Dabria, Arya & Severus
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L'année avait commencer, pas sur un bon départ d'ailleurs. Après l'évènement qu'il y avait eut dans la forêt interdite, c'était risquer de nos jours, de trainer dans le coin. Severus n'était déjà pas du genre à faire confiance aux gens, alors aujourd'hui, encore moins. Il avait déjà vu que sa famille était prête à tout pour le marié à cette fille, fille d'une famille française par la même occasion. Il n'avait pu compter sur personne, à part la fille Duchannes pour repoussé encore plus ce fichu mariage qui avait fait parler à Poudlard. Il se souvenait encore de la fois de cette fille, qui lui avait parler de la rumeur qui courait. Severus Ollivander, allait être marié ? C'était une chose impossible pour les filles du château, Severus Ollivander n'avait été vu en couple que très peu de fois, il préférait courir après l'intelligence et le savoir que les filles. Si l'idée d'un mariage avait été accepter par les deux familles, il n'en n'était pas question par les deux concernés. Le serdaigle avait préféré ne plus y pensé, cette idée lui faisait comme une sorte de poignard dans le dos. Il avait préféré rester concentré dans son travail de baguette, il voulait reprendre le magasin de son cher grand-père, un grand homme, respectable en plus de ça. Severus savait ce qu'il voulait réellement. Ressembler à son grand-père. Il se fichait bien d'être marié ou non, de finir sa vie seul ou non, et puis il avait encore le temps d'y pensé. Le serdaigle venait tout juste aujourd'hui de coupé ses cheveux, il avait eut le cran pour faire plaisir à sa mère, de laisser ses cheveux, mais lui, son avis était les cheveux court. Il faisait bien plus bonhomme et plus froid comme ça. Mystérieux aussi. En cette journée, il avait prit soin de ne pas se faire remarquer. Pourquoi ? Parce qu'il ne devait pas se faire prendre à faire ce qu'il avait entreprit de faire. Il avait éviter tout contact avec tout le monde. Même avec la fille Duchannes, qu'il avait couper tout contact. Surtout depuis qu'il n'était pu obliger de faire d'elle sa femme. Par force. Severus était un cerveau, il réffléchissait toujours avant d'agir. Une bombe à retardement ce bonhomme. Il ne valait mieux pas être dans les parages quand Severus explose. Seul contre tous. C'était un peu ce qu'il ressentait à Poudlard. Il ne savait pas réellement si il avait fait le bon choix en s'engageant dans le camp des mangemorts, à vrai dire il était perdu. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ce choix ? Ressembler à son oncle ? Suivre sa propre voix ? Il n'en savait rien.

Le serdaigle se mit alors à prendre son sac de cours et sa baguette. Rarement on le voyait avec son sac ou bien alors pour aller se joindre à la bibliothèque. L'odeur des livres anciens, des poids de ceux-ci ne lui faisait pas peur du tout. Il respectait ses vieux livres, chez lui, dans sa chambre, il n'y avait que ça. Des livres, des livres et encore des livres. Severus prit soin de regarder de tous les côtés, afin de voir s'il n'était pas suivit. Il valait mieux être sur ses gardes aujourd'hui. Après l'attaque des moldus, de l'évènement dans la forêt interdite, rien n'était sûr. Il s'en alla alors en marchant vers les serres. Un lieu qui ne l'intéréssait habituellement pas. Mais pour aujourd'hui si. Quel plan trafiquait Severus ? Pourquoi se rendre aux serres ? Un lieu souvent surveiller par les professeurs d'ailleurs. Mais aujourd'hui, il n'y avait personne. Du moins c'est ce qu'il croyait. Marcher un peu dans ce chemin qui le guidait jusqu'à la serre était plaisant. Il ne faisait ni trop froid, ni trop chaud, température assez normale pour ce mois. Il n'avait pas pensé qu'il aurait pu être suivit. Ni même qu'il aurait pu tomber sur qui que ce soit. A cet heure, très tôt, il n'était pas l'ombre d'un doute qu'il ne pouvait qu'être seul. Il se retrouva dans un chemin, il commença alors à grimper le petit muret, prit sa baguette et prononça : « Alohomora. » La fenêtre s'ouvrit alors d'un petit grincement. Il pénétra alors par celle-ci et referma derrière lui. Il ne lui restait plus qu'à trouver ce dont il cherchait. Mais à travers toute ces plantes, c'était bien difficile.  Il longea alors toute une table de plantes, il y en avait des dizaines voir des centaines. C'était énorme. Mais il lui suffisait seulement d'une feuille de cette plante rare qui valait des millons de galions. « Bordel, où tu te caches » dit-il alors en regardant à droite et à gauche. Ne s'aperçevant pas que quelqu'un arrivait derrière, il n'entendait rien non plus, bien de trop concentré par sa recherche.

