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Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »

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MessageSujet: Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »   Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » EmptyDim 17 Mar - 0:46

Le Quidditch était un sport que j’adorais pratiqué depuis que j’étais enfant. La position où j’excellais était sans aucun doute le poste de gardien. J’aimais protéger les choses, un but (ou plutôt trois) ne faisait pas exception à la règle. Ce fut donc avec plaisir que je me rendis sur le terrain de l’école de Poudlard. Mon balai en main, je m’élevai le plus rapidement possible dans les airs. Malgré le froid qui fouettait mon visage et glaçais mes os, je me sentais plus qu’heureux. J’avais mes lunettes qui servaient à protéger mes yeux, mais le reste de mon corps se faisait malmené par le vent toujours plus fort. L’adrénaline qui s’empara de mon corps suffisait à me réchauffer pour l’instant face à ce brusque changement de température. De plus, le fait que je sois enthousiaste de pouvoir pratiquer mon sport préféré et pas avec n’importe qui aidait aussi à ma cause. Silver-Hazze, la jolie jeune femme de Poufsouffle allait me rejoindre rapidement pour une pratique de Quidditch. C’était une jeune femme sublime de mon âge et de la même année scolaire. Maintes et maintes fois, j’avais essayé de l’avoir, mais elle avait toujours résisté à mes avances. Je n’avais jamais connu de résistance ou presque, pas après autant de temps, mais on avait fini par devenir amis malgré tout. Au fond, je n’étais pas un connard. J’aimais simplement m’entourer de belles choses et j’avais une libido plus que performante. Mais j’avais découvert plus chez la belle jaune et noir que la beauté. Elle était aussi très intelligente et à l’écoute des gens. Et elle était foncièrement gentille. C’était quelqu’un à qui je tenais beaucoup. Et beaucoup plus que ce que je ne le pensais. Voilà pourquoi je ne m’acharnais pas. Je ne voulais pas la blesser ou briser son cœur. Après tout, c’était mon amie et j’avais bien compris que ce ne serait pas plus.

Bref, j’attendais sa venue avec impatience, marquant des buts avec mon souaffle. Je n’aimais pas particulièrement cela, mais ça passait définitivement le temps. Alors que le moment où elle était sensée me rejoindre était largement dépassée, je vis au loin une silhouette lui ressemblant grandement. Je souris de toutes mes dents, attendant sa venue plus que désirée sur le terrain.
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Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » Vide
MessageSujet: Re: Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »   Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » EmptyLun 18 Mar - 21:51

CALLEN & HAZZE
« We will run and scream. You will dance with me. We’ll fulfill our dreams and we’ll be free » © sleeping ∆ monday.




      - Non Melvin, tu vas beaucoup trop vite ! M’exclamais-je en stoppant ses gestes d’une main. Mon jeune frère soupira et laissa tomber sa baguette sur la table. Je le regardais amusée croiser ses petits bras sur sa poitrine et se mettre à bouder. Il était adorable et aussi têtu qu’une mule. Malheureusement pour moi à cet instant d’ailleurs. Secouant la tête, je pris sa baguette entre mes doigts et lui tendis le manche. Il se contenta de me regarder du coin de l’œil et garda sa posture crispée. Je lâchais un maigre rire devant son comportement. On aurait pu croire qu’avec l’âge que j’avais, je serais plus encline à me sentir exaspérée. Mais il n’en était rien. Près tout Melvin était mon frère et il était très jeune. J’avais l’habitude de m’occuper de ses petites crises enfantines. Nous n’avons pas terminé. Lui souris-je en lui tendant une nouvelle fois sa baguette avec un regard encourageant. Je comprenais parfaitement qu’il est des difficultés à manier l’objet. Après tout, il commençait son apprentissage. Et pour tout avouer, j’avais été très loin d’être une lumière en sortilèges également à son âge.

      - Mais je vais jamais y arriver, je suis trop nul. Baragouina t-il en se renfrognant un peu plus.

