ϟ Parle moi de ton caractère tel que tu le vois toi, parles sans détours, et je t’écouterais mon enfant,
Le caractère se forge avec les années et les expériences. Voilà pourquoi il me semble quasiment impossible de réellement me décrire avec les combats qui se mènent en moi... Il fut un temps où l'on me percevait comme quelqu'un d'extravertie, de souriant, bien que peu accessible. J'étais à cette époque envahit d'un sentiment de liberté foudroyant en oubliant même les principes des bases. J'avais de nombreux amis dont certains m'admiraient, j'étais douce et fidèle en amitié, bien que très volage en amour. J'étais douce, et je vivais ma vie comme je l'entendais, je la vivais même pleinement. J'avais les mots pour détendre l'atmosphère, et ceux qui font sourire !
Mais les temps changent. Maintenant on me perçoit surtout comme une grande solitaire, je passe la majeur partie de mon temps seule ou avec un petit groupe de personne de mon rang. Je préfère être seule que mal accompagnée. Je suis hautaine et je l'assume totalement, depuis ma plus tendre enfance je suis fière de ce que je suis. Je me montre froide avec les autres et méprisante, simplement pour les éloigner de moi le plus possible. Je ne suis que colère, désarroi et cynisme, marquée à jamais par les évènements passaient. Le meilleur moyen de cacher ses faiblesses, sa souffrance est d’ériger un mur autour de soi. Je me fais provocante mais parfois des fissures se créent sur ma coquille, laissant entrevoir un fond meilleur.
ϟ Bien, que penses-tu de la création de la maison Grindlemonk, et quelle importance accordes tu à la nature du sang de tes camarades,
Enfin une bonne idée ! Il était temps ! Les né-moldus n'ont jamais été nos équivalents et mes parents n'ont jamais cessé de le crier sur tous les toits. Ils ont le droit de pratiquer la magie, de l'apprendre dans des écoles réputés alors qu'ils n'arrivent guère à la cheville de l'ombre d'un véritable sorcier. Ma position là-dessus est claire et précise, je ne parles pas avec eux, je ne posent même pas mon regard sur eux, ils n'en valent pas la peine et nous sont clairement inférieur. Je me cantonnes aux gens du mon sang et de mon rang, les autres n'existent pas. Pourtant peut-être que les choses pourraient être autrement mais ça ça ne vous regarde pas !

ϟ Le futur a toujours intéressé les sorciers, ceux-ci essayent même de lire l’avenir. Mais, toi, qu’espère tu de l’avenir, quels sont tes buts, tes espérances, mais également tes peurs et tes craintes ? Je veux tout savoir,
Je n'ai jamais vraiment partagé cet engouement pour le futur. Je préfère vivre au jour le jour, voyant ce que le destin me réserve en temps et en heure. Ce que j'espère pour l'avenir ? Réussir ma vie. Rien que ça vous allez dire ! Je me vois faire une brillante carrière dans la sécurité magique. Je veux me mettre en danger, sentir l'angoisse, prendre des décisions graves... le seul moyen de me sentir vivante ! Et puis à plus long terme peut-être finirais je par trouver l'homme de mes rêves, et à fonder une famille en purifiant notre sang encore un peu... C'est ce que l'on attend de moi après tout ! Je ne crains pas mon avenir, la seule donc j'ai peur c'est de perdre ma liberté à nouveau pourtant les marques que je portes sur mon corps sont des bons moyens de raviver ma mémoire... Mon avenir m'appartient il réellement ?
ϟ Un de tes camarades se fait rouer de coups dans un couloir, et se fait menacer d’une baguette. Vous ne connaissez cette personne que de vu, ou simplement parce que vous êtes en cours avec elle. Que faites-vous ?
Il fut un temps où je n'aurais pas vraiment hésité à intervenir, sur un coup de tête. Mais c'était de la pure folie. Je n'ai que faire des autres, et si cette personne n'ait pas capable de se défendre par elle-même, elle n'ira pas loin dans sa futur vie de sorcier expérimenté...D'ailleurs elle ne mérite qu'à peine sa baguette. Le seul moyen de me faire dévier de ma trajectoire est que ce soit quelqu'un d'important pour moi... Autant vous dire que les trois quart du temps je passerais tête haute sans même un regard.

