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Blue Fight [Adonis vs. Timothy]

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MessageSujet: Blue Fight [Adonis vs. Timothy]   Blue Fight [Adonis vs. Timothy] EmptyJeu 3 Mai - 23:16

Blue Fight [Adonis vs. Timothy] 214851timandadonis

BLUE FIGHT
Adonis Harlington vs. Timothy Sweetlove
Un rire exalté résonnait à l'intérieur de l'Infirmerie. Comme à chaque fin de journée où Sofia et moi travaillons trop, j'étais venu rendre visite à mon fils, que Beatrice gardait avec gentillesse pour nous. Dans quelques temps il allait avoir six mois et j'avais déjà l'impression qu'il grandissait trop vite. « Monsieur m'a tenu la discussion toute l'après-midi. Il n'a pas fermé l'oeil et n'a fait que des gazouillis » me dit Beatrice de loin alors qu'elle rangeait du linge. Mon fils dans les bras, je le regardais en faisant de gros yeux exagérés. Il était en train de s'attaquer aux boutons de ma chemise et la résistance qu'ils offraient ne semblait ne pas lui plaire. « Alors on n'a pas voulu faire dodo mon petit prince ? » lui dis-je en chatouillant son menton du bout des doigts. Il releva ses incroyables yeux bleus vers moi et resta interdit. Je le regardais dans les yeux, un sourire aux coins des lèvres. Il explosa tout à coup de rire et s'allongea sur moi pour attraper mon cou. Il ressemblait déjà sa mère. Je déposais un baiser sur son front et le faisais sautiller dans mes bras. J'adorais passer du temps avec mon fils, même si je ne pouvais pas le faire aussi souvent que je le voulais. C'est cliché à dire, mais il était ma plus belle réussite et l'un de mes plus beaux bonheurs. Je ne me souviens pas m'être sentit aussi vivant et aussi heureux en tant qu'homme que lorsque j'étais devenu officiellement père. Je me souviendrais toujours de sa naissance, d'autant plus qu'elle avait été exceptionnelle ! Il était né dans le Poudlard Express alors que nous rentions au cottage avec sa mère pour passer les vacances de Noël. Il avait été notre plus beau cadeau. Il le serait certainement encore pour de longues années. Je me baladais avec mon fils dans mes bras dans l'Infirmerie, alors que l'horloge de Poudlard se mit à sonner. Je couvrais instinctivement les oreilles de mon fils pour ne pas qu'il soit effrayé par le bruit de produisait l'énorme cloche. Je le serrais contre moi en attendant que le bruit cesse puis me dirigea vers ma meilleure amie. « Tu descends dîner dans la Grande Salle Beatrice ? » lui demandais-je en berçant mon fils dans mes bras. Beatrice se retourna d'un air étonné et comme si elle n'avait pas entendu l'horloge du château, plongea sa main à l'intérieur de son tablier pour en ressortir sa montre à gousset. Elle l'ouvrit et regarda les planètes qui en formaient son cadrant. « Déjà ? » s'étonna-t-elle en sursautant presque. Elle rangea sa montre en quatrième vitesse et se dirigea au pas de course vers le chaudron qui brouillait à feu doux depuis que j'étais entré dans l'Infirmerie. Je la rejoignais et posais un regard insistant sur elle. Elle ne m'avait pas répondu. Elle releva à nouveau les yeux d'un air étonné. « Oh oui pardon. Euh non, je dois surveiller cette potion au venin d'acromentule encore deux heures au moins. Je demanderais à Tiby de m'apporter des restes » dit-elle en gardant les yeux fixés sur la potion et en ajoutant une feuille de Napel à l'intérieur. « Tu peux remettre Lukas dans son berceau, je veillerais sur lui ne t'inquiète pas. J'ai des yeux derrière la tête » ajouta-t-elle en pointant le lit de mon fils dans son dos. J'esquissais un sourire et allais déposer un baiser sur l'une de ses tempes. Je traversais ensuite l'Infirmerie et après avoir embrasser mon fils une bonne vingtaine de fois, je le déposais délicatement dans son berceau. Il se mit à gigoter et je sortais ma baguette pour faire apparaître des étincelles multicolores au dessus de lui. Il les regarda avec attention et s'arrêta de bouger comme captivé. « A tout à l'heure mon petit prince » lui dis-je en souriant avant de le laisser finalement seul. Je sortais de l'Infirmerie pour prendre la direction du rez-de-chaussée. Je croisais plusieurs élèves sur ma route, mais je ne leur prêtais comme attention qu'un simple sourire. Je n'avais presque rien avalé de la journée et sans mentir, j'étais réellement affamé. C'était donc avec plaisir que je m'essayais au côté de mon meilleur ami Julian pour commencer le repas. Boeuf et purée de potiron au menu. Rien de très spécial, mais une bonne matière pour remplir mon estomac vide. La soirée pouvait enfin commencer tranquillement.
