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To die by your side is such a heavenly way to die.

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MessageSujet: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptySam 28 Avr - 17:20


To die by your side is such a heavenly way to die.


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Voilà trois jours qu’il était de retour à Poudlard. Trois jours qu’il avait quitté Sainte-Mangouste, après une nuit de soin destiné à faire disparaître les traces des interrogations musclées que lui avaient fait subir le Ministère. Soupçon de désobéissance aux lois du régime, qu’ils disaient. Alors ainsi, il était soupçonné ? Et que justifiaient ces questions ? Phineus n’avait été confronté à aucune preuve, heureusement pour lui, et c’était avec l’aide de sa simple ruse qu’il avait réussi à échapper à des poursuites : il était habitué depuis un an et demi, à simuler le neutralisme, la confusion lorsqu’on lui parlait politique. Il s’était appliqué à éviter toute mention du sujet, c’était comme ça qu’il s’était mit Ombrage dans la poche : elle le pensait désintéressé, sans danger, et le voyait donc comme un allié à convaincre. Mais aujourd’hui, est-ce que sa comédie allait suffire ? Aussi mielleuse pouvait-elle être, la femme était sournoise et maligne. Il ne se surréstimait pas : un jour arriverait où elle démasquerai ce qu'il avait réussi à faire tenir jusqu'à maintenant. Il craignait de la voir surgir à tout moment de l’ombre, vêtu de son cardigan rose bonbon, son classique nœud dans les cheveux, gloussant telle une autruche, bien contente de se venger : « Vous et moi mon cher, nous devrions discuter. » Ah elle le dégoutait, plus que tout. Il en était répugné.
Mais il y avait bien une chose qui inquiétait Phineus, d’avantage que ces affaires politiques, que son avenir professionnel. Depuis le Bal du Ministère, il n’avait pas revu Shanaëlle. La dernière fois que leurs regards s´étaient croisés, c’était lorsque les portes s’étaient refermées sur eux, et que Lord Voldemort avait prononcé l’assaut. A ce moment là, il l’avait quitté, décidé à se rendre utile dans le combat. Il regrettait tellement de l’avoir laissée seule, même si cela avait été au profit de quelque élève, et le fait de ne pas avoir eu de nouvelles d’elle le faisait encore plus culpabiliser. Peut-être que la raison pour laquelle elle n’était pas venu le visiter était là : elle lui en voulait. Si c’était le cas, Phineus avait tout prévu : il aller tout lui expliquer, il s’excuserai, tacherait de se rattraper. Et si elle avait été touchée ? Si elle n'était pas revenue ? Il ne se le pardonnerait pas.
Voilà pourquoi, ce jour là, par ce bel après-midi de mars, il avait traversé le château d’un pas pressé, ignorant les salutations des élèves, décidé à intercepter son amie. L’idée qu’elle l’évite ne lui plaisait pas, mais alors vraiment pas. L’heure avait été choisie avec soin, elle ne pourrait pas s'échapper : treize heure, soit trente cinq minutes avant la reprise des cours. Elle devait surement préparer ses prochaines leçons dans son bureau, en l'attente de ses étudiants, si elle avait fini de déjeuner.
Phineus dévala les escaliers du premier étage, le pan de son manteau flottant derrière lui. Il passa dans le Grand Hall, en jetant un coup d’œil aux imposants sabliers emplis de pierres précieuses qui encadraient les portes du château. Tiens, Serpentard étaient en tête, suivis de très près par les Gryffondors. L’observation le fit sourire, mais il ne s’attarda pas, et s’engouffra dans le couloir menant aux cachots. Il avait l’habitude du micro-climat qui régnait dans cette partie du château, l’humidité y était omniprésente, et la température chutait d’au moins cinq degrés une fois sous la bâtisse. « Oh professeur Harlington, vous êtes de retour, nous vous rendrons le dev… » Une petite blonde frappée des couleurs de Serdaigle l’avait apostrophé alors qu’il marchait vers le bureau de sa collègue. Le professeur de Magie Noire la fit taire d’un regard noir, et la somma de ne pas trainer dans le couloir. Elle disparu alors, rougissant, coupée dans son enthousiasme, intriguée par le ton sec de son enseignant. Une fois sur d’être seul dans cette aile des cachots, Phineus souffla, et se passa la main dans les cheveux. Il toqua trois fois et tira la lourde porte de Chene qui bouchait l'entrée.
