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Don't tell anyone - [feat. Ysolde]

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MessageSujet: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyVen 4 Mai - 22:45




DON'T TELL ANYONE
Timothy Sweetlove & Ysölde Wilkes
« Je rentrerais certainement tard ce soir chéri. Je dois aller voir un ami médicomage à St Mangouste. Il voudrait avoir mon avis sur un cas très particulier d'après ce que j'ai cru comprendre. Je pense que j'arriverais pour la fin du dîner. Tu n'es pas obligé de m'attendre » m'avait dit Sofia au petit matin avant de partir donner ses cours. J'avais alors froncé les sourcils et l'avais rattrapé par le bras. « Et il est fait comment ce médicomage ? » avais-je demandé en levant un sourcil comme si de rien n'était. Sofia avait esquissé un sourire, mais je ne rigolais pas du tout. Étais-je jaloux ? Pas-du-tout. Je m'inquiétais simplement pour ma femme. La savoir seule loin de Poudlard ou du cottage ne me rassurait pas, d'autant plus en ce moment. Face à ma réaction, Sofia s'était alors mise sur la pointe des pieds et avait déposé un baiser sur mes lèvres. « Tu es sexy quand tu es jaloux tu sais ? » m'avait-elle dit en me faisant un clin d'oeil avant de sortir de nos appartements. J'avais soupiré. Elle n'avait pas du tout répondu à ma question ! Et j'étais resté toute la journée dans le doute, même si je savais au fond de moi que ce médicomage n'était certainement qu'un très vieil ami à elle et rien de plus. Mes cours s'étaient plutôt bien passés. J'avais réussi à captiver des troisièmes années avec les premières révoltes gobelines (ce qui n'était pas gagné d'avance) et j'avais fait passé des oraux d'entrainement aux septièmes années, qui avaient été dans l'ensemble très bon. L'enseignement était vraiment le domaine dans lequel je me sentais le mieux. Pour rien au monde, je ne changerais mon métier. Peut-être que j'avais de la chance avec mes élèves ou peut-être que je ne voulais pas les voir comme des monstres. Je n'étais pas dans ma salle de classe pour faire la police, je pense que plusieurs d'entre eux l'avaient compris. Même si le calme ne régnait pas toujours durant mes cours, l'attention y était assez habituelle. J'espérais que cela continu encore longtemps. Lorsque la journée s'était terminée, j'étais passé chercher Lukas à l'Infirmerie de Beatrice et m'était rendu à Pré-au-lard pour transplaner. Je n'aimais pas beaucoup faire cela sachant que j'avais mon fils de six mois avec moi, mais Sofia m'avait dit qu'il ne risquait rien. Tout de même peu sur de la chose, j'évitais le plus souvent de transplaner avec lui et prenais le Poudlard Express quand c'était le week-end ou les vacances. Arrivé au cottage, j'ouvrais la porte posais le cosy de Lukas sur la table de la cuisine et me déshabillais. J'enlevais mon manteau, puis j'allais poser ma serviette dans la salle à manger avant de revenir chercher mon fils. Je montais à l'étage avec lui pour le changer et lui faire prendre son bain. La soirée était bien avancée et dans quelques heures il devrait aller au lit. Une fois lavé et son pyjama enfilé, je redescendais avec Lukas dans mes bras et le mettais dans sa chaise haute pour pouvoir préparer le repas tranquille et l'avoir sous l'oeil. Comme Sofia m'avait dit qu'elle rentrerait tard pour dîner, je voulais préparer le repas de ce soir. Un exercice simple, qui je l'espérais n'allait pas être périlleux pour le maladroit que j'étais. J'avais sorti le livre de recettes italiennes à Sofia (un souvenir de sa mère Claudia) et je m'étais attaché un tablier autour de la taille pour commencer à cuisiner. Je n'avais pas été trop ambitieux pour ce soir, puisque j'avais choisi des traditionnelles pasta alla carbonara. Après avoir sortit les pasta de l'eau bouillante, j'épluchais ensuite un oignons en essayant de ne pas pleurer et commençais à le couper comme l'indiquait la recette. Voyant que je prenais le coup de main, je jetais un oeil sur mon fils qui avait décidé de mordre dans son jouet préféré. Il se mit tout à coup à pousser un cri et je sursautais. « Arg !!! » échappais-je en grimaçant. Je fermais les yeux et lâchais le couteau que j'avais dans la main. Cela avait été trop beau. Il avait fallu que ça arrive. Je n'étais vraiment qu'un empoté. Je rouvrais les yeux et posa mon regard sur mes mains. Je vis une entaille vermeil tracer la longueur de mon pouce gauche. Magnifique ! Je me retournais précipitamment et ouvrais le robinet d'eau froide pour passer ma main dessous. « Quel abruti » m'insultais-je en grimaçant de plus bel. Malgré l'eau qui coulait sur mon doigt et la pression que j'exerçais sur mon pouce, le sang s'écoulait toujours à travers la plaie et abondamment. Je me saisissais d'un torchon et entourais mon doigt avec. Je serrais le tissus le plus possible autour pour stopper l'effusion de sang. Je n'étais vraiment pas doué du tout pour les travaux manuels. Alors que ma main me lançais fortement, j'ouvrais le placard à pharmacie à la recherche de quelques remèdes magiques...


