchoir en tissus de ma poche pour m'essuyer les mains. Je mangeais discrètement le morceau de chocogrenouille encore entier pour ne pas le laisser fondre dans mon mouchoir. Les mains nettoyées, je remettais le mouchoir dans ma poche et posais instinctivement mon regard sur mes genoux. Je voyais à côté de mes jambes, l'autre paquet de chocogrenouille que la petite rousse m'avait offert. Je le prenais dans ma main et après un instant à hésiter, je me levais pour aller lui redonner. « Tiens, comme tu n'as pas pu manger la tienne » lui dis-je en posant le paquet à côté d'elle sur la banquette. Elle ne disait toujours rien. Elle avait le visage coincé dans ses genoux et regardait par la fenêtre d'un air pensif. J'avais du vraiment la vexer. J'étais nul. Il fallait que je me rattrape. Je réfléchissais rapidement à ce que je pouvais bien faire, puis me retourner pour aller fouiller dans ma valise. Je sortais la malle de sous la banquette et l'ouvrais pour y prendre ma baguette magique. Je l'avais rangé dans son étui d'origine pour ne pas prendre le risque de la casser. Les sorciers confirmés ont tout le temps leur baguette près d'eux, cachée dans une poche, pour la sortir à la moindre occasion, mais comme je n'avais que onze ans, je ne faisais pas la même chose que les grands. Bois d'acajou, 32 centimètres ½, contenant un crin de licorne, elle était toute neuve. Je ne l'avais presque jamais utilisé. Je rangeais l'étui, puis refermais la malle avant de la remettre sous la banquette. Je me relevais ensuite et m'asseyais sur les sièges pour prendre position. Le premier jour où j'avais eu ma baguette, j'avais voulu l'essayer dès que j'étais rentrée à la maison du Chemin de Traverse. Ma mère avait un peu peur, mais mon père qui était aussi excité que moi m'avait appris quelques sorts basiques. Il m'en avait appris un tout particulièrement dont j'étais fière et qui avait réussi à convaincre ma mère que la magie ne faisait pas toujours des choses bizarres, mais plutôt jolies. « Tu aimes les oiseaux ? » demandais-je à Beatrice qui ne disait toujours rien. Elle sortit la tête de ses genoux et me regarda soudain avec attention. Je me redressais alors sur le siège pour me mettre droit et toussais un peu pour m'éclaircir la gorge. Je prenais une grande inspiration comme m'avait montré mon père et me concentrais attentivement sur le sort que j'allais jeter. Après l'avoir bien visualisé dans ma tête, je prononçais la formule à haut voix. « Avis » dis-je d'une voix douce et fluide. Un filet arc-en-ciel sortit alors de ma baguette et les trainées de couleur se transformèrent différents petits oiseaux aux plumages éclatants. La dizaine de petits oiseaux se mit à voler à l'intérieur du compartiment en effectuant un élégant balai aérien accompagné d'un doux chant mélodieux. J'aimais beaucoup ce sort. Les livres de magie dise qu'il ne sert pas à grand chose, mais je trouve que c'est utile comme sortilège. C'est réellement utile puisque c'est jolie.

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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMar 1 Mai - 10:53



« Tiens, comme tu n'as pas pu manger la tienne » La voix de Timothy fit ressurgir le visage de Béatrice par-dessus ses genoux. Il était gentil. Mais lorsque ses yeux se posèrent sur le paquet de la chocogrenouille, Béatrice frissona. Celle-ci aussi devait être vivante. Elle n'avait pas envie de réitérer l’expérience. « Non merci... » dit-elle d'une toute petite voix, regardant le paquet comme si il allait lui aussi lui sauter au visage. « Je n'ai plus faim... » Timothy se retourna et tira sa valise de dessous sa banquette pour l'ouvrir. Alors qu'il fouillait dans ses affaires, Béatrice commenca à se déplier, attirée par se curiosité. Un moment plus tard, Timothy cessa de chercher, et Béatrix se pencha sur le côté pour essayer de voir par-dessus son épaule de quoi il s'agissait. Timothy referma sa valise, la rangea, puis se retourna pour se rassoir sur sa banquette. Il tenait à la main une baguette magique, plus sombre que la sienne, presque rouge. Pourquoi l'avait-il sortie? « Tu aimes les oiseaux ? » « Oui, du moment que tu ne me demande pas de les manger... » dit Béatrice, un peu inquiète. Ca lui avait échappé. Après la grenouille au chocolat, elle ne savait plus à quoi s'attendre. Un oiseau en sucre glacé ne l'aurait pas surprise... Timothy ferma les yeux et s'éclaira la gorge. Il avait l'air de se concentrer. Puis il pris une profonde inspiration, et Béatrice ne put s'empêcher de s'enfoncer un peu dans sa banquette pour s'écarter de lui. « Avis » Béatrice allait lui demander ce que ça voulait dire, lorsqu'un filet de lumière colorée s'éleva de sa baguette pour frapper le plafond du compartiment. Béatrice ouvrit la bouche pour laisse échapper une exclamation d’émerveillement, ses yeux étincelants, mais elle n'était pas au bout de ses surprises. Chaque trait de lumière de couleur différente se dispersèrent dans une direction différente, rebondissant sur les murs, se regroupant sur eux-même, formant de petite boules lumineuses, qui se mirent à chanter, et à se couvrir de plumes... Bientôt, six oiseaux des couleurs de l'arc-en-ciel tournaient au-dessus de leur têtes. Un prune, un bleu, un vert, un jaune, un orange et un rouge. Elle ne savait pas lequel elle trouvait le plus beau. Elle monta sur sa banquette avec ses chaussures (ce qu'elle ne faisait absolument jamais en temps normal) pour les regarder de plus prêt. Ils étaient si beaux. Le jaune et le rouge avaient des reflets roux de la couleur de ses cheveux. « Tu es drôlement fort, Timothy!!! » s'exclama-t-elle sans parvenir à détacher ses yeux des oiseaux. Le bleu se posa à côté de Timothy, sur le paquet de Bertie Crochue, et y plongea le bec avant de s'envoler avec une friandise pour se percher sur le filet à bagage. Les autres suivèrent l'exemple et bientôt, six oiseaux se chargeaient de voler Timothy de ses dragées. « Moi je suis incapable de jeter le moindre sort... » avoua-t-elle en montrant sa propre baguette magique, à côté d'elle sur sa banquette. Elle était très claire, presque blanche, en buis et crin de licorne, vingt-six centimètres et demi. Béatrice eut soudain l'air très inquiète. « C'est grave Timothy? Est-ce qu'on est déjà censé savoir faire de la magie en arrivant à Poudlard? » Si c'était le cas, elle allait avoir un sacré retard à rattraper. Elle ne connaissait absolument rien à la magie. Béatrice se promit de s'y mettre dès demain matin. Non mieux! Dès maintenant! « Tu veux bien m'apprendre à faire des oiseaux? S'il-te-plaît. » demanda-t-elle, ses grands yeux bleux suppliants.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMar 1 Mai - 15:41

