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the unforgiven, part lll { maës }

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Ikarias Hale-Fortenburry
Ikarias Hale-Fortenburry


Patience et justice sont nos atoux. Et nous respectons la mémoire de notre chère Helga.

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the unforgiven, part lll { maës } Vide
MessageSujet: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyVen 19 Avr - 19:49


the unforgiven, part lll { maës } 130419083311389716
Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie.


" Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union entre un pervers et une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable solitude. L'amour, c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne votre sale gueule, qui sublime votre existence mesquine. " C'est aussi faire passer les désirs de l'autre avant les siens, se faire autant de mal possible, se disputer, se rabibocher entre deux levrettes et se dire que au final, on s'aime et on est pas si mal ensemble. Parler d'amour, la sorcière n'y arrivait pas, deux mots si simple à prononcer et pourtant, ils ne sortaient pas. Briséis ne croyait plus trop aux pouvoirs de ces deux mots qui semblaient être si commun désormais. Dire ' je t'aime ' comme ' j'aime les pâtes '. Non, elle préférait lui prouver son amour, par des actes, des attentions ou par sa jalousie néfaste et corrosive qui attaquait le coeur des deux amants. Couchée près de lui, ils fumaient, leur petit rituel après avoir copulé. Bucky avait opté pour les substances illicites, du moins dans le monde moldu ! Ils s'échangeait alors des baisers, inhalant à tour de rôle la fumée de la cigarette magique, collés dans ce lit où ils venaient de faire naître des souvenirs nouveaux. « Sept ans que tu me rends con un peu plus chaque jour. En contrepartie, sept années que je te rend salope peu à peu. Je t’ai bien formée je trouve, t’es arrivée à terme. » dit-il alors, provoquant l'amusement de la sorcière. Après tout un con et une salope ça allait très bien ensemble, le schéma parfait. « Tu sais bien que tu me satisfais autant que je te satisfais. Ne dis pas le contraire, sinon tu ne serais pas là. Mais ça reste quand même dommage, je serai bien allé former quelqu’un d’autre… » Elle lui donna une petite tape sur le ventre, non elle voulait pas qu'il aille voir ailleurs. Craintive qu'il y prenne goût et qu'il finisse par délaisser sa catin préférée. « Parfois je me demande, comme maintenant, pourquoi on a jamais officialisé les choses, nous deux. On est fidèle l’un à l’autre, autant pour se détruire que… s’aider. » Elle recracha alors un nuage de fumé, posant ses iris émeraudes sur le sorcier. Était-il sérieux ? Parce-que la sorcière c'était souvent posé la même question. Ils s'aimaient, ils baisaient ensemble et passaient la plupart de leur temps tous les deux. A vu d'oeil, ils étaient un couple et pourtant, cette étiquette semblait les gêner. « Ca nous ressemble pas, c’est clair. Mais putain, on est toujours ensemble. On ne va pas voir ailleurs. Pas seulement parce qu’on ne veut pas, mais parce qu’on ne peut pas. » Elle sentit sa main caresser son dos, se lovant alors contre lui en embrassant son torse. Elle mourrait d'envie de se pavaner avec lui partout dans le monde, à dire qu'il était son homme, son copain, son amoureux. Elle souriait, ce qu'il venait de lui avouer fit du bien à la sorcière, elle comptait pour lui autant que lui était important pour elle. Ils s'aimaient alors pourquoi pas faire comme tout le monde ? « Je me suis déjà posé la question aussi tu sais. Peut-être qu'on a peur que cette étiquette vienne tout gâcher, qu'on préfère la facilité aussi. Après si tu veux qu'on officialise, je veux bien essayer. » dit-elle en lui volant un baiser. Elle était si bien dans ses bras, sous les vapeurs de la drogue et de l'alcool, mais surtout enivrée par ce qu'on nommait ' amour '. « Tu sais de quoi j’ai envie ? » Elle releva alors son visage pour le regarder, caressant avec tendresse ses pectoraux avec son index, dessinant inlassablement des cercles. « Qu’on se casse. Vraiment. Pourquoi on se la jouerait pas Bonnie Parker & Clyde Barrow ? Ils avaient quand même une putain de belle vie classieuse. » Elle laissa échapper un rire, se redressant alors pour s'habiller, apparemment partante pour l'aventure ! Comme toujours. Elle adorait les moldus ! Leur monde, leurs musiques, l'art, leurs modes de vie en somme. « Putain que ouais suis partante ! Puis faut qu'on bouge sinon on va finir par comater sévère trésor. » Elle était assise au pied du lit, enfilant ses bas puis ses chaussures sans se presser, l'alcool et la drogue ayant détruit quelques uns de ses réflexes et de ses neurones. « Ça te laissera la possibilité de me parler de tes parents. Je t’ai parlé de ma sœur, c’est ton tour. J’ai envie d’en savoir plus sur toi, Bri’. » Elle le regarda alors, son sourire ayant disparût alors qu'elle restait muette. Elle n'avait pas envie de parler de ça, ni d'ouvrir une fenêtre sur le passé. Elle voulait l'envoyer chier, mais elle ne voulait pas non plus gâcher l'après-midi qui s'offrait à eux. Elle se leva en hissant son sac à main sur son épaule. « Y'a rien à dire, laissons les fantômes du passé où ils sont. Je te laisse t'habiller je t'attends en bas. »

(...)

Elle descendit les marches d'escalier pour rejoindre la Taverne, préférant fuir la discutions pour ne pas avoir à parler de ses émotions et de la mort de ses parents. Parce-que au final il n'y avait pas grand chose à dire, elle ne les avaient pas connus. Malgré l'alcool qu'elle avait ingurgitée, elle restait assez lucide face au tavernier, laissant tomber quelques gallions sur le comptoir pour payer la chambre. Une fois à l'extérieur, elle laissa le vent fouetter son visage, c'était agréable. Maës rejoignit alors sa belle, prenant sa main pour transplaner. Ils arrivèrent dans une petite ruelle à l'abris des regards, marchant main dans la main pour ensuite se prendre à pleine gueule la vie Londonienne. Briséis fut légèrement décontenancée. Le bruit du trafic, l'odeur de pollution, la foule. Elle posa un instant sa tête sur l'épaule de Bucky en serrant son bras pour ne pas tomber, prise de vertige ! Elle sursautait à chaque bruits inconnus pour elle comme les klaxons, les sirènes de pompier. C'était grand, à eux deux ils pouvaient marcher sur le monde et rien ne pourrait les arrêter. Londres semblait ne jamais dormir tandis qu'elle regardait avec des yeux écarquillés les buildings. Elle souriait, comme une enfant à la veille de Noël, s’émerveillant pour tout et n'importe quoi. Elle gardait elle aussi un peu d'humanité et d'innocence dans ce bas monde. Tout était si différent ! Le bruit, les lumières et les gens. Les Moldus étaient si étrange tandis qu'elle les regardait, détaillant alors leurs vêtements, une mode totalement différente de celle qu'ils arboraient dans leur monde magique. Elle adorait ça. Le centre-ville était bondé, se faisait par moment bousculer par les hommes d'affaires pressés. « Par Merlin ! Je ne m'y habituerais jamais ! » Elle avait sans cesse la tête en l'air, admirative de l'architecture et de toutes ces lumières malgré la lueur du jour. « La dernière fois que je suis venue, j'ai vu un pigeon picoré une capote usagée sur le trottoir. » Elle s'amusait à dire bonjour aux passants, se ramassant par moment des gros vents, mais elle en avait rien à foutre, elle était bien, loin de chez eux. « Annh je veux aller au Macdonald ! » dit-elle alors en l'entraînant vers le restaurant qui à cette heure n'était pas très fréquenté. Elle entra, regardant autour d'elle la décoration si étrange. Elle se dirigea alors vers les caisses, regardant le menu sans rien y comprendre. « C'est quoi un Happy-meal ? Je veux un cadeau moi. » Le serveur regarda alors la jeune femme comme-ci elle était folle. Elle lui adressa un sourire magnifique et il tomba rapidement sous le charme de la sorcière. Elle fouilla alors dans son sac pour y déposer des Gallions, elle n'avait que ça en sa possession. Le Moldus inspecta alors la pièce d'or, ahuris en se demandant bien de quel pays pouvait provenir cette monnaie. Bri' regarda alors Maës, ne comprenant pas trop.



Dernière édition par Briséis P. Hale-Edington le Jeu 25 Avr - 14:25, édité 1 fois
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the unforgiven, part lll { maës } Vide
MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyDim 21 Avr - 0:15



Some kind of madness,

is swallowing me whole;

Le plus remarquable, c’est que le comportement amoureux soit si semblable à celui de la folie. La folie rendait l’amour vivant. Animé. La réciproque était toute aussi vraie. Il fallait des poussées d’envies, de folies telles que celle-ci, pour vivre. Nous ne sommes pas ici parce que nous sommes libres, nous sommes ici parce qu’on ne l’est pas. Pour suivre des envies comme celle que j’avais avancée, je pouvais inéluctablement compter sur ma tendre Briséis. Après tout, nous avions fait les cent coups ensemble. Bien au-delà, même. C’était inlassablement que l’on continuait à en faire. Pourquoi faisions-nous tout ça ? Parce qu’on nous l’interdit. Tenez, prenez l’exemple d’un enfant réclamant une chose, peu importe laquelle. Un jouet, par exemple. Il le réclame sans arrêt, faisant tous les caprices du monde. Puis vous cédez, vous lui offrez ce jouet. Que fera-t-il ? Il en voudra un autre. Celui de l’enfant des voisins. Le jouet tant convoité pouvait être un camion, si la petite voisine a une poupée, le gosse voudra alors la poupée. Parce qu’il ne l’a pas. Cela s’applique à l’adulte. La liberté n’existe pas, il demeure chercheur de celle-ci. La convoitise est un pêché muet. Indéfini. C’est le cas d’un homme convoitant une femme malgré le fait qu’il soit heureux avec sa compagne actuelle. Et inversement, une femme convoitant un autre homme. Cela ne s’applique pas à notre cas, Briséis et moi. Nous ne sommes pas heureux, on ne va pas convoiter un ou une autre. Tout simplement. La magie réside dans l’originalité de toute chose. Qu’est-ce donc ? Une chose sortant de l’ordinaire. Il faut quitter les sentiers habituels, chercher l’unicité en toute chose. Il ne faut pas prêter attention à tous ces hypocrites, puisque renier nos propres pulsions, c'est renier en même temps ce qui fait de nous des humains. Un sorcier est avant tout un humain, par ailleurs. Alors suivons nos pulsions. Toute chose commence par un choix. Je choisis de suivre la belle Briséis.

Follow the white rabbit.

« Putain que ouais suis partante ! Puis faut qu'on bouge sinon on va finir par comater sévère trésor. » Dès l’énonciation de ma proposition, elle s’était levée d’un bond, s’habillant tout aussi vite. Son rire enjolivait la pièce. Cette décadence omniprésente en était atténuée. Je laissais échapper un air de tristesse, suite au fait qu’elle s’habille. Je devais dire au revoir à ces courbes parfaites que j’aimais tant. Mais ce n’était pas un adieu, je les reverrai bientôt. Peut-être bien aujourd’hui, même. Pourvu que ça dur, songeai-je. Sa réponse quant à mes faux sous-entendus d’une étiquette de couple collée à notre front me laissait rêveur. Dire d’elle qu’elle était ma copine ? Une éventuelle grande avancée après ces sept années. On n’avait jamais eu de mal à s’exprimer, n’hésitant jamais à dire à quiconque le méritait ses vérités, parler crument ouvertement devant tous, mais dès qu’il s’agissait de sentiments amoureux ou n’importe quoi s’en rapprochant, on mettait des gants et sortait les pincettes. Drôles de personnages que nous étions. La famille semblait cependant être un autre sujet peu pris à la légère. « Y'a rien à dire, laissons les fantômes du passé où ils sont. Je te laisse t'habiller je t'attends en bas. » Sa réponse m’attrista légèrement. Douce rechute. L’alcool et les drogues ne m’aidèrent pas à encaisser ces paroles. Elle ne semblait pas encore apte à ouvrir les portes des ténèbres de son passé. Que cela ne tienne, je finirai par obtenir mes réponses. J’étais doué pour arriver à mes fins. Elle partit alors. Je me levais et m’habillais doucement, l’environnement vacillant autour de moi. Je récupérais toutes mes affaires, laissant la bouteille de whiksy sous le lit, et descendis afin de retrouver Briséis, et sa chevelure délicatement mise en bataille suite à notre douce agitation passionnée. Elle m’attendait dehors. J’attrapais sa main, et nous voilà disparus, dans les tréfonds du transplanage.

