La tour d'astronomie était un autre de mes sanctuaires. Tout comme l'était le jardin d'Eden ou la bibliothèque. Je m'y rendais plus particulièrement la nuit, fuyant le concierge comme la peste, pour simplement venir admirer les étoiles. Je savais parfaitement que je n'avais aucun droit de m'y retrouver, mais j'avais subtilisé la clé et en avait fait un double qui ouvrait les portes de la tour il y avait quelques années de cela. Depuis, lors de mes nuits d'insomnie, je m'y rendais pour admirer le spectacle de la nuit. Je fuyais ainsi mes problèmes et ne pensais plus à rien. C'était un échappatoire que j'aimais foncièrement.

Ce soir, ne faisant pas exception à la règle, j'avais un trouble du sommeil. J'enfilai donc ma cape aux couleurs de ma maison pour m'éclipser de ma propre tour. Dans la salle commune, il n'y avait pas âmes qui vivent. Tout était si silencieux.... Tout le monde dormait et je les enviais tout particulièrement. Je savais que mon meilleur ami, Emrys, en faisait parti, comme tant d'autres. Je finis cependant par passer ces lieux pour passer la porte de ma maison. Les couloirs sombres défilèrent, mais je pris un temps fou à me rendre jusqu'à mon endroit de prédilection. En effet, j'avais failli me retrouver maintes fois devant un préfet ou un professeur, en plus du concierge. Je n'avais pas de bols ce soir, mais je me disais que je n'avais pas parcouru tout ce chemin pour le rebrousser tout bonnement. J'étais loin d'être lâche. J'aimais le risque.

En parlant de risque, lorsque j'arrivai aux escaliers menant à la tour, j'aperçus une jeune femme de Serpentard que je connaissais pour être la femme de l'homme de ma vie. Aussitôt, mes traits s'animèrent. Alors que mon visage n'affichait aucune émotion, voilà que la contrariété y pointait.

Je la fixai durant quelques instants, me demandant si elle allait me voir. Je la détestais terriblement, mais elle ne savait pas qui j'étais, pas encore. Mais cela n'allait pas tarder à changer. J'étais déterminée à détrôner cette vipère dans le coeur de l'homme de mes rêves. Elle me l'avait arraché et maintenant, j'allais le lui enlever!

Insomnie, voila à quoi ressemblait les nouvelles nuits de Bellatrix en tant que mère. Elle avait accouchée récemment, fatiguée de devoir se lever en pleine nuit pour calmer les pleurs de l'héritier Lestrange. Elle avait malheureusement garder cette mauvaise habitude même loin de lui. Ne vous méprenez pas à croire que c'était une bonne mère aimante et triste d'être éloignée de son bébé, non au contraire ça lui faisait des vacances et elle ne s'inquiétait pas de la sécurité de son enfant, dont sa belle-mère, Sinistra Lestrange, le gardait pendant son absence. Être mère si jeune était le triste devoir des femmes aux sangs-purs ... Elle se devait d'épouser des sorciers de la noblesse et de perpétuer la lignée pur de leurs familles. Bella avait acceptée ce rôle, elle avait donné un magnifique fils à son époux Ulysse, le comblant un peu plus. Son maris avait très rapidement fait savoir à sa femme qu'il voulait un enfant, au plus grand malheur de Bellatrix qui elle, n'en voulait pas du tout, trop égoïste pour cela. Mais ça arriva, désormais sa vie avait changée, elle avait un enfant à élever, dû moins elle avait de nouvelles responsabilités. Elle avait déjà engagée des nourrices, car il était hors de question qu'elle abandonne ses études à cause de cela. Soulagée d'avoir accouchée et de retrouver sa ligne et ses courbes de déesse, elle était loin d'être le genre de femme déprimée par la séparation de son enfant, bien au contraire ! Ulysse lui était assez paternel, il rêvait de faire de cet enfant un parfait soldat, un monstre à son image. Vu les antécédents mentaux des parents, il se pourrait bien que leur enfant soit aussi barge et malsain que ses géniteurs. Un enfant qui pour le moment, n'avait pas encore de prénom.