Des chaudrons bouillaient sagement, dégageant des fumées odorantes, et colorées. Un sifflement comparable à celui d’une bouilloire résonnait, et il fut surpris de constater que la température ambiante avait subitement augmentée : le tout était de savoir si c’était l’effet des mixtures ou son anxiété. « Je ne te dérange pas j’espère...» Son regard teinté désarroi se posa sur Shana, occupée à son bureau. Pas vraiment assuré, Harlington avança dans l’allée centrale, les mains dissimulées dans les poches. Il priait intérieurement pour qu’elle lui dise qu’elle ne l’évitait pas, mais que son emploi du temps l’empêchait de lui rendre visite. Sa classe est à dix mètres de la tienne, lui répondit une voix dans sa tête. Tant pis, qu’elle lui dise qu’elle avait été clouée au lit à l’infirmerie. Imbécile, scanda la voix, si c’était le cas ce serait ta faute, réfléchis un peu. Il insulta intérieurement sa conscience et s’approcha de celle qui était assise. « Je ne t’ai pas vu depuis..la..enfin.. » Ah quel idiot ! Mais quel idiot ! Il en avait marre de ne pas être capable d’aligner deux mots correctement.De quoi avait-il l'air ? Puisque c’était comme ça, mieux valait alors jouer la carte de la sincérité. Il aspira un grand coup et débita avec le peu de confiance qui lui restait : « Ecoute Shana, je suis désolé, j’aurais pas du te laisser ce soir là…j’ai pas réfléchi sur le coup, y’avais tous ces gosses qui criaient. Je pensais que toi, tu pourrais te débrouiller. J’espère que tu n’as rien. » Il attrapa une vieille chaise en bois, la retourna et s’assit alors, le torse collé au dossier, parfaitement conscient qu'elle ne 'y avait pas invité. « Tu m’as manqué tu sais. Quand j’étais presque mourant à Ste Mangouste, je ne pensais qu'à toi. Ma meilleure amie... » Un sourire béant se dessina sur ses lèvres. Si il était bien bon à quelque chose, c’était à la faire sourire et il ésperait au moins faire son effet sur ce coup là. Il s'était promis de ne plus la décevoir.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyMar 1 Mai - 13:02

Ma file nous devons discuter. Oui père. Tu dois prendre position et surtout venir du côté du Ministre. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une autre brebis galeuse dans la famille... J'avais passé la moitié de ma journée à écouter mon père parler de notre sang. En fait je dirais plus que c'est du bourrage de crâne qu'autre chose. [color=white]... Et ce sang mêlé tu ne dois...[/collor] J'étais assise sur une chaise. J'avais ma robe de bal ensanglantée mais pas par mon sang. J'avais encore les images de ces gens qui étaient blessés. Je n'avais rien fait pour les blesser et je n'avais rien fait pour les aider. Tu dois montrer l'exemple à tes soeurs ! J'étais restée en retrait et je m'étais protégée. La seule personne en fait que j'aurai voulu protéger était parti loin de moi. Tout à coup je sortais de ma rêverie : Shanaelle ! Tu m'as écouté ? Oui Père. Bien entendu c'était un mensonge. Je n'avais pas écouté un seul mot de ce qu'il m'avait dit. Je ne pensais qu'à une chose : qu'IL allait bien ? Est-ce qu'IL était encore en vie ? Je n'avais pas eu de réponse à mes questions. J'étais totalement perdue vis à vis de cette histoire. J'aurais pensé qu'il m'aurait protégé un peu même si j'avoue ne pas avoir besoin de réelle protection. J'aurais pensé qu'il aurait au moins eu un regard vers moi alors que ça n'avait pas été le cas. Peut être que je n'étais pas aussi importante à ses yeux que je ne l'aurais cru. Peut être que je m'étais fait des idées. Il ne m'aimait pas je n'étais qu'une distraction pour lui. A la fin de notre discussion je m'étais levée et j'avais promis à mon père de faire attention à moi et de veiller sur mes sœurs. J'avais cette promesse mais je savais que je ne pourrais pas la tenir. Je n'étais plus certaine de rien. Mais qu'à cela ne tienne je devais me reprendre et retourner donner mes cours. Je rentrais donc à Poudlard comme si rien n'était et surtout je ne sortais pas des cachots. Je ne voulais pas le voir. Il m'avait déçu, beaucoup trop déçu. Je donnais tout d'abord un premier cours à des troisième années mais ils étaient complètement nuls. Ils ne comprenaient pas pourquoi les potions étaient un art. Ils faisaient n'importe quoi et ça avait le don de m'énerver... Je les laissais sortir un quart d'heure à l'avance que j'en eus assez de me battre avec eux. Mais avec ma délicatesse je leur lançais juste avant qu'il ne sorte : Vous me ferez un devoir sur le Bézoar de six parchemins pour demain, ça rattrapera votre incompétence. Et j'avais dit cela dans un grand sourire. Ils étaient partis dépités et moi j'étais assez fière de moi. Puis les premières années sont venus mais eux je leur faisais peur alors ils sont restés tranquille pendant leur devoir. Je les regardais toujours d'un air méchant qui m'était coutumié. Pourtant au fond moi j'aimais ces enfants enfin je les aimais. Je les trouvais plutôt mignons et j'imaginais mon fils assis à leur place. Enfin il ne pourrait jamais y être. Aujourd'hui était un jour assez noir pour moi : c'était l'anniversaire de la naissance et de la mort de mon enfant. Il aurait eu huit mois aujourd'hui. En