MISSION REVOLUTIONNAIRE : LA QUÊTE DES REPONSES

C’était une journée particulière à Poudlard, très particulière. Après les attentats du ministère, Poudlard semblait être le dernier endroit sûr, dehors on se faisait aisément demander les papiers, et parfois même voler sa baguette, et ce avec violence. Un groupe de mangemort passa dans le couloir et disparu à l’angle de celui-ci, trainant avec eux des personnes étrangement silencieuses. Mais ils furent suivit quelques instants plus tard un groupe de Membre de l’ordre. Des révolutionnaires sortirent alors en silence de la grande salle échangeant des regards sombres, le monde était presque en guerre, qui pouvait sourire. Ce même groupe de personne se trouve alors dans un couloir de Poudlard, avec la ferme intention de découvrir ce que manigance le Cercle. L’Ordre de Woodcroft était là, pas au complet, mais une petite équipe. C’était la soirée, et dehors il y avait un horrible orage qui faisait rage. Reed Magnus-Wexforth, le neveu d’une des dirigeante de l’Ordre dit alors : « J’en ai marre qu’on soit hors du coup, on peut pas les laisser manigancer quelques choses. » Depuis trop de temps l’Ordre semblait hors du coup, comme si le Cercle et les Mangemorts avaient toujours une longueur d’avance. « Faut qu’on trouve des informations sur le Cercle ! » c’était comme une priorité, connaissez votre ennemi, c’est la clef de la réussite.

NOTE : Equipe de révolutionnaire vous allez devoir chercher des réponses. Le Cercle vous intrigue, et son histoire est étroitement liée au fondateur. Personne de vivant ne peut témoigner de cette époque.

CE QUE VOUS SAVEZ :
- Le Cercle cherche les reliques de Morgana, soit des reliques qui font de celui qui le possède LE maitre de la magie, capable d’asservir tout le monde.
- Il y a une « fête » en ce moment qui est plus une manifestation à l’encontre de la violence dans le monde des sorciers, et vous avez vu des potentiels membres du Cercle, et des mangemorts de faufiler, vous avez donc fait de même. Vous vous trouvez ici, et il est temps de se lancer dans les recherches.
- Le mythe des reliques est vague, pour vous, et vous cherchez comment obtenir d’avantage d’information sur le Cercle, c’est votre priorité !

INSCRITS :
- Timothy Sweetlove
- Cocoon MCGallifrey
- Reed Magnus-Wexforth
- Beatrix Windsor
- Billie J.Sigway
- Cayden Doyle Finnigan
- Lachlan Mortagh Lupin
- Faye Janae MacNair

NOTE: - 400 mots par réponse merci de ne pas dépasser se montant de mots
- Suivez à la lettre les directives donner par les PNJs qui sais se qui peu se produire. La décision du PNJ est finale.

Une soirée meeting. C'était une blague ? Depuis quand les conflits se réglaient avec la parole à Poudlard ? Bon, j'étais le premier à le faire, mais là c'était bien plus grave. Je me rappelais mes cours d'Histoire Moldue. Il y avait trop de silence dans cette guerre. Car c'était bien une guerre qui se profilait. Le Professeur Dumbledore avait décidé sous l'initiative d'un élève de treizième année de réunir tout le château dans la Grande Salle pour un meeting afin d'appeler au « calme ». Avec tout le respect que j'avais pour le Professeur Dumbledore, je crois qu'il se faisait bien trop d'illusions sur cette soirée et j'avais plus peur qu'autre chose. Le calme à Poudlard n'existait pas et le demander ne faisait que provoquer son contraire. C'est donc vivement prié, presque qu'ordonné que je me rendais dans la Grande Salle. Je m'assaillais à la table des professeurs et je restais silencieux en écoutant d'une oreille attentive et suspicieuse le vacarme qui régnait. J'essayais de capter quelques bribes d'informations et profilais mon regard sur les différentes tables. Alors que les derniers élèves arrivaient et que les esprits commençaient à s'échauffer se demandant se qu'il se passait, je vis parmi la foule quelques élèves se lever discrètement pour s'éclipser. Alors que je voyais des professeurs partir à leur tour, je croisais le regard de Remady Magnus-Wexforth à la table des Poufsouffles. Il hocha la tête et je commençais à me lever discrètement, suivit de près par Beatrice. Il était temps de savoir se qui se tramait. L'Ordre devant renaitre de ses cendres. Je prenais la sortie des professeurs et me rendait dans la Cour Intérieure où c'était réuni les membres de l'Ordre. Il faisait nuit dehors et un terrible orage grondait au dessus du château. C'était un magnifique décor qui accompagnait la soirée. « J’en ai marre qu’on soit hors du coup, on peut pas les laisser manigancer quelques choses » s'insurgea Remady Magnus-Wexforth. Je regardais Beatrice en ne prononçant pas un mot. La situation était bien délicate en effet. « Faut qu’on trouve des informations sur le Cercle ! » ajouta-t-il d'un ton sec. Le Cercle, c'était un groupe ancestral qui tendait à reprendre le pouvoir en la personne de Nerissa Snape au Ministère. Leur but était vraisemblablement le pouvoir mais dans quel but, cela était un mystère. « Vous avez lu La Gazette du Sorcier ? Ce qu'ils cherchent c'est visiblement les reliques de cette...Morgana. Si ils restent à Poudlard, c'est que quelque chose les retient ici. Le mieux ça serait encore de leur demander... » finis-je en savant que ma dernière phrase était une belle illusion.