ϟ Cancre, élève moyen, élève fainéant, élève doué ? Il est temps pour toi de me dire ce que les professeurs meurent envie de savoir :es-tu un bon élève, ou le fauteur de trouble de la classe ?
Je suis une élève naturellement douée. Mais il faut l'avouer c'est grâce à un travail colossale et à la soif de réussite, la rigueur que l'on m'inculque depuis ma plus tendre enfance. Je n'ai pas le droit à l'erreur, à l'échec ! Ce serait déshonoré ma famille. Il m'arrive de travailler la nuit, loupant des heures de sommeil qui me sont pourtant nécessaire. J'aime la magie et la vie que je mène dans ce monde... Je n'en suis pas pour autant une très bonne élève, j'ai des tendances de fauteur de trouble. Je n'hésite pas à tenir tête lorsque je sais que j'ai raison, professeur ou non, quitte à être vexante.

ϟ Si c'était à vous de choisi votre maison, quelle serait-elle ? Et surtout, pourquoi penseriez vous êtes digne d'être membre de cette maison ? J'aime avoir les avis de tout le monde.
Serpentard bien entendu ! La question ne se pose même pas ! Depuis toujours on m'inculque les mêmes valeurs qui la caractérise. Je mérite a place là-bas et je suis digne de cet honneur. Je ne tente pas de devenir une serpentard, je suis née serpentard ! Je possède le cynisme, l'intelligence, l'aptitude de retourner les situations en ma faveur et très certainement la puissance qui fera de moi un jour une grande sorcière respectée. J'aime le pouvoir, et je sais parfaitement comment l'acquérir, n'hésitant pas à écraser certains sur mon passage.

ϟ Vous vous souvenez le jour où vous êtes allé chercher votre baguette sur le chemin de travers ? C’est Ollivander qui vous l’as vendue, mais savez vous seulement ce qu’elle contient, et de quoi est-elle composée ?
La baguette est l'instrument indispensable au sorcier. Un sorcier sans baguette n'est que l'ombre de lui-même. Avez vous déjà tenu une baguette entre vos mains ? Plus particulièrement la première qui vous choisit ? La fierté vous envahit, ainsi qu'une sensation de liberté, que chacun de nos désirs peut se réaliser d'un claquement de doigts. J'étais heureuse de me rendre au chemin de travers et c'est d'ailleurs la première boutique dans laquelle j'ai traîné mon père. Je n'en avais que faire des robes de sorciers et autre chaudrons, je voulais ma baguette. Les premiers essais furent peu concluants et je dois avouer que je commençais à bouillir de rage intérieurement. Le sort s'acharnait il sur moi ? Et puis Ollivander me proposa une baguette bien différente des précédentes. La baguette qui m'a choisit est en saule, idéal pour des utilisations rapides et correspond parfaitement à la carrière à laquelle je me prédestine. Elle mesure 25.5 cm et contient un crin de licorne

On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas les visages qui nous entourerons pour le reste de nos vies, faisant ressentir aussi bien le meilleur que le pire de nous. Nos proches ont toujours une forte influence sur ce que nous deviendrons, et nous ne sommes jamais vraiment libre… En dehors de nos rêves.

La naissance d'un espoir.

Evire est née un matin de Février dans la froideur et la douceur de l’hiver. La neige recouvrait le sol et rendait la circulation difficile dans les rues de Londres, faisant la colère des adultes, le bonheur des enfants. En ce jour, l’ensemble de la famille Ackerley était réunie pour fêter cet évènement. C’était une tradition chez les Ackerley et qui perdurait malgré les moments difficiles… En effet, un membre de la famille a commit une faute grave : trahir son propre sang pour l’amour d’une moldue. Impensable dans cette famille conservatrice, méprisant les nés-moldus depuis toujours. Le seul moyen d’effacer cette erreur était de purifier à nouveau le sang au fil des générations grâce à une discipline de fer. : L’erreur n’est pas permise et se paye très cher.
L’enfance d’Evire ne fut pas malheureuse bien au contraire. Entouré de ses parents et de son frère elle s’épanouissait comme tous les enfants dans la demeure de Londres mais à la manière de sa famille. En effet, très jeune elle apprit la magie et son utilisation, les différences entre les sangs, et l’histoire de sa famille, des traditions, mais ne se mêla qu’à de très rares occasions aux autres enfants. Ils étaient indignes de son rang, et même si au départ cela reste vague pour une enfant, cette vision des choses finit toujours pas s’ancrer dans la mémoire, jusqu‘à devenir naturel et anodine. Elle n’avait donc pour seul contact que son frère âgé de deux ans de plus qu’elle. L’entente était cordiale et il y avait un véritable complicité entre eux. Son départ pour Poudlard lui laissa un profond vide en elle, et se sentit rapidement éclipser. A table les discussions n’était tourné que vers l’aîné de la famille, ce qui causa la jalousie de la plus jeune. Elle mit un point d’honneur à devenir la petite fille modèle dont semblait rêver ses parents, oubliant sa douceur enfant pour laisser place à une maîtrise parfaite de la manipulation.