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La magie je n'en avais pas peur. J'étais juste un peu timide. Alors pour réaliser un sort comme celui que j'avais fait, j'avais du prendre sur moi. J'étais un petit garçon très peu sûr de lui. Je ne croyais pas beaucoup en mes capacités, même si mon père disait que j'étais bien plus fort que je ne le pensais. Il me disait toujours que je n'avais pas à m'en faire et que par le simple fait d'être un Sweetlove, j'allais tout réussir. J'avais du mal avec cette idée. Je ne voyais pas ce qu'un nom pouvait bien avoir comme influence sur ma façon de pratiquer la magie. Je le regardais toujours bizarre quand il me disait ça et à chaque fois lui, il rigolait. J'avais l'impression qu'il me cachait quelque chose, mais je me disais que cela ne devait être rien et que je ne pouvais comprendre parce que j'étais trop petit. Après tout, je ne savais de la magie que ce que mon père m'avait dit et ce que j'avais lu dans les livres. Cela ne faisait pas tout. Heureusement pour moi, j'avais réussi avant la rentrée à m'entrainer sur quelques sorts basiques. C'était plus fort que moi, je n'avais pas pu résister et mon père m'avait montrer les plus simples et les plus inoffensifs qu'il connaissait. L'un d'eux était Avis ou le sortilège des oiseaux. Il n'avait pas d'effet sur les objet, mais faisait simplement apparaître des petits oiseaux multicolores. Quand vous êtes un enfant, ce genre de sort, c'est l'équivalent de Noël. « Tu es drôlement fort, Timothy !!! » s'exclama la petite qui avait les yeux rivés sur les volatiles arc-en-ciel. Je rougissais légèrement au compliment. La rousse était montée debout sur la banquette pour admirer le spectacle. Je le regardais en souriant en coin, tout en me demandant si elle avait le droit de faire ça. Les trainées colorées formées par le vol des oiseaux derrière eux se reflétaient sur son visage immaculé. Elle avait retrouvé le sourire et j'étais content de moi. C'était tout ce que je voulais. Je maintenais ma baguette bien en l'air et essayais de rester concentré pour que les oiseaux restent le plus longtemps vivant. L'un d'entre eux vint se poser juste à côté de moi et plongea son bec à l'intérieur de mon paquet de dragées surprises. Il en ressortit avec une dragée couleur moutarde et s'envola jusqu'au filet à bagage. Je souris en coin avant de voir arriver tout les autres oiseaux sur mon paquet et faire une razzia. « Ah non, laissez-moi s'en ! » dis-je en les chassant avec ma main. Les oiseaux s'envolèrent (certains avec des dragées) et se dispersèrent dans la cabine. « Moi je suis incapable de jeter le moindre sort... » avoua soudain la petite fille en montrant sa propre baguette magique, à côté d'elle. Je me retournais vers Beatrice en regardant l'objet qu'elle avait montré. Perdant le contact visuel avec les oiseaux, certains commencèrent à s'évaporer peu à peu. « C'est grave Timothy ? Est-ce qu'on est déjà censé savoir faire de la magie en arrivant à Poudlard ? » demanda à nouveau la petite rousse l'air inquiète. Les oiseaux tout autour de nous disparaissaient du compartiment en laissant leur trainée multicolore. La magie que j'avais fait cessait d'exister. Dommage, ils étaient jolis ces oiseaux. Je reposais alors ma baguette magique sur la banquette écossaise et regardais Beatrice. « Non, ce n'est pas grave. On va à Poudlard pour apprendre la magie justement. On ne te demande pas de savoir lire et écrire avant de rentrer en CP » lui répondis-je en lui souriant de toutes mes dents. Elle avait l'air complètement perdue, ce qui devait être normal si elle était née de parents moldus. Ca avait du lui faire bizarre d'avoir une baguette magique entre les mains. Surtout si sa famille n'était pas très d'accord sur le fait qu'elle ait des pouvoirs. « Tu veux bien m'apprendre à faire des oiseaux ? S'il-te-plaît » me demanda alors Beatrice en faisant de grands yeux bleus suppliants. Ni une ni deux, je sautais de la banquette au sol pour aller me mettre à côté d'elle pour lui apprendre quelques trucs. On me demandait à moi d'apprendre la magie ! C'était une occasion inespérée. Je lui donnais sa baguette et lui montrais comment se tenir bien droite...enfin non ça, elle savait déjà faire. « Alors pour ce sort, il va falloir que tu fasses un demi-cercle avec ta baguette, comme si tu dessinais les bords d'un bol, de droite à gauche » lui dis-je en lui faisant voir le geste avec ma propre baguette. Elle reproduisit le mouvement plusieurs fois et je lui souriais en signe d'approbation. « Et après tu te concentres bien et tu prononces à haute voix : Avis » ajoutais-je en ne faisant aucun mouvement de baguette pour ne pas reproduire le sort et la laisser faire. Je la regardais en coin, lui montrant qu'elle pouvait essayer et attendais patiemment qu'elle s'exécute.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMer 2 Mai - 16:30



