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There is no cure... This is no disease. This is a gift!

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MessageSujet: There is no cure... This is no disease. This is a gift!   There is no cure... This is no disease. This is a gift! EmptyMer 2 Mai - 17:54



CRAC! Une sorcière apparu soudain dans les rues de Godric's Hollow, légèrement déséquilibrée par son sac alors qu'elle transplanait dans une pirouette. Elle était habillée dans des vêtements blancs qui commençaient à se faire vieux, sa chevelure rousse ressortant mille fois dans son dos. Sans attendre que sa tête n'ai fini de tourner, elle se dirigea vers le bout de la rue, zig-zaguant légèrement sur ses premiers pas avant de reprendre sa démarche assurée.

Le cottage des Sweetloves se trouvait dans la partie moldue du village. Béatrix avait donc transplané dans la rue sorcière la plus proche et marchait jusqu'au domicile de ses meilleurs amis. Godric's Hollow était un village plein de charme, et cette petite promenade dans ses rues n'était pas malvenue. Les pas de Béatrix se souvenaient tous seuls du chemin jusqu'au domicile de Tim et Sofia. Elle y avait passé deux semaines il y a quelques mois, Sofia et Tim l'ayant invitée de force à passer les fêtes avec eux et leur nouveau né, Lukas. Béatrix avait passé la plupart de ses journées enfermée dans sa chambre pour travailler, ou dehors, profitant d'être sortie du château pour se rendre sur Londres. Elle avait ainsi manquer les plusieurs visite qu'Ysölde Wilkes avait rendu à sa tante pendant les vacances. Elle aussi était désormais de retour au cottage, mais pour des raisons beaucoup moins plaisantes. Depuis le Gala du Ministère, Ysölde n'était pas revenue au château. Lorsque qu'elle avait appris qu'elle résidait chez sa tante, l'Infirmière avait appuyé lui avoir donner une période de repos pour se remettre des événements. Peut-être grâce à la Legilimencie de Béatrix, ou grâce au bon cour du Directeur, Dumbledore avait acquiescer. Depuis, des nouvelles d'Ysölde lui parvenait, mais Béatrix s'inquiétait pour elle. Elle l'avait vue se faire torturer par son propre père, ce qui ne pouvait pas être sans conséquence. L'homme même qui lui avait donné la vie cherchait désormais à la lui enlever, c'était lourd à supporter. Béatrix se faisait d'autant plus de soucis que la jeune sorcière avait déjà eut une année difficile. Les attentats l'avaient marquée comme tout le monde, voir plus, car elle y avait retrouvée la mémoire. Béatrix l'avait alors vue changer radicalement de personnalité, ne semblant plus se sentir à l'aise dans sa propre maison. L'Infirmière était persuadée que si l'on reposait le Choixpeau Magique sur les cheveux blonds de l'adolescente, sont choix serait complètement différent aujourd'hui. Et alors même que la sorcière se cherchait, se perdant en chemin, son père venait l'égarer un peu plus, le jetant à terre. Béatrix se demandait si Ysölde pourrait jamais s'en relever complètement...

