Il avait hâte de quitter poudlard pour les prochaines vacances. Il avait hâte de fuir chez son oncle pour passer ses journées seuls. Il était bien quand il était en vacance. Il se promenait dans la forêt derrière la maison où il passait son plus clair de son temps à profiter de la nature qui apaisait par moment ses moments de souffrance.. Il pêchait dans le lac près de chez son oncle, une activité fort agréable pour le jeune homme qui recherchait le calme durant ses vacances. Il réparait la maison, car il aimait son nouveau logis depuis huit ans. Il en prenait soin. Il démontrait qu’il était reconnaissant envers Phineus, son oncle. Il ne parlait pas durant ses vacances, à vrai dire très peu. Adonis avait la sainte paix dans son paradis à la maison. Cette paix, il la perdait quand il était à Poudlard. Il était toujours pris avec les cas de pleurnichardes. Il n’en avait rien à foutre d’elle. Pourquoi ne cessaient-elles pas de l’enquiquiner ? Il ne serait pas si méchant d’ailleurs. Il était parfois un vrai salopard avec certaine de façon gratuite, mais il voulait leur faire comprendre qui était maître dans ce château. Il en prenait de la place dans ce château. Il se créait des lois imaginaires que les autres transgressaient. Il était plus facile de les attaquer puisque les autres élèves ne connaissaient pas ses lois imaginaires. Adonis était complètement zinzin pour certains. Il était plus que cela. Il était pris par une folie pratiquement meurtrière du aux sévices de son passé. Rien n’excusait les gestes qu’il faisait envers les autres. Il était toujours plus insensible à la femme qu’à l’homme, mais il était hétérosexuel. Va savoir pourquoi, il était si complexe dans ses relations avec les douces créatures. Il les haïssait, mais il ne pourrait se passer d’elle. Il était frustré par tant de complexe chez lui. Il le savait. Il était conscient de tout ce qui lui arrivait. Il savait qu’il n’aimait plus Poudlard comme autrefois. Cette école l’avait fait autant rêver que le retour prochain de sa mère qui n’a jamais pointé le bout de son nez. Il avait espéré avoir du plaisir dans son monde de malheur. Il était plutôt frustré. Frustré d’avoir peur de la gente féminine. Frustré d’être incompris. Frustré de ressentir autant de détresse sans être capable de bien l’extérioriser. Il avait hâte d’avoir un peu repos. Un répit de haine, de violence et de frustration. Adonis était toujours en colère, toujours malheureux, toujours violent. Il avait besoin d’avoir de très longue vacance sans femme. Pourtant, le tout s’annonçait plus que désagréable pour ses vacances. Son oncle était amoureux.

Il avait besoin de s’enfuir des élèves de Poudlard. Il devait trouver un endroit où il pourrait respirer un instant. Il avait besoin de se remettre les idées en place surtout qu’il s’était ouvert à une femme dernièrement. Cette femme était celle qui avait une place de choix dans le cœur de Phineus Harlington. Il ne pouvait qu’être d’une gentillesse infinie avec elle. Il avait voulu la tester. Il avait fini par flancher devant elle. Il avait parlé pratiquement à cœur ouvert. Il avait aussi eu du mal avec une autre jeune demoiselle qui avait réussi à toucher une corde bien sensible. Il avait fuir avant de l’avoir secoué comme un malade en détresse. Adonis s’était dernièrement battu à la table des Serdaigles durant un repas. Il avait été encore accusé à tort. Il était toujours le trouble sans être celui qui a parti le bal. Il était toujours celui qu’on prenait pour le fouteur de trouble. Il ne l’avait pas été pour cette rare fois. Il s’était défendu. Il avait été puni. Encore. Encore et encore. Il avait besoin de faire descendre le tout. Il avait besoin de gérer ses émotions d’une nouvelle façon. Il avait totalement besoin de s’asseoir calmement face à sa mère. Il n’avait pas la chance de la voir en vrai. Il avait découvert le miroir de Risèd. Il espérait revoir une image de sa mère. Il était un jeune homme troublé par son passé. Sa mère l’avait abandonné. Son père l’avait abandonné. Le lien affectif qu’il avait entretenu avec sa mère avait été si fort, si puissant. Le lien qu’une mère aimante avait avec son enfant. Adonis se souvenait très bien que sa mère prenait autrefois toujours soin de sa petite personne. Elle voulait l’emmener durant sa fuite. Son père était intolérable. Son père avait tellement changé après avoir eu un enfant qui n’était nul autre qu’Adonis. Il la haïssait comme il l’aimait plus que tout au monde. Adonis avait besoin de retrouver tout de même une image ou l’odeur de sa mère. Il avait quitté la grande salle où il se trouvait. Il était entouré de gens qu’il ne désirait pas voir, même en image. Il n’avait pas besoin d’eux. Ils étaient tous hypocrites. Ils étaient tous cons. Ils étaient tous inférieurs. Il les haïssait à mourir. Il en vomissait de haine de les voir. Il préférait quitter rapidement que de rester quelques secondes de plus dans cet univers épuisant. Il avait pris la poudre d’escampette vers le quatrième étage où l’attendait le miroir de Risèd. Il montait les marches sans vie. Il gravissait avec l’esprit vide. Il était vidé. Il était épuisé. Il avait du mal à se tolérer lui-même. Il arriva finalement à destination. Il remarqua qu’une autre personne avait pris place près du miroir. Adonis regardait la jeune femme sans bouger. Il ne faisait absolument aucun geste. Il la connaissait. Il la regardait sans aucune émotion. Aucun sourire. Il clignait tout simplement les paupières. « HOLY CRAP… » Il la fixa droit dans les yeux. Il restait silencieux. Il n’avait pas envie de faire quoique ce soit d’autres à l’instant même. « Tu es ici depuis longtemps? » Adonis haussa les épaules n’ouvrant toujours pas la bouche. Il continua toujours de la fixer sans émotion. Il la regarda tapoter un coin près d’elle. Il haussa un sourcil quelques secondes avant de reprendre son expression initiale. « Tu sais si tu veux entrer ne te gêne pas au dernière nouvelle je ne suis pas encore cannibale alors aucune chance que je tente de te bouffer tout rond. » Il fronça les sourcils. « Sait-on jamais » dit-il d’une voix rude. « Les femmes sont hypocrites. Les hommes sont de la pure pourriture. L’humanité me fait vomir. Peut-être te laisserais-tu à aller à une nouvelle tendance de cannibalisme … » Avait-il lâché sans s’approcher d’elle. « De Quelle classe fais-tu partie Declan ? Des connes ? des Putes ? Des prostituées ? Des saintes-ni-touche ? Je n’en sais rien. J’ai juste envie de disparaître. D’être en vacance loin, très loin. Saleté de vie de merde ! » Il se laissa glisser le long du cadre de porte.