      - Bien sur que tu vas y arriver, tu n’es pas nul du tout. Regarde tous les sorciers savent manier une baguette. Tu es aussi sorcier que les autres. Essayais-je certainement maladroitement de le réconforter. Melvin n’arrêta pas de bouder mais je le sentais se détendre un petit peu. Parfois ça peut prendre du temps mais ce n’est pas grave. Continuais-je en plaçant une main dans ses cheveux bruns. Moi aussi j’ai mis du temps et regarde je suis bien en dernière année d’université donc tu vois. Finis je en lui lançant un léger clin d’œil.

      - Oui mais les autres y arrivent déjà mieux que moi. Couina t-il en tournant un regard plein de larmes vers moi. Je plissais les lèvres se sachant que répondre à ça. Nous avions tous besoin de nous comparer aux autres. On pouvait bien prétendre que non, on ne faisait que mentir. On avait besoin d’être rassuré à chaque instant. On avait besoin de savoir qu’on pouvait être meilleur que les autres et aussi moins bon. Avec les années, certes on apprenait à relativiser et à dire que cela ne voulait pas forcément dire grand-chose même si on continuait de le faire pour se sentir bien ou se booster un peu plus. Cependant à l’âge de mon frère tout prenait de suite une ampleur beaucoup plus dramatique. La première année était la plus difficile en terme de magie bien sur mais aussi parce qu’il fallait s’adapter à un nouvel environnement et s’intégrer. Un dicton disait que si on ne se faisait pas d’amis pendant les premiers jours alors la suite allait être très difficile. C’était peut être vrai. La solitude pouvait être un bienfait comme un fléau. Par chance mon frère était plutôt doué avec les gens. Il n’avait jamais eu du mal à se faire des amis. Et puis, comme moi, il était à Poufsouffle et les jaunes et noirs étaient des personnes souvent très ouvertes d’esprit. Je ne connaissais pas l’ambiance des autres maisons de Poudlard, mais ici dans cette maison vous étiez assuré d’avoir quelques amis. On n’en avait pas besoin de beaucoup après tout.

      - Ecoute Melvin, peut être que oui tu es plus faible en sortilèges que tes autres camarades. Mais tu es aussi meilleur dans d’autres matières. Tu me l’as dis toi-même. Lançais-je en plaçant sa baguette dans sa main. Tu as juste besoin d’un peu plus de temps. Ce n’est pas grave, je t’assure. Tu vas y arriver, je vais t’y aider d’accord ? Questionnais-je avec une voix douce.




    Mon jeune frère hocha finalement la tête et serra enfin ses doigts sur le manche en bois. Je me félicitais intérieurement pour cette victoire. J’aurais tout aussi bien pu lamentablement échouer. Je connaissais trop bien ce petit monstre. Parfois aucun encouragement ou compliment pouvaient atteindre ses oreilles. Il restait tout simplement sourd à toutes tentatives. Je me réinstallais correctement dans le canapé de la salle commune et lui donnais à nouveau les directions à suivre. Je lui montrais à nouveau les gestes avec ma propre baguette laissant mon poignet effectuer un mouvement fluide et contrôlé. Melvin était brusque et trop vivace dans son maniement de baguette. Mais cela allait de pair avec son caractère. Il devait juste apprendre la modération pour ne pas crever l’œil de son voisin. C’était un enfant débrouillard, je ne me faisais pas trop de soucis pour lui. Et puis aussi longtemps qu’il en avait besoin j’étais là pour lui. C’était particulièrement vrai cette année bien sur, mais je ne comptais pas abandonner mes frères à leurs propres sorts une fois l’université définitivement derrière moi. Nous nous entrainâmes encore pendant quelques longues minutes. Melvin ne parvint pas à avoir un résultat conséquent cependant j’étais satisfaite de voir qu’il avait compris qu’il ne suffisait pas de secouer sa baguette pour faire de la magie. C’était pour moi un progrès. Le reste allait vite venir par la suite j’en étais persuadée. Je le félicitais donc pour cela et déposais un baiser tendre sur son front provoquant une soudaine envie de fuir chez mon frère. Je souris lorsque j’aperçus ses amis lui faisant signe de les suivre. Apparemment je venais de l’embarrasser. Je me souvenais avoir fait la même chose avec ma mère et ses longues séances d’au revoir au même âge. Ce que l’on pouvait être bête. Je le laissais filer et le regardais disparaitre derrière la tapisserie. Ils devaient certainement aller se promener dehors puisque je savais qu’ils n’avaient pas cours. Je ne tardais d’ailleurs pas à regarder l’heure. J’avais rendez vous sur le terrain de Quidditch dans très peu de temps et je devais encore me changer. Aider mon frère m’avait pris un peu plus de temps que prévu. Mais je n’étais pas du tout mécontente de l’avoir fait. Même si cela devait faire attendre Callen quelques minutes. J’étais sure qu’il comprendrait si je lui expliquais les raisons de mon hypothétique retard qui devenait de plus en plus réel. Et puis, je savais très bien qu’il ne m’en tiendrait pas rigueur du moins l’espérais je. Je montais les escaliers menant à mon dortoir et ne perdis pas plus de temps pour me diriger vers ma malle. Je sortis ma tenue de Quidditch aux couleurs de ma maison ayant immense chance de faire partie de l’équipe. Je retirais ma robe de sorcier et les vêtements que je portais en dessous pour passer l’uniforme propre. Une fois habillée, je me chaussais et attrapais le reste de mes affaires à deux mains. Je ne laissais jamais rien dans les vestiaires ayant déjà été la victime d’un accident, ou d’une blague malsaine qui s’était résulteé par la perte de mon ancien balai. Tant pis si je devais tout porter à chaque fois après tout ce n’étaient que des protections et un balai. Ça ne pesait pas bien lourd et puis si jamais j’étais vraiment dans l’incapacité de les porter par moi-même un petit coup de baguette me suffisait à les transporter ou les faires me suivre. Oui c’était bien pratique et je plaignais les moldus de devoir tout faire avec leurs deux mains sans aucune aide. La vie était plus simple avec un coup de baguette.