Dabria, Arya & Severus

Elle était clairement une des enseignantes qui adorait parcourir les couloirs de Poudlard. C’était plutôt surprenant, étant donné sa motivation générale à part dans son cours de divination, mais la raison était simple : la torture. Que ce soit mental ou verbal, Dabria s’adonnait à ce genre d’activités aussi loin qu’elle se rappelait. Elle aurait aimé encore plus ce rôle si elle avait pu faire du mal aux nés-moldus qui se retrouvaient sur son passage. Enfin, elle ne se retenait pas vraiment puisqu’elle était froide et encore plus sévère avec eux et ils devaient espérer ne pas la rencontrer quand le couvre-feu était levé. Ce dernier était encore plus observé depuis les événements qui se produisaient dans la forêt interdite. Elle était plutôt fière d’avoir pu aider les élèves et d’avoir montré une fois de plus que ses talents n’étaient pas de pacotille. Elle pouvait remarquer le regard presque dérangé des autres enseignants en se rendant compte qu’elle avait eu raison. Elle avait la tête haute depuis ses événements, mais ce n’était pas assez pour la faire sourire. Elle était toujours en froid avec Andreas, essayaient de coller les pots avec sa fille et la seule chose qui l’intéressait pour le moment c’était son apprenti Cameron. La rousse aimait passer du temps avec lui, c’était étrange pour elle de ne développer aucun sentiment déplacé devant un si bel homme. Ça la ravivait, tout comme son sourire et leurs moments passés ensemble. Elle le considérait presque comme un ami désormais, si ce n’était son rôle d’autorité envers lui. Elle avait passé la nuit à parcourir le château, sans n’éprouver d’une réelle fatigue; Dabria était insomniaque et quatre heures de sommeil par nuit lui suffisait amplement. Elle n’avait cours qu’en après-midi, elle préférait dormir le matin et être utile la nuit. Surtout qu’elle pouvait apprendre bien des choses lorsque le jour était tombé, elle leva son bras en auscultant son tatoo sur son avant-bras en souriant. Elle avait presque fini sa tournée, le soleil se levait tranquillement et son dernier arrêt était les serres de botanique. Elle baissa la manche de sa chemise et entra en silence, auscultant tranquillement les alentours. Cet endroit était apprécié des étudiants qui se cachaient pendant la nuit, il fallait faire attention parce que les plantes qui s’y trouvaient pouvaient s’avérer incroyablement dangereuses. « Bordel, où tu te caches » Elle sortit sa baguette en attendant une voix, mais la rangea lorsqu’elle la reconnut. Un sourire narquois s’afficha sur son visage et elle croisa ses bras derrière son dos, se présentant furtivement derrière l’élève pris en défaut. « Monsieur Ollivander! » Sa voix raisonna, dans le but de surprendre le jeune homme en plein flagrant délit. « Pourrais-je savoir ce que vous cherchez? » Elle le dévisageait, essayant de penser à ce qu’il pouvait bien chercher. Elle aimait cet étudiant, il était intelligent et savait comment parler et dissuader les autres. Il aurait fait un parfait mari pour sa jeune fille si leur mariage n’avait pas été annulé cet été. « En fait, vous devez me dire quelle plante vous intéresse, sinon je serai dans l’obligation d’enlever 50 points à votre maison. » Du chantage, certes, c’était de cette façon que la mangemorte fonctionnait.

Le jeune Ollivander avait l'intention de fabriquer une certain potion de polynectar, afin de pénétré dans la salle commune des gryffondors. Non pas pour aller draguer quelques filles du château de cette maison, mais pour voir ce que la fille Duchannes pensait de lui. Enfin, même si il le savait déjà d'avance, il voulait être un peu... Fou. Il fallait être un peu taré pour vivre dans ce monde des sorciers. Il y en avait beaucoup qui, à force des choses c'était retrouver à St Mangouste. Il pensait être seul, ici, un bon matin. Tout le monde préférait être à l'intérieur, plutôt qu'à l'extérieur car il faisait un froid de canard. Le serdaigle ne savait pas vraiment où pouvait être cette plante, il ne lui manquait plus que ça, autrement, il possédait tous les ingrédients nécessaire. Tant de chose avait changer durant l'été. Ce foutu mariage avait été annulé, heureusement d'ailleurs car supporter la fille Duchannes durant un temps aurait été un vrai calvaire. Cette fille lui sortait des yeux mais pourtant, il n'aimait pas le fait d'avoir moins d'attention de sa part depuis que l'annonce d'une annulation du mariage avait été faite. Severus s'attendait à être seul dans cette serre de botanique. Personne ne venait ici, à part pour les cours, mais en dehors des cours, personne ne devait s'y joindre. Le lieu était dit comme interdit sans professeur. L'aigle aimait bien ce lieu, il ne savait pas trop pourquoi, mais il pouvait en faire bon usage quand il le souhaitait. Soudain une voix se fit entendre dans la pièce. Cette voix ne surprit même pas le serdaigle. Bien de trop habituer à entendre cette voix. « Monsieur Ollivander! » Le serdaigle se tourna vers cette personne qui n'était autre que Dabria GreenGrass, professeur de divination. Matière qui au passage ne sert strictement à rien, à part avoir une heure de sieste. Il la voyait souvent dans les pattes de son oncle, qui lui, était professeur d'alchimie, déjà une matière plus intéressante. « Professeur » répondit alors le serdaigle d'un ton provocateur. Il provoquait les professeurs dès qu'il en avait l'occasion, il aimait bien sortir sa science également, surtout à propos des baguettes. Ce professeur faisait partit des rangs du Seigneur des ténèbres, comment le savait-il ? Il avait choisit ce rang avec … Obligation disont. Il avait eut une discussion à propos avec son oncle. Ce qui l'avait encore plus mis dans le doute des choses. « Pourrais-je savoir ce que vous cherchez? » Il n'était pas question qu'elle sache ce qu'il cherchait en étant ici. Cela ne la regardait pas. Il se fichait bien de ce qu'elle pensait en faite. Peu lui importait. Il était le grand Severus Ollivander ! Petit fils du grand et du meilleur fabriquant de baguettes ! Il lui répondit alors avec le faux sourire de son existence : « Ce que je cherche ? Vous faire perdre votre temps professeur » . Personne ne pouvait le changer, ni elle, ni son oncle, ni le Seigneur des Ténèbres.