Ruelle étroite et discrète. Destination obligatoire pour un transplanage chez les moldus. Nous pûmes rejoindre alors une rue plus fréquentée. Douce population londonienne, mêlée à cette pollution et ce trafic incessant. Un fait me sautait encore une fois aux yeux. Nous, sorciers, avions l’air de venir d’un temps infiniment reculer, face à ces moldus. Tenue vestimentaire similaire, tandis que eux se laissaient aller à la vague appelée mode. Bri’ et moi marchions main dans la main, elle s’agrippant à mon bras, tête posée sur mon épaule. Elle cherchait un guide pour ne pas tomber, ses pas légèrement bancals. Pour un sorcier, la véritable magie était bel et bien ce monde. Tant d’émerveillement dans le regard, face à une ville si grande et si peuplée. Une architecture ne pouvant laisser de marbre. « Par Merlin ! Je ne m'y habituerais jamais ! » Fit alors Briséis. Ne serait-ce que nos expressions, elles étaient tant… décalées. Vieille école. Je n’avais pas spécialement cette habitude, du fait de passer pas mal de temps dans ce monde. Je viens régulièrement rendre visite à mon paternel, me permettant d’évacuer, de changer d’air. De me retrouver avec mes origines, mon passé. « La dernière fois que je suis venue, j'ai vu un pigeon picoré une capote usagée sur le trottoir. » Elle m’arracha un rire franc. Anecdote plutôt rare par chez nous. Parmi ses réactions de changements de monde, la plus flagrante était celle de dire bonjour à tous les passants. J’en riais. Ils devaient la prendre pour une folle – ce qu’elle était – ou la croire saoule ou défoncée – ce qu’elle était également – donc finalement, rien de surprenant. « Annh je veux aller au Macdonald ! » Lança-t-elle soudainement. A peine sa phrase était terminée, qu’elle me tirait vers celui-ci, marchant subitement rapidement, et droit. On entra à l’intérieur du restaurant vide, seuls quelques adeptes du café dégueulasse étaient à. On approcha le comptoir, regardant les menus. « C'est quoi un Happy-meal ? Je veux un cadeau moi. » Enième sourire face à son manque de connaissance de ce monde. Le pauvre serveur était surpris, mais rapidement son air changea face au sourire irrésistible de ma chérie. Et ce sourire m’appartenait. Je pouvais me vanter de ne pas être tant sous le charme de ce sourire criant une soumission obligatoire face à la gente masculine. Le comble fut les gallions qu’elle déposa d’emblée sur le comptoir. La réaction du serveur força Briséis à me lancer un regard interrogateur. J’agitais la tête de gauche à droite, souriant. « Je vais gérer. Excusez-là. Alors, puisqu’elle veut ses cadeaux, on va prendre deux happy-meal. Faut bien qu’elle mange ! J’espère que ça ne vous dérange pas, elle a pas l’âge, mais regardez ce sourire, vous n’allez pas dire non quand même ? Quant à moi, ce sera un maxi best-of avec potatoes, sprite, et un McWrap poulet. Puis je suppose que vous faites l’offre étudiante, alors je vais prendre un big mac en plus. S’il vous plaît. » Briséis me regarda alors comme si je débarquais d’une autre planète. Au contraire, cela s’appliquait à son cas. Je lui rendis un clin d’œil tandis que le serveur préparait notre commande. Il annonça le coût, et je récupérais les quelques gallions que Bri’ avait déposé sur le comptoir auparavant. Je les mis dans ma poche et usa discrètement de ma baguette afin de les changer en livres. Ô douce illusion. Je fis de même avec un bout de carton – je ne dirai pas l’utilisation que j’en fais – afin de simuler une carte d’étudiant. Je tendis ensuite le tout au serveur, qui me rendit ma fausse carte. Sourire malicieux, j’attrapais notre commande et on alla s’asseoir à une table. « Je t’apprendrai les rudiments de la vie moldue, un jour. Surtout en matière de McDo et de Starbucks. Je te préviens, ce que t’as voulu ne va pas te remplir l’estomac, c’est pour les gosses de moins de neuf ans habituellement ! » Fis-je alors que je croquais à pleine dents mon big mac. Putain que c’était jouissif, surtout après une matinée telle que celle-là.

On finit de manger, Bri’ récupéra ses jouets, et on quitta le lieu après avoir jeté nos déchets. « J’t’emmène à la FNAC. Tu vas adorer, si tu connais pas. » Lui annonçai-je alors. Une question me trottant toujours à l’esprit. Celle concernant ses parents. Je comptais lui en reparler tôt ou tard. On marcha alors en direction du dit magasin proposant des produits en tout genre. Multimédia, littérature, etc. Main dans la main, le vent frais nous faisait frissonner. On se baladait dans Londres. Ça avait un fond réellement magique. « Très romantique, de se promener dans cette ville. Main dans la main… Un vrai couple ! » Lançai-je, afin de confirmer de manière sous-entendue notre précédente conversation. Elle comprendrait, bien entendu, nos faux « codes » étaient facilement déchiffrables pour nous deux. Je lui arrachais un baiser, tandis que l’on arrivait à destination. A mon tour, je l’attirais à la zone des albums musiques. A cet endroit, ils passaient les récents albums sortis, en écoute grâce à des casques audio. « Faut absolument que t’écoutes ça, tiens ! » Fis-je agité, lui posant le casque sur les oreilles. « Un groupe britannique. La musique s’appelle Madness. Ça nous va bien, je trouve. » J’appuyais ensuite sur le bouton de lecture. Le son du groupe Muse était tellement… électrifiant.

La musique, un manquement dans la culture sorcière. J’étais heureux de partager ce moment avec elle. Celle que j’aimais tant. Celle pour qui je donnerai ma vie.
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Ikarias Hale-Fortenburry
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Patience et justice sont nos atoux. Et nous respectons la mémoire de notre chère Helga.

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyDim 21 Avr - 23:28


the unforgiven, part lll { maës } 130419083311389716
Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie.


Le monde était comme divisé en deux, il y avait Briséis et Maës puis le reste du monde. Quand elle était avec lui, c'est comme ça que ça se passait. Obnubilée par ses magnifiques yeux, ses mots et ses attitudes de connard de première catégorie. Mais c'est connu, la majorité des filles préférant tomber dans les bras d'enfoirés affectif. Puis après ça venait se plaindre et pleurer comme une idiote en hurlant ' pourquoi ? '. Et bien parce-que t'es conne ma fille. Bucky n'était pas vraiment ce genre de garçon - malgré qu'il avait essayé de tuer sa belle ce matin - il était beaucoup plus énigmatique, mystérieux. Sept années pour qu'elle puisse enfin se vanter de le connaître, idem pour lui. Bri' était une fille complexe, allergique à l'amour, énergique tout en gardant une certaine pudeur dans ses sentiments. Elle s'assumait, emmerdant le monde avec un grand sourire, vivant pour elle et non pour les autres. Un moral d'acier, un tempérament fort et une bouche ! Oui oui, une bouche. Pas le genre à fermer sa grande gueule pour faire plaisir au peuple, elle était ce qu'on pouvait appeler ' un esprit libre '. Peut-être était-ce un trait de caractère des femmes de sa famille ? Des beaux yeux, des cheveux ébènes et un fort caractère ! Apanage des femmes Hale depuis des siècles. Physiquement elle ne ressemblait pas vraiment à son géniteur, bien qu'elle ne l'ait pas connu, ses tantes lui avait décrit son père comme étant un homme sage, drôle et honnête. Elle tenait ses origines moldus de lui d'ailleurs. Elle en avait pas honte, fière d'être une sang-mêlée, une métissée magique. Elle n'avait pas connu ses parents et pourtant, dans son fort intérieur, elle se disait que ses parents auraient approuvés son choix de vie et l'homme qu'elle aimait. Le couple avait beau se disputer, se frapper et se faire les pires coups de pute possible, ils étaient fidèle l'un à l'autre. Peu importe ce que les gens pouvaient bien penser de leur drôle de relation, rien à foutre, elle l'aimait. Briséis se sentait en sécurité avec lui, sereine et amoureuse de la vie puisque le jeune homme en était l'un des acteurs. Malgré ses peurs, ses angoisses et son mal-être, il était son seul point de repère dans toute cette cacophonie.

Plongés dans l'ambiance Londonienne, Bri observait avec fascination les Moldus aller et venir autour d'eux. Souriante, heureuse comme une petite conne, elle s'agrippait à son chéri pour ne pas se perdre dans la foule et sombrer. L'enseigne du MacDonald brillait de milles-feux au milieu des autres commerces à proximité. Elle n'avait pas spécialement envie d'un repas gastronomique, non juste de se goinfrer, son ventre lui criant famine à cause des substances qu'elle avait fumé avec Lui. Puis il fallait bien éponger tout cet alcool qu'elle avait avalé ! Une fois dans le restaurant, elle resta décontenancé face au mode de vie non sorcier. Elle regarda le sourire amusé de Bucky tandis qu'il pris place à ses côtés pour rattraper ses conneries, encore. « Je vais gérer. Excusez-là. Alors, puisqu’elle veut ses cadeaux, on va prendre deux happy-meal. Faut bien qu’elle mange ! J’espère que ça ne vous dérange pas, elle a pas l’âge, mais regardez ce sourire, vous n’allez pas dire non quand même ? Quant à moi, ce sera un maxi best-of avec potatoes, sprite, et un McWrap poulet. Puis je suppose que vous faites l’offre étudiante, alors je vais prendre un big mac en plus. S’il vous plaît. » Choquée, elle le regarda avec un sourcil haussé, n'ayant presque rien compris à ses mots. Il lui adressa un clin d'oeil et elle rigola en observant, fascinée, le serveur se hâter pour préparer la commande. Les Gallions de Briséis furent recycler en Livres par un simple sort d'illusions et de métamorphose. Amusée, elle resta muette en piquant une frite sur le plateau. Puis ils allèrent s'installer à une table, elle ouvrit la petite boîte de son happy-meal pour observer le cadeau, le regardant dans tous les sens, se demandant bien à quoi ça pouvait servir. « Je ne savais pas que tu parlais moldu. » dit-elle en croquant dans son hamburger, poussant une plainte de plaisir, orgasme des papilles. Par moment elle observait les gens, les fixant comme une débile. « Je t’apprendrai les rudiments de la vie moldue, un jour. Surtout en matière de McDo et de Starbucks. Je te préviens, ce que t’as voulu ne va pas te remplir l’estomac, c’est pour les gosses de moins de neuf ans habituellement ! » Elle observa alors le menu de Bucky, puis le sien. Elle laissa échapper un rire en croquant une frite. Elle était bien, n'ayant pas vraiment envie de retourner au château pour se prendre en pleine gueule des responsabilités étudiantes qui par moment, l'exaspérait. Fuir, tous les deux, c'était des moments privilégiés entre eux dont elle se souviendrait toute sa vie. Malgré un monde dépourvue de sorcellerie, la vraie magie était présente en ce moment, à manger leurs mcdo, défoncés et amoureux. « Oui ça m'excite quand tu parles ce drôle de dialecte ! Puis j'ai neuf ans, dans ma tête. Pédophile. » Elle lui adressa un clin d'oeil en apportant la paille de son soda entre ses lèvres. Elle aurait aimé que cela dure des heures, mais le sorcier avait apparemment d'autres idées en tête.