Béatrix était arrivée devant le cottage des Sweetlove. Sofia lui y avait donné rendez-vous, mais Béatrix avait fait exprès de venir quelques heures en avance. Elle voulait voir Ysölde de ses propres yeux, lui parler si la sorcière en avait envie. Elle s'était souvent retrouvée à l'Infirmerie pour maux de tête et évanouissement, et les nuits qu'elle y avait passé Béatrix avait entendu la jeune fille faire de nombreux cauchemars et l'avait réveillé à maintes reprises. L'Infirmière voulait savoir si elle dormait mieux chez sa tante, dans un environnement rassurant et aimant. S'approchant de la porte, Béatrix frappa doucement, espérant que ce serait Ysölde et non Crystal qui viendrait lui ouvrir. L'Infirmière et l'Elfe-de-Maison de s'entendaient pas bien. Elles se disputaient souvent pour garder le petit Lukas, se sifflant à la figure pour ne pas le reveiller, Crystal refusant de le laisser à Béatrix, ne la jugeant pas réellement de la famille. Après quelques minutes, Béatrix jugea bon d'entrer, on ne lui avait toujours pas ouvert et Béatrix n'était pas très tentée par l'idée de forcer Crystal à descendre. Elle sortit sa baguette et donna deux petits coups à la poignée. La porte enchantée reconnu une présence amie et la laissa entrer. Béatrix avança dans l'entrée sur la pointe des pieds, ouvrants l'oreille pour guetter les petits pas de l'Elfe. Elle les entendit au plafond. La voix était libre. Béatrix s'avanca un peu plus et un éclat doré attira son regard. Dans le salon, Ysölde était assise au soleil, le dos tourné à la porte, sa chevelure blonde renvoyant les éclats de l'astre dans sa direction. Béatrix sourit et toqua à la porte, pour signifier sa présence sans l'éffrayer. "Ysölde?" La jeune fille se retourna. Béatrix lui sourit, entrant dans la pièce. "Bonjour... Je suis venue voir ta tante. Qu'est-ce que tu lis?" lui demanda Béatrix avec curiosité. Elle avait vu un livre sur le genoux de la jeune sorcière. En s'asseyant en face d'elle, l'Infirmière reconnu les contes de Beedle le Barde. L'illustration représentait trois sorciers sur un pont, face à une immense figure encapuchonnée, lugubre. Le Conte des Trois Frères. "Quel frère tu aurais été, si ça avait été ton histoire? " lui demanda-t-elle alors pensivement. C'était une question qui figurait souvent dans les test psychologiques que l'on pouvait trouver dans des magazines comme Sorcière Hebdo. Béatrix n'y apportait pas d'attention mais elle avait toujours trouver cette question passionante, depuis la première fois où on la lui avait posée, en quatrième année, alors qu'on venait de lui raconter le conte pour la première fois...
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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: Re: There is no cure... This is no disease. This is a gift!   There is no cure... This is no disease. This is a gift! EmptyMer 2 Mai - 21:58

Etre hors du temps, ou avoir l’impression d’être hors du temps. Depuis qu’elle était hors de Poudlard, le temps s’écoulait à une vitesse incroyable. Tantôt très rapide, et tantôt lent, c’était à en perdre la raison. L’école rythmait la journée, et les semaines, sans celle-ci les repères que la jeune femme s’était efforcée de construire avec les années n’avaient plus court dans ce monde. Enfin, elle était partie du château depuis ce fameux gala, et cela allait bientôt faire un mois. Pourtant elle restait en contact avec ses cours, en se documentant elle-même sur les thèmes qu’abordait le professeur, elle était très consciencieuse, et ne supportait pas être en retard sur quelque chose. Elle ne pouvait pas se permettre de louper une année, mais elle ne pouvait pas se permettre de retourner à Poudlard avant d’avoir fait le point, et le ménage dans sa vie. Sa vie était un bordel et le mot était vraiment juste. Il y a un an, elle avait commencé à perdre pied, en refusant de se marier, puis quand elle était passée à travers cette fenêtre lors des attentats, tous ses souvenirs avaient refait surface. Puis, elle était tombée dans un gouffre avec la sensation qu’elle n’en ressortirait jamais. La jeune fille qu’elle était s’était effacée derrière elle. Avec ses souvenirs, son don avait refait surface comme si c’était un élément clef de la personne qu’elle était. Elle ignorait que ce don était génétique, peut être que c’était finalement la clef de ce qu’elle était. Son don la perturbait beaucoup, ses visions n’avaient rien d’agréable, absolument rien. Dans un livre qu’elle avait lu, il était écrit que les visions étaient majoritairement anodine, et surtout non douloureuse, et de la vie courante. Les visions de la jeune femme ne ressemblaient pas à cela, elles étaient douloureuse dans le sens où un puissant mal de tête la prenait sur le coup, et après elle pouvait facilement tomber dans les pommes. Ce n’était pas agréable, et tout ce qu’elle voyait c’était de la violence, des larmes, et du sang. De sa vie, elle n’avait jamais eut une vision agréable, jamais. Elle n’avait pas eut de vision depuis quelques temps, mais on pouvait sans doute dire que ses cauchemars étaient des visions. Elle n’avait pas les nuits très tranquilles, elle n’en avait jamais vraiment eut, et depuis des mois, c’était la mort de sa mère qui la hantait, elle savait qu’elle aurait pu empêcher cela. Pourquoi ? parce qu’elle se souvenait d’avoir eut enfant la vision de sa mort, et que celle-ci n’avait rien pu faire, alors qu’elle lui en avait parlé, Ysölde aurait dû insister, peut être qu’avec ça elle aurait encore eut sa mère, et que celle-ci l’aurait élevé loin des Wilkes, peut être qu’elle aurait eut une chance de grandir auprès de Sofia, sa tante, et peut être même auprès de sa grand-mère : elle aurait peut être pu avoir une vraie famille. Avec des « si » on pourrait refaire le monde. Ysölde aurait aimé refaire sa vie, mais c’était impossible, hélas.