« C'est grave Timothy ? Est-ce qu'on est déjà censé savoir faire de la magie en arrivant à Poudlard ? » s'était inquiétée Béatrice. Si Poudlard était une aussi bonne école que Tim l'avait dit, cela ne l'aurait pas surprise que l'on demande un certain niveau en matière de magie... Mais Béatrice avait beau chercher, elle ne connaissait rien à ce domaine. Rien d'autre que ce qu'on lui avait raconté dans les contes quand elle était petite : Merlin l'Enchanteur, la Fée de Cendrillon qui changea une citrouille en carosse, la sorcière de Blanche-Neige qui préparait une potion dans laquelle elle trempait une pomme pour que la moindre bouchée soit mortelle... Elle espérait que leurs cours seraient plus portés sur les citrouilles que les pommes. Béatrice était toujours partagée sur la magie. D'un côté, ils mangeaient des grenouilles vivantes, mais de l'autre, ils changeaient un arc-en-ciel en oiseau... « Tu veux bien m'apprendre ? S'il-te-plaît » Béatrice n'avait pas encore finit de parler que le visage de Timothy s'éclaircit en un immense sourire. C'était la première fois qu'il souriait vraiment depuis le début du voyage. Il en était transformé. Jusqu'à présent, sa timidité lui avait donné un air si sérieux, presque triste. Mais maintenant, Béatrice trouvait qu'il avait l'air du garçon le plus gentil du monde et espérait vraiment qu'il resteraient amis à Poudlard... Timothy se trouvait à présent à côté d'elle (il avait changé de place en un quart de seconde) et lui tendait sa baguette. Béatrice la prit délicatement, comme si elle avait peur qu'elle ne renverse quelque chose avec (ce qui avait été le cas lorsqu'elle en avait essayé d'autres avant d'acheter celle-là, elle avait fait renverser un vase sur le manteau de sa mère, peut-être raison pour laquelle elle appréciait encore moins que sa fille ait des pouvoirs). « Alors pour ce sort, il va falloir que tu fasses un demi-cercle avec ta baguette, comme si tu dessinais les bords d'un bol, de droite à gauche » dit-il en faisant de même. Béatrice l'imita maladroitement, son poignet était beaucoup plus rigide que celui du petit sorcier. C'était manifestement la première fois qu'elle manipulait sa baguette. Après plusieurs répétitions du coup de baguette, Béatrice se tourna vers Timothy qui approuva avec un sourire. Béatrice écouta la suite. « Et après tu te concentres bien et tu prononces à haute voix : Avis » « Avis » répéta Béatrice pour habituer sa bouche au mot inconnu. Puis, répétant le coup de baguette magique, elle prononca : « Avis! »

Rien ne se passa. Pendant un instant, Béatrice eut peur que quelque chose clochait avec sa baguette, ou avec elle. Mais non. Elle ne s'était pas concentrée comme Timothy le lui avait dit. Lui avait fermé ses yeux au moins une minute avant de lancer son sortilège. Béatrice ferma doucement ses paupières pour fixer ses pensées sur sa baguette, sur la formule, sur l'arc-en-ciel et les oiseaux. On aurait dit qu'elle s'était endormie. Puis doucement, Béatrice fit un arc de cercle avec sa baguette et murmura « Avis... » Béatrice sentit sa baguette sursauter impersceptiblement et ouvrit les yeux. Un rayon de lumière colorée s'en échappa une seconde, et se dissipa en trois plumes rouges et jaune, comme si sa baguette venait de les éternuer... Ce n'était pas brillant, mais Béatrice était déjà toute surexcitée. C'était son premier sort!!! Béatrice se tourna vers Timothy pour voir ce qu'il en pensait, puis se remis immédiatement à la tâche, fermant les yeux pour se concentrer plus longtemps...

