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MessageSujet: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyDim 23 Sep - 16:52

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~ a real friend is one who walks in when the rest of the world walks out.


Charly se laissa lourdement tomber sur un banc, déposant devant elle son sac de toile de couleur kaki. Elle trimbalait ce sac depuis sa première année, et le fait qu’il soit aux couleurs de sa maison ne le rendait que plus important aux yeux de la jeune femme. Elle leva les yeux un instant vers le plafond de verre sous lequel elle se trouvait et se perdit dans la contemplation du lac. Cette salle, avec le jardin perdu, était l’une de ses préférées de l’aile universitaire. Elle se souvenait de ses premières années à Poudlard, lorsque ni elle ni Tom n’osaient s’aventurer dans cette partie réservée aux élèves plus âgés. Ils s’amusaient à imaginer ce qu’ils découvriraient une fois leurs examens réussis… Et ils n’avaient pas été déçus, les professeurs et le Ministère avaient fait un joli travail. Un mouvement attira son regard, presque aussi perçant que celui d’un félin, et elle suivit des yeux le poisson aventureux qui s’était approché si près du verre incassable qui constitué la moitié du dôme.

Il était encore tôt le matin et le soleil était encore trop bas dans le ciel pour que le dôme soit lumineux. Seules les torches accrochées un peu partout diffusaient une douce lumière dans l’immense endroit, presque vide. La jeune femme tira un magazine de Quidditch de sa besace et entreprit de le feuilleter. C’est ainsi qu’elle concevait ses révisions de samedi matin : lire des articles sur les joueurs ou des comptes rendu de match. Une façon comme une autre de se déculpabiliser pour ne pas encore avoir commencé son devoir d’histoire de la magie.

Elle secoua vivement la tête, comme pour chasser cette idée : ce n’était pas de sa faute du tout, c’était celle de Thomas. Ils avaient prévu de se retrouver, la veille au soir, pour manger un morceau à Pré-au-Lard, boire un verre et se motiver mutuellement pour commencer leurs parchemins respectifs, mais il n’était pas venu, et n’avait pas daigné envoyer son hibou, Icare, pour s’excuser. Au souvenir de l’attente insupportable qu’elle avait subi pour rien, elle sentit l’impatience refaire surface en elle.
Quelques heures plus tôt, Charly avait envoyé son hibou à elle à son cher meilleur ami, histoire de lui faire comprendre ce qu’elle en pensait.

    « Cher Thomas, je te remercie sincèrement de m’avoir posé un lapin hier soir, j’ai passé un moment très agréable à t’attendre seule, comme une godiche, devant les sabliers. J’espère que tu as une bonne excuse – et qu’elle n’inclut pas une jolie cruche que tu aurais réussi à convaincre de passer la nuit avec toi, ou je risque de très mal le prendre.
    Je serai au Dôme sous le Lac toute la matinée, si ça t’intéresse de venir t’excuser.
    Je te hais,
    - Charly. »

Bien sûr, elle ne le haïssait pas, elle avait simplement écris ça pour la forme. D’ailleurs, elle n’était pas du genre rancunier (ou du moins, pas avec Tom). Elle se contenterait probablement de lui mettre un coup de poing dans l’épaule, de le rabrouer un peu, et elle passerait à autre chose.

Elle observa tour à tour les quelques personnes présentes avec elle. Il y avait un couple, sur un banc, dans un coin éloigné, une jeune fille de Poufsouffle en train d’observer attentivement une plante qui poussait au milieu de la salle, deux professeurs qu’elle n’avait plus eu depuis qu’elle s’était spécialisé en Sports Magiques et qui semblaient être dans une grande discussion, ainsi qu’un groupe de Serdaigles assis en silence autour d’une table ronde.

« Probablement en train de faire leur devoirs », grommela-t-elle pour elle-même, de mauvaise fois.

Elle se replongea dans le magazine, allant même jusqu’à prendre quelques notes pour faire plus sérieux, et termina la lecture bien trop vite à son goût. Il ne lui restait plus rien d’autre à faire que son devoir d’histoire. Elle poussa un long soupir et leva les yeux vers la grande horloge ; il serait bientôt onze heure. Elle sortit son manuel d’histoire ainsi qu’un livre qu’elle avait emprunté à la bibliothèque et qui traitait de la Révolte des Gobelins avec plus de détails. Elle l’avait pris pour faire bonne figure et ne comptait pas vraiment le lire, à moins qu’on ne l’y force.

La jeune femme s’étira, passa une main dans ses cheveux et laissa son regard vagabonder une fois de plus. Il ne restait plus que le groupe de Serdaigles qui ne semblait pas s’être rendu compte de sa présence. C’était mieux ainsi. L’eau sombre du lac commençait à laisser percer des raies de lumière et elle ferma les yeux, appréciatrice du calme qui régnait dans la pièce. Cela lui donna envie de se roule en boule et de ronronner, histoire de finir sa nuit.

Elle n’aimait pas trop effectuer de transformation lorsqu’il y avait du monde autour, mais le groupe était loin et concentré sur autre chose, cela passerait donc certainement inaperçu. Elle fronça les sourcils sans rouvrir les paupières et se concentra, lorsqu’elle sentit une présence tout prêt d’elle qui la fit sursauter. Elle abandonna toute tentative de transformation pour se retrouver sous sa forme féline et ouvrit les yeux pour découvrir son meilleur ami, à deux pas d’elle. Il n’arrêterait pas de l’étonner par sa discrétion presque animale.

« Bon sang Tom, tu m’as fait peur ! Je déteste quand tu t’approches sans bruit, tu le sais », râla-t-elle, pour ne pas changer ses bonnes habitudes.
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyDim 23 Sep - 18:50

Un sensation de picotement désagréable se fit sentir. Une main lourde de sommeil passa sur son visage et un grognement s'échappa de sa gorge. Tournant la tête dans l'autre sens Thomas se rendormit bien vite s'imaginant ne plus être dérangé. Grosse erreur. Le picotement reprit de plus belle : nez, joue, doigts, dos. Aucune zone exposée ne fut épargnée. Un bruissement d'aile accompagna l'agression le Serpentard émergea. Qui osait venir réveiller un Diggory ? Les yeux embrumés il chercha pendant quelques secondes l’intrus et aperçu Biboo, le Hibou de Charly. Pourquoi donc était-il là ? Thomas retint la partie de lui-même qui avait envie de jeter un coussin sur le Hibou matinale. Il sentait que ce geste risquait de lui coûter cher, et de toute façon il y avait plus simple comme façon : récupérer le message que Biboo essayait désespérément de lui remettre. D'un geste lent il entreprit de s'asseoir sur son lit , il s'étira longuement, ébouriffa les cheveux et tendit sa main ver le messager. Le Hibou lui déposa la lettre dans la main et lui picora le doigt de façon à lui montrer sa satisfaction.

« Merci Biboo » marmonna le jeune homme. « Va t'abreuver chez Icare » ajouta-t-il devinant que le Hibou avait du patienter un long moment avant qu'il ne se réveille.