Dernière édition par Timothy John Sweetlove le Jeu 14 Juin - 22:57, édité 1 fois
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Ysölde M. Wilkes McFays
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fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyLun 7 Mai - 21:49

CRAC. Ysölde quittait la ruelle du chemin de traverse aussi rapidement qu’elle était apparu. Elle avait transplané dans une autre ruelle de Godric’s Hollow, car c’était un village également composé de Moldu, alors transplané au milieu serait comme qui dirait très mal vu. Ysölde ne voulait pas avoir les autorités magiques sur le dos, c’était la dernière chose qu’elle voulait, elle avait assez de soucis personnel à régler comme cela. Elle venait de passer une mauvaise journée. Dans la ruelle, elle se regarda dans une vitre sale, mais elle pu y voir son relfet, et arrangea ses cheveux. Elle tira une mèche de cheveux pour cacher une plaie qu’elle avait eut quelques minutes auparavant en tombant la tête la premier sur le pavé de l’allé des Embrumes, rien de grave… rien qu’elle ne voulait raconter, toutefois. Ce qui était arrivé dans cette rue l’avait blessé, moralement, et physiquement de façon très légère. A part cette foutue petite plaie, elle était présentable, elle priait pour ne pas croiser Sofia et pour régler cette histoire de plaie rapidement, elle savait comment faire. Après elle pourrait toujours dire qu’elle était tombé, ysölde était assez maladroite pour que cela soit véridique, si toutefois elle était capable de mentir ! Après s’être enquise d’une apparence présentable, elle quitta la ruelle, toujours sur ses gardes. Par les temps qui courent et par ce qui venait de lui arriver, la jeune femme n’était guère rassurée. Bien sûr, c’était après l’assistant du professeur Harlington – Maddox McLaggen - qui était dans la mouise, pas elle. Cela le regardait maintenant, et elle ne voulait plus avoir à faire avec quelqu’un comme lui, un sans cœur, un… elle n’avait pas de mots. Elle préférait arrêter de penser à lui, mais il occupait ses pensées, telle une plante vivace dont on ne se débarrasse pas. Ses sentiments à son égard étaient tellement négatif alors qu’ils étaient tellement positif avant cette fâcheuse rencontre, il fallait peut être mieux que cette rencontre ait eut lieu. Elle marchait d’un pas rapide et décidé, elle aurait dû être rentré depuis pas mal de temps, enfin, elle aurait dû être enfermé dans sa chambre depuis pas mal de temps. Ysölde passait beaucoup de temps enfermé à lire, mais là elle était dehors, peut être depuis trop longtemps à son goût. Ysölde fit entrer sa clef dans la porte, et tourna. Elle habitait chez sa tante – la sœur de sa mère Amelia – et son oncle, l’époux de Sofia, et chez leur fils, Lukas qui était le cousin d’Ysölde. Mais Ysölde savait que leur famille allait bien grandir, et compter un membre de plus. Elle entra alors et referma la porte derrière elle. La jeune femme retira alors son manteau et l’accrocha là où s’était nécessaire. Elle entra alors, et en passant devant la cuisine elle entendit alors : « Quel abruti » Timothy Sweetlove était son oncle par alliance. Il était l’époux de sa tante Sofia. Sofia qui était également la petite sœur d’Amelia qui était la mère d’ysölde. Rien de très complexe. Ysölde était la fille d’Amelia, et d’un crétin nommé Wilkes qui était vieux par rapport à l’âge qu’aurait eut sa mère. Ysölde n’avait jamais compris pourquoi sa mère avait chois quelqu’un comme Wilkes, elle n’avait jamais osé posé la question à Sofia. Mais en matière d’époux, Sofia avait visiblement plus de goût, Timothy semblait être quelqu’un de bien. Ysölde le connaissait comme professeur, depuis quelques années. Il était quelqu’un de bien, mais visiblement pas très doué pour faire la cuisine ! Ysölde entra alors dans la cuisine et dit alors, poliment, et avec un petit sourire : Bonjour Timothy. Ils avaient enfin dépassé le stade du vouvoiement. Elle regarda sa main, et s’écria alors : Par Merlin ! tu saigne ! Ysölde ne craignait pas le sang, elle était en étude de médicomagie, heureusement qu’elle ne le craignait pas sinon, sinon elle aurait dû changer de voie. Visiblement, elle avait hérité de la même voie que Sofia, elle espérait devenir une aussi bonne médicomage qu’elle. Ysolde ne s’en doutait pas, mais dans sa famille, la médicomagie, c’était une institution. Comment tu t’es fais ça ? Demanda-t-elle d’un regard interrogateur. Et elle s’approcha alors de lui : Tu me laissrais regarder ? Tu ne vas quand même pas attendre que Sofia rentre, elle pourrait nous faire… elle marqua une pause, et acheva alors après reflexion : une petite crise de nerf, tu ne crois pas ?Sofia était enceinte, il était inutile de lui faire du souci en plus. A l’heure qu’il était il devait forcément le savoir, cela faisait des jours que Sofia lui en avait parlés, et elle avait dit le lui dire juste après. Sofia était soucieuse pour les siens, alors voir son époux avec la main en sang, cela risquait de lui donner un tracas supplémentaire et un tracas superflu, ce qu’elle ne savait pas ne pouvait pas lui faire de mal après tout !
