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Undisclosed desires [Zahar]

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MessageSujet: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyVen 25 Jan - 12:29

Tout droit sorti de cours dans les catacombes, je m’empressais de quitter les souterrains de l’école pour aller profiter de la lumière. Pas que l’obscurité me fasse peur, mais bon Dieu quelle idée d’enfermer toute une partie de l’école sous terre, et ceci toute la journée. L’université était certes un grand bien pour l’éducation, niveau praticité j’aurais bien deux trois mots à leur dire. Qu’ils ne s’étonnent pas si mon taux d’absentéisme augmente. Cette année je ne me sens pas d’humeur à subir la vie étudiante sorcière. D’autres projets. D’autres ambitions. Des affaires plus personnelles je dirais. Avec en tête de liste prendre soin d’Arielle. Arielle qui en a bien besoin. Elle n’est pas encore tout à fait prête à gambader seule. Elle prend du recul, mais elle a besoin de quelqu’un. Au moins, pour éloigner les abrutis congénitaux qui voudraient s’essayer à lui faire du mal.
Mains dans les poches et le regard fuyant, j’évoluais dans Poudlard sans grande conviction. Le dortoir de Gryffondor était à l’opposé des catacombes. Joie. Bonheur intense. On en revient encore à l’organisation. Heureusement que je suivais des cours qui me plaisaient un tant soit peu. J’étais fasciné par les règlements et les pages d’histoires dont on ne cessait de nous abreuver. A chaque nouvelle information, j’essayais de la transposer sur notre époque actuelle. Je faisais des pronostics sur ce qui pourrait bien se passer. Trouvera les reliques, ne les trouvera pas ? Plus de né moldus, encore une petite population résistante ? Les issues étaient toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Les moyens d’y parvenir encore plus. Il ne restait plus qu’à trouver ma place au beau milieu de toute cette organisation. Mais la bonne. Celle qui me permettrait d’assouvir tous mes désirs, autant d’apparence que de défouloir. Pour le moment, je reste persuadé d’une chose. L’évolution se fera dans la violence, les morts, les pleurs et les cris. Voilà pourquoi je dois en faire partie. Voilà pourquoi je dois prendre position. Reste encore et toujours à savoir où… Cette année sera le choix de ma décision.

Las d’attendre de manière sempiternelle que l’escalier magique veuille bien bouger de son socle, j’abandonnais le palier sur lequel je me trouvais pour pousser la porte de bois tendre derrière moi. Deuxième étage. Rien de bien palpitant dans le coin. Je me résignais donc à le traverser et à prendre une autre porte qui déboucherait elle aussi sur le dédale des escaliers magiques. Je voulais éviter de me rapprocher un peu trop des toilettes désaffectées des filles. Croiser Mimi Geignarde n’était pas ma tasse thé. Quoique cela pourrait toujours être l’occasion de lui lancer n’importe quel objet à travers son corps diaphane pour la voir aller se réfugier dans les canalisations. Un petit sourire s’étira sur mes lèvres, puis disparu dans la seconde suivante. Déjà vu. Plus autant divertissant que de part le passé.
Il me restait encore bien deux heures avant de voir arriver le moment du dîner dans la grande salle. C’est alors que la possibilité de me rendre dans la salle du miroir de Cassandre me vint à l’esprit. Pourquoi ne pas essayer après tout ? Cette bonne vieille Troyenne devait bien avoir des petits secrets à me révéler. Au pire, cela ne m’aurait fait que passer le temps un peu plus vite. Pourvu alors que personne ne s’y trouve. Je ne voudrais pas devoir les chasser et m’énerver avant ce moment de questionnements et de recueillement. Cela dit, après mûre réflexion, une petite chasse au sorcier ne pourrait que contribuer à me vider l’esprit plus vite.
Je tournais une fois droite, puis trois à gauche pensant finir par trouver la porte de la fameuse salle. Manque de chance, et même si j’avais déjà très bien étudié les plans de Poudlard – pour prévoir des courses poursuites effrénées, ou des fuites face au concierge-, me rendre dans la salle de Cassandre n’était pas ce que je faisais le plus souvent. Voire jamais. Il n’était guère étonnant que je me sois fourvoyé dans mes directions. Désormais, je me retrouvais dans le couloir vide de l’école. Le fameux couloir qui mène au bureau du directeur. Je haussais les épaules, loin d’être décontenancé par cette nouvelle découverte, et continuais de marcher. Qui sait peut-être que les recoins du couloir vide auront des divertissements à m’apporter. Le doute était permis.

