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ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie.

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ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. Vide
MessageSujet: ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie.   ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. EmptyJeu 4 Juil - 18:21



I need another story, something to get off my chest,

My life gets kinda boring.;

J’ouvrais les yeux sur la noirceur du plafond de mon domicile. Une noirceur similaire à celle de ma conscience. Aujourd’hui, je ne me levais pas. Non, le week-end n’était pas arrivé ; je n’avais juste pas envie de me rendre à Hogwarts. Pas aujourd’hui. Cela fait une semaine que tout est changé. J’avais essayé une nouvelle fois, de cesser de souffrir comme je le faisais. Mais en vain. Cela me laisse penser que le Seigneur a un projet plus prometteur à m’attribuer. Celui de mourir lentement, seul. La pire des punitions qu’il pouvait me donner. La première fois que j’avais essayé de mettre fin à mes jours, un sorcier inconnu m’avait sauvé de justesse. Il a subi un sortilège d’oubliettes, me permettant d’éviter un coup médiatique quant à mes pulsions suicidaires. La seconde fois remonte à deux semaines. Hazze, celle qui avait eu la possibilité d’être mon assistante, autant en tant que professeur qu’avocat, était rentrée au mauvais moment. Elle m’avait empêché de commettre ce qui apparaît comme irréparable aux yeux de tous, mais qui est la solution afin de « réparer » mes erreurs, soigner mon âme. Une forme d’équilibre de la balance, qui penche bien trop lourdement de mon côté. Autant me jeter directement en Enfer, de toute manière je finirai par m’y rendre, et je serai certainement mieux qu’ici. Après tout, que me restait-il ici ? La jeune femme blonde ne m’avait pas sauvé, elle ne m’a que permis de souffrir plus longtemps. Et se décider à passer à l’acte n’était pas la plus reposante des décisions. A l’heure actuelle, je n’en avais plus envie. Pas pour l’instant. Je préférais aller me saouler au bar des Trois Balais à Pré-au-Lard. Ce que j’entrepris d’ailleurs, dès lors que l’idée traversa mon esprit. Je me levais, filais prendre une douche avant de m’habiller, et un crac sonore retentit.

Et comme on dit, le suicide, la seule façon de baiser la Mort.

Une heure plus tard, à Hogwarts.

« Pssst ! T’as entendue ça ? Paraît que le prof’ Winston a été apercu au bar des Trois Balais. Apparemment, il enchaînerait verre sur verre sans pouvoir s’arrêter. J’commence à croire que ce prof’ est fou… » Lançait une étudiante au deuxième rang de la salle de cours ou le professeur Winston devait donner son cours. Une jeune femme blonde, Hazze, entra alors dans la salle. « Hey, Hazze ! Toi qui est tellement proche d’Aldéric – tu dois l’appeler par son prénom sans problème, toi – tu sais si ce qu’on raconte est vrai ? Aldéric serait aux Trois Balais en train de se saouler ? Tu penses qu’il en a marre de toi et de ta perfection ? » Siffla alors une demoiselle brune du troisième rang. Véritable venin. « Euh… Non, enfin, je… J’en sais rien. Par contre je sais que toi tu as eu F au dernier test. » Répliqua spontanément Hazze de son tempérament enflammé lorsqu’elle le désirait. Suite à cela, elle disparut de la salle. Quelques minutes plus tard, un nouveau crac sonore retentit, quelque part dans un couloir.

Les Trois Balais, Pré-au-Lard

Je buvais un nouveau verre de whisky-pur-feu. Cela ne ferait que le septième. Un de plus ou un de moins, comme on dit… Ma veste était posée rapidement à côté de moi, les boutons du haut de ma chemise étaient ouverts, les manches retroussées, et ma cravate pendait lâchement autour de mon cou. Une véritable allure d’ivrogne. Ce que j’étais, après tout. Une poche à alcool, pour me qualifier d’une manière plus imagée. Après tout j’étais seul responsable, je me suis entraîné seul là-dedans. Et alors que j’avais pour habitude de masquer cette facette de ma personnalité, voilà que je me donnais au public. Après tout, une personne avait assisté à une chose qu’elle n’aurait pas dû voir. Basé sur ce fait, je pouvais aisément tout me permettre, non ? Je me l’autorisais sans retenue, pour le moment. Sous mes yeux, une photo. Ce cliché représentait une famille. Il y avait cinq personnes, dont moi. Sur ces cinq personnes, je suis le seul pouvant encore respirer l’air de ce monde. Je buvais à leur santé, et à ma mort.