Reed était révolutionnaire dans l’âme, des opérations telle que la création de Grindlemonk l’avait totalement mis hors de lui, et lui avait fait perdre malgré tous sa proximité avec Mathilda, sa meilleure amie, alors qu’avant ils partageaient tout jusqu’à tard dans la nuit dans leur salle commune, maintenant elle était loin de lui. Grindlemonk avait affaiblie leur amitié, il avait vu des gens pleurer parce qu’ils avaient honte d’être né moldu. On ne devrait jamais avoir honte d’avoir du sang de moldu dans les veines, ceux-ci avaient inventé bien des choses pour vivre, là où les sorciers se contentait d’utiliser simplement la magie établie des années auparavant, sans se poser des questions. Reed était révolté, l’an dernier, des mangemorts avaient bien failli tuer sa tante, Bathilda, l’ancienne rédactrice en chef de la gazette du sorcier, qu’ils avaient essayé de tuer suite a ses propores revolutionnaire. Suite à son coma, et à cette mort quasi certaine, elle et ses amis, avaient fini par fonder l’Ordre de Woodcroft. Bathilda était une sorcière étonnante, et étonnamment douée, diplomate, et intelligente ; mais elle ne pouvait pas se rendre à Poudlard, elle avait tant à faire. Reed n’était pas un enfant, mais ne revendiquait pas non plus fièrement être son neveu, il était humble, contrairement à ces crétins de sangs purs il ne se vantait d’être le fils de, ou le neveu de. Lui et sa tante étaient tellement proches depuis la mort de ses parents. Il était tant que l’Ordre reprenne du poil de la bête. Reed n’était pas un chef, personne ici n’en était un, l’Ordre extérieur à Poudlard leur avait demandé de trouver des informations sur le Cercle. Avant de sortir, Reed ne pu s’empêcher de voir des gens sortir, avec d’autre gens, des mangemorts, et d’autres personnes, c’était étrange, ils préparaient un mauvais coup, c’était certain, mais l’Ordre ne pouvait s’occuper de tout. « Vous avez lu La Gazette du Sorcier ? Ce qu'ils cherchent c'est visiblement les reliques de cette...Morgana. Si ils restent à Poudlard, c'est que quelque chose les retient ici. Le mieux ça serait encore de leur demander... » Reed esquissa un sourire. Leur demandé, rien de plus simple. Il perçu l’ironie du professeur et répondit sur le même ton ironique : « Puisque vous semblez volontaire, Professeur Sweetlove, ils ont l’air d’être descendu dans les cachots ! » Même ironie, mais après tout, il fallait bien un peu rire dans ce genre de situation.

C’était une très très très mauvaise idée de se séparer. Reed n’aimait pas cette idée, où qu’ils soient, il était trop tard, et surtout trop dangereux de les arrêter, et puis l’ordre leur avait demandé de creuser sur le Cercle, pas de déclenché une bataille. L’infirmière de Poudlard dit alors : « Nous devrions nous séparer. Il faudra être un petit nombre pour observer le Cercle sans se faire repérer, deux devrait suffire, alors qu'au contraire, nous devrions être le plus nombreux possible en face des Mangemorts en cas de confrontation... Mais quoique nous fassions, il faut le faire vite avant que nous ne perdions la trace d'aucun d'entre eux, et que nous soyions à nouveau hors du coup » Il n’était pas d’accord avec elle, ce n’était pas très prudent ; Reed n’était put être qu’un élève, mais dans l’ordre, une voix valait une voix, mais il était adulte, suffisamment adulte pour faire des choix, et prendre des décision. « Se séparer ? » Dit alors Reed, « Sauf votre respecte Miss, je crois qu’on ferait mieux de rester ensemble, et de trouver des… réponses. Savoir le but du Cercle, peut être même trouvé ses faiblesses. Ils disent que leur histoire est lié à Poudlard, sauf que j’ai feuilleté l’histoire de Poudlard, et il n’y a rien. Rien du tout. » ’était rare d’entendre reed dire qu’il avait lu un livre, mais c’était pour la bonne cause après tout. « Si on découvre des choses sur eux, on aura un coup d’avance. Même si on se séparé et qu’on en envoie deux à leur poursuite, ils ne pourraient rien faire, ils seraient en infériorité numérique… on ferait mieux de trouver des réponses. Sauf que personne de vivant n’a jamais parlé du Cercle. » Reed s’arrêta alors. « Personne de vivant ». la jeune homme fixa un point dans le vide, et il eut comme une sorte d’illumination, et répéta alors : « personne de vivant… » Reed n’était pas un génie de nature, mais il n’était pas stupide. « le choixpeau a été créée à la fondation de Poudlard… si le cercle a un rapport avec les fondateurs, peut être qu’il… qu’il saurait des choses. » sauf que le choixpeau était dans le bureau de Dumbledore, et qu’il se sentait bête d’avoir avancer l’idée de parler à un choixpeau. Mais c’était un choixpeau magique, alors, peut être que.

« Sauf votre respect Miss, je crois qu’on ferait mieux de rester ensemble, et de trouver des… réponses. Savoir le but du Cercle, peut être même trouvé ses faiblesses... » s'était exprimé Reed Magnus-Wexforth en coupant Beatrice. Chercher des réponses ? Deux autres groupes avaient quitté la Grande Salle, dont un groupe de Mangemort assez suspect, mais il fallait chercher des réponses pour le Cercle, certes... J'écoutais attentivement le discours du jeune Poufsouffle en n'étant pas forcément d'accord avec tout ce qu'il disait. « Sauf que personne de vivant n’a jamais parlé du Cercle » fit-il remarquer avant de s'arrêter. J'acquiesçais. Oui, pour avoir fait le tour des livres de bibliothèque, ceux de la réserve et bien plus, je n'avais rien trouvé sur cette société, qui était bien plus secrète que n'importe laquelle. Le Cercle était une énigme pour l'Histoire de la Magie...mais peut-être que c'était parce que le Cercle pourrait déranger ? Et si ce silence, cette énigme autour du Cercle était volontaire ? « Le choixpeau a été créée à la fondation de Poudlard… Si le Cercle a un rapport avec les fondateurs, peut être qu’il… qu’il saurait des choses » dit Reed Magnus-Wexforth légèrement hésitant. J'acquiesçais une nouvelle fois. C'était une très bonne idée et Beatrice approuva elle aussi en poussant une exclamation. « C'est vrai, le choixpeau contient la personnalité des fondateurs et il a appartenu à Godric Gryffondor. Il a certainement entendu et vu des choses qui date de leur époque » dis-je en accompagnant le Poufsouffle dans son raisonnement. L'interroger était peut-être une bonne idée, quoiqu'il avait un mauvais caractère et ne voudrait certainement pas lâcher ses informations aussi facilement. Un sortilège, une pensine pourrait peut-être faire l'affaire. Mais alors que j'allais reprendre la parole, Beatrice me devança : « Peut-être devrions-nous chercher du côté des fantômes des quatre maisons ? » proposa-t-elle comme autre solution. Je me redressais alors comme frappé d'intelligence. Une idée venait de me traverser l'esprit. Personne de vivant, en rapport avec les fondateurs, c'était évident. « De deux maisons ! Il n'y a que deux fantômes qui ont été contemporains des fondateurs, le Baron Sanglant de Serpentard et la Dame Blanche de Serdaigle. D'ailleurs, cette dernière serait la plus à même de nous fournir des réponses, puisque c'est Helena la fille de Rowena Serdaigle. Poudlard est sa maison depuis toujours et elle a certainement du avoir vent des affaires de sa mère. Il faudrait l'interroger, qu'est-ce que vous en pensez ? » demandais-je à l'ensemble des élèves présents, ainsi qu'à Beatrice.