Ces derniers temps, Ysölde avait fait le choix de recommencer à vivre un peu. Elle était logé chez sa tante et son oncle, ils étaient tellement sympathique, et gentil avec elle, c’était une famille, une vraie famille. Lire était son passe temps favoris. Elle pouvait lire à longueur de journée, elle ne s’en languissait jamais. Elle pouvait passer des heures à lire des romans, ainsi elle pouvait s’enfuir dans une sorte de monde imaginaire, loin de tout ce qui pouvait la tracasser. La vie était une épreuve et tout le monde n’en sortait pas indemne. Ysölde était la première personne à ne pas en ressortir indemne, elle était née avec une sorte de malchance qui pesait sur elle. Il y a onze ans, sa mère quittait son père en l’enmenant, et après trois mois de fuite celle-ci trouvait mystérieusement la mort, et Ysölde sous le coup d’un choc devenait amnésique. Elle n’avait pas vraiment été gâtée par la vie. Aujourd’hui, elle était assise dans le salon, elle avait dormi ce matin, puisqu’elle avait très mal dormi cette nuit là. La veille avait été riche en émotion, vraiment. Un repas, et la suite qui avait mal finie. Ysölde avait été blessée, mais s’était bien gardé de se plaindre à sa tante qui aurait pu lui faire une fausse couche, elle s’était guérie, du moins le jeune femme se guérissait du mieux qu’elle le pouvait. Elle était plongée dans un exemplaire des contes de trois frères, quand une voix dit alors : "Ysölde?" La jeune femme se retourna et vit alors l’infirmière de Poudlard, l’ami de son oncle et de sa tante, Beatrix Windsor. Elle ne l’avait même pas entendu entrer. Celle-ci ajouta alors faisant un pas de plus dans la pièce : "Bonjour... Je suis venue voir ta tante. Qu'est-ce que tu lis?" Ysölde lui adressa un sourire et répondit alors simplement : " Bonjour Miss Windsor. " elle était toujours très polie, toujours, mais elle n’eut le temps de répondre sur le titre de son ouvrage que l’infirmière de Poudlard ajouta alors : "Quel frère tu aurais été, si ça avait été ton histoire? " Ysölde adorait cette légende, vraiment, elle adressa un sourire à l’infirmière, et dit alors avant de répondre à sa question : "Sofia ne sera pas là avant un moment il me semble, peut être voudriez-vous boire quelque chose, Miss ?" Elle était toujours extrêmement courtoise, c’était la dure éducation de son père qui portait ses fruits. Un thé, n’importe quoi, Ysölde savait que sa tante voudrait qu’elle accueille dignement ses amis. Puis, avec un sourire, ysölde dit alors : "Je crois que je serais celui qui choisi la cape d’invisibilité de la mort, c’est le plus visionnaire des trois, le plus intelligent. Il pense et réfléchi avec son futur, pas à l’instant présent, la puissance n’est qu’éphémère, le troisième frère a choisi la vie, les autres ont choisi de provoqué violence, et mort, ce n’est guère passionnant. "Ysölde aimait parler livre, et de chose qui font que la vie et intéressante, elle n’avait jamais compris les filles qui parlaient maquillage et garçon, à croire qu’elle était mature pour son âge, elle avait grandi vite, très vite, trop vite peut être.
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MessageSujet: Re: There is no cure... This is no disease. This is a gift!   There is no cure... This is no disease. This is a gift! EmptyDim 6 Mai - 14:07