Des douleurs mammaires avaient finis par réveiller la sorcière dans l'intimité de son lit à baldaquins, derrière les rideaux fermés, elle dû tirer son lait pour soulager un peu sa poitrine douloureuse. Que des inconvénients à être mère songea-t'elle. Les ronflements de Eugénie Heahtrow ne l'aidait pas à se rendormir, ouvrant les rideaux de son lit pour quitter ses draps et le dortoir. La salle commune des Serpents étant vide, elle décida d'aller prendre l'air un peu, enfilant sa cape et attrapant un livre, elle quitta la tanière des verts & argents. Elle marchait calmement dans les sous-terrains, discrètement dans l'ombre sans se faire attraper. De toute manière c'était une Lestrange, elle ne craignait pas les Préfets où les Professeurs, non elle s'en moquait avec un père à la tête du département des mystères. Elle avait décider de se rendre à la tour d'astronomie, l'endroit y était calme et la vue sur le domaine magnifique.

Elle entra avec facilité dans la tour, s'installa dans un coin de la pièce avec un livre pour seul compagnie. Il y faisait frais, c'était agréable de sentir le vent s'engouffrer dans sa longue crinière aussi sombre que cette nuit d'hiver. Elle posa sa baguette à côté d'elle tout en feuilletant un ouvrage sur la magie noir. Elle était passionnée par cela. Elle fut rapidement sortis de sa lecture quand elle entendit la porte s'ouvrir, sans voir qui réellement qui était là, il faisait nuit et les faibles rayons lunaires n'éclairaient pas toute la tour. « Hominum Révélio. » dit-elle dans un murmure à peine audible en tenant sa baguette, qui se mit à scintiller, révélant la présence de quelqu'un. Elle visa de sa baguette scintillante de lumière la personne en question. Victoria Crabbe. Elle poussa un soupir puis éteignit sa baguette. « La place est prise, tu peux t'en aller. » dit-elle froidement sans prendre la peine de l'a regarder, préférant sa lecture qui était beaucoup plus intéressante.

Bellatrix Wilkes… ou plutôt Lestrange à présent… C’était mon ennemi juré, ma Némésis. J’étais prête à la détruire, mais ce ne serait pas aussi facile que je ne le pensais. C’était une adversaire de taille, pas une petite peste comme les autres. Elle était une sang pur, influente et sûrement l’équivalent de la reine des petits serpents. Et compte tenu du fait qu’elle ne savait même pas ce que je représentais dans son existence, le tour n’était pas joué. Il fallait tout d’abord que je la mette au parfum. J’étais « fairplay » tout de même. J’affrontais directement, pas en prenant des raccourcis. Mais ce qu’elle ne savait pas non plus, c’était que j’étais tenace, une vraie sangsue qui parvenait toujours à ses fins. Elle n’avait pas fini de me voir collée à ses baskets.

Déterminée, je pénétrai donc dans la pièce qui se trouvait en haut de la tour. Bellatrix leva la tête de son livre. Elle ne me voyait pas vraiment, puisque les ténèbres envahissaient toujours les lieux. « Hominum Révélio. » murmura-t-elle presque inaudible. À ma vue, elle soupira, puis baissa sa baguette. Une réaction à laquelle je m’attendais, bien évidemment. J’étais si insignifiante que cela à ses yeux? Plus pour longtemps me dis-je en souriant imperceptiblement. « La place est prise, tu peux t'en aller. » me dit-elle froidement sans me regarder. Mais je n’avais aucunement l’intention de disparaitre. Une Crabbe ne faisait pas tapisserie. Oh non! Et elle n’obéissait pas non plus aux ordres d’une verte et argent. Ça non! Après tout, j’étais aussi une reine, à ma façon.

« Ton nom est écrit quelque part, peut-être? Cet endroit interdit lorsque la lumière du jour est tombée appartient à tout le monde, pas juste à toi, ô chère reine des ténèbres! » lui dis-je en la regardant des pieds à la tête. J’avais cet air figé où aucune émotion ne filtrait. J’étais la reine des poupées de porcelaine, à la peau parfaite, qui ne semblait jamais vieillir.

Bellatrix était quand à elle déjà brisé par le temps ou plutôt par le bébé qu’elle avait eu. Elle avait peut-être retrouvé sa ligne, mais elle avait changé à jamais. Le temps ne m’atteindrait jamais. J’en souriais intérieurement.