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MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyMer 9 Mai - 17:38

Timothy John Sweetlove ou Mister Bean, comme on pourrait m'appeler pour qualifier ma légendaire maladresse. Etre maladroit, c'est un calvaire. Je ne l'étais souvent, mais lorsque je l'étais je ne me loupais pas, comme aujourd'hui. Oui, heureusement pour les autres, ma maladresse n'avait d'impact que sur moi. Je ne blessais pas les autres, mais je me blessais moi et sans mentir je m'en serais bien passé aujourd'hui. Pourquoi fallait-il toujours que cela m'arrive quand je voulais faire plaisir à ceux que j'aimais ou alors quand j'étais une situation délicate ? Est-ce que cuisiner était une situation délicate pour moi ? Hum...je ne préférerais pas répondre à cette question. Quoiqu'il en soit, l'épisode du Chemin de Traverse m'avait déjà donné un superbe aperçu de ma maladresse et de mon propre sang ses derniers temps, alors m'ouvrir le pouce ce soir, c'était une chose dont je me serrais volontiers passée. Regardant l'entaille que je m'étais faite au doigt, je faisais une grimace. Je voyais le sang couler et ma peau me brûlait horriblement. Je décidais alors de passer ma main sous l'eau pour arrêter hémorragie, mais le liquide vermeil continua de fluer. Le contact de l'eau au départ apaisant me procurait maintenant de violents picotements. Je fermais alors le robinet de la cuisine et me résignais à trouver une autre solution. Je m'emparais d'un torchon et le serrais autour de ma main pour empêcher le sang de couler. Mon corps se défendait contre cela en faisant battre le sang dans mes veines. J'avais l'impression que mon pouce doublait de volume puis rapetissait sans arrêt. Je laissais tout ce que j'avais sortis pour cuisiner sur le plan de travail et me dirigeais vers le placard à pharmacie et fouillais dans les remèdes magiques de Sofia. Je regardais toutes les fioles et pots en vers à la recherche de la fameuse mixture ambrée qui guérissait les plaies. Beatrice en avait des tas à Poudlard et je me doutais que ma femme devait en avoir également en sa possession. Mais entre autre une boite contenant deux Bézoards, un flacon de jus de Horglup, une potion de sommeil, une fiole rouge vif contenant du sang de salamandre et de l'eau du fleuve Léthé, je ne voyais rien qui ressemblait à une pommade cicatrisante. J'entendis alors la porte du cottage s'ouvrir et je vis bientôt le visage d'Ysolde, ma nièce par alliance dans l'entrée. « Bonjour Timothy » dit-elle en entrant dans la cuisine. Je la regardais d'un oeil distrait et continuais à chercher dans le placard à pharmacie. « Oh bonjour Ysölde » dis-je en refermant subitement le placard. Rien ! Ce n'était possible ? J'étais vraiment maudit jusqu'à là ? Non, je devais trouver une autre solution. « Par Merlin ! Tu saignes ! » s'écria Ysölde en apercevant ma main. Je regardais alors mon bandage improvisé qui s'était coloré de rouge fer depuis que je l'avais fait. Je baissais alors les yeux et je me retournais vers le plan de travail qui était en désordre. Le couteau qui m'avait blessé était toujours sur la planche à découper. « Je sais. Je me suis coupé » avouais-je en commençant à enlever le torchon autour de ma main. Il était inutile, le sang continuait tout de même de s'écouler. Ysölde s'approcha alors de moi et me regarda d'un oeil avisé. Elle faisait des études en médicomagie et était passionnée par cette discipline comme ma femme. Je n'avais malheureusement pas eu la chance de la voir en pratique, mais mon épouse m'avait dit qu'elle était très douée. « Tu me laisserais regarder ? » me demanda-t-elle en me jetant un regard. J'acquiesçais et lui présentais ma main. Je retirais doucement le torchon pour lui dévoiler la plaie que je m'étais faite au pouce. Je grimaçais en voyant l'état de ma main. « Tu ne vas quand même pas attendre que Sofia rentre, elle pourrait nous faire…une petite crise de nerf, tu ne crois pas ? » dit-elle en faisant une pause au milieu de sa phrase. Je souriais en coin. Il était vrai que Sofia était du genre à paniquer très vite, même en tant que médicomage, lorsqu'il s'agissait des membres de sa famille elle avait tendance à perdre tout ses moyens. « Une "petite" crise de nerfs ? » répétais-je en ironisant gentillement sur le mot "petite". Je me mettais à rire à cet euphémisme. Sofia était italienne. Quand elle se mettait à pleurer ou à crier, elle ne faisait jamais les choses à moitié, c'était une vraie tornade. Je crois que je connaissais l'intégralité des insultes italiennes à l'heure qu'il était. Ysölde avait raison, Sofia devait se ménager et ce n'était pas là peine qu'elle me voit encore blesser. Même si c'était simplement ma main cette fois-ci, je savais que cela la toucherait certainement. « Si tu arrives à me soigner, je t'en serais très reconnaissant je dois dire » dis-je à Ysölde en grimaçant à nouveau. Ma main me lançait de plus en plus et l'exposition de ma chaire à l'air libre me procurait l'effet d'un feu. Il fallait vraiment que je fasse plus attention. La prochaine fois que j'essaierais de faire la cuisine, je prendrais ma baguette ou alors je mettrais des gants en cuir de dragon. Remède extrême, mais néanmoins nécessaire.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyLun 21 Mai - 20:11