Une fois le repas terminé, ils quittèrent le restaurant, main dans la main pour faire face une nouvelle fois, à la vie urbaine. « J’t’emmène à la FNAC. Tu vas adorer, si tu connais pas. » Elle haussa de nouveau un sourcil, FNAC ? Quel est ce mot étrange ! Enfin de toute manière, elle était toujours partante pour l'aventure. Elle se fit alors entraîner vers le magasin en question, la brise fouettant son visage et s'engouffrant dans ses cheveux. C'était agréable de respirer un autre air, d'être loin des médisances et de ces satanés conservateurs. « Très romantique, de se promener dans cette ville. Main dans la main… Un vrai couple ! » Elle releva son visage pour le regarder, amusée, elle embrassa alors l'épaule de Bucky puis ils entrèrent ensemble à la FNAC. Grosse gifle ! Elle ne savait même plus où regarder, la bouche entre-ouverte. Elle observait les écrans plats, les ordinateurs et autres technologies qu'ils n'avaient pas dans leur monde, dû moins, pas chez Briséis car elle vivait sur un petit îlot, côté sorcier. Néanmoins elle appréciait énormément les appareils photos Moldus, son défunt père avait été pendant sa vie un passionné de photographie et d'art en tout genre. Elle était admirative tout en suivant son homme jusqu'au rayon musical. « Faut absolument que t’écoutes ça, tiens ! » Elle s'arrêta alors devant une machine dont elle ne connaissait même pas le nom, se retrouvant avec un casque sur les oreilles. Elle était souriante, se laissant faire en posant ses mains sur chaque côtés de sa tête pour maintenant le casque sur ses oreilles. « Un groupe britannique. La musique s’appelle Madness. Ça nous va bien, je trouve. » Elle hocha la tête en fermant les yeux pour se laisser transporter encore dans un autre monde. Après les eaux glacés du lac, les étreintes brûlantes en sa compagnie, elle se laissa totalement emporter dans un univers musical et inconnu. Elle fondit rapidement pour les premières notes. Madness. Eux.

Elle laissa le son vibrer dans ses oreilles, levant les mains en l'air pour taper en rythme sur la musique, totalement dans une autre dimension. Elle balançait ses hanches, se foutant bien du regard des autres, Bucky lui, il était habitué, mais pas ce monde. Elle se dandinait, frappant des mains, souriante. Il n'y avait que lui pour faire vivre ce genre de moment à la brunette, Muse, elle s'en souviendrait. Elle ouvrit alors ses yeux, croisant le regard d'une vieille dame qui se prêta au jeu en tapant des mains avec Briséis. La sorcière laissa échapper un rire tandis que sa bonne humeur était communicative. La chanson se termina, avec regret. Le petit groupe de spectateur se dispersa, laissant la vieille dame s'en aller en lui criant. « C'est mon petit copain ! » Tandis qu'elle montrait du doigt Bucky en rigolant. Complètement tarée. Des passants rigolèrent alors que Bri' s'approchait de Maës, collant sa poitrine sur son torse. Elle enlaça alors ses bras autour de son cou, hissée sur la pointe des pieds. « Now, I need to know is this real love ... Or is it just madness ? » Elle plongea son regard dans le sien, lui volant un doux baisé. Alors ? Amour ou Folie ? Les deux certainement, même très probablement. Elle quitta ensuite ses lèvres, souriante en s'approchant de l'oreille de Bucky. « Tu vois j'assume d'être ta copine. » Elle lui adressa un clin d'oeil, s'éloignant alors de lui pour aller écouter d'autres musiques, attrapant l'album de Muse puisqu'elle comptait l'acheter. Elle voulait que cette journée soit éternelle, qu'il n'y est pas de fin jusqu'à qu'ils décident eux-mêmes d'y mettre un point final.

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the unforgiven, part lll { maës } Vide
MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyLun 22 Avr - 21:36



I'd travel half the world to say,

i belong to you;

La musique. Pluie d’étincelles émotionnelles enivrant l’esprit, le cerveau et le cœur. J’avais l’esprit ouvert à tous types de musiques. Les plus idiots sont renfermés, affirmant sans jamais retourner leur chemise, que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. J’emmerde ces personnes-là. Je ne me prive pas de leur dire qu’ils sont dans le faux, les goûts et les couleurs se discutent. Toute chose porte à débat. Et aveugles sont ceux ne voyant pas ce que je vois – comme ce que voient d’autres personnes mis à part moi – dans chacune des musiques. Si une personne aime une chose, c’est qu’elle a vue au fond de cette chose, une beauté, une histoire, éteinte aux yeux des autres. Ou bien ces autres en question ne veulent pas considérer la chose comme potentiellement agréable. Mauvaise foi. Ne jamais accepter ses torts, camper une position si durement, que cela amène dispute et violence. Je ne refuse jamais de goûter, d’écouter, de regarder, d’essayer telle ou telle chose. Il ne faut pas mourir con – dans la limite du possible et du raisonnable. Cette philosophie de vie ne devait pas mener à la folie, plus que je ne l’étais déjà, du moins. J’appréciais la réaction de ma tendre Briséis, écoutant ce son passionné, qui personnellement, réveillait des pulsions primaires en moi. Je la regardais, entendant la musique par le simple fait de mes souvenirs dormant dans mon esprit. Et tout le long de la musique, j’avais envie d’elle. Encore. Toujours. Elle dansait, sur un son qu’elle était seule à attendre. Cela vous donnait bien la vision de la chose, tous ces moldus aux regards braqués sur la jeune femme. De un parce qu’elle était foutrement bien foutue, et de deux pour son excentricité. Et elle était mienne. Je me collais derrière elle et danser sur le même rythme qu’elle, embrassant passionnément la peau de son cou délicat. Qu’est-ce que cela pouvait nous foutre, qu’on ait l’air de deux cons, à se pavaner de la sorte ? Nous avons qu’une vie, autant en profiter. Et on n’en profitait jamais assez. Elle levait les mains en l’air, tapant l’une contre l’autre, exerçant quelques mouvements de hanches plutôt intéressants. Grand sourire aux lèvres, cela me faisait du bien de la voir ainsi. Que l’on partage un tel moment ensemble. Il ne semblait pas être si important que cela, mais dans le fond, on n’en avait pas vécu très souvent. Instant gravé à jamais dans ma mémoire. Il fallait se contenter de petits détails de la vie, pour avancer, et se remémorer. Même une vieille dame finit par se prêter au jeu, et à taper dans ses mains avec la belle brune que je collais et aimais tant. Mais toute bonne chose a une fin, je le répète. Et la musique s’interrompit, la dernière note retentissant. La foule de spectateurs se dispersa, l’animation désormais terminée. La vieille dame s’en alla également, tout sourire. « C'est mon petit copain ! » Hurla Briséis, ne manquant pas de me surprendre. Mon air en était la preuve. J’arquais les sourcils. Je ne m’attendais pas à cela. Mais quelques secondes plus tard, ce fût un sourire amoureux qui se dessina sur mes lèvres, mes doigts venant caresser son dos. Son doigt demeurait pointé sur moi, et des rires s’élevèrent dans la foule. Notre bref passage dans le Londres moldu allait laisser des traces.

La belle se retourna finalement, venant apposer sa poitrine plutôt généreuse contre mon torse. Elle tenta de se mettre à mon niveau, se hissant sur la pointe de ses pieds fins. « Now, I need to know is this real love ... Or is it just madness ? » Souffla-t-elle alors, sa respiration rencontrant la mienne, nos regards se bousculant dans une tendresse unique et rare. Cette phrase représentait notre histoire. La divergence entre amour et folie, n’étant finalement pas deux émotions si différentes. C’était pour cela que j’appréciais tant cette musique, et que je tenais à lui faire écouter. Une profondeur dans la réalité des choses, à travers un son et une rythmique. Un élément berçant pouvant transmettre des actes de la vie, des faits réels. Elle déposa un baiser sur mes lèvres, avant de rejoindre mon oreille pour y souffler de douces paroles. « Tu vois j'assume d'être ta copine. » Et mon sourire amoureux perdurait. Je puais ce sentiment abjecte et pourtant si plaisant. Je l’aimais, je n’en avais jamais été aussi sûr. Je donnerai ma vie et mon âme pour cette femme. Je ressentais l’envie de le crier sur chaque toit, de chaque maison, de chaque quartier, de chaque ville, de chaque pays. Je passerai ma vie à le faire s’il le fallait. Que le monde sache. Mais cet état d’esprit n’était pas mien, habituellement. Trop nouveau, trop de surprises. Mais j’aimais cela. Je changerai ma façon de penser pour cette femme, sans la moindre hésitation. En fait, il y a tant de choses que je ferai, que je ne parviendrai jamais à toutes les citer.

Elle se détacha de son étreinte, m’adressant un unique clin d’œil magique dont elle avait le secret, avant de tourner les talons et d’attraper l’album de Muse. Sourire malicieux, dorénavant. Bien évidemment, il allait encore falloir que je paie. Je la rejoignis aux caisses, alors qu’elle me signifiait de sa gratitude, d’avance, quant au porte-monnaie que je représentais. Sourire propre à la nature féminine. J’attrapais l’album, et le donnais au caissier. « Bonjour. » Fis-je simplement. Il bipa l’objet et m’annonça le prix. Un petit tour discret dans ma poche et je sortis un billet. Autant se faire de la véritable monnaie, tant qu’on y était. Voyou que j’étais. Haha. Il me rendit la dite monnaie et on put filer. « Merci, bonne journée mec ! » Lançai-je, attrapant la main de Briséis, rangeant l’album fraichement acheté dans son sac de femme. Même quand il était plein, il restait de la place. Rien de magique, juste un phénomène impossible à cerner. Recette de grand-mère se transmettant de femme en femme depuis la nuit des temps. Il faudrait qu’un jour je passe du temps à analyser le concept. A la sortie du magasin, j’aperçus un cinéma non loin de là. Rapide coup d’œil aux affiches, lorsqu’un film en particulier attira mon regard. « J’te propose un ciné’. Y’a Bilbo le Hobbit en ce moment, ça c’est du film ! Je pense que dans le style tu devrais adorer ! Ça te tente ? » Demandai-je à ma désormais copine. Premier cinéma en tant que couple. Premier cinéma tout simplement, en fait. Son regard curieux me confirma qu’elle était tentée. Je passais mon bras autour de ses épaules et l’emmena jusqu’au guichet. « Salut, deux places pour la prochaine séance de Bilbo s’il te plaît. » Lançai-je au jeune qui me faisait face. Je payais avec ma petite illusion. Trop de fraudes pour la journée. Et cela n’était pas encore terminé. J’allais chercher des boissons et à manger pour le film. On avait le temps, le film ne commençait que dans vingt minutes. J’indiquais à Bri’ de rejoindre la salle, afin d’avoir les bonnes places. Tout au fond, bien entendu. Les bandes annonces débutèrent alors.

« Toi, moi… Dans une salle sombre. Du bruit à couvrir tous les sens. Allez, me dis pas que tu n’y as pas pensé non plus. » Fis-je à ma belle en cherchant le blanc de ses yeux. Celle-ci vint alors s’installer sur mes genoux, les jambes dépassant sur le siège voisin, ses bras autour de ma nuque. On s’embrassait, inlassablement, personne à nos côtés pour nous emmerder. A cette heure-ci, la salle était quasiment vide, peu de monde se rendait au cinéma. Ma main glissa alors sous le haut de Briséis, allant caresser la peau de sa poitrine.

Un peu de douceur charnelle face à un écran géant, cela rendait la chose plus intéressante…
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Ikarias Hale-Fortenburry
Ikarias Hale-Fortenburry


Patience et justice sont nos atoux. Et nous respectons la mémoire de notre chère Helga.

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyMar 23 Avr - 1:05


the unforgiven, part lll { maës } 130419083311389716
Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie.


Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché. Triste petite fille amoureuse, princesse de rien. Intérieurement elle savait qu'il fallait profiter de ce moment à fond. Elle aimerait pouvoir transformer l’éphémère en quelque-chose d'éternel. Vivre le moment présent sans se soucier du reste, continuer à répondre à ses baisers et à espérer que la partie ne se terminerait jamais. Car après tout aimer était comme un jeu, il n'y avait pas vraiment de règles, seulement deux participants complètement enivrés par ce sentiment dégueulasse qu'on nommait amour. Là comme deux cons à se demander qui avaient les cartes les plus puissantes du jeu. Elle craignait de perdre, de se retrouver à jouer seule. Qu'il retire ses cartes et la laisse comme une conne devant une partie pas terminée. Comme disait l'adage, aimer c'est donner le pouvoir à quelqu'un de vous détruire. Maës était un excellent joueur mais il ne fallait pas sous-estimer Briséis non plus, le jeu ne faisait que commencer, ce n'était juste qu'une nouvelle partie, une nouvelle mise. Ivre d'alcool, ivre d'amour, enivrée par la musique dans ses oreilles, douce jouissance auditive. Il était derrière elle, Bri' sentait son souffle chaud collé à sa nuque tandis qu'ils se dandinaient sur leur nouvel hymne. Madness. Cette chanson était si représentative de leur relation. Amour et folie formant un duo détonant, ils s'en nourrissaient, inconscients, idiots, se moquant du monde qui pouvait bien les juger et les regarder comme-ci ils étaient tarés. Ils l'étaient. Et ils emmerdaient ceux à qui ça ne plaisait pas. Elle profitait, aujourd'hui ils s'aimaient mais demain serait un autre jour où ils se détesteraient certainement. Ce besoin maladif de ce faire du mal était propre à l'espèce humaine, sorciers ou pas. Après sept ans de relation, ils évoluaient. Se prêtant alors aux étiquettes d'amoureux et de couple, cédant aux normes sociales qui définissaient les relations amoureuses. Putain. Bucky lui avait alors proposé d’officialiser, de faire d'elle sa catin officielle, bien qu'elle l'avait toujours été. Briséis avait acceptée, sans réellement penser à l'impact que cela allait avoir sur eux. Ils s'aimaient mais ils n’avaient pas ce besoin ridicule de s'afficher. Ils n'étaient absolument pas commun, évitant les clichés stupide que l'amour, sentiment sournois, tendait comme piège. C'était ça qui faisait leurs force et qui les aidaient à traverser les années, il n'y avait pas de routine, pas de monotonie. Seulement une alchimie réelle. Pas de mots d'amour, ni surnom affectueux. Ils s'aiment bourrés, drogués. Elle était une pute et lui un connard, formant l'allégorie de leur propre mal-être, la représentation du vice et l'incarnation de la passion.