Au fur et à mesure de mon avancée, il me sembla entendre comme un écho à mes propres pas. Serais-je suivi ? Ou bien suivrais-je quelqu’un ? Un peu de compagnie dans cet étage de la solitude. Bonne la compagnie j’espère. Par mesure de précaution, je passais ma main au niveau de ma taille afin de m’assurer de la parfaite disponibilité de ma baguette de cerisier. Encore personne à l’horizon, j’en profitais pour faire craquer mes phalanges entre mes mains. Autre mesure de précaution bien sûr. Je ne voudrais pas être pris au dépourvu. De toute façon, il est clair que l’on ne peut pas prendre au dépourvu le Gordon que je suis.
Un coup d’œil à droite, puis à gauche, puis encore à droite. Pas âme qui vive. Ce bruit régulier demeurait cependant présent. Je reprenais ma marche. Tournais à plusieurs reprises dans le couloir, jusqu’à ce que j’aperçoive une silhouette féminine. Blonde, de premier abord je me plaisais à penser qu’elle puisse être mon Arielle. Mais force est de constater qu’elle n’avait pas la même carrure et prestance que ma jumelle. Ce qui ne la rendait pas déplaisante pour autant. Une pensée qui se confirma plus je m’approchais d’elle. Au passage, j’en profitais pour me rendre compte que j’étais retourné à mon point de départ : entrée présumée du couloir. Un autre détail me frappa l’esprit : Grindelmonk. « On est perdu ? ». Son air ne m’était pas inconnu. Qu’importe si je l’avais déjà blessée avant, j’avais deux heures à tuer. Que soit en lui en parlant gentiment ou de manière un peu plus musclée, c’était à elle de voir. Une aussi jolie demoiselle, ce dommage d’en venir aux mains.
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyLun 28 Jan - 3:09

Parfois, le château de Poudlard restait toujours un mystère pour la jeune femme que j’étais. Les multiples couloirs sans fin, les escaliers qui se déplaçaient tout seul étaient de simples exemples parmi tant d’autres. Je ne disais pas que cela parce que ça m’exaspérait, bien au contraire! J’aimais découvrir de nouveaux endroits dans le château. J’étais curieuse, intriguée. Et cela m’arrangeait lorsque je n’avais rien à faire, tout comme maintenant. Les cours étaient finis depuis belle lurette. Link était « je-ne-sais-où »… avec Arielle, probablement – cette pensée m’arracha un soupire de tristesse. Bridget n’était pas dans le secteur non plus. J’étais toute seule et je n’avais rien à faire. Et maintenant que cet escalier m’avait amené sur un étage que je ne connaissais pas – le deuxième, il me semblait, j’étais de nouveau aux anges. J’avais un but, une destinée. Aussitôt descendue de l’escalier, ce dernier décida de se déplacer à nouveau dans un bruit sourd, qui hérissa le poil sur mes bras. Il ne me restait plus qu’à explorer les lieux. Je ne pouvais pas faire autrement d’ailleurs, puisque l’escalier pouvait revenir dans deux minutes tout comme dans une heure. On ne savait jamais… Et cette impression de ne jamais savoir à quoi m’en tenir, je l’appréciais. Je devais être plus aventurière, moins avoir peur. Je ne souhaitais plus être la fille fragile qui avait besoin d’un garde du corps. Depuis que Link n’était plus toujours avec moi, j’étais plus épanouie, plus apte à penser par moi-même. Mais une chose était certaine, mon meilleur ami me manquait affreusement. Il ne fallait pas croire que c’était le contraire. Sans lui, j’étais vide et je ne pensais qu’à retourner dans ses bras…

Sur cette pensée, je passai finalement une porte et me retrouvai face à un couloir. Il semblait terriblement vide… s’agissait-il du couloir vide du deuxième étage? Logique implacable! Je ne savais pas où j’allais chercher tout ça. (rires). Je me retournai pour voir l’entré du couloir. Plus rien… Étrange… « On est perdu ? » dit une voix derrière moi. Je sursautai violemment avant de tomber face à face avec un jeune homme. Son insigne disait gryffondor. Je me souvenais de lui pour l’avoir vu de nombreuses fois avec Arielle. La surprise passée, je fis un sourire au rouge et or. Une idée farfelue venait de me traverser l’esprit. Une idée qui était loin de représenter la personne que j’étais, mais… elle se faisait tentatrice. Assez pour que j’aies atrocement envie de la suivre.

« En fait, non… Je suis venue explorer. C’est le couloir vide ici, non? » lui demandais-je tout simplement. Je ne savais pas ce que le Gryffondor faisait ici, mais c’était le meilleur moment d’engager une conversation avec lui. Et pour bonus, il n’était pas moche pour deux sous. « Si c’est le cas, on est censé pouvoir se cacher de tout et n’importe qui… Mais on peut tout aussi bien se perdre… Je me demande s’il y a des gens cachés par ici…. » me dis-je, presque à moi-même.

« Tu veux qu’on le détermine ensemble? À moins que tu ais quelque chose de mieux à faire? » lui demandais-je avec un sourire. « Au fait, je m’appelle Lou… Et toi? » lui demandais-je. Je n’avais pas dit mon prénom au complet. Si Arielle avait fait mention de moi, elle aurait dit « Zahar », j’en mettais ma main au feu. Rien qu’à penser à elle, je sentis mon cœur se serrer. Sans le vouloir, j’allais la piétiner.
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyMar 29 Jan - 17:07

Curieux dans l’attente de sa réaction, je l’observais en tout discrétion. Toujours avec ce même but, celui qui m’habitait dès que je rencontrais quelqu’un : le décryptage. Et même si cela ne portait pas toujours ses fruits, je trouvais que cela avait le don de développer l’esprit. Mon esprit. Quoi de mieux pour un futur langue-de-plomb que de savoir mettre sur parchemin les faits, savoir les observer dans toute leur ampleur. Mais pour en revenir à la charmante demi-inconnue, demi-sorcière, je ne pouvais décidément pas nier qu’elle avait un charme propre. Le fait qu’elle soit blonde devant très certainement jouer un rôle dans cette appréciation. Le blond m’avait toujours plu. C’était très certainement dû à Arielle. Elle était ma moitié fraternelle, l’unique, celle qui se devrait d’être mon autre type de moitié devait en somme toute avoir certains de ses caractéristiques. D’où le fait que les blondes m’attirent un peu plus que les autres. Celle qui se trouvait en face de moi, avait un petit air sur le visage qui, là encore, n’était pas sans me rappeler Arielle. Pour une raison que j’ignorais mon esprit voyait la Grindelmonk comme une personne fragile et pourtant quand lorsque j’avais croisé ses yeux c’était un peu plus de dureté que j’avais cru déceler. Laissant là le flux de mes pensées, la jeune femme ouvrit ses lèvres, que je notais fine et étirées – elle devait avoir un sourire charmeur-.