Ysölde était à peine arrivé, elle avait à peine quitté son manteau, qu’elle faisait face à son oncle qui avait quelques soucis d’ordre médical. Il semblait s’être coupé de façon plutôt sérieuse. Autrefois elle se souvenait de sa mère qui lui disait « Les hommes feraient mieux de rester loin des cuisines », si celle-ci avait été encore en vie et là aujourd’hui elle lui en aurait certainement fait la remarque, après tout Amelia aurait été sa belle sœur, et vu le caractère de sa mère celle-ci n’aurait pas pris de gants pour faire une remarque ! sa mère, Ysölde aurait aimé la connaitre plus longtemps, elle aurait aimé pouvoir grandir à ses côtés, avoir ses conseils avisé toute sa vie, pouvoir lui faire la tête pour un rien, s’engueuler avec elle lors de sa crise d’adolescence, bref, elle aurait aimé avoir sa mère, plus longtemps. Sa mère avait beau dire que les hommes devraient rester loin des cuisines, elle aurait du faire de même. Amelia était tout sauf un cordon bleu, elle n’avait pas hérité du même don culinaire que Sofia, non, non, bien au contraire. Mais elle comprenait que Timothy veuille cuisiner pour Sofia, celle-ci était enceinte et en faisait bien assez, mais ce n’était pas une raison pour se couper un doigt ! « Je sais. Je me suis coupé » Dit alors Timothy – son oncle. Ça c’était évident, il pissait le sang, et le torchon qu’il avait utilisé comme pansement était imprégner de sang, ce n’était pas très joli à voir, cependant, Ysölde n’en avait pas le haut le cœur, elle allait être médicomage, si elle paniquait à la vu du sang il ne lui restait plus qu’à être psycomage. Et la pscyomagie ne l’intéressait pas tellement, elle préférait les services de traumatologie, là où l’on se sent plus utile dans la seconde. La seule vue du snag qui faisait des hauts le cœur à la jeune femme était son propre sang en grande quantité, l’année dernière quand elle était passé au travers du vitrail de la grande salle, la vue de ses deux mains en sang entaillés profondément lui avait donné envie de vomir. Après, elle ne paniquait pas souvent, juste pour elle, parfois. Mais là c’était une vilaine entaille qu’avait son oncle là. Elle peine à penser qu’il était son oncle, comme parfois elle avait du mal à réaliser que Sofia était sa tante. Elle lui demanda alors s’il la laissait regarder, ce qu’il accepta, et Ysölde fit alors la remarqua qu’ils feraient mieux de régler ça avant le retour de sofia, et Timothy dit alors de façon ironique : « Une "petite" crise de nerfs ? » Ysölde esquissa alors un sourire. Sofia pouvait être une tornade parfois, elle démarrait rapidement, dévastait tout sur son passage, et s’évanouissait aussi rapidement qu’elle était apparu. Elle avait tendance à tout prendre à cœur, et une femme enceinte à les hormones qui la travaillent sérieusement, inutile d’augmenter le facteur de risque de crise de nerfs de façon inutile, le soigner était à la portée d’Ydölde, c’était même à la porté du plus mauvais médicomage de sa promotion ! Ysölde dit alors en rectifiant : « Petite n’est pas le bon terme… elle va être… dans une inquiétude frôlant le cataclysme. » c’était à peine exagérer, il était fort inutile de lui causer du souci supplémentaire, être enceinte n’est pas facile en soit, porté un bébé c’est se causer plein de soucis alors pas la peine d’en remettre une couche ! « Si tu arrives à me soigner, je t'en serais très reconnaissant je dois dire » Confessa alors son oncle. Ysölde lui adressa un sourire, et dit alors avec un sourire : « Reste tranquille, je m’en occupe. » dit-elle très sérieusement en lui adressant un sourire. Puis elle chercha dans l’armoire à pharmacie de potion personnelle de Sofia à deux pas de là. Pour un non initié toutes ses potions avaient le même nom, et ne semblaient pas avoir de fonction particulière, mais pour un médiocrate, c’était une toute autre histoire ! Toujours entrain de chercher elle dit alors sérieusement : « On va essayer de sauver ce doigt, la dernière fois… et bien… Elle marqua une pause et fit une grimace avant de regarder son oncle, et de dire avec le sourire sur le ton de l’humour : « On a été obligé de la couper. » Elle sourit alors, « forcément Sofia va le voir et… » Elle rit alors, bien sûr qu’elle rigolait. Elle regarda son oncle et dit alors très sérieusement : « Ne t’inquiète pas, ce du premier secours, je sais faire, enfin… » Elle sourit alors dit alors « Normalement. » Bien sûr le « normalement » était ironique, Ysölde était une élève brillante qui excellait dans pas mal de chose, et ça en tant qu’ancien professeur de la jeune femme, il devait bien le savoir. On se souvient forcément d’une élève qui apprécie l’Histoire de la magie au même titre que les potions ou la défense contre les forces du mal, en fait, Ysölde appréciait plus l’histoire de la magie que la défense contre les forces du mal. Pour mieux voir, elle se hissa sur la pointe des pieds, et elle esquissa une grimace. Ses côtes lui faisait drôlement mal depuis tout à l’heure, et le fait de se hisser sur le bout de ses pieds ne semblait pas arrangé les choses, elle s’occuperait qu’elle plus tard, là, elle avait un doigt à sauver, et puis, moins on en savait mieux en se portait, l’entrevue de l’allée des embrumes avec des mangemorts, et sa légère blessure était peu importante après tout. Ysölde sorti deux fioles, puis trois, et une dernière qui était vide, elle se pencha sur celle-ci et les mélangea doucement avec des proportions parfaitement étudiées pour finalement n’en faire qu’une. Les potions de guérisons étaient plus rapides, plus efficace et plus discrète que les sortilèges, et sans doute moins douloureuse. Elle termina son mélange en fermant sa fiole, et mélangea énergiquement son contenue en agitant le bras. Le mélange marron pris alors une teinte rosé, presque pâle, et Ysölde esquissa un sourire. « Ca risque de piquer un peu sur le coup... » Délicatement elle prit le bras de Timothy et retira le torchon. Elle versa une partie du contenu de la fiole qu’elle venait de créer sur la plaie, qui instantanément se referma alors. Certes, un peu douloureux, mais plutôt efficace !