« En fait, vous devez me dire quelle plante vous intéresse, sinon je serai dans l’obligation d’enlever 50 points à votre maison. » Le serdaigle trouvait sa un peu cher payer quand même pour une plante. L'année dernière, Poufsouffle avait gagner la coupe des quatre maisons, les derniers avait été bien sûr Grindlemonk. Severus croisa alors les bras contre son torse. Il n'était pas prêt de lâcher la raison du pourquoi il était présent dans cette serre ce matin. Le petit fils Ollivander répondit alors : « Qui a dit que j'étais venu pour ... » lorsqu'il fut couper par la fille Duchannes. « J’ai dû me tromper d’endroit… » Le serdaigle ne mit pas longtemps à comprendre comment il allait tourner les choses à sa façon. Il était doué pour ça. Un bon menteur quand il le fallait. Il avait un plan, un bon plan, la fille Duchannes allait être impliquer dedans sans avoir un moment à dire. « Voilà la raison du pourquoi j'étais présent professeur. J'avais donner rendez-vous à la fille Duchannes » sortit alors le serdaigle en regardant la fille Duchannes puis le professeur en question. Il espérait que cela marche. Il ne voulait pas faire perdre de point à sa maison. Surtout pas. Il avait une grande envie de compétition le jeune Ollivander. Etre le meilleur partout. « Je vais vous laisser ! » Le jeune Ollivander devait trouver quelque chose à dire. Il n'avait pas revu la fille Duchannes depuis l'évènement dans la forêt interdite. La fille Duchannes aurait pu plaire au Serdaigle. Mais il préférait largement les baguettes qu'elle. Pour le moment du moins. Il n'aimait pas ne plus avoir d'attention venant de sa part. « Soit pas gêné, le professeur GreenGrass s'apprêtait à partir, n'est ce pas ? A moins que vous avez quelque chose à me dire de si important ? » questionna alors l'aigle au professeur. Il venait de retourner la situation et c'était plaisant de se sentir bon.

Il était ce genre d’hommes qui m’aurait fait chavirer lorsque j’étais encore à Poudlard. Depuis des années, même quand j’étais plus jeune, j’avais tendance à m’accrocher très peu de temps aux mauvais garçons. Mon cœur était toujours aussi attiré envers Andreas, mais je n’avais jamais fait rien pour lui démontrer mon amour étant donné l’amitié que j’éprouvais pour mon amie. J’avais passé le plus clair de mon temps à l’oublier avec les autres. Tout avait commencé quand j’avais à peu près quinze ans, presque seize ans. J’étais une fille plutôt normale auparavant et puis j’avais refusé plusieurs garçons un peu trop méchants. Je l’avais rencontré à Paris, lui et son sourire confiant, âgé de plusieurs années de plus que moi. Un Français doux, compréhensif et qui m’apprit qu’on pouvait réellement goûter à l’amour. Il avait une copine, je devais rentrer à Poudlard. Cette idylle d’été ne dura pas et c’est par la suite que tout dérapa. Je voyais en Ollivander le genre de mecs qui était passé souvent dans mon lit, pour me faire oublier un autre. Il était séduisant et il savait comment se faire entendre, un peu comme moi d’ailleurs. Son ton faisait reflet au mien, froid et sans merci. Il était un vrai mangemort, l’espace d’un instant je regrettai de ne pas être celle qui l’avait formée. Il n’avait rien à faire dans les Serres de l’école, surtout à une heure aussi matinale. Je savais déjà que c’était parce qu’il avait quelque chose à se faire reprocher. Un gars de son genre ne se levait pas aussitôt un matin pour se balader tout bonnement et aller sentir les fleurs. Surtout que l’endroit était interdit aux élèves pendant la nuit, je pouvais faire tout en mon possible pour lui enlever des points à sa maison, surtout pour les serdaigles ces petits aigles si intelligents. Parfois, je ne pouvais m’empêcher de les jalouser, l’intelligence n’était pas ce qui était le plus important chez moi, mais pour une mangemorte c’était important. Je n’étais pas en dessous de la moyenne, loin de là, mais pas comparable à un bleu et bronze.   « Ce que je cherche ? Vous faire perdre votre temps professeur » J’ouvris la bouche pour laisser échapper un rire franc, je me demandais vraiment pourquoi le Choipeau ne l’avait pas envoyé parmi les serpentards. « J’ai tout mon temps, sachez-le. » Il avait beau se croire le maître du monde, j’étais en position d’autorité et il devait s’en rendre compte. Tous les élèves ou presque de l’école détestait faire perdre des points à sa maison parce que tout se savait. « Qui a dit que j'étais venu pour ... » Des paroles en l’air, qui ne servaient à rien. Je n’étais pas dupe. Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’une autre personne fit son apparition : ma fille. Mon sang ne fit qu’un tour et je sentis mon cœur battre un peu plus vite. Je tentais de réparer les morceaux avec elle depuis plusieurs mois. Cet été, nous nous étions vues pour se parler et j’avais envie de lui demander de s’installer avec moi dans mon logement du Londres Sorcier. « J’ai dû me tromper d’endroit… »Sa voix, peu assurée me fit sourire faiblement. Parfois, je me demandais vraiment si elle n’était pas la fille de Duchannes tant elle ressemblait à son côté doux. « Voilà la raison du pourquoi j'étais présent professeur. J'avais donné rendez-vous à la fille Duchannes » Un autre rire sortit de ma bouche, tant cette affirmation me semblait incongrue. Que se passait-il vraiment entre ces deux-là? Arya dit qu’elle s’en irait, mais bien sur Ollivander lui dit de rester ce que j’acquiesçai : « Oui, tu peux rester ici Arya. » Elle était la seule élève qu’elle tutoyait ici, parce qu’elle avait un lien de sang avec elle. « Soit pas gêné, le professeur GreenGrass s'apprêtait à partir, n'est ce pas ? A moins que vous avez quelque chose à me dire de si important ? » Que ce soit lui qui le fasse part me faisait grincer des dents. C’était moi qui décidais quand partir, pas un jeune élève qui se croyait tout permis. « Vous n’avez pas le droit de vous donner rendez-vous dans les serres à une telle heure de la journée. Et puis, de toute façon, de quoi voulez-vous vraiment parler? » Mes sourcils étaient relevés, leur mariage avait été annulé. « Souhaitez-vous remettre en place les fiançailles? »

Severus n’aimait pas qu’on lui donne des ordres, d’ailleurs il ne supportait pas qu’on lui dise ce qu’il devait faire. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait cessé de parler à son oncle qui était présent en tant que professeur à Poudlard. Il n’aimait pas être chamboulé comme on le dit si bien. Il n’appréciait pas l’aide également. C’était comme si sa seule raison était lui-même. Il n’écoutait que lui et très peu de gens. Même avec ses frères, il avait du mal à leurs faires confiances. Il avait réussi avec l’aide de la fille Duchannes de repoussé le mariage, voir même de l’annuler totalement. Mais crier victoire trop tôt c’était bien connu. C’était parfois même décevant. Le serdaigle n’avait souhaité qu’une seule chose aujourd’hui, volé une feuille d’une plante, qui lui rapporterait gros. Malheureusement c’était raté car le professeur Greengrass était présente. Il la connaissait, c’était une mangemorte, une femme qui collait les pattes de son oncle et qui avait une certaine ressemblance avec la fille Duchannes. Bizarre d’ailleurs. Il trouvait cela bizarre la façon dont le professeur pouvait parler parfois à la fille Duchannes. C’est vrai, un professeur ne se devait de tutoyer un élève, à moins qu’une relation ce faisait en dehors des heures de classes. Mais c’était peu probable. « J’ai tout mon temps, sachez-le. » Et merde pensait-il. Il ne voulait pas adresser un seul mot au professeur car après cela irait droit aux oreilles de son oncle, qui lui demanderait certainement ce dont il faisait à une heure comme celle-ci dans la serre. « Moi pas professeur, je ne voudrais pas me faire perdre le peu de temps que j’ai entre les cours » dit-il alors. Il n’avait rien a faire jusqu’à son heure de cours. Il avait tout prévu avant l’arriver du professeur. Il savait le temps qu’il aurait du mettre, il savait ce dont il avait à faire, entrer, couper la feuille et repartir par la fenêtre. Mais son plan ne s’était pas dérouler comme prévu. Heureusement, la fille Duchannes était arriver au bon moment. « Oui, tu peux rester ici Arya. » TU ? Le serdaigle se mit alors à dévisagé le professeur en question puis la fille Duchannes à son tour. Il y avait comme hypogriffe sous roche. Depuis quand un professeur ne vouvoyait pas un élève ? C’était un regard interrogateur que Severus envoya à la gryffondor. « Tu ? Depuis quand un professeur tutoie une étudiante ? A moins que… » Il se souvenait d’une discussion qu’il avait eut avec la fille Duchannes. Elle lui avait parler que sa mère adoptive voulait la faire fiancé à Severus afin de se débarrasser d’elle. Le serdaigle avait donc demander si sa vraie mère était capable d’annuler le mariage. Sans savoir qui cela pouvait être.