Une fois la lettre déroulée une grimace étira ses lèvres. Par la Barbe de Merlin ! Il avait oublié le rendez-vous ! Comment cela s'était-il produit ? Alors qu'il essayait désespérément de se souvenir il se leva d'un bond abandonnant le message sur le lit où l'ont pouvait lire ses quelques mots :

    « Cher Thomas, je te remercie sincèrement de m’avoir posé un lapin hier soir, j’ai passé un moment très agréable à t’attendre seule, comme une godiche, devant les sabliers. J’espère que tu as une bonne excuse – et qu’elle n’inclut pas une jolie cruche que tu aurais réussi à convaincre de passer la nuit avec toi, ou je risque de très mal le prendre.
    Je serai au Dôme sous le Lac toute la matinée, si ça t’intéresse de venir t’excuser.
    Je te hais,
    - Charly. »


Il était mauvais de contrarier Charly. Certes elle se montrait souvent bien plus tendre avec lui, mais Tom détestait la faire souffrir. Elle avait été la seule amie, la seule compagnie qui avait daigné lui apporter de l'attention. Rapidement le jeune sorcier prit une douche, récupéra sa baguette et encore trempé couru dans sa chambre commune pour récupérer ses vêtements. Le bruit de Biboo se délectant des graines d'Icare l'accompagna dans sa course folle.

« Nom d'un Troll ! Ce n'est vraiment pas ma journée »


En plus de ne pas ce souvenir de pourquoi il avait osé poser un Lapin à son amie, il venait de trouver ses habits sales et froissés. D'un coup de baguette il prononça la formule : « Tergeo » et satisfait empoigna une serviette qui trainait, se sécha et enfila ses habits, une chemise, un pantalon taillé sur mesure, une cravate verte et argent aux couleurs de sa maison, des chaussures et une cape. Il laissa la vitre ouverte pour que le Hibou puisse retourner à la volière et sans prendre le temps de déjeuner il se rendit au point de rendez-vous. Il salua néanmoins les rares élèves présents dans la Salle Commune d'un geste de la main. Pas de temps pour les formalités. Perdu dans ses pensées il fouilla dans sa mémoire pour se rappeler ce qui l'avait empêcher de rejoindre son ami. La Pleine Lune était-elle proche ? Si oui ça expliquerait tout. Prit par la fatigue de sa prochaine mutation il aurait pu tomber de sommeil et ainsi rater son rendez-vous. Mais comment expliquer ça à Charly ? Avait-il bu hier soir ? Portant sa main à sa bouche il souffla dedans pour vérifier son haleine. Ça irait. Bien, il fallait qu'il revoit sa liste d'excuse puisque sa soirée n'était plus qu'un trou noir. Il ne pouvait pas parler d'une fille cette excuse mettrait Lily en rogne. Trouvons autre chose. A trop pensée Thomas manqua de renverser une statue ainsi qu'une élève de première année qui rouge pivoine s'échappa en courant. Euh... Gêné le Serpentard reprit sa route ne sachant pas comment réagir, s'il la suivait il risquait non seulement de l'effrayer mais qui plus est d'énerver Charly. Presque arrivé au Dôme il prit une longue inspiration en entra. Il aperçu la sorcière assise sur une banc les yeux fermés. Un grand sourire aux lèvres il s'approcha en silence espérant la surprendre. Ce qui - à sa grande joie - ne rata pas. Hilare il lui colla un baiser sur la joue. Personne n'était assez proche pour voir qu'il n'embrassait pas sa fiancée sur les lèvres. Thomas se laissa tomber à côté d'elle le visage rayonnant, comme s'il n'avait pas de retard et comme s'il ne l'avait pas stupidement oublié la veille.

« C'est pour mieux te croquer mon enfant. » répondit-il en reprenant un passage d'un célèbre conte.

Ses dents claquèrent doucement près de la mâchoire de Charly. Ses gênes de Loup prenaient parfois le dessus et Thomas ne s'en plaignait pas, il trouvait cela amusant. Sauf quand sa colère dépassait l'entendement. Ça avait tendance à lui faire peur, surtout en compagnie de son amie.

« Comment va la plus belle des Sorcières ? » questionna-t-il en engageant la conversation.

Certes ce n'était pas le meilleur sujet pour éviter une engueulade. Mais Thomas n'était parfois pas très malin. Il avait déjà presque oublié son erreur de la veille, ce qui risquait de lui coûter cher.


Dernière édition par Thomas E. Diggory le Jeu 4 Oct - 18:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyDim 23 Sep - 21:34

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~ a real friend is one who walks in when the rest of the world walks out.


Thomas s’installa à ses côtés après avoir déposé un baiser sur sa joue. Elle remarqua qu’il ne s’était pas rasé et se passa une main sur la joue, indifférente à sa bêtise. Il fit mine de la mordre et elle leva les yeux au ciel. Il pouvait être un grand enfant par moments, puis devenir un homme bien trop sérieux par d’autres. Plus par habitude qu’autre chose, elle vérifia bien que personne n’avait vu qu’il ne l’embrassait pas sur les lèvres. Peu de gens s’en préoccupait, mais il suffisait que la mauvaise personne ne les surprenne pour qu’une rumeur commence à courir. Et ça ne plairait pas à leurs parents.

Le jeune homme semblait d’excellente humeur, il était tout sourire, ce qui fit vaciller sa détermination de lui passer un savon. Il savait comment s’y prendre avec elle, c’était indéniable. Les années qu’ils avaient passés à être inséparables avait forgé une amitié qui n’en était plus vraiment une. Leur relation s’apparentait plus à celle de deux jumeaux, fusionnels et complémentaires. Elle s’intima pourtant le sérieux, il ne fallait pas qu’il s’habitue à la faire attendre, la patience n’avait jamais été l’une des qualités de la sorcières – hormis lorsqu’elle se trouvait sous sa forme animale.

« La plus belle des Sorcières ? », interrogea-t-elle en répétant ses mots. « Sérieusement ? C’est tout ce que tu as trouvé ? », insista-t-elle en levant un sourcil perplexe. « J’ose espérer que vous avez mieux que ça, monsieur Diggory. J’ai poireauté une heure devant les Sabliers, alors que tous les gens qui passaient par la Grande Salle ou qui rentraient du Parc me dévisageaient comme si j’étais folle ! J’avais l’air malin, moi ! »

Certes, elle n’avait attendu qu’une demi-heure avant de perdre patience, mais ça, Tom n’était pas obligé de le savoir. Une femme se doit de savoir arranger la vérité en sa faveur, et c’est quelque chose que la jeune Murray met en pratique plus souvent que de raison. Et puis, c'était bien pour lui qu'elle était restée si longtemps. Si il s'était agit de quelqu'un d'autre, professeurs inclus, elle ne serait pas resté une minute de plus que l'heure prévue et tant pis pour la personne concernée.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, et l’observa de haut en bas dans son uniforme qui semblait fraîchement lavé. Elle fronça les sourcils, il ne faisait ça que lorsqu’une de ses soirées avait mal tourné et que la tenue en question se trouvait dans un piètre état.
Elle-même ne portait que sa cape d'uniforme, qui couvrait un jeans brut et un débardeur gris qu'elle se permettait de porter les jours où il n'y avait pas cours, comme aujourd'hui.