fait il aurait eu le même âge que celui des Sweetlove et c'est sûrement pour cela que j'en voulais à leur bonheur. Même après la bataille ils avaient su se retrouver et rester ensemble avec Phineus et moi... De toutes les façons ce n'est qu'un imbécile ! Je me levais pour replacer des fioles d'ingrédient correctement sur mon étagère. Il ne fallait pas que je montre que son ignorance à mon égard avait de l'importance à mes yeux. Je devais être forte et ne plus penser à lui. Je me rasseyais pour regarder les copies que les petits venaient de déposer sur mon bureau. D'une main distraite, je mettais des ingrédients dans mon chaudron. Il arrivait parfois que je fasse des potions pour mon plaisir même si elle ne donnait rien. J'entendis alors la porte de ma classe s'ouvrir et je reconnus de suite la silhouette de Phineus. Je ne voulais pas le voir. Je ne te dérange pas j'espère... Je ne relevais pas dans un premier temps parce que oui il me dérangeait dans mon travail d'une part et je n'avais pas du tout envie d'autre part de le voir. Je ne répondais rien préférant lui laisser le loisir de trouver la réponse tout seul. Il n'était pas bête il comprendrait enfin... Je ne t'ai pas vu depuis... la... enfin... Je soupirais et finissais sa phrase : Depuis ce merveilleux bal. Un brin sarcastique ? Assurément et encore je n'étais pas au mieux de ma forme. Ecoute Shana, je suis désolé, j'aurais pas du te laisser ce soir là... J'ai pas réfléchi sur le coups, y'avait tous ces gosses qui criaient. Je pensais que toi, tu pourrais te débrouiller. J'espère que tu n'as rien. Je levais un sourcil et répondis assez méchamment. On a juste essayé de m'enrôler de force chez les mangemorts mais à part cela je n'ai rien. Je n'étais pas contente de ce qu'il avait fait et ce n'est pas en une pirouette qu'il pourrait s'en sortir. Il prit une chaise de bois pour s'asseoir. Je fronçais les sourcils mais ne dis rien. Il m'énervait mais en même temps j'étais contente qu'il soit là. Au moins il allait bien. Tu m'as manqué tu sais. Quand j'étais presque mourant à Sainte Mangouste, je ne pensais qu'à toi. Ma meilleure amie... Il avait le sourire et j'avouais que moi même j'en avais un tout petit sur le coin des lèvres. Mais ça ne dura qu'une seconde. La vérité sur Phin me frappa de nouveau l'esprit. Il n'avait pensé qu'à moi ? Le beau menteur.... Tu n'as pas pensé à Merveille ? Tu sais la petite avec qui tu avais une aventure... Je m'asseyais au fond de mon fauteuil avant de le regarder dans les yeux. J'étais certaine que ça ne lui plairait pas mais j'étais en colère après lui. Il m'avait laissé seule face à mon destin et en plus il m'avait trompé ? Je ne pouvais pas cependant m'empêcher de l'aimer.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyLun 7 Mai - 21:28


Elle lui avait sourit. Elle pouvait bien le cacher de toute sa volonté, il le savait : il avait surprise le passage furtif d’un rire sur ses lèvres et même si elle le cachait à présent, la pensée de savoir qu’il arrivait toujours à faire son effet lui redonnait foi en sa tache. Phineus la regarda s’asseoir dans fauteuil, le toisant comme elle toiserait ses élèves. Il pouvait sentir sa colère, ses reproches, comme si ils étaient percevables physiquement, il ne la connaissait que trop bien. Shanaëlle n’allait pas tarder à gronder, elle lui en voulait, elle ne tenait plus. Il se balançait légèrement sur sa chaise, son regard rivé sur le visage dur de son interlocutrice. Au fond, il ne lui en voulait pas vraiment : c’était de sa faute, c’était lui qui l’avait laissée ce soir là… Il valait mieux crever l’abcès. « « Tu n'as pas pensé à Merveille ? Tu sais la petite avec qui tu avais une aventure... » Le professeur manqua de tomber à la renverse. Il immobilisa violement de meuble sur lequel il reposait, et regarda Shana avec un air ahuri. Merveille…comment pouvait-elle être au courant ? Qu’est-ce…il n’avait plus les mots, ne savait plus quoi penser. Le fait que Shanaëlle connaisse l’existence et surtout la nature de la relation qu’il entretenait avec miss Parkinson, c’était bien la dernière chose à laquelle il avait songé. Il se prit la tête entre les mains, sans se soucier de cacher son trouble : Shana l’avait vu dans tous ces états, et à cet instant il se fichait complétement de son environnement. Merveille… Les choses avaient pourtant semblées se tasser quelques jours auparavant, lorsqu’il l’avait revue pour la dernière fois. Il lui avait fait comprendre qu’il ne voulait plus de leur relation. Qu’il ne voulait plus d’elle. Mais voilà, il s’en était débarrassé, et elle apparaissait au grand jour. Pendant trois ans, personne ne s’était douté de ce qui les liaient, même sa sœur jumelle...ils avaient pourtant réussi à rester dans le secret pendant tout ce temps, et voilà que la première personne qui abordait le sujet était Shana. Phineus se soudainement mit à rire tout seul, porté par une folie fiévreuse. Mais bien sur, quel idiot faisait-il. Bien sur qu’elle devait être la première à lui en parler, c’était la personne qui le connaissait le mieux au monde. Il avait été stupide, évidemment qu’elle allait sentir quelque chose, à qui croyait-il mentir ?