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Adonis S. Harlington
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Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

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MessageSujet: Re: Blue Fight [Adonis vs. Timothy]   Blue Fight [Adonis vs. Timothy] EmptyLun 14 Mai - 17:52

      Il était d’une humeur massacrante depuis qu’Eden l’avait insulté par rapport à sa mère. De nombreuses questions restaient en suspends dans sa tête. Adonis se passait en boucle les paroles cruelles d’Eden : « Tu te prend pour qui avec tes discours de con et tes insulte à la noix. Tu prend je l’insulte et hop je l’embrasse et tout sera pardonner. Non mais t’es con, on a besoin de te faire enfermer. Une femme serait conne pour un jours t’aimer, aucune femme ne pourras jamais t’aimer parce que t’es de la pourriture. Voilà se que tu es une véritable pourriture qui crois que tout lui est du sur cette terre et que quand il a pas il prend. Je ne sais même pas comment t’as mère fait pour te regarder sans vouloir te défaire la figure. Après tout même une mère ne pourrait pas aimer un être comme toi. Tu n’est qu’un sale gosse, un être ignoble et mal élever qui se prend pour un dieux alors que tu es un minus qui ne connaitra jamais l’amour d’une femme. » Il avait ses durs paroles dans sa tête. Adonis se faisait beaucoup de soucis sur le fait qu’aucune femme ne pourrait aimer une pourriture, même sa mère. Devait-il croire que sa mère l’avait abandonné parce qu’elle voyait déjà qu’il était une pourriture ? Il était persuadé que sans tout ce qui lui arrivait, il ne serait pas ce qu’il était présentement. Il était certain de ne pas être celui qu’il prétendait être depuis quelque temps. Il était un petit enfoiré qui s’amusait à semer le doute dans les esprits des pauvres jeunes et innocentes demoiselles. Il s’était amusé avec les sentiments, les rumeurs et les évidences sur leur physique, mais il avait aussi menti pour bien les épuiser mentalement. Il avait tout fait pour mériter les mots que lui avaient dit Eden, mais il souffrait. Il souffrait tant de ses mots qui venaient de le toucher droit au cœur. Il avait maltraité la poufsouffle. Il l’avait même touché pour brûler sa peau pour s’empêcher de la frapper autant qu’elle le frappait. Il était déstabilisant peu importe la situation. Il était un drôle de personnage. Il était un personnage assez complexe et contradictoire dans ses mots et ses décisions. Personne n’y échappait. Ses amis payaient parfois le fruit de ses idées qui germaient dans son esprit de serdaigle dérangé. Il était un être bien étrange après tout, mais les paroles d’une jeune femme tout à fait normal qui a réussi braver les moqueries pour s’épanouir avaient touché le bel Adonis sans cœur. Elle était différente. Elle était meilleure que quiconque. Elle était forte. Elle avait réussi à lui faire du mal qu’avec ses paroles le remettant en question. Bref, il était de mauvais poil.