La journée s'écoula ainsi, le soleil d'été tardif s'obscurcissant d'averses de plus en plus violentes au fur et à mesure que le train montait vers l'Ecosse. Béatrice répétait le sort encore et encore, tenant compte des remarques que Timothy lui faisait quelques fois, l'observant attentivement alors qu'il lui remontrait le sort lui-même. « Avis » Un arc-en-ciel lumineux traversa le compartiment qui fut bientôt envahi de cinq oiseaux vert, jaune, orange, rouge et violet, quelques plumes bleues leur tombant dans les cheveux. C'était deux de plus que ses dernières tentatives. Mais l'oiseau bleu refusait obstinément de prendre forme... Alors que Béatrice se concentrait pour continuer à faire voler ses oiseaux (beaucoup plus chaotiques que les balais aériens de Timothy), la porte du compartiment coulissa et un élève apparu, de plusieurs années plus vieux qu'eux, qui portait l'uniforme noir que Béatrice avait acheté sur le Cgelin de Traverse et un petit P en argent de couleur verte sur la poitrine. « Mettez vos uniformes. » leur dit-il de manière autoritaire. « Nous arrivons bientôt à Poudlard. » Béatrice sentit un mélange d'angoisse et d'impatience monter en elle. Se levant de leur banquette, Béatrice mis son front contre la fenêtre et mis ses mains autour de son visage pour mieux y voir. Elle pensait que c'était une averse particulièrement sombre, mais non, la nuit commençait déjà à tomber. Il devait être loin dans le nord. Dans la pluie sombre qui tombait de manière fine, l'horizon était flou et obscurci. Elle ne parvenait pas à y voir quoi que ce soit... « A quoi ça ressemble Poudlard? » demanda-t-elle à Timothy, formant un nuage de buée sur la vitre. Puis, se retournant vers lui, elle lui proposa. « Je vais sortir le temps que tu te changes, puis je me changerais après, d'accord? » Environ un quart d'heure plus tard, les deux sorcier étaient dans leur uniforme noir et gris, avec une poche spéciale dans leur robe pour y mettre leur baguette. Se regardant dans la vitre noire, Béatrice se rendit compte qu'elle n'était finalement pas si décue. Le noir et le gris faisaient autant ressortir le roux de ses cheveux que le bordeaux de Upton High School. Elle se tourna vers Timothy, et lui sourit. « Je peux t'aider avec ça, si tu veux. » lui proposa-t-elle en désignant son noeud de cravate. Il était de travers, avec le bout de devant un centimètre plus court que celui de derrière. La cravate de Béatrice, elle, était parfaitement nouée, le noeud un losange impeccable, sa cravate s'arrêtant pile à hauteur de sa jupe. Pile alors qu'elle finissait de renouer sa cravate, le train se mit soudain à ralentir, les faisant légèrement tribucher. « Aïe!!! » Perdant son équilibre, le pieds de Tim s'était posé sur le sien. Mais elle oublia rapidement la douleur. Derrière les fenêtre, le quai éclairé d'une gare commençait à défiler, le panneau indiquant : Pré-Au-Lard.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyJeu 3 Mai - 15:07

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Je regardais Beatrice reproduire le sort que j'avais exécuté devant elle quelques minutes plutôt. Après plusieurs essaies, les oiseaux qu'elle faisait apparaître avait pris plus de réalismes et de couleurs. Même si le sort n'était pas encore parfait, elle essayait encore et encore. Je la regardais faire en souriant. Elle était acharnée et enthousiaste. Ma maman disait que j'étais têtue lorsque j'avais décidé de faire quelques et que j'étais même trop perfectionniste pour mon âge. Mais d'après ce que je pouvais voir avec Beatrice, j'avais trouvé pire que moi. Elle ne cessait de répétée la formule avec toujours plus de précision et j'étais fasciné par sa capacité à apprendre aussi vite. Il lui avait fallu une après-midi pour réaliser un sort que j'avais mit des jours à faire, alors que contrairement à elle, j'avais déjà utilisé la magie avant. Elle était très forte. Vraiment très forte. Alors que l'oiseau au plumage jaune faisait des cercles autour de la tête de Beatrice, la porte du compartiment coulissa et un élève apparut. Son uniforme était brodé d'argent et d'émeraude et une insigne avec P capital ornait sa robe de sorcier. « Mettez vos uniformes. Nous arrivons bientôt à Poudlard » nous dit-il d'un ton autoritaire avant de refermer la porte du compartiment. C'était visiblement un préfet. Mon père avait été préfet de Serdaigle à son époque. J'espérais un jour le devenir moi aussi. Ce n'était pas une grande ambition, mais je voulais que mes parents soient fières de moi. Faire comme mon père, c'était un rêve pour moi. Qu'il me remarque enfin un peu. Je regardais un instant dehors et voyais que le jour avait commencé à décliner. La journée était passée trop vite. Je me retournais vers Béatrice qui paraissait apeurée. « A quoi ça ressemble Poudlard ? » me demanda-t-elle alors qu'elle posait ses mains contre la vitre du train pour voir à travers la pluie qui tombait dehors. Je me rapprochais d'elle et posais mon front contre la glace. L'Ecosse de légende se présentait devant nous. « C'est un immense château. Comme celui qui il y a à Londres, mais encore plus grand et beaucoup plus vieux. Tout est vivant là-bas, même les escaliers » répondis-je en repensant au chapitre VI de l'Histoire de Poudlard. Je savais plein de choses sur Poudlard, mais aujourd'hui j'allais enfin le découvrir pour de vrai. Cela faisait des années que j'attendais cela, même je devais avouer que j'avais un peu peur tout de même. « Je vais sortir le temps que tu te changes, puis je me changerais après, d'accord ? » me proposa Beatrice en se retournant vers moi. J'acquiesçais et Beatrice sortit en me faisant un sourire. Elle était vraiment très jolie... Enfin, bref. Je tirais ma valise et sortais mon uniforme pour m'habiller. Cinq minutes plus tard, je sortais pour laisser la place à Beatrice. J'attendais qu'elle ait fini et je revenais à nouveau dans le wagon. J'observais son uniforme et la jupe grise qui contrastait avec mon pantalon noir. Elle me regarda dans les yeux se mit à sourire. « Je peux t'aider avec ça, si tu veux » me dit-elle en montrant mon noeud de cravate. Le derrière était plus grand que le devant. Je n'étais pas très doué pour ce genre de chose, d'autant plus que lorsque je n'avais pas de glace pour me regarder faire, c'était encore plus difficile. « Merci. Ma maman m'a appris une chanson pour que je me rappelle comment on fait, mais j'arrive pas à la retenir » lui dis-je en faisant la moue et en baissant les yeux. Je regardais les mains de Beatrice refaire mon noeud en essayant de mémoriser ses gestes, mais ceux-ci étaient trop rapides. Elle devait avoir l'habitude de faire cela. Un son métallique se fit entendre et le train se mit soudain à ralentir. Je trébuchais et marchais sans le faire exprès sur le pied de Beatrice. « Aïe !!! » échappa-t-elle en faisant un pas en arrière. « Désolé » m'excusais-je immédiatement en baissant à nouveau les yeux. Le train s'arrêta définitivement et les portes des wagons s'ouvrirent presque toutes en même temps. Les élèves se bousculèrent dans le couloir et je prenais alors la main de Beatrice pour nous essayons que nous frayer un chemin parmi la foule. Après plusieurs bousculades et quelques pieds écrasés, nous descendîmes enfin du train pour arriver sur le quai de la gare de Pré-au-lard. « Les premières années vers l'avant du train ! » hurla une voix rauque et puissance. Je sursautais et me tournais vers l'origine de la voix. La silhouette imposante d'un sorcier noir se profila sur le quai. Il tenait une lanterne dans l'une de ses mains et s'avançait d'un pas décidé. J'ouvrais alors de grands yeux et déglutissais, franchement impressionné, limite effrayé. « C'est Meleagan Nightingal, le gardien des clefs et des lieux à Poudlard. J'ai lu qu'il était chasseur de loup-garou avant » chuchotais-je à voix basse à l'oreille de Beatrice. Le gardien s'avança et je tirais Beatrice par la main pour nous mêler au groupe des autres premiers années. « Restez groupez et suivez-moi ! Ne vous perdez pas en route, personne ne viendra vous chercher avant demain sinon. Si vous êtes toujours en vie... » finit-il à demi-mots avant de se retourner comme si de rien n'était. Je regardais Beatrice en lui jetant un regard terrifié. Je serrais à nouveau sa main et nous suivîmes le groupe jusqu'à un petit port. Les fameuses barques dont mon père m'avait parlé nous attendaient. Je souriais et aidais Beatrice à monter dans l'une d'entre elle. Avec nous, une fille aux cheveux blonds vénitiens et deux garçons aux yeux marrons paraissaient aussi impressionnés que nous. Je m'essayais au côté de Beatrice et posais mes yeux sur la surface du lac, le Lac Noir. Une onde se forma, déformant les flots et j'aperçus durant un quart de seconde un appendice blanchâtre. Je me redressais de suite et m'asseyais à côté de Beatrice. Les barques se mirent à bouger et la traversée commença. A quelques mètres de nous, Poudlard se découvrait peu à peu.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyDim 13 Mai - 10:38