L’homme dégagea sa chaise, et monta sur l’estrade, auprès du professeur de potions. Elle était ici la raison de cette rancœur, elle avait été devant ses yeux depuis si longtemps qu’il ne l’avait même pas soupçonné. Il se glissa dans son dos, et attrapa distraitement une mèche brune de ses cheveux. Il était dans un beau bourbier, son amie était le genre de femme qui ne pardonnait pas facilement. Mais la question pour Phineus était de savoir si à lui, elle lui pardonnerait. Et si oui, pourquoi ? Apres tout, si on se tenait aux faits, ils n’étaient rien de plus que des amis d’enfance qui s’amusaient quelquefois…rien ne les avait jamais engagé non ? Pourquoi se sentait-elle agacé par ce qu’elle avait découvert, il n’y avait pas de raison, pensait-il. « On ne peut rien te cacher n’est-ce pas ? » Il souriait amèrement, son visage impassible ne laissait plus filtrer aucune de ses émotions passées. Harlington s’assit sur le bureau, balayant quelques copies au passage. Il avait cette mauvaise habitude d’être arrogant envers les autres lorsqu’il se retrouvait confronté à un problème personnel. Tant pis pour les pauvres premières années. « Je ne vais pas te mentir, ce serait m’enfoncer. Tu sais tout n’est-ce pas ? Oui, oui.. tu as raison, j’ai couché avec Merveille Parkinson. » Dit comme cela, ce semblait effroyable, mais Phineus savait que nul ne pouvait le juger sans connaître les circonstances exactes des évènements. Il soupira, agacé par la tournure de cette après-midi. Il avait esperé repartir le cœur leger, réconcilié avec elle. Et dire qu’il avait voulu lui prendre des fleurs, puis s’était retracté, de peur d’en faire trop. Elles lui auraient étés bien utiles en fin de compte… « Shana…Shana. C’est du passé tout ça, tu devrais le savoir. N’essaye pas de me dire qu’une femme comme toi aurait du souci à se faire face à ce genre de fille. C’était une gamine finie, une histoire sans issue, nous le savions bien. Tu vaut mieux qu’elle… » Sa main quitta sa cuisse, et alla balayer quelques cheveux qui tombaient sur le visage de sa collègue, caressant au passage sa joue du doigt, son regard fixé sur ses lèvres. C'était sans doute de savoir qu'il ne pouvait pas simplement y déposer un baiser qui le contraignait le plus.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyDim 13 Mai - 16:30

« On ne peut rien te cacher n’est-ce pas ? » Il n'essayait même pas de nier. Même si j'étais une garce finie – ce que j'assume totalement – je n'aurai jamais pu coucher avec un gamin. Lui il avait pu le faire et je ne supportais plus sa présence. Je pensais qu'il était intègre mais au final mon meilleur ami avait énormément changé. Je m'étais fait une nouvelle fois avoir par un homme. Il se leva et mit à sac plusieurs de mes copies. Il avait vraiment encore son comportement d'adolescent qui ne supporte pas d'être pris en faute. Je suis une Malfoy. Alors coucher avec une Parkinson ce n'est vraiment pas malin. Il s'était levé et il marchait. « Je ne vais pas te mentir, ce serait m’enfoncer. Tu sais tout n’est-ce pas ? Oui, oui.. tu as raison, j’ai couché avec Merveille Parkinson. » L'entendre sortir de sa bouche ça me faisait d'autant plus de mal. Je n'aimais pas qu'on se moque de moi et là il venait de le faire et ouvertement. Tu n'essaies même pas de nier ni même de t'expliquer. Bravo Phineus, franchement bravo. J'avais pensé qu'il m'aurait au moins donner une explication mais rien du tout. J'étais vraiment très déçue par son comportement. « Shana…Shana. C’est du passé tout ça, tu devrais le savoir. N’essaye pas de me dire qu’une femme comme toi aurait du souci à se faire face à ce genre de fille. C’était une gamine finie, une histoire sans issue, nous le savions bien. Tu vaut mieux qu’elle… » Il passa sa main sur mon visage pour rabattre quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille. Je n'avais qu'une envie c'était de lui faire confiance, de le croire et de l'embrasser là maintenant mais je ne pouvais pas. Il m'avait menti ! Il m'avait trompé avec elle et il ne prenait même pas la peine de le nier ne serais-ce qu'un tout petit peu. Je vaux peut être mieux qu'elle mais tu as quand même était dans ses bras au lieu de venir dans les miens depuis que tu m'as retrouvé... Je ne suis pas aussi importante à tes yeux que tu ne voudrais bien le faire croire.... D'ailleurs m'as-tu déjà seulement dit que je comptais pour toi ? Une petite pique que je lui lançais tandis que je me penchais pour jeter dans mon chaudron un nouvel ingrédient. J'étais vraiment en colère après lui parce que je tenais à lui finalement tout simplement. Mais lui, je ne comptais pas pour lui bien au contraire. Il me jetait comme un vieux mouchoir mais je ne pouvais pas lui en vouloir vraiment. Que voulais-tu faire en venant ici ? Tu voulais qu'on se rabiboche comme cela alors que tu n'es pas honnête envers moi ? Je t'ai tout dit moi. Je t'ai dit ce que j'avais vécu, je viens même de te dire ce que toi tu aurais du me dire depuis des mois ! De quoi tu as peur franchement ? Tu sais très bien que j'aime la sincérité et l'honnêteté. Tant que tu ne le sauras pas avec moi je ne vois pas pourquoi je continuerai à te voir. Alors tu me dis maintenant tout ce que tu as à dire ou tu sors. Je prenais certainement un gros risque mais j'avais besoin de savoir maintenant c'était aussi simple que cela.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyDim 13 Mai - 17:34