POSTE DE PNJ, NOTE : on ne se sépare pas car tous le monde ne poste pas, donc si on se sépare, le rp va stagner ! Tous le monde peut poser sa question, mais bon on fait genre on y va pas tous, parce que sinon le rp va se bloquer !

« De deux maisons ! Il n'y a que deux fantômes qui ont été contemporains des fondateurs, le Baron Sanglant de Serpentard et la Dame Blanche de Serdaigle. D'ailleurs, cette dernière serait la plus à même de nous fournir des réponses, puisque c'est Helena la fille de Rowena Serdaigle. Poudlard est sa maison depuis toujours et elle a certainement du avoir vent des affaires de sa mère. Il faudrait l'interroger, qu'est-ce que vous en pensez ? » Dit alors le professeur Sweetlove. Il avait raison, et Reed était totalement d’accord avec lui, totalement, il n’avait rien à redire, c’était auprès d’eux qu’ils devaient se renseigner. Mais Reed était persuadé que le choixpeau en savait un rayon, après tout Dumbledore n’était pas forcé d’y avoir pensé, celui semblait assez occupé par ce qui se passait dans le monde des sorciers, il n’avait passé que quelques jours à Poudlard. Blondie – Billie – dit alors : « C''est une bonne idée... Mais Helena m'a l'air solitaire... Peut-être qu'il ne faudrait pas y aller à 8 pour ne pas l'effrayer. » Timide… pauvre petite dame grise, pensa alors Reed. Il regarde Bille dit alors : « Blondie a dit un truc important, elle risque d’avoir peur… si seulement quelques uns s’approche d’elle, peut être que ça ira ? » de toute façon, il fallait que ça aille. Reed dit alors « Une fois je l’ai vu dans le cloitre au sud du château, à deux pas de là, peut être qu’on devrait aller voir, cependant… » il marqua une pause : « je doute qu’elle aime qu’on l’appelle la dame grise, après tout ce nom lui a été donné parce qu’elle était triste donc… ne remuons pas le couteau dans la… plaie ? » Dire que les fantômes ont une plaie est un fait assez étrange. Ils se mirent tous en route vers le cloitre, et au bout de celui-ci, une dame grise flottait dans les airs. Reed dit alors à voix basse : « Qui va la voir et lui poser quelques questions ? »

L'ensemble des regards s'était tourné vers moi. Visiblement la proposition que j'avais fait avait plu. D'ailleurs l'approbation du jeune Poufsouffle confirma mon ressenti. « Qui va la voir et lui poser quelques questions ? » proposa-t-il en nous regardant tous avec insistance. Connaissant la maison Serdaigle depuis un certain temps, je ne pouvais que valider la proposition de l'élève. Il fallait aller voir Helena et en petit groupe. La fille de Rowena ne se laissait pas souvent approcher. Moi même, je ne lui parlais que très rarement. Même si je devais avouer qu'elle m'accordait un intérêt plus prononcer que les autres habitants du château. Le privilège d'être directeur de la maison qu'elle représentait sûrement... Une fois de plus, les regards se tournèrent vers moi et Beatrice ou plutôt vers moi tout court. C'est alors que deux Gryffondors suggérèrent que je me charge d'aller parler à Helena en compagnie de Beatrice. Devant leur regard insistant et l'écho qui régnait dans leur parole, je ne pouvais que constater que nous avions été désigner d'office. Pas très farouche les élèves ? Visiblement non. Je regardais Beatrice et me résignais à acquiescer. « D'accord. Vous avez raison, je crois que c'est mieux si c'est nous qui allons la voir » dis-je en décroisant les bras, déjà décidé à partir à l'aventure. Je jetais alors un coup d'œil à ma montre à gousset puis au ciel qui était toujours orageux. « Vu l'heure et vu l'atmosphère à Poudlard, Helena a du aller se réfugier dans la salle des tableaux. Je pense qu'on devrait la trouver là-bas. En espérant, qu'elle ait des réponses à nous fournir » déclarais-je en emboîtant le pas à Beatrice vers les escaliers. Derrière nous, les élèves suivaient sans faire trop de bruit jusqu'à la salle des tableaux. Arrivés au sixième étage, nous poussâmes doucement la porte de la salle des tableaux et la silhouette vaporeuse de la célèbre Dame Grise se dessina bientôt dans le fond de la salle. Elle était presque à hauteur d'homme et flottait lentement dans les airs en regardant les tableaux qui avait été peins par sa mère des siècles plutôt. Je m'approchais à pas de loup avec Beatrice à mes côtés et la fantôme finit par se retourner de surprise. Je reculais et me redressais, avant de mimer une légère révérence en signe de paix et de respect. « Bonsoir chère Helena » dis-je d'une voix douce et amical. « Navré de vous déranger à cette heure. Mais nous aimerions vous poser quelques questions dont les réponses pourraient être très importantes pour Poudlard... » commençais-je d'une voix l'ente en jetant un coup d'oeil à Beatrice. Helena était connue pour aimer la solitude, elle pouvait partir à tout moment. « Est-ce vous sauriez quelque chose à propos du Cercle Helena ? » demandais-je en retenant ma respiration.