« En fait, non, je suis venue explorer. C’est le couloir vide, ici, non ? » J’acquiesçais automatiquement d’un signe de la tête pour glisser un rapide « Tout à fait. », avant qu’elle ne reprenne son discours. « Si c’est le cas, on est censé pouvoir se cacher de tout et n’importe qui… », là elle marquait un point de plus, attisant de plus belle ma curiosité,
« Mais on peut tout aussi bien se perdre… ». Etranges propos je dois dire. Inattendu en somme. Plaisant. J’avais d’ailleurs, sans m’en rendre compte, arqué un sourcil et je commençais un sourire en coin. « Je me demande s’il y a des gens cachés ici… ». De premiers abords je dirais non. Puisque j’en venais et que je n’avais croisé personne. Cela dit, je n’avais effectué qu’un débroussaillage grossier. Comme elle le laissait planer sur notre début de conversation : qui sait. Pourquoi ne pas aller débusquer les coins secrets du couloir ? Nul besoin d’en émettre le souhait, elle le faisait déjà à ma place. « Tu veux qu’on le détermine ensemble ? A moins que tu ais quelque chose de mieux à faire ? ». Mon sourire jusqu’à maintenant minime pris plus de relief et même de sincérité face à ses questions. Ce à quoi je m’empressais d’ajouter, dans l’optique de continuer à m’amuser et de profiter de sa compagnie, « Si toutes les rencontres sont aussi agréables que celle-ci, je n’ai rien de mieux à faire. » Cela pouvait paraître comme de la vieille drague de bas étages. Absolument pas. C’était de l’image. Je me vendais comme il pouvait être plaisant de me voir. Je voulais susciter les bonnes grâces. Ou du moins, éviter de la voir partir en courant. J’avais deux heure à occuper je vous le rappelle. Cela dit, vu l’âge avancée de ma charmante inconnue, la voir détaler comme un lapin à la manière de Bridjet Sittaford, pourrait être un parallèle intéressant à analyser. « Au fait, je m’appelle Lou… Et toi ? », je revenais à la discussion. Lou ? Soit. Ce n’était donc que de visage que j’avais dû repérer cette Lou, puisque j’avais une très bonne mémoire de prénoms et des noms et pas de Lou à l’horizon. Comme quoi, même en vingt années, il n’est pas possible d’avoir parlé à tout le monde à Poudlard. Pourtant, elle me disait vraiment quelque chose. Il faudrait que je finisse par en parler à Arielle. Elle était peut-être une de ses grandes amies – ou ennemies- et je n’étais pas au courant. Elle pourrait au moins me faire part de ce genre de détail, plutôt que de me laisser les apprendre de moi-même. Comme son aventure actuelle avec son Grindelmonk – encore un décidément- ou bien le fait qu’un sang pur lise son journal dans toute la grande salle pour s’en prendre à elle. Calme-toi Gordon, calme-toi.

« Enchanté de mettre un nom sur ce visage. Moi c’est Gordon. », le ton de ma voix n’était ni séducteur, ni suave. Il était assez proche du moqueur si vous voulez tout savoir mais pas assez pour se sentir offensé. Assez par contre pour se demander sur quel pied je voulais faire danser ma partenaire. J’aimais jouer avec ce genre de limite. Ainsi nul de besoin de s’étonner si je la franchissais d’un côté ou de l’autre. Affreusement lunatique. Et je m’assume merveilleusement bien. « Allons nous perdre alors», repris-je en me décalant légèrement et en accompagnant ceci d’un geste de la main vers le couloir que nous allions explorer. Lorsque nous commençâmes à évoluer dans le couloir vide à la recherche de notre perte, je dis de ce même ton de voix « Hum rassures-moi tu n’as pas peur du noir ? Les flambeaux ne sont plus trop ce qu’ils étaient. » Et avoir une pleurnicheuse à mes côtés n’était pas vraiment ce dont j’avais envie en ce moment même. La pleurnicheuse de la famille c’était Arielle. Une seule me suffisait, dans ces moments-là j’avais juste envie qu’elle se remette sur pieds et qu’elle arrête de se lamenter sur son triste sort. Néanmoins, bien peu m’importait la réponse qu’elle pourrait me fournir concernant mon ultime intervention, c’est pourquoi en jetant un œil vers elle, et d’une manière plus intéressée cette fois-ci je terminais par : « Serais-tu à la recherche de quelqu’un par hasard ? Ou justement veux-tu la fuir ? ». Mine de rien, elle n’était pas contre le fait de se perdre dans le couloir vide. Il devait bien y avoir une raison là-dessous non ?