Béatrice avait gardé le nez collé contre la vitre jusqu'à l'arrête du train. Bien que le quai était éclairé, elle ne distinguait pas grand chose, et encore moins l'ombre d'un quelconque château derrière les maisons. Les portes des wagons s'ouvrirent, et Béatrice observa les élèves commencer à descendre du train, eux aussi tous en uniforme. Une main la tira en arrière. C'était Timothy qui la guidait vers la sortie. Dans le couloir du wagon, tous les élèves étaient plus grands qu'eux, mais les deux premières années parvînrent à ne pas se séparer, leurs mains fermement serrées. L'on marcha plusieurs fois sur les pieds de Béatrice, qui soupçonnait que Timothy d'en être plusieurs fois responsable. Malgré le froid, Béatrice fut soulagée d'arriver enfin sur le quai. Elle n'était pas habituée aux foules, Mr. Pennyworth s'assurait toujours que personne n'approchait de trop près ni Eugénie ni elle. Commençant à frissoner, Béatrice tenait toujours la main du Timothy lorsqu'une voix les appela en rugissant. « Les premières années vers l'avant du train ! » Béatrice suivit Timothy, ne pouvant détacher ses yeux de l'immense silhouette noire perdue dans les panaches de vapeurs du train. Lorsqu'ils se furent approchés suffisemment, ils purent voir le visage de l'homme gigantesque à la lumière de la lanterne qu'il tenait au-dessus de leur tête. « C'est Meleagan Nightingal, le gardien des clefs et des lieux à Poudlard. J'ai lu qu'il était chasseur de loup-garou avant » lui chuchota Timothy à l'oreille. Béatrice ouvrit de grands yeux en dévisageant son ami, terrifiée. « Les loup-garous existent?!! » répondit-elle tout aussi bas, une filet de buée s'échappant de ses lèvres... « Restez groupés et suivez-moi ! Ne vous perdez pas en route, personne ne viendra vous chercher avant demain sinon. Si vous êtes toujours en vie... » dit l'homme en se retournant, la lanterne dessinant sa silhouette de manière menaçante. Béatrice eut une exclamation d'angoisse. Elle en était sûre, jamais on ne l'aurait accueillie ainsi à Upton House School. Poudlard était dangereux? Béatrice échangea un regard avec Timothy, qui avait l'air tout aussi effrayé qu'elle, ce qui ne la rassura guère... Ils sortirent du village et furent bientôt sur la rive d'un lac dont Béatrice ne voyait pas le bout. L'eau sombree semblait continuer pour toujours dans la brume et la nuit noire. Il y avait de faible reflets dorés éclatant parfois à la surface, et Béatrice cru un moment qu'il s'agissait du reflet de la lanterne de Nightingale. Mais il y en avait un peu partout, trop éloignées pour ne venir que d'une seule source de lumière, et en cherchant, elle vit au loin, dans la brumes, de faibles lumières floues qui s'élevaient dans la nuit, trop brillantes pour être des étoiles. Elle se tourna vers Timothy pour lui demander de quoi il s'agissait, lorsqu'il fallu monter dans de petites barques en bois. Visiblement, sa question allait trouver réponse dans peu de temps, aussi prit-elle patience. Elle n'était pas rassurée de traverser cette gigantesque étendue de ténèbres, mais elle ne pouvait pas faire demi-tour, alors elle s'acrocha à la main de Timothy aussitôt qu'il avait pris place dans la barque à côté d'elle et essaya de ne plus frissoner de froid ni de peur.