    Je quittais rapidement ma salle commune et parcourus les couloirs un peu plus prestement que d’habitude. L’air froid m’agressa dès que je passais les grandes portes. Je frissonnais violemment. Je continuais cependant mon chemin en enfouissant un peu plus ma tête entre mes épaules pour essayer de me protéger du vent. Mon écharpe n’était pas assez serrée autour de mon cou. Mes mains pleines m’empêchaient de résoudre le problème. Cette période de l’année était particulièrement froide et je n’avais aucune envie de tomber malade. Après quelques minutes de marche, je pénétrais enfin sur le terrain de Quiddicth. J’avisais presque directement la silhouette masculine présente dans les airs. Un sourire pris place sur mes lèvres. Posant mon balai au sol, j’apposais mes protections sur les parties adéquates de mon corps. Une fois ma tâche effectuée, je décollais et rejoignis mon ami. J’avais rencontré Callen en toute première année. Rien de bien difficile lorsque vous aviez le même âge et faisiez partis de la même maison. Mais ce n’était vraiment que quelques années plus tard que nous étions devenus proches. Par la force de l’habitude je l’appelais mon ami mais je ne savais pas vraiment très bien comment le qualifier. Les bases de notre entente plus que cordiale étaient basées sur un refus. Un refus d’être plus qu’une amie pour lui et plus qu’une fille de passage. Callen avait su se construire une certaine réputation. Et je le comprenais parfaitement. J’étais quelqu’un d’honnête et je reconnaissais par ce fait sans mal son charme et sa beauté. Oui il était beau, sexy et il en était bien au courant. De plus sous ses airs charmeurs, c’était un garçon gentil et drôle. Il était vraiment une personne avec qui j’aimais passer du temps. Des fois, il m’arrivait de regretter et de ne pas avoir dit oui. Cela me passait bien vite. Je n’étais pas le genre de fille qu’il recherchait. Trop tendre, trop sensible. Il aurait certainement brisé mon coeur dans le processus. J’avais la fâcheuse manie de m’attacher très voir trop vite aux gens. Et puis je savais bien que sans cela nous n’aurions jamais pu être réellement proche comme maintenant. Je supposais que tout choix demandait des sacrifices. J’en étais sure même. Je ne l’avais que trop de fois vérifiée au fil des années. Ceci dit, cela ne l’empêchait pas de continuer à flirter avec moi. Mais je voyais plus cela comme un jeu à présent. Une sorte de blague entre bon amis. Même si il était vrai je ne pouvais pas savoir ce qu’il ressentait vraiment. Et je n’allais pas demander de peur de ne pas du tout aimer les réponses et de surtout faire plus de mal que de bien. Je lui lançais un sourire amical lorsque je m’arrêtais à ses côtés.