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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyVen 1 Fév - 3:40

À mesure que je prononçais mes paroles, je voyais dans le regard du Gryffondor qu’il aimait la direction que prenait mon discours. J’eus un vague sourire alors que ses traits continuaient de s’éveiller peu à peu. Je venais tout juste de lui lancer une invitation plus ou moins détournée. Alors je pus enfin voir un sourire définitif égayer son visage de rebelle. « Si toutes les rencontres sont aussi agréables que celle-ci, je n’ai rien de mieux à faire. » me dit-il. Je ne pus m’empêcher de le regarder avec un regard s’approchant de la surprise. Je ne m’attendais pas à ce genre de réplique, mais tant mieux. C’était cela le but, après tout, non? Qu’il accepte une petite heure avec moi… « Je suis ravie que ça te plaise, jeune gryffon. » lui dis-je avec un clin d’œil, en imitant une révérence datant de plusieurs siècles. Ce fut par la suite le moment des présentations. Je lui annonçai que je m’appelais « Lou ». Très peu de gens me nommait ainsi. Il s’agissait de la deuxième partie de mon prénom. Comme il était long, ceux qui m’entouraient prenaient simplement la peine de me nommer « Zahar ». Peut-être trouvaient-ils cela plus original? Peut-être. Qu’une seule personne m’avait surnommé « Lou » et je n’osais même pas repenser à lui… Bref, je n’étais pas là pour frissonner en relatant le passé, le but était qu’il ne me reconnaisse pas. Quelque chose me disait qu’il savait qui j’étais sans véritablement le savoir…


« Enchanté de mettre un nom sur ce visage. Moi c’est Gordon. » dit-il d’un ton légèrement moqueur. Je n’en fis pas de cas, préférant tout simplement ignorer. Il n’y avait pas de raisons de s’énerver pour si peu. « Enchantée, moi de même. » lui dis-je en guise de réponse. « Allons nous perdre alors» reprit-il en se décalant légèrement et en pointant le couloir d’un geste de la main. Je lui fis un sourire charmeur et passai devant lui. « C’est parti! » ajoutais-je, un peu pour moi-même. Et là, je ne parlais pas uniquement de cette chasse à l’homme dans le couloir… On s’entend bien là-dessus! Ma mission secrète venait de débuter et j’étais prête à tout pour y parvenir... Ce but dont je ne connaissais pas encore toutes les subtilités. « Hum rassures-moi tu n’as pas peur du noir ? Les flambeaux ne sont plus trop ce qu’ils étaient. » dit-il. Je me tournai vers lui, surprise. Il disait cela parce que? Et là, ça me frappa. Il parlait d’Arielle, c’était certain. Même si elle semblait vraiment gentille, la Poufsouffle me semblait… un peu pleurnicheuse. Soyons franche! Elle semblait avoir peur de tout… Et je ne disais pas cela par jalousie… C’était une simple constatation. « C’est une blague? Je suis chez Grindlemonk… Je suis habituée à la noirceur. T’as vu notre « maison »? » lui dis-je en riant quelque peu. Bien sur, cela n’avait rien de drôle. Je détestais ce trou à rat. Serdaigle me manquait terriblement. Qu’il avait de la chance, ce Gordon d’être de sang sorcier!

« Serais-tu à la recherche de quelqu’un par hasard ? Ou justement veux-tu la fuir ? » la question a un million de gallion! Je repris ma marche, faisant mine de regarder un peu partout, alors qu’en fait, je m’en fichais pas mal de qui pouvait bien se cacher par ici. La réponse à la question du Rouge et Or était très simple. Je ne faisais pas vraiment ni l’un ni l’autre. Je ne fuyais pas vraiment quelqu’un. Je fuyais les pensées qui accompagnaient le fait de penser à cette personne. Pas clair, n’est-ce-pas? Et de toute façon, ce n’était pas cette réponse que j’allais apporter à Gordon. Cela aurait été me tirer une balle dans le pied. « Aucune de ces réponses. J’aime errer dans le couloir vide de l’école avec une personne que je ne connais pas. Je fais cela tous les jours. Pas toi? » dis-je, légèrement sarcastique. « Et toi, quel était ton but en venant ici? » lui demandais-je, curieuse. « Surtout seul… Parce que les rares fois où je t’ai vu dans l’école, c’était avec cette jolie blonde… Une Poufsouffle si je ne me trompe pas? » rajoutais-je, espérant ainsi qu’il me révèle sa relation avec Arielle… Il fallait que je sache ce qui se passait entre eux. Si je pouvais trouver une faille, une seule…

Mais à quoi pensais-je? Je me dégoutais… Mais bon, je goûtais enfin à la jalousie. Pas que j’aimais l’expérience, mais il fallait que j’en vienne à bout… Et oui, même les personnes les plus gentilles ont un mauvais fond lorsqu’il s’agissait des gens qu’elles aimaient le plus au monde!
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyDim 3 Fév - 17:20