Comme toutes musiques, il y avait une fin. Mais ça c'était une façon de voir les choses. Briséis ne regardait pas le monde avec les mêmes yeux que les autres. Pour elle la musique était une douce symphonie éternelle, comme ce moment partagé entre-eux qui continuerait à vivre dans sa tête, jusqu'à que sa mémoire flanche. Délicieux outils qu'était le cerveaux, armoire à souvenirs. Elle suivit Bucky jusqu'aux caisses où il offrit l'album à sa belle. Elle ne lui avait rien demandé, se contentant de lui adresser un sourire. Paraîtrait-il que les femmes étaient vénales et les hommes pervers. Deux purs produits de cette génération décadente. Elle acceptait son cadeau tandis qu'elle le remercierait par du sexe. N'était-ce pas là un merveilleux deal ? Un parfait échange de bons procédés. « Bonjour. » Légèrement fatiguée, elle restait derrière lui, la tête contre son dos en le laissant se charger de la transaction. Elle savait pertinemment qu'elle écouterait cette musique en boucle désormais, une douce mélodie qui lui rappellerait sans cesse ce moment magique et inoubliable. « Merci, bonne journée mec ! » Elle fit un signe de la main au caissier puis elle serra la main de son homme, le laissant ranger le CD dans son sac à main. Une fois dehors, elle s'alluma une cigarette, appréciant la première bouffée. Elle regardait autour d'elle, la chevelure dansante par le vent. Elle fumait la vie avant de se retrouver en cendre, partageant cette petite tige à cancer avec Bucky, pour très longtemps. « J’te propose un ciné’. Y’a Bilbo le Hobbit en ce moment, ça c’est du film ! Je pense que dans le style tu devrais adorer ! Ça te tente ? » Elle hocha alors la tête, lui adressant un léger sourire. Il passa un de ses bras autour de ses épaules, faisant de même en attrapant ses hanches, se réchauffant en même temps. Ils arrivèrent devant le guichet où elle laissa Maës s'exprimer au Moldu. « Salut, deux places pour la prochaine séance de Bilbo s’il te plaît. » Elle était silencieuse, observatrice d'un monde qu'elle ne connaissait pas. Par moment elle regardait les autres couples, rigolant intérieurement devant ces ersatz d'amoureux. Nouvelle arnaque de la part de son amoureux pour payer, se disant que à force, ils allaient s'attirer les foudres du Ministère. Elle en avait mais absolument rien à foutre. Vivre dangereusement, elle avait l'habitude avec lui.

Plongée dans l'obscurité, assise à côté de lui ou plutôt avachie sur son siège, elle observait l'écran géant, amoureuse. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait voir un film au cinéma. Ses tantes l'ayant emmenée une fois, lorsqu'elle était encore innocente, c'est à dire il y a très très longtemps. La salle était désertique, appréciant alors ce nouveau moment d'intimité en sa compagnie. « Toi, moi… Dans une salle sombre. Du bruit à couvrir tous les sens. Allez, me dis pas que tu n’y as pas pensé non plus. » Elle laissa échapper un magnifique sourire d'entre ses lèvres, dont elle seule avait le secret. Jugeant qu'elle n'était pas assez proche de lui, elle glissa gracieusement sur ses genoux, les jambes calés sur le siège voisin. « J'ai toujours pensé que aller au cinéma en couple n'était qu'un prétexte absurde pour baiser à l'aveuglette, mais à la vue de tous. » Le côté exhibitionniste lui plaisait fortement, ce petit goût d'interdit dont ils avaient l'habitude. Malgré l'obscurité, la lumière de l'écran se reflétait dans les yeux bleus de Maës, comme toujours elle s'y noyait, trouvant ce spectacle magnifique, sans jamais se lasser. Elle caressait sa nuque, répondant à ses baisers fougueux et passionnés. Il glissa alors une de ses mains sous son haut, sa poitrine étant désormais sienne, son cœur lui appartenant également. Amusée, tout en continuant de l'embrasser, elle lui murmura doucement. « Pervers, c'est un film tout publique normalement. » Il s'en foutait, elle s'en moquait également. Égoïstes, seul leurs plaisirs comptaient, laissant alors le feu luxuriant s'animer entre eux, encore une fois. Le film commençait, mais ils étaient d'humeur à créer le leurs. Elle glissa alors entre ses cuisses, déboutonnant son jean avec habilité, se saisissant de l'organe généreux de son amant, objet tellement convoité. Elle y goûta, avalant alors sa virilité, faisant disparaître son anatomie dans sa bouche pour lui rendre le plaisir donné ce matin. Gourmande, experte en l'art d'invoquer la Fée Lation, elle joua avec un long moment, vicieuse et perverse, comme il aimait. Elle remonta après plusieurs minutes d'absences pour retrouver le confort des cuisses de Bucky, posant alors ses fesses sur son sexe en embrassant avec douceur son cou. Elle plongeait ses yeux sur lui, le regard amoureux. Les deux mots interdit lui brûlaient la langue. C'était un moment parfait pour lui dire, mais elle n'y arrivait pas, les troquant à la place pour un : « T'es beau. » Ce qui était la vérité, totalement sous le charme de l'aura qu'il dégageait. Elle caressait avec douceur sa nuque, reprenant ses lèvres, son territoire qu'elle ne partagerait jamais. Elle regarda alors autour d'elle, à califourchon sur lui. Il n'y avait que très peu de spectateur. Ils étaient au fond, dans l'obscurité. Elle souleva sa jupe, attrapant alors délicatement son membre pour le faire entrer dans son jardin intime, c'était repartis pour une danse douce, passionnée et amoureuse, beaucoup moins bestial que ce matin.

Baignant dans les ténèbres, où même les faibles rayons de lumières qui provenaient de l'écran géant n'arrivaient même pas à les atteindre. Pourtant ils illuminaient, enflammés et brûlant de désir l'un pour l'autre. Ils faisaient l'amour, leurs étreintes passionnés étant couverte par le son du film. C'était si excitant, le visage enfouie dans son cou à étouffer ses plaintes de plaisirs à chaque va et viens en elle. Ne pas faire de bruit, le risque de se faire surprendre. C'était ça qui la rendait si excitée. Délicieux contact dont elle ne se lassait jamais. L'excitation fût si dense, que l'orgasme arriva, laissant échapper un râle de plaisir légèrement audible, suivis de très près par son partenaire. La danse se terminait, un doux slow. Elle resta un moment sur lui afin de reprendre son souffle, embrassant sa joue, puis sa bouche. « Putain ... » Bon sang ! C'était si bon qu'elle avait du mal à reprendre son souffle. Elle se laissa tomber sur le siège d'à côté, les pieds posés sur le fauteuil d'en face. Elle regarda alors Maës, sourire de femme comblée. « Il parle de quoi le film ? » Elle passait de l'écran à Maës, amusée en se mordant la lèvre inférieur, picorant dans le pop-corn. Elle repensa alors à cette matinée au Chaudron Baveur, la question qu'il lui avait posé sur ses parents. Peut-être qu'il était temps de lever le voile mystérieux et trouble de son passé. Ils venaient de baiser, ils allaient passer du sexe à une discutions pas du tout excitante. « Tu sais, ce matin tu m'as demandé de te parler de mes parents. La vérité c'est qu'ils sont morts trop tôt pour que je puisse les connaître. Je vis avec ce vide en moi, dont tu es le seul à pouvoir combler. » Elle posa alors ses iris vairons sur lui, malgré l'obscurité, elle arrivait à dissimuler son regard. Elle attrapa alors sa main, la caressant avec douceur avec son pouce. « Si j'aime pas en parler c'est que j'ai tout simplement rien à dire sur eux. Puis je supporte pas les regards de pitiés qu'ont les gens quand ils l'apprennent. Je le vis très bien et je les emmerdes. » Menteuse. Toujours à ce cacher derrière ce masque de fille forte, qui s'en fout de tout et pourtant, elle donnerait beaucoup pour pouvoir les rencontrer, une heure, une minute. Elle adressa alors un sourire à Bucky pour dissimuler sa tristesse, buvant une gorgée de soda pour se concentrer sur le film. « T'as vu ils ont les pieds poilus ! J'imagine même pas ce qu'ils ont entre les jambes. » Elle rigola, croisant ses jambes. Du Briséis tout cracher, déambuler d'un sentiment à l'autre, se faire passer pour une fille que rien n'atteignait. Elle se doutait bien qu'il n'était pas dupe.

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the unforgiven, part lll { maës } Vide
MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyVen 26 Avr - 6:35



Wedding bells ain't gonna chime, with both of us guilty of crime,

and both of us sentenced to time, and now we're all alone;


Le cinéma. Une des plus remarquables et belles inventions de l’humanité – après Briséis et moi, bien entendu. Deux ingénieurs français, les frères Louis et Auguste Lumières. La France avait beaucoup de choses à se faire envier. La gastronomie, la culture, l’architecture, l’art… Mes études terminées, j’espérais découvrir plus de ces choses. Ouverture d’esprit oblige, souvenez-vous. J’espérais que Briséis m’accompagne… La France était un pays romantique, parait-il. Cela n’était pas notre genre, mais ce pays avait aussi pour réputation d’avoir de bons vins. Déjà, cela nous représentait plus. Ce simple fait suffirait à la convaincre, en plus d’être en ma compagnie, j’entends. Je l’embrassais, jusqu’à manquer d’air. Malgré la douleur d’avoir bloqué mes poumons, je continuais. C’était si bon. Je me procurais son esprit comme je lui donnais le mien, à travers ce long baiser langoureux. Un échange de bon procédé. « J'ai toujours pensé que aller au cinéma en couple n'était qu'un prétexte absurde pour baiser à l'aveuglette, mais à la vue de tous. » Lança-t-elle par un souffle traversant son sourire angélique et hautement tentateur. Nos mains venaient mutuellement caresser nos peaux. Frissonnant. Je souhaitais me la procurer, plus que ça ne l’était déjà. Toujours plus, encore question de cela. Désirer, perpétuellement. Le désir apportait la satisfaction comme la frustration. Un de mes sentiments préférés. Le plus dangereux, brûlant. Il regroupe en lui-même deux états contradictoires. Celui qui suivait après l’obtention de la chose désirée, et celui qui suivait encore après. On souhaite toujours quelque chose d’autre malgré la satisfaction d’un désir. Un cercle vicieux qui restera cercle toute sa vie. J’aimais ce sentiment pour sa complexité, la destruction qu’il causait chez les hommes. Je me nourrissais du malheur naissant chez les individus désireux. Quant à moi, j’éprouvais un désir incessant envers Briséis, mais ce désir était toujours comblé. Je ne ressentais pas de frustration. Lorsque je la désirais, je l’obtenais. La magie du vouloir mutuel. Elle était la personne en qui j’avais le plus confiance, finalement, car elle ne me laissait jamais dans une frustration déchirante. C’était en cela que l’on basait la confiance, en fin de compte. S’appuyer sur une personne, c’était attendre d’elle qu’elle nous apporte de quoi combler un manque. Et Briséis répondait à chacun de mes appels, quels qu’ils soient. Sans la moindre exception. Elle était mon tout, ma sainte trinité. Meilleure amie, confidente, défouloir, repère. Amante. Mon ego. Mon ombre. Elle était moi.