      Il était dans un sale état, mais Adonis n’avait rien fait à personne. Il était plutôt sage à l’instant. Il préférait ne rien laisser paraître de ce feu qui brûlait en lui qui le consommait à la fois. Il avait qu’une seule envie détruire le premier qui viendra l’énerver. Il ne voulait pas se faire encore plus d’ennemi. Il avait décidé de prendre un moment de répit sans énerver quiconque sur son passage. Il donnait la chance aux filles de croire que la vague de méchanceté était terminée. Il se préparait pourtant à une prochaine attaque après un bon repas bien mérité pour tout dire. Il quitta la salle commune des Serdaigles avec le ventre qui criait famine. Adonis ne se faisait pas prier pour s’exécuter. Il avait des besoins communs d’un humain, malgré la magnificence de son doux prénom. Il était un demi-dieu après tout. Il avait ses sujets comme tous, mais il vivait plutôt en solitaire. Bref, il s’était créé un monde bien à lui. Un putain de tissus de mensonge à vrai dire, mais il vivait bien dans ses mensonges. Il était descendu en se préparant mentalement à prendre un merveilleux souper. Il en avait bien besoin. Son ventre le grondait déjà de le faire aussi cruellement patienter. Il prit rapidement place à sa table tout au bout tout près des portes. Il n’avait pas eu envie de faire bien long pour bien manger. Adonis ne parlait à personne. Il remplissait son assiette tout simplement tout en dégustant les plats succulents qu’on lui présentait. Il était un ange à l’instant ne cherchant aucunement les embrouilles déjà bien énervé par les paroles qui le rendaient fou. « Heeey, mais ce n’est pas le petit Harlington » Adonis ne leva même pas les yeux. Il n’avait pas besoin de s’arrêter à cet autre serdaigle qui ne voulait que les embrouilles. Il fit comme s’il n’avait absolument rien entendu. Il prenait les rennes en ignorant ce que les autres pouvaient bien dire en ce moment que pour l’énerver. Il préférait rendre fier son oncle en ce moment même. « Alors, Harlington a perdu sa langue ? » Adonis prit une bouchée de son plat en relevant les yeux vers le garçon. Il le regarda droit dans les yeux tout en mâchant sagement sa bouchée. Il n’en avait rien à foutre de ce type. Il ne disait que des mots sans but. Ce garçon prit sa propre assiette pour lancer la nourriture sur Adonis. Là, c’était trop. Adonis ne pouvait tolérer cet affront. Sans crier gare, Adonis passa par-dessus la table en se jetant sur l’autre crétin de Serdaigle. « Il fallait vraiment que tu me pousses à bout, p’tit con ! » dit-il en le secouant. Il lui donna une droite avant qu’on le tire vers l’arrière. C’était l’un des amis du Serdaigle. Adonis le poussa sur la table. Le vacarme que cela produisit fit tourner les têtes pour de bon dans sa direction. Il vit du coin de l’œil les professeurs se lever, mais il s’en foutait. Il mit un coup de pied dans les côtes du garçon qui tentaient de se relever.
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MessageSujet: Re: Blue Fight [Adonis vs. Timothy]   Blue Fight [Adonis vs. Timothy] EmptyMar 15 Mai - 13:55

« Rose et moi allons au restaurant samedi soir, nous nous demandions si vous voudriez bien venir avec nous ? Les filles garderaient Lukas et nous pourrions passer la soirée tout les quatre ? » demanda Julian, mon meilleur ami qui se trouvait à mes côtés. Je souriais. Il y avait un bout de temps que je n'avais pas pris un verre avec lui. Il faut dire qu'il avait quitté Poudlard durant plusieurs mois pour s'occuper de l'affaire des attentats en tant qu'avocat. Une affaire qui n'avait pas été très fructueuse et qui avait effacé quelques traces de complicités. Depuis la naissance de mon fils, j'étais de moins en moins présent à Poudlard, autant dire que l'on ne faisait plus que se croiser très brièvement. « Avec plaisir. Cela fait longtemps que tu n'as pas passé une soirée à me charrier sur nos années Poudlard devant Rose » lui dis-je en faisant un clin d'oeil moqueur. Julian et moi nous connaissions depuis la première nuit à Poudlard, c'était le résultat d'une longue amitié qui nous unissait. Il me ressemblait beaucoup, mais il était tout de même différent de moi. Il était plus sûr de lui et avait fait sa vie plus. Il avait toujours eu un train d'avance sur moi. Durant nos études, c'était lui le garçon capitaine de l'équipe de Quidditch que toutes les filles regardaient. Moi j'étais le garçon timide que l'on remarquait peu, celui qui trainait derrière. Cela