En y repensant, en regardant la façon dont le professeur se comportait avec la rouge et or, la ressemblance également physiquement, il y avait quelque chose. Il n’y avait plus de doute à avoir les concernant. « Vous n’avez pas le droit de vous donner rendez-vous dans les serres à une telle heure de la journée. Et puis, de toute façon, de quoi voulez-vous vraiment parler? » Le serdaigle se mit alors à sourire. C’était le moment ou jamais de voir quel relation il pouvait y avoir entre ces deux-là. Il fallait qu’il soit sûr et certain avant de pouvoir faire un point de pression sur le professeur Greengrass. C’était sans doute l’une des solutions qui s’ouvrait à lui. « Pour tout vous dires, Duchannes la dernière fois n’allait pas très bien, parce qu’elle à apprit qu’elle avait été adopter… Sachant que j’ai vu sa deuxième mère, je me demandais qui aurait eut la lâcheté de l’abandonner » dit-il alors. Il voulait vérifier ce qu’il avait l’impression de trouver. De trouver bizarre déjà. « Souhaitez-vous remettre en place les fiançailles? » Remettre les fiançailles en place ? Il était hors de question de parler de fiançailles à nouveau, le serdaigle ne voulait pas, il ne voulait plus en entendre parler. C’était quelque chose qui avait été négocier entre les deux familles. Severus ne pouvait pas voir Duchannes, bien que la dernière fois, quand le train avait été attaquer par les moldus, il avait essayer de la défendre et au jardin perdu, le lieu préféré de l’aigle, ils avaient passés un moment sans se prendre la tête. Pour une fois. Cela était devenu habituel entre eux, et Severus en prenait un malin plaisir. . « Le mariage vous fait rêver professeur ? Ce n’est pas une chose qui se passera entre vous et mon oncle si je peux me permettre » dit-il alors. Parfois, il voyait la façon dont le professeur regardait son oncle. A vomir. Il ne voulait pas être forcer à se fiancé à la fille Duchannes. « Dit moi Duchannes, tu ne m’a pas dis ce que ta mère biologique faisait comme métier et où elle se trouvait » la questionna t-il alors en la regardant, oubliant le professeur ici présent.

(vous avez sauté mon tour :o )

Inutile de dire que j’aurais voulu être aussi petite qu’une souris, et disparaitre aussi rapidement que j’étais arrivée. Mais, même munie d’une baguette magique je n’avais pas cette faculté, car je n’étais ni animagus, et on ne peut pas transplaner dans l’enceinte de Poudlard, la barbe. La suite, je ne l’avais absolument pas prévu, je n’avais pas prévu qu’Ollivander se serve de moi comme alibi, mais alors j’étais à mille kilomètres de cela,   « Voilà la raison du pourquoi j'étais présent professeur. J'avais donné rendez-vous à la fille Duchannes » Avais-je bien entendu ? Je crois que je préférais être soudre plutôt que d’entendre des conneries du genre. Surprise, je laissais échapper une moue étrange suivi d’un : « QUOI ? », fort, et je le regardais, puis je la regardais elle successivement. Jamais je ne voudrais avoir un rendez-vous avec lui maintenant que nous n’étions plus « en affaires », hors de question. « Soit pas gêné, le professeur GreenGrass s'apprêtait à partir, n'est ce pas ? A moins que vous avez quelque chose à me dire de si important ? »  Gênée ? Je crois que je n’allais pas me gêner pour lui jeter un sort s’il ne se taisait pas. Il parlait à ma « mère » et je n’avais pas envie de les voir se parler, je n’avais pas envie qu’il me mêle à ses manigances de petit serdaigle se croyant supérieurement intelligent, alors qu’entre nous, il n’était pas plus futé qu’un pitiponk. Ma  mère n’arrangea pas les choses : « Oui, tu peux rester ici Arya. » Le « tu », non, il ne fallait pas – pas que j’ai honte qu’elle soit ma mère… je n’étais simplement pas prête à annoncer au monde que j’avais une mère car moi-même j’avais du mal à l’accepter. Il n’en fallu pas plus pour mettre le « radar à pottin » d’Ollivander en marche que celui-ci nous dévisageait déjà, « Tu ? Depuis quand un professeur  tutoie une étudiante ? A moins que… » Las, je rétorquais : « Depuis que les hippogriffe ont des plumes. » J’étais sarcastique, mais je m’en fichais, Ollivander me sortait pas les trous de nez – le tout en étant polie. « Je suis élève en divination triple idiot. » J’essayais de sauver les meubles, et de lui faire croire que comme j’étais élève en