      - Désolée pour le retard, j’aidais mon petit frère. Déclarais-je en fixant mo regard bleu au sien en appréciant la douce couleur. On commence ? Questionnais-je en m’emparant déjà du souaffle. Je n’étais pas échauffée mais cela allait venir très vite. Mes premiers tirs n’allaient juste pas être très bons, rien de ben grave en soit à ce moment précis.




    Je pris tout de même le temps de faire tourner mes poignets et épaules quelques fois pour détendre mes muscles. J’attendis que Callen soit de nouveau devant ses anneaux avant de me lancer dans un petit tour de terrain et de me diriger vers lui. J’adorais jouer au Quidditch. J’avais toujours adoré ça qui plus est. Depuis que j’étais toute petite. La passion qu’avait pu éprouver mon père pour ce sport n’avait pas eu de mal me contaminer. Et lorsqu’il était tombé malade, j’étais la seule à avoir eu le droit de lire les résultats sportifs de la gazette du sorcier. C’était quelque chose entre nous. A sa mort cependant, c’était devenu une obsession. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour que mon père reste près de moi tout le temps. J’avais mis énormément de temps à faire mon deuil. Mais l’important était que j’avais réussi à le faire. J’avais grandi mais ma passion pour le Quidditch n’a jamais souffert de mes excès. Je n’en faisais juste que pour le plaisir et n’avais plus la prétention de devenir professionnelle. Cela ne voulait en aucun cas dire que j’oubliais mon père, j’avais juste trouvé ma voix. Je continuais à pratiquer pour moi et en sa mémoire mais de manière beaucoup plus saine qu’auparavant. Comme prévu mes trois premiers tirs furent assez pathétiques. Callen en ria d’ailleurs. Et je le suivis. J’étais très difficile à vexer et puis lui comme moi savions de quoi j’étais capable sur un terrain lorsque l’occasion le demandait. Je tordis un peu ma bouche de concentration et rattrapais le souaffle qu’il lança dans ma direction. Son sourire provocateur m’amena à lever les yeux au ciel et j’effectuais à nouveau un petit tour avant d’armer mon bras, la balle coincée dans la paume de ma main. Lorsque j’arrivais assez prêt de l’anneau central, je bifurquais brusquement sur la droite pour dégager mon bras et lançais le souaffle vers l’anneau droit. Callen en bon gardien qu’il était l’arrêta avec tout de même un peu de mal ce qui m’amena à hausser un sourcil amusé dans sa direction. Je commençais enfin à me chauffer, le jeu pouvait donc réellement commencer.

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MessageSujet: Re: Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »   Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » EmptyLun 8 Avr - 1:34

Arrivée sur le terrain, Hazze sembla m’apercevoir aussitôt. Elle mit ses protections et s’éleva dans les airs pour venir me rejoindre. Un immense sourire éclairait mes traits, alors que je distinguais davantage son visage de déesse. Elle aussi me souriait et je la trouvais d’autant plus belle, magnifique. Bref, c’était Hazze. « Désolée pour le retard, j’aidais mon petit frère. » me dit-elle pour excuser son retard. Mais je n’en étais pas du tout fâché. Après tout, c’était une excellente raison. « Il n’y a pas de problème. Vous êtes toutes excusé charmante demoiselle » lui répondis-je, charmeur comme à mon habitude. C’était devenu un genre de jeu entre nous. Je savais pertinemment qu’elle ne voulait pas de moi dans ce sens, mais je ne lâchais pas prise. Jamais. Je ne m’empêchais pas de la courtiser encore et encore, même si je commençais de plus en plus à la considérer comme une amie. « On commence ? » demanda-t-elle en s’emparant du souaffle. Je souris de nouveau. Elle ne m’en laissait pas le choix dis donc! « Avec plaisir, Hazze » et je filai rejoindre mes filets. Le vent froid était toujours présent, mais la présence de la belle jaune et noir réchauffait l’atmosphère.