Elle semblait avoir un petit grain folie au fond de son âme et elle savait offrir des sourires charmeurs. Je devais donc me méfier d’elle, aussi agréable à côtoyer pourrait-elle être. Une femme c’est fourbe parfois. « C’est une blague ? Je suis chez Gridelmonk … Je suis habituée à la noirceur. Tu as vu notre « maison » ? » Un soupçon de caractère semblerait-il aussi. J’ignorais totalement sa remarque. Ses origines, sa maison, m’importaient bien peu pour le moment. Si je pouvais éviter de me poser trop de questions comme j’en avais si souvent l’habitude autant essayé de le faire. Par contre, si par la suite, nous devions réellement croiser quelques individus dans ce couloir vide, et bien j’aviserais. Défense, humiliation, bagarre, protection. Les issues étaient nombreuses. Je choisirais la plus tentante lorsque le moment viendra. Même s’il était plus que sûr que l’option attaque finisse par être prise. Elle n’avait rien de facultatif. Soit. Le couloir vide avec une Grindelmonk. Comme elle l’avait murmuré précédemment, allons-y.
En soit, le couloir n’avait rien de très sympathique pour une ballade. A moins d’aimer les ambiances lugubres et dignes de film d’horreur ? Comment diable les fondateurs avaient-ils pu mettre la porte menant au bureau du directeur dans ce couloir effrayant ? Pourvu que Arielle ne doivent jamais s’y rendre, sinon j’en entendrais encore parler dix bonnes après. Pour moi, il avait quelque chose de relaxant. La solitude n’était pas une si mauvaise compagne. Pas la meilleure certes. J’étais bien curieux de savoir ce qui se passait dans l’esprit de ma voisine de ballade. D’où ma question. Distraitement, au moins autant qu’elle, je l’observais. Elle semblait pensive. Je détournais alors le regard, la réponse finirait bien arriver, et je ne voulais pas chercher à la deviner. Pas que je pense être un devin hors pair. En toute honnêteté j’étais même très mauvais à ce petit jeu, surtout avec les jeunes blondes. J’avais bien souvent un train de retard. Mais j’avais au moins le mérite de toujours retomber sur mes pattes. Et ça, par contre, ce n’était pas donné à tout le monde. Quelques pas plus tard, la réponse vint.

« Aucune de ces réponses. J’aime errer dans le couloir vide de l’école avec une personne que je ne connais pas. Je fais cela tous les jours. Pas toi ? », sarcastique, cela me plaisait presque. « Absolument. J’aurais répondu exactement pareil », je me faufilais dans son flot de paroles, répondant du tac au tac, les yeux restés vers là où mes pieds voulaient bien me guider. « Et toi, quel était ton but en venant ici ? », question intéressante. C’est pourquoi je pris le parti de la laisser continuer sur sa lancée, curieux, encore une fois, d’en savoir plus. « Surtout seul.. », ah bon ? « Parce que les rares fois où je t’ai vu dans l’école, c’était avec cette jolie blonde… Une Poufsouffle si je ne me trompe pas. ». Ainsi donc c’était ça. On en arrivait à Arielle. Mes pensées survenues lors de la rencontre avec la Grindelmonk refirent surface. Connaissait-elle ma sœur ? Si oui, quelle était leur relation ? C’était à Arielle ou Lou de me l’apprendre. « Tu as donc déjà aperçu ma moitié ? » lançais-je sur un air intéressé, en ayant pris un soin tout particulier à choisir mes mots. Il était vrai que dans Poudlard, nous étions très proches avec Arielle. Le lien de jumeau était déjà particulier en soi, mais soyons honnête vu de l’extérieur il pourrait être possible de ne pas très bien savoir si nous étions frère et sœur ou autre chose. Ces pensées m’avaient toujours bien fait rire. Et je n’avais pas fait grand chose pour les faire taire. Changer de comportement m’était impossible. J’aurais pu clamer haut et fort qu’elle était ma sœur, que c’était pour cela qu’elle était ma parfaite moitié. Mais non. Et à quoi bon. Si les curieux voulaient en savoir plus, ils se devaient de creuser de manière plus subtile. « Et elle n’est pas que jolie, elle est parfaite. » C’était le frère fier de sa sœur qui parlait, ainsi que celui qui continuait sur sa pseudo histoire d’âme sœur. Bien que, et même si vous ne vouliez pas le savoir, Arielle ne pouvait qu’être ma sœur d’âme. Génétiquement parlant nous étions les mêmes. Pour le reste nous étions fait pour nous compléter. Pas forcément nous entendre à la perfection, mais nous compléter.

« Mais pour répondre à ta question. Je cherchais la salle de Cassandre. Dix années passées ici, et je n’y ai pas encore mis les pieds. Le perdu c’était moi. Et j’étais aussi en quête de ma belle blonde, qui est bien à Poufsouffle. Donc, celui qui cherche quelqu’un c’est encore moi. » J’étais à demi-honnête. Je jouais un demi-jeu. En soit, rien dans mes propos n’était faux. J’étais dans le mensonge par omission. Encore une fois, si elle voulait en savoir plus, il fallait qu’elle le fasse avec plus subtilité. Ou bien qu’elle soit plus directe, au choix. Puisque je ne pouvais pas savoir ce qu’elle pensait, rien ne pouvait me garantir qu’elle n’avait pas une idée derrière la tête. Demain, je remuerais ciel et terre pour trouver mon Arielle. J’avais des questions. Je voulais mes réponses. Et par Merlin qui était ce Savage que je l’étripe ? Enfin, que je lui parle d’homme à homme.