Poudlard & rêve de liberté

La lettre tant attendue arriva enfin un matin. La lettre arriva enfin un matin. Voilà des semaines qu’Evire guettait le courrier, désireuse de faire ses preuves ! La petite fille commençait déjà doucement à disparaître, laissant entrevoir la jeune femme qu’elle sera. Son père était fier de sa fille et voyait déjà en elle le moyen d’arriver à ses fins. Elle était digne des Ackerley : Fière, Forte et sans scrupule pour ce qui est des êtres inférieurs. Son éducation avait parfaitement fonctionné. Evire avait hâte de faire pour de vrais ses débuts dans le monde des sorciers, et se montrer à la hauteur.
La veille de son entrée dans l'école des sorciers, elle passa la journée avec ses parents sur le chemin de travers, la liste entre les mains. Sa mère proposa de commencer par les libres et autres fournitures nécessaires à son éducation, mais c'était hors de question. Evire avait déjà une idée très précise de ce qu'elle voulait : Sa baguette ! Elle eut le dernier mot... Ce ne fut pas aussi drôle qu'elle l'aurait pensé... Elle ne trouva pas sa baguette du premier coup, et commençais à la fois à désespérer et à bouillir intérieurement de rage ! Ne connaissait il donc pas son travail ? Et puis la bonne lui tomba enfin entre les mains et fut envahie d'un sentiment merveilleux : Evire se sentait puissante, rien ne pourrait lui résister. Ils filèrent ensuite dans les autres boutiques...

La gorge de la jeune femme se serra. Elle était sur la voie 9 ¾ devant le Poudlard express. Au moment même où elle avait traversé le mur, un sentiment d'anxiété l'avait envahie. Evire ne s'était jamais retrouvée seule, en dehors du manoir, entouré d'autres étudiants. C'était un grand pas pour elle. L'heure du départ sonna, Mister Ackerley se pencha sur sa fille :
_« Il est temps. Souviens toi de notre conversation. Tu es l'héritière des Ackerleys alors sois en digne ! » Evira leva la tête :
_ «  Je ne te ferais pas honte ! »

La grande salle était encore plus belle que ce qu'Evire en avait lu dans de très nombreux livres ! Elle se trouvait comme tous les autres premières années devant le choixpeau attendant son tour avec impatience. C'était sa première épreuve : les membres de sa famille étaient tous allés à Serpentard : Aucune exception serait tolérée. Son nom résonna, et les regards se tournèrent vers elle alors qu'elle gravissait une à une les marches et s'assit sur le tabouret. Le choixpeau eut un choix difficile à faire : Il hésita quelques instants entre Serdaigles et Serpentard, mais devant la détermination de la petite, il lâcha prise : SERPENTARD. Evira soupira, elle faisait honneur à sa famille et se dirigea rapidement vers la table de sa nouvelle maison. Les premiers instants du repas furent silencieux, la jeune fille se sentait un peu seule, bien qu'encore gavée de l'euphorie environnante. Après quelques minutes elle engagea la conversation avec une certaine : Amaryllis. Le courant passa immédiatement : Elle devint sa meilleure amie.

Les années passèrent sans soucis majeur. Evire excellait dans de nombreuses matières et passaient ses examens toujours haut la main grâce à son travail et ses efforts. Elle était assez populaire dans les couloirs de Poudlard, et était toujours entourée de son petit groupe d'amies, se comportant comme une véritable princesse, sous l’œil de son frère. Leurs relations avaient bien changés et chacun tentait de surpasser l'autre : Une véritable compétition s'était installée entre eux. Elle termina ses études avec des notes le surpassant.