"Je crois que je serais celui qui choisi la cape d’invisibilité de la mort, c’est le plus visionnaire des trois, le plus intelligent. Il pense et réfléchi avec son futur, pas à l’instant présent, la puissance n’est qu’éphémère, le troisième frère a choisi la vie, les autres ont choisi de provoquer violence, et mort, ce n’est guère passionnant." Béatrix observait la jeune sorcière assise en face d'elle. Ysölde avait répondu à sa question sans la moindre hésitation, là où tous les sorciers de son âge y accordaient beaucoup de réflexion, se cherchant encore. Pourtant, malgré ses doutes, malgré l'égarement qui l'avait menée à fuir Poudlard pour se réfugier chez sa tante pour se retrouver, elle savait suffisamment qui elle était pour répondre à ce genre de question dans la seconde. Et ce n'était pourtant pas une réponse facile pour autant. Ysölde lui avait répondu comme une adulte l'aurait fait. Certains pouvaient s'y tromper devant son joli minois d'adolescente innocente, mais Béatrix le savait, elle ne s'adressait pas à une petite fille, mais bien à une femme. "Quand j'avais à peut près ton âge, je pensais être le frère demandant la Pierre de Résurrection." répondit Béatrix pensivement. "Je savais que je voulais devenir Medicomage. A l'époque je voulais sauver tout le monde. Je n'arrivais pas à accepter la mort, à supporter la mort..." Les yeux du Docteur Windsor avaient perdu ce pétillement qu'ils avaient habituellement, comme si l'ombre d'un fantôme était passé sur son visage. "Je voulais garder tout le monde en vie..." Il y eut un silence. Tout d'un coup, il semblait que cette discussion à propos d'un compte avait complètement changer de signification. Avec tous les élèves morts lors des attentats, les récents évènements au Gala du Ministère, parler de la mort avait tout son sens...

"Sofia ne sera pas là avant un moment il me semble, peut être voudriez-vous boire quelque chose, Miss ?" demanda poliment Ysölde, apportant un fin à ce silence lugubre. "Très volontiers!"répondit Béatrix, retrouvant son sourire et l'enthousiasme qu'on lui connaissait. "Une tasse de thé au jasmin serait le bienvenu..." Béatrix aimait beaucoup la compagnie d'Ysölde. Malgré qu'elle se soit considérablement éloignée de son conditionnement du Buckingham Palace, elle continuait à beaucoup apprécier les bonnes manières chez les personnes qu'elle côtoyait, et Ysölde n'en manquait pas. Elle espérait seulement que la jeune fille ne se fatiguerai pas en préparant le thé. C'était la plus simple des choses pour l'Infirmière qui n'avait qu'à donner trois coups de baguette pour faire apparaître un service, une théière fumante, le sucre et la crème. Elle ne savait pas si Ysölde avait déjà une maîtrise du sortilège d'apparition, mais préparer le thé pour son hôte était une impolitesse à laquelle elle préferait ne pas se risquer. "Si ça ne te déranges pas, bien entendu. Je te trouve bien pâle... As-tu encore besoin de potions de sommeil pour dormir?" Le visage de Béatrix était attentif et sympathisant. Elle avait passé le stade de l'inquiétude, ce n'était plus un secret pour elle que la nièce d'Ysölde n'allait pas bien. Mais le savoir ne rendait pas la chose plus facile à accepter. Si même la Pierre de Résurrection ne pouvait guérir dde la mort, il était d'autres maux auxquels le Docteur Windsor voulait encore trouver des remèdes. Ceux d'Ysölde en faisaient partie.
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MessageSujet: Re: There is no cure... This is no disease. This is a gift!   There is no cure... This is no disease. This is a gift! EmptyLun 7 Mai - 14:59

Ysölde était une jeune femme très polie, et elle l’avait toujours été, elle avait relevé la moyenne des sang purs quand elle avait cru être une des leur, contrairement à certains qui étaient mal élevé et qui se croyaient tout permis. Ysölde même quand elle s’était cru sang pur n’avait pas forcément cherché à écraser tous le monde, elle s’en prenait juste aux gens qui trainaient dans son chemin, elle n’allait pas chercher les noises, elle n’allait pas embêter les gens pour le plaisir, parce qu’elle avait toujours mieux valu que cela. Quand elle se croyait encore sang pur, elle était dans un jeu de pouvoir entre puissant, une sorte de guerre entre sang pur pour savoir lequel d’entre eux étaient le plus fort. Elle aurait pu gagner, mais visiblement elle n’était pas destinée à appartenir à ce monde qui aujourd’hui la rebutait tant. Elle ne regrettait pas de ne plus en faire partie, elle préférait ne faire partie de rien que de faire partie de cela. Ainsi, elle avait toujours été une fille polie, et aujourd’hui elle l’était encore. Elle était fort aimable avec l’infirmière de Poudlard qui était également une amie de son oncle et de sa tante, rien que pour eux elle lui devait un respect énorme. L’infirmière lui avait posé une simple question, une simple : quel frère aimerait-elle être ? Le troisième, tout simplement. Elle était certaine de ce choix. "Quand j'avais à peut près ton âge, je pensais être le frère demandant la Pierre de Résurrection." L’infirmière lui répondit alors. Cela fit légèrement sourire Ysölde. Elle continua alors d’écouter l’infirmière. "Je savais que je voulais devenir Medicomage. A l'époque je voulais sauver tout le monde. Je n'arrivais pas à accepter la mort, à supporter la mort..." Elle la comprenait, et l’infirmière poursuivit d’une voix moins enjouée, et son regard visiblement triste, comme si cela lui rappelait de sombre moment. "Je voulais garder tout le monde en vie..." Chez la jeune blonde, la mort avait un sens tout particulier, elle avait perdu sa mère sous ses yeux, son frère, elle avait vu la mort d’Ulysse par l’intermédiaire d’une vision, elle faisait parti des premières années qui avaient vu les sombrals pour la première fois. La jeune femme dit alors d’une voix absente : « On ne peut pas récupérer ce que l’on a perdu. Jamais, c’est dur mais il faut vivre avec. » Dit-elle, songeuse, absente. « Avant j’aurais voulu posséder cette pierre. Mais à quoi bon, je préfère garder mes souvenirs heureux, plutôt que de revoir une personne avec une demi-vie. » Le conte disait que la fiancé décédé était revenu, différente, avec sa joie de vivre l’ayant, c’était comme si il ne lui restait qu’une demi-vie, comme quelqu’un qui aurait bu du sang de licorne. Ysölde aurait aimé vaincre la mort pour sa mère, si cela avait été possible, elle aurait tout fait pour. Elle aurait tout donné pour voir sa mère, vivante, avoir un avis sur sa vie, pouvoir partager des moments avec elle. Ysölde n’avait que ses souvenirs pour pleurer, et ses visions.