n'avait pas vraiment changé aujourd'hui, mais nous avions grandit. Je n'étais plus un suiveur comme on disait. J'avais pris mon parti et essayer d'égaler Julian. Il était l'ami le plus précieux que j'avais avec Beatrice. « Elle t'adore tu sais » reprit Julian en parlant de Rose. Sa femme était un amour, mais également une sorcière très intelligente et incroyablement maternelle. A chaque fois que nous sortions ensemble, elle avait toujours la tête posée contre l'épaule de Julian comme si elle avait peur que quelqu'un le touche et elle me demandait sans arrêt avec une extrême bienveillance si tout allait bien dans ma vie, alors qu'elle savait pertinemment que sa propre vie était bien plus horrible que la mienne. Je cachais un sourire ému et gêné quand un bruit de assourdissant de vaisselles se fit entendre. Comme l'ensemble de la Grande Salle, je me figeais et dirigeais mon regard vers l'origine du bruit. J'avalais de travers en voyant que la source du problème venait de la table des Serdaigles. En un plissement d'yeux je me rendis compte qu'un élève était passé par dessus la table pour empoigner l'un de ses camarades. Non, mais je rêvais ! Voir ça à la table des Serdaigles, c'était encore plus inadmissibles qu'à n'importe qu'elle autre table. Plusieurs bruissement de chaises se firent entendre et je me levais comme plusieurs de mes collègues qui comptait eux aussi intervenir. Je leur jetais un regard insistant et levais la main pour leur faire signe de se rassoir. « Je m'en occupe » dis-je d'un ton sérieux et teinté d'agacement. En tant que Directeur de la maison Serdaigle, c'était à moi d'intervenir pour contenir mes élèves. Je prenais ma serviette pour m'essuyer, puis la jetais sur la table des professeurs avant de contourner celle-ci pour descendre de l'estrade. Toutes les têtes étaient retournées vers la bagarre qui ne s'était pas arrêtée. Je traversais la Grande Salle sous le regard ébahis ou enjoué des autres élèves. J'arrivais au niveau de la bagarre et fus affligé de constater quel élève était responsable de cette altercation. Adonis Harlington ou le neveu de notre cher professeur d'Art de la Magie Noire. Mon visage se ferma instantanément pour figer une expression d'indignation sur mes traits. Alors que le Serdaigle empoignait fermement l'un de ses camarades, je l'attrapais par les épaules pour le séparer. « Adonis ! » ordonnais-je en le remettant sur ses pieds et le faisant reculer par la même occasion. Son uniforme était couvert de nourriture et sa robe de sorcier était à moitié déchirée. Il était pitoyable. Le Serdaigle se défendit, mais je ne le lâchais et lui fis même comprendre par un regard qu'il n'avait pas à bouger. Je me retournais vers l'élève attaqué qui se relevait difficilement avec l'aide de ses amis. Je le regardais de haut en bas et constatais qu'il était s'était éraflé le visage. D'un regard j'interpelais un étudiant qui portait une insigne de préfets et lui faisais signe de venir. « Morgead. Emmenez Deverell à l'Infirmerie s'il vous plait. Il a besoin d'être examiné » dis-je au Serdaigle, préfet-en-chef. Je me retournais ensuite vers le fauteur de trouble et le prenais par l'arrière de son col. « Et vous, vous allez me suivre » signalais-je au brun à voix basse. Je faisais signe aux autres élèves que le repas pouvait reprendre, puis je trainais Harlington hors de la Grande Salle dans le couloir. « J'espère que vous avez une bonne excuse pour avoir fait honte à l'ensemble de la maison Serdaigle Adonis » sifflais-je d'un ton acariâtre en le lâchant au beau milieu du hall. J'avais posé mes mains sur mes hanches et mes yeux s'étaient transformés en deux révolvers. Jamais de toute ma carrière je n'avais vu cela. Jamais chez les Serdaigles en tout cas. C'était inadmissible comme comportement. Je le dévisageais de haut en bas et me disais qu'il était tout aussi incontrôlable que son oncle. Brut comme tout les Harlington. « Votre comportement mériterait de retirer 50 points à Serdaigle, mais comme il s'agit de ma maison, je vais vous accorder la chance de me donner des arguments qui pourront convaincre le Directeur de ne pas les retirer à ma place. Vous avez trente secondes » ponctuais-je d'un ton ferme en fixant le Serdaigle du regard. Je comptais sur son âme d'aigle et son intelligence pour qu'il trouve de quoi me convaincre, même si son comportement dans la Grande Salle me faisait penser le contraire. Il avait intérêt à parler bien et vite.


