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there's one in every crowd

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MessageSujet: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyLun 6 Déc - 16:39


THERE'S ONE IN EVERY CROWD
there's one in every crowd Parrisnoa
CLAPTON & PAYNE



06:55. Parris étouffa un bâillement sonore avant de regarder son réveil ; d’un bond, il se leva, après un des sursauts les plus violents de son existence. Il fila dans son placard, enfila un t-shirt, sa paire de chaussures en sautillant, passa sa main dans ses cheveux et manqua de glisser sur une chaussette qui trainait par terre. Il essaya d’ouvrir le tiroir de sa table de chevet. Il était coincé. Il essaya une nouvelle fois avant de tirer de toutes ses forces. Cette fois-ci, il tomba en arrière sur le plancher de son dortoir, avec la poignée de sont tiroir dans la main. Il jura et attrapa sa baguette. Il hésita un instant. < Règle 5. Il est prohibé pour tout élève de Grindelmonk de pratiquer la magie en dehors des heures de cours. Ils ne peuvent utiliser leur baguette qu'en présence d'un enseignant, dans le cadre d'un cours. > La voix du directeur résonnait encore dans sa tête. Quelques jours plus tôt, il avait annoncé la création d’une cinquième maison, dans laquelle tous les nés moldus devaient se rendre et leur avait prononcé les règles qui leurs étaient dorénavant applicables. La voix du directeur résonnait encore dans sa tête. Quelques jours plus tôt, il avait annoncé la création d’une cinquième maison, dans laquelle tous les nés moldus devaient se rendre et leur avait prononcé les règles qui leurs étaient dorénavant applicables. Il sourit et pensa à haute-voix : « Essaie toujours de m’imposer un règlement Snicklepitch. » Et d’un geste du poignet, le tiroir s’ouvrit délicatement. Il se releva. A l’intérieur du tiroir se trouvait des dizaines d’affiches. Il les feuilleta rapidement. Chacune des affiches était différente et proposait un message différent. Il en tira une. < Ne nous laissons pas faire – Déployons nos ailes >. Le slogan était inscrit en lettres capitales et le dessin d’un albatros était tracé à l’encre rouge. Il la posa sur son lit encore défait et reprit sa baguette. « Décidément, cette règle numéro 5 n’est pas faite pour moi. » D’un second geste de son poignet, l’affiche se mit à trembloter et des copies apparurent dans les airs. Une pile d’affiche se constitua peu à peu. Après quelques minutes, il mit fin à la reproduction et arrangea l’original dans le tiroir. Il attrapa les affiches et les fourra dans son sac.

Il sortit du dortoir et traversa la pièce qui servait de salle commune aux Grindelmonk. Elle était lugubre et sombre, comme les visages des élèves qui quelques semaines auparavant ne s’attendait sûrement à rien. Parris sortit sa baguette tout en marchant et en fit sortir des étincelles rouges, comme dans un signe de contestation ou pour faire comprendre qu’il y avait encore de l’espoir. Il sortit du bâtiment et ses pieds foulèrent aussitôt de l’herbe. Le parc se dessinait devant lui. Les Grindelmonk y étaient confinés au fond, dans un confort limité et avec des règles strictes. Une averse faisait rage ; Parris leva sa baguette au dessus de sa tête et les gouttes de pluie l’épargnèrent dorénavant, comme si un dôme invisible venait de se former au dessus de lui.

Après une dizaine de minutes de marche dans de l’herbe qui commençait à se transformer en boue, Parris passa les grandes portes de chêne qui menait au hall d’entrée. Dans un coin du hall, près d’une cheminée qui crépitait, des Grindelmonk, trempés jusqu’aux os et tremblotant de froid, essayaient de se sécher et de se réchauffer sous les yeux amusés de Serpentard qui riaient de plaisir. Parris rangea sa baguette mais le mal était déjà fait. Des élèves remarquèrent que, contrairement aux autres, lui était sec. Ils s’avancèrent vers lui. « Tu croyais pouvoir utiliser la magie sans qu’on ne le remarque ? » Parris ne pu s’empêcher de sourire. « Si tu veux tout savoir, » dit-il vers la personne qui l’avait interpellé, « je ne cesserai jamais d'utiliser la magie, autorisé ou pas. » Il sortit sa baguette et d’un geste du poignet, plusieurs des affiches qu’il gardait dans son sac sortirent et commencèrent à harceler le groupe de garçons. Parris regardait autour de lui, un sourire aux lèvres. Des élèves circonspects qu'il puisse utiliser de la magie en n'étant pas accompagné d'un professeur le regardaient. Après quelques menaces, le groupe s’éloigna et Paris se retrouva seul au milieu du hall. Il ramassa les affiches et s’apprêta à s’en aller lorsqu’il croisa le regard d’une jeune femme aux couleurs de Serdaigle. Amusé et excité par ce qu’il venait d’arriver, il s’approcha d’elle.