Ensuite, elle avait proposé un thé par pur courtoisie à l’infirmière. C’était la moindre des choses, vraiment. Ysölde adorait boire du thé, heureusement qu’elle vivait en angleterre, fort heureusement. Le thé était une coutume qui lui plaisait beaucoup. Elle ne pouvait vivre sans thé, des fois à l’heure du thé quand elle était encore à Poudlard et qu’elle n’avait pas cours, elle entrainait Alecto dans les cuisines pour l’heure du thé, histoire de discuter entre filles, tranquillement ! "Très volontiers!" Lui répondit alors l’infirmière. Et non sans un certain enthousiasme. Ysölde n’arrivait jamais à comprendre comment les gens pouvaient toujours être ainsi, elle n’y arrivait pas. En ce moment, elle faisait des cauchemars, et certains cauchemars étaient comme des visions. En boucle, celui de la mort de sa mère, qui avait été véritablement sa première vision, et n’ayant pu empêcher sa mort c’était comme si cette vision revenait la hanter. Puis l’infirmière poursuivit : "Une tasse de thé au jasmin serait le bienvenu..." Le Jasmin, le thé favori de la blonde. Elle lui adressa un sourire, et la jeune femme sortie alors de sa poche sa baguette, et d’un sortilège informulé, elle fit apparaitre une théière, deux tasses, du sucre, deux cuillères, et de la crème dans un petit pot en porcelaine. Ysölde était très habile de sa baguette, elle aurait aussi pu appeler l’elfe de maison, mais elle n’avait jamais vraiment accepté ce principe qu’elle considérait comme de l’esclavage. La théière fumait, et Ysölde se pencha alors sur la petite table pour servir deux tasses, l’eau était fumante, et déjà parfumé au jasmin. Elle reposa soigneusement la théière, et dit alors à l’infirmière : « Du sucre, un peu de crème ? » elle lui adressa un sourire. Ysölde pour sa part le buvait nature sans rien. Ysölde était un peu fatiguée, trop fatiguée même. Elle dormait mal, très mal. Elle resta un peu figée une seconde, attendant une réponse de la part de Beatrix. Quand la voix de celle-ci la tira de nouveau de ses pensées : "Si ça ne te déranges pas, bien entendu. Je te trouve bien pâle... As-tu encore besoin de potions de sommeil pour dormir?" Cela ne dérangeait jamais Ysölde de faire du thé. Mais l’infirmière parla alors d’un sujet qui enchantait beaucoup moins la jeune femme. Elle ne savait quoi lui répondre. : « Et bien… j’en n’ai plus. Et je dois avouer que je n’arrive pas à dormir. » Elle ne dormait pas beaucoup, en plus du gala foireux du ministère où son père l’avait frappé, elle avait se problèmes plus récent à s’occuper, mais elle ne parlerait jamais de Maddox à quiconque, leur relation n’existait pas, mais c’était malgré tout compliqué.

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