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MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

first Log-in : 10/10/2010
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MessageSujet: MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off   MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off EmptyLun 7 Mai - 18:38

MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off Hp5u
    Madeline ne savait plus trop où elle en était dernièrement, ni ce dont elle avait vraiment besoin. malgré l'affection de ses amis, miss Rosier ne s'était jamais senti aussi seule. Et la réponse à cette solitude se trouvait certainement dans l'absence de Noah mais aussi dans celle de Jillian-Rose. Il y avait peu de gens qui connaissait vraiment Madeline, elle était un peu plus secrète que ce qu'elle voulait bien laisser dire. Maddie était en faite une énigme à elle toute seule, faite principalement de pulsions contradictoires. Les genoux repliés sur sa poitrine, la Gryffondor était perdue dans ses réflexions, ne sachant plus vraiment à qui elle pouvait vraiment faire confiance. Puis il y avait Leanne. Madeline ne savait plus comment agir avec elle, elle était sa grande soeur et elle l'aimait, c'était évident, mais sa situation était tellement délicate. Madeline aurait voulu parler à ses parents, leur dire que Leanne devait revenir, qu'elle ne voulait pas épouser Logan Black, qu'elle voulait revoir son fils, et qu'elle ne pensait pas que les moldus soient des nuisibles à exterminer. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas trahir sa famille, donc elle ne disait rien, elle se contentait d'observer et d'obéir, ou en tout cas de ne pas désobéir. La belle poussa un soupir las, fatiguée par de nombreuses nuits sans sommeil, des études et un climat tendu dans le monde magique. Le soleil brillait haut dans le ciel, il était un peu plus de midi et le dortoir était complètement vide, une bénédiction. Madeline se leva et s’étira, les muscles douloureux d'être resté trop longtemps dans la même position. Elle descendit dans la salle commune, elle aussi presque vide hormis quelques élèves de premières années qui lui adressèrent un regard inquiet en se demandant si leur préfète allait les réprimander ou non, compte tenu de son humeur maussade des derniers jours. Elle sortit de la salle commune des rouges et or sans faire attention à eux, sans même voir où elle allait, déambulant dans le château d'un geste matinal, les yeux dans le vague. C'était un samedi ensoleillé et la plupart des élèves profitait de cette chaleur nouvelle pour se détendre un peu dans le parc.

    Madeline sortit du château sans rencontrer âme qui vive et se promena dans le parc, s'éloignant du château pour se diriger paresseusement vers la cabane du garde chasse avant d'aviser la volière. Elle n'avait jamais beaucoup aimé cet endroit, c'était sale et un peu trop haut à son gout pour elle qui avait toujours tait un peu mal à l'aise en hauteur. Elle se dit que finalement elle devait bien faire quelque chose sans quoi elle devrait retourner se morfondre à l’intérieur. Elle aurait pu en profiter pour travailler, mais dernièrement, la demoiselle, pourtant très bonne élève, n'avait plus vraiment la tête au travail scolaire. Elle monta les marches sans vraiment les voir, toujours concentrée sur les sombres évènements qui se déroulait actuellement dans le monde magique. Arrivée au sommet, elle s’arrêta avant d'entrer dans la petite pièce ronde qui l'avait toujours répugné. Elle se contenta de s'accouder au mur qui bordait l'escalier et de regardait au loin, par dessus les arbres de la foret interdite.

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MessageSujet: Re: MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off   MADDIE&JILL. you didn't have to cut me off EmptyMer 30 Mai - 13:24

Friendship can't last forever

La seule chose qui retient une femme à sa vie, c'est son amour. L'amour qu'elle porte aux gens. Dans mon cas, je me demandais ce qui me retenait. L'amour d'une famille ? Pas sur que la famille Lestrange soit le modèle idéal de famille aimante et précieuse. Toute chose étant relative cependant, je survivais. Et je continuerais à survivre, en dépit de tout ce qui pouvait arriver. J'avais toujours été une fille de nature solitaire, loin des autres. Par timidité, mais aussi par confort. Peu de gens avaient un jour pu percer ça. Il était en fait relativement facile de les compter sur les doigts d'une main. Madeline. Théodore. Allistair et Ysolde, par le passé. Peut être tous par le passé d'ailleurs. L'été avait marqué un net éloignement entre Maddie et moi. Ma petite Maddie... Avais-je été odieuse avec elle en ne répondant pas à ses lettres ? Je n'avais répondu à personne, écris à personne. Mon frère était mort. N'avais-je pas le droit à une période de deuil, seule, loin du monde, dans un manoir silencieux ? Je n'avais pas répondu parce que personne n'avait le droit de minimiser ce qu'avait été la perte d'Ulysse pour ma famille. Tout avait changé. Mes parents avaient perdus leur seul héritier mâle. Ma mère avait dû reporter son affection sur sa fille qu'elle avait toujours détesté. Mon père avait juré de trouver le responsable. J'avais juré de me venger. Qu'y a t'il de plus douloureux pour une mère qu'observer son mari et sa fille préparer la revanche d'un fils tué ? Surtout quand cette fille ressemble tant à son frère. Elle avait souffert. Je le savais. Mais moi aussi. Et je continuerais à souffrir en silence.

Ces sombres pensées hantaient mon esprit alors que j’observais mon hibou s'échapper de la volière portant un courrier pour mon père. Je détestais être si loin du manoir maintenant. J'avais besoin de rentrer. Besoin d'aider chez moi. Besoin d'être en contact avec la personne qui comprenait au mieux mon état d'esprit actuel. Mais non. Je me devais de rester ici. De répandre ma tyrannie glacée à chaque fois que l'on cherchait à m'adresser la parole. Continuer à chercher pourquoi. Continuer à être une Lestrange, la fille la plus digne qui soit, pour apaiser ma mère. Etre l'élève parfaite que j'avais toujours été, la joueuse féroce, la fille transparente. J'étais un complexe parfait et j'en étais fier. Je ne me fierais plus à des fantômes. Je refusais de n'être plus qu'un nom sur un bout de papier. Je marquerais mon nom en rouge sang sur le visage de tout ceux qui s'opposerait à moi. J'étais Jillian-Rose Lestrange, et personne ne m'ôterais ça. L'horizon était clair alors que je perdais le fil de mon esprit. Tournant les talons, j'entrepris de sortir de la Volière. La porte s'ouvrit, laissant à ma vision une demoiselle accoudée à un mur. Et je l'aurais reconnue entre mille. « Madeline. » En parlant de fantôme...
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