C'était il y à dix-huit ans, un jour de Décembre. La neige tombait sur Londres et c'était, comme à chaque fois, la panique dans les rues de la ville. Et c'est ce jour de Décembre que je suis née, moi, Madeline BillieRosier, fille de Sigurdius Rosier et de Serenity Rosier. Mon père est le directeur du département de la justice magique, il à pensé à arrêter pendant un moment, pour pouvoir vivre de son héritage, mais il faut bien reconnaitre que c'est un homme qui aime le pouvoir que lui confère sa profession, ce qui comble ma mère. Je suis née avec une cuillère en or dans la bouche et je ne voulais pas faire le bien autour de moi. En même temps, je ne voulais pas faire le mal non plus. Je ne voulais simplement pas passer ma vie au service des autres en oubliant de réaliser mes rêves. Déjà toute petite, je voulais qu'on enseigne mon nom, mes faits d'armes à l'école, à tout ces dégénérés que me connaitraient, sans m'avoir jamais rencontré. Oui, j'étais plutôt ambitieuse pour une enfant de cinq ans. Mon père était pareil à mon âge parait-il. D'ailleurs, j'ai toujours beaucoup ressemblé à mon père. Le même caractère fière, déjà toute petite, j'étais orgueilleuse et déterminé, mais aussi très loyale. J'étais aussi plutôt naïve, mais aussi très têtue et mon courage et ma volonté ne connaissaient aucune limites. J'étais plutôt du genre à foncer tête baissé vers le danger et à réfléchir après. Je ne manquais pourtant pas d'intelligence et d'esprit. J'étais simplement imprudente et aussi complètement irresponsable. Je n'étais pas la bonne copine, celle qui assume les conneries des autres, la bonne pomme bien gentille. Jouer les potiche n'était pas vraiment mon genre. J'étais une meneuse d'homme et m'opposais farouchement à toute les injustices du monde, luttant en permanence contre le monde entier, trouvant toujours une cause perdu à défendre ardemment. Oui, j'avais le caractère de mon père, à ce point près que j'étais aussi névrosée que ma mère, complètement déjanté et aimant la vie comme elle. Il se trouve aussi que je suis née avec la même particularité que mon père. Je suis une métamorphomage. Il parait que je suis née avec les cheveux bleu, qui ont ensuite viré à l'orange vif. J'ai très vite remarqué que ma mère ne supportais pas lorsque mes cheveux prenait cette teinte orangé, alors la plus part du temps, j'étais rousse, dans le but de la rendre folle de rage. J'aimais beaucoup agacé me parents et leur prétendu pureté su sang. Oh bien sur les valeurs des sang pur sont d'une importance capital pour moi, mais je ne tombe pas ans l'extrême en voulat anéantir les moldus. D'après mon père, mes premiers mots ne furent pas "papa" ou "maman", mais bien "c'est pas moi". Etrange... Ou peut-être pas tant que ça. Il faut bien reconnaitre que j'accumulais les bêtises, mais pas forcément seule.

J'avais sept ans et j'étais assise en tailleur sur le tapis du salon je lorgnais le raisin avec envie, mais trop concentré dans la lecture de mon livre de chevet, transmis par ma mère, Les Hauts de Hurlevent, je répugnais de me lever. En agitant les mains, tirant la langue, j'ai soulevé la grappe de raisin. Sous l'effort de la concentration, mes cheveux étaient devenus d'une jolie couleur rousse que j'aimais beaucoup. Ma mère est alors rentré les bras chargés de sacs Prada. Elle laissa échapper un cri de surprise et ferma vivement la porte en voyant la grappe de raisin lui passer sous le nez. De très mauvaise humeur, elle posa ses sacs sur le canapé.

SERENITY ▬ Madeline Rosier ! Qu'est-ce que c'est que cette immonde couleur de cheveux ?!

Je tournais un regard surprise vers ma mère, ignorant la cause de son énervement. Au fil des ans, j'ai compris qu'elle n'aimait pas les roux. Mais là, je fus tellement surprise de cette soudaine mauvaise humeur que, tout à mon étonnement, je laissais tomber le raisin par terre.

MADELINE ▬ Mais quoi ?! Tu m'a déconcentré !

SERENITY ▬ Qu'est ce que sais que cette horrible couleur de cheveux ?! Non mais tu te moque de moi ?! Si je dépense des fortunes pour que tu es l'air présentable, c'est pas pour que tu passe tes journées en pyjama !

J'évitais de lui faire remarquer qu'il n'étais que neuf heure trente et que, par conséquent, le fait que je sois encore en pyjama n'était pas vraiment grave. Par contre je n'aimais pas trop les remarques sur mes cheveux. Mon don rendait mes parents très fière, ma grand mère était métamorphomage, mais ma mère n'avait pas eu droit à ce don, ce qui la rendait incroyablement jalouse de moi, sa fille.

MADELINE ▬ Mes cheveux ne sont pas immondes. En tout cas pas pire que ton dernier sac à main. On dirait une grosse tomate molle.

Ma mère blanchi d'abord puis deux tâches rouges s'étalèrent sur ses joues creuse. Je n'eus pas le temps de réagir et me pris la gifle de pleins fouet. Je portais une main à ma joue, le souffle coupé. Je ne remarquais même pas la couleur bleu pâle qu'avais pris mes cheveux. Ma mère leur jeta d'ailleurs un regard dédaigneux. Elle se raidit et me tourna le dos.

SERENITY ▬ Je préfère avoir un sac en tomate molle plutôt que d'être un monstre de foire. Enfin, de quoi tu as l'air avec tes cheveux multicolore et ton visage qui change tout le temps ? Ridicule.

Je ne répondis rien. C'était inutile. Ma mère m'aimait, je le savais. Elle m'aimait simplement à sa façon. Mon père ne fut jamais au courant de l'incident. C'était entre elle et moi. Un duel que je ne perdrais pas.

J'aurais adoré avoir un grand frère. Quelqu'un pour me protéger des autres et de moi même, quelqu'un pour veiller sur moi et m'empêcher de sortir tard le soir... Un grand frère dont j'aurais pu me moquer quand il aurait ramené sa première copine à la maison. Mais voilà, j'étais fille unique, et ma mère ne voulait pas d'autre enfant. Une fille capricieuse lui suffisait largement. J'aurais pu m'en inventer un, un frère à moi toute seule, dans ma tête. Mais un beau jour, il fut temps, pour moi, de rejoindre Poudlard. Mon père avait fait ses études dans la prestigieuse école de magie d'Angleterre, ainsi que ma mère, et c'était un honneur pour moi de marcher sur leur traces. Il était aller à Serpenard, tout comme le reste de ma famille, et mes cousins avant moi. Mais moi, je savais bien que je n'étais pas comme eux. J'avais déjà mon plan de carrière en tête. Je voulais être auror. Pour arrêter les mages noirs, certes, mais aussi et surtout pour l'adrénaline, je voulais être confronté en permanence au danger et risquer ma vie le plus possible. J'ai toujours trouvé ma vie trop monotone. Alors je serais auror. En plus, j'étais métamorphomage, ce qui était un avantage considérable, je dois bien l'avouer. J'adorais cette qualité qui était propre à peu de sorcier. Elle me rendait moins banale que cette populace, elle faisait enrager ma mère, et je pouvais être qui je voulais. Comme une actrice qui change de vie dès qu'elle change de rôle, mais je devenais quelqu'un d'autre en transformant mon visage. J'aimais être la brunette sage à la bibliothèque et la rousse sulfureuse sur la plage. Depuis mon enfance, je m'entrainais à changer d'apparence le plus rapidement possible, et le plus discrètement possible. J'étais parvenu à réduire les mouvements du visage. Pour les transformation commune, il me suffisait de plisser les yeux, mais les transformations plus complexes, qui nécessitaient une plus grande concentration, me posaient toujours quelques problèmes. C'était un atout indéniable pour mon projet de carrière, où je serais amené à passer incognito le plus souvent possible, et pour être plus efficace, je devais opérer ces transformations discrètement, ce qui voulait dire que les mouvements du visage devaient être presque imperceptibles. L'entraînement est dur, mais pour l'hyperactive je suis, s'en devenait supportable. Je sais que j'y arriverais à force de travail et de ténacité. On ne m'enlève pas une idée de la tête aussi facilement. J'ai décidé d'être auror, et je serais auror. De talent qui plus est. J'entame donc une huitième année à Poudlard. J'attends encore beaucoup de l'école et de ma vie, j'attends peut-être trop. J'ose espérer que cette année sera celle de tout les danger pour la rebelle que je suis. "Pousse toi de là, Madeline Rosier est dans la place, et elle à le sang chaud. Très chaud." Une dernière particularité notable : je suis végétarienne, j'ai horreur d insectes, qui me donne des convulsion, et j'ai une peur panique du noir, des loup-garou et du vide. Bien sur, ma fierté ne s'en relèverais pas si quelqu'un devait être au courant. Et je n'ai jamais bu une goutte d'alcool de toute ma vie. Ni fumé quoi que se soit non plus d'ailleurs. C'est mauvais pour le teint, et les dents.