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Ven 15 Juin - 15:47, édité 1 fois
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Adonis S. Harlington
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Je suis le préfet de Serdaigle, attention à toi, je veille au grain !

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MessageSujet: Re: Blue Fight [Adonis vs. Timothy]   Blue Fight [Adonis vs. Timothy] EmptyMar 12 Juin - 19:28

      Adonis était enragé par ce qui se passait. Il était toujours pris avec les autres élèves, même s’il ne cherchait pas la bagarre. Il avait été plutôt calme durant toute la journée. Il avait pourtant ce feu hardant contre la belle Eden. Elle l’avait mise à l’envers en l’insultant directement sur ses démons du passé. Elle avait réussi à le faire. Il se tenait tranquille pour reprendre des forces. C’était depuis ce fameux jour qu’il ne disait rien, même s’il ne faisait pas vraiment encore attention à ceux qui se trouvaient près de lui. Il était un jeune homme troublé plutôt égoïste dans son genre. Il n’aimait pas nécessairement les autres. Il n’était pas celui qu’il prendra soin de son prochain par envie. Il n’était pas ce genre de jeune homme qui pensait aux autres. Il n’aimait pas les gens en général. Il avait bien souffert dans son passé. Ce passé avait fait en sorte qu’il déteste autant la vie surtout celles des autres. Il se foutait bien que sa voisine ait du mal à survivre en présence de certains aliments : il serait prêt à manger ses aliments qui pourraient la tuer sans problème. Il ne semblait avoir aucun remord par moment. Adonis vivait sans parler de tout ce qui le troublait, le préoccupait ou toute autre connerie d’émotion. Il en avait marre de cette vie où les gens se souciaient de tous. Lui, il ne s’en souciait pas. Il s’en foutait totalement. Il se foutait de ce que les autres pouvaient bien faire de leur misérable vie. Ils faisaient tous chier Adonis au fond. Il était jaloux de tous ceux qui avaient cette chance de vie la plus belle existence. Il était jaloux de tous ceux qui avaient de réels parents sur qui compter. Adonis était terriblement malheureux malgré ses faux airs d’être supérieur. Il était terriblement malheureux. Eden avait touché la corde sensible d’Adonis. Il n’avait pas eu la vie facile. Il se croyait aimer de sa propre mère qui avait fui. Il avait cru qu’elle l’aimerait malgré tout ce qu’il était. Eden avait bien dit qu’aucune femme même sa mère pourrait l’aimer. Il en avait été blessé, mais il avait une haine grandissante contre la poufsouffle de jour en jour même s’il se tenait plutôt à l’écart des autres élèves. Il était enragé contre tous en même temps, mais il se tenait à l’écart. Il était trop blessé par ce qui s’était passé.