« Pervers, c'est un film tout publique normalement. » Fit-elle, décochant un sourire malicieux. Je lui rendis le même. On allait pouvoir s’adonner discrètement à notre plus grande passion, un instant de folie que l’on considérait anodin. Du moins ça l’était dans notre hygiène de vie. Ma main se baladait librement le long de sa poitrine, allant chercher par moments son flanc le plus facilement atteignable. Je sentis son échine frissonner, mes caresses remontant le long des contacts électriques menant à son cerveau. Enfin, elle se laissa glisser entre mes jambes. Nous étions libres, seuls dans notre rangée, les deux suivantes étant également vides. Que demande le peuple ? L’endroit et l’ambiance étaient idéals. Mon jean ne tarda pas à être défait. Drôle d’impression de déjà vue, remontant à il n’y a pas plus tard que ce matin. Elle se saisissait rapidement de son dû. Et le plaisir monta. Elle avait ce don d’être douée avec toutes les parties de son corps. Notamment avec sa bouche. Capable de vous faire hurler de plaisir en moins de temps qu’il ne vous en faut pour vous en rendre compte. Il fallait s’y habituer, ensuite vous pouvez appréciez ses compétences de catin débauchée. Là, elle jouait, ses yeux montant vers moi pour accrocher mon regard, tandis que sa langue dansait au bout de mon organe qu’elle maniait avec précision. Elle intensifia la chose, me faisant rester au fond de mon siège, les yeux fermer. Ne pas faire de bruit. Plus grand défi, et plus grande source d’excitation. Je pus relâcher la pression lorsqu’elle remonta jusqu’à moi, déposant ses fesses sur mon entre-jambes. Un regard, bref, intense. Deux mots venant à mon esprit, venant à son esprit également. Des yeux brillants sont traîtres. « T'es beau. » Laissa-t-elle simplement aller d’entre ses lèvres. « T’es belle. » Répondis-je de la même façon. Elle m’avait dit m’aimer, je lui ai dit que je l’aimais également. Simple retour déguisé. Mais les mots demeuraient présents derrière ceux-là. Ses doigts glissaient le long de ma nuque, les miens le long de ses hanches. Nouvel échange langoureux de baiser. Puis, elle guetta aux alentours, après quelques brèves secondes elle souleva sa jupe. Nous étions partis pour une nouvelle danse. Celle-là faisait preuve de beaucoup plus de tendresse, de passion et d’amour. Devenons-nous ce que nous n’avons jamais voulu être ? Un vieux couple amoureux, baveux et mielleux. Je ne l’espérais pas. Cela ne pouvait l’être. On va dire que c’est le fait d’être en public, cela nous oblige à nous contenir. Puis, un peu de tendresse de temps à autres n’a jamais fait de mal. Tous les moyens étaient bons pour se rassurer. L’ambiance nous convenait. Tant de noirceur, pour deux enfants du chaos. Les ténèbres étaient notre vie quotidienne. Nous baignons dedans. Pour retenir nos cris de plaisir, elle avait enfouie sa tête dans mon cou, et j’avais fait de même, la mordant inconsciemment par moments. Nos bras nous entouraient l’un et l’autre avec force, pour plus d’intensité. Pour peu que l’on tende l’oreille, on aurait presque pu dire que le rythme sonore du film était en adéquation avec nos mouvements. Parfois, des scènes aux tons plus clairs venaient éclairer nos corps, pour une fraction de seconde. Pourvu que personne ne tourne la tête sans savoir pourquoi, durant un de ces instants courts. Cette expérience était excitante. Elle était même à la base de notre envie. Après l’excitation et le plaisir, vient la jouissance, dans une presque synchronisation parfaite. Nous avions ce talent pour s’accorder. Finalement, nous nous accordions pour plein de choses. Respirations haletantes, cœurs palpitants. Nous restâmes quelques instants dans cette position de récupérer nos souffles de vie. Ses lèvres vinrent embrasser ma joue, puis ma bouche. « Putain ... » Souffla-t-elle difficilement. Je lui décochais un petit sourire satisfait. Ce matin, c’était moi qui avais prononcé ce mot, dans à peu près les mêmes circonstances. Comique de situation ? Peut-être bien. La coïncidence était intéressante. Elle se laissa finalement tomber sur le siège d’à côté, les jambes tendues sur le dossier du siège de devant, je fis de même. Elle me regarda alors, comblée. « Il parle de quoi le film ? » Me demanda-t-elle. A vrai dire, je ne l’avais jamais vu. Je connaissais la trame générale du film, mais je ne pouvais en dire plus. « Une communauté de nains principalement, pour accompagner un autre genre de nain afin de se débarrasser d’un anneau maléfique. » Répondis-je brièvement. Nos mains plongèrent alors dans le pot de pop-corn. L’amour donnait faim. « Tu sais, ce matin tu m'as demandé de te parler de mes parents. La vérité c'est qu'ils sont morts trop tôt pour que je puisse les connaître. Je vis avec ce vide en moi, dont tu es le seul à pouvoir combler. » Je tournais la tête vers elle. Je sentais une certaine tristesse dans son regard. Tristesse qu’elle essayait de dissimuler coûte que coûte. Sa main vint attraper la mienne, en caressant la peau avec son pouce. « Si j'aime pas en parler c'est que j'ai tout simplement rien à dire sur eux. Puis je supporte pas les regards de pitiés qu'ont les gens quand ils l'apprennent. Je le vis très bien et je les emmerdes. » Elle mentait. Je le sus à l’instant où elle prononça ces mots. Je la connaissais que trop bien, et je lisais la vérité dans son regard. Elle souffrait de ce manque, et elle avait cherché le réconfort en ma personne. Mais pas n’importe lequel, de réconfort, celui d’une totale contradiction. Généralement, on compense un manque par un manque d’une nature similaire. Mais avec moi, c’était toute autre chose. J’étais la réciproque, l’opposé d’un parent. J’étais destructeur, je ne montrais pas l’exemple. J’étais un tueur d’âme. Je me nourrissais des belles choses se trouvant en chacun, afin de dévoiler leur véritable nature. Puisque ce qu’ils ont au fond, que je tâche de révéler, c’est cela leur vrai visage. Malgré tout, j’avais envie de la serrer fort dans mes bras, de l’embrasser jusqu’à lui faire oublier, quand bien même la chose était faisable. Mais je ne le pouvais. Elle considèrerait cela comme de la pitié. Et je n’ai pas de pitié. « T'as vu ils ont les pieds poilus ! J'imagine même pas ce qu'ils ont entre les jambes. » Lança-t-elle subitement en buvant une gorgée de soda. Drôle de manière de changer le fil d’une conversation. Méthode Briséis. J’étais aussi adepte de ce concept. Cela dit, je ne comptais pas lui reparler de ses parents. Pas dans l’immédiat, du moins. Je devais prendre mon mal en patience. « Vue leur taille, pas grand-chose j’imagine. » Fis-je dans la continuité de ses paroles. « Shhh ! » Lança alors un mec quelques rangées plus basses. Ce qui fit rire incompréhensiblement tous ses amis. Une bonne rangée de merdes, de tous genres. « Ta gueule. » Fis-je en guise de réponse simple et efficace. Le mec ferma en effet sa gueule, bien qu’il semblait râler que ses potes le charrient sur cette soumission parfaite.


Le film s’acheva après avoir semblé interminable. Problème d’avoir manqué un tier de celui-ci… Dur de le prendre en route. On laissa la boîte de pop-corn et la bouteille de soda, et nous prîmes la direction de la sortie, main dans la main. D’après les autres spectateurs, le film était génial. Eh bien, ils ont dû regarder le début, eux. Une fois sorties de la salle, on emprunta une première rue, avant de passer par une petite ruelle permettant de rejoindre rapidement la rue principale des environs. C’est alors que j’entendis siffler derrière moi. Je m’arrêtais, Briséis fit de même. Nous nous retournâmes. Je pariais trois chocogrenouilles que c’était la bande du cinéma. « Un problème, les gars ? » Questionnai-je alors qu’ils s’approchaient dangereusement de nous. Bri’ me tirait le bras discrètement, me faisant signe qu’il fallait que l’on se casse. Je ne reculais pas devant la provocation. Ils étaient face à nous désormais. « Tu crois pouvoir me dire de fermer ma gueule comme ça ? Mmh, regardez-moi ça. Elle est sexy, ta copine ! » Fit-il en lançant un regard à ma Briséis qui me déplaisait fortement. « Pour un p’tit truc de rien du tout, tu tiens vraiment à chercher la merde ? » Lançai-je alors, le regard un peu plus sévère. Il attrapa alors rapidement Briséis, la faisant tourner et passant ses bras autour d’elle, bien trop proches de sa gorge à mon goût. [color:4abb= white]« Je n’vois vraiment pas c’que tu fais avec un connard pareil, ma jolie. Viens avec nous, tu seras mieux entourée… » Lança-t-il chuchotant à moitié à son oreille. Sa langue vint d’ailleurs lécher sa joue. J’étais hors de moi, mais encore une fois je contenais ce flux de rage. C’était plus intéressant lorsque tout s’évacuait en une seule fois. C’était plus dévastateur. Mes poings se serrèrent, et les clébards du type le remarquèrent, s’approchant d’un pas afin de me dissuader. « Tu comptes lui faire du mal ? Je vais te dire… Je suis le seul à lui faire du mal. Cette fille, je la hais. Elle me déteste aussi, cela dit. Mais on se méprise autant que… l’on tient à l’autre. » Manière détournée de dire que l’on s’aimait, finalement. « Pour t’en dire plus… Ce matin-même, j’ai failli la tuer. Elle se noyait, et je l’ai regardé. J’appréciais de la voir ainsi. Mais je n’étais pas moi-même. Puis j’ai repris possession de mes moyens et j’ai arrêté de déconner. Je l’ai sauvé. Mais elle m’avait vraiment énervé. Tu sais ce qu’elle a fait ? Elle m’a volé une photo. Là, tu me la voles. Tu penses que je vais faire quoi, du coup ? » Lui demandai-je de manière tout à fait sereine. « T’es vraiment taré mec. J’suis sûr que tu racontes des cracks. C’est pas possible d’être aussi… malsain, fou. » Ses mots provoquèrent le rire. Mon rire. « Oh si, c’est possible. Et tu sais quoi ? Elle est aussi tarée que moi. » Annonçai-je. Le type devait me croire, dans le fond, puisqu’aussitôt il serra son emprise sur sa gorge. Je regardais le visage de Briséis, souffrant, apeuré. Mes poings se serrèrent que plus intensément. Un peu plus, et je pouvais me mettre à saigner. « Je vais te donner un seul conseil. Lâche-là. » Fis-je d’une voix ne pouvant recevoir une quelconque contradiction, tant elle était vide d’émotions, froide. Effrayante. « Sinon quoi ? Hein ?! QU’EST-CE QUE TU VAS FAIRE PAUVRE CONNARD. » Hurla-t-il. Il était encore plus effrayé que pouvait l’être n’importe qui à la place de Briséis. Il était l’agresseur devenu victime. Pour preuve, il sortit un couteau qu’il posa sur la gorge de celle qui était désormais ma petite amie. Il m’amena un peu trop rapidement, et la lame vint couper une parcelle de peau de sa gorge. Je fermais les yeux, c’était la goutte de trop. « C’était mon dernier avertissement. T’en as trop fait, Gary. » J’espérais qu’il la lâche dans les cinq secondes qui suivirent. Je dégainais ma baguette en ouvrant les yeux. Mon regard était brûlant. Meurtrier. Je ne ressentais plus rien. Un néant total, seulement. Si l’on pouvait le ressentir. Il ne s’était pas attaqué à la bonne personne. Réellement pas. Je levais ma baguette en direction de l’agresseur de Briséis, et lança un premier sort. Ses yeux s’enflammèrent. Maléfice de la Conjonctivite. Il lâcha de fait Bri’, se tenant le visage, hurlant de douleur. Quant à ses amis, je leur assenais plusieurs dizaines coups de Cracbadaboum, leur découpant la peau en surface. Rien de mortel, de simples cicatrices en guise de souvenir. « J’avais prévenu, dumbass. » J’attrapais la main de Briséis, et on put s’éclipser de cette ruelle. Avant de la quitter, je me penchais légèrement pour avoir un dernier visuel, et lancer un sortilège d’oubliettes. Il ne viendrait plus nous faire chier. J’attendis que nous soyons suffisamment loin, et me retourna vers Bri’. « Tu vas bien ? » Lui demandai-je. D’autres sortilèges m’étaient venus en tête, en premier lieu. Trois sortilèges, pour être précis. Ils m’auraient conduit directement à Azkaban.