Elle avait l’air profondément déçue et ne prenait pas la peine de le cacher. Shanaëlle avait toujours été rancunière, et la plupart du temps c’était Harlington qui avait du prendre sur lui pour essayer d’arranger les choses lors de leurs disputes. Non, en fait, elle n’avait pas changé, la preuve : encore une fois elle se défilait devant les problèmes et préférait les éviter plutôt que les affronter. Elle l’avait ignoré, au lieu de chercher des explications. Phineus soupira. C’était typiquement Serpentard, cette manie de tout faire pour éviter la confrontation. Lui, il n’était surement pas comme ça, on lui reprochait son sang chaud, mais il n’avait pas peur des vérités au moins ! « Je vaux peut être mieux qu'elle mais tu as quand même était dans ses bras au lieu de venir dans les miens depuis que tu m'as retrouvé... Je ne suis pas aussi importante à tes yeux que tu ne voudrais bien le faire croire.... D'ailleurs m'as-tu déjà seulement dit que je comptais pour toi ? » Le professeur de Magie Noire éclata de rire. Elle était tellement jalouse. Adolescents déjà, il se rappelait de la tête qu’elle faisait lorsqu’il lui présentait ses petites amies. Ah l’insécurité ! Toujours cette peur d’être abandonnée, d’être délaissée. Phineus détestait ça, et il détestait encore plus ses reproches. Les reproches, c’était la facilité, c’était mettre des problèmes sous son nez, puis fuir. Il serra le poing, et s’efforça malgré tout de lui sourire, certes un peu crispé. « Tu penses mal, Shanaëlle. La dernière fois que j’ai vue Merveille, c’était pour mettre fin à ce petit jeu. Je ne l’ai certainement pas touchée depuis que je t’ai revue. » Se justifier…comme il haïssait cela. Il était déçu lui aussi, déçu par ce manque de confiance. Mais enfin ! Comme si il allait s’amuser à la faire tourner en bourrique... Décidément, de tout ce qu’il avait put lui dire durant ces dernières semaines, toutes ces promesses, elle n’avait rien retenue. Elle pensait toujours et encore qu’il se fichait d’elle, et qu’il allait finir par la laisser toute seule. Et ça, il le prenait pour lui… Quand allait-elle enfin cesser d’être méfiante ? Quand allait-elle lui accorder une pleine confiance ? Harlington sentait la rage lui monter à la tête. C’était un homme sanguin et nerveux, il s’emportait bien trop vite. « Que voulais-tu faire en venant ici ? Tu voulais qu'on se rabiboche comme cela alors que tu n'es pas honnête envers moi ? Je t'ai tout dit moi. Je t'ai dit ce que j'avais vécu, je viens même de te dire ce que toi tu aurais du me dire depuis des mois ! De quoi tu as peur franchement ? Tu sais très bien que j'aime la sincérité et l'honnêteté. Tant que tu ne le sauras pas avec moi je ne vois pas pourquoi je continuerai à te voir. Alors tu me dis maintenant tout ce que tu as à dire ou tu sors. » Sa mâchoire s’était contracté, il observait son amie un air doucereux sur le visage. Elle avait touché un point faible. Oui, il se demandait bien ce qui les unissait après tout. Une simple amitié ? On ne couche pas avec ses amies, lui répondit une petite voix dans sa tête. De l’amour, peut-être ? Ne soit pas idiot, ce serait vraiment tout gâcher. Oui, il ne voulait pas tout gâcher. D’ailleurs, elle était là la raison de sa venue. Il voulait s’expliquer comme un adulte, et elle, elle préférer lui faire subir ses jérémiades sans fins. Phineus sauta du bureau, et tourna les talons. Il commença à marcher vers la sortie, résigné. « On ne peut vraiment pas dialoguer avec toi…qu’est-ce que tu attends de ma part ? Pour l’amour du ciel, ne voudrais-tu pas une fois dans ta vie être claire ? Tu ne cesses d’en demander Shana, et je t’ai tout donné. Si j’ai refusé d’aborder cette idiote de Merveille avec toi, c’était pour ne pas de peiner. C’est du passé tout ça, j’aurai pensé que tu le comprendrais. J’ai plus rien à te dire, tu as raison, je sors. » Il lui adressa un regard dégouté. Pourquoi fallait-elle qu’elle gache tout ? Elle aurait put prendre le temps de l’écouter, au lieu de l’accuser sans lui laisser le temps d’en placer une. Harlington arrivait au niveau de la porte, lorsqu’il fit volte-face sans prévenir. « Je suis désolé que ça se termine comme cela. Tout repose entre tes mains, ça a toujours été comme ça. Je me suis toujours fichu de ce que les autres pouvait penser de moi, mais jamais de toi. Pardon, pardon de te laisser comme ça, de ne pas avoir prit le risque de tout foutre en l’air. Je me vantais de ne jamais d’avoir menti. C’était vrai, jusqu’au soir oú je t’ai dit qu’on ne faisait pas une erreur…J’aurai du me taire. » Il reprit son souffle, et quitta la poignée, un air désolé sur le visage. Les mots sortaient douloureusement, comme si ils lui déchiraient la langue au fur et à mesure qu’il parlait. Il avait du mal à la fixer, pourtant il se forçait à concentrer son regard dans le sien. « On a fait une erreur. » C’était dit, il avait lâché une bombe, il le concevait bien. Shanaëlle n’était pas le genre de femme à rattraper les autres. Il prenait de gros risques. Phineus referma la porte sans bruit, la tête baissée, une boule au ventre.