La porte du bar s’ouvrit. Sans me retourner, je pouvais deviner qui venait d’entrer. Cela fait bientôt six mois que je côtoie cette personne tous les jours. Hazze, mon assistante et protégée. A la rentrée des vacances de Noël, j’avais décidé de faire passer une interrogation surprise. L’élève ayant la meilleure note avait l’opportunité de m’assister en tant que professeur. La jeune femme avait gagnée d’une manière des plus aisées. De ce fait, elle préparait certaines parties du cours que je donnerai à la classe, elle eut aussi l’occasion de faire cours à ma place, mais en ma présence, bien entendue. Elle est une étudiante remarquable. Sur tous les plans, d’ailleurs. Du fait de ses capacités en Droit, je lui ai par la suite permis d’assister à certains procès que je menais, allant de l’étude du dossier au procès en lui-même. Je ne suis pas du genre à me vanter, enfin si, je le suis totalement ; mais je pense qu’Hazze a énormément progressée durant ces six derniers mois. On s’entendait bien par ailleurs, il est forcé de constater que certaines choses étaient différentes entre nous, depuis ce récent événement. Elle me regardait différemment, je faisais de même. Autant étais-je un monstre à ses yeux. Et le baiser qu’elle me donna après m’avoir « sauvé » n’avait pas arrangé les choses. Je me sentais mal à l’aise, tout comme elle je suppose, mais il y un petit quelque chose derrière. Cela avait eu un goût de vie qui me manque aujourd’hui. Ce qui me faisait sourire en tout temps. Une faculté que j’avais perdue désormais. Hazze vint s’installer à côté de moi.

« Apporte-nous deux whisky-pur-feu  s’teuplait. » Lançai-je au barman. Même si il pouvait penser que les deux étaient pour moi, en vue de ma descente, il y en avait bien un pour Hazze. Elle était venue jusqu’ici. Je ne savais pas comment elle avait fait pour me retrouver. Sa présence me dérangeait et me soulageait en même temps. J’avais peur de son regard. Celui de la première femme à m’avoir vu en état d’urgence. Je craignais également sa pitié. Je ne voulais pas qu’elle ait pris cette tentative par un appel au secours. Un appel de détresse. Mais cela me soulageait dans le sens où enfin quelqu’un savait. Quelqu’un entendait mon cri silencieux. Elle était là, ses pensées étaient prévisibles, et elle avait envie de m’aider. En avais-je envie, pour ma part ? Qu’est-ce que cela me coûterait après tout, de parler un peu. Elle pouvait bien savoir de nouvelles choses, au point où j’en étais. Et dans le fond, j’espérais que vider mon sac me permette de me sentir mieux pour au moins quelques jours. Je fis alors glisser la photo vers elle. « Mes parents, mon ex-femme, et ma fille. » Lançai-je alors en guise de premier commentaire par rapport au cliché. « Tous décédés. Il m’arrive quotidiennement de penser que c’est de ma faute. Lise, ma fille, avait deux ans lorsqu’elle est partie. T’imagines ? Ôter à ce monde un enfant ? Faut vraiment que le seigneur soit un bâtard pour oser faire ça. Ou alors avait-il envie de s’amuser un peu plus avec moi. Il était bien parti, il n’a fait qu’enfoncer la lame. Et je dois avouer que ce con est doué pour ça. Il est allé jusqu’au bout, il ne pourra pas appuyer plus fort. » Enchaînai-je sans me rendre compte du monologue que je venais d’entamer. « Désolé, c’est sorti tout seul. » Fis-je en lui adressant un regard rapide, buvant une gorgée de mon verre. « Sinon, le baiser était très bien. » Coupai-je alors ma lancée. Changement de sujet provisoire. « Ca par contre, j’avais envie de le dire. » Terminai-je enfin.

J’avais le bon côté d’être honnête. Plus ou moins.
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ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. Vide
MessageSujet: Re: ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie.   ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. EmptyVen 5 Juil - 11:18

ALDERIC & HAZZE
« If one door opens to another door closed, I hope you keep on walkin' till you find the window. If it's cold outside, show the world the warmth of your smile» ©    sleeping ∆ monday.