J’étais prêt à mourir pour elle. Et surtout, j’étais prêt à tuer. Amour salvateur, amour assassin. Quelle différence ?
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Ikarias Hale-Fortenburry
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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyMer 1 Mai - 17:19


the unforgiven, part lll { maës } 130419083311389716
Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie.


Amour, sexe, disputes. Des coups, des orgasmes et une clope. Endormez vos angoisses par de l'alcool et terminé la soirée par une levrette. Névroses, cigarettes, luxure. Toujours ces éternelles répétitions. Haine, passion. C'était à en devenir complètement barge. Ils l'étaient de toute façon. D'ailleurs maintenant ils étaient un couple, c'était officielle. Irait-elle s'en vanter ? Sûrement ... Elle aimait rendre jalouse les petites vierges de son dortoir. Exceptée Arielle évidemment. Sentir, ressentir. Régurgiter et gerber sur la complexité des relations humaines. Que signifiait réellement le mot Amour ? Aimer c'était quoi ? Se rendre malade pour un mec qui en avait rien foutre ? S'endormir contre lui tandis qu'il venait de rentrer d'une partouze ? Confiance, c'était la clé d'une parfaite relation. Briséis en avait une aveugle pour Maës. Malgré leurs disputes, leurs coups de poignards dans le dos, il ne la laisserait jamais dans la merde, sauf si elle l'avait méritée peut-être. Élevée par deux femmes, ses tantes lui avaient inculqués la haine des hommes. Le sexe faible, des obsédés du vice. Tante Griselda et Mafalda s'étaient mariées plusieurs fois chacune et pourtant elles critiquaient sans cesse les hommes. Des ustensiles de cuisine selon elles. Elles les prenaient, s'en servaient et les rangeaient une fois l'utilisation terminée. Drôle de philosophie. Elles n'aimaient pas les hommes, non ce qu'elles recherchaient désespérément c'était l'amour. Accro aux romances et à ce sentiment abjecte. L'opposé de leur nièce qui elle, fuyait l'amour mais pas les hommes, du moins un. Whitaker était le seul et l'unique dans le coeur de la Poufsouffle. Ses tantes le savaient et elles appréciaient le jeune homme. Bucky venait souvent sur l'île où elles habitaient. Ce petit coin de paradis magique entouré d'eaux, ennemis de la Briséis. Elle ne souhaitait pas finir vieilles filles comme elles, non c'était un futur avec Maës qu'elle souhaitait. Peu importe ses vices et ses tentatives de meurtres, elle revenait toujours vers lui. Tomber et se casser la gueule ça faisait mal mais avec lui, elle n'avait pas peur de souffrir, non ça l'aidait à se sentir en vie. La complexité des relations amoureuses. Enfin surtout la leur ! Parce-que elle n'avait jamais vécue ça ou entendu une personne lui parler d'une quelconque relation similaire. Elle l'aime.

Un cinéma. Deux jeunes à la libido débordantes, dégoûtés de la vie et amoureux. Peut-être allaient-ils droit dans le mur ? L’insouciance, téméraires comme deux cons se foutant bien des lendemains et des qu'en dira-t-on. Autant s'arrêter de vivre de suite si ils devaient se soucier du regard des autres. Ils dérangeaient, intriguaient mais ils en avaient rien à foutre. La honte ? Ils ne connaissaient pas. Ils vivaient tous les deux dans une bulle, dans un monde totalement déjanté et incompréhensible pour les autres. La vraie magie, l'amour ? Pour l'instant entre-eux c'était physique. Ils adoraient danser parce-que ils se complétaient dans leurs pas, de très bons partenaires, ignorant les règles, n'écoutant que les leurs. Orgasme. Ils venaient encore de laisser des souvenirs brûlant dans un nouveau lieu. L'accident de ce matin n'était déjà qu'un lointain souvenir, presque oublié, concentrée sur le moment présent. « Une communauté de nains principalement, pour accompagner un autre genre de nain afin de se débarrasser d’un anneau maléfique. » Le résumé rapide et furtif de Bucky fit sourire la demoiselle, essayant de regarder les images sans réellement comprendre. Assise à ses cotés, la sorcière s'était livrée à lui - pas que physiquement - mais émotionnellement. Une douce bande annonce, pas prête encore à lui décrire toutes les péripéties de sa vie d'orpheline. Parce-que le film dont elle était l'héroïne n'était pas si intéressant que cela. « Vue leur taille, pas grand-chose j’imagine. » Elle laissa échapper un rire, l'anatomie des hobbits étant un sujet très passionnant ! Cependant pas aux goûts de tout le monde. Les quelques cinéphiles présent commencèrent à en avoir marre des deux protagonistes qui faisaient chier le monde. « Shhh ! » Briséis adressa un fuck au mec. Tandis que Maës, dans toute sa splendeur qui le caractérisait tant laissa entendre deux mots très bien placés. « Ta gueule. » Elle lui lança alors un regard amoureux, embrassant le coin de ses lèvres en laissant tomber sa tête sur son épaule.

Briséis s'était carrément endormis à un moment, rongée par l'alcool et les substances ingurgités très tôt, la baise l'avait également achevée. Le film se termina alors. Elle bailla en récupérant son sac à main, laissant le pop-corn et les boissons vides sur les sièges voisins. Ils quittèrent le temple cinématographique pour rejoindre encore une fois la vie Londonienne. Elle serrait sa main en marchant à ses côtés, prête à le suivre où il le voulait. Puis des sifflements, des rires de cons. Elle se retourna en même temps que son homme pour admirer la connerie humaine. Apparemment le ' ta gueule ' était très mal passé. « Un problème, les gars ? » Briséis regarda alors la petite bande de merdeux, tirant le bras de son amoureux pour lui faire comprendre qu'ils n'en valaient absolument pas la peine. En vain évidemment. Comme-ci Bucky était du genre à fuir les emmerdes, non parce-que en général, c'était lui qui lançait les hostilités. « Tu crois pouvoir me dire de fermer ma gueule comme ça ? Mmh, regardez-moi ça. Elle est sexy, ta copine ! » Elle leva les yeux au ciel en lui montrant une nouvelle fois son majeur fièrement dressé pour qu'il aille se faire foutre. Provocation, provocation. Un des nombreux inconvénients dans les sorties de couple, c'était les enfoirés jaloux et envieux de ce qu'ils n'arrivaient pas à avoir. A en juger à leurs gueules de cons, ils ne devaient pas souvent en voir des femelles. « Pour un p’tit truc de rien du tout, tu tiens vraiment à chercher la merde ? » Elle caressait le bras de Bucky, de là où elle était, Briséis pouvait sentir l'adrénaline s'emparer de son mec. Puis la scène se déroula assez vite. Elle se retrouva tirer par le bras par l'un des connards qui semblait vouloir jouer au caïd pour prouver à ses potes sa virilité. Elle poussa un soupir tandis qu'il serrait sa gorge avec ses bras, s'approchant de son oreille pour dire des conneries. « Je n’vois vraiment pas c’que tu fais avec un connard pareil, ma jolie. Viens avec nous, tu seras mieux entourée… » Première erreur de sa part. La seconde fût le coup de langue répugnant sur sa joue. Elle cracha à ses pieds, lui montrant par a+b qu'elle avait pas peur de lui, d'ailleurs elle ne débattait même pas. Non elle regardait Maës bouillonner en face d'elle. « Parce-que j'aime les connards. Pas les fiottes comme toi et tes suceuses qui se sentent fortes en groupe. Puis t'es moche. » Ils ne savaient vraiment pas à qui ils avaient à faire ces bouseux. Elle regarda les poings de son homme se serrer, le visage inexpressif. Des signes qui annonçaient rien de bon ... Quelques clébards s'avancèrent au cas où. Comme-ci ça allait l'arrêter, qu'ils étaient naïf ... « Tu comptes lui faire du mal ? Je vais te dire… Je suis le seul à lui faire du mal. Cette fille, je la hais. Elle me déteste aussi, cela dit. Mais on se méprise autant que… l’on tient à l’autre. » Malgré la peur et la situation pas très agréable, son regard se fît plus doux à la déclaration indirecte de Bucky à son égard. « Pour t’en dire plus… Ce matin-même, j’ai failli la tuer. Elle se noyait, et je l’ai regardé. J’appréciais de la voir ainsi. Mais je n’étais pas moi-même. Puis j’ai repris possession de mes moyens et j’ai arrêté de déconner. Je l’ai sauvé. Mais elle m’avait vraiment énervé. Tu sais ce qu’elle a fait ? Elle m’a volé une photo. Là, tu me la voles. Tu penses que je vais faire quoi, du coup ? » Elle sentit son agresseur se chier dans le froc ! Un sourire amoureux sur ses lèvres qu'elle perdit aussitôt tandis qu'il commençait à l'étrangler. Elle posa ses mains sur les bras du connard pour se défaire de cette étreinte dangereuse et pas du tout convoité. « T’es vraiment taré mec. J’suis sûr que tu racontes des cracks. C’est pas possible d’être aussi… malsain, fou. » Le rire de Maes provoqua un sourire chez Briséis, putain elle l'aimait. Elle regardait les autres mecs hésiter désormais. Ils commençaient à comprendre quel genre de mec ils avaient devant eux. « Je vais te donner un seul conseil. Lâche-là. » Elle avait du mal à respirer, saoulée de se faire étrangler pour la seconde fois de la journée. Mais ce n'était pas finis. « Sinon quoi ? Hein ?! QU’EST-CE QUE TU VAS FAIRE PAUVRE CONNARD. » Il tremblait, elle pouvait le sentir tandis qu'elle était collé contre son bourreau. Elle toussait alors qu'il libérait sous cou d'un de ses bras pour venir y déposer une lame. Du sang coula alors dans le décolleté de la sorcière, grimaçant légèrement à la douleur. Mais ce coup de couteau, c'était trop pour Bucky. Sans parler de Briséis qui était à la fois ennuyée, effrayée mais surtout blasée de la scène. « C’était mon dernier avertissement. T’en as trop fait, Gary. » Briséis ferma alors ses yeux, il allait y avoir un carnage, et elle n'avait pas spécialement envie d'assister à tout ça, non elle voulait juste que ça se termine rapidement ....

Des sorts commencèrent à fuser, atteignant en premier son agresseur par un maléfice de conjonctivite. Il lâcha alors Briséis qui alla se mettre derrière Bucky en caressant sa gorge endoloris. Elle observa les autres se faire démonter la gueule et le sang jaillir. Violence, elle trouvait son copain atrocement excitant quand il était énervé. Elle souriait en les regardant tous à terre à pleurer leurs pauvres mamans. Pauvres femmes d'ailleurs. « J’avais prévenu, dumbass. » Maës attrapa alors la main de sa copine pour qu'ils dégagent de cette ruelle, n'oubliant pas de lancer un sortilège d'oubliette sur eux. Arnaques, bagarres ... Heureusement qu'ils étaient majeur ! Sinon ils auraient eu des comptes à rendre au Ministère. Ils en auraient sans doutes plus tard. Une fois éloignés de la scène du crime, Maës se retourna pour faire face à une Briséis haletante d'avoir couru, en talon en plus. « Tu vas bien ? » La sorcière posa un instant une de ses mains sur ses yeux, tentant de reprendre ses esprits après tout ça. Elle plongea alors son regard dans celui de son amoureux, s'approchant pour lui caresser la joue. « Oui je crois ... Attends non ...» L'adrénaline, la pollution, la course, l'alcool et tout ça lui donna envie de vomir. Elle se retourna alors et se laissa aller dans une poubelle. Pas très classe mais bon. Elle rinça sa bouche avec une gorgée d'eau en fermant les yeux. Dur journée riche en émotion. Elle prit la main de Bucky pour l'emmener s'asseoir dans un petit parc. Elle se laissa tomber sur le banc. « Dis donc c'est la deuxième fois que je me fais étrangler et mal-traitée aujourd'hui ! Pas mon jour. Mais j'oublie pas pour autant les bons moments. » dit-elle en posant sa tête sur son épaule, fatiguée par toutes ces péripéties. « T'as envie de quoi ? Tu veux rentrer, te balader ? On peut aller voir ton père si tu veux. Ça m'excite quand tu joues au Moldu. » Elle posa une de ses mains sur la cuisse de son mec pour le caresser avec douceur. Elle regardait les gamins courir et s'amuser. Jeunesse insouciante, une innocence que le couple avait perdu depuis bien longtemps ...