Il en était mieux ainsi.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyDim 13 Mai - 19:24

« Tu penses mal, Shanaëlle. La dernière fois que j’ai vue Merveille, c’était pour mettre fin à ce petit jeu. Je ne l’ai certainement pas touchée depuis que je t’ai revue. » Son effronterie me faisait vraiment beaucoup de mal. Je n'aimais pas du tout cela. Je n'aimais pas quand il se défilait comme ça. Au lieu de me dire la vérité il n'avait fait que me mentir depuis qu'on s'était revu et je ne comprenais plus rien à cette situation. Je n'aimais pas du tout être dans une telle situation. Il avait vraiment tout gâcher entre nous. « On ne peut vraiment pas dialoguer avec toi…qu’est-ce que tu attends de ma part ? Pour l’amour du ciel, ne voudrais-tu pas une fois dans ta vie être claire ? Tu ne cesses d’en demander Shana, et je t’ai tout donné. Si j’ai refusé d’aborder cette idiote de Merveille avec toi, c’était pour ne pas de peiner. C’est du passé tout ça, j’aurai pensé que tu le comprendrais. J’ai plus rien à te dire, tu as raison, je sors. » Il m'adressa un regard dégoûté. Il n'avait pas le droit de me regarder comme cela. Il venait de tout gâcher. Je ne comprenais plus rien. Il était tellement injuste. J'avais très mal au cœur et je savais que quand je ressentais ce genre de chose ce n'était pas bon du tout. Il ne voulait même pas s'expliquer il préférait prendre la fuite. Finalement les hommes sont tous les mêmes... Ce sont des lâches tout simplement. J'aurais pensé qu'il était au dessus des autres hommes alors que ce n'était pas du tout le cas. Il était comme les autres un lâche. « Je suis désolé que ça se termine comme cela. Tout repose entre tes mains, ça a toujours été comme ça. Je me suis toujours fichu de ce que les autres pouvait penser de moi, mais jamais de toi. Pardon, pardon de te laisser comme ça, de ne pas avoir prit le risque de tout foutre en l’air. Je me vantais de ne jamais d’avoir menti. C’était vrai, jusqu’au soir où je t’ai dit qu’on ne faisait pas une erreur…J’aurai du me taire. » Je fermais les yeux. Il ne valait vraiment rien. Il n'avait aucune parole. Il m'avait jurer de ne jamais me mentir mais au final il n'avait fait que cela. « On a fait une erreur. » Cette phrase congela mon esprit. Je ne voyais plus rien devant moi. Encore une fois je mettais fait avoir. Il allait me laisser lui aussi comme les autres. J'avais changé pour lui, j'étais devenue plus gentille moins mesquine et ça il venait de le balayer en une phrase. Il referma la porte. Moi je n'avais pas encore bouger de mon siège. Tout allait mal. Au final j'aurai dû écouter mon père et ne pas lui faire confiance. Il avait raison comme toujours. Il fallait que je reste dans le cercle familial tout simplement. Je me levais doucement de mon fauteuil et d'un geste je renversais tout ce qu'il y avait dessus. Je prenais ma baguette dans les mains et je jetais des sorts sans vraiment qu'il y ait de cible fixe. Puis d'un coup je me mis à hurler : « TU AVAIS PROMIS !!!!!!!! » Je n'avais jamais été dans un état pareil. Même la mort de mon enfant je l'avais encaissée bien mieux que cela. Là c'était toute mon enfance et tous mes projets d'avenir qui tombaient en lambeaux. Mon esprit était embrumé, je sentais des larmes couler sur mes joues. Je ne pleurais jamais normalement mais là rien était normal. Je venais de perdre la personne la plus importante à mes yeux et tout ça à cause d'un mensonge qu'il avait fait ! Je finissais pas jeter un sort assez puissance qui provoqua une explosion. Il y avait pas mal de fumer dans ma salle de classe à présent mais tant pis, j'en avais rien à cirer. J'étais assise sur le sol une douleur vive à mon bras droit et le regard perdu au loin.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyDim 13 Mai - 20:24