    Fatiguée au-delà des mots, je trainais légèrement les pieds pour me rendre en cours. Pas que je n’avais l’envie de m’y rendre mais il était évident que je peinais véritablement à garder les yeux ouverts sur le monde. Mon esprit était rempli de trop de pensées négatives et de questions pour que j’arrive à trouver le sommeil. Celui-ci me fuyait pour me laisser seule face à mes interrogations toutes plus dérangeantes les unes que les autres. Soupirant, j’empruntais le dernier couloir sur ma droite pour me diriger vers ma classe. Pour me retrouver devant l’objet de mes questions et introspections. Le professeur Winston était un homme bien mais avec plus de problèmes et de censures que j’aurais pu l’imaginer. Il cachait bien son jeu derrière des blagues et un comportement frivole qui ravissait ses étudiantes. Mais dans le fond, ce n’était qu’un homme torturé de plus. Une âme malheureuse comme il y en avait beaucoup trop.  La scène dont j’avais par mégarde était actrice n’avait cessé de se rejouer derrière mes paupières closes  à chaque fois que je tentais de m’endormir ou de me reposer simplement.  Dans la journée, il était facile de faire semblant que nous avions oublié. Après tout, nous avions du monde autour de nous pour nous occuper et nous faire penser à autre chose. Le travail lui-même était une excellente thérapie contre les souvenirs.  Mais le soir lorsque vous étiez dans l’obscurité de votre dortoir, pas grand-chose ne servait de distraction. Ou alors pas de manière assez suffisante.  Je ne tardais pas à arriver devant la salle et à pénétrer dans l’amphithéâtre à moitié plein. Le cours ne devait commencer que dans cinq minutes et il n’était pas rare de voir arriver les étudiants en masse à la dernière minute en chahutant gentiment malgré nos âges déjà avancé. A 23 ans, on ne pouvait décemment plus nous considérer comme des enfants. Bien que pour certains on se posait souvent la question.




      - Hey, Hazze ! Toi qui es tellement proche d’Aldéric – tu dois l’appeler par son prénom sans problème, toi – tu sais si ce qu’on raconte est vrai ? Aldéric serait aux Trois Balais en train de se saouler ? Tu penses qu’il en a marre de toi et de ta perfection ? M’apostropha  une de mes camarades avec un sourire qui en disait long sur ce qu’elle pensait. Je la regardais rire de ce qu’elle pensait être une bonne blague avec ses amis et amies. Si elle se croyait drôle tant mieux pour elle. Et tant pis pour moi en l’occurrence.  Je grinçais des dents un instant. Mais bien vite l’inquiétude me gagna et chasse l’exaspération. Mon esprit embrumé commença à tourner à toute vitesse, se posant des questions auxquelles je ne pouvais apporter de réponse ce qui ne manqua pas de me frustrer. L’angoisse elle aussi fit son entrée mais également la peur. La peur de ne pas arriver cette fois là à temps pour l’empêcher de commettre l’irréparable. De le voir partir et céder à la facilité.  On pouvait dire ce que l’on voulait, le suicide n’était pas une solution. Il soulageait le mort et faisait souffrir les vivants.

      -  Euh… Non, enfin, je… J’en sais rien. Par contre je sais que toi tu as eu F au dernier test. Lui répliquais je finalement pour me débarrasser d’elle. Certes il était aussi satisfaisant de voir son visage se décomposer devant la mauvaise nouvelle qui était de plus véridique et non pas une invention.
       



    Les élèves comprenant que le cours n’aurait pas lieu se mirent à quitter la salle et moi avec eux. Je devais me rendre  à Pré au Lard. Par chance je n’avais plus aucun cours dans mon emploi du temps et mes devoirs étaient bouclés de plus longtemps sans parler de mes révisions pour les examens approchant à grands pas. Ceci dit pour l’heure il y avait bien plus urgent.  Traversant les couloirs au pas de course, je passais aux côtés de Maës qui tenta de m’arrêter et que je dépassais avec un signe de main lui signifiant que ce n’était pas le moment. Je sortis du château et traversais le parc avec la même allure avant de franchir les grilles et de transplaner. On ne pouvait hélas pas le faire dans l’enceinte du château ce qui était autant un avantage certain qu’un inconvénient. Dans les moments de crises, on voulait être le plus rapide et efficace possible ce qui avec ces restrictions n’était pas forcément évident.  Réapparaissant devant les portes de l’établissement que je recherchais, je pris le temps de souffler un peu et de calmer les battements de mon cœur avant de passer une main dans mes cheveux blonds en pagaille.  Je raclais ma gorge et prenant une inspiration, je rentrais dans le célèbre bar. L’endroit ne m’était pas inconnu. Je le fréquentais depuis mes treize ans.  Il y avait de cela dix ans. J’avais passé énormément de temps à siroter des bières au beurre lorsque le temps hivernal trop froid ne nous permettait pas de faire les magasins. J’avais pleuré et rit entre ses murs.  Et plus important encore je n’avais jamais manqué de compagnie. Embrassant la salle principale du regard, je n’eus pas vraiment de mal à reconnaitre les cheveux en pagaille de mon professeur.  D’un pas plus lent, je me dirigeais dans sa direction et prit place dans la chaise laissée vacante à ses côtés. Mes yeux bleus se posèrent sur la seule partie de son visage que je pouvais apercevoir. Mais cela me suffisait à prendre conscience de ses traits tirés et de son regard hagard posé au fin fond d’un verre de whisky vide au vu de l’odeur. Ce spectacle de désolation faisait mal au cœur et me rendait mal à l’aise. C’était mon professeur. Ce n’était pas un proche ou un ami. Ou pas vraiment. Pour être tout à fait honnête, je ne savais pas comment je devais le définir. Nous avions nouer des liens pendant la deuxième partie de l’année.  Je me surprenais à le regarder différemment. Pas amoureusement parlant. Il avait asse de groupies pour que je ne me rajoute à la liste. Cependant, on n’embrassait pas non quelqu’un comme ça parce que nous avions eu peur. Mordant ma lèvre inférieure, je repoussais les assauts de mon subconscient et me contentais de rester silencieuse.