Spoiler:

J’étais plutôt ennuyé par cette convocation obligatoire à ce sommet visant à établir la paix à Poudlard. Bien que je ne sois pas un grand révolutionnaire, j’avais pour mon dire que la paix ne pouvait revenir avant que la maison Grindelmonk ne soit abolie et que ses élèves ne retournent dans leur maison d’origine. Le simple fait de séparer les nés-moldus séparait l’école. Malgré tous les efforts que mettrait notre bien aimé directeur, rien ne pourrait revenir dans l’ordre avec une catégorisation des élèves par le sang. Ce fût donc à contre cœur que je me rendis dans la Grande Salle où se ressemblait les élèves afin d’assister à ce sommet sur la paix. Cela ne faisait que quelques minutes que j’étais assis à la table des Poufsouffle lorsque je vis Remady Magnus-Wexford, l’un des dirigeant de l’ordre à Poudlard se lever et s’échapper par la Grand Porte. Il fût rapidement suivit de nombreux membres de l’ordre, j’en conclus donc qu’il était en mon devoir de les suivre, que quelque chose d’important se profilait à l’horizon. Heureux de quitter la Grande Salle, je le fis néanmoins le plus discrètement possible. C’était dans ces moments là que j’étais heureux de faire partie de l’ordre. Je me disais que mon choix d’y rejoindre mes frères ne ferait plus seulement le bonheur de mes parents, il m’apportait également un petit quelques chose qui me donnait l’impression d’être réellement utile dans ce monde. Nous nous étions regroupé dans un couloir et tous discutait alors que moi, semblant passer inaperçu, je les écoutais attentivement. Ils finirent par échafauder le plan d’aller parler à la Dame Grise, soit Helena Serdaigle, afin de voir si elle n’en savait pas davantage sur le Cercle. Ils n’envoyaient que le professeur Sweetlove et notre bien aimé infirmière, dont le nom m’échappait, pour discuter avec elle. Helena était quelqu’un de solitaire qu’il ne fallait pas ébranler, je ne pouvais que bien la comprendre. Moi-même, si un groupe d’inconnu se pointait devant moi pour me bombarder de questions, je figerais sur place ou fuirais à toute jambe. Un fois dans la salle des tableaux, les deux adultes se rendirent auprès du fantôme. Nous étions bien trop loin pour entendre ce qu’ils se disaient. Le silence tomba alors sur le groupe. Étant nouveau parmi eux, je ne parlais que très peu, mais cette fois, j’avais une question sur le bout de la langue. « Savez-vous qui sont, présentement, les derniers descendants des fondateurs? Parce qu’il doit bien y avoir des archives dans leur famille, des documents quelconques nous permettant d’avances plus longuement les recherches. Je dis ça comme ça hein… » ,finis-je par dire d’une voix en decrescendo.

Reed hocha la tête, il ne fallait pas tous y aller. Le professeur Sweetlove était le plus à même à lui, parce qu’il était le directeur de sa maison. Reed n’était pas un serdaigle, il n’avait absolument rien d’un serdaigle, il était loyal, courageux et avait bien faillit être envoyé à griffondor. Il emboita le pas du professeur Sweetlove quand celui-ci dit alors : « Vu l'heure et vu l'atmosphère à Poudlard, Helena a du aller se réfugier dans la salle des tableaux. Je pense qu'on devrait la trouver là-bas. En espérant, qu'elle ait des réponses à nous fournir » Oui, il fallait y aller, Ce Cercle était trop mystérieux, et il fallait trouver le fin mot de cette histoire. Il n’avait fait qu’apercevoir la dame Grise, mais celle-ci était discrète et se cachait souvent, contrairement au moine gras, qui lui se promenait souvent dans le dortoir des Poufsouffle. Après tout : son histoire était tragique. Ils l’aperçurent alors, et reed resta en retrait laissant sweetlove, miss windsor. Swayer resta et dit alors : « Savez-vous qui sont, présentement, les derniers descendants des fondateurs? Parce qu’il doit bien y avoir des archives dans leur famille, des documents quelconques nous permettant d’avances plus longuement les recherches. Je dis ça comme ça hein… » Reed hocha la tête négativement. Et répondit alors : « Non, à part Voldemort, et les Gaunt qui descendent de Salazard, personne ne le sait. Il parait que le ministère a mi la main sur des vieux arbres généalogiques en fouillant les archives l’année dernière, mais… personne y a accès, ils sont trouvé 5 arbres, pour 4 fondateurs, c’est bizarre. » dit alors Reed songeur, sans vraiment regarder Sawyer, il fixait les professeurs et le fantôme, essayant d’entendre des brides de conversation, en vain.

Helena serdaigle portait bien son nom de Dame Grise, son histoire tragique faisait qu’elle fuyait les gens, sans jamais sourire. Elle flottait à peine au dessus du sol, contemplant alors des tableaux, absente. Soudainement, elle se retourna, des gens venaient d’entrer dans la pièce, elle s’éleva un peu du sol. L’homme – Timothy – recula alors, et Helena le regarda, en coin. Celui-ci dit alors doucement : « Bonsoir chère Helena » Sa voix adoucie la vieille fantôme, qui avait l’apparence d’une jeune femme. Elle flotta doucement, se rapprochant, toujours doucement, sur ses gardes. Il ajouta alors : « Navré de vous déranger à cette heure. Mais nous aimerions vous poser quelques questions dont les réponses pourraient être très importantes pour Poudlard... » Poudlard. C’était sa maison, enfin.. son éternelle demeure. Elle les regarda alors, muette, totalement muette. « Est-ce vous sauriez quelque chose à propos du Cercle Helena ? » Le visage pourtant quasi translucide d’Helena afficha une mine de stupeur. Et elle vola au loin, vers la fenêtre. Le cercle, elle refusait de répondre à cela. « Je ne peux pas. » dit-elle a doucement, le dos au professeur. En face d’elle, le portrait de Rowena Serdaigle, sa mère, c’était un des rares tableaux qui était à peine animé, et Helena la fixait, et ajouta : « Elle ne voudrait pas que j’en parle. » Sa voix démontrait une certaine peur dans sa voix. Elle fixait le tableau avant de se retourner vers les professeurs. Et soudainement apparu devant eux en leur disant : « Fuyez le Cercle, fuyez-les. » Elle marqua une pause : « Tant que vous pouvez fuyez. J’aurais aimé vous en dire plus mais… » Elle se retourna pour regarder sa mère, presque immobile, mais muette. « Pas ici. »

