LES ORIGINES DE L'HOMME

PERCEVAL SÌDHE & ANASTASIA PETROVSKY

À la base, l’Homme est un animal qui suit ses pulsions afin de s’assurer de sa survie. De nos jours, il n’a plus besoin de chasser, de pêcher ou de faire de la cueillette pour demeurer en vie. Les pulsions de l’Homme sont toutefois les mêmes, et celle d’un serdaigle n’ont pas changé, même après quatre cents ans. Un serdaigle resterait toujours un serdaigle, peu importe le temps qui s'écoule. Tu ne peux pas retirer l'intelligence d'un homme à qui elle a été donné en cadeau. Et tous savent que les impulsions de l'homme se base également sur son intelligence en plus de son mode de vie et son environnement. Mon environnement était poudlard, mon mode de vie était celui d'un étudiant et mon intelligence était supérieure à la moyenne des gens. Certes, j'étais légèrement vantard, mais tel n'était pas le supplice des autres, et non le mien. Lorsqu'on vous nomme meilleur élève de votre niveau depuis de nombreuses années, faut s'attendre à des répercussions sur la personnalité du nominé.

Le soleil brillait fort là-haut dans le ciel matinal. Malgré tous mes efforts, je n’avais pas put convaincre Araméa de m’accompagner à la bibliothèque. Dans ces moments là, elle me répondait qu’on ne pouvait pas se soustraire à une si belle journée de congé pour aller s’enfermer dans une bibliothèque poussiéreuse à bosser. Que nenni. Je faisais comme je voulais. Si je voulais passer ma journée à la bibliothèque à bosser plutôt que de me coltiner une après-midi complète assis sur le gazon du parc au gros soleil à mourir de chaud avec des idiots de première dont la majorité de leur conversation tourne autour du Quidditch ou de ce que les gens font, et bien je lui dis non merci et préfère de loin ma bibliothèque en solitaire. Là, au moins, les gens n’ont pas que des bêtises à raconter. De plus, mon projet de recherche final n’était pas encore assez avancer pour que je puisse me permettre de perdre du temps. J’avais retarder un peu mes recherches en tentant de devenir moi-même animagus. Je me disais que ce serait plus facile de monter un dossier du point de vue des fluides magiques circulant dans le corps lors d’une transformation si j’en comprenais directement l’effet sur le corps. Ça m’avait en effet grandement aidé, mais je n’avais pas encore écrit le moindre parchemin et je devais rendre le travaille finale en comportant six cents centimètres d’ici trois semaines. Je me devais d’interroger des gens, ce que je n’avais toujours pas fait, expliquer le phénomène le plus clairement possible et décrire toutes les découvertes que j’avais fait à ce sujet le plus précisément que ma plume me le permettait. De plus, je devais faire une comparaison avec une autre transformation magique du corps tel que la lycanthropie. Ça promettait d’être long et chargé.

La bibliothèque était presque vide. Seuls quelques élèves, qui pour la majorité étaient des serdaigles, avaient osé s’aventurer entre les murs de ce royaume du livre et de la connaissance par cette belle journée. Vagabondant entre les rayons, je me rendis à mon bureau préféré, celui près de la fenêtre dont la vue donnait sur les montagnes et le lac noir. Je sortis mon matériel de mon sac puis m’aventurai dans le rayon des « A », endroit prédéterminé pour la trouvaille de tous les bouquins concernant l’animagie. J’avançais lentement, les yeux fixés sur les titres des livres que j’éclairais à l’aide de ma baguette. Bien que se soit le jour, l’ambiance de la bibliothèque était toujours la même. Les rayonnages étaient si profonds que la lumière en provenance des fenêtres ne pouvait pas percer l’obscurité qui y régnait. Malgré les nombreuses chandelles qu’on y allumait, elles ne diffusaient qu’assez de lumière pour nous permettre de se diriger sans trébucher. Il fallait donc apprendre par nous même à déchiffrer les documents classés sur les hauts rayons. Après quelques minutes de marche, j’aperçue ce que je recherchais. J’avais été relativement rapide, sachant environ où je devais les prendre puisque j’avais si souvent cherché dans ces derniers. Pour mes expériences personnelles… Agitant la baguette, je sortie une dizaine de gros livres d’une tablette très haute. Un nuage de poussière s’échappa des ouvrages et me tomba dessus ce qui me fit éternuer à n’en plus finir. J’entendis quelques élèves se plaindre que je devais garder le silence. Je pestai dans ma barbe préférant les ignorer. Ce n’était quand même pas de ma faute à moi si l’endroit était bien mal entretenu…