      - Apporte-nous deux whisky-pur-feu  s’teuplait. Lâcha t-il finalement à l’intention du serveur. Je ne trouvais pas le courage de lui dire que je ne voulais pas boire et le laisser faire.    Un verre se posa devant moi et je remerciais d’un sourire le serveur qui me le rendit soulagé apparemment de voir quelqu’un prendre en charge son client du moment.  Pourtant, je ne me pensais pas forcément compétente pour faire face à ça. Heureusement ceci dit que j’étais une sorcière et que la magie avait réponse à tout. Ou presque. Mes parents, mon ex-femme, et ma fille. M’apprit il alors que mes doigts se refermaient sur les contours un peu cornés d’une photo. Je détaillais lentement les visages sereins et souriants, respirant la paix, et l’amour. Combien de fois m’étais je laissé aller à regarder mes photos de famille datant de l’époque ou mon père était encore des nôtres ? Beaucoup trop de fois pour que ça soit tout à fait sain. Après tout, il fut une époque ou je ne vivais que pour son souvenir. Reportant mon attention sur la photographie, je me rends compte à quel point  Aldéric avait pu être un homme heureux et aimant. Loin de l’image qu’il renvoyait à présent. Et évidemment cela  signifiait une tragédie. Pour avoir vécu ce genre de moments, je savais pertinemment l’effet que cela pouvait avoir sur le psyché et le comportement.  Je connaissais la colère et le sentiment d’abandon. Tous décédés. Il m’arrive quotidiennement de penser que c’est de ma faute. Lise, ma fille, avait deux ans lorsqu’elle est partie.  Il est allé jusqu’au bout, il ne pourra pas appuyer plus fort. Finit-il par laisser aller alors que je l’écoutais en silence. Je comprenais sa détresse et sa souffrance et savais aussi que seul le temps pouvait apporter un remède efficace. L’on n’oubliait jamais, il serait mentir que de dire une chose pareille. On apprenait juste à vivre avec.  Ça nous paraissait insurmontable au départ et puis finalement un beau jour on se surprenait à rire et sourire presque comme avant. On se sentait coupable et finissait par se raisonner. Parfois, nous avions besoin d’aide. Besoin d’une main tendue et alliée. Cela dépendait de la force de caractère de chacun. Désolé, c’est sorti tout seul. Sinon, le baiser était très bien.  Ca par contre, j’avais envie de le dire. Termina t-il.  La réplique amena le jour à mes joues et une gêne dans mon regard.

      - Ah euh .. humm oui… balbutiais je.  Je suis désolée, cela ne se reproduira plus. Soufflais-je en essayant de conserver et de sauver le peu de dignité que j’avais en moi.  Je raclais ma gorge  et m’empêchais de jeter un regard dans sa direction alors que la sensation d’avoir ses lèvres contre les miennes se fit ressentir.  Un silence pesant s’installa entre nous alors que finalement je me laissais aller à la tentation de laisser tremper mes lèvres dans le liquide ambré.  Vous savez.. repris je un peu faiblement sans trouver la force de continuer.  Vous ne devriez pas vous laisser aller comme ça. Murmurais-je finalement.   Votre situation est difficile et délicate mais vous ne pouvez pas abandonner, pas comme ça.  Elles vous regarder vous savez et que pensez vous qu’elles diraient de vous à l’instant ? Pensez vous qu’elles seraient fières ? Dis je finalement  un peu plus durement que je ne l’aurais voulu. Je ne voulais pas si dire ça comme ça mais les gens qui me connaissaient savaient que parfois mon tact n’était pas forcément au rendez vous.