Mais pourquoi cette attaque directe? Bellatrix avait besoin de se faire montrer que rien ne lui était du parce qu’elle était mariée à mon prince des ténèbres. Je ne bougerais pas parce qu’elle me l’ordonnait, moi seule était maitre de mes mouvements.

La ténébreuse était enfin débarrassée de sa grossesse. Une grossesse qui d'ailleurs fût compliqué et découverte très tard, alors qu'elle était déjà enceinte de quatre mois. Les médicomages appelaient ça un dénis de grossesse. Son ventre avait à peine grossis, ce qui dans un sens fût une aubaine pour la sorcière. Elle conservait aujourd'hui sa ligne, ses courbes de déesse, son physique attractif qui répondait à tous les fantasmes masculins. Elle portait la beauté même dans son prénom d'ailleurs, Bellatrix signifiait une étoile géante bleue de la constellation d'Orion. La vingt-septième étoile la plus brillante du ciel. Son prénom avait plusieurs signification, comme venant du latin Bellum, qui signifiait Guerrière, mais aussi beauté électrisante. Personne ne pouvait nier sa beauté légendaire, dont son père, Angus Wilkes, directeur du département des mystères au Ministère de la Magie, en avait fait sa fierté. Malheureusement, elle n'avait que la beauté du corps mais non de l'âme. Tout comme son époux, elle était sombre, malveillante et diabolique. Ils étaient fait l'un pour l'autre et leur union n'étonna guère les autres sorciers. Ulysse avait marqué un grand coup en épousant la sorcière la plus sollicité par la gente masculine. Connue pour avoir refusé des dizaines de demandes en mariage. La réputation de Bella était à son statut, grande ! Elle était décrite comme une personne très froide et très solitaire, bien trop hautaine et égoïste pour se soucier des autres. Peu d'amis voir aucuns, la sorcière se trouvait bien trop supérieur aux autres pour leur donner de l'importance. Une réputation de fille inaccessible pour les garçons. Vindicative, Mangemorte active, conservatrice pieuse et bon soldat du Seigneur des Ténèbres. Elle venait d'une des familles les plus prestigieuses de la noblesse sang-pur. Elle ne craignait personne, parce que il fallait être fou pour oser venir s'en prendre à elle.

Victoria Crabbe avait donc pris la décision de rester et de venir ennuyer la vipère. Un très mauvais choix. Tandis qu'elle avait demandé poliment à la Serdaigle de partir, celle-ci semblait vouloir jouer les rebelles. Dans d'autres circonstances, peut-être que ça aurait amusé la Serpentard, mais là elle n'était pas vraiment d'humeur à jouer. « Ton nom est écrit quelque part, peut-être ? Cet endroit interdit lorsque la lumière du jour est tombée appartient à tout le monde, pas juste à toi, ô chère reine des ténèbres! » Pathétique songea alors la vipère. La répartie de Victoria était à la hauteur de son nom de famille, de second ordre. Sans se donner la peine de regarder la bleu et bronze, elle ferma alors son livre lentement, n'oubliant pas de marquer la page qu'elle lisait. Elle se leva, s'approcha de la fille aux cheveux blonds. Bellatrix abaissa alors le capuchon de sa cape, dévoilant son visage parfait, sa peau claire sans défaut, sa longue chevelure de jais et ses iris couleur océan. La perfection. Elle poussa un soupir en détaillant Victoria de haut en bas, plongeant ses yeux dans ceux de la Crabbe. « Au moins tu reconnais ma supériorité, vu que toi tu n'es rien. Tu es fade, tu essayes de te donner un genre de rebelle et de fille hautaine à l'image des filles de la maison Serpentard que tu n'es pas ... Une ersatz, une pâle copie ... C'est vraiment ridicule je t'assure. Ton manque de personnalité et d'ambition ne feront jamais de toi une adversaire intéressante. » Bellatrix n'exprimait que du mépris dans son regard, à la fois ennuyée par cette conversation inintéressante et par la personne qui se trouvait en face d'elle. « De plus, Asher m'avait un petit peu parlé de toi, il avait employé le mot ' déception ' . Donc je vais être clair, net et précise Crabbe. Retourne martyriser les élèves de premières années, qui sont plus à ton niveau parce-que manifestement, tu ne sais pas à qui tu as affaire. »

Bellatrix regarda pendant quelques secondes Victoria avant de tourner les talons, hors de question de partager cet endroit avec cette sorcière. Elle récupéra son livre qu'elle porta près de sa poitrine, affichant un faux sourire à Victoria, attendant qu'elle dégage. Bellatrix n'était pas une gamine, si Victoria ne voulait pas s'en aller, Bella partirait elle-même. Victoria n'était pas vraiment une adversaire intéressante.