sciences occultes, elle était ma professeur, et par conséquent notre travail faisait qu’elle me tutoyait car elle avait appris à connaitre ses élèves avec les années. Ma mère continua, préférant éviter le sujet du « tu », « Vous n’avez pas le droit de vous donner rendez-vous dans les serres à une telle heure de la journée. Et puis, de toute façon, de quoi voulez-vous vraiment parler? » Je laissais échapper un « De ri… » mais Ollivander avait décidé de faire la conversation et de ne pas laisser le temps à la rousse que j’étais de parler. « Pour tout vous dires, Duchannes la dernière fois n’allait pas très bien, parce qu’elle à apprit qu’elle avait été adopter… Sachant que j’ai vu sa deuxième mère, je me demandais qui aurait eut la lâcheté de l’abandonner » Je le fixais et me retenais de lui sauter au coup pour lui coller un coup de poing dont il se souviendrait toute sa vie. De quoi se mêlait-il ? Il n’était qu’un manipulateur qui utilisait les choses personnelles que j’avais pu évoquer, moi qui croyait que cette conversation c’était bien passé, et que nous avions partagé un bon moment : je me trompais. Je voulais exploser, mais ma mère poursuivit : « Souhaitez-vous remettre en place les fiançailles? » Je failli m’étouffer et jeta un regard noir, et surpris à ma mère, comme pour lui dire « tu ferais mieux de te taire parce que sinon tu risques de ne plus pouvoir me parler du tout car je vais te faire la tête éternellement », oui, d’un regard, je pouvais être très expressive. « Jamais – même une sang de bourbe ne voudrait pas d’un abruti pareil. » lâchais-je en pestant. Il dit alors : « Le mariage vous fait rêver professeur ? Ce n’est pas une chose qui se passera entre vous et mon oncle si je peux me permettre » Je savais que Severus Ollivander était un con, mais là… j’en avais la preuve formelle. Il allait bien trop loin et intérieurement, j’espère que ma mère allait le punir pour « insulte à un professeur », ou quelque chose du genre. Il la critiquait, lui tenait tête, mais se moquait d’elle en lui disant qu’elle ne se marierait jamais avec son oncle. Je dû chercher au profond de mes souvenirs pour visualiser l’Oncle d’Ollivander, le professeur d’Alchmie Mr. Carrow-Ollivander – un type étrange, froid, et… il me faisait froid dans le dos. Apparemment, si j’en croyais Severus ma mère attendait quelque chose de lui, ou avait attendu quelque chose, en vain. Il allait trop loin quand soudain il s’adressa à moi : « Dit moi Duchannes, tu ne m’a pas dis ce que ta mère biologique faisait comme métier et où elle se trouvait » Je ne lui avais pas dit, parce qu’il ne me l’avait pas demandé, et surtout parce que cela ne le regardait pas. Ma vie n’intéressait que moi, et certainement par un petit serdaigle insignifiant qui se prenaient pour celui qui avait inventé la poussière de fée !  « Non, je ne t’ai pas dit pour plusieurs raisons : premièrement le monde ne tourne pas autour de toi Ollivander, secundo ma vie ne regarde que moi et moi seul, et tercio tu n’as pas demandé la dernière fois. » j’étais assez sèche, je n’avais pas envie d’en parler avec lui, et étrangement la façon dont il avait parlé à ma mère me mettait hors de moi. Etais-je le genre de fille capable de s’en prendre à quiconque s’en prenait à sa mère ? Peut être – je n’avais jamais eut envie de me battre pour ma mère – celle qui m’avait élevée ne le méritait pas, mais j’avais l’impression que Dabria, oui.  J’eus envie d’ajouter, « Et ma mère biologique ne m’a pas abandonné, elle a fait ce qu’il fallait pour que je sois heureuse. » Oui, elle m’avait abandonné parce qu’elle était trop jeune, et persuadé que des gens qui voulaient vraiment des enfants s’occuperaient mieux de moi – c’était faux, mais elle l’avait fait pour me donner toutes les chances dans la vie. « Alors, s’il te plait, va te faire foutre tocard au lieu de déballer la vie privée des gens - et va t'occuper de la tienne qui ne vaut pas grand chose.  » Dis-je en pestant alors.  J’avais défendue Dabria – certes c’était étrange. J’allais un peu loin, mais ça c’était mon tempérament de gryffindor, celle d’une battante, et si Severus allait encore trop loin, il me suffisait de feindre un malaise pour le faire culpabiliser – peut être que j’avais un peu de serpentard dans mon caractère, je dois sans doute tenir ça de ma mère.