« Alors ? », entama-t-elle, cassante. « Elle s’appelle comment ? Blonde ou brune ? Par pitié ne me dis pas que tu t’es tapé cette idiote de Sara », ajouta-t-elle, exaspérée. « Oh, et puis après tout, je ne veux pas savoir. T’es qu’un con », conclut-elle avant de lui tourner délibérément le dos.

Elle pouvait se montrer très puérile parfois, surtout lorsque les choses n’allaient pas comme elle le souhaitait. C’était son côté de fille unique pourrie gâtée, et ce n’est pas à 22 ans qu’elle y changerait quelque chose. Pour certains, c’était d’ailleurs ce qui faisait son charme, alors que pour d’autres, ce n’était qu’une raison parmi tant d’autres pour la détester.

Ignorant son ami avec dédain, elle fit mine de feuilleter le manuel d’histoire de la magie qui se trouver à porter de main, et attendit qu’il se confonde en excuses. Elle ne pourrait pas tenir comme ça très longtemps, en réalité, elle mourrait d’envie de savoir ce qu’il avait bien pu faire de sa soirée, et elle comptait bien se faire inviter à Pré-au-Lard le soir-même pour qu’il se fasse pardonner et qu’elle puisse commander un gros plat bien onéreux, qu’elle ne finirait certainement pas, mais qui ferait perdre des gallions aux parents Diggory.
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptySam 29 Sep - 19:53

Aie. Charly était de mauvaise humeur. Il fallait à tout prix qu'il la détende. La Sorcière était un peu comme... sa sœur. Moui, leur relation était assez difficile à définir. Et le fait qu'on les aient forcé à se fiancer n'avait pas facilité les choses. Gardant sur son visage son sourire léger il posa son regard clair sur les alentours. Ce lieu était fascinant, dire qu'il y a peu ils n'osaient pas s'y aventurer. Son bras se glissa sur les épaules fines de son amie d'un geste naturel. Depuis sa mutation ses sens s'étaient développés, même sous sa forme humaine. Très peu bien sur mais suffisamment pour que certains de ses comportements changent. Il trouvait ainsi normal de toujours sentir la peau de Charly ou son odeur près de lui. C'était réconfortant, sécurisant, un peu comme si sa meute était près de lui. Une meute ne comportant que deux personnes - ridicule certes - mais suffisant pour le jeune Sorcier. Lily était sa bouée de sauvetage, sa terre promise,son océan personnel. Sans elle il ne savait pas trop ce qu'il ferait au jour d'aujourd'hui. Peut-être serait-il un Sorcier sans baguette fixe. Cette pensée saugrenue le fit doucement rire mais la voix de son amie le fit revenir sur terre. Une grimace légère défigura son sourire. Si elle ne lui lançait pas un sortilège dans les dix secondes à venir il se sentirait chanceux.

« Et bien... » marmonna-t-il comme un gosse prit en faute. Sa main libre se glissa sur sa propre nuque qu'il massa lentement comme pour se donner contenance. « Ce n'est pas ce que tu crois. » argumenta-t-il stupidement.

Ne jamais prononcer ce genre de phrase face à une femme en colère. Elle pouvait devenir plus terrible qu'une Ogresse à qui ont aurait volé son repas. C'est dire. Mais sincèrement il n'avait pas trouvé mieux. Il ne se souvenait pas de sa soirée. Il avait péniblement retourné son cerveau alors qu'il se débarbouillé sans succès. A croire qu'on le lui avait lavé. Tiens, ce pourrait être une bonne excuse ça ! Non. Finalement, non. Charly allait le prendre pour un fou. Surtout à Poudlard. Ses doigts prit dans les cheveux de la demoiselle entreprirent de les entortiller signe de son malaise grandissant. Devant elle il avait tendance à redevenir un enfant qui après une bêtise n'arrivait qu'à inventer des histoire impossibles. Après une grande inspiration il ouvrit la bouche pour s'excuser platement mais la referma tout aussi vite en voyant son regard accusateur réviser point par point sa tenue. Il avait fait une grave erreur en la nettoyant. Quand elle prononça le prénom de Sara, Thomas fronça légèrement les sourcils. Sara, Sara. Laquelle était-ce ? La brune ? La blonde ? Celle du cours de Potions ? Ou celle qu'il avait croisé dans la Grande Salle. Tout se mélangeait dans son esprit. Aucune ne sortait vraiment du lot. Le Diggory aurait aimé être ailleurs à ce moment précis, surtout maintenant qu'il sentait les regards sur eux. Tous pouvaient voir la jeune Murray se terrer dans un silence pesant et tourner le dos à son futur mari. Tout était sujet aux ragots entre ses murs et bien qu'ils soient discrets lors de ses flirts il fallait tout de même qu'il se montre proche et amoureux de Charly, ce qui n'était pas chose facile lors qu'il commettait l'erreur d'oublier une de leur soirée. D'un geste doux il l'attira contre lui et se pencha à son oreille, ses lèvres effleurant sa peau et dans un sourire espiègle il lui murmura ses quelques mots :

« Si tu continues à faire ta mauvaise tête je serai dans l'obligation de t'embrasser. Nos chers spectateurs seraient déçus de voir notre joli petit couple se disputer. » ajouta-t-il taquin.

Les mauvaises langues seraient plus qu'heureux de pouvoir rapporter à leur famille leur dispute ou toute autre parole qui aurait pu les trahir. Thomas déposa alors un baiser furtif dans son cou avant de lui prendre la main et de jouer avec ses doigts fins, laissant de côté la bague de fiançailles - généreusement offerte par ses parents - qu'elle était dans l'obligation de porter.

« Je ne suis qu'un idiot Charly. Je ne sais certes pas comment tu pourrais me pardonner de t'avoir laissé seule. C'est indigne pour une Murray. Je serai prêt à tout pour me faire pardonner. »

Sa voix était douce, il détestait se disputer avec elle. Elle savait tout de lui, quand il était triste ou prit de doute il se tournait vers elle. Quand il avait une bonne note ou qu'il perdait patience elle était là. Il se savait entouré. Et il voulait lui apporter le même soutient. Malheureusement il avait joué au con. Et il se promettait de ne pas recommencer. Devait-il être honnête avec elle et lui avouer qu'après avoir bu un ou deux, ou trois whisky pur feu, il était rentré à Poudlard et avait malencontreusement oublié leur rendez-vous ? Il n'était pas sur que cette révélation ait un effet très positif sur son amie. Décision prise : il le garderait pour lui.

« Demande moi ce que tu veux ! » ajouta-t-il avec un large sourire et un regard pétillant.