Il n'y avait pas de rames, les barques semblaient avancer comme par magie. Aa fur et à mesure qu'elles fendaient l'eau, la brume se dissipaient et bientôt, les contours du château de dessinèrent, plus sombres encore que la nuit elle-même. Il était sinistre et effrayant. Béatrice n'arrivait pas à croire qu'elle allait y vivre pendant un an. Elle se pencha vers Timothy, sans parvenir à détacher ses yeux des innombrables fenêtres luisantes comme un milier d'yeux la guettant. « Quand tu disais qu'il ressemblait au château de Londres, tu parlais de la Tour pas vrai? ... » Pour sûr, Poudlard ne ressemblait en rien au Buckingham Palace. Il avait un air démoniaque, avec ses centaines de tours comme des cornes acérées. Lorsqu'ils arrivèrent sur le quai de l'école, un immense escalier grimpait les rochers escarpés sur lesquels étaient bâti le château. Plusieurs mètres au-dessus d'eux, une grande porte les attendaient comme la bouche d'un monstre. A chaque marche grimpée, le coeur de Béatrice battait un peu plus vite de terreur. Sa main était serrée autour de celle de Timothy comme un étau d'acier, se cachant à moitié derrière le petit sorcier. Elle cessa complètement de respirer lorsqu'ils passèrent le pas de l'immense porte de chênes. Le hall était immense, illuminé de lumière dorée, et un peu plus chaud que l'exterieur. Béatrice sembla légèrement soupirer de soulagement, ou alors son organisme s'était simplement rappelé qu'il avait besoin d'oxygène pour survivre. La bouche bée, cela faisait longtemps qu'elle ne regardait plus où elle posait les pieds, trop occupée à regarder l'immensité du chateau autour et au-dessus d'elle. Béatrice se rendit soudain compte qu'ils s'étaient arrêté. Si Timothy ne l'avait pas retenue par la main, elle serait rentrée dans le dos de Nightingale... « Voici les premières années, Pr. Dumbledore... » Nightingale s'écarta, et Béatrice vis l'homme qu'il avait caché. Il était grand et mince, portait des lunettes en demi-lune et avait une longue barbe rousse... « Merci Nightingale... et bienvenue à vous! »
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyMer 16 Mai - 21:18