      En ce moment même, il était plus qu’enragé. Il avait pété les plombs. Il avait sauté sur ses harceleurs. Il avait qu’une envie lui péter sérieusement la gueule pour lui montrer qui gérait dans cette place. C’était bien Adonis. Il imposerait sa loi avec les poings, même si cela déshonorait la noble maison des Serdaigles. Il n’acceptait pas de se faire lancer de la nourriture lorsqu’il tentait d’être en paix avec sa tête et avec son cœur. Il n’avait rien demandé à personne. Il ne voulait rien savoir d’eux. Il ne voulait que la sainte-paix, bon sang. Personne ne semblait comprendre ce qu’il désirait réellement. Il avait décidé de se remplir le ventre et non de se battre en entrant dans la grande salle. Il n’avait pas le choix de se mélanger aux autres pour le repas, mais il n’était aucunement dans l’obligation de ne pas se défendre face à ces crétins. Il avait passé par-dessus la table comme un agile félin qui avait trouvé sa proie. Il donnait des coups de pied dans les côtes de celui qui avait osé lui lancer la nourriture. « Adonis ! » Il sentit une main l’empoigné par le collet pour le maintenir plus fermement que les autres crétins qui ont tenté de l’arrêter. Il avait reconnu cette voix. C’était Timothy Sweetlove, le directeur de la maison des serdaigles. « Morgead. Emmenez Deverell à l'Infirmerie s'il vous plait. Il a besoin d'être examiné » Adonis fulminait. Comme pouvait-on promettre des soins à un élève comme Deverell ? Il méritait que de souffrir encore plus. « Ce bâtard ne mérite que mon pied dans sa sale gueule ! » dit-il par colère. « Et vous, vous allez me suivre » Il suivit, même s’il avait envie que d’une chose détruire tout ce qui se trouvait sur son passage à la seconde même. « J'espère que vous avez une bonne excuse pour avoir fait honte à l'ensemble de la maison Serdaigle Adonis » Adonis roula des yeux. Il n’en avait que faire de la noble maison des serdaigles. Il n’en avait que faire des maisons. Il s’en foutait éperdument. Il n’en avait rien à faire comme il le disait si bien à ce qui ne le touchait pas. La maison des Serdaigle était la sienne, mais elle ne signifiait rien de bien important à ses yeux. « Votre comportement mériterait de retirer 50 points à Serdaigle, mais comme il s'agit de ma maison, je vais vous accorder la chance de me donner des arguments qui pourront convaincre le Directeur de ne pas les retirer à ma place. Vous avez trente secondes » Adonis soupire. Il fixa un point à côté de Timothy avant d’ouvrir la bouche. « Pourquoi je me suis battu ? Parce que je m’étais promis de ne pas faire d’histoire aujourd’hui. Je voulais manger à la table des serdaigle sans problème bien que je sois en colère contre l’humanité… vous savez ce que ça fait quand on veut la paix ? Je ne l’ai pas eu. J’ai été forcé à venir pour manger, car j’ai des besoins comme tout autre être humain. Je n’ai pas voulu cette attention sur moi. Je ne voulais que profiter des mets qu’on me proposait. Il fallait bien qu’un imbécile et ses copains commencent à m’insulter. Je n’ai pas répondu à ses insultes… » dit-il en regardant droit dans les yeux Timothy. Il ne mentait pas. Pourquoi mentirait-il à ce sujet ? Il n’était pas le seul coupable dans cette histoire. Pourtant, on ne voyait que lui. « Il a commencé à me lancer de la nourriture, c’était l’insulte suprême. C’est là que vous m’avez surpris. Je suis en colère d’être le seul à mériter de faire perdre les points. Je ne lui ai rien demandé. Croyez-vous vraiment que je m’amuse à me battre ? Croyez-vous vraiment que je n’ai que ça à faire ? J’en ai marre. Je veux que l’on me foute la paix. Est-ce trop demandé ? Apparemment pour quelques crétins de Serdaigle, si. Je suis certain que quelques élèves de notre maison manque de… d’intelligence. Ils sont aussi cons que leur pied. » Adonis fronça les sourcils. « Si je fais perdre les points de la maison, je le ferai pour quelques choses en allant me venger, car je serai puni pour m’être battu réellement. J'aurais fait quelques choses de plus pour réellement le mériter. J’espère au moins que ce charmant jeune homme que je porte dans mon cœur sera aussi puni. Je n’ai pas commencé les hostilités, bien qu’on me connaisse pour partir le bal. »

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MessageSujet: Re: Blue Fight [Adonis vs. Timothy]   Blue Fight [Adonis vs. Timothy] EmptyVen 15 Juin - 20:14