Thomas avait toujours été d'humeur changeante. Il ne restait jamais très longtemps en colère, bien que certaines soient spectaculaires. Il était gentil mais il ne fallait pas trop le titiller, et surtout ne jamais toucher à Charly. Enfant capricieux, sa belle gueule lui avait permit de toujours avoir ce qu'il désirait et son sale caractère n'y était pas non plus pour rien. La seule à pouvoir lui faire, faire n'importe quoi n'était autre que la jeune Murray. Il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était retrouvé dans le pétrin rien que pour lui faire plaisir. Il se souvenait de son séjour dans un puis abandonné pour récupérer un des jouets dragon que lui avait offert ses parents. Pendu par les pieds quand ils avaient voulu capturer un lapin avec une corde à la manière des Moldus. Les cheveux peints en bleus lorsqu'il avait volé les biscuits destinés à son amies. De merveilleux souvenirs qui lui redonnaient le sourire encore maintenant.


Dernière édition par Thomas E. Diggory le Ven 5 Oct - 17:18, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyMer 3 Oct - 17:51

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« Ce n'est pas ce que tu crois. » Voilà comment se justifiait le jeune homme. Elle n’en croyait pas les oreilles. Dans sa tête, elle étudiait déjà les différentes façons de lui faire regretter son attitude, et toutes semblaient un peu trop violentes pour être mises en pratique.

Charly était une sorcière puissante, l’une des meilleures élèves de sa promotion, et si certains voyaient en son choix de suivre des études de Sports Magiques une façon d’avoir moins de cours pratiques, qu’ils soient assez avisés pour ne pas aller titiller la baguette de la jeune femme, bien plus vive que l’on pourrait croire. Mais la voix douce de Thomas et la façon dont il se repentissait auprès d’elle commençait à venir à bout de sa détermination – décidément, il savait y faire.

Elle leva les yeux au ciel et s’apprêtait à l’insulter de plus belle (pour la forme), lorsqu’il s’approcha un peu plus et la prit dans ses bras avant de chuchoter contre son oreille une menace qui n’en était pas vraiment une. Il se moquait d’elle gentiment, certes, mais tout de même. Son souffle chaud dans son cou la fit frissonner, et il y déposa un baiser, ce qui déclencha une nouvelle réaction chez la jeune femme. Elle était particulièrement sensible de cette partie du corps, et bien qu’elle ne l’ait jamais dit clairement à Tom (du moins, elle ne s’en souvenait pas), elle le soupçonna de l’avoir deviné, et de mettre cette découverte à profit.

« Essaye donc et je te promets que je me change en chat rien que pour te lacérer le visage. J’ai toujours voulu voir qui tu arriverais à séduire une fois défiguré ! », cracha la jeune femme, carnassière.

Elle lui lança un regard qui se voulait noir, mais déjà, il s’était penché sur sa main, et jouait avec ses longs doigts, dont l’un était orné d’une bague en argent des plus élégantes, crée par un artiste gobelin et surplombée d’un diamant au prix exorbitant. Cadeau de ses beaux-parents dont ni elle ni sa mère ne se lassait. Charly ne se considérait pas spécialement comme quelqu’un de matérialiste, mais elle l’était bel et bien, et l’ostentation avec laquelle elle exhibait ce genre de chose le prouvait.

Elle se perdit d’ailleurs un instant dans l’observation de l’objet. Elle aurait certainement épousé Thomas rien que pour l’avoir en sa possession, pensa-t-elle. Puis le jeune homme reprit la parole.

« C'est indigne pour une Murray », admit-il.
« C’est déjà bien que tu l’admettes ! », concéda-t-elle, sensible à l’utilisation du mot indigne lorsque l’on faisait référence à elle.
« Je serai prêt à tout pour me faire pardonner. Demande-moi ce que tu veux ! », conclut-il, affichant un adorable sourire.

En sa qualité de membre du Cercle, elle se savait supérieure à beaucoup de sorciers de cette école, qu’ils soient de sang pur ou pas. Elle se tut un instant, réfléchissant à ce qu’elle pourrait demander à son meilleur ami, en réparation de l’affront, et posa ses grands yeux bleus sur le Dôme. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle se rendit compte qu’on leur lançait des regards en coin. Bien qu’elle soit une femme de société qui aimait être au centre de l’attention, regardée, admirée, Charly avait horreur des hypocrites et des personnes qui colportaient des ragots (sauf, bien sûr, lorsque les ragots venaient d’elle et/ou étaient en sa faveur). Elle eut envie de leur crier d’aller se faire voir et bien d’autres choses beaucoup moins polies, mais elle se retint et comprit le comportement câlin de Thomas.

Non pas que cela la gêne : ils avaient grandi tous les deux, et souvent, c’était elle qui réclamait des câlins à son meilleur ami, ce qui était d’une grande aide lorsqu’il est question de faire croire que vous êtes un couple. Les soirs d’hiver, il n’était pas rare que les deux jeunes se retrouvent enlacés sur un canapé de la Salle Commune, près du feu, à se chuchoter des choses, comme seuls au monde, alors qu’autour, les autres Serpentards vaquaient à leurs occupations.

La jeune femme reporta son attention sur son compagnon de table et lâcha abruptement :
« Un dîner. Je veux que tu m’invites à dîner dans un trèèès bon restaurant, à Près-au-Lard ou celui qui a l’air super pas loin de l’appartement », expliqua-t-elle, insistant sur le « très » qui sous-entendait « cher ».

Elle lui offrit enfin un grand sourire entendu, et elle savait qu’il ne pourrait pas le lui refuser. « Ah, et aussi un match de Quidditch, toi contre moi, en dix points. »

L’idée lui permettrait de combiner trois des choses qu’elle préférait au monde : Thomas, le vol, et gagner.

Son regard s’arrêta sur le sourire taquin de son ami. Les humeurs de Thomas étaient pires que celles d’une femme aux hormones déréglés. Il n’était pas rare qu’elle le quitte bougon un matin au petit-déjeuner pour le retrouver hilaire le midi de cette même journée, et inversement. Cependant, elle savait à qui elle avait affaire et s’en accommodait fort bien, Tom ne serait plus celui qu’elle aimait tant sans ses sautes d’humeur et ses coups de gueule.

Elle remarqua alors une chose qui lui fit froncer les sourcils. Les traits du jeune homme étaient tirés, des rides d’inquiétude et de fatigue particulièrement visibles lorsqu’on l’observait attention. Connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, elle s’empressa de le lui faire remarquer.

« Je ne voudrais pas être désagréable, tu sais que je t’aime et que je te trouve très beau, mais dernièrement tu as une mine affreuse. Je veux dire, plus que d’habitude. Est-ce que tu dors assez ? »

Sous cette tournure directe et peu habile, c’était tout son attachement et toute son affection pour Tom qui parlait. Elle s’inquiétait sincèrement pour lui et s’était promis d’aborder le sujet avec lui quelques semaines plus tôt, lorsqu’elle avait commencé à se rendre compte de ça.
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyLun 8 Oct - 12:39

A l'entendre elle comptait réellement mettre sa menace à exécution. Son beau visage. Un large sourire sur le visage le Sorcier préféra ne rien montrer de son angoisse sous-jacente. En rire était la meilleure solution et il épargnerait à Charly de se sentir coupable d'avoir mit un terme à sa beauté.