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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyMar 12 Fév - 14:53

Pourquoi étais-je dans ce couloir? Voilà la question détournée que m’avait posée le jeune Gryffondor. Un temps, j’avais réfléchi. De l’extérieur, j’avais l’air pensive. À l’intérieur, je cherchais la meilleure réponse. Mais j’avais préféré y aller avec une réponse interrogative qui relevait du sarcasme. Ce n’était pas moi la personne qui répondait à Gordon. Je ne savais pas pourquoi j’agissais ainsi. J’étais d’un naturel doux, pas caractériel. Quoi que peut-être Link déteignait sur moi après tout? Je ne m’en rendais simplement pas compte. Mais bon, je ne pouvais pas retirer les paroles déjà prononcées. Cela relevait de l’impossible! « Absolument. J’aurais répondu exactement pareil » me répondit-il. Lui en revanche me semblait avoir un caractère bien trempé. Il répondait avec une telle fluidité que je n’avais même pas l’impression qu’il réfléchissait à ses paroles. Le rouge et or avait ce don de l’esprit. Mais je ne le laissai pas aller avec la simple réponse qu’il venait de me fournir. Je voulais investir davantage. La curiosité l’emporterait toujours après tout!

Je lui demandai donc son but à lui en venant ici. Et pourquoi était-il seul, alors que je le voyais toujours avec Arielle, la copine de mon meilleur ami d’enfance? Je lui en fis mention. Je pus noter sur son visage une impression, même très légère, de surprise. Qu’allait-il répondre à cela? Si c’était sa petite amie…. Je ne savais pas ce que je ferais. Allez lui tirer les cheveux peut-être? Non, encore là, ce n’était pas moi, mais Link en aurait vent, ça s’était certain! Je ne pourrai laisser passer cela. « Tu as donc déjà aperçu ma moitié ? » me lança-t-il. J’aurais voulu retenir mon expression de surprise, mais en vain. J’haussai les sourcils, interloquée. J’en oubliai presque qu’il s’agissait d’une question. Je fis un bref « oui » de la tête et le laissai poursuivre. « Et elle n’est pas que jolie, elle est parfaite. » continua-t-il. Et la surprise fit place à l’incompréhension. C’était une blague? Je serrai les poings sans m’en rendre compte. « C’est ta copine? » murmurais-je d’un ton interrogateur. Les mots étaient sortis seuls de ma bouche. Il n’y avait eu aucun filtre pour les retenir. Au moins, je n’avais pas tourné autour du pot. Restait qu’il fallait qu’il les ait entendus. Ça c’était une autre histoire…. Je me tus quelques instants, mais Gordon continua. Soit il m’avait entendu, mais ne me répondrait pas, soit il réservait sa réponse ou j’avais parlé trop bas. « Mais pour répondre à ta question. Je cherchais la salle de Cassandre. Dix années passées ici, et je n’y ai pas encore mis les pieds. Le perdu c’était moi. Et j’étais aussi en quête de ma belle blonde, qui est bien à Poufsouffle. Donc, celui qui cherche quelqu’un c’est encore moi. » continua-t-il. « Tu n’as pas besoin de la chercher ici… Elle est avec des amis…. Je pense… » dis-je, maladroitement, on en conviendra. J’aurais du enlever le pluriel, mais bon… « Le miroir de Cassandre? Je n’ai jamais mis les pieds dans cette pièce non plus. On la cherche ensemble? Il me semble que c’est dans le coin… » lui répondis-je. Un peu tête en l’air comme réponse, compte tenu qu’il ne serait pas là s’il ne pensait pas qu’elle était ici. Mais après tout, cette rencontre était pour le moins extravagante.
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyVen 15 Fév - 22:36

L’expression qui traversa le visage de ma compagne du moment, ne put que me pousser à continuer sur ma voie. Je devais dire que son air interloqué avait de quoi m’encourager. Jusqu’à ce que la surprise sur son visage passe au stade de l’incompréhension. Il était alors évident qu’elle connaissait ma jumelle, et qu’elle nourrissait pour elle des sentiments particuliers. Cependant, l’énigme demeurait la même, de quelle nature étaient-ils ? Décidément, cette question ne cessait de se présenter à moi, si seulement j’avais pu en connaître la réponse ; cela m’aurait au moins évité toutes ces tergiversions. Quoiqu’il en soit, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire lors son murmure parvint à mes oreilles : « C’est ta copine ? », il y avait comme du désespoir dans cette interrogation de sa part. A moins que je ne trompe. Je pouvais très bien me fourvoyer dans mes interprétations quand bien même j’avais pour coutume d’observer mes congénères. C’est sur ce léger doute, que je laissais, pour le moment sa remarque de côté. Elle m’avait d’ailleurs posé des questions me semblait-il ? Ne serait-il pas plus prudent de commencer par répondre à celles-ci avant de d’aller plus loin Assurément. De plus, par la même occasion, cela me permettrait de laisser montrer doucement la tension si jamais Arielle était un sujet de discorde pour la jolie blonde. Je m’appliquais donc à lui expliquer la raison de ma venue ici avec précision, tout en restant le plus gentleman possible. J’avais beau vouloir essayer de la mettre mal à l’aise, elle m’inspirait une envie de respect. Bien que respect ne fut à goût pas le bon terme. Soit.