Inadmissible, son comportement était inadmissible. J'avais vu des choses durant ma carrière, mais cela, c'était trop pour moi. La maison Serdaigle était certainement l'une des plus respectables de Poudlard, j'étais digne d'en faire partie, d'en avoir été élève, étudiant, préfet et aujourd'hui directeur. Chaque membre de cette maison était censé être quelqu'un de sage et de réfléchit, pas une brut qui se laisse dominer par ses instincts comme le ferait un Serpentard. Voir un élève de Serdaigle se jeter sur un autre en plein repas était un acte qui bafouait l'image et la réputation de la maison toute entière. Même si c'était exagéré de dire cela, j'espérais que le Dame Grise, Helena Serdaigle n'est rien vu, sinon elle aurait pu avoir honte pour sa lignée toute entière. J'étais profondément outré par une attitude pareil et le fait de constater la personne enrôlée dans cette affaire ne faisait qu'empirer mon énervement. Adonis Harlington, le neveu de notre cher Professeur d'Art de la Magie Noire. Qui d'autre à part lui de la maison Serdaigle aurait pu provoquer un tel incident ? Personne. Il était comme son oncle, incontrôlable, fière, borné et provocateur. Je me demandais par moment ce qu'il faisait à Serdaigle. Je m'étais déjà battu, mais jamais je n'avais provoqué une bagarre en public. J'avais assez d'intelligence pour ne pas faire cela devant les autres élèves et me faire remarquer par l'ensemble de l'école et du corps enseignant. J'étais énervé, très énervé, même si cela ne se voyait pas forcément. Je ne hurlais pas, je gardais le corps droit et un visage impassible. Seul mon regard droit et franc montrait que je n'étais plus en position d'être indulgent avec qui que ce soit. « Ce bâtard ne mérite que mon pied dans sa sale gueule ! » dit-il en fulminant alors que j'envoyais l'élève qu'il avait frappé à l'infirmerie accompagné du Préfet en Chef. Je le trainais hors de la Grande Salle jusque dans le couloir à l'écart des autres élèves, mais également du Directeur Dumbledore. Si lui n'avait pas honte de son comportement, moi je l'avais. Je n'admettais pas ce genre de comportement dans ma maison, c'était tout bonnement inconcevable. Une école n'était pas un endroit pour se battre, ni même pour régler ses comptes. De plus régler ses comptes avec les poings était la pire façon de le faire, surtout pour un Serdaigle. Je le lâchais dans le couloir et mettais les mains sur mes hanches, j'étais prêt à le retenir s'il cherchait à se défiler. Il allait devoir me donner une explication et très vite ses agissements dans la Grande Salle. Il soupira à ma demande, puis commença ses explications en évitant soigneusement de me regarder. Je sentais déjà venir un énorme baratin. « Pourquoi je me suis battu ? Parce que je m’étais promis de ne pas faire d’histoire aujourd’hui. [...] Il fallait bien qu’un imbécile et ses copains commencent à m’insulter. Je n’ai pas répondu à ses insultes… » dit-il en regardant enfin. J'ouvrais de grands yeux subjugué par la réponse qu'il venait de me fournir. Elle était encore plus pompeuse que dénuée de sens. Il se moquait littéralement de moi. Il avait beau faire de longues phrases piètrement inspirées des monologues antiques, ses explications ne faisaient qu'aggraver son cas et la vision que j'avais de lui. Je n'étais pas d'humeur à entendre de telles sottises après ce qu'il venait de faire. D'autant plus qu'il mentait ouvertement. « C'est pourtant des insultes que j'ai cru entendre sortir de votre bouche lorsque je vous ai séparé de lui » lui fis-je remarqué d'un ton incisif en lui coupant la parole. Je croisais les bras, plus tendu que jamais. Il avait intérêt à changer son ton et son discours rapidement, sinon j'allais oublié que j'étais un professeur indulgent et sage. Ce n'était pas des points en moins qu'il méritait pour son insolence, mais presque un renvoie immédiat. Il avait de la chance de ne pas faire partie de l'équipe de Quidditch, sinon je l'aurais fait rayer de la liste sur le champ. Par contre, lui interdire les sorties à Pré-au-Lard où des choses de ce genre pouvaient être une bonne alternative. « Il a commencé à me lancer de la nourriture, c’était l’insulte suprême. C’est là que vous m’avez surpris » recommença-t-il d'un ton plaignant. Je levais les yeux au ciel. Par pitié, j'avais l'impression d'assister à une tragédie mal jouée de bas étages. S'il faisait appel aux forces supérieurs, je crois que je serais capable de lui lancer