« Je pense que les femmes adorent ça ! » répliqua-t-il sur de lui. « Je pourrai leur dire que j'ai combattu un Dragon, une Goule ou même un Troll ! Se sera encore plus simple de les amadouer. » ajouta-t-il gaiement suivit d'un clin d’œil.

En réalité il n'en menait pas large. Il n'avait aucune envie de se voir balafré. Jusqu'à présent il n'avait subit que de dégâts moindre après ses transformations. Quelques blessures sur les cuisses, le dos ou le torse mais son visage avait heureusement épargné. Il avait eût vent de Loup-Garou - qui une fois Humain - ne supportait plus de voir leur image dans un miroir où avait sombré dans la folie. De telles histoires lui donnait des frissons d'horreur.

Son regard clair posé sur la jeune femme il l'imagina une fois de plus sous sa forme animal. Tout en elle appelait à l'élégance d'un chat. Ses yeux clairs en amandes, la courbe de son corps, la finesses de ses traits, parfois même ses sourires. Bien qu'il n'est aucun sentiment amoureux à son égard Tom avait longuement étudié son amie. D'une beauté remarquable il se doutait que sans leurs fiançailles nombre de garçons seraient prêt à l'épouser dans l'année. C'était une des raisons pour laquelle il se trouvait chanceux d'être promis à Lily. Il l'aimait - certes pas en tant qu'épouse - elle le comprenait, elle était belle, talentueuse, gentille et très intelligente. Peu d'hommes avait l'honneur et la chance de tomber sur une telle perle. Souvent il se trouvait à se demander si Lily serait heureuse avec lui, si un jour il trouverait le courage de lui faire un enfant ou si jamais il ne passerait outre leur amitié fraternelle. Il avait peur de se heurter à un mur, peur de ne pouvoir assumer ce mariage. Il n'était pas sur d'assurer la descendance de la Lignée des Diggory.

« Et puis tu es tellement désirable quand tu te met en colère. »

Tom s'approcha de son visage et lui mordilla le menton comme un jeune Louveteau. Il fallait qu'il soit prudent, il avait parfois tendance à laisser ses pulsions animales prendre le dessus sur sa personnalité. Alors qu'il relevait le visage vers elle il la vit perdue dans la contemplation de sa bague. Le jeune Sorcier retint une grimace de gêne. Cette bague ne venait même pas de lui. Malgré ses origines Tom restait un jeune homme très simple, et il n'aurait surement pas offert une si belle bague à Charly. Non pas qu'il la juge indigne d'une tel bijoux, surtout unique. Simplement que la bague devait -selon lui - refléter son amour. Ce cadeau était le miroir de leur mariage : froid, glacial, sans âme tout comme le diamant. Eux seuls pouvaient faire qu'il change et devienne plus chaleureux.

Un sourire tendre éclaira ses yeux lorsqu'il sentit sa colère s'éteindre. Il savait trouver les mots pour l'apaiser. Tout comme elle savait le dompter. C'était le pouvoir qu'ils avaient l'un sur l'autre. Un don don dangereux qu'ils s'étaient fait en se liant. Près de lui il sentit le corps de son amie se tendre. Il suivit son regard perçant et soupira en voyant la cause de sa colère. Il était habitué à ce que les élèves suivent les couples de Poudlard. C'était une source intarissable de ragots. Tom lui aussi apprécié de pouvoir se moquer d'un Sorcier s'étant fait prendre au piège mais lorsqu'il s'agissait de lui il préférait rester discret. Sa famille risquait de lui envoyer une bleuglante salée dans les jours qui suivraient la nouvelle. Et bien qu'il ne soit pas réellement source de fierté pour ses géniteurs il n'avait pas envie de devenir la risée du château. Le ton sec de Charly le fit sorti de ses tristes pensées. Après un hochement de tête il se figea à sa seconde demande.

« Un match ? » demanda-t-il. « Je ne sais pas trop... Se serait amusant de pouvoir battre la jolie Murray. A condition que tu ne boude pas si je gagne ! »

Mieux valait qu'il lui pose directement ses conditions. Lily était du genre fière, il le savait. En plus de ça elle était têtue et il n'avait pas envie qu'elle ne lui parle plus pendant plusieurs jours.

« Pour le restaurant je suis pour. Laisse moi juste récupérer quelques gallions et prépare ta plus belle robe. »

Il adorait amener Charly au restaurant. De un il pouvait gaspiller allègrement l'argent de ses parents sans qu'ils ne puissent le réprimander. Thomas se devait d'amener sa future promise dans les meilleurs endroits du Monde Magique. De deux il se sentait fier d'avoir à son bras une si belle jeune femme. Et de trois il adorait passer des moments privilégiés avec son amie, l'enlevant aux centaines de jeunes Sorciers qui rêveraient d'un tel rendez-vous.

La remarque de Charly et son changement d'expression firent perdre son sourire au Diggory. Il n'aimait pas qu'elle remarque sa mine fatiguée. Tom avait réussi jusqu'à présent à lui cacher son terrible secret et comptait continuer ainsi. C'était faible et il détestait lui mentir, mais c'était mieux ainsi. Il se devait de la protéger. Légèrement bougon il haussa les épaules avant d'enfouir ses mains dans ses poches.

« Je suppose que je devrais faire un peu moins la fête. » éluda-t-il. « Je ne dors que quelques heures par nuit. »

Son visage n'exprimait aucune émotion. Tom s'en voulu rapidement d'avoir répondu aussi agressivement à son amie, et s'il continuait ainsi elle allait se rendre compte de quelque chose.

« Mais dis-moi tu ne m'as pas raconté comment se déroulait tes entrainements. Je veux tout savoir. »



Dernière édition par Tom E. Diggory le Ven 12 Oct - 18:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyJeu 11 Oct - 20:28

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« Je pense que les femmes adoreraient ça ! Je pourrai leur dire que j'ai combattu un Dragon, une Goule ou même un Troll ! Ce sera encore plus simple de les amadouer », contra Thomas, visiblement très fier de sa répartie.

Parfois, Charly le voyait comme un grand enfant dont elle devait prendre soin, joueur, inconséquent, agité, colérique, alors qu’à d’autres moments, il l’impressionnait de sa stature imposante et de son regard profond, sage, et qui reflétait quelque chose d’encore plus enfoui mais que la jeune femme n’arrivait toujours pas identifier.