Il venait de refermer la porte sur Shanaëlle, le visage impassible, les yeux rivés vers la sortie. Phineus ne bougeait pas, comme si ses pieds refusaient d’avancer plus loin. Lui même n’arrivait pas à assimiler ce qu’il venait de faire. Il ne réalisait pas, était isolé dans une bulle invisible, avec pour seule compagnie cette éternelle voix dans son crane. Sa conscience ? Sa culpabilité ? Son bon sens ? Il ne savait pas ce qu’elle était, mais la haïssait : elle avait toujours raison, et ne ratait pas une occasion pour enfoncer le couteau dans la plaie. L’homme s’adossa contre la porte verrouillée, et se laissa glisser sur ses genoux. Il le prit la tête dans les mains. C’était un beau salaud, oui, il avait bel et bien tout gâché. Il se détestait, il avait agit comme un lâche. Pourquoi fallait-il qu’il se mette à raisonner après coup ? Comme si il ne pouvait pas réfléchir avant d’agir. « Espèce de con…t’as tout foutu en l’air… » A mi-voix, le visage livide, il se mit à jurer. Le remord lui dévorait les tripes à mesure que la hargne qui l’étrennait se dissipait. Pourquoi avait-il fallut qu’il la laisse ? Pourquoi avait-il fallut qu’il détruire ce qui était désormais la seule chose qui aurait pu le sauver ? Il n’avait plus Shanaëlle, il n’avait plus rien à présent. Qu’il fasse le malin, allez ! Lui qui pensait qu’il n’avait besoin que de lui-même, et de personne d’autre. Il se voilait la face, sa vie n’était que mensonges et hypocrisie. Bien sur que oui, il avait besoin de quelqu’un d’autre. Il avait besoin d’elle, bien plus qu’il n’avait besoin de quiconque. Ses parents, son neveu ? Au diable ! Personne ne lui était arrivé à la cheville ! L’homme, au fur et à mesure qu’il avançait dans son raisonnement, sentait des larmes brulantes couler sur ses joues, puis s’évanouir dans sa barbe naissante. Il se haïssait. Il se dégoutait. Il avait réussit à perdre la chose la plus précieuse qu’o lui avait offert, et tout ça à cause de son fichu orgueil. Et quel orgueil ? Un homme détruit n’a plus d’orgueil.
Des bribes de conversations lui parvinrent alors. Des élèves ! Ils venaient, sans doute pour se rendre aux leçons de Shanaëlle. Il les avait complétement oublié. Phineus se releva en vitesse, sécha ses larmes avec le revers de sa manche et alla à leur rencontre, l’air faussement pressé. « Professeur Harlington ! » Il reconnut un élève à la chevelure intensément rousse. Un Weasley, sans doute. « Demi-tour, mademoiselle Malefoy est absente cette heure-ci. Vous feriez mieux de profiter du soleil. Prévenez ceux de votre classe. » Un murmure d’excitation se répandit dans le petit groupe d’élèves. Ils n’attendaient que ça. Chacun remercia Harlington, avant de repartir, un air enjoué sur le visage. Phineus lui, demeurai pantois. Et maintenant qu’il les avait renvoyé? Qu’allait-il faire ? Jouer le jeu jusqu’au bout, et fuir ? Ou retourner dans la salle, se confondre en excuses ? Il soupira : à quoi tout cela rimait…il ne se reconnaissait plus. Il était incapable de prendre une décision, de trancher entre elle et son ego, et c’était sans doute le plus douloureux. Il retourna près de la porte, le dos vouté. Ainsi donc se terminaient dix-neuf ans d’amitié ? Par une simple dispute ? Non ! Il ne pouvait pas laisser passer ça ! Plutôt mourir que de vivre dans la culpabilité ! Et si il avait agit sur un coup de tète tout à l’heure, alors qu’il termine ce qu’il avait commencé. Il n’avait plus rien à perdre, Shanaëlle ne lui adresserait plus la parole de toute façon.