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyVen 28 Juin - 9:47



Waiting for the one, the Day that never comes,

When you stand up, and feel the warmth, but the sunshine never comes;

L’adrénaline me donnait la nausée. Ou alors était-ce dû à cette sensation de picotements désagréables parcourant mon corps tout entier. Des attaques hostiles et glaciales de mon corps. Ce n’était pourtant pas ma première entrevue musclée avec des petits cons… Mais je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Etait-ce du fait de m’être battue pour Briséis, la femme que j’aime ? Peut-être. Une surproduction d’adrénaline, plus intense que toutes les autres. Ceci dans le but de protéger ce que l’on appelle Amour. On se découvre de nouvelles facettes. Nouveau visage. Un autre masque à ajouter à ma collection ? Non, il ne s’agit pas de se cacher derrière un quelconque déguisement visant à masquer les émotions traîtres du regard, ou simplement des expressions. Cette fois, cela fait partie de moi. Le véritable moi j’entends. Cette rage ressentie, elle ne pouvait être simulée. Briséis, essoufflée, s’approcha de moi. Son regard accrocha le mien, tandis que ma vision commençait à se troublait. Sa main se posa doucement sur ma joue. « Oui je crois ... Attends non ...» Annonça-t-elle alors, de manière très contradictoire. La nature de la femme, de se contredire, me direz-vous. Elle se retourna alors et se précipita vers une poubelle pour vomir ce qu’il y avait à vomir. Cela faisait beaucoup d’émotions pour une journée. Elle venait d’atteindre son seuil limite, ce que je comprenais. Si l’on continuait sur cette lancée, cela m’arriverait bien certainement. Encore faudrait-il que je parvienne à continuer…

Elle se rinça alors la bouche avec plusieurs gorgées d’eau, afin d’atténuer l’acidité qu’elle ressentait. Horrible sensation. Elle me rejoint alors, son visage était déjà moins pâle que ces dernières minutes. Elle entreprit ensuite d’attraper ma main pour m’attirer dans un parc. Je commençais à me sentir partir, la fatigue peut-être. Mon cœur ne s’était pas remis de toute cette journée, rude en émotions et sensations. Malgré notre rythme de vie, à Briséis et moi, il fallait admettre que cette journée avait été exceptionnellement animée. Une crise de colère pour l’entamer, une violente prise de becs pour terminer. Enfin terminer… La journée n’était pas encore arrivée à sa fin, et il ne faut pas désespérer d’avoir encore quelques bonnes surprises. Je commençais d’ailleurs à sentir que l’une se préparait. Je le ressentais via ces frissons qui parcouraient mon échine. Baisse de morale, mes yeux se fermaient. J’étais fatigué. Je voulais juste me poser, et dormir. Et lorsque Briséis nous entraîna jusqu’à ce banc où l’on se posa, je pensais avoir obtenu ce que j’espérais.

« Dis donc c'est la deuxième fois que je me fais étrangler et mal-traitée aujourd'hui ! Pas mon jour. Mais j'oublie pas pour autant les bons moments. » Fit-elle de sa voix envoûtante en posant sa tête sur mon épaule. Je ne bougeais pas d’un pouce. « T'as envie de quoi ? Tu veux rentrer, te balader ? On peut aller voir ton père si tu veux. Ça m'excite quand tu joues au Moldu. » Poursuivit-t-elle. Briséis venait d’employer son ton malicieux, que je connaissais si bien. Je ne daignais pas réagir pour autant. Je me laissais bercer par les rires et les cris des enfants, la main de Briséis caressant ma cuisse, et le vent frôlant les parcelles de ma peau dénudée. J’apposais ma main vers mon rein droit. Mes yeux s’entrouvrirent un instant.

« Si tu tiens à me voir jouer au moldu, faudrait p’têt songer à m’amener à l’hôpital. » Entamai-je, esquissant ma première expression de douleur. Ainsi, cette sensation provenait de cette blessure. « Ce fils de pute avait un couteau ! Dans l’action, j’ai rien senti. L’adrénaline est redescendue, ça doit être pour ça que j’le sens que maintenant. Putain de merde ! » Fis-je en haussant le ton. D’ailleurs, des gosses m’ayant entendu, se retournèrent vers moi, l’air interrogateur. J’aperçus brièvement Briséis leur jeter un rapide sourire innocent, alors qu’elle m’aidait à me relever pour m’emmener un peu plus loin, en retrait, et à l’abris des regards. Sa race, ça faisait un mal de chien. Sacré comble pour un étudiant médicomage d’être blessé. Une blessure banale, qui plus est. « L’hôpital, mauvais plan en fait. » Lançai-je, la douleur dans la voix, tandis qu’elle m’allongeait sur l’herbe fraîche. « Les mecs de tout à l’heure y sont sûrement, évitons d’y aller… Et moi, j’peux… j’peux pas m’en occuper, j’ai pas le bon angle et je vais manquer de précision. » Fis-je, ma voix s’éteignant. Hémorragie interne ? Un organe touché ? Je ne saurai trop dire. C’est probable. Mais une hémorragie qui a du se déclencher il y a peu, suite à de mauvais mouvements, je pense. « Surtout que je risque de m’évanouir dans quelques instants… Si je te guide, tu te sens capable de le faire ? » Demandai-je alors à cette femme que j’avais sauvé au péril de ma vie, peut-être bien. « Pas trop le choix si tu veux qu’on rentre ensemble, chérie. » Soufflai-je. Ma voix se faisait de plus en plus faible. Je savais que je pouvais compter sur elle, de toute manière. « N’empêche… J’ai manqué de te tuer ce matin, et je risque de crever maintenant après t’avoir sauvé. L’ironie du sort ça pue. » Fis-je souriant. Je maintenais ma blessure du mieux que je pouvais. Des larmes perlaient sur les joues de Briséis. De ma main gauche, seule qui n’était pas ensanglantée, je venais essuyer avec mon pouce, ces quelques perles de tristesse. Joyaux d’un regard de Reine. « Dis… Dis-moi c’que j’dois faire. » Lança-t-elle bégayante, peu sûre d’elle.

Je me sentais aller, de plus en plus froid. Heureusement que la magie pouvait soigner cela en un rien de temps. « Ecoute-moi bien… Tu dois p.. passer ta baguette le long de la plaie. Il faut prononcer la formule trois fois pour… un maximum d’effets. » Elle tenait fermement ma main, que je tâchais de serrer en retour. Mais ma prise se relâchait petit à petit… « La première fois, ça doit diminuer le flux du sang, la seconde, la plaie se referme, et la troisième fait, cela fait disparaître la cicatrice. Vulnera Sanentur, ce sont les mots que tu dois pro.. pro… prononcer. » Terminai-je difficilement. Je commençais alors à tousser du sang. « Hémorragie. Dé… Dépêche…toi. » Soufflai-je rapidement, alors que mes yeux se fermèrent.

Ma vie dépendait de sa magie.
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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptyVen 28 Juin - 13:35


the unforgiven, part lll { maës } 130419083311389716
Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie.


Il semblait qu'en sa compagnie, la vie était toujours débordante d'action, ne laissant nullement la place à l'ennui ou la routine. La Sorcière estimait que aujourd'hui serait une journée à marquer d'une pierre blanche. Tout d'abord l'altercation à Poudlard où elle avait bien faillis y laisser la vie dans les eaux du lac. Ensuite ils s'étaient pardonnés, passionnément, amoureusement. ils avaient également officialiser leur couple et après une séance au cinéma très chaude, elle avait encore finis par presque y laisser sa peau, une seconde fois. Peut-être qu'ils étaient néfaste l'un pour l'autre ? Aimants à emmerdes. Pourtant elle ne regrettait absolument rien. Les minutes passés en sa compagnie avaient toujours un goût de Paradis. Risquer de se faire tuer deux fois en une journée n'était rien comparé aux goûts délicieux de ses baisers, de ses étreintes passionnés, de son sourire séraphique. Aujourd'hui ce n'était pas la noyade matinale ou l'agression de Moldus qu'elle allait garder en mémoire, non, c'était que aujourd'hui, la belle avait officiellement un petit-copain. Une simple étiquette sociale mais qui allait peut-être changer beaucoup entre les deux Poufsouffles. L'altercation terminé, Maës venait d'envoyer à l'hôpital ces bouseux de consanguins Anglais. Peut-être était-ce le choc, le bruit, la ville ou alors un mélange de tout ça, Briséis ne pût retenir ses nausées. Faut dire que la jeune femme avait eut une matinée traumatisante, les voyous Londoniens à côté ce n'était absolument rien.  Néanmoins elle se sentait mieux, juste un peu fatiguée. Le parc où ils se posèrent était plutôt calme. Des enfants jouaient tandis que les mères célibataires cherchaient désespérément un homme dans ce petit coin de verdure. Elle souriait à tout ça, finalement le monde des Sorciers n'était pas si différent mais chacun d'eux avaient leurs charmes. Elle leva alors les yeux au ciel, gris perle. Le vent semblait tourner, annonciateur de pluie. L'air frais fouettait doucement son visage, la tête posé sur l'épaule de Bucky à caresser sa cuisse doucement. C'était agréable, fermant doucement ses yeux pour profiter de ce moment de calme. Mais la belle avait déjà son sourire malicieux accolés aux lèvres, des idées pleins la tête. Cette journée devait bien se terminer, il le fallait. Briséis fit plusieurs propositions à son compagnon mais celui-ci ne semblait pas très réceptif.

« Si tu tiens à me voir jouer au moldu, faudrait p’têt songer à m’amener à l’hôpital. » Briséis haussa alors un sourcil, ne comprenant pas de suite où son mec voulait en venir. Elle se tourna alors vers lui, le regard toujours aussi interrogateur. « Ce fils de pute avait un couteau ! Dans l’action, j’ai rien senti. L’adrénaline est redescendue, ça doit être pour ça que j’le sens que maintenant. Putain de merde ! » Le visage de Briséis fût alors voilé par une expression d'inquiétude. Elle suivit le regard de Maës sur les enfants qui avaient tout entendu. Briséis adressa aux petits lutins un sourire doux tout en aidant son homme à se lever, le soutenant par la taille. L'hôpital elle savait très bien où il était. Devaient-ils s'y rendre par transplanage ? Elle avait peur que ce petit voyage rende encore un peu plus faible le Sorcier. « L’hôpital, mauvais plan en fait. » Elle le regarda alors, l'aidant à s'allonger délicatement sur l'herbe humide, loin des regards indiscrets. Le haut de Bucky révélait par transparence le précieux liquide rouge qui s'échappait de sa blessure. Elle apporta instinctivement une main à sa bouche. Enfoirés de moldus ! « Les mecs de tout à l’heure y sont sûrement, évitons d’y aller… Et moi, j’peux… j’peux pas m’en occuper, j’ai pas le bon angle et je vais manquer de précision. » Il était Médicomage, c'était lui le professionnel pour ce genre de chose ! Briséis quant à elle ne savait que réparer les nez cassés avec sa baguette ... « Surtout que je risque de m’évanouir dans quelques instants… Si je te guide, tu te sens capable de le faire ? » Elle était complètement perdue tout d'un coup, sortant sa baguette magique de sa manche. Ses yeux commençaient a être embrumés de larmes. Elle paniquait et c'était normal. Elle laissa tomber son sac à main avec fracas sur le sol, se penchant alors au dessus du corps de son mec. Il avait pas l'air de respirer la vie là ... « Pas trop le choix si tu veux qu’on rentre ensemble, chérie. » Elle hocha la tête en déboutonnant rapidement la chemise de Maës pour constater que ... Constater que c'était pas du tout joli à voir, se doutant bien de la douleur qu'il devait ressentir. Il n'y avait rien de pire que d'avoir la vie d'une personne qu'on aime entre ses mains. Si elle ne faisait pas ce qu'il lui disait, il pouvait crever. Comme dit un peu plus tôt, cette journée ne pouvait pas se terminer sur une note négative ou mortuaire. « N’empêche… J’ai manqué de te tuer ce matin, et je risque de crever maintenant après t’avoir sauvé. L’ironie du sort ça pue. » Elle plongea son regard affolé dans celui de Maës qui semblait partir un peu plus à chaque seconde. La voix du bellâtre se faisait faible malgré le sourire rassurant qu'il offrait à sa belle. Il sécha les larmes de la sorcières, mais il ne pouvait rien faire pour son coeur qui tambourinait bien trop fort dans sa poitrine ... « Dis… Dis-moi c’que j’dois faire. » ajouta alors Briséis d'une voix peu sûre.