Cependant, elle afficha un sourire entendu. C’était évident qu’il allait répondre quelque chose de ce genre-là, tout comme elle ne doutait pas une seule seconde du fait qu’il puisse faire chavirer n’importe quelle fille, balafré ou non. Il avait en lui ce gêne qui-fait-que, cette façon de sourire en coin, de rester en retrait tout en faisant du rentre dedans. Charly l’avait souvent observé, en soirée, et ses techniques de dragues étaient presque infaillibles. Le seul problème était qu’il en soit bien conscient.

« Et puis tu es tellement désirable quand tu te met en colère », la chambra-t-il encore, tout en lui mordillant le menton. Elle se contenta de lever les yeux au ciel, insensible à ces flatteries qu’elle n’entendait que trop souvent de la part de la gent masculine. Elle en profita également pour jeter un nouveau coup d’œil autour d’eux, et elle passa un bras autour de la taille de son supposé fiancé, se blottissant contre lui à la manière d’un chat un peu trop collant. Elle avait en effet la mauvaise habitude d’être très tactile avec les gens qui lui étaient proches, câlinant ses parents sans honte ni retenue, et il en allait de même pour Tom, qui avait fini par s’y faire (du moins, il n’avait pas le choix). Elle s’assura par la même occasion qu’on les voit bien ainsi enlacés. Ils n’étaient déjà pas très prudents en allant voir ailleurs dès que l’envie leur en prenait, chose sur laquelle ils s’étaient tous les deux mis d’accord dès le début de leurs ‘’fiançailles’’, il était donc primordial qu’ils s’affichent ensemble afin de faire taire les éventuelles rumeurs.

« Ce serait amusant de pouvoir battre la jolie Murray. A condition que tu ne boude pas si je gagne ! », précisa Tom.

La jeune femme éclata d’un rire clair et adorablement communicatif. C’était un vrai rire, pur, non surfait, son qu’elle ne laissait en général échapper qu’en présence du jeune Diggory. Cela prouvait qu’il la connaissait bien, Lily était loin d’être fairplay, et très mauvaise perdante, mais c’est un aspect de sa personnalité sur lequel elle travaillait dans le cadre de son cursus – ce genre de défaut pourrait en effet lui poser problème au cours de sa carrière professionnelle.

« Je trouve adorable qu’après toutes ces années tu te penses encore capable de me battre au Quidditch. Aux cartes volantes, peut-être, à la course de vitesse, sûrement, aux échecs, sans aucun doute, mais le Quidditch chéri, ça reste tout de même MA spécialité », rétorqua-t-elle, en lui adressant un clin d’œil taquin.

« Pour le restaurant je suis pour. Laisse-moi juste récupérer quelques gallions et prépare ta plus belle robe. »

Le visage de la jolie brune s’éclaira d’un coup. Elle était certes sportive et n’avait pas peur de se salir aux entraînements hivernaux, à courir sous la pluie pour s’échauffer, mais elle n’en restait pas moins une jeune femme très coquette, fille de l’ancienne égérie de l’une des marques de robes de sorcières les plus en vogues. Annyä Murray envoyait régulièrement des tenues à sa fille qui en aurait fait rougir plus d’un.

« Parfait, ce sera l’occasion pour moi de tester l’effet du dernier paquet que m’a envoyé ma mère. Une robe courte, noire, moulante, rayée de vert bouteille. Elle s’accorde parfaitement avec le chapeau pointu que j’ai acheté pour assortir au blason des Serpentards. D’ailleurs, je ne sais pas si je t’ai parlé de Garbriel Northwood », enchaîna-t-elle en suivant le fil de ses pensées sans prendre la peine d’expliciter. « Ses grands-parents font partie du Cercle ; c’est ma prochaine proie », sourit-elle, une certaine avidité dans le regard. Gabriel serait bientôt à sa merci, c'était certain. Ce n'était qu'une question de temps, et du temps, elle en avait tout plein à revendre lorsqu'il était question de jouer...

Puis l’atmosphère entre eux changea. Thomas se départit brusquement de son sourire et se renfrogna, allant même jusqu’à se détacher d’elle.

« Je suppose que je devrais faire un peu moins la fête… Je ne dors que quelques heures par nuit », expliqua-t-il.

Cela semblait en effet l’explication la plus logique, mais le changement inattendu de comportement de son meilleur ami, ainsi que l’expression bien trop neutre qu’il affichait lui firent froncer les sourcils. Ils se connaissaient depuis qu’ils étaient enfants, elle savait lorsqu’il lui mentait, surtout lorsqu’il le faisait avec si peu de précaution. Vexée qu’il ne lui dise pas la vérité comme ils avaient l’habitude de faire, elle se renferma sur elle-même et, ignorant son interrogation sur ses entraînements, elle répondit :

« Je comprends que tu aies ta vie privée et que tu ne souhaites pas tout me raconter sur tout, mais je pensais qu’on avait dépassé le stade de notre relation où on se balançait des mensonges stupides et creux pour se couvrir. Faut croire que je me suis trompée. »

Elle croisa les bras sur sa poitrine, le visage crispé en une expression étrange, prouvant ainsi même que malgré ce qu’elle affirmait, elle ne comprenait pas… Elle savait pertinemment qu'il ne sortait pas, puisqu'elle était l'une des premières à être invitée aux soirées, et surtout l'une des premières à y être, alors à moins de sortir seul...
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptySam 13 Oct - 9:10

Tom vit clairement que Charly se fichait ouvertement de lui, de manière gentille bien entendu. Elle avait le visage qu'aurait une mère envers sa portée de chaton. Flatteur. Charly était bien la seule femme à ne pas voir en lui l'homme séduisant qu'il était. Bien que dans le sens inverse il en allait de même. Ils avaient vécu trop de choses ensembles pour se voir autrement que comme frère et sœur.

La mordiller ne la faisait même pas frémir. Et Tom trouvait ça très amusant. Il pouvait faire tout ce qu'il désirait et qui aurait fait craquer une fille rien ne marchait avec le jeune Murray. Et Tom adorait ça. C'est ce qui faisait que Charly était Charly. Avec elle pas mensonges, pas de faux semblants, Tom n'avait pas besoin de séduire ou de gagner son amour. Il était acquis sans n'avoir rien à donner en échange que son propre amour. Parfois il se disait qu'ils étaient au delà d'un simple amour, ils étaient un peu comme deux âmes sœurs qui n'avaient besoin de rien d'autre que de la présence de l'autre ce qui le satisfait amplement. Sauf quand des Sorciers s'approchaient un peu trop d'elle. Néanmoins le Serpentard prenait sur lui et s'évertuait à lui laisser davantage de liberté. Il n'avait pas envie de la perdre en étant trop protecteur. Après tout lui ne se gênait pas pour s'amuser avec des jeunes femmes.

