LA FÊTE DE M. LE MAGNIFIQUE
INTRIGUE DU NOUVEL AN
Sincèrement, dans le monde des sorciers qui ne connait pas
Marcellus Fairglendal – LE sorcier à la mode – oui, c’est un des plus grands joueurs de quidditch au monde, et il a pris sa retraite l’an dernier et s’est consacré à l’écriture de roman à succès et vient de lancer un groupe dans lequel il chante. Il est venu le temps de fêter, mais les restrictions sont nombreuses. Aucune autorisation n’a été donnée, absolument aucune, et en cette soirée de réveillon, la circulation des sorciers dans les rues est interdite après vingt deux heures, des raffleurs et des mangemorts veillent au grain, fermement, baguette à la main prêt à envoyer quiconque à Azkaban, le règne de Mage noir le plus puissante de ces milles dernières années est en marche. Pourtant, dans ce contexte de crise, les jeunes sorciers ne demandent qu’à s’amuser un peu, non ?
Vous avez reçu un mystérieux message signé « -MF le magnifique », naturellement, pour « Marcellus Fairglendal » et le « magnifique » a été ajouté par ses soins pour flatter son ego. À 22h, le soir du
trente et un décembre 2012, vous vous êtes parés de vos habits de fête, et vous enfiler alors ce bracelet, sans réellement savoir ce qu’il va vous arriver, mais n’est ce pas ce fameux goût de l’aventure qui vous à pousser à le mettre ? Marcellus a choisi de faire sa fête dans un château en ruine au nord de Poudlard, un château dont il ne reste pas grand-chose, pourtant, la neige et les lumières se mêlent pour donner des couleurs allant du bleu au dorée.
Après l'apparition splendide de Marcellus, des elfes arrivent sur les lieux en offrant aux gens présent des petits gâteaux tous plus intéressants les uns que les autre: un est un filtre d'amour, l'autre une potion de joie et enfin le dernier a une touche de veritaserum! La fête battait son plein.
M. Fairglendal était tout sourire tandis qu'il observait ses invités d'un coin de la grande pièce. Accoutré de ses plus beaux habits de scène, cet artiste accompli monta sur scène avec ses musiciens. Un roulement de tambours se fit entendre!
Le spectacle allait enfin pouvoir commencer! Les musiciens s'activèrent et dès la première syllabe, des canons envoyèrent des tonnes de paillettes sur les convives! Un sourire étirait les lèvres de M. Fairglendal lorsqu'il vit que sa fête était un immense succès. Les convives dansaient à en perdre haleine! Les petits gâteaux ensorcelés avaient eu l'effet escompté! Les gens allaient se souvenir de cette soirée bien longtemps et peut-être plus longtemps que nécessaire... Parce que dans la salle,
un indésirable allait bientôt faire lui aussi un tour de passe-passe et peu de gens aimeront... Un homme vêtu d'une cape ébène lui couvrant le visage secouait doucement sa baguette alors que des filets argentés en sortaient. Un membre du ministère avait réussis à s'infiltrer dans la fête illégale, mais pas pour y participer et perdre la tête comme tous les autres. La musique s'arrêta subitement alors que des violents coups se faisaient entendre. Un porte s'ouvrait et tout tombait. Plus d'illusions, plus d'envie de danser, plus rien.
La fête était terminée. Une voix amplifiée par un sortilège s'écria alors :
« CETTE FÊTE EST DÉCLARÉE ILLÉGALE ! TOUT SORCIER Y PARTICIPANT SE VERRA OCTROYÉ UNE AMANDE DE 574 MORNILLES ET S'IL Y A VIOLENCE, UN SÉJOUR À AZKABAN. » Les soldats du ministère, armés de baguettes, de casques et de veste par-magie sur lesquels les sorts rebondissaient,
foncèrent par centaine sur les invités. Des hurlements, la panique, la violence. Le pion du ministre étaient sans pitié, se jetant sur les jeunes gens pour les mettre au sol avec agressivité et leur passant les menottes.