Qu’est ce qui était pire que de ce faire prendre en pleine action alors qu’on était probablement sur un départ magistral. Le jeune Ollivander avait eut cette malchance. Comme quoi, quand il se disait maudit, c’était probablement vrai. Il était à quoi ? Cinq fichus petits secondes d’un départ, ni vu ni connu et pourtant, ce fut tout le contraire. Il fallait toujours que quelqu’un soit dans ses pompes. Toujours et quand le professeur en question n’était autre que la dame Greengrass, le serdaigle savait qu’il ne pourrait avoir aucune chance. Probablement parce que le professeur Greengrass était aux côtés des mangemorts, qu’il savait que ce petit plan finirait pas être su et pas par le plus sympathique des sorciers. « QUOI ? » et voilà que le serdaigle avait réussit à mettre la fille Duchannes dans son plan, enfin, il essayait de mettre celle-ci dedans, afin de partir au plus vite, ni vu, ni connu et cru. L’aigle savait s’y prendre, il ne valait pas le lui demander à deux fois. « Par Merlin ! Ta bouche fait la taille d’un vif d’or ! Tu pourrais manquer d’air prochainement ! » rispota t’il alors à la rouge et or. Mine de rien, le fait qu’il n’y avait plus de discussion de mariage entre la famille du la rouge et or et de l’aigle, faisait que Severus, ne s’amusait plus à ennuyer celle-ci car il n’avait aucune raison de lui adresser la parole. Comme aujourd’hui. Il n’aimait pas le fait de ne plus avoir une certaine « importance » à présent dans la vie de la fille Duchannes. Il est vrai que l’histoire du mariage avait fait que Severus cherchait sans arrêter la demoiselle pour ne serait-ce la taquiner au mois quatre fois par jour, aujourd’hui, il n’avait aucun moyen pour lui parler. Aucun sujet. « Depuis que les hippogriffe ont des plumes. » Le jeune Ollivander n’avait jamais vu un professeur parler différemment à son élève. Tout professeur se devait de vouvoyer un élève, et non l’inverse. C’était comme une base, une marque de respect également envers l’un et l’autre. Il est vrai que mine de rien, Severus respectait les professeurs, enfin presque. Il avait une certaine tacte pour parler. « Tu sais où tu te met les plumes Duchannes ? » dit-il alors. Il y avait anguille sous roche, hypoggrife dans les nuages. C’était une situation bizarre dans laquelle se retrouvait le serdaigle. Le jeune Ollivander aimait provoquer mais il aimait provoquer plus quand cela en valait la peine. Comme ce matin à vrai dire. Peut-être qu’il allait éclater la vérité au grand jour. Peut-être. « Je suis élève en divination triple idiot. » Severus n’était pas dupe, il savait très bien que la divination pouvait jouer beaucoup sur ça, que cela pouvait créé un lien entre le professeur et l’étudiant. Évidemment. Mais pas toi. Il n’y avait pas autant de défensive. « Alors tu aurais certainement du voir que j’allais être dans la serre, en même temps que ce professeur, et pour ne pas t’attiré d’ennuis, tu aurais pris la direction suivante, celle de l’opposée. Non ? » déclara t-il alors après avoir longuement réfléchis. L’aigle ne parlait jamais sans avoir réfléchi à ce qu’il disait, tout était mesuré. « Jamais – même une sang de bourbe ne voudrait pas d’un abruti pareil. » Cette réflexion venant de sa part, fit sourire le serdaigle. Si elle savait. Lui n’aimait pas les nés moldus, pire, il les détestait mais c’était bien connu. Il avait atterrit dans le camp des mangemorts, plus par obligation que par envie.   « Sois pas jalouse Duchannes, ton heure viendra, et tu auras dans ta vie le célèbre Severus Ollivander, futur fabriquant de baguettes ! » dit-il alors avec une pointe d’humour. Évidemment car il ne voulait pas de la rouge et or dans sa vie.

« Non, je ne t’ai pas dit pour plusieurs raisons : premièrement le monde ne tourne pas autour de toi Ollivander, secundo ma vie ne regarde que moi et moi seul, et tercio tu n’as pas demandé la dernière fois. » Le jeune Ollivander avait réussit l’a où il avait souhaiter réussir. Il était très faisable d’ennuyer et d’énerver une donzelle. Severus en était le premier à produire cela chez la rouge et or mais en plus de ça, devant le professeur. Qu’il était bon de pouvoir ennuyer à nouveau. La journée du bleu et argent allait être magnifique. « Alors, s’il te plait, va te faire foutre tocard au lieu de déballer la vie privée des gens - et va t'occuper de la tienne qui ne vaut pas grand chose. » Le serdaigle n’avait pas riposté jusque-là. Il avait laisser la rouge et or s’exclamer comme elle en avait envie. Sans doute depuis toujours, de s’ouvrir. Il était rare parfois au personne souffrante de s’ouvrir. A vrai dire qui l’aurait fait. Même si dans le fait, que la fille Duchannes soit heureuse, il y avait tout de même une question qui lui trônait la tête à l’aigle. « Tes heureuse ? Ta mère biologique était où pendant que tu souffrais de ta maladie ? Quand tu souffres encore ? L’aigle n’est pas idiot, il travail sa cible, la travaille, il la fait tourner en rond » dit alors. Severus n’était pas bon en longue phrase qui n’avait pas de sens. Le serdaigle tourna alors la tête en direction du professeur Greengrass qui était présent depuis le début. Après tout, c’était elle qui l’avait trouver. « Vous en pensez quoi professeur ? Que pensez vous des parents qui abandonnent leurs enfants ? » demanda t’il alors. Aucun sourire sur le visage de l’étudiant. Juste un regard froid.