Je n'avais jamais été impressionné par les autres. Je ne leur en laissais pas la chance. Je n'étais pas non plus intimidée par eux et même si ça arrivait, j'avais beaucoup trop d'orgueil pour leur laisser voir. J'avais cette façade tout autour de moi et je la chérissais. Ça m'épargnais bien des choses. Cependant, ça avait le don de froisser autrui, de fâcher aussi les autres. Parce que je les comprenais quand même. Ne pas voir d'émotions sur les traits de visage de ton interlocuteur, c'était frustrant. Mais j'avais toujours été ainsi. On ne me ferait pas changer d'attitude... Et encore moins Bellatrix. Ce que je l'haïssais quand même cette fille! Mon air hautain en sa présence en témoignait. Si nous n'étions pas entre les murs du château, cela ferait un moment que je lui aurais réglé son compte... Je dis cela, mais il fallait bien se méfier de cette fille. La princesse des ténèbres était bien capable de vous planter un couteau dans le dos... Aucune classe...

Bref, revenons à nos moutons. Je l'observais toujours. Elle m'avait dit de partir, mais je ne lui avais pas obéi. Personne au monde n'avait l'autorité nécessaire pour me dire quoi faire. Je la regardais, l'observant sous ses moindres coutures. Bellatrix finit par se lever ayant fermé son livre au préalable pour finalement venir dans ma direction. En face de moi, elle abaissa sa capuche pour venir planter son regard dans le mien. Je le soutins sans émotion aucune.« Au moins tu reconnais ma supériorité, vu que toi tu n'es rien. Tu es fade, tu essayes de te donner un genre de rebelle et de fille hautaine à l'image des filles de la maison Serpentard que tu n'es pas ... Une ersatz, une pâle copie ... C'est vraiment ridicule je t'assure. Ton manque de personnalité et d'ambition ne feront jamais de toi une adversaire intéressante. » me dit-elle. Il y avait du mépris dans son regard. Ses émotions étaient sa faiblesse. Sa colère l'était tout autant. Ça la perdrait.

Quant à moi, je ne pus m'empêcher de sourire à ses paroles. Qui lui disait que je voulais ressembler à une serpentard? Loin de moi l'idée de correspondre à l'effigie de la maison des verts et argents, même si une partie de moi s'y affiliait tout de même. Et moi, rien? C'était la blague du jour. Certes, je n'étais pas une Black ni une Malefoy, mais tout de même. Les Crabbe n'étaient pas "rien", même si elle le pensait. D'ailleurs, son opinion par rapport au statut de ma famille m'indifférait.

« De plus, Asher m'avait un petit peu parlé de toi, il avait employé le mot ' déception ' . Donc je vais être clair, net et précise Crabbe. Retourne martyriser les élèves de premières années, qui sont plus à ton niveau parce-que manifestement, tu ne sais pas à qui tu as affaire. » rajouta-t-elle, ce qui agrandit l'ombre de sourire qui était affiché sur mon visage. Il était rare que je m'adonnais à ce genre d'exercice facial, mais les paroles de Bella m'empêchait de garder cette expression figée que j'arborais toujours.

La vipère me regarda pendant quelques secondes avant de tourner les talons. Elle allait quitter les lieux, tout bonnement. Je savais que je n'aurais pas du en parler tout de suite, mais c'était terriblement tentant. « Notre nom ne doit pas être aussi insignifiant à nous les Crabbe pour qu'un homme d'une telle grandeur que ton mari nous accorde une aussi grande attention... » lui dis-je tandis qu'elle allait prendre le chemin de l'escalier.