Malgré mon désir de vouloir éliminer Arielle de la conversation, je ne pus m’empêcher de glisser des allusions à ma Poufsouffle. A la fois, je ne faisais que lui dire la plus des strictes vérités. « Tu n’as pas besoin de la chercher ici… Elle est avec des amis… Je pense.. », à cette phrase de tournais la tête vers elle, plus qu’intrigué. Cette jeune femme était en possession d’informations qu’il m’aurait plu d’obtenir. Mais je ne pouvais escompter les lui ravir par mes techniques habituelles. Elles étaient bien trop violentes pour la situation. Non adéquates pour une frêle demoiselle. Là encore, je décidais de remettre à plus tard mon éventuelle réponse. « Le miroir de Cassandre ? Je n’ai jamais mis les pieds dans cette pièce non plus On la cherche ensemble ? Il me semble que c’est dans le coin… ». J’en étais désormais persuadé, j’aimais le côté volontaire de cette fille. Je ne savais encore jusqu’où pouvait aller ses allures de rentre dedans, étaient-elles naturelles ou bien forcées ? A déterminer, cela aussi. Cela dit, partir à la recherche de la fameuse salle en sa compagnie restait une véritable aubaine pour tenter de résoudre le mystère Lou. C’était étrange tout de même comme cette fille m’était tombée dessus sans crier gare, et comme elle avait des manières tout aussi étranges de s’intéresser à ma jumelle.
Ainsi donc, nous nous mimes en quête de Cassandra, qui comme l’avait précisé Lou, dont l’esprit de déduction était des plus faibles pour le coup, était dans le coin. Mais, pour être tout à fait honnête trouver la salle venait de devenir le cadet de mes soucis face à cette Grindelmonk qui faisait naître en moi des sentiments opposés. C’était inéluctable dès qu’Arielle entrait dans l’équation, tout avait le don de se compliquer à vitesse exponentielle.

Marchant toujours à ses côtés, je penchais la tête vers elle. « Le lien qui m’unit à Arielle va au-delà d’une relation de couple. Je donnerais tout pour elle, soit en certaine, ce n’est pas prêt de changer. », continuais-je sur ma lancée, sans crainte de paraître sentimental ou vulnérable. Je savais ce que je valais. Je savais ce que mes poings valaient également. Alors langues de vipères faites-vous plaisir, je ne vous louperais pas. « Mais dis-moi, sans paraître indiscret, est-ce que tu connais bien Arielle ? », finalement, je ne pourrais pas réussir à la sortir de notre échange. Son ombre planait au-dessus de nous. A moins que ne soit le fait qu’elle me manque affreusement parce qu’elle avait décidé de jouer à un cache-cache géant dans Poudlard avec moi.
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyLun 25 Fév - 1:43

Je lui avais demandé si Arielle était sa copine. Il y avait du désarroi dans ma voix, de l'incompréhension. S'il répondait par l'affirmative, cela voulait tout simplement dire que mon Link se faisait tout bonnement trompé. Je ne pardonnerai jamais cet affront de la part de cette Poufsouffle. Pour les gens que j'aimais, j'étais prête à tout. Link m'avait toujours protégé, maintenant, c'était mon tour. Elle allait le payer, d'où mes poings serrés. J'essayais tant bien que mal de cacher ma colère, mais j'étais comme un livre ouvert. Je me forçai à défaire mes mains, mais elles étaient devenues blanches, coupées de tout apport sanguin. Gordon décida de ne pas me fournir la réponse tout de suite après la pose de ma question. À l'intérieur, je trépignais, mais il me fallait être patiente sinon je ne connaitrais jamais la source de mon interrogation.

« Tu n’as pas besoin de la chercher ici… Elle est avec des amis… Je pense.. » lui avais-je révélé. LA vérité, LA VRAIE, c'est qu'elle est avec son petit ami ou peut-être son autre petit ami! Peut-être que tu étais cocu mon grand!!!!! Mais je n'osais pas. Je n'étais pas comme ça. Peut importe ce que je faisais, je restais toujours trop gentille. J'étais incorrigible, trop faible! Trop humaine! Mais encore une fois, il ne releva pas mes commentaires. Il restait de marbre! Ça en devenait frustrant.

Nous finîmes par parler du Miroir de Cassandre, ce faux miroir que personne n'avait jamais trouvé! Un autre mystère de Poudlard. Je lui proposai de le chercher ensemble si tel était son désir. Il accepta et je lui souris, au moins, nous restions ensemble pour le moment.



Mais alors que nos pas se dirigeaient dans une direction quelconque, le Gryffondor finit par ouvrir la bouche. « Le lien qui m’unit à Arielle va au-delà d’une relation de couple. Je donnerais tout pour elle, soit en certaine, ce n’est pas prêt de changer. » me révéla-t-il. Cela occasionna une multitude d'autres questions dans ma tête. Qu'insinuait-il par ses propos? « Mais dis-moi, sans paraître indiscret, est-ce que tu connais bien Arielle ? » me demanda-t-il. Je ne le regardai pas quelques instants, me demandant comment y répondre. « Oui, je la connais bien, par l'intermédiaire de d'autres personnes.... » lui dis-je finalement. Et c'était la vérité, la vraie. « Tu parles de façon bien mystérieuse. Tu ne sais pas être direct, n'est-ce-pas? » lui demandais-je. Okay, là, je n'avais pas de filtre. Si j'avais pu mettre ma main devant ma bouche pour ne serait-ce que retenir un seul mot de ma dernière question, je le ferais! Hélas, la magie n'en était pas rendue là!
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MessageSujet: Re: Undisclosed desires [Zahar]   Undisclosed desires [Zahar] EmptyMar 2 Juil - 20:03