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Beatrice était aussi terrifiée que moi. J'avais beau connaître Poudlard sur le bout des doigts (enfin presque), j'avais tout de même assez peur. Poudlard était gigantesque et on pouvait lire des tas d'histoires effrayantes à son propos dans les livres. Alors que nous étions arrivés au port de Pré-au-lard, j'aidais Beatrice à monter dans une barque puis m'asseyais à ses côtés. Sous nous le lac noir et ses profondeurs obscures ondulaient. Je sentis la main de Beatrice me serrer lorsque les barques commencèrent à avancer et je m'accrochais également à elle. Il faisait froid ce soir là et chacune de nos respirations étaient visibles dans l'air. Alors que les frêles bateaux de bois filaient sur l'eau, l'épais brouillard qui couvrait les flots se dissipa. Le château tant attendu se dévoila alors sous nos yeux. J'échappais une exclamation d'émerveillement. Les tours, les passerelles, les remparts, la forêt que je voyais se dessiner au loin, tout était là. Tout ce que j'avais lu, tout ce que j'avais vu graver dans les livres, les souvenirs de mon père, chaque détail... Je regardais le spectacle comme si je découvrais ce qu'était la magie pour la première fois. J'avais la bouche grande ouverte dont les extrémités étaient pliées pour rendre compte d'un sourire béat. J'avais relâché la pression sur la main de Beatrice, même si ma nouvelle amie n'avait pas fait de même, bien au contraire. Je n'arrivais pas à parler, j'avais complètement oublié ma peur. Je me sentais chez moi ici, bien plus que je ne l'aurais jamais cru. Je pensais à mes parents, mais pas avec la nostalgie du quai de gare. J'avais juste envie de leur écrire tout ce que j'avais sous les yeux, pierre par pierre, lumière par lumière. Poudlard se présentait sous mes yeux et j'avais l'impression d'y avoir toujours vécu. Je ne le quitterais pas de si tôt, j'en étais sûr... « Quand tu disais qu'il ressemblait au château de Londres, tu parlais de la Tour pas vrai ? ... » me sortit tout à coup de mes pensées la voix de Beatrice. Je quittais des yeux le château magique pour la regarder. Je faisais une grimace. Non, bien sûr que non. Je parlais du château de la Reine. Bon d'accord, c'était un palace moldu, mais pour les enfants c'était un château de conte de fées. Je regardais à nouveau Poudlard et me pinçais les lèvres. Je devais admettre qu'il n'avait pas grand chose avec le palais de Buckingham Palace, en tout cas du point de vue architectural. « Non, je voulais dire qu'il était grand et qu'il renfermait pleins de secrets » dis-je à Beatrice en souriant avec de regarder à nouveau le château, comme irrésistiblement attiré. Après plusieurs minutes, la traversée se finie au port de Poudlard. Les barques s'amarrèrent et nous descendîmes des embarcations. Je resserrais la main de Beatrice pour monter l'impressionnant escalier qui menait au château. Bientôt la Cour Intérieur se présenta devant nous, avant la grande porte de chêne et l'intérieur de Poudlard. Nous montâmes les escaliers qui menait des sous-sols jusqu'au Hall. Arrivé sur le pas, le groupe se stoppa. Je retins Beatrice par la manche qui manqua de rentrer dans Nightingale tellement elle était emportée par son élan. Nous nous rangeâmes sur un côté et la silhouette fluette d'un homme à la barbe rousse apparut. C'était lui, Albus Dumbledore, j'en étais sûr. « Merci Nightingale... et bienvenue à vous ! » dit-il avec une voix d'une douceur et d'une bienveillance extrême. « Avant d'entrer dans la Grande Salle et de commencer la répartition, j'aimerais vous dire quelques mots. Tout d'abord, je vous pris de bien vouloir excuser le professeur Tunney, actuel co-directeur de Poudlard, qui pour des raisons personnelles a du s'absenter. Mais rassurez-vous il sera de retour dès la semaine prochaine pour assurer ses cours à l'école. Pour ma part, je suis le professeur Dumbledore » dis le Directeur en portant un regard sur l'ensemble des élèves. La plupart semblait surprit par cette annonce, mais je me souvenais soudain que le nom de Tunney était apparut dans La Gazette du Sorcier ces derniers temps. Mais oui ! Un certain Tunney avait été accusé de contrebande de cornes de licornes. Des accusations calomnieuses selon mon père. Le professeur s'était certainement rendu au procès de son parent. « En son absence c'est donc moi qui assurerait la cérémonie de répartition cette année. Dans quelques instants vous allez entrer dans la Grande Salle et rejoindre vos camarades dans l'une des quatre maisons qui composent Poudlard. Elles ont pour noms Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard... » reprit le professeur en ajustant ses lunettes en demi-lune sur le bout de son nez. Pendant qu'il avait prononcé les noms des différentes maisons, j'avais mimé les syllabes avec ma bouche et esquissé un sourire plein d'espoir en entendant le nom de Serdaigle. Mon père, mon grand-père, mon arrière grand-père, la quasi totalité de ma famille avait été à Serdaigle, si je n'y étais pas répartie, je ferais certainement beaucoup de déçu, moi le premier. Le professeur Dumbledore finit d'expliquer les principes des maisons et de la coupe de fin d'année lorsque la porte de la Grande Salle s'ouvrit enfin. Je retins mon souffle et m'avançais en tenant la main de Beatrice. Nous pénétrâmes dans ce qui ressemblait par certains traits au Grand Hall du Christ Church College de l'Université d'Oxford. Les moldus et les sorciers n'étaient aussi qu'ils croyaient. Marchant aux côtés de Beatrice, je lui donnais un coup de coude pour qu'elle regarde le plafond magique. « Lève les yeux » lui chuchotais-je à l'oreille. Nous avançâmes jusqu'à l'avant de la Grande Salle où se situait une estrade. Sur celle-ci trônait la longue table des professeurs, mais également un tabouret couvert d'un vieux chapeau marron rabougrit. Le professeur Dumbledore nous fîmes nous mettre en rang et il réclama ensuite le silence pour laisser le chapeau ou plus précisément le choixpeau chanter la fameuse chanson (légèrement ennuyeuse) dont mon père m'avait parlé. Durant celle-ci, je regardais Beatrice qui semblait effrayer par un chapeau magique se mettait à chanter. D'ailleurs, je devais bien avouer que le choixpeau était assez étrange. La chanson se finit et le professeur s'empara du choixpeau. La répartition commença alors. « Emily Albertson...Julian Corner...Talulah Flusberry...Dawn McRoben...Hugh Rosenbach...Timothy Sweetlove... » appela la voix du professeur Dumbledore. Je déglutissais et regardais Beatrice d'un air inquiet avant de me décider à gravir les marches de l'estrade. Ca y est, il était temps de savoir. M'asseyant sur le tabouret, je pensais à mon père et aux mots qu'il m'avait dit le matin même, j'espérais qu'il avait raison. Le professeur Dumbledore posa le choixpeau sur ma tête et je ne bougeais plus d'un pouce. « Oh ! Mais que vois-je ? C'est donc toi...je me demandais quand tu allais arriver... Avec toi, je n'ai pas besoin de réfléchir...SERDAIGLE !!! » hurla le choixpeau en relevant ses revers comme si il acclamait lui aussi ma répartition. Je sautais du tabouret avec le plus grand des sourires et me précipitais vers la table des Serdaigles. Mon père allait fière de moi.
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MessageSujet: Re: The magic begins... TERMINE   The magic begins... TERMINE EmptyLun 11 Juin - 15:51



Spoiler:

Béatrice écouta attentivement les paroles du Professeur Dumbledore. Elle cru un moment que son oreille sifflait, mais c’était Timothy qui chuchotait les noms des maisons que présentait le professeur comme les paroles d’une chanson préférée. A la façon dont son visage s’éclairait au nom de Serdaigle, il était évident qu’il rêvait plus que tout y être répartit. Béatrice se demanda où elle souhaitait aller. Aucun de quatre noms ne lui inspirait quoi que ce soit. Alors qu’elle y réfléchissait encore, le Pr. Dumbledore s’avança et le groupe le suivit vers une grande porte de chêne qui s’ouvrit devant eux.