Elle les regardait se chamailler depuis un moment déjà. Sérieusement, elle n’avait pour l’instant pas besoin de prendre part. Elle aurait à faire à Severus dans quelques instants puisqu’il était clair que sa fille n’avait rien à faire avec lui. Non seulement il lambinait dans la serre alors qu’il n’en avait pas le droit, il lui avait menti quant à sa raison ici. La mangemorte se demandait réellement ce qu’il faisait dans cet endroit, elle lui tirerait les vers du nez s’il le fallait. Les foules se levèrent lorsque la rousse parla de mariage, tous deux ne voulaient décemment pas avoir à faire à l’autre, pourtant elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’ils défendaient tous deux bien trop leur point de vue, comme s’ils avaient quelque chose à cacher. Severus finit par se tourner vers la professeure, lui souriant de cet air qu’elle n’aurait pas hésité transformer en bain de sang s’ils n’avaient pas été sur les terrains de Poudlard. « Le mariage vous fait rêver professeur ? Ce n’est pas une chose qui se passera entre vous et mon oncle si je peux me permettre. »Il parlait d’Andreas, devant sa fille. La se mit à rire, sentant qu’il tentait de la faire flancher. Il n’aurait jamais l’avantage, elle avait eu à faire avec des gens mille fois pires qu’Ollivander. « Regardez-moi deux minutes. Je me demande réellement qu’est-ce qui a poussé le choixpeau à vous mettre dans cette maison. Il faut être complètement toqué pour croire que je me marierais un jour! À votre oncle qui plus est, qui a préféré l’idiotie. » Elle faisait référence à l’ancienne Nott, la mangemorte qu’elle détestait. Elle n’aurait pas donné cher pour la voir souffrir entre ces mains. Il était vraiment idiot, Dabria n’avait pas dans l’idée de se marier un jour. Elle devait oublier Andreas, même si c’était difficile, elle tentait de le faire à chaque jour qui passait et elle pouvait le faire maintenant depuis qu’elle avait Arya près d’elle. « Dit moi Duchannes, tu ne m’a pas dis ce que ta mère biologique faisait comme métier et où elle se trouvait » La situation revenait toujours à la vérité et Dabria s’en fichait. Elle savait cependant qu’Arya lui en voudrait si elle lui disait qu’elle était sa mère. La professeure attendrait donc que les paroles sortent de sa bouche. Elle ouvrit donc sa bouche, évitant de lui donner plus d’indices sur sa véritable identité. Elle serra la mâchoire, observant les deux jeunes se disputer à nouveau. Arya avait vraiment le caractère de sa mère, alors pourquoi avait-elle tant envie qu’elle lui dise qu’elle était sa mère. Elle n’aurait pas à parlé en temps normal, car elle n’était pas sensée savoir qui était la mère d’Arya. « Tes heureuse ? Ta mère biologique était où pendant que tu souffrais de ta maladie ? Quand tu souffres encore ? L’aigle n’est pas idiot, il travaille sa cible, la travaille, il la fait tourner en rond » Sa bouche était entrouverte, son souffle arrivait difficilement dans ses poumons et la professeure attendait, se demandant si Arya allait ouvrir la bouche. Elle était à deux doigts de craquer, alors qu’il parlait de la faiblesse de sa fille, sans doute parce qu’elle n’avait pu rien faire à temps. « Vous en pensez quoi professeur ? Que pensez-vous des parents qui abandonnent leurs enfants ? » S’en était trop, il s’était retourné vers elle pour lui faire face. Aussi vite que l’éclair, la divinatrice empoigna sa baguette qu’elle tenait dans la poche de sa cape pour faire virevolter non sans ménagement le corps du serdaigle contre le mur. Elle était à présent près de lui, une lueur sadique dans le regard. Elle en oubliait sa fille un peu plus loin, se concentrant sur sa proie. « Assez! » Elle le retenait appuyé au mur, il ne pouvait esquisser un seul mouvement. Sincèrement, même s’il tentait d’atteindre sa baguette elle l’en empêcherait bien avant. « Ce n’est pas parce que vous portez la marque au bras que je n’hésiterai pas à vous faire taire une fois pour toutes. J’enlève 25 points à votre maison pour avoir flâné dans un endroit qui vous était interdit à cette heure, et un autre 25 points pour un flagrant manque de respect à l’égard d’un professeur! » C’était pour les convenances, parce qu’un sort brûlait ses lèvres, celui qui lui entaillerait si profondément la joue.