« Toi aussi tu as un problème avec ça ? » Il sortit sa baguette et sans vraiment réfléchir, il la pointa sur le livre que la Serdaigle tenait entre ses doigts. Le bouquin se transforma en un verre.




Dernière édition par Parris W. Payne le Mar 7 Déc - 12:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyLun 6 Déc - 20:07

    Noa courrait dans un grand champs, l'herbe était violette, et la sorcière n'était habillée qu'avec un abat-jour. Elle sautillait, ses longs cheveux attachés en deux tresses qui se balançaient de chaque côtés de son visage souriant. Des petites pâquerettes se tenaient dans ces dites tresses et égaillaient alors encore plus le doux visage de la jeune femme. Elle sautillait, courait et se roulait dans l'herbe fraîche en riant gaîment. Mais peu à peu devant elle, Noa voyait apparaître la fin du champs et la fin du monde. Oui, car ici, là et maintenant, le monde était plat et se terminait à la fin de ce champs. Noa, arrivée au terme de son voyage, toujours aussi joyeuse et excitée se jeta, tête la première dans le vide.
    C'est à ce moment là que Noa ouvrit véritablement les yeux, elle ne bougea pas durant quelques secondes, essayant de comprendre pourquoi. Oui, pourquoi est-ce qu'elle faisait des rêves aussi débiles. Courir dans un champs habillée avec un abat-jour, par Merlin ! La sorcière fit une grimace et se leva du lit. Elle s'approcha de sa table de chevet, où elle avait posé la veille au soir, ses affaires pour aujourd'hui. Elle n'eut donc qu'à les enfiler, passa un coup de brosse dans ses cheveux, s'empara de sa baguette, d'un livre et quitta la pièce d'un pas assuré. Sans un mot ou un regard sur les peu de personnes présentes, elle passa dans la salle commune rapidement, descendit de la tour de Serdaigle, commençant à bouquiner dans les escaliers. Son livre ? Biographie de Medusa Dimitrix, la maîtresse des potions., un bon petit pavé de quelques centaines de pages. Rien de bien incroyable pour la jeune sorcière, avide de connaissance et amoureuse des livres. Au passage, elle croisa quelques gryffondors, un ou deux fantômes et dans un coin, quelques élèves, trempés jusqu'aux os, qui grelottaient près du feu, tentant vainement de se réchauffer.

    Noa décida de poser son petit postérieur là. Non pas parce que la scène l’intéressait ou la faisait éclater d'un rire sadique, comme à ces verts et argents qui ricanaient devant ces pauvres élèves, comme des scroutts à petard, oui rien de mieux que de viles scroutts à petard. La sorcière soupira, désolant. C'était réellement désolant. Depuis quand la pureté du sang changeait quelque chose aux capacités magiques ? Combien de né-moldus avaient des résultats beaucoup plus élevés que des sang-purs ? La liste est longue. La sorcière n'avait jamais fait de différence entre les né-moldus, les sang-mêlés ou les sang-purs. Elle ne se souciait que de ce que l'on faisait de ses capacités.
    Arriva alors un jeune homme, sa baguette au dessus de la tête pour éviter les gouttelettes de pluie qui avaient trempés les quelques élèves grelottants près de la cheminée. Jusque là rien de bien étrange, voilà un élève intelligent qui usait de sa magie pour se simplifier la vie. Il passa les grandes et lourdes portes de l'entrée et abaissa sa baguettes, apparemment satisfait. L'on pourrait même en dire un peu plus; une flamme de défit brûlait dans ses yeux.
    Et à vrai dire, la sorