THE WORLD I KNOW > Aislinn

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❝The world I know❞

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Eden Fredriksen & Aislinn MacNair

Je marchais à pas très rapide dans les couloirs vers notre lieu de rencontre. Aislinn m’avait envoyé un Hibou et ça semblait être urgent alors j’étais rapidement accourue. Elle voulait me parler de quelque chose de très important alors qu’elle m’avait clairement précisé qu’elle devait travailler sur une potion pour l’un de ces cours. Je trouvais ça plutôt anormal qu’elle me demande de venir la rencontrer, mais je ne refusais jamais une bonne discussion avec cette fille. Alors c’était plutôt sans hésiter que je traversais les couloirs à grands pas pour me rendre aux lieux qu’elle m’avait donnés. Une salle dans le couloir vide. Tiens, je ne savais pas qu’il y avait des salles dans ce couloir. Mais, en même temps, pourquoi pas? Ce couloir comme tout le reste du château était enchanté, alors il pouvait bien y avoir des classes pour tout ce qu’on en savait. J’étais donc partie du sous-sol du château pour monter les quelques étages qui me séparaient de la classe en me demandant si cette lettre avait été seulement envoyée à moi ou bien si Astrid avait aussi reçu la lettre en question. Par la suite j’étais plutôt curieuse de savoir ce qui était si important, et je me demandais si c’était réellement important ou bien si c’était encore une fois un cas ou Aislinn avait exagéré la situation encore une fois.

J’arrivais au lieu de rendez-vous dans un temps record. Il y avait peu d’étudiants dans les couloirs quand il n’y avait pas de cours donc c’était facile de se rendre du point A au point B pour une fois. J’arrivais devant la porte fermer et je cognais doucement. « Aislinn? T’es ici? » J’ouvrais tranquillement la porte alors que l’odeur nauséabonde me frappait comme la chaleur d’été lorsqu’on met les pieds dehors. Ouf, mais, qu’est-ce qu’elle pouvait bien travailler dans cette classe? Une potion qui serait surement potentiellement dangereuse. Si ça se trouvait, c’était une potion de sa propre mixture. Et seul Merlin sais ce qu’il pouvait bien y avoir dedans. Je tentais de distinguer les odeurs, mais c’était impossible. J’allais devoir attendre le résultat final. Et ce malgré mes nombreux talents en potions. « Bordel MacNair, tu peux me dire sur quel genre de potions tu travailles. » Je souriais sachant parfaitement bien qu’elle n’aimait pas que je l’appelle ainsi, mais les vieilles habitudes ont la vie dure. C’est comme elle qui avait de la difficulté à arrêter de m’appeler Fredriksen. Et puis on ne le faisait pas pour être méchante, mais seulement par mauvaise habitude. De toute façon ici à Poudlard c’était presque une mode d’appeler les gens par leurs noms de famille. Il fallait juste déceler qui le faisait par méchanceté et qui le faisait seulement par habitude. Je vous mets au défi de le déceler. Chez certains d’entre nous c’est plus difficile que chez d’autres.

Je m’approchais rapidement de la sorcière et du chaudron bouillant. Une question me brulait les lèvres, car j’étais plutôt surprise de la trouver ici avec son chaudron, je croyais qu’habituellement toute potion devait être concoctée dans les laboratoires de potions. « Habituellement vous n’êtes pas obligé de faire vos potions dans les labs de potions? » Ma question était sortie toute seule, mais je sais que moi pour mes cours de potions j’étais obligée de les travailler en classe. J’avais réussi à avoir quelque permission spéciale pour faire des potions en dehors des heures de classe puisque j’étais étudiante dans les classes de potions avancer. Mais jamais je n’avais réussi à pouvoir faire des potions en dehors des laboratoires de potion. J’étais pratiquement certaine qu’elle n’avait pas réussis à avoir cette permission-là non plus. Ça ne devait donc pas être une potion pour un cours. « Dis-moi que ce n’est pas seulement pour cette potion que tu m’as fait venir ici. Autant j’aimerais t’aider dans tes études, mais j’ai un projet à terminer pour lundi. Et je m’y suis encore prise à la dernière minute. » Encore une fois, les mauvaises habitudes avaient la peau dure. J’avais attendu trop longtemps avant de commencer à l’écrire et maintenant j’allais devoir travailler encore plus dur.

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feat. Aislinn & Eden

Les potions, la métamorphose et les cours de sortilège étaient pratiquement toute ma vie. Les trois matières les plus importantes pour être sorcier. C’était dans ces cours ou je m’animais réellement. Je devenais une meilleure version de moi même. On m’appelait souvent le petit cerveau dans ces classes, mais c’était parce que j’y étais tout simplement dédier. Et que j’étais d’une grande intelligence et ça, je le savais. Cette année j’étais encore plus dédiée à mes cours. Une des raisons c’était parce que mon père avait enfin fait l’impensable à mes yeux. Ce n’était pas parce que je ne vivais plus à la maison qu’il n’avait pas encore une main ferme sur ce que je faisais ou ce que je ne faisais pas. Il avait trouvé un moyen de garder le plein contrôle sur ce que je pouvais faire et ce que je ne pouvais pas faire. Et apparemment, épouser l’homme de mes rêves n’était pas une option dans ma vie que j’ai décidé de partir ou non. Je savais l’an dernier qu’il était en discussion avec une famille, mais je n’avais pas cru que ça arriverait aussitôt. Mais depuis cet été c’était officiel. J’étais fiancée, je n’avais donc plus mon mot à dire sur le choix de mes prétendants. Bien que ce n’était pas pour me déplaire j’avais opté pour garder les fiançailles secrètes le plus longtemps possible, mais il n’y avait pas si longtemps j’avais déballé mon paquet à ma propre cousine. Et j’étais certaine qu’elle allait tout faire pour ruiner un peu plus ma vie. Et pour ce faire elle allait surement ébruiter la bonne parole à toute l’école. J’avais donc décidé aujourd’hui d’annoncer la mauvaise nouvelle à mes meilleures amies. Je n’avais pas le choix et je préférais qu’elles l’entendent de ma part. Depuis trois jours je m’enfermais dans une salle du couloir vide pour travailler tous mes projets et devoirs et pour réfléchir à comment j’allais leurs annoncer cette affaire. J’avais décidé de le faire une à la fois. À commencer par Eden, qui je savais allait surement m’aider à trouver des moyens de pouvoir annoncer la nouvelle à Astrid. De toute façon, des deux filles Eden était surement celle qui s’était le plus rapidement réchauffée à moi. Donc je préférais commencer avec elle et savoir que j’avais son support moral. Je lui avais donc envoyé un Hibou lui disant où me trouver. Mais je ne pensais pas qu’elle arrivait aussitôt. Je ne l’avais pas entendu cogner et donc quand j’entendis : « Aislinn? T’es ici? » J’eus un sursaut incroyable. Je me retournais rapidement, mais apparemment Eden n’avait pas terminé de parler. « Bordel MacNair, tu peux me dire sur quel genre de potions tu travailles. » Je la regardais un peu coupable. Ça n’arrivait pas si souvent que je manque mon coup en potion, mais aujourd’hui j’avais carrément raté mon coup. Je ne sais pas ou ça avait mal tourner, mais je devais me rendre à l’évidence c’était un échec. Je soupirais et sortait ma baguette pour nettoyer le chaudron d’un seul coup de cette dernière. « Désoler j’ai raté mon coup aujourd’hui c’était sensé plutôt avoir une odeur épicer, mais ça à mal tourné. » Je haussais les épaules avant de plonger mon regard sur mon chaudron pour m’assurer qu’il était réellement propre à nouveau et je recommençais à zéro. Je commençais avec les infusions que je devais mettre en tout premier dans la potion et je tentais de trouver le courage de pouvoir affronter mon amie. « Habituellement, vous n’êtes pas obligé de faire vos potions dans les labs de potions? » Je souriais. En théorie oui je devrais travailler dans les labos de potions, mais j’avais toujours détesté travailler dans cet endroit. Je trouvais les labos de potions renfermer et humides. J’étouffais dans cet endroit. Depuis l’an dernier, j’avais un set de chaudron et de mélange à potion de bien garder dans ma malle et quand je voulais vraiment me concentrer et perfectionner mes potions je trouvais une salle loin des regards pour pratiquer. Oui, c’était très dangereux, si jamais la potion explosait je serais surement dans de grands pétrins, mais à ce jour j’avais été extrêmement chanceuse. « Beurk, je déteste les labos. C’est froid, humide et je finis toujours complètement congestionner. Je préfère pouvoir travailler sur mes potions dans des places comme ici que ce soit en secret et contre les règles. » Je tentais toujours de me donner du courage assez pour pouvoir lui donner la nouvelle. C’était une nouvelle parfaitement horrible et c’était un peu normal que j’aie besoin de me donner du courage. Maisà Eden elle était plutôt impatiente à ce niveau-là. Et il est vrai que c’est moi qui lui avais demandé de venir me trouver. « Dis-moi que ce n’est pas seulement pour cette potion que tu m’as fait venir ici. Autant j’aimerais t’aider dans tes études, mais j’ai un projet à terminer pour lundi. Et je m’y suis encore prise à la dernière minute. » Je souriais, bien entendu qu’elle c’était pris à la dernière minute. Il n’y avait que moi pour toujours être d’avance dans mes devoirs. Tellement d’avance que bien souvent je prenais mes temps libres pour rechercher la création de nouveaux sortilèges, des sortilèges offensifs de préférence. Je recherchais aussi beaucoup sur la métamorphose, et ce même si j’avais atteint mon but premier. Mais je tentais de rechercher s’il serait possible pour un animagus d’être plus qu’un seul animal. Tous des domaines que j’adorais par-dessus tout. Mais je savais qu’elle n’attendrait pas éternellement que je lui dise ce que je voulais lui dire. « Non, comme d’habitude la potion est un moyen de me donner du courage quand j’ai quelque chose de grave à dire. » Je devais toutefois prendre au moins cinq minutes pour avoir le temps de prendre une pause le temps que ma potion puisse bouillir pendant trente minutes. Je travaillais rapidement et avec une grande attention au détail et au bout de cinq minutes je retournais finalement ma pleine attention vers mon amie. « Eden il la finalement fait. » Je sortais la chaine qui pendait dans mon chandail et qui contenait la bague de Fiançailles que Irial avait dû me donner.

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Eden Fredriksen & Aislinn MacNair

Je souriais à la sorcière qui sortait sa baguette pour nettoyer le chaudron après que je lui ai demandé ce qu’elle était en train de préparer. Je devais avouer que l’odeur était réellement nauséabonde et que ça ne pouvait pas être un bon signe. Et apparemment, ça ne l’était pas non plus parce que Aislinn n’avait même pas pris la peine mettre la potion dans des flasques. D’un coup de baguette, la potion était disparue et un second sortilège s’occupait de nettoyer le chaudron comme il fallait. « Désoler j’ai raté mon coup aujourd’hui c’était sensé plutôt avoir une odeur épicer, mais ça à mal tourné. » Oui, j’avais bel et bien compris le geste de mon amie. C’était donc un bon signe que cette potion soit ratée je ne pouvais pas imaginer ce dont elle aurait pu servir avec une odeur comme celle-là. Elle aurait surement pu amener les estomacs les plus faibles à l’infirmerie, ça, c’est certain. C’était une chance que je n’étais pas l’une d’entre elles. « Oh C’est définitivement épicé, mais je ne crois pas que ce soit les épices dont tu parles. » Je n’avais pas été capable d’enlever la moquerie de mon ton. Il était rare que Aislinn Macnair échouait ou encore qu’elle avouait avoir échoué directement devant moi. Je devais avouer que même au départ elle avait elle beaucoup de difficulté à ravaler sa fierté. Mais elle avait beaucoup changé depuis toute ces années et dans un sens j’étais plutôt heureuse de la conter parmi mes amis maintenant. Surtout qu’elle était sacrément intelligente et qu’elle pouvait toujours m’aider quand j’en avais besoin. « C’est une potion pour faire quoi? » Après tout je voulais un jour pouvoir enseigner les potions dans cette même école alors c’était tout naturel que je sois curieuse sur ce qu’elle tentait de faire en ce moment.

Je m’inquiétais quand même du fait qu’elle préférait faire des potions en dehors des endroits destiner à ce genre de pratique. L’une des raisons était que des sortilèges avaient été mis en place en cas d’explosions et que généralement les professeurs de potions n’étaient pas trop loin quand il savait qu’un étudiant se trouvait là-bas. Traiter moi de trouillarde, je m’en fou royalement. Mais je détestais prendre ce genre de risque. Je n’avais pas peurs de jouer les Robin des bois et intervenir quand je voyais des situations qui me déplaisait, mais quand on parlait des conseils de sécurité mis en place dans le cadre des cours alors la c’était une tout autre histoire. J’étais une véritable trouillarde. « Beurk, je déteste les labos. C’est froid, humide et je finis toujours complètement congestionner. Je préfère pouvoir travailler sur mes potions dans des places comme ici que ce soit en secret et contre les règles. » Je haussais les sourcils à sa réponse. Non, je n’étais définitivement pas satisfaite par la réponse de mon amie. Pour moi ce n’était pas une raison de désobéir à ce genre de règles et je faisais même savoir mon opposition. « Hum je vois. Et si ton labo improviser devait exploser tu ferais quoi hein? » Oui je ne cherchais que le bien d’Aislinn dans le fond. Elle avait bien assez à faire, s’il fallait qu’elle mette sa vie en risque par dessus le marcher. « Je ne veux pas avoir l’air rabat-joie, mais les règles de sécurité existent pour une raison Ash. »

Toutefois ce n’était pas pour parler de potions qu’elle m’avait fait venir, ici j’en étais, certaines. De toute façon, elle-même semblait occuper alors je me doutais qu’il y avait plus que simplement le fait qu’elle travaillait une potion qui avait une odeur épicée. « Non, comme d’habitude la potion est un moyen de me donner du courage quand j’ai quelque chose de grave à dire. » Je la regardais incrédule. Je ne savais pas quoi penser de ce qu’elle venait de me dire là. Elle avait pourtant l’air d’avoir plein de courage quand elle s’opposait aux gens de son entourage du passer. Je ne pouvais pas imaginer Ash comme ayant peur de quelque chose. Étrangement c’était une chose que je ne pouvais étrangement pas concevoir. « Qu’est-ce… » Je n’avais pas terminé ma question que déjà elle répondait à ma question. J’avais pris un peu trop de temps à passer par dessus mes émotions, car en l’espace de cinq minutes elle avait terminé la base de sa potion qui soudainement me faisait penser à la base pour faire du véritaserum. Étrange. « Eden il la finalement fait. » Je levais la tête vers elle alors qu’elle sortait une chaine de sa chemise. Une chaine qu’elle gardait au cou. Comment est-ce que je n’avais pas remarqué cette chaine m’échappait complètement. Mais il n’y avait pas de doute sur ce qu’il y avait au bout de la chaine. Elle m’avait déjà parlé de ces craintes qu’un jour son père décide de la fiancer malgré tout. Elle était surement l’une des dernières de notre âge. Je me rapprochais rapidement pour la serrer dans mes bras. « Oh mon dieu… Ash, je suis trop désolée que tu aies à vivre cela. Tu ne peux pas les rompre où quoi que ce soit? » Je ne pouvais pas retenir mes questions mêmes si je savais que tenter de les rompre serait tout simplement futile. « Non bien sûr que non. C’est des vieilles traditions… » Je n’étais pas complètement idiote. Je savais parfaitement qu’il s’agissait de très vieille tradition. Surement qu’elle était toute simplement prise en sandwich et qu’elle allait devoir passer au travers. « Euh c’est qui au fait? » Comment je pouvais ne pas avoir déjà posé cette question, me dépassait tout simplement, mais je posais finalement la question.

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feat. Aislinn & Eden

Je savais que Eden allait se moquer. Elle était tout aussi bonne que moi en potion. En fait, je n’avais jamais su à quel point on avait des points en commun avant que je ne commence à la connaître. Certes quand elle était à poudlard avant je n’avais surement pas été la plus cruelle avec elle, mais j’avais été tout sauf gentille. Je ne l’avais pas aidé non plus, je l’avais aussi insulté. Et c’est seulement quand elle était revenue à Poudlard après deux ans dans d’autres écoles que j’avais réellement appris à la connaître. Je devais avouer que je regrettais maintenant de ne pas avoir fait d’effort par le passé. Mais j’avais eu moi aussi à apprendre de mes propres erreurs. À l’époque, j’étais surement l’une des personnes les moins approchables de l’école. Je détestais tout le monde. « Oh C’est définitivement épicé, mais je ne crois pas que ce soit les épices dont tu parles. » Je tournais la tête pour sourire à Eden. Elle n’avait pas tort, ce n’était pas les épices dont je parlais. Oh c’était supposer être un mélange d’épices quand la potion était réussie. J’avais procédé à une modification d’une potion antipoison reconnue, pour pouvoir la faire encore plus puissante. C’était ce que le professeur avait demandé. C’était une potion sans grand danger d’explosion. Bien que je ne savais pas comment les deux éléments antipoison réagiraient ensemble. « C’est une potion pour faire quoi? » Je tournais la tête vers elle. J’avais eu mes doutes qu’elle allait vouloir savoir. Elle adorait faire des potions. C’était un cours dans lequel elle avait toujours excellé. C’était un des points qui nous avait rapprochés moi et elle. « C’est une potion qui est sensée être un antipoison plus fort. En fait, c’est un projet. On devait choisir deux produits qui agissent en tant qu’antipoison de manière générale et tenter de modifier une potion déjà existante ou en inventer une autre. » Je lui souriais alors que je commençais le mélange à nouveau. Cette fois-ci j’avais réellement l’intention de la réussie. Je détestais faillir à quelque chose. Une autre des raisons pour lesquelles je détestais les labos. J’étais rarement seule. Et je détestais manquer ma potion devant quelqu’un d’autre. En cours quand on faisait des potions je mesurais toujours deux fois tous mes ingrédients avant même de commencer. Je relisais les directives deux à trois fois. Je détestais tout simplement échouer à quelque chose. « Hum je vois. Et si ton labo improviser devait exploser tu ferais quoi hein? » Oh elle n’approuvait pas non plus de mon labo improviser. Ce n’était pas tellement grave parce que personne n’approuverait. Comme elle n’approuverait certainement pas si je lui disais que je recherchais des sortilèges de magie noire. Oh je ne lui cachais pas grand-chose parce que dans le fond elle savait qu’à ce niveau là je le faisais. On n’en parlait seulement pas. C’était des sujets qu’on ne discutait pas. Mais je lui cachais réellement que je n’avais plus de logis depuis l’an dernier et ça, c’était un fait. Depuis que j’étais partie de la maison. Et ça, elle ne le savait pas. « Je ne veux pas avoir l’air rabat-joie, mais les règles de sécurité existent pour une raison Ash. » Oui elle existait pour des raisons, mais elle était aussi d’un ennui mortel. Eden aimait suivre les règles de sécurité. Pour des raisons qui m’échappaient, c’est vrai, mais j’acceptais qu’elle déteste briser les règles. Parce qu’elle n’allait pas tenter de m’obliger à dans un labo. Non c’était une chose sur laquelle je pouvais compter. Oui elle allait faire sa rabat-joie et tenter de me faire la morale, mais elle n’allait pas m’obliger à changer d’endroit. Ça, j’en étais certaine. « Je sais qu’ils existent pour une bonne raison, mais je te promets de faire très attention d’accord. Je n’aime juste pas travailler dans les labos. » Bon d’accord ce n’était pas une promesse que je pouvais toujours tenir. Un de ces quatre c’était assurer que ça allait mal se terminer pour moi. J’allais finir dans une explosion de laboratoires tout probablement. J’aimais prendre des risques quand je faisais de la recherche. C’était le gros point sur lequel mes professeurs s’entendaient. Ça et le fait que j’étais un peu arrogante dans les cours, car je réussissais avec une grande facilité. Petit défaut de fabrication, je savais parfaitement ce que je valais et quand il était question de la sorcellerie je valais beaucoup. Pour cette raison je continuais de travailler sur ma potion sans trop me stresser. Enfin autre que penser à comment je pouvais annoncer que j’étais officiellement fiancée. Je n’avais pas cru qu’elle allait si bien comprendre la situation et surtout bien le prendre. Mais pourtant je me retrouvais bien rapidement dans les bras de la pouffsouffle. « Oh mon dieu… Ash, je suis trop désolée que tu aies à vivre cela. Tu ne peux pas les rompre où quoi que ce soit? » Elle ne comprenait pas tout à fait la manie qu’avaient des parents comme mon père à fiancer leurs enfants. Les adultes cherchaient toujours à fiancer leurs enfants aux meilleures familles. Bien que mon fiancé n’était pas un Malfoy, un Nott ou encore un Wilkes, je savais que j’étais tombée sur un bon morceau. Personne ne savait à quel point j’étais tombée sur un bon morceau pour fiancé sauf moi. Il savait réellement qui j’étais. Il m’avait même recueillît chez lui, cet été. Comme un vulgaire chat de gouttière. En fait, ces fiançailles étaient un bon signe. Mon père n’était pas près à tout pour me marier. Il avait bien choisi. Un homme qui saurait me protéger. Malheureusement, il avait aussi choisi un membre de l’ordre de Woodcroft et ça, mon père ne le savait pas. Et ce n’était pas moi qui irais le lui dire. Il croyait qu’il avait un espion dans sa poche, mais il se trompait amèrement. « Non bien sûr que non. C’est des vieilles traditions… » Elle avait raison, c’était des vieilles traditions dans nos familles. Même mes parents ne s’étaient pas mariés par amour, mais par devoirs. Personne dans mon monde n’avait réellement eu la chance de choisir qui serait celui ou celle avec qui ils auraient le devoir de procréer. « Euh c’est qui au fait? » Elle était une véritable petite curieuse et c’était comme ça que j’adorais mon amie. « C’est Irial Goyle le prof de corps à corps moldu. » Je devais faire taire le peu de fierté que j’avais à être fiancée à Irial. Parce que je devais moi même avouer qu’il n’était pas trop mal à regarder. Il avait du charme à revendre et il était vu comme mystérieux. Même si je ne voulais aucunement avoir à l’épouser j’avouais que mon père avait quand même fait de bons choix. Mieux que ce que mon oncle avait fait avec ma propre cousine dans le fond. « Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt. Je ne savais pas comment l’annoncer et je croyais que j’avais encore une chance de pouvoir faire annuler les fiançailles, mais je dois me résigner que même pour moi ça ne fonctionnera pas. » Je ne voulais pas qu’elle tente de briser les fiançailles ou qu’elle me pousse à le faire. De cette façon ça garderait la couverture d’Irial bien en sécurité. Il était sensé être un mangemort. Un fils de bonne famille. Personne ne pouvait même se douter qu’il était un espion pour le camp ennemi.

