Nom : DAMOVITCH, pas très rependu par ici, et pour cause, mon procréateur est d'origine Russe.
Prénom : PSYCHEE VITALINE. Le premier en honneur à une vieille tante sourde et le second pour l'amour de jeunesse de mon père ... mais je crois que certaine personne, notamment ma douce mère, ne sont pas au courant.
Surnom : mmh ... très mauvaise idée
Âge :Je viens de fêter mes 30 ans
Curus, option(s) : Étude de la Faune et de la Flore Magique option Botanique. Ancienne assistante du professeur de Botanique à Durmstrang. C'est ainsi ma première année en tant qu'enseignante à Poudlard
. Ancienne Poustouffle.au passage.
Nature du sang : Je suis resplendissante sang-mêlée. Bien sûr, c'est ma mère qui est venue "encrasser" le nom des Damovitch ( sic ma merveilleuse grand-mère paternelle). La pauvre Elyanah Oxford a eu le "malheur" d'avoir pour père un né-moldu. Sa belle-mère ne lui pardonne pas et encore moins à son fils pour avoir choisit une "renégate" pour épouse. Les repas de famille sont souvent très ... électriques. D'autant que ma grand-mère paternelle ne supporte pas qu'on lui fasse remarquer que par son mari, elle est sang-mêlé. Une vieille chouette comme on les aime !

Je n'ai jamais aimé parler de moi, parler de la pluie et du beau temps ne m'ont jamais pausé de problème, je peux être une véritable pipelette lorsque le sujet m'enchante. Mais mon histoire ne m'enchante pas.

Je suis née de l'union de deux êtres qui s'aiment toujours éperdument, qui m'ont aimé éperdument, toujours à mes petits soins, des parents aimants, les meilleurs que l'on puisse imaginer. Mais ils ont été incapables de deviner que mon statut de fille unique m'ennuyait et m'attristait au plus haut point. Malgré les poupées, les rires, les robes qu'ils m'offraient, je me suis toujours senti vide, seule. Les autres enfants me méprisaient, j'étais cette fille étrange dont les parents faisaient exploser leur cuisine et dont le père était incapable de compter se servir d'une tondeuse. Et tous ces hiboux autour de leur maison ! Quelle horreur !

Ce fut un vrai bonheur lorsque j'ai donc reçu ma lettre d'admission à Poudlard. J'allais enfin rencontrer des personnes comme moi, qui éteignaient les flammes des bougies d'un seul regard, qui brisaient les miroirs simplement en les touchant ... oui, je n'étais plus seul.
Ce sentiment de solitude m'a toujours tiraillé, j'ai peur, affreusement peur de me retrouver toute seule. La solitude de l'âme est un état des plus abominables pour l'Homme.

A Poudlard, j'ai tout de même gardé ce statut de la fille étrange. Peut-être à cause de mon rire cristallin qui résonnait dans tous les couloirs de Poudlard ? Peut-être aussi que malgré ma maison de Serdaigle où tous les élèves « studieux et sérieux » se rejoignaient, je détonnais comme une tâche de peinture rouge sur une photo en noire et blanc ? J'étais ... Folichonne comme l'aimait à le répéter mon professeur de Botanique, le meilleur professeur que j'ai eu et surement la personne la plus intéressante que j'ai rencontré jusqu'à là. Je pense que c'est lui qui a donné un sens à ma vie au moment où j'étais embué dans un brouillard épais et sombre. Ma meilleure amie, confidente dès premières heures et casse-cou invétérée venait de décéder suite à l'attaque qu'elle avait subi quelques semaines plus tôt d'un Loup-garou. Son corps gisait dans une mare de sang et ses yeux exorbités gardaient comme une œuvre d'art ce regard terrifié. Cette image hante encore mes nuits. J'ai nourri une haine destructrice envers ces créatures mais mon professeur de Botanique m'a fait réaliser que ce n'était pas de leur faute, cette sauvagerie et qu'il serait plus bénéficiaire à tout le monde de lutter non pas à leur extermination mais à leur guérison. La violence attire la violence, et l'emploi de la violence est inhumain. Je crois que depuis ce jour je suis ... pacifique, du moins le feu qui brûle dans mes entrailles se repose, attendant peut-être l'huile qui le réanimera.

A la fin de mes études, je suis sortie première de ma promotion, j'étais douée, je l'ai toujours été d'ailleurs en ce qui concerne la Botanique, les soins aux créatures magiques et les Potions. J'ai longuement hésité à la suite de mon aventure, devais-je suivre Flean dans son voyage en Amazonie ? Ou accepter ce poste de stagiaire que me proposait Durmstrang. J'ai pris la direction de la Russie, sur un coup de tête joué au pile ou face. J'ai toujours été incapable de faire un choix me concernant. Toujours très bonne conseillère pour les autres mais quant à ma vie, le moindre choix s'avère une épreuve pour mes sentiments. Le pile ou face reste mon principal allié.

Je suis resté presque trois ans en Russie, je me suis habitué à la froideur du climat et à la chaleur des gens, quoiqu'un peu rustre. J'ai finalement quitté le pays à l'âge de 27 ans, je n'avais plus qu'une seule idée en tête, retrouver Flean et c'est lui qui me retrouva.

Flean avait ce don pour disparaitre et apparaitre au bon moment, j'ai longtemps soupçonné qu'il possédait une cape d'invisibilité. Il m'a dit que non et je l'ai cru, il dit toujours la vérité, incapable de mentir, c'est peut-être aussi son pire défaut qui finira par le perdre. Il était à Londres pour un mois, une affaire d'héritage à régler et il repartait en direction du Pérou après. Il m'a encore proposé de l'accompagner, son regard brillait de la malice que j'aimais tant chez lui, je n'ai pu résister et je me suis retrouvé ainsi à cohabiter pendant deux ans avec des créatures pour le moins étranges et des tribus plus ou moins amicales suivant le chaman qui les dirigeait. Flean voulait à tout prix me protéger, Tu es ma perle rare. La situation devenait beaucoup trop dangereuse, avec le tact dont il savait tant faire preuve, c'est ironique je précise, il avait réussi à réanimer un conflit vieux de deux milles ans entre deux tribus. Nous avons pris vite fait la poudre d'escampette après avoir répertorié le fruit de notre exploration et sommes retournés à Londres, là où les Hommes se tapaient dessus pour savoir qui a le plus gros steak. Ce retour à la civilisation fut éprouvant, j'avais perdu beaucoup d'habitudes, les plus anodines surtout. J'étais cette fille étrange qui était parti vivre en Amazonie et qui rentrait à moitié folle.

Suite à une exposition sur nos recherches, je me suis vu offrir le poste de professeur de Botanique, Flean m'a dit d'accepter, une situation sûre et plaisante comme celle-là, ça ne se refuse pas. J'ai donc accepté, laissant mon bellâtre de Flean à ses plantes.