Bien que la piste semblait bonne, mon instinct me criait qu'il y avait bien plus à découvrir. Certes, la Dame Grise pourrait nous donner de nombreuses informations si elle consentait à nous dévoiler ses secrets, mais j’avais le sentiment qu’il fallait remonter encore plus loin dans l’histoire de Poudlard. Remonter aux fondateurs même de l’école soit Helga, Rowena, Godric et, même malgré mon désir, Salazar. C’était donc dans cette optique que j’avais marché sur ma timidité pour m’adresser, incertain, au groupe. La majorité m’ignorèrent alors qu’on fond, je savais que la bataille se mènerait sur deux fronts et qu’il fallait s’armer le plus possible. Ce fût Reed qui me répondit d’une voix distraite puisque, comme tous les autres, il essayait d’entendre la conversation qu’avaient les adultes avec le fantôme. « Non, à part Voldemort, et les Gaunt qui descendent de Salazard, personne ne le sait. Il parait que le ministère a mi la main sur des vieux arbres généalogiques en fouillant les archives l’année dernière, mais… personne y a accès, ils sont trouvé 5 arbres, pour 4 fondateurs, c’est bizarre. » Je fus étonné par sa réponse. Je ne lisais pas souvent les journaux, donc je ne savais pas si il avait pris l'information de cet endroit, mais quoiqu'il en soit, il avait raison, c'était réellement bizarre. Pourquoi y avait-il cinq arbres si seulement quatre étaient les fondateurs de Poudlard? « Ah moins qu'ils étaient réellement cinq... », dis-je à voix basse. Il s'agissait davantage d'une réflexion pour moi-même que de partager mes pensées avec les autres. Je savais toutefois que si ils étaient cinq, et non quatre à la fondation de Poudlard, c'est qu'on avait omis de nommer l'un d'eux. À moins qu'on ait fait exprès de ne pas le nommer. Exactement comme on avait caché le Cercle aux sorciers du monde entier durant les quatre cents dernières années... À ce moment, j'entendis la fantôme parler d'une voix relativement forte. « Fuyez le Cercle, fuyez-les. » Je compris alors qu'elle ne nous en dirait pas plus sur le Cercle. Nous avions fait une erreur, nous y étions allez trop directement et avions omis de prendre en compte tous les indices. C'était une erreur de débutant qui, même moi qui était relativement nouveau dans l'Ordre, en comprenait les répercussions. M'approchant un peu plus de l'avant du cercle, je dis d'une voix base à ceux qui m'entourait : « Il faut lui demander ce qu'elle sait du cinquième fondateur... »

« Ah moins qu'ils étaient réellement cinq... », Une remarque à mi-voix qui n’interpela pas Reed sur le coup, pas du tout. Il entendit vaguement la dame grise dire : « Fuyez le Cercle, fuyez-les. » L’évocation du Cercle semblait comme lui faire peur, comme si c’était vraiment quelques choses de mauvais, et quelque part cela confortait Reed dans ses craintes. Il craignait l’impacte du Cercle sur le monde des sorciers, ils étaient mauvais, différents des mangemorts mais quelque chose clochait. Il n’aimait pas cette idée de magie pour l’excellence, car même les sorciers peut doué avaient le droit à une baguette. Sawyer dit alors : « Il faut lui demander ce qu'elle sait du cinquième fondateur... » Un cinquième fondateur… et puis quoi encore. « Sincèrement, je doute qu’il s’agisse d’un cinquième fondateur… » dit alors Reed, « L’affaire aurait fait la une de la presse, Voldemort aurait sauté sur l’occasion pour faire parler de sa famille, c’est pas cohérent. » Oui, ça n’était pas cohérent, Voldemort n’aurait jamais laissé passer une occasion de faire parler des fondateurs, de faire parler de sa famille. C’était illogique, et surtout impossible, Reed se posait des questions. « Il s’agit peut être de l’arbre généalogique de quelqu’un d’autre, un ami, un ennemi,… beaucoup de légende circule, et si c’est resté secret, c’est quelque chose qui met en doute quelques choses, c’est quelque chose de louche, de dangereux. C’est peut être même en rapport avec le Cercle, peut être que cet arbre contient le nom de famille des gens du Cercle, en tout cas c’est entre les mains de Voldemort, et c’est pas bon pour nous. » Reed était quelqu’un de plus réfléchie qu’il n’y paraissait, derrière son attitude désinvolte se cachait quelqu’un d’assez intelligent, enfin assez intelligent pour suivre le cursus médicomagie.