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Eden Fredriksen & Aislinn MacNair

Je regardais l’état de la potion et je savais qu’elle avait échoué sa potion. Mais ça ne semblait pas décourager Aislinn qui avait rapidement nettoyé son chaudron d’un coup de baguette et elle entamait sa potion à nouveau. Étrangement, je n’aimais pas l’idée qu’elle fasse des potions dans ce local, mais elle ne m’écouterait pas si je le lui faisais savoir. Elle était entêtée comme ça. « C’est une potion qui est sensée être un antipoison plus fort. En fait, c’est un projet. On devait choisir deux produits qui agissent en tant qu’antipoison de manière générale et tenter de modifier une potion déjà existante ou en inventer une autre. » Hum bon d’accord, ce n’était surement pas une de ses potions hyper explosives non plus. Mais en même temps si elle inventait une toute nouvelle potion on ne pouvait jamais trop savoir. « Hum ton ancienne potion était surement un poison fort et non pas un antipoison. » Je souriais, du moins je tentais. Je n’avais jamais été trop friande des règles brisées. Surtout les règles de sécurité. Traiter moi de poule mouillée, je m’en fou, mais sincèrement ça ne pouvait pas être trop sécuritaire son truc. Mais elle ne semblait pas le moins du monde soucieuse alors peut-être que je devrais lui faire confiance. « Je sais qu’ils existent pour une bonne raison, mais je te promets de faire très attention d’accord. Je n’aime juste pas travailler dans les labos. » Bon, j’avais fait part de mon opinion. Et je savais quand un combat était perdu d’avance. Je trouvais un bureau dans le coin et le tirais pour être plus près d’elle et je m’assoyais sur celui-ci pour la regarder travailler. Je préférais encore garder un œil sur elle et sa potion que de partir. Et de toute façon elle était celle qui m’avait amenée ici. « Mais, tu sais dans le monde des moldu, ils prennent un virus pour créer son antivirus. Donc si tu tentais de prendre un poison tu pourrais le transformer en antipoison. » Je ne savais pas d’où j’avais eu cet éclair de génie, mais ce n’était pas complètement fou non plus comme idée.

Je ne comprendrais surement jamais les eus et coutume des sangs purs. Il y avait tellement longtemps que ma propre famille était sortie de ces coutumes que je ne crois pas qu’aucun de mes aïeux encore vivants n’a été forcé dans un mariage qui ne l’intéressait pas. Ça et le fait que ma famille vive depuis si longtemps éloigner des grands centres rendaient les choses bien plus faciles selon moi. Et je tentais de me mettre dans les chaussures de mon amie, mais c’était réellement difficile. Je la plaignais d’être prise dans cette histoire. « C’est Irial Goyle le prof de corps à corps moldu. » Je devais avouer que sur le coup elle avait beaucoup de chance. Le prof de corps à corps moldu était réellement facile à regarder. Comment de filles seraient jalouse d’Aislinn. Juste à savoir qu’elle était fiancée à ce mec. Je trouvais ça soudainement difficile de la plaindre. Et encore, il n’était pas tout à fait mon genre ce mec. « Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt. Je ne savais pas comment l’annoncer et je croyais que j’avais encore une chance de pouvoir faire annuler les fiançailles, mais je dois me résigner que même pour moi ça ne fonctionnera pas. » Je la regardais et je n’avais qu’une envie, la serrer à nouveau dans mes bras. Sincèrement, je la comprenais tellement de détester sa situation du moment. Elle voulait tellement se prouver, elle voulait tellement prouver à tout le monde qu’elle n’était pas comme tous les sangs purs. Et la voilà qui était prise comme toutes les autres. Elle n’était plus en dehors dans la masse. Elle était prise dedans. « Je suis désolée Ash, si jamais tu veux je peux t’aider à mettre fin à ces fiançailles. Deux têtes valent parfois mieux qu’une. » Je lui faisais un de mes sourires mesquins.