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MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyMer 6 Juin - 15:10

Trop de sang tue le sang. C'était un petit peu la devise que j'avais en tête ces derniers temps. Même si elle était exagérée, elle collait parfaitement à la situation. J'avais assez vu mon propre sang ces derniers jours. Le Chemin de Traverse et maintenant là, même si la blessure était moins grave et que j'avais l'habitude de me faire mal, je me serais bien passer de cette coupure. Alors que je me retournais vers le plan de travail après avoir chou blanc dans l'armoire à pharmacomagie, je regardais la table mouchetée de sang. Il faudrait que je songe à tout nettoyer avant le retour de Sofia si je voulais lui éviter une crise de panique. Elle m'avait déjà sauvé quelques jours plutôt avec le plus grand des sangs froid et ce n'était pas la peine de la brusquer encore une fois. Surtout maintenant qu'elle était à nouveau enceinte. En posant le regard sur mon fils, je souriais en imaginant déjà une autre chaise haute à côté de la sienne dans la cuisine. Voyant le torchon qui entourait ma main devenir de plus en plus écarlate, je me résignais à trouver une autre solution quand la porte du cottage s'ouvrit. Je vis alors le visage d'Ysölde, la nièce de Sofia apparaître dans l'entrée. Elle me souhaita le bonjour avant de s'horrifier devant ma blessure. Oui, je n'étais pas du tout doué avec les ustensiles de cuisine, surtout les couteaux. Après réflexion, je n'étais pas du tout doué avec n'importe quel objet susceptible d'être dangereux. Les manuels d'Histoire de la Magie Avancée arrivaient même à m'ouvrir les arcades sourcilières, c'était pour dire si j'avais du talent. Médicomage dans l'âme et peut-être une future grande professionnelle, Ysölde avait accouru vers moi pour m'aider. Après m'avoir gentillement demandé de regarder, je lui tendais ma main pour la laisser faire. Comme elle l'avait fait judicieusement remarquer, si elle pouvait me soigner avant que Sofia arrive, cela lui éviterait une "petite" crise de nerfs. « Petite n’est pas le bon terme…elle va être…dans une inquiétude frôlant le cataclysme » dit-elle en cachant un sourire. Je la regardais et essayais moi-même de retenir un rire. Oui, ma femme prenait très vite les choses à coeur et ses réactions étaient souvent spontanées et disproportionnées...quoique. Je laissais Ysölde retirer le torchon autour de ma main pour inspecter la plaie et celle-ci me dit de rester tranquille. Tant mieux, je n'avais plus du tout envie de faire cuisine à présent. Ysölde, plus experte que moi dans ce domaine, rouvrit l'armoire à potions et fouilla à l'intérieur. Pendant ce temps, je regardais mon fils du coin de l'oeil. Il essayait désespérément de faire rentrer son hochet à la tête de dragon de sa bouche. Mais bien évidement, il n'y arrivait pas, pourtant ce n'était pas la volonté qui lui manquait. Il était sage, même s'il gigotait et poussait quelques exclamations, il avait hérité de la sagesse des Sweetlove. Ce n'était pas un enfant turbulent. « On va essayer de sauver ce doigt, la dernière fois… et bien… » dit soudain Ysölde, toujours en train de fouiller dans l'armoire. Elle marqua une pause et je fronçais les sourcils. « On a été obligé de le couper » dit-elle en se retournant. J'ouvrais alors de grands yeux effrayé. Je regardais mon doigt, puis à nouveau Ysölde en voyant esquisser un sourire. « Forcément Sofia va le voir et… » dit-elle en se mettant à rire. Je me radoucissais et souriais en coin, notant enfin l'ironie dans sa voix. Oui forcément, Sofia pourrait sans doute remarquer que j'avais un doigt en moins à une main. De plus, je n'avais pas très envie de perdre l'un de mes membres, si je pouvais l'éviter je m'en porterais d'autant mieux. « Ne t’inquiète pas, c'est du premier secours, je sais faire, enfin… Normalement » dit-elle reportant son attention dans l'armoire. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour apercevoir les fioles du fond, mais se courba tout à coup, comme si elle s'était faite mal. « Ca va Ysölde ? » demandais-je surprit et inquiet. La jeune femme se retourna avec deux fioles, puis en prit finalement une dernière et un flacon vide. Elle posa le tout sur la table et commença à effectuer des mélanges avec la plus grande application. Elle avait du talent, il suffisait de la regarder pour voir qu'elle avait la médicomagie dans le sang. La petite blonde termina son mélange en fermant sa fiole et mélangea énergiquement son contenue en agitant le bras. Le mélange marron pris alors une teinte rosé, presque pâle et Ysölde esquissa un sourire. « Ca risque de piquer un peu sur le coup... » m'alarma-t-elle en prenant doucement mon bras. Elle posa le torchon sur le plan de travail