Tenant la main de Beatrice, je gardais un visage impassible face à la fantôme. Elle était si sensible, une parfaite Serdaigle. Un geste brutal et elle pouvait s'enfuir en traversant un mur. Nous mettrions des jours à la retrouver et une carte du Marauders ne serait d'aucune aide. Je m'avançais prudemment pour la saluer avec le plus grand respect qu'elle méritait. La célèbre Dame Grise s'approcha pour m'écouter avec attention puis ma question enfin posée, elle se retourna d'un air résigné. Elle semblait attristée, encore plus qu'à l'habitude. Elle vola au loin vers la fenêtre et j'en profitais pour jeter un regard à Beatrice. « Je ne peux pas » dit soudain la fantôme en nous tournant le dos. Sa voix était éteinte et je fronçais les sourcils plus par peine que par intrigue. « Elle ne voudrait pas que j’en parle » ajouta-t-elle comme apeurée. Je suivais alors son regard et m'aperçut qu'elle se trouvait face au tableau de sa mère. Même dans l'autre monde, certaine ombre pensait encore et celle de Rowena Serdaigle était assez grande pour peser encore sur sa fille. La fantôme se retourna puis fila tout à coup sur nous. « Fuyez le Cercle, fuyez-les » nous scanda-t-elle au visage comme un avertissement. Je me reculais et fronçais les sourcils, cette fois-ci véritablement inquiet. De quoi avait-elle si peur ? « Pourquoi Helena ? Qu'ont-ils fait ? » lui demandais-je en me rapprochant d'elle à tâtons. « Tant que vous pouvez, fuyez. J’aurais aimé vous en dire plus mais… » commença-t-elle avant de s'arrêter. Elle se retourna pour regarder sa mère, presque immobile, elle semblait perturbée. « Pas ici » finit-elle par dire dans un soupir. Je me redressais alors et regardais Beatrice avec un air déterminé sur le visage. Pas ici, c'était un début. Elle voulait se confier, nous n'allions pas perdre notre temps. « D'accord, où vous voulez. Nous vous suivons Helena » déclarais-je à la jeune femme vaporeuse. Elle n'avait rien à craindre, ni de nous, ni de sa mère dans un autre lieu neutre du château.

J’avais tout juste effleuré l’idée que s’il y avait cinq arbres généalogiques pour quatre fondateurs, c’était peut-être qu’il n’y en avait pas quatre mes cinq. Quoi qu’il en soit, mon idée ne semblait pas plaire aux autres, en particulier à Reed qui exprima rapidement son désaccord. « Sincèrement, je doute qu’il s’agisse d’un cinquième fondateur… L’affaire aurait fait la une de la presse, Voldemort aurait sauté sur l’occasion pour faire parler de sa famille, c’est pas cohérent. » Et moi qui croyait que les gens étaient davantage ouverts d’esprit que ça. Je me demandais bien comment il pouvait expliquer le cinquième arbre si il doutait de ma théorie. J’avoue qu’elle semblait un peu farfelue, mais dans la situation où nous étions, il fallait bien tenter toute les pistes que nous possédions. « Il s’agit peut être de l’arbre généalogique de quelqu’un d’autre, un ami, un ennemi,… beaucoup de légende circule, et si c’est resté secret, c’est quelque chose qui met en doute quelques choses, c’est quelque chose de louche, de dangereux. C’est peut être même en rapport avec le Cercle, peut être que cet arbre contient le nom de famille des gens du Cercle, en tout cas c’est entre les mains de Voldemort, et c’est pas bon pour nous. » Je le regardai un moment. Ce qu'il disait n'était pas bête puisque Reed était quelqu'un d'intelligent. Je n'étais pas le style de personne à juger les gens ou me croire supérieur à eu. J'avais moi-même pensé au fait que ce cinquième arbre était peut-être relié au cercle. « J'avoue que Voldemort aurait certainement fait un scandale s'il s'agissait d'un cinquième fondateur. Reste, toutefois, la possibilité qu'il ait gardé ça secret parce qu'il s'agit, comme tu l'as dit, d'un arbre reliant les familles du cercle. Du coup, il tient à garder le secret pour en apprendre davantage sur les reliques à leur détriment et ainsi, conserver le secret aux yeux de la communauté toute entière. », dis-je d'une voix légèrement absente. « Après tout, il est assoiffé de pouvoir et les reliques rendent celui qui les possède maître de tout... » Tout juste avais-je fini cette réflexion que j'entendis la voix du professeur Sweetlove résonner dans la pièce. « D'accord, où vous voulez. Nous vous suivons Helena » Je me retournai et les observai, lui, Miss Windsor et Helena. L'idée de la suivre n'était pas bête puisqu'elle était la seule à pouvoir nous donner des informations. Autant sur le Cercle que sur le cinquième arbre généalogique.

Reed était songeur, un cinquième fondateur, cela paraissait surréaliste, et impossible. Mais l’idée que l’arbre généalogique puisse contenir tous les noms des familles du Cercle était la meilleure solution d’après lui, c’était la seule hypothèse probable, c’était clair. Si Voldemort la gardait pour lui, c’était qu’il s’agissait d’un atout stratégique. Il était donc songeur, quand Sawyer le tira de ses pensées : « J'avoue que Voldemort aurait certainement fait un scandale s'il s'agissait d'un cinquième fondateur. Reste, toutefois, la possibilité qu'il ait gardé ça secret parce qu'il s'agit, comme tu l'as dit, d'un arbre reliant les familles du cercle. Du coup, il tient à garder le secret pour en apprendre davantage sur les reliques à leur détriment et ainsi, conserver le secret aux yeux de la communauté toute entière. » C’était cohérent, si l’ordre avait eut l’arbre en sa possession, il aurait fait de même, il l’aurait gardé pour lui, et aurait trouvé un moyen de s’en servir. Et ces reliques, tout était lié, c’était évident, mais à quoi servaient-elles vraiment, d’où venaient-elles vraiment ? Soit disant le pouvoir divisé d’une sorcière légendaire, ça leur faisait une belle jambe cette histoire. Sawyer ajouta alors : « Après tout, il est assoiffé de pouvoir et les reliques rendent celui qui les possède maître de tout... » Les reliques, même l’Ordre essayait d’en savoir plus. Après tout, n’avez-vous jamais rêver de devenir le maitre de la magie. Reed dit alors : « C’est forcément un arbre sur le Cercle, avec des infos sur les reliques, pour les garder secrètes, c’est des informations stratégiques, c’est forcé, faudrait presque s’introduire au ministère et vérifier nous même sauf que… ça relève de l’impossible. » dit-il avec un sourire songeur, et ajouta : « Enfin presque. » Reed était un peu délinquant sur les bords, dévaliser le ministère pour une cause était une éventualité à laquelle il pourrait faire face, sans souci.