Éprise de liberté, l'enfermement n'en est que plus violent

Evire était maintenant âgée de 19 ans et suivait un cursus de sécurité magique, son rêve depuis qu'elle avait découvert les cours de défenses contre les forces du mal et le sentiment de liberté qui l'envahissait lorsqu'elle se mettait en danger. Elle était toujours proche de l'euphorie. En quittant le cursus de départ de Poudlard, la jeune femme avait bien changé, se montrant plus ouvertes et plus accessibles... Ses histoires de sang, elle commençait à ne plus y croire et se rapprochait notamment d'un certain Reed. Il n'était pas de race pure mais elle l'appréciait. Ils passaient pas mal de temps ensemble, sans pour autant que ce soit l'amour qui les lies, bien que les bruits de couloirs le sous-entendaient. Un soir, cette rumeur tomba dans les oreilles de son frère, qui le rapporta à son père. Lui était beaucoup plus conservateur et avait déjà une petite amie de sang pure... Il pourrait remonter dans l'estime de ses parents et éclipsais une bonne fois pour toute sa petite sœur.

La porte de la cave claqua, et Evire se dirigea aussi rapidement qu'elle put contre celle-ci. Les larmes baignaient ses yeux et elle s'écroula contre la lourde porte en bois. Chacun de ses mouvements étaient un véritable supplice pour elle, alors que les marques rouges qui parsemaient sa peau d'un teint de porcelaine viraient de toutes les couleurs. La punition avait été rude et elle ne savait que ce n'était que le début ! La jeune femme avait trahi la confiance de ses parents, laissant un goût d'amertume pour l'ensemble de la famille. Elle pleura pendant des nuits et des nuits silencieusement. Chaque jour elle entendait des pas dans l'escalier, signe que sa correction allait commencer. Son père lui infligeait de très nombreuses tortures, n'hésitant pas d'ailleurs une seule seconde à utiliser un doloris contre sa propre fille. Plus elle le suppliait, plus elle hurlait de douleur plus le châtiment était douloureux. Elle finit par ne plus laisser un seul mot sortir de sa bouche. Après des semaines et des semaines d'enfer, la porte s'ouvrit sur son frère alors qu'elle était recroquevillé dans un coin : amaigrit et surtout les yeux rouges comme sa peau. Sa punition était levée. Elle n'osa le croire mais finit par sortir... A partir de cet instant elle suivrait des cours à domicile ainsi qu'un nouvel endoctrinement... Pour ce dernier point, les blessures qui couvraient son corps étaient un superbe rappel à l'ordre.

Le corps cicatrise mais ce n'est pas le cas de l'âme.

La rentrée était arrivée et Evire était à nouveau autorisé à poursuivre ses études à Poudlard. Les menaces avaient été très claires : Au prochain écarts de comportement, elle ne s'en remettrait pas. Elle enfila sa tenue de sorcier, regardant une dernière fois ses marques dans son miroir. Certaines traces étaient devenus des cicatrices marquant son corps à jamais... Son visage était toujours le même, il n'y avait que de très légères différences entre son ancien reflet et l'actuelle, pourtant elle ne se reconnaissait pas. Sa solitude l'avait profondément touché, elle n'avait pas parlé à qui que ce soit pendant des mois ! Aucune lettre de sa meilleure amie n'était arrivée par la poste, lui laissant un goût d'amertume dans la bouche. L'avait elle déjà oublié ? Personne ne se souciait d'elle. Elle poussa violemment le miroir qui se brisa en mille morceaux sur le sol. A la rentrée, elle ne s'embêterait plus de quelconque amitié ! Un bien ou un mal ? Difficile à définir.

Pourdlard prit pour elle une autre dimension. C'était une prison doré pour elle. La jeune femme n'avait pas eu le choix, le directeur avait refusé qu'elle passe une autre année chez elle, pourtant les choses auraient été plus simple ! Elle évita soigneusement de recroiser ses anciens amis, se fit discrète et solitaire. Evire passait son temps seul, perdu dans des livres, où à l'extérieur dans un coin calme et tranquille. Parfois on l’apercevait avec d'autres sangs pures n'ayant pas très bonne réputation, et connu pour leur haine contre les nés-moldus. Son caractère avait bien changé : Elle était terriblement froide, hautaine, colérique n'hésitant pas une seule seconde à utiliser de ses poings et de sa baguette pour corriger ceux qui auraient la folie de se mettre en travers de son chemin ! Aucune pitié … La nouvelle Evire était née.

ϟ PSEUDO/PRENOM, Little
ϟ AVATAR CHOISI, Blake Lively
ϟ UN COMMENTAIRE, J'adore le design (a)
ϟ PRESENCE, 5/7
ϟ PARRAINAGE,Souhaites-tu un parrain pour t'aider à t'intégrer ? Oui [O] / Non [...]
ϟ LE MOT MAGIQUE, Poudre de perlimpinpin, poudre d’escampette et poudre à cheminette