Nom : Wilkes mon sang est pur comme vous pouvez le constater, mais sincèrement, je m'en balance complètement. j'aurais été un moldu que ça m'aurait encore plus fait plaisir, j'aurais pu aller faire chier les sang-pur en chantant, "moldu je suis, et je vous entube" !
Prénom : Rämsey, Lucian, James j'aime bien mes prénoms, ce qui doit vous paraître anormal vu que je râle tout le temps sur tout, mais rämsey c'est original, et les deux autres sont courants, donc j'aime bien mes prénoms.
Surnom : Sey on m'appelle souvent comme ça, en rapport avec Rämsey, cela se prononce "see"
Âge : 21 ans
Cursus, option(s) : Sécurité Magique j'étudie pour devenir auror plus tard, mon rêve de gosse
Année scolaire : 11th
Nature du sang : Sang-pur mon nom de famille le prouve, je descends de la lignée des Wilkes.

ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE

« Je préfère encore me pendre que de rester dans ce puant manoir de toute manière ! T'as pas encore compris ça ? Ah non j'avais oublié, t'es trop con pour comprendre. » Ces mots avaient résonné dans le manoir des Wilkes tel un adieu. Rämsey claqua la porte de la salle à manger du manoir, son père à ses trousses. « Comment oses-tu dire ça à ton père, espèce d'incapable ! Incarcerem ! » Des cordes jaillirent de la baguette du père Wilkes mais ratèrent leur cible. « Comment peux-tu déshonorer ainsi la famille ? Tu es banni ! Banni, espèce de vaurien ! Tu n'es même plus mon fils ! » Le père hurlait dans tout le manoir à la poursuite de son fils. « Mais tu sais quoi ? Je m'en branle d'être ton fils ! Je me casse d'ici, pourriture de famille ! » Rämsey monta quatre à quatre les escaliers menant au couloir des chambres, sortit un sac à l'arrache, fourra tous les vêtements qu'il put trouver, un bonnet, un veste, une paire de chaussures, un livre pourquoi pas et de quoi écouter un peu de musique. Une fois tout cela entassé dans son sac gris délavé, la tirette couina et il dévala les escaliers en sens inverse. Il heurta son père à la fin des escaliers. « Lâche moi vieux bougre ! Tu voulais que je me casse ? Bah voilà t'es content mon vieux ? » cracha-t-il au visage de son ainé. « Ciao la baraque ! » salua-t-il en s'adressant à ses frères et soeurs qui résidaient dans le manoir pour faire comprendre qu'il se barrait de là. Il se tourna vers son père, le prit par l'épaule d'une poigne de fer et lui susurra à l'oreille : « Et je suis fier de ne plus être ton fils, papa. »

MAIS ON CHOISIT SES AMIS

Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez. Il faisait encore nuit noire. Rämsey réfléchissait, accoudé à la fenêtre, contemplant la lune. La simple vue de l'astre lui procurait une paix intérieure inébranlable. Seuls les ronflements de ses congénères gryffondors qui dormaient dans le dortoir lui parvenaient aux oreilles. Il pensait à ce que devait faire ses frères et soeurs, bien qu'il en haïssait plus d'un ou plus d'une. Seule Ysölde était encore un peu dans son coeur. Tout ce qu'il regrettait de sa vie d'avant, celle où il retournait encore au manoir lors des vacances, c'était le luxe et l'argent. Les disputes, les crêpages de chignon, il s'en passait bien. « Ca te dirait pas de dormir un peu, Wilkes ? » Rämsey sursauta, ne s'attendant pas à entendre quelqu'un parler dans son dos. Gale, celui qui dormait en dessous de lui, s'était réveillé. Gale était toujours d'un naturel amical, et protecteur. « T'inquiète pas, Holmies, au pire je piquerai un somme en divination, quand la vieille Daisy commencera son monologue incessant. » blagua-t-il. Holmies se frotta les yeux et sortit de son lit, en t-shirt et en calecon vert. Il aligna trois pas pour rejoindre la fenêtre où un vent frisquet lui rafraichit les gambettes. « T'as chopé un caleçon à un serpentard, mec ? » plaisanta Ramsey. Holmies eut un sourire, se frotta les bras, pour se réchauffer. « Allez, dis-moi ce qui va pas, je sais bien que quand tu médites à la fenêtre, c'est que quelque chose tourne pas rond. » « T'es toujours là quand il faut toi. » remercia Sey en souriant à son ami.

JE NE VEUX PAS TRAVAILLER JE NE VEUX PAS DÉJEUNER

« Prenez votre livre sur les enchantements au chapitre des sortilèges informulés. » L'homme aux allures de géant qu'était le professeur Mobenn circulait entre les bancs des élèves. « Wilkes. On est encore venu en touriste aujourd'hui ? » Rämsey était le seul élève à ne pas avoir son livre d'enchantements, et ce pour la troisième fois. Sey regarda en l'air vers son professeur d'un air indifférent. Il ne dit mot. « Ce sera une soirée dans mon bureau en retenue, Wilkes. Je sens qu'on va s'amuser. » « Je me disais la même chose. » blagua Rämseyl. Le professeur s'arrêta net et se tourna soudainement vers l'élève je-m'en-foutiste. « Deux soirées dans mon bureau ! » corrigea le Pr. Mobenn, retenant sa colère. Une fois le professeur reparti vers son bureau et ses notes, la fille du banc d'à côté se tourna vers Sey. « Si tu faisais moins le rebelle, avec les capacités que t'as, tu pourrais être l'intello de la classe, et au lieu de ça tu fous tout en l'air. Je rêverais d'être ta place, Sey. » « J'en ai rien à battre d'être la grosse tête de la classe, je veux juste qu'on me fiche un peu la paix parfois. Je te la laisse volontiers la place de lèche-botte. » plaisanta Ramsey. La jeune fille haussa les épaules et se reconcentra sur son devoir. « Wilkes, auriez-vous l'obligeance de m'effectuer un sortilège informulé devant vos camarades ? » « Avec plaisir, professeur. » fit-il d'un sourire plus faux-cul que ça tu meurs. Et il réalisa un Amplificatum informulé très réussi sur son pot d'encre noire qui prit la taille d'un ballon de foot. Fier de lui, Sey se rassit car même sans avoir écouté un mot de la leçon, il aurait toujours raison. Le Pr. Mobenn pouvait aller se rhabiller.