Il poussa violemment la porte, et fut d’abord surprit de constater que la pièce était en fumée. La femme était assise à même le sol, au milieu de flocons brisés, dont les mélanges douteux se mélangeant ne présageaient rien de bon. Elle avait du piquer une crise de colère, il la comprenait bien. Lui même ne prit pas la peine de sécher des joues. Harlington fendit la pièce, et releva son amie par le bras. « Viens, tu vas te blesser. »Il l’attira vers lui, sans dire un mot, et la serra contre son torse. De toutes ses forces, il avait peur qu’elle ne le rejette. Phineus baisait ses cheveux, collait son front contre le sien. Il n’arrivai même pas à parler, l’émotion le submergeait. Au bout de quelques secondes, il arriva à se ressaisir et releva le menton de sa bien-aimée. « Je ne crois pas un seul mot de ma dernière phrase. Tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé, et pas seulement depuis trois mois, mais aussi depuis mon enfance. Jamais, jamais je ne pourrai te laisser. Si tu savais comme je m’en veux de t’avoir blessée… » Il essaya de réguler sa respiration, mais rien n’y faisait, son souffle s’emballait, comme les battements de son cœur. « Merveille Parkinson ne vaut rien. Personne dans ce monde n’est jamais arrivé à ta cheville, personne ne réussira jamais. Je ne veux plus jamais que quelqu’un réussisse une nouvelle fois à nous mettre dans cet état. Personne n’a ce pouvoir là. » Il la serrai, au milieu de cette salle de classe fumante, à moitié détruire par des sortilèges lancés à l’aveuglette. Il la serrait, comme si il aurait voulu la garder auprès de lui pour le restant de ses jours. Jamais, il ne laissera Shanaëlle, jamais il ne l’abandonnera. « Tu te souviens, je t’avais dit que je te rendrai heureuse. Cette promesse tient toujours…je t’aime, je n’ai jamais aimé autre que toi. J’ai passé ma vie à essayer de comprendre ce qui clochait chez moi, pourquoi tous ces échecs…j’ai cherché en vain, alors que la clé était sous mon nez. Je t’ai aimé dés le premier jour où nos regards se sont croisés, à onze ans, et même si j’ai essayé de l’enterrer maintes fois, cet amour est toujours resté. Je t’aime, Shanaelle. » Il avait éloigné de quelques centimètres son corps du sien, et tenait son visage de ses mains, les yeux rivés dans les siens. Si elle projetait de le refouler, il était au moins heureux d'avoir dit ce qu'il avait prit tant de temps à comprendre.
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MessageSujet: Re: To die by your side is such a heavenly way to die.   To die by your side is such a heavenly way to die. EmptyDim 3 Juin - 19:39

J'attendais dans la cours intérieure que mon meilleur ami daigne bien lâcher les bras de la blonde qu'il embrassait depuis une bonne demi heure. J'avais toujours détesté le voir avec une autre fille. Je savais que je l'aimais beaucoup et je ne voulais qu'une fille arrive à lui retourner le cerveaux pour qu'il ne vienne plus me voir. Finalement il décidait à venir quand même vers moi. Alors tu as fini de lui dévorer la bouche ! J'ai quelques choses à t'annoncer. Quoi tu es enceinte ? Il s'était mis à rire mais moi ça ne me faisait pas rire du tout. C'était bien pire que ça. Non. Je suis fiancée de force à un crétin. Il avait alors perdu son sourire. J'avais alors cru qu'il pouvait être m’aimer un peu comme moi je l'aimais.

Viens, tu vas te blesser. Je ne l'avais même pas entendu rentrer dans la salle de classe. Il m'avait pris par mon bras endolori et m'avait soulevé. Je n'opposais aucune résistance. Je n'avais plus envie de me battre avec lui. Je n'avais envie que d'une chose : son amour. Je ne crois pas un seul mot de ma dernière phrase. Tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé, et pas seulement depuis trois mois, mais aussi depuis mon enfance. Jamais, jamais je ne pourrai te laisser. Si tu savais comme je m’en veux de t’avoir blessée… Merveille Parkinson ne vaut rien. Personne dans ce monde n’est jamais arrivé à ta cheville, personne ne réussira jamais. Je ne veux plus jamais que quelqu’un réussisse une nouvelle fois à nous mettre dans cet état. Personne n’a ce pouvoir là. Tu te souviens, je t’avais dit que je te rendrai heureuse. Cette promesse tient toujours…je t’aime, je n’ai jamais aimé autre que toi. J’ai passé ma vie à essayer de comprendre ce qui clochait chez moi, pourquoi tous ces échecs…j’ai cherché en vain, alors que la clé était sous mon nez. Je t’ai aimé dés le premier jour où nos regards se sont croisés, à onze ans, et même si j’ai essayé de l’enterrer maintes fois, cet amour est toujours resté. Je t’aime, Shanaelle. Je l'avais écouté sans bouger. J'avais pensé tout le long de son discours qu'il parlait vraiment beaucoup trop. Il n'avait pas changé lui non plus et c'était peut être ce côté beau parleur qui me faisait littéralement craqué pour lui au jour d'aujourd'hui. Tais toi ! Je le regardais droit dans les yeux. Je n'avais pas envie qu'il parle. J'avais envie qu'il m'embrasse et point barre. Je pressais mes lèvres contre les siennes avec toute la passion que je pouvais y mettre. Je voulais croire en ces paroles. Il était vraiment l'homme que j'aimais le plus au monde et depuis toujours. Je lâchais ses lèvres le temps d'une seconde pour lui dire : Je t'aime Phineus depuis toujours. Je suis folle de jalousie quand je te vois avec une autre. Je te préviens tu es à moi et rien qu'à moi... J'étais toujours très excessive dans mes paroles mais c'était vraiment ce que je pensais. Je reposais mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser. J'étais en colère encore après lui mais ma colère était surpassée par la joie que j'éprouvais depuis qu'il m'avait dit qu'il m'aimait. Je ne lâchais pas ses lèvres, mes gestes se faisaient plus hâtifs et plus pressants. Je l'aimais bon dieu ! Je l'aimais à en crever.
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