Le ciel s'était assombris au fur et à mesure que la journée s'éteignait en même temps que Maës. Elle prit une profonde inspiration, prête à avaler les paroles de Bucky avec une attention qu'elle n'avait jamais sans doute donné pendant ses heures de cours. « Ecoute-moi bien… Tu dois p.. passer ta baguette le long de la plaie. Il faut prononcer la formule trois fois pour… un maximum d’effets. » Elle hochait sa tête, serrant sa main fortement en essayant de ne pas trop lui refiler son stress et son appréhension. Elle regarda alors autour d'elle, bien qu'elle se moque de finir à Azkaban pour usage de la magie devant des Moldus. Seulement lui comptait. « La première fois, ça doit diminuer le flux du sang, la seconde, la plaie se referme, et la troisième fait, cela fait disparaître la cicatrice. Vulnera Sanentur, ce sont les mots que tu dois pro.. pro… prononcer. » La voix du jeune homme était si faible qu'elle avait du mal à s'accrocher à son timbre qui sonnait bien trop difficilement. Il se mît à tousser tout en crachant un filet de sang. Les traits de la sorcière se teintèrent d'une expression d'horreur, ensevelit sous les larmes. « Hémorragie. Dé… Dépêche…toi. » Elle se hâta alors, posant alors délicatement la pointe de sa baguette magique sur la plaie ensanglantée. Elle se concentra. Briséis était une excellente sorcière, surtout pour les charmes et les enchantements. « Vulnera Sanentur ... » prononça-elle en laissant glisser doucement sa baguette sur la plaie dont le sang semblait s'évaporer. « Vulnera Sanentur.» Elle ne quittait pas des yeux la blessure, celle-ci commençant à se refermer au fur et à mesure des incantations. « Vulnera Sanentur ...» Le sortilège semblait avoir fonctionné, bien qu'il restait une trace légèrement visible de la cicatrice. Bon elle n'était pas médicomage et experte en sortilège de guérison non plus. Malgré tout ça, Bucky semblait toujours inconscient. Pourtant elle avait tout fait comme il faut ! Elle se pencha au dessus de lui, caressant sa joue pour tenter de le réveiller. « Bucky ?? Ouvre les yeux ...» Elle pressa délicatement ses lèvres rosées contre celle de son amoureux pour lui donner un baiser, l'amour n'était-il pas la plus puissante des magies ? Il respirait, son coeur battait. Un grand sourire vînt alors illuminer le visage de la sorcière. Elle ne pouvait pas le laisser évanouis ici, ils allaient finir par attirer l'attention et les problèmes. Briséis ramassa alors son sac à main, rangea sa baguette et attrapa la main de Bucky. Un dernier regard autour d'elle pour s'assurer que personne n'allait assister à cette scène puis un crac sonore éclata.

Le seul endroit proche et sécurisé auquel elle avait pensé c'était la ferme du père de Maës, situé à Manchester. Le bruit du transplanage ayant attiré l'attention de Monsieur Whitaker sur le perron, celui-ci aida alors Briséis à transporter son fils jusqu'au canapé du salon. Il fallu une bonne demie-heure à la sorcière pour expliquer toute l'histoire à l'homme sans trop rentrer dans les détails. Assise en face de Monsieur Whitaker à boire une tasse de thé dans un silence presque gênant. Pour rompre la glace, la belle attrapa un étrange objet sur la table qui avait attiré son attention. « C'est joli ! Qu'est-ce ? » Le père de Bucky haussa alors un sourcil devant l'ignorance de la jeune sorcière. « Un tournevis mademoiselle ... C'est pour le bricolage. » Passionnée par un objet si commun, ça arracha presque un sourire amusé au patriarche de la famille Whitaker. « Passionnant ! » dit-elle en regardant l'outil. Briséis vivait dans le monde sorcier, elle et ses tantes n'utilisaient que la magie et donc étaient totalement ignorantes de certaines choses. Elle prit une gorgée de thé en offrant un joli sourire à son ' beau-père '. Elle espérait que Maës allait bientôt émerger, il ne pouvait pas la laisser seule dans ce genre de situation !

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MessageSujet: Re: the unforgiven, part lll { maës }   the unforgiven, part lll { maës } EmptySam 29 Juin - 21:48



When darkness falls, and surrounds you, when you fall down,

When you're scared, and you're lost.;

Inconscient. J’appartenais au monde au monde des incertitudes. Vivra ? Ne vivra pas ? La magie permettait bien des miracles, c’était là le concept même de la magie, mais la survie d’un homme ne pouvait être influencée. Pas même par un acte sorcier. La plus puissante des magies restait l’Amour. Et de cette magie, j’en avais au fond de moi. C’était elle qui me permettait de me battre, pour la ressentir encore et toujours. Je sentais quelque chose de froid à l’endroit où se trouvait ma blessure. L’extrémité de la baguette de Briséis, certainement. Ce froid laissa alors rapidement place à une chaleur salvatrice, tandis que j’étais bercé par la voix embrumée de tristesse de Briséis. Puis le silence. Il ne restait que le silence. C’était comme avoir perdu des sens, il ne me restait plus rien. Je ne ressentais pas la douceur de sa peau caresser ma joue,  je n’entendais pas sa voix, je ne sentais pas son parfum, je ne visualisais pas son regard envoûtant, je ne goûtais pas à ses lèvres sucrées, et je ne pouvais lui dire que je l’aimais. J’étais plongé dans un sommeil profond, bercé par des souvenirs. Des images d’une journée bouleversée par des événements contradictoires. Des horreurs et des merveilles. Mais je visualisais aussi des images des souvenirs d’un passé plus lointain. Tous les bons moments passaient en sa compagnie, et que j’espérais passer encore. Mon seul regret à cet instant, est d’avoir passé tant d’années à être un véritable bâtard avec autant de personnes. C’est toujours lorsque l’on pense qu’il est trop tard que l’on regrette de nos actions passées. Cependant je n’avais pas le temps de regretter. Et pas l’envie, non plus. Soudainement, je me sentais décoller. Tous mes organes s’enroulaient, s’agitaient. Tout se passa rapidement, en l’espace d’une infime seconde je dirai. Celle d’après, je me sentais lourd. Lourd après cette rapide sensation de légèreté. Mais cette sensation s’estompa rapidement, alors que j’étais déposé sur un nuage de tissu. J’avais l’impression d’esquisser un sourire à cette sensation, mais qu’en était-il en réalité ?

Bercé par mes rêves, ce ressenti sous mon corps m’était familier. Je me souvenais de longues après-midi passées avec Silver et Lilou, à regarder la télé en manger des chips, du pop-corn, et des bonbons. C’était bien ce canapé, marqué par nos longues heures passées dessus. La bonne époque, lorsque j’étais innocent. Lorsque ma sœur était encore de ce monde. Je me revoyais avec elle, sur ce même canapé, alors que j’étais allongé la tête sur ses jambes, et qu’elle me mettait les chips directement entre les dents, en passant sa main dans mes cheveux. Lilou avait l’instinct maternel. Elle l’avait toujours eu. En règle générale, nous étions tous fiers de chaque membre de cette famille. Ambitieuse, joyeuse, animée. Tout allait bien, une famille presque parfaite. Jusqu’au drame que vous connaissez déjà. La famille Whitaker s’en est vue détruite, et après cela, le canapé n’a jamais plus connu tant de maltraitance. Il n’y avait plus de longues heures à passer dessus, de moments à partager à se goinfrer devant la télé. C’était terminé. Je suis tout à fait conscient que c’est à partir de ce jour-là que je suis devenu celui que je suis. Enfin, c’est cet événement qui a permis aux autres événements d’arriver. Cause et effet. Putain de causalité. Cependant, c’est certainement grâce à ce jour que j’entretiens cette relation avec Briséis. Grâce, ou à cause ? Si l’on va plus loin dans l’analyse, si je n’avais pas été attiré par Briséis, c’est que j’aurais été un autre homme. Et ainsi que je n’aurais pas été changé par le décès de Lilou, donc qu’elle serait encore de ce monde. Pour se tuer l’esprit, je pourrai détester Briséis. Parce que je suis proche d’elle, que l’on entretient une relation mortelle, destructrice. Il peut y avoir tant d’explications, tant de raisons aux conséquences.

Mais j’aime Briséis. Cela fait-il de moi un monstre ?

Pourquoi le serai-je. Je ne fais qu’aimer, éprouver un sentiment aussi indigne que noble. Je le confesse, je représente ce sentiment d’une manière bien originale. Destruction mutuelle, dégoût, violence. Mais il fallait admettre que cette journée fût accompagnée d’une mélodie bien différente. Le son était beaucoup plus doux, tendre. Amoureux. Et c’est pour cette douce chanson que je souhaitais continuer de vivre. Et c’est en son nom que j’ouvris les yeux.

Dans un premier temps, la lumière. Aveuglante. J’avais mal aux yeux, j’avais mal à la gorge, je sentais une odeur de pancakes, je percevais le tissu d’un T-Shirt sous mes doigts, et j’entendais le doux son de la voix de Briséis. Le retour à la réalité. Le retour des cinq sens. Je me frottais le visage avec mes mains, respirant un peu d’air. Je m’asseyais alors sur le canapé, remarquant le flacon d’essence de Dictame entamé sur la table. Briséis m’avait écouté. Je lui avais appris les bénéfices de l’essence de Dictame vis-à-vis des cicatrices, et mon père en avait toujours chez lui. Malheureusement, il faut l’appliquer très rapidement, de ce fait je garderai une légère cicatrice. Ce qui se confirma lorsque, soulevant mon T-Shirt, j’aperçus la cicatrice blanche qui semblait dater de plusieurs mois. Légère, mais bien là. J’entrepris finalement de lever mon cul du canapé. Je manquais alors de tomber, et me rattrapais in extremis sur le dossier du dit canapé. La voix de Briséis provenait de la cuisine, ainsi que l’odeur de pancakes. Je m’immisçais dans celle-ci, essayant de décrocher un sourire, difficilement. « Hey p’pa. Merci pour les pancakes. » Fis-je difficilement. Puis, je jetais un œil à Briséis visiblement rassurée, en vue de son sourire tendre. « J’t’en prie fils, comment tu as ? Par contre, parlant de pancakes… y’en a plus. » Fit-il sur un ton désolé. « Super… » Lançai-je dépité et déçu. Moi qui en aurais bien mangé… En vue de l’odeur, elles devaient être comme je les aime. Pas trop épaisses, pas trop fines. Du sirop d’érable, et de la cannelle. Le pied. « Il te taquine, on t’en a gardé. Enfin je t’en ai gardé. Vous êtes de sacrés gourmands les Whitaker. » Me rassura Briséis alors qu’elle se leva pour déposer un baiser sur mes lèvres. « Ah, oui… Je sais pas si elle t’a dit, mais mmh… Ben on est ensemble maintenant. » Annonçai-je à mon père qui ne semblait pas être plus surpris que cela. « Officiellement. » Continuai-je. Son expression affichait soudainement une grande surprise. « Mes félicitations ! Du coup, pour fêter ça, tu t’es fait planter ? C’est original. » Dit-il, laissant planer un silence de quelques secondes. Puis des rires. Je pris une chaise, les pancakes, une tasse de café, et je me posais à la table.

Nous discutâmes durant de longues minutes, peut-être même heures. Discutions diverses et variées, des rires. Au moins, mon père acceptait Briséis dans la famille, depuis bien longtemps d’ailleurs. Je lui tenais la main, la serrant fort entre mes doigts. Elle m’avait sauvé la vie. Intérieurement, je lui criais mon amour. Puis, mon regard accrocha la pendule sur un des murs de la cuisine. Il était bien trop tard, déjà. « Putain p’pa, va falloir qu’on file, on devrait déjà être au château là. » Lançai-je subitement. Les règles d’Hogwarts étaient bien difficiles depuis quelques temps, et quand bien même j’aimais vivre dangereusement, j’avais eu ma dose pour la journée et préférais me passer d’une autre mauvaise nouvelle. Je fis mes au revoir à mon père, attrapa Briséis par la taille, l’amenant contre moi, et lui souffla quelques mots. « Merci de m’avoir sauvé. Je t’aime... » Et à la seconde où je terminais de parler…

Un crac sonore.
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