Pourquoi ils étaient tous totalement dénués d'intérêt ? Ils se ressemblaient tous, des moutons, à suivre le troupeau sans se poser réellement les bonnes questions. Peu importe le sang, que ce soit pur ou impur, la reine des serpents méprisait tout le monde. Certes, il y avait quelques personnes dans son entourage sensible de l'intéresser, mais ils étaient si peu. Bellatrix préférait la solitude à la mauvaise compagnie. Il n'était pas rare de la croiser seule à la bibliothèque ou dans les cachots de l'école. Pourquoi s'encombrer d'amis ? De faiblesses ? Elle ne vivait que pour elle, faisant de la sorcière un monstre d'égocentrisme et d'égoïste. Avoir un enfant, se marier n'allait en aucun cas changer sa philosophie de vie. Le sang qui coulait dans ses veines était bien plus pur, bien plus royale que dizaines de familles réunis. L'alliance avec le Clan Lestrange n'avait fait qu'accroître ce pouvoir tant convoité par certaines. Bien qu'étant une femme, elle s'était toujours refusée à épouser n'importe qui. Après tout, elle était une des rares à avoir refusée des dizaines de demandes en mariage ! Hors de question d'être vendue comme du bétail pour servir l'intérêt des hommes. Que ce soit par les plus grandes et illustres familles du monde entier. Sa beauté étant légendaire mais pas autant que son venin et son coeur de pierre. Elle ne craignait ni la vie, ni la mort. Ce soir, la ténébreuse était à la recherche d'un peu de tranquillité. Elle ne supportait plus la présence des autres élèves de sa salle commune. Ils étaient tous si semblable, dépourvue d'humanité, hautains et méprisants. Bien que la sorcière n'était pas si différence que cela, elle refusait de répondre aux clichés et stéréotypes qui faisaient l'image de la maison Serpentard. La Tour d'Astronomie fût son refuge pour la nuit où dans la pénombre, éclairée simplement par les rayons lunaires et autres astres qui illuminaient de milles-feux; elle lisait. Oui elle aimait apprendre de nouvelles choses, se noyer dans les biographies sombres des grands mages noir et de la magie de la nuit. La magie noir étant une partie d'elle très présente et au sein même de sa famille et de son clan. Elle aimait perfectionner son art afin de devenir la meilleure. Bellatrix Wilkes-Lestrange connaissait des choses que certains et certaines ignoraient encore, des enchantements, des sortilèges que pauvres érudits n'oseraient même pas tenter dans leurs rêves les plus fou.

La connaissance était une source inépuisable. Elle aurait très bien pût faire ses classes chez les Aigles, mais la maison de Rowena Serdaigle n'étancheraient jamais sa soif d'ambition qui était bien plus forte que tout autre vertus. Mais le doux silence salvateur et tant désiré fût assombris par la présence d'une autre personne. Une élève qui n'avait d'ailleurs jamais attirée l'attention de la vipère tellement elle était dénuée d’intérêt et fade. Victoria voulait peut-être se prouver qu'elle avait du cran ? Bellatrix s'en moquait éperdument, ce genre de fille faussement hautaine et froide ne l'intéressait pas du tout. C'était tellement commun et cliché. Bellatrix lui ayant bien fait comprendre que sa présence la dérangeait grandement, elle remit à sa place cette jeune sorcière en manque d'attention, prête à quitter l'endroit profaner par la présence de la Crabbe. Mais celle-ci attisa la curiosité de la Vipère en sous-entendant quelque-chose qu'elle n'aurait jamais dû faire. « Notre nom ne doit pas être aussi insignifiant à nous les Crabbe pour qu'un homme d'une telle grandeur que ton mari nous accorde une aussi grande attention... » Bellatrix s'arrêta alors, se retournant pour regarder Victoria avec un petit sourire moqueur. Cette petite chose insignifiante voulait en venir où ? Bellatrix referma la porte, se mouvant presque d'une façon surnaturelle jusqu'à Victoria, avec une grâce que la blonde n'arriverait jamais à obtenir. « Une si grande attention que même moi sa femme ne connaîtrais pas ? Tes frères peut-être, mais certainement pas toi. Ta vie est si terne pour que tu en arrives à t'inventer des fantasmes ? » Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres. Peut-être qu'un peu de distraction serait la bienvenue.