et ouvrit la fiole pour verser une partie du contenu sur la plaie. Je plantais mes incisives dans ma lèvre inférieure lorsque le liquide entra en contact avec ma peau. La potion pénétra à l'intérieur de la plaie et après m'avoir donner des fourmis dans tout le bras, le liquide s'évapora pour laisser une peau lisse et intacte. Je soupirais de soulagement et serrais ma main pour éviter l'engourdissement. « Merci beaucoup. Tu tiens de ta tante Ysölde » lui dis-je en souriant. Je me retournais vers l'évier et ouvrais le robinet pour enlever les dernières traces de sang sur mon épiderme. J'essuyais mes mains et me retournais vers elle. Elle était vraiment très douée pour une sorcière de son âge. Je m'approchais d'elle pour refermer le placard de fioles et fronçais les sourcils en apercevant une égratignure sur le haut de son front. L'éraflure était judicieusement cachée par des mèches blondes de ses cheveux, mais visiblement pas assez pour que je ne les remarque pas. « Tu as eu un petit accident toi aussi ? » demandais-je gentillement en pointant écorchure sur son front. Décidément ce n'était pas la journée pour les habitants du cottage Sweetlove. Peut-être qu'elle devrait se soigner elle aussi avec le reste de la potion qu'elle avait préparé.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyJeu 7 Juin - 20:46

Ysölde avait la médicomagie dans le sang. Elle avait pris son temps pour faire un choix définitif en ce qui concernait son cursus. C’était en septième année qu’elle avait eut une vision, dix ans après son amnésie, la première – d’après ses souvenirs – et elle avait longuement hésité à suivre un cursus de sciences occultes, elle avait longuement hésité. Après tout, si elle avait des visions, c’était peut être la meilleure voie à suivre, pourtant, elle avait choisi la médicomagie, avec l’envie de sauver des vies elle qui pourtant à l’époque était une marionnette, un pantin, le pantin d’un monstre, le pantin de Wilkes. Elle l’appelait Wilkes maintenant, après tout elle n’était pas sa fille. C’était Sofia qui lui en avait parlé, elle avait tellement du mal à digérer qu’elle n’en parlait pas, à personne, même sa meilleure amie n’était pas au courant. Elle n’arrivait pas à en parler, tant qu’elle n’acceptait pas elle-même. A croire qu’elle avait vraiment la médicomagie dans le sang, sa tante était une brillante médicomage, vraiment douée, et d’après elle, son vrai père était également médicomage, c’était vrai, elle avait ça dans le sang, et par Merlin, elle était plutôt douée. Son oncle allait en avoir la preuve, et elle n’allait pas lui couper le doigt : c’était un bon début. Couper des doigts, cela ne se faisait plus depuis bien des années, elle n’était même aps sûr que les sorciers aient déjà coupé des doigts de dépit, non, la médicomagie existait depuis longtemps, très longtemps. Son oncle était blessé, il fallait qu’elle intervienne, même s’il ne s’agissait que d’un oncle par alliance, elle avait appris a l’apprécié, ce qui était rare venant de la jeune femme, mais peut être que c’était parce qu’elle l’avait eut comme professeur dans une matière qu’elle avait tout simplement adoré. Il était agréable, sympathique, tout pour qu’Ysölde l’apprécie, et mieux encore il n’avait jamais montré de signe d’hostilité envers elle, pour ysölde c’était important de ne pas se sentir détesté, dieu sait s’il y avait des gens doué pour la faire se sentir apeuré, et honteuse, mais pas Timothy, lui et sa tante l’avaient aidé, non seulement offert un toit, mais il lui avait permis de se sentir importante aux yeux de quelqu’un. Elle lui devait bien de guérir ce doigt, par gratitude et pour éviter à Sofia de faire une crise de l‘envergure d’une tornade. Elle s’était hissée sur la pointe des pieds, mais ses côtes lui faisaient mal, elle esquissa une petite grimace, puis Timothy demanda alors : « Ca va Ysölde ? » Décidément bien trop attentif, c’était une faculté des serdaigles de tout voir autours d’eux. Il était observateur, et patient, il avait dû voir la grimace de la jeune femme, et comment elle avait essayé d’avoir moins mal pour saisir les fioles. Elle pu déceler dans sa voix une certaine inquiétude, une petite inquiétude. Les fioles à la main elle se retourna vers lui et dit alors : « Ca va, ne t’inquiète pas, un faux mouvement. » Menteuse, et alors ? Elle n’allait pas lui dire qu’elle avait failli finir dans une morgue à cause d’un crétin d’assistant de professeur qui était stupide, et de ses ennemis mangemorts, non, ce n’est pas forcément le genre de choses qui se disent, elle aurait tout le loisir de se soigner, même si sur soit c’est plus difficile, elle devrai y arriver. Elle espérait simplement ne pas avoir de côtes cassé, là, ça requière du matériel, mais au cas ou, elle