La voix de Sweetlove dire : « D'accord, où vous voulez. Nous vous suivons Helena » Fit sortir Reed de la conversation, et songer à ce qu’ils étaient entrain de faire, Helena Serdaigle. La dame Grise flottait, intangible dans les airs. Et elle hocha doucement la tête, et passa près du groupe, flottant toujours, les ignorant presque, et elle descendit le couloir pour arriver dans le cloitre. Elle flottait et s’arrêta devant une arcade de pierre qui offrait une magnifique vue sur le lac, attendant que l’homme de serdaigle – Sweetlove – et l’infirmière – et le groupe – car elle avait bien compris qu’ils étaient ensemble, s’approche. « Ils vivaient ici, dans la vallée. » il n’y avait pas de vallée à Poudlard, il n’y en avait aucune. Aucune vallée, elle parlait du lac noir, mais les professeurs ne pouvaient comprendre. « Ils sont originaires d’ici, plus qu’aucun des fondateurs. C’était leurs terres, Godric voulait négocier, mais les choses ont dégénérée. Il y a eut du sang, des morts… » Helena regardait dans le vide. « Elle était une sorcière comme il n’y en avait jamais eut, vieille, mais pourtant si jeune. Puissante, et dangereuse, elle a bien faillit réduire Poudlard en cendres. » Sa voix se perdit sur le mot vengeance, tous les sorciers connaissaient la légende de Morgana la Noir, la sorcière qui avait fait vacillé le rêve des fondateurs. Timothy devait la connaitre, Beatrix aussi. Mais ce n’était qu’un Elle, un simple Elle qui méritait plus de précision, un Elle vague, et à l’évocation de ce Elle, la dame grise avait peur. « Ils étaient ses adeptes. » elle se retourna vers le groupe : « Ils vont se venger. » La voix de la Dame se tue alors. Visiblement horrifié par ce qu’elle venait de dire. Elle ne disait pas tout, de nombreuses questiosn en suspend. Quelle vallée, qui est ce elle, pourquoi ces terres, pourquoi, milles pourquoi, milles questions. Saurez-vous posez les bonnes ?

Pour échapper au regard de sa mère, la douce Helena nous avait demandé de la suivre pour lui parler dans un lieu loin des souvenirs. La fantôme flottait et filait dans les airs en descendant les étages du château. Elle traversa les couloirs et les escaliers presque à la manière des humains pour nous permettre de la suivre. Elle s'arrêta soudain dans le cloitre devant une arcade de pierre qui dévoilait une vue imprenable sur le Lac Noir. Le petite groupe s'installa tout autour d'elle sans bruit et je restais près d'elle par précaution. « Ils vivaient ici, dans la vallée » dit-elle en posant son regard sur le Lac Noir. Une vallée ? Il n'y avait que l'immensité du Lac Noir devant leurs yeux. Poudlard n'avait pas de vallée et de ses souvenirs, il n'en avait jamais eu. Je fronçais les sourcils, mais la laissait continuer. « Ils sont originaires d’ici, plus qu’aucun des fondateurs. C’était leur terre, Godric voulait négocier, mais les choses ont dégénéré. Il y a eut du sang, des morts… Elle était une sorcière comme il n’y en avait jamais eut, vieille, mais pourtant si jeune. Puissante et dangereuse, elle a bien faillit réduire Poudlard en cendres » dit-elle alors que sa voix se brisait. Je me tournais vers Beatrice comme pour voir si elle comprenait plus de choses que moi, mais à son expression, je pouvais me rendre compte qu'elle était aussi perdue que moi. Ils. C'était les membres du Cercle c'est évident, enfin plutôt leurs aïeuls. S'ils avaient été les premiers habitants de la...vallée de Poudlard et si les fondateurs avaient fait force pour obtenir leurs terres, ils étaient peut-être normal que leurs descendants réclament aujourd'hui ce qui leurs étaient dut. Mais dans toutes ses paroles restaient un mystère, ce fameux elle. Qui était donc cette sorcière ? Il y a en avait tellement de puissances, de célèbres, laquelle avait pu se distinguer ? « Ils étaient ses adeptes » reprit la Dame Grise. Les membres du Cercle, les premiers possesseurs des terres de Poudlard étaient donc les adeptes de cette sorcière. « Ils vont se venger » dit-elle enfin en se retournant vers nous. Une expression de terreur ornait son visage comme si elle avait peur que le massacre dont elle avait parlé allait recommencer. J'essayais de faire le tri dans mon esprit qui bouillonnait. Le Cercle était les premiers habitants de Poudlard...ils étaient partisans de cette sorcière...voilà ce que nous venions d'apprendre. Ils étaient et sont contre les fondateurs...ils cherchent leur descendants...ils cherchent les reliques...voilà ce que nous avait appris La Gazette du Sorcier. Je me stoppais tout à coup. La Gazette ! Mais oui, tout devenait logique ! « C'est Morgana la Noire ! C'est elle ! N'est-ce pas Helena ? » demandais-je avec une voix pleine d'espoir à la fantôme. C'était évident. Les morceaux du puzzle se recollait petit à petit. La Gazette en avait parlé à deux reprises et les contes republiés ne laissaient plus aucun doute. « Très chère Helena, qu'est-ce qui se passe si quelqu'un retrouve les huit reliques dont tout le monde parle ? Qu'est-ce que pourrait faire le Cercle avec pour se venger ? » lui demandais-je avec le plus grand des sérieux. Selon ses réponses, l'heure pourrait devenir très grave pour Poudlard, plus qu'elle ne l'aurait jamais été.