Quand son amie se lova contre lui il passa un bras autour d'elle et déposa un baiser sur ses cheveux bruns, respirant au passage son odeur fruité. Tendrement il lui caressa le bras ne manquant pas son regard perçant qui scrutait les élèves autour d'eux. Lily ne perdait pas le Nord. Elle savait pertinemment quels gestes, quelle posture et quels dialogues étaient de bon ton. Régulièrement elle arrivait avec les derniers potins et rumeurs qui courraient au Château. Une véritable fouine. Le jeune homme esquissa un joyeux sourire en réponse au rire de son amie heureux qu'elle le reconnaisse. Tom lui lança un regard entendu. Bien sur qu'il ne la battrai jamais au Quidditch. Il ne pratiquait quasiment plus ce sport, excepté lorsqu'ils voulaient faire un match amical. Disons que Tom préférait voler sur le dos d'un Hippogriffe. C'était certes dangereux voir interdit pour un jeune garçon mais la famille de Tom n'y voyait aucun inconvénient. Et lui s'en voyait ravi. Bref chacun son mode de vol.

« Adorable ! » soupira-t-il avant d'éclater de rire.« Tu te surestime ma beauté. Personne ne peut battre le grand, le fort Thomas Eliott Diggory ! » s'exclama-t-il dans le but de la taquiner.

Il la savait doué au Quidditch et il adorait la voir voler. Son visage n'était plus le même il la sentait épanouie, fière et heureuse quand elle décollait du sol. Et son bonheur était le sien. Combien de fois s'était-il emmitouflé et s'était-il gelé les fesses sur les gradins pour pouvoir la regarder s'entrainer, la pousser à continuer malgré la douleur ou la fatigue, pour l'encourager et la soutenir ? Il ne pouvait les compter.

Tom acquiesça finalement quand le sujet dériva sur les vêtements qu'elle porterait ce soir là. Le Sorcier était toujours fier d'avoir Lily à son bras, elle était toujours parfaite. Une réelle beauté. Et elle portait toujours des vêtements de grandes marques.

« J'ai hâte de voir ça » répondit-il en la serrant doucement contre lui.

Lui-même allait devoir se trouver quelque chose de potable à se mettre ce soir là. Charly n'aimait pas qu'il vienne habillé normalement. Ce qu'il pouvait comprendre. Son élan fut couper par une nouvelle des plus intéressante. Un certain Gabriel Northwood. Tom ne voyait pas vraiment qui était ce type mais il allait surement en savoir davantage. Un grand sourire éclaira son visage. Il adorait voir cette expression sur le visage de sa compagne.

« Si tu as besoin de moi. » lui dit-il sachant pertinemment qu'elle se débrouillait à merveille toute seule. « Je me ferai un plaisir de t'aider pour qu'il t'ouvre ses bras. »

Et autre chose. Mais ça Tom préférait l'ignorer. Ils avaient conclu un Pacte, chacun allait voir où bon lui semblait. Son sourire se ternit lorsqu'ils abordèrent sa mine fatiguée et il constata que son amie avait mal prit son ton quelque peu sec. Tom ferma les yeux histoire de garder son calme, non pas que Charly l'énerve mais devoir lui cacher ce qu'il était réellement le dérangeait. Il savait que c'était pour son bien mais il ne lui avait jamais menti jusque là. Il fallait absolument qu'il trouve une excuse quitte à ce que ça la blesse. Il rouvrit donc les yeux avec une expression légèrement peinée.

« Excuse-moi Charly... Je suis stupide. Je ne fais que te blesser depuis quelques temps. Écoute, en ce moment j'essaie... enfin je révise beaucoup. Je sais c'est stupide et ça ne me ressemble pas. Mais le Professeur de Potions m'a fait resté après la classe et il m'a annoncé que si je n'obtenait pas un Optimal dans sa matière je serai recalé. » conclut-il en grimaçant.

Ce n'était pas entièrement faux. Effectivement il prenait des cours avec Ama régulièrement. Et réviser l'épuisait. Ce n'était qu'une vérité partielle mais une vérité tout de même. Et Tom était bien du genre à avoir honte de devoir réviser. Le jeune Sorcier avait toujours était quelqu'un de bien trop fier pour avouer ça à quiconque.


Dernière édition par Tom E. Diggory le Mer 24 Oct - 12:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyLun 22 Oct - 19:25

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« Tu te surestimes, ma beauté. Personne ne peut battre le grand, le fort Thomas Eliott Digorry! », contra son ami, joueur.

Elle leva les yeux au ciel, faussement exaspérée : « J’oubliais que môsieur était le meilleur en tout, le grand Dieu de Poudlard. » Elle lui donna une tape amicale sur le crane.

« Lorsque l’égo de môsieur sera redescendu sur terre, peut-être que tu te mettras en tête d’organiser cette escapade nocturne à dos de Sombral que tu m’avais promis! J’attends toujours que tu me fasses tester ce nouveau mode de vol si extraordinaire. A moins que ce soit à dos d’Hyppogriffe », se corrigea-t-elle, pensive.

Poudlard accueillait trois créatures volantes magiques pour une durée indéterminée et ce afin de permettre à ceux qui, comme Tom, suivait le cursus de Soin, d’assister à des travaux pratiques. Lorsqu’elle avait eu vent de cette histoire, Charly n’avait eu de cesse que de harceler Thomas afin de le pousser à l’entraîner dans les enclos une nuit, pour faire un petit tour incognito. Lui faire croire que l’idée venait de lui était sa façon à elle de lui prouver qu’elle l’aimait très fort.

Le jeune homme la serra imperceptiblement contre lui en lui répondant avec douceur. Souvent, Charly se demandait ce que les gens pensaient de leur relation, vue de l’extérieur. Très peu étaient dans la confidence, et ni l’un ni l’autre ne prenait forcément la peine d’avouer la vérité à leurs conquêtes éventuelles, si ce n’était pas pour une histoire qui dure. A les voir ainsi installés, l’un contre l’autre, à papoter, elle se dit qu’on devait sans doute les envier.
Ils étaient tous deux descendants de familles éminentes au sang mêlé, n’avaient aucun problème financier et étaient de constitution agréable. En sommes, ils formaient un couple parfait, armés pour aller loin dans la vie. Malheureusement, ça ne faisait pas tout dans la vie ; et la jeune femme se prenait parfois à se demander ce que serait sa vie plus tard. Le Cercle aurait-il raison de cet abominable tyran aux idées régressistes et racistes dont les partisans avaient causé tant de peines à Poudlard?

Etant membre de Serpentard, la jeune Murray comprenait très bien ce qu’était l’ambition et la ruse. Etre prêt à tout pour réussir, arriver à ses fins, manipuler des gens, même, si nécessaire ; tout cela, elle le concevait. Ce qu’elle ne pouvait pas admettre, en revanche, c’était le meurtre, la violence gratuite et la discrimination raciale. Quel genre de personne pouvait élever son enfant en lui inculquant de telles valeurs ? Quel type d’homme trouvait normal de mettre fin à la vie d’un autre en se basant sur ses idéaux ? La guerre sous-jacente la dégoutait, plus que tout, et la mentalité Mangemort était, d’après elle, une priorité à éradiquer. Peut-être même avant de se remettre en quête des Reliques de Morgana. C’était d’ailleurs un sujet qu’elle souhaitait aborder avec Thomas. Mais là n’était pas le moment.