Je la regardai s’échauffer quelques instants avant qu’elle ne soit prête. Et puis, elle s’élança vers moi. Ses premiers essais furent catastrophiques ce qui me fit éclater de rire. Évidemment, c’était loin d’être méchant. Hazze avait un sacré talent. Ce n’était pas pour rien qu’elle était dans l’équipe de Quidditch de sa maison, tout comme moi d’ailleurs. Elle n’était simplement pas assez échauffer. Et puis, ce froid n’aidait pas. « Tu veux que je te réchauffe Hazze? Ça pourrait peut-être t’aider? » lui dis-je, un sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Elle finit par rire à son tour et je lui renvoyai le souaffle dans sa direction. Elle refit un tour de terrain et m’envoya le souaffle. Cette fois-ci, j’éprouvai plus de difficulté à arrêter le ballon, mais j’y parvins tout de même. « Tu vois, tu n’es pas un cas désespéré » lui dis-je pour l’encourager. Mais on savait tous les deux qu’elle avait du talent pour deux.

Pour l’impressionner, je m’amusai à faire les quatre cents coups sur mon balai. Je basculai la tête en bas comme si j’étais un singe sur une branche d’arbre. « Tu aidais ton petit frère à faire quoi au juste? » lui demandais-je, curieux.

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MessageSujet: Re: Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »   Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » EmptyMar 9 Avr - 16:18

CALLEN & HAZZE
« We will run and scream. You will dance with me. We’ll fulfill our dreams and we’ll be free » © sleeping ∆ monday.





      - Tu vois, tu n’es pas un cas désespéré. Lâcha t-il finalement lorsque mes tirs se montrèrent un peu plus convaincants.




    Je levais les yeux au ciel et attrapais le souaffle qu’il me relançait déjà avant de se mettre à faire le pitre sur son balai. Je m’arrêtais un instant, la balle rouge sous le bras pur le regarder faire. J’haussais un sourcil fin dans sa direction lui demandant silencieusement ce qu’il était entrain de fabriquer. On était là pour jouer au quiddicth après tout. Je lui renvoyais tout de même en sourire et éclatais dans un petit rire lorsqu’il se retrouva la tête en bas. Il avait l’air complètement ridicule mais apparemment son objectif semblait atteint puisque son visage se fendit d’un plus grand sourire. Callen avait toujours trouvé le moyen de me faire rire même si parfois j’avouais sans mal qu’il pouvait être du genre énervant. Cependant, il était très loin d’être un mauvais garçon et il pouvait compter sur toutes ma sympathie malgré ses avances incessantes. Il ne s’arrêtait simplement jamais. Et puis ces dernières composaient les bases de l’étrange relation qui nous liait à présent. Autant alors ne pas laisser tomber les bonnes vieilles habitudes. Cela durait de toute façon depuis trop longtemps. Pour lui c’étai devenu aussi naturel que de respirer. Et même si cela pouvait être agaçant, c’était aussi extrêmement flatteur. Et j’avais beau lever les yeux au ciel ou parfois l’envoyer sur les roses – par jeu - il n’en restait pas moins que j’étais une femme. Et que comme toutes les femmes qui se respectent j’aimais m’entendre dire que j’étais jolie et agréable à l’œil. Ou gentille et adorable. Cela dépendait des moments. Les filles ou femmes qui prétendaient le contraire le faisaient simplement pour que les hommes le disent plus souvent. La manipulation féminine était un art qui se devait d’être appliqué avec grâce.



      - Tu aidais ton petit frère à faire quoi au juste? Me questionna t-il la tête toujours en bas. Je penchais par réflexe légèrement la mienne et me repris en me rendant compte de ce que j’étais entrain de faire. Je redressais ma position et sans crier gare, j’armais mon bras droit pour lancer le souaffle à travers l’anneau le plus proche. Je savais pertinemment que le temps qu’il se redresse sur son balai, la balle rouge aurait déjà effectué son trajet à travers le cercle en métal. Callen était un bon gardien, voir même un excellent gardien mais il lui aurait fallu être un surhomme pour aller attraper et arrêter ce tir qui pouvait être considéré comme mesquin. Je le reconnaissais.