un sort de langue-de-plomb pour le faire taire. Ce n'était pas une explication, c'était un simple plaidoyer d'un élève incontrôlable qui se cherchait difficilement des excuses pour jouer les troubles-fêtes. « Je suis en colère d’être le seul à mériter de faire perdre les points. Je ne lui ai rien demandé. Croyez-vous vraiment que je m’amuse à me battre ? Croyez-vous vraiment que je n’ai que ça à faire ? J’en ai marre. Je veux que l’on me foute la paix. Est-ce trop demandé ? Apparemment pour quelques crétins de Serdaigle, si. Je suis certain que quelques élèves de notre maison manque de…d’intelligence. Ils sont aussi cons que leurs pieds » continua-t-il en fronçant les sourcils. En parlant de pieds, je commençais à taper du mien en le toisant du regard. Jusqu'à quand allait-il continuer à se moquer de moi ? Il comptait vraiment que je le prenne en pitié après des lamentations pareils ? Arrogant, insultant et insolent. Je regrettais de moins en moins de devoir lui retirer des points et lui infliger une punition, même s'il m'avait avoué dans ses paroles ce qu'il s'était passé à la table des Serdaigles juste avant qu'il ne saute sur l'un de ses camarades. « Je vous prierais de rester poli Adonis. Encore une insulte de votre part et je vais de ce pas envoyer un hibou à votre famille pour leur dire que vous quitter Poudlard sur le champ. Quoi qu'ait fait vos camarades ce soir, vous avez été encore plus stupides qu'eux en répondant. Si vous aviez eut l'intelligence d'un Serdaigle dans cette salle, vous seriez resté de marbre ou alors aurait changé de place. Répondre par la violence comme vous l'avez fait n'est en aucune façon une marque d'intelligence. Vous avez donné à vos agresseurs tous ce qu'ils souhaitaient » le coupais-je à nouveau en levant la main en l'air pour lui faire signe de se taire pendant que je parlais. Je n'étais pas d'humeur à discuter, encore moins à négocier, alors il avait intérêt à faire ce que je disais. S'il avait oublié le concept du respect, j'allais lui rappeler. « Si je fais perdre les points de la maison, je le ferai pour quelques choses en allant me venger, car je serai puni pour m’être battu réellement. J'aurais fait quelques choses de plus pour réellement le mériter. J’espère au moins que ce charmant jeune homme que je porte dans mon cœur sera aussi puni. Je n’ai pas commencé les hostilités, bien qu’on me connaisse pour ouvrir le bal » rajouta-t-il avec ton que je trouvais beaucoup mielleux et provocateur. Il en avait trop dit. Il ne méritait vraiment pas d'être à Serdaigle, le choixpeau devait commencer à perdre de son efficacité. Je le regardais de haut en bas avec un air dégoûté sur le visage. Je pouvais bien concevoir que ses paroles étaient le fruit de son énervement, mais sortir des idioties pareils me dépassaient. Il se rendait encore plus coupable lui-même et encore plus ridicule à mes yeux. Il arrivait même à me faire rire sur le moment. « Puni pour vous avoir jeté de la nourriture ? Je reconnais que ce comportement est digne d'un enfant de dix ans, mais vous croyez vraiment que je vais punir un élève de septième année pour cela ? » lui dis-je en étouffant un rire mesquin. Il pouvait voir un sourire moqueur aux coins de mes lèvres. Il n'avait vraiment aucune conscience de la situation dans laquelle il s'était mise. Pire, il venait de m'avouer qu'il serait prêt à recommencer des attaques pour être puni justement. Puni pour une juste cause ? Pour de vraies raisons ? C'est sûr que tabasser un camarade qui nous a jeté de la nourriture lorsqu'on a dix sept ans, cela ne mérite pas une grosse punition, plutôt un rire général. C'était la pire excuse qu'on ne m'ait jamais sortit pour une situation pareil. « Par contre, punir un élève pour en avoir frappé un autre sans de réelles raisons apparentes comme vous l'avez vous même affirmer, ça c'est un bon motif ! Vous tiendriez un peu plus vos nerfs Adonis, vous ne vous feriez pas avoir comme un gamin face à vos camarades. Apprenez à être plus intelligent qu'eux la prochaine fois » lui dis-je en me rapprochant de lui pour plonger mon regard dans le sien. Mon ton était sec, tranchant et direct. J'étais rarement aussi froid dans ma façon de parler, mais vu comment il se comportait, si je n'étais pas un minimum ferme, je n'allais pas pouvoir en placer une. C'était moi l'adulte et le responsable ici, pas lui.
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