Elle était bien belle l’excuse. Chercher le miroir de Cassandre. En réalité la jeune Lou ne m’ennuyait pas trop. Cela dit, le temps s’était écoulé, et ce fait là par contre m’ennuyait. « Oui, je la connais bien, par l’intermédiaire de d’autres personnes… ». De nouveau on tournait autour du pot. Elle ne me disait pas ce que je désirais. Ce serait tellement plus simple si la créature qui marchait à mes côtés était masculine et non pas féminine. Ce serait encore plus simple si elle n’avait pas un minois pas désagréable à regarder. Après de là à savoir si elle valait plus c’était une autre histoire. Je n’en avais bien rien à faire. Je voulais parler. Je voulais trouver Arielle ou ce foutu miroir à la limite, mais honnêtement cette fille ne m’intéressait que par les réponses qu’elle m’offrait. Je n’y voyais pas d’autres intérêts. Une première impression qui changea du tout au tout lorsqu’elle reprit la parole : « Tu parles de façon bien mystérieuse. Tu ne sais pas être direct, n’est-ce pas ? ». Elle m’intrigua. Me piqua. Me toucha et me fit rire. J’en riais franchement. Un rire sec et court. Elle ne savait vraiment pas à qui elle parlait si bien qu’elle en était presque touchante la pauvre. « Etre direct n’est pas le soucis. », je jetais un œil vers elle, je souriais en coin. Il était vrai que ce n’était pas cet aspect de ma personnalité que je lui avais montré depuis le début de notre échange, et pourtant si elle savait. « Je suis quelqu’un de très direct. Mais tout est dans ce que tu as dit avant. Tout est dans le mystère. » Je croisais mes bras derrière le dos, tout en tournant rapidement la tête vers la droite. Je commençais à me rappeler de l’endroit où nous nous trouvions. Du moins, je commençais à le reconnaître disons. Mon regard se posa à nouveau sur la petite blonde. Elle était mignonne, je n’en démordais pas. Un petit air de quelqu’un. Un petit air qui vous disait protégez-moi, un petit air à la Arielle en somme. Bordel Arielle montre le bout de ton nez avant que je ne te vois partout.

Assurément, le moment de s’éclipser venait d’arriver. Je le ressentais. Je n’allais pas supporter plus longtemps de rester avec la Grindelmonk. Célèbre phrase : ce n’était pas à cause d’elle mais c’était moi. Phrase que seul celui qui la prononce peut en comprendre la signification. Je me comprenais, l’essentiel était là. Je devais amorcer mon départ. Pourtant, lui parler ne me déplaisait pas beaucoup, si bien que je me surpris moi-même à reprendre tranquillement : « Au passage, je te retourne la remarque ma chère », une petite pause pour l’effet, « La précision n’est pas du tout ton fort, alors si je peux lire tes réactions sans grand mal sur ton visage dès que je te laisse entendre une relation forte avec Arielle, disons que tu n’es pas très loquace. Tu te caches derrière tes mots. Tu n’as plus qu’à apprendre à te cacher derrière tes émotions. », ma tête quitta sa frêle silhouette. « Ce fut un plaisir Lou. Mais je pense que je ne trouverais rien d’autre ici que ce couloir vide et je ne suis pas sûr que ce miroir me comble. C’est ici que je te fausse compagnie. Au plaisir de te revoir dans un autre contexte. » Gentleman bien élevé je m’inclinais doucement, avant de faire un clin d’œil et de lui tourner le dos. Je me moquais bien de ce qu’elle pourrait me dire. J’en avais terminé avec elle pour aujourd’hui. Je m’éloignais rapidement pour être sûr qu’elle ne me rejoigne pas et dès que j’en eus l’occasion je m’engouffrais dans les escaliers pour aller vers les étages. J’avais abandonné l’idée de trouver Arielle aujourd’hui, ma rencontre du jour me l’avait bien fait comprendre, elle était avec d’autres personnes. Si c’était un homme il avait intérêt à attendre un bout de temps avant de poser ses sales pattes sur ma sœur. Je voulais le meilleur pour elle. J’étais très certainement subjectif et de mauvaise foi, mais dans le fond c’était de la protection fraternelle, et c’était juste plus fort que moi.

Si je venais de monter l’ultime marche menant à ma salle commune, je me rendis compte que la jeune femme qui m’occupait le plus l’esprit était la mystérieuse Lou. Car oui, une sorte de halo de mystère semblait l’entourer. Il fallait que la rencontre dans d’autres circonstances histoire de me faire une idée bien plus précise d’elle. Mieux la juger. Mieux l’apprécier. Ou au contraire mieux savoir qu’elle n’était pas une personne digne de confiance. Une personne qui ne devrait, par exemple, pas approcher ma jumelle. Elle était tellement fragile. Justement c’était aussi ainsi que m’apparaissait Lou. Je grimaçais. C’est toujours mauvais signe lorsqu’une personne trotte trop longtemps dans mon esprit. Soit je vais finir par la cogner, soit c’est Arielle parce que je n’apprécie pas ses fréquentations, soit c’est une heure de colle. Mais pas une fille. L’effet de la nouveauté à n’en point douter. Car il fallait bien le l’avouer, elle n’avait vraiment rien d’exceptionnel.
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