      - Eh bah alors Callen. Commençais-je en m’arrêtant une nouvelle fois à côté de lui. Peut être que c’est toi finalement qui a besoin d’être un peu réchauffé. Le taquinais-je en faisant référence à sa phrase précédente à laquelle je m’étais contentée de rire. Je le regardais grommeler amusée en se redressant, mécontent apparemment d’avoir été pris à son propre jeu. La fierté masculine. Mon frère éprouve quelques difficultés avec les sortilèges. Disons qu’il aimerait savoir tout faire tout de suite et qu’évidemment comme ça ne marche pas comme ça, il s’énerve rapidement et arrive plus à rien. Expliquais-je tout en donnant à sa précédente question une réponse. Je soupirais en poussant d’une main la mèche de cheveux blonds qui passaient devant mes yeux. Melvin a toujours été un enfant trop actif et pas assez sur de lui. Continuais-je en faisant un léger cercle autour de lui avec mon balai pour éviter de rester complètement immobile dans le froid. Ce dernier me glaçait les os et j’avais bien d’autres choses à faire que d’aller voir l’infirmière de l’école parce que je n’avais pas assez fait attention. Bien entendu si tu lui demandes, il te dira tout le contraire. Riais je quelque peu en haussant les épaules. Quoiqu’il en soit ses camarades y arrivent et pas lui et ça lui mine le moral. Sans compter le fait que mon autre frère a toujours été un peu trop doué et que forcément il se compare à lui. Ou même à moi. Soufflais-je. Ce qui est stupide parce que j’ai 12 ans de plus que lui. Terminais je roulant des yeux. Ça lui passera. Conclus je dans un geste de la main.




    Je laissais Callen quelques secondes pour aller retrouver le souaffle et le ramener en hauteur. Après un sourire, je repartis avec ce dernier fermement en main alors que l’autre Poufsouffle se remettait devant ses buts avec son sourire charmeur habituel. Même de loin je pouvais en voir les contours si reconnaissables. Je secouais légèrement la tête avant de prendre une large accélération. Le vent fouetta mon visage et glaça mes joues. Et je ne parlais absolument pas de la neige qui commençait à tomber de nouveau à petits flocons. Pour l’instant, elle n’était pas dérangeante. Et puis, j’avais joué avec des éléments bien plus déchainés. Je me demandais si Callen se souvenait de ce match affreux où le vent était si fort qu’il nous jetait presque de nos balais. Pourtant nous l’avions terminé même si je n’avais jamais vu autant d’accidents. A part au niveau professionnel bien sur. Mais nous étions loin d’y être. J’étais cependant persuadée que beaucoup d’entre nous avaient le talent nécessaire pour figurer dans l’équipe nationale. Ou dans une équipe plus régionale. Nous échangeâmes quelques passes gentiment. Mes tirs se faisaient de plus en plus précis et de plus en plus forts mais Callen arrivait tout de même à les arrêter même si parfois ce n’était que du bout des doigts. En match c’était suffisant pour gagner. Et c’était tout ce qui comptait. Et puis avec un gardien un peu moins adroit, mes tirs finissaient par l’accumulation de quelques points pour ma maison. Un peu plus à l’aise après quelques minutes, je m’élançais réellement et tentais les diverse tactiques que notre équipe avait mise en place et laissais Callen et ses réflexions se débrouiller pour rattraper le ballon.



      - Arrête de faire le clown, tu vas te faire mal. Lui lançais-je de loin en criant légèrement alors qu’il se mettait à rire de vive voix. Les accents chauds de son rire atteignirent mes oreilles et permirent à un sourire de se peindre sur mes lèvres rendues mauves par le froid. Il rattrapa le souaffle lorsque je le lançais dans sa direction en me narguant ouvertement. Très bien, on va voir qui va rire le dernier. Lui déclarais-je en lui reprenant la balle et en plongeant mon regard bleu dans le sien. Prépare-toi Kingsley ! lui susurrais je avec cette touche de provocation amicale qu’il me connaissait bien.
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MessageSujet: Re: Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé »   Callen&Hazze ∞ « Je me suis envolée. Mais je ne t'ai pas effacé » EmptyMer 12 Juin - 6:15

Je n’arrivais pas à parler aux gens normalement. Il fallait toujours que je lance des blagues, des conneries et que je drague tout ce qui bougeait; filles comme garçons. J’avais toujours agi ainsi, alors c’était presque devenu une normalité pour moi. Tout le monde connaissait ma réputation. Hazze était familière avec mon comportement. Elle n’avait jamais cédé, moi non plus d’ailleurs. Je n’étais pas du genre à laisser tomber, jamais. Mais c’en était presque devenu une blague.