Il lui proposa son aide sur l’affaire Gabriel, et cela ne fit qu’agrandir son air carnassier de félin. Oh non, elle n’aurait besoin d’aucune aide sur ce coup, tout comme elle n’avait pas eu besoin qu’on lui force la main pour accepter le défi. Le plaisir était le sien. Littéralement.

« Ne t’en fais pas pour moi, chéri. Je lui laisse un mois, maximum, avant d’avoir craquer. D’ailleurs, en parlant de craquer, je lui réserve une petite surprise suite au bal d’Halloween. Rien d’exceptionnel, tu connais la méthode, robe qui me mette en valeur, je l’isole dans un coin, un petit tour de passe-passe, des sous-vêtements sexy, et avant qu’il n’ait eu le temps de dire Quidditch, il sera dans mon lit. Je suppose qu’on fait comme d’habitude ? »

Depuis leurs fiançailles, et même parfois avant, ils avaient l’habitude de se montrer ensemble aux événements officiels tels que ce bal organisé par l’école pour l’une des plus grandes célébrations magiques. Ils arrivaient donc main dans la main, souriants et plus élégants que jamais, beaux à en faire faillir plus d’un(e), et se séparaient – ou non, selon la soirée – pour vaquer à leurs occupations respectives. Ils buvaient parfois un verre ensemble et consacraient souvent un petit quart-d’heure à critiquer les autres personnes présentes.

Il ferma les yeux et inspira profondément comme pour se recentrer avant de répondre. « Excuse-moi Charly... Je suis stupide. Je ne fais que te blesser depuis quelques temps. Écoute, en ce moment j'essaie... enfin je révise beaucoup. Je sais c'est stupide et ça ne me ressemble pas. Mais le Professeur de Potions m'a fait rester après la classe et il m'a annoncé que si je n'obtenais pas un Optimal dans sa matière je serais recalé. »

Son air peiné et sa petite voix firent immédiatement culpabiliser Charly. Amadeus lui avait en effet dit que Thomas s’était réinscrit au programme de tutorat auquel la jeune femme participait de temps en temps, mais elle avait pensé qu’il s’agissait d’une erreur ou d’une blague. Jamais il ne s’y serait présenté sans lui en parler.
Mais c’était sans compter sur la fierté de ce dernier. Il pouvait parfois se montrer très douer lorsqu’il s’agissait de se rabaisser et de perdre foi en les études. Pourtant, il était loin d’être idiot, au contraire, c’était juste un passionné qui avait du mal avec les matières qui lui tenait moins à cœur et pour lesquelles il fallait faire du par cœur. Comme les potions.

Elle baissa les yeux, honteuse, d’une voix adoucie.

« C’est moi qui m’excuse. J’aurais dû être plus accessible. Je comprends que tu veuilles un tuteur dont tu sois moins proche que moi afin d’être plus efficace dans ton travail, mais tu sais que si jamais tu as une question, je suis là, d’accord ? »

Elle posa une main rassurante sur le bras de son meilleur ami, qu’elle pressa dans un geste de réconfort.
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MessageSujet: Re: » SCREW YOU, TOM!   » SCREW YOU, TOM! EmptyJeu 1 Nov - 17:46

« Exactement ! » lança-t-il amusé. « Et toi tu es la femme la plus merveilleuse de tout Poudlard ! Que dis-je du Monde entier. » ajouta-t-il amusé.

Les yeux brillant il l'écouta se moquer de lui et lui rappeler qu'il ne tenait jamais ses promesses. Dans un éclat de rire il lui déposa un baiser sur le front de bonne humeur et de bonne foi. Et après avoir acquiesçait il hocha la tête :

« Bien sur ô demoiselle de mon cœur. Cette balade sera la plus magique qu'il t'ai était donné de voir. » s'exclama-t-il impatient. « Se sera une surprise. Si je te dis tout d'avance il n'y aura plus rien de magique ou d'amusant. Et puis tu me connais. Même si ça prend du temps je tiens toujours mes promesses. »

Et c'était vrai. Tom était une tête en l'air, mais malgré le fait qu'il fallait parfois attendre longtemps pour qu'il trouve la force de faire les choses au bout du compte il ne décevait jamais personne. Pour les Sombrals il n'était pas sur de pouvoir les présenter à Charly, pour les apercevoir il fallait qu'ils aient vu la mort en face et il n'était pas sur que se soit vraiment réjouissant pour son amie. Peut-être que leur soirée serait un peu ternir par cette perspective. De plus il fallait absolument les rencontrer en pleine nuit. Les chevaux ailés détestaient la lumière ainsi que l'agressivité. Point commun avec les Hippogriffes. Les élèves ayant assisté à la mort de quelqu'un peuvent les voir tirer les diligences de Poudlard ainsi bon nombre d'entre eux en ont déjà rencontré. Peut-être que Tenebrus accepterait de se laissé monter.

Tom était d'une naïveté surprenante parfois et Charly l'utilisait à bon escient heureusement. Enfin presque. Le jeune homme était du genre à lui passer tous ses caprices, il adorait lui faire plaisir quoi qu'il lui en coûte. Quand le sujet dériva sur le dénommé Northwood Tom apprécia l'expression de son ami. S'il n'avait pas le sentiment qu'elle était comme sa sœur il la trouverait désirable avec un magnétisme déroutant. Digne d'une Murray. Char était une grande Dame et il trouvait cela inconcevable qu'il puisse un jour gâcher son avenir à cause de leur mariage forcé. Le jeune homme s'était promis de ne jamais la brimer et de tout faire pour qu'elle soit une femme libre. Physiquement, mentalement et intimement.

« Je ne doute nullement de ton talent Char. Mais fais simplement attention à toi. » lui dit-il.« J'ai hâte de voir ça. Tu seras à croquer j'en suis sur. Comme d'habitude bien sur. Une seule demande tiens moi au courant de la suite, tu sais à quel point j'adore te savoir réussir. »

Tom malgré son air plutôt enjoué était du genre fourbe quand la situation était à son avantage. Char et lui s'étaient plutôt bien trouvé, à eux deux ils aimaient user de leur charme et de leur statut de fiancés pour faire saliver quiconque se trouvait sur leur chemin. Le sujet dériva sur ses mensonges et sa nullité à toute épreuve lors des cours de Potions. Légèrement mal à l'aise et peu fier Tom esquissa un grimace honteuse à l'idée de mentir encore et toujours à son amie. Avec un léger soupire il attrapa entre ses doigts le menton de la jeune femme et releva son visage vers lui avec un sourire tendre.

« Ne t'en fais pas Char. Je vais réussir, je ne compte pas finir ma vie en dernière année d'études à Poudlard ! TU me vois à cinquante ans coincé derrière mon bureau et révisant mon cours de Potions ? » s'exclama-t-il en riant. « Non vraiment. Et promis si j'ai du mal à réussir ma Potion je t’appellerai, au pire des cas tu iras à ma place à mes examens ! » ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil.





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