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ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. Vide
MessageSujet: Re: ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie.   ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. EmptySam 13 Juil - 12:24



I need another story, something to get off my chest,

My life gets kinda boring.;

Hazze n’avait pas envie de boire. J’avais commandé un verre pour elle, mais elle ne souhaitait pas ingérer ce liquide. A vrai dire, cela ne me choquait pas plus que cela. J’avais juste eu ce réflexe de penser à elle. Tous n’étaient pas accrocs à ce genre de liquide brûlant vos lèvres et votre gorge. Finalement, je regrettais mon geste. Celui-ci étant parti d’un bon fond, d’une bonne intention, et ce même geste peut mener des personnes à priori non-sujettes à ce genre d’actes quotidiens, à devenir ce que je suis. L’alcool est une addiction potentielle, et j’étais tombé dedans. Véritable accro, je noyais mes souvenirs l’espace de quelques heures. C’était un choix qui m’était imposé, et j’avais la possibilité entre deux. Le premier est de rester sobre, et ainsi de garder un physique sain. Car oui, l’alcool vous ruine entièrement. Cela ne me rend que plus instable. Cependant je vous rassure, je ne suis pas violent. En outre, la sobriété me permet d’avoir aisément accès aux images les plus sombres de ma vie. Images me rongeant l’esprit, ce que le deuxième choix peut me permettre de contrer. Ce deuxième choix consiste à me laisser engloutir par les bassesses de l’alcool. Quotidiennement, cela m’arrive. Ainsi, j’écarte mes souvenirs, et je deviens un déchet. Le problème est, à force d’alterner entre deux états, je n’ai plus aucune stabilité. Je deviens impulsif. Cela m’a mené à tenter de mettre les deux pieds de l’autre côté. La première fois c’était presque fait. J’étais passé à une seconde d’y parvenir. La deuxième fois, c’était un peu plus délicat. And here we are. Je me retrouvais à nouveau seul avec la jeune femme à la chevelure dorée. Elle avait un visage qui ne correspondait que très peu à son caractère. Elle semblait impulsive, joueuse et téméraire, mais de ce que j’en savais, elle était douce et attentionnée, la tête sur les épaules. Par ailleurs, elle était d’une très grande écoute. J’appréciais sa compagnie bien qu’au jour d’aujourd’hui, elle risquait d’être dans une toute autre atmosphère qu’habituellement. Ce qui rendait la jeune femme unique, c’était non pas d’avoir assisté à ce qu’elle n’aurait pas dû, mais c’était surtout d’être là. Combien de personnes seraient présents pour l’homme en détresse que je suis ? Si je devais nommer quelqu’un dans mon « entourage », ce serait Hazze. Elle était munie d’une grande conscience. Chose qui personnellement me ronge depuis des années. Plus encore, elle a la qualité de ne pas me regarder en me prenant en pitié, chose que beaucoup feraient, dans sa situation. Et c’est parce que son regard ne me jugeait pas, que j’étais parvenu à entamer une conversation. Conversation axée sur mon passé. Puisqu’elle était là, et qu’elle devait avoir envie d’en savoir plus. Tout le monde est curieux, après tout…

- Ah euh .. humm oui… Balbutia-t-elle dans un premier temps. - Je suis désolée, cela ne se reproduira plus. Je souris face à sa gêne. Moi, je ne l’étais pas. « Oh… C’est dommage. » Ajoutai-je, lui amenant le rouge aux joues. Je souris davantage. Un sourire d’infime joie dans tant de désespoir. Hazze détournait le regard, ayant certainement peur de croiser le mien et de se sentir encore plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà. Elle se décida à saisir le verre d’alcool dans sa main, et à y tremper ses lèvres. Quant à moi, je buvais plusieurs gorgées d’un seul trait. On pouvait apprécier la différence de niveau, il était vrai. Le silence entre nous perdurait. Je ne savais pas quoi rajouter. - Vous savez... Lança Hazze, brisant le silence. Elle avait démarré lentement, dans un léger souffle. Sa voix était vraiment douce. Elle agissait comme un calmant, désormais. - Vous ne devriez pas vous laisser aller comme ça. Continua-t-elle dans un murmure. J’eus un léger rire. C’était toujours très simple à dire, une telle chose, mais bien plus difficile à mettre en pratique. - Votre situation est difficile et délicate mais vous ne pouvez pas abandonner, pas comme ça.  Elles vous regardent vous savez et que pensez-vous qu’elles diraient de vous à l’instant ? Pensez-vous qu’elles seraient fières ? Termina-t-elle, d’un ton plus soutenu, et d’une manière plus franche. A ses mots, je me raclais la gorge. Fierté… Quelque chose qui disparaissait doucement mais surement, dans ma famille. Je commandais au serveur un autre verre qu’il me servit, malgré mon certain taux d’alcool dans le sang. J’avais une bonne tenue, et une « conscience » se voyait encore au travers de mon regard. Je buvais une première gorgée de ce verre, avant de tourner la tête vers Hazze. « Un accident. Un accident de voiture. C’est comme ça que ma fille de deux ans nous a quitté. Ma femme était au volant, moi j’étais au travail. Elle a survécu, elle. Quelques jours après, on s’est disputé. Je  la tenais pour responsable. Pourtant, je ne voulais pas que ça se termine ainsi. Et dans la dispute, elle a trébuché et est tombé dans les escaliers. Fracture du crâne. En l’espace de quelques jours, j’ai perdu ma femme et ma fille. » Narrai-je doucement, qu’Hazze soit seule à entendre ces mots. Je n’aurai jamais pensé raconter cela un jour. J’en étais encore surpris… « Ma mère elle, est décédée d’une maladie. Mort naturelle, quoi. Quant à mon père… On m’a mis un couteau sous la gorge. Littéralement. Je devais être avocat d’une attaque contre lui. On a gagné, il a fini derrière des barreaux. Ils ont menacé toute ma famille, moi y compris. Avais-je le choix ? Je m’étais dit que si je gagnais, je sauverai tout le monde, et je me débrouillerai par la suite pour le sortir de là. Résultat, j’ai sauvé tout le monde, sauf lui. Il s’est pendu dans sa cellule. Je l’ai tué. » Terminai-je dans un dernier souffle de ma respiration, qui s’apparentait à un dernier souffle de vie. Je lui avais tout raconté, ou presque tout, avec de nombreux détails. Sans la regarder, je sentais déjà son regard se changer en horreur. Elle devait avoir peur, et envie de me fuir. Je le concevais très bien. Je n’étais qu’un fils de la terre, trainant derrière lui de lourds bagages. Des bagages si lourds, qu’ils m’empêchaient d’avancer. Je regardais vers eux, derrière, cherchant vainement une solution pour m’en défaire, et continuer ma route. Et je ne pouvais revenir en arrière. Personne ne le pouvait. Je déglutis alors péniblement, me retournant vers Hazze. Je me levais ensuite. « Voilà, tu sais tout. Tu peux écrire un livre si t’en as envie, ça te rapporterait des thunes. Je sais pas pourquoi j’ai raconté tout ça. Je l’avais jamais fait. Moment de faiblesse, je présume. » Lançai-je alors que je terminais mon verre d’une traite. « J’paris qu’tu m’as ensorcelé avec ton baiser ! » Fis-je déposant de quoi payer les consommations sur le comptoir. Zeste d’humour défensif, ne visant qu’à cacher une faiblesse bien au-delà d’un « moment ». Je tournais les talons, faisant quelques pas en direction de la sortie.

J’avais vraiment été con de partager tant de secrets et de souvenirs. J’étais à la merci de mon esprit, jusqu’alors. Me voilà à la merci de celui d’Hazze également. Deux êtres au courant de ma vie. Un, c’était déjà trop. Je devais assumer le double, désormais.
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ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. Vide
MessageSujet: Re: ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie.   ξ I'm gonna give all my secrets away. This time, don't need another perfect lie. EmptyMar 30 Juil - 17:49

ALDERIC & HAZZE
« If one door opens to another door closed, I hope you keep on walkin' till you find the window. If it's cold outside, show the world the warmth of your smile» ©    sleeping ∆ monday.




    Je ne savais pas si le seul but qu’il cherchait à obtenir en me parlant de ce fameux baiser était de s’amuser un peu pour trouver les minutes plus douces ou pour me mettre franchement mal à l’aise de manière à me voir partir.  Je n’étais pas bien sure de la réponse alors que je rougissais encore malgré moi. En plus, on ne pouvait décemment pas appeler ça un baiser. C’était plus comme si dans la panique et la peur du moment j’avais littéralement écrasé ma bouche contre la sienne. Cela n’avait rien eu de bien délicat même si ça avait eu tendance à s’adoucir un peu au fil des secondes avant que je ne me reprenne et saute sur mes pieds  horrifiée par mon geste. Je m’empêchais de lui en faire la remarque de peur de passer pour une gamine boudeuse cherchant à tout pris un échappatoire à la gêne qui brulait mes joues. Ce que j’essayais quand même de faire en me persuadant que cela n’était rien du tout, un vague égarement. La vérité elle tendait à être tout de même un brin plus compliqué que ça. Cependant, je repoussais tout ça au fin fond de mon esprit pour le moment, ne voulant pas y penser de trop près de peur de faire encore une bêtise.  Je savais que beaucoup de mes camarades de classe pensaient que j’avais une liaison secrète avec le professeur. Le genre de romance interdite qui excitait les filles en mal d’aventures.  Je n’allais pas leur donner une raison en plus de croire ce genre de chose en me donnant en spectacle. C’était déjà assez risqué pour moi d’être là ! J’étais son élève et à Poudlard malgré que je sois une adulte, la ligne ne devait pas être franchie. De plus, je ne me pardonnerai jamais si par ma seule faute le professeur Winston se retrouvait éjecté de son poste d’enseignant. Assez figée pour le coup sur mon tabouret de bar, je trempais un peu mes lèvres dans la boisson alcoolisée et sucrée.



      - Un accident. Un accident de voiture. C’est comme ça que ma fille de deux ans nous a quittés. Ma femme était au volant, moi j’étais au travail…. En l’espace de quelques jours, j’ai perdu ma femme et ma fille. Finit-il par lâcher avec un air absent. Ses paroles me laissèrent un gout amer dans la bouche. L’horreur de ses paroles ne faisaient que m’effleurer avant de réellement s‘imprégner dans mon esprit alors que j’analysais ce qu’il venait de me dire.  Mon histoire personnelle était loin d’être simple pourtant la vie tous les jours arrivait à nous montrer qu’il y avait toujours lus mal loti, plus malheureux. Ma mère avait eu tendance à dire que certaines personnes n’étaient juste pas nées sous la bonne étoile. C’était un peu simpliste comme vision des choses pourtant ils y avaient ceux qui avaient de la chance et jouissaient d’une vie plus ou moins correcte et ceux qui enchainaient les coups durs jusqu’à la rupture.  Ce que me racontait le professeur me touchait. Je comprenais ce qu’il devait ressentir, cette sensation de gouffre. Cette plaie qui ne se referme jamais vraiment et qui  continue pour la durée de notre existence à nous rappeler ce que nous avions perdu. Cela ne nous disait jamais ce que nous avions gagné. Parfois même il n’y avait pas de contrepartie à ce genre d’épreuves.  Pas de leçons ou de force à tirer de ça. J’avais été enfant lorsque j’avais du à souffrir d’une perte, cela m’avait façonné. Un enfant pouvait résister à bien des choses et rebondir sans jamais oublier. Que se passait-il pour un adulte qui avait réussi sa vie ? Qui avait tout ce qu’il pouvait désirer et qui voyait tout s’écrouler ? Je comprenais le sentiment d’abandon certes mais je ne comprenais pas forcément toute l’implication que ce dernier pouvait avoir. Ma mère elle, est décédée d’une maladie. Mort naturelle, quoi. Quant à mon père… Je m’étais dit que si je gagnais, je sauverai tout le monde, et je me débrouillerai par la suite pour le sortir de là. Résultat, j’ai sauvé tout le monde, sauf lui. Il s’est pendu dans sa cellule. Je l’ai tué. Continua t-il sans me laisser réellement le temps de parler. Pour dire quoi de toute façon ? Que ce n’était pas sa faute ? Ce n’était pas sa faute mais je savais très bien qu’il n’allait pas m’écouter, trop enfermé et engoncé dans le remord et le regret. Et puis il semblait avoir besoin de vider son sac. De laisser s’échapper enfin tout ce qui n’arrêtait pas de tourner dans sa tête pour peut être se sentir plus léger ensuite. Qui étais je alors pour l’en empêcher.  Lentement, comme apeuré de ma réaction , il se tourna vers moi.  Puis se leva.  Je fronçais les sourcils alors qu’il déposa assez d’argent pour payer ses nombreuses consommations et la mienne en même temps sur le comptoir.  Voilà, tu sais tout. Tu peux écrire un livre si t’en as envie, ça te rapporterait des thunes. Je ne sais pas pourquoi j’ai raconté tout ça. Je ne l’avais jamais fait. Moment de faiblesse, je présume. J’paris qu’tu m’as ensorcelé avec ton baiser ! Termina t-il avant de s’éclipser laissant une dernière note d’humour terne là ou il se tenait encore quelques secondes. Je restais interdite un moment avant de resserrer ma veste autour de mes épaules et de sortir du bar, abandonnant mon verre plein au serveur qui secoua la tête.

      - Attendez ! M’écriai-je en ouvrant la porte à la volée faisant sursauter et reculer prestement la vieille sorcière qui se trouvait derrière celle-ci prête à l’ouvrir. Ah euh pardon … balbutiais je à sn attention avant de me mettre à courir et rattraper mon professeur avant que celui-ci, la tête trop ailleurs pour m’avoir entendu, n’ai l’idée de transplaner. Je n’allais pas le laisser partir, pas comme ça et surtout pas après ça. Ni encore moins la scène don j’avais été témoin et actrice malgré moi. Mon timing était souvent à chier. Mais il fallait croire que des fois cela pouvait aussi donner quelque chose de bien.  Je me stoppais à ces côtés attrapant sa manche pour le forcer à s’arrêter et pour bien sur signaler ma présence.  Il ne me fallut que quelques secondes pour reprendre mon souffle.  Je rougis furieusement lorsque je me rendis compte que je ne faisais pas que tenir sa manche mais également sa peau en dessous et que j’étais comme qui dirait en train de le pincer. Je le lâchais vivement comme brûlée. Je suis désolée ! Je vous ai fait mal ? Je ne pensais pas enfin vous savez, je ne croyais pas…. J’avais imaginé  ça plus ample et euh… Tentais je d’expliquer en m’enfonçant un peu plus davantage à chaque mot. Pardon. Conclus je enfin en réprimant l’envie de m’aplatir une main devant le visage face à ma stupidité. Pourquoi me retrouvais je à être toujours aussi empruntée face à cet homme. Y’avait quelque chose de pas rond chez moi. Définitivement.  On marche ? Demandais-je d’une petite voix en évitant de le regarder dans les yeux de peur de faire une combustion spontanée.  Je me mis plus calmement en route en essayant de ne pas me faire passer pour encore plus idiote que je ne l’étais. Je n’osais pas imaginer ce qu’il pouvait bien penser de moi. Ça ne devait pas être bien glorieux.  Je grimaçais derrière mes cheveux blonds  qui heureusement cachaient mon visage et mes expressions à sa vue.  Le silence s’installa entre nous ni pesant ni même vraiment détendu. J’ai perdu mon père quand j’avais sept ans. Déclarais-je enfin me sentant redevable envers lui d’une confession. Il est tombé extrêmement malade et même les meilleurs médecins et les meilleures potions n’ont pas pu le sauver.  Continuais-je en me plongeant dans mes souvenirs et la douleur y étant associée. Elles lui ont juste permis de vivre un peu plus longtemps et de lui permettre de jouer quelques jours de plus avec moi. Souris-je tristement. Et puis il est parti. Il m’a laissé. Enfin… tout ça pour dire que dans la vie il y a des choses qui se passent et qu’on ne peut pas prévoir. Votre fille, votre femme, ce n’est pas de votre faute. Même si je suppose que vous n’allez pas m’écouter. Vous ne pouvez rien contre ce que y arrivé et  n’importe qui dans votre situation aurait été en colère.  Ce n’est pas vos mains ou votre baguette qui lui ont ôté la vie. Ni à l’une ni à l’autre. Ce n’est qu’un malheureux concours de circonstances. Continuais-je. Je n’étais clairement pas très douée à ce petit jeu. Peut être aussi étais ce du au fait que je parlais à un adulte qui devait certainement plus avoir de connaissances sur les choses de la vie que moi.  Ceci dit euh pourquoi vous ne vous êtes jamais retourné contre les personnes qui vous ont forcé ? Demandais je d’une petit voix en risquant un coup d’œil dans sa direction. Pour votre père je veux dire. Normalement on ne peut pas prendre une affaire contre un membre de  sa famille, il y un concours d’intérêts. Pourquoi vous ne l’avez jamais dénoncé ? Questionnais-je avec risque. Je me mordis la lèvre et reposais mon regard face à moi. Je suis désolée je n’aurais pas du poser cette question. Soufflais-je.  

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