« C'est Morgana la Noire ! C'est elle ! N'est-ce pas Helena ? » Lui dit alors le professeur Sweetlove. Elle le regarda alors, il était le seul à lui poser des questions, mais aux autres, elle n’aurait pas répondu, peut être pas. Puis il poursuivit : « Très chère Helena, qu'est-ce qui se passe si quelqu'un retrouve les huit reliques dont tout le monde parle ? Qu'est-ce que pourrait faire le Cercle avec pour se venger ? » Les reliques, le Cercle, cela lui faisait remonter trop de mauvais souvenir, beaucoup trop de mauvais souvenir. L’époque n’était pas joyeuse, sa vie non plus d’ailleurs. On ne l’appelait pas la Dame Grise pour rien. Il fallait qu’elle lui réponde, mais qu’elle reste vague, pour la mémoire de sa mère et de ses amis, la vérité n’est pas toujours bonne à dire, mais elle pouvait parler d’Elle, cette sorcière, sans trop en dire.« C’est elle. Morgana Lefay, la sorcière noire de la vallée. » La voix d’Helena était froide. Elle tourna la tête vers le lac, ce qui était autrefois une vallée. La vallée du Cercle, la vallée noire. On appelait cette vallée « Noire » car la sorcière y vivait. Le noir n’impliquait pas la noirceur de l’âme, peut être pas. « Les huit reliques ensemble font de vous un être invincible, comme elle autrefois. Elles sont le fruit de la division de ses pouvoirs, ces reliques privent les siens, son sang de pouvoir, son Cercle de pouvoir. » Dit-elle, toujours fixant le loin. Morgana possédaient des pouvoirs hors du commun, l’une des premières sorciers au don de double vue, c’était une époque des « premiers sorciers », Salazar premier fourchelangue, une grande époque. « Elle donnait au Cercle son pouvoir, ils étaient plus puissant que nous autres. » Elle se retourna vers le professeur Sweetlove et dit alors : « J’espère pour vous que le Cercle n’est plus aussi fort, et qu’aucun héritier de la sorcière noire à survécu à l’engloutissement de leur village par les eaux du lac noir. » Elle s’approcha de lui et dit alors doucement : « Trouvez ces reliques avant eux, c’est le seul moyen. » Sa voix était claire. Elle regarda le groupe. Des jeunes, des moins jeunes, de toutes maisons, les fondateurs auraient été fiers. Elle poursuivit : « Le Cercle voudrait détruire les familles des fondateurs, et réduire Poudlard en cendres, ou récupérer l’Ecole et en faire le symbole de quelque chose. » Sa voix se tue alors, une nouvelle fois. « J’en ai trop dit, ma mère n’aurait jamais voulu que je vous parle d’avantage. » une peur se lu alors sur son visage, elle ne disait pas tout, pas la vérité, mais qui avait besoin de connaitre la vérité. Elle ne parlait pas du conflit entre fondateurs et Morgana, trop douloureux, trop secret.

« C’est elle. Morgana Le Fay, la sorcière noire de la vallée » acquiesça Helena à ma question. J'avais raison. La sorcière qui avait failli détruire Poudlard, que les fondateurs avaient combattu et dont les membres du Cercle était les adeptes était bien la célèbre Morgana. Morgane, la plus connue des enchanteresses dans le monde sorcier, mais également moldu. Demi-sœur du roi Arthur et l'ennemie de Merlin, parfois sorcière, parfois enchanteresse, parfois simple fée. Rare sont les contes et légendes des deux mondes qui la présente comme un personnage bienveillant. « Les huit reliques ensemble font de vous un être invincible, comme elle autrefois. Elles sont le fruit de la division de ses pouvoirs, ces reliques privent les siens, son sang de pouvoir, son Cercle de pouvoir » dit-elle le regard désespérément fixé au loin sur le Lac Noir. Je suivais son regard en passant à tout ce qui avait du se passer durant qu'Helena était encore en vie. Moi l'historien je venais d'apprendre une nouvelle partie de l'Histoire de Poudlard. Une histoire inconnue, oubliée. Je ne savais pas si je devais me sentir ému ou au contraire effrayé. Pendant que la fantôme continuait de parler, je ne pensais qu'aux reliques qui pouvaient redonner au Cercle sa puissance d'antan. Elles étaient certainement à Poudlard où sur son domaine. Peut-être en avions-nous déjà vu sans nous en rendre compte ? Peut-être qu'elles se glissaient dans la salle des trophées, se perdaient dans la réserve de la Salle sur demande ou que savions-nous encore ? Le fait qu'elles soient certainement sous nous yeux depuis des années me rendait presque malade et me donnait un mauvais pressentiment. « J’espère pour vous que le Cercle n’est plus aussi fort et qu’aucun héritier de la sorcière noire n'a survécu à l’engloutissement de leur village par les eaux du lac noir » dit soudain Helena en se retournant étrangement vers moi. Ses mots m'avaient interpelé. Le lac noir. Il y avait donc bien une vallée avant cette immensité d'eau obscure. S'il n'était pas habité par des créatures toutes plus féroces les unes que les autres, j'aurais sur le champ été plongé dans ses eaux pour aller explorer les possibles restent de ce village. Qui sait, l'une des reliques était peut-être bloqué dans ses vestiges ? « Trouvez ces reliques avant eux, c’est le seul moyen » rajouta la fille de Serdaigle en rapprochant son corps nébuleux du mien. Je restais figé face à ce geste. Son regard était insistant, trop insistant pour ne pas être chargé de sous-entendu. Je fronçais légèrement les sourcils et essayais de percevoir sur son visage blanchâtre la moindre trace de réponses. Elle ne disait pas tout, j'en étais persuadé. « Les reliques...à quoi ressemblent-elles ? Avez-vous déjà vu l'une d'entre elles ? Je suis sûr que vous le savez Helena...vous avez au moins quelques indices... » commençais-je sur un ton doux mais néanmoins insistant. Elle savait, beaucoup plus qu'elle n'en disait. Elle était née quand tout cela c'était passé, elle avait tout vu ou du moins tout entendu. S'il elle voulait notre aide, il en faudrait un peu plus. « S'il vous plait Helena. Je suis certain que votre mère n'aurait pas voulu voir sa descendance et celles de ses amis s'éteindre » lui dis-je d'une voix chaude pour essayer de la convaincre.