J’aimais jouer sur cette vague d’ambigüité. Au moins, je pouvais rester auprès d’elle. Sa garde était baissée. Elle ne s’attendait peut-être plus à grand-chose de moi. C’était une bonne et une mauvaise chose à la fois. Je pouvais tout bonnement me tirer une balle dans le pied.

Mais bon, pour l’instant, le but était de la faire rire. Je décidai de faire l’âne encore une fois. Devant mes buts, je me laissai tomber à l’envers. J’étais comme un petit singe. J’aimais cela. Je me sentais libre, invincible. Peut-être allais-je glisser et tomber? Peut-être pas? C’était le destin qui allait décider.

« Tu aidais ton petit frère à faire quoi au juste? » lui avais-je demandé, curieux. J’avais toujours la tête à l’envers. Je jouais toujours au petit singe. Hazze avait le sourire aux lèvres. Mon but était atteint, du moins, celui fixé à court terme. Elle ne répondit cependant pas tout de suite, préférant profiter du moment pour me déjouer et marquer un but. Je ne bougeai même pas. Je n’allais pas être assez rapide pour l’arrêter. J’avais beau être un bon (et joli) gardien, mais c’était juste inhumain. « C’est pas juste! T’as profité de mon inattention! » lui dis-je à la blague, taquin.

« Eh bah alors Callen. » me taquina-t-elle à son tour. La jolie blonde revint vers moi. « Peut être que c’est toi finalement qui a besoin d’être un peu réchauffé. » rajouta-t-elle. Je souris à ses propos. « Avec plaisir… Avec cette température, j’en aurais bien besoin » lui dis-je avec un sourire. Loin de moi l’idée d’être vexé. Je me redressai sur mon balais pour la regarder à l’endroit.

« Mon frère éprouve quelques difficultés avec les sortilèges. Disons qu’il aimerait savoir tout faire tout de suite et qu’évidemment comme ça ne marche pas comme ça, il s’énerve rapidement et arrive plus à rien. » m’expliqua-t-elle alors en réponse à ma question. Règle numéro un en drague; toujours se préoccuper de la vie d’autrui. Toujours montrer son intérêt. Après, tout coulait. Peut-être doucement dans ce cas-ci, mais ça finissait toujours à quelque part.


« Melvin a toujours été un enfant trop actif et pas assez sur de lui. » ajouta-t-elle en tournant autour de moi avec son balais. « Bien entendu si tu lui demandes, il te dira tout le contraire. » dit-elle en riant. Je ris alors avec elle. « Les mecs et notre ego! » lui dis-je en haussant les épaules à mon tour.

Sur ces paroles, la jolie jaune et noir alla chercher le souaffle et le ramena auprès de nous. Nous continuâmes de nous amuser quelques temps. Plus le temps passait, plus elle s’améliorait. Cependant, plus nous avancions dans le temps, plus il faisait froid. Quelques flocons de neige tombèrent. Ces conditions météorologiques ne me perturbaient pas tant que cela.


« Arrête de faire le clown, tu vas te faire mal. » me lança-t-elle finalement après plusieurs minutes. Arrêter de faire le clown? Impossible. C’était dans ma nature. Je riais donc en question de réponse à sa provocation. « Prépare-toi Kingsley ! » me dit-elle. Elle voulait jouer? Eh bien, c’était parti. Vas-y! Je t’attends! » lui dis-je, un sourire en coin. J’avais plus d’un tour dans mon sac.

Mais soudain, mes mains glissèrent sur de la glace qui s’étaient formés sur mon balais, me faisant perdre pieds (ça se dit?). Bref, je glissai de mon balai, tombant plus ou moins rapidement dans le vide. Aucun son de sorti de ma bouche pendant que je tombais en chute libre, à peine retenue par mon pied encore sur le balais. Était-ce la fin? Allais-je me briser en bas? Sur le sol du terrain de Quidditch?


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