Des centaines de visages se tournèrent vers eux et Béatrice sentit ce même trac que lorsque des foules les guettait elle et sa famille sur le balcon de Buckingham Palace. Sauf qu’ici, d’étranges lueurs argentées brillaient au milieu des uniformes noirs et attiraient son regard. Béatrice plissa les yeux en s’approchant de plus en plus. On aurait dit des gens. Des gens qui brillaient et n’avaient pas de couleurs. Des gens à travers qui on pouvait voir. Des gens qui n’étaient pas assis sur les bancs mais qui flottaient quelques centimètres plus haut. Si sa gorge n’avait pas été serrée par l’effroi elle aurait hurler de terreur. Des fantômes. Béatrice se tourna vers Timothy. S’en était trop. Elle voulait faire demi-tour, retourner à Londres, aller à Upton House School avec sa sœur, là où il n’y avait pas de fantômes ni de grenouilles vivantes enrobée de chocolat… Mais avant qu’elle n’ai pu dire quoique ce soit, Timothy lui avait chuchoté : « Lève les yeux » S’attendant à découvrir n’importe quelle autre horreur, Béatrice obéit… et trébucha, se rattrapant de peu, tant sa surprise fut immense. A un peu plus d’un mètre au-dessus d’eux, des centaines de chandelles flottaient dans les airs par magie et les illuminaient de leur lumière. Et au-delà, au-delà s’étendait le ciel nocturne, encombré de nuages inquiétants transpercés des rayons de la lune. Le plafond disparaissait lentement parmi eux, comme s’il était fait d’air ou de verre. La voix du Pr. Dumbledore la rappela à la réalité (aussi irréelle qu’elle paraissait) alors qu’il leur présentait un horrible chapeau de cuir qui partait en morceaux. Béatrice frissona. Pourvu qu’il ne leur demande pas de mettre ça sur leur tête ! Soudain le chapeau se mit à bouger alors qu’une voix en sortait, claire et puissante, pour se mettre à chanter. Béatrice cria de suprise et plaqua immédiatement ses mains sur sa bouche, rouge de honte, sans pour autant pouvoir défaire ses yeux de l’immonde chapeau qui poursuivait sa chanson.

« Mettez-moi sur votre tête,
Et surtout soyez honnête.
Au choixpeau magique on ne ment pas,
Car le choixpeau magique ne se trompe pas.

J’ai beau être vieux et rapiécé,
Je peux lire dans vos pensées.
Votre être n’a pas de secret pour moi
Car le choixpeau magique ne se trompe pas.

Poufsouffle sera votre maison
Si vous êtres travailleur et bon,
Les justes et tolérants se trouvent là,
Car le choixpeau magique ne se trompe pas.

Je vous enverrais à Gryffondor,
Si votre courage et loyauté sont forts.
Dans cette maison, l’amitié ne meure pas,
Car le choixpeau magique ne se trompe pas.

Serpentards, venez par ici,
Rusés et déterminés, je vous le dis,
Cette maison vous ouvre les bras,
Car le choipeaux magique ne se trompe pas.

A Serdaigle enfin vous serez accueillis,
Si le savoir et la connaissance est votre envie,
L’étude et la lecture vous y guidera
Car le choixpeau magique ne se trompa pas.

Non, le choixpeau magique ne se trompe pas,
Mais il est important que vous sachiez
Que plus que nos actions se sont nos choix
Qui définissent qui l’on est. »


Un tonnerre d’applaudissements suivi la chanson qui avait été reprises par les élèves. Même Béatrice s’était surprise à reprendre en cœur le vers « Car le choixpeau magique ne se trompe pas ». Le Pr. Dumbledore se leva, un parchemin à la main, et les applaudissements cessèrent. Il déroula le parchemin et appela : « Albertson, Emily » Une jeune fille blonde aux jambes tremblante s’assis sur un tabouret et le choixpeau magique fut posé sur sa tête, et s’enfonça jusqu’à son nez. Béatrice frissona et espéra qu’il tiendrait mieux sur sa tête. Après un silence, il hurla « GRYFFONDOR ! » et une table d’élève se leva en applaudissant pour accueillir Emily. Béatrice sourit. Ils avaient l’air gentil. Un à un, les élèves du groupe furent appelés. Il ne restait plus grand monde et Béatrice commença à se demander ce qu’il se passerait si elle n’était pas appelée. Elle était toujours rassurée tant que Timothy était à côté d’elle, mais bientôt, lui aussi fut appelé. Il ne resta sur sa tête que quelques secondes. « SERDAIGLE ! » Timothy courru vers la table qui l’accueillait, manquant de renverser le banc en s’y asseillant. Béatrice était désormais seule debout devant les professeurs. Avaient-ils oubliés son nom sur la liste ? « Windsor, Béatrice. » Les yeux du Pr. Dumbledore se posèrent sur elle par-dessus ses lunettes en demi-lune. Béatrice avanca lentement et s’assis sur le tabouret, s’efforcant de ressembler le plus possible à sa grand-mère sur les vidéos qu’elle avait vues. Elle sentit le choix peau être posé sur sa tête, il glissa légèrement mais n’obscurcit pas sa vue. « Comme c’est curieux, » entendit-elle la voix qui avait chanté dire dans sa tête, « Tu ne pas avoir la moindre idée de ce que tu fais ici. Tu n’as pas l’impression d’y avoir ta place n’est-ce pas ? Et pourtant je vois que tu déborde de curiosité pour toutes ces choses étranges qui te font peur. Oh oui ! Tu meurs d’envie de tout découvrir, tu veux tout savoir ! Tu veux beaucoup ressembler à ta grand-mère on dirait. Avoir les connaissances qu’elle a accumulé au fil de ses voyages, de ses rencontres… Peut-être vais-je t’envoyer à Serdaigle, mais… » Les yeux de Béatrice rencontrèrent ceux de Timothy à la table des Serdaigles. Si seulement elle pouvait rester avec son ami ! « Mais tu veux être à la hauteur de ta grand-mère, à la hauteur des espérances de ta famille, à la hauteur de ta soeur. Plus que tout tu veutxles rendre fiers, tu veux être la meilleure ! Oui, Serpentard sera une maison parfaite pour toi. » « Non, non, non ! Serdaigle ! Envoyez-moi à Serdaigle ! » « Tu es sûre ? Serpentard est une maison noble, digne de ta lignée… » « Je suis sûre, envoyez-moi à Serdaigle. » insista Béatrice sans lâcher Timothy des yeux. « Très bien. Je lis dans ton cœur, tu as probablement raison. Le temps nous le diras… SERDAIGLE !!! »


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