trouverait. Mais elle n’allait pas en parler, non, elle préféra s’occuper de son oncle, et après de savante mise en pratique de ses connaissances, sa coupure ensanglantée au doigt n’était plus qu’un mauvais souvenir, mais la cuisine ressemblait à un champ de bataille et un bloc opératoire. « Merci beaucoup. Tu tiens de ta tante Ysölde » Il ne pouvait pas imaginer à quel point cette remarque lui faisait plaisir, vraiment. Tenir de sa tante lui faisait réaliser une fois encore qu’elle valait mieux que ce qu’elle n’avait jamais cru, elle qui avait cru être une Wilkes mais qui n’en était pas une. Elle ne savait pas encore complètement qui elle était, mais si elle devait tenir de Sofia alors c’était une bonne chose. Un peu, gêné de recevoir un merci, elle répondit alors : « De rien, c’est normal. Je ne suis pas encore aussi douée qu’elle… » Elle était pudique, elle l’avait toujours été, c’était un fait. Puis, elle le vit se laver les mains, et elle regarda soudainement le bazar qu’elle avait mis dans la cuisine avec toutes ses fioles. Soudainement, elle vit Timothy s’approcher d’elle pour fermer le placard, puis dire en pointant son égratignure sur le front : « Tu as eu un petit accident toi aussi ? » Elle le regarda et baissa doucement les yeux. Que pouvait-elle répondre à cela ? « Oui, un petit accident. » dit-elle « J’ai eut… » Commença-t-elle a dire. « Je suis tombé sur le chemin de travers, un malheureuse marche manquée. » dit-elle essayant de se convaincre elle-même que c’était la réalité. Elle releva les yeux vers Timothy et esquissa un sourire. Elle prit le reste de la fiole, et le versa doucement sur le bout de ses doigts et elle tapota doucement son front, pour faire cicatriser. Bordel, ça brûlait, et elle avait osé lui dire que ça allait piquer, c’était pire que ça. Elle dit alors : « Par Merlin c’est pire que ce que je pensais ! » au sujet de l’effet de la potion qui était sensé « juste piquer ». Puis elle regarda Timothy et dit alors : « Voilà, c’est plus qu’un mauvais souvenir ! » Elle lui adressa un sourire, elle espérait simplement que son mensonge avait pris. Elle regarda la cuisine, un véritable champ de bataille, la cuisine n’avait pas l’air de réussir à Timothy. Alors elle pris les fioles en main, les pleines et la vide qu'elle posa sur l'évier dans le but de la nettoyer, et ouvrir le placard pour les ranger, à la place où elles étaient des fois que Sofia voit quelques chose… Elle grimaça de nouveau en se mettant sur la pointe des pieds.
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Don't tell anyone - [feat. Ysolde] Vide
MessageSujet: Re: Don't tell anyone - [feat. Ysolde]   Don't tell anyone - [feat. Ysolde] EmptyVen 15 Juin - 10:17

Il était difficile de me mentir. Aurora, Sofia, la plupart de mes élèves, j'avais un don pour savoir lorsqu'ils me cachaient des choses. J'étais un Serdaigle, j'étais attentif au moins détails. Un regard fuyant, un geste non-calculé, une variation dans la voix, rien ne m'échappait. Sofia et Aurora me reprochaient souvent que trop lire en elles comme dans un livre ouvert. Que voulez-vous, j'adore les livres. La contorsion d'Ysölde ne m'avait pas échappée. J'avais beau avoir la main en sang, je n'en étais pourtant pas obnubilé par moi-même. Je me souciais beaucoup des autres, peut-être un peu trop d'ailleurs. Je ne pouvais rien faire contre, les autres étaient trop importants pour moi pour que je les oublie. Ma mère me disait que j'étais trop curieux et elle avait peut-être raison, mais vu le soubresaut qu'avait fait Ysölde, elle avait du se faire mal. Elle m'avait aidé, je pouvais bien le faire en retour. « Ca va, ne t’inquiète pas, un faux mouvement » dit-elle en se retournant les fioles de potions à la main. Un faux mouvement ? Hum, peut-être. Cela m'arrivait tellement de fois à moi-même qu'elle disait certainement vrai. Les fioles à la main, Ysölde posa les potions sur la table et commença à ouvrir les flacons de verre pour effectuer des mélanges. Avec la plus grande des précautions et des agilités, elle versa et transvasa quelques centilitres de potions dans une fiole vide pour cocotter une nouvelle potion. Après l'avoir agiter énergiquement, elle s'empara de ma main et répandit la moitié du contenu sur mon entaille. Je pinçais les lèvres lors du contact de la potion sur ma peau. On aurait pu croire que j'étais habitué aux picotements que pouvaient procurer les potions de guérissons. J'avais beau me blesser souvent, cela n'avait rien d'une partie de plaisir. Je prenais plus facilement mon mal en patience et paniquait moins que certaines personnes, mais ce n'est pas pour autant que j'avais moins mal. Les potions, pommades ou onguents de guérissons avaient beau être efficace, la cicatrisation restait chatouilleuse. La plaie de mon pouce refermée, je remerciais Ysölde dans un sourire. Elle était vraiment très douée pour une sorcière de son âge. Elle suivrait certainement la même voix que Sofia. « De rien, c’est normal. Je ne suis pas encore aussi douée qu’elle… » dit-elle visiblement gênée par ma remarque. Je souriais en coin. Elle se trompait lourdement. La modestie était un trait de personnalité que j'aimais beaucoup chez les gens. C'était une marque de sagesse, une qualité importante chez un être humain, surtout de nos jours. C'était si rare. « Oh, tu es bien partie pour en tout cas » lui assurais-je en inspectant ma main qui ne possédait aucune cicatrice. J'ouvrais le robinet d'eau pour effacer toutes traces de sang sur ma main et mon avant bras. S'il ne restait ne serait-ce qu'une seule tache de sang sur mon peau, Sofia allait le voir tout de suite et je ne le voulais surtout pas. Si Ysölde m'avait soigné, c'était en partie pour éviter du dérangement à Sofia. Il fallait mieux qu'elle ne sache rien. Les mains essuyées, je me retournais vers ma sauveuse et constatait en me rapprochant d'elle qu'une éraflure ornait le haut de son front. Cachée derrière quelques mèches blondes, je ne l'avais pas vu tout de suite. Je pointais alors du doigt sa blessure et lui demandais ce qu'il lui était arrivé. Ysölde baissa alors les yeux. Par Merlin, elle était bien la nièce de Sofia, cela ne faisait aucun doute. « Oui, un petit accident. J’ai eut… » avoua-t-elle en cherchant visiblement ses mots. Ce n'était réellement ses mots qu'elle devait chercher, mais l'histoire qu'elle allait me raconter pour ne pas me dire la vérité. Je percevais soudain quelques traits d'Aurora se superposer aux siens. Les gens se ressemblent tous lorsqu'ils mentent et encore plus lorsqu'ils ne savent pas mentir. « Je suis tombée sur le Chemin de Traverse, un malheureuse marche manquée » finit-elle essayant de se convaincre elle-même que c’était la réalité. J'esquissais un sourire pincé pour lui donner l'illusion que je venais de gober ce qu'elle m'avait avouer. Mais je n'étais pas dupe, pour être avoir raté des centaines de marches dans ma vie, je savais que l'on ne pouvait se faire de telles écorchures en tombant d'une simple marche. Finalement décidée à s'occuper d'elle-même, Ysölde prit la fiole dans ses mains et déposa quelques gouttes de potion sur le bout de ses doigts pour s'en tapoter le front. La jeune sorcière fit alors une énorme grimace qui m'arracha un petit rire. « Par Merlin c’est pire que ce que je pensais ! » se plaignit-elle en plissant les yeux. Je la regardais en me mordant les lèvres pour contenir un sourire. Oui, sa potion était efficace, mais pas des plus agréables. Après quelques secondes de calvaires, son égratignure disparue totalement de la surface de son front. « Voilà, c’est plus qu’un mauvais souvenir ! » dit-elle en me faisant un sourire. Elle avait du talent pour relativiser. Regardant l'état de la cuisine avec un air désemparée, elle prit la fiole vide et la posa sur un coin de l'évier. Elle se retourna ensuite vers le placard et prit les autres flacons pour les ranger à l'intérieur. Une fois de plus elle se hissa sur la pointe des pieds pour atteindre le fond et une fois de plus son corps se tordit. Je me précipitais alors vers elle et prenais les fioles dans mes mains. « Laisse, je vais le faire » lui assurais-je pour qu'elle se repose à terre. Je replaçais les fioles dans les endroits vides du placard et regardais Ysölde en coin. « Tu devrais montrer ça à Sofia » lui conseillais-je en touchant du doigt son flan. Je ne lui demandais pas d'explication sur la raison de ses douleurs à l'abdomen, je savais qu'elle ne me dirait certainement pas la vérité. Elle avait ses secrets, ce que je concevais et respectais. Je refermais le placard et me retournais vers le plan de travail qui ressemblait à un champ de bataille, le sang en prime. Je sortais alors ma baguette et balayais le plan de travail en désordre. « Evanesco » clamais-je pour faire disparaître la moindre trace de sang. Le rouge écarlate s'effaça de la table et j'envoyais ensuite les ustensiles de cuisines dans l'envier où une éponge s'anima pour les nettoyer. L'oignon que j'avais essayé d'éplucher était partie à la poubelle dans le même mouvement. Le plan de travail était à présent vide et immaculé. « C'est mieux comme cela. Tu voudrais manger quelque chose de particulier ce soir ? Je vous emmène au restaurant finalement » dis-je un sourcil en me retournant vers Ysölde. Je rangeais ma baguette dans ma poche et me dirigeais vers mon fils qui attendait toujours sagement dans sa chaise haute. Vu que je n'étais définitivement pas doué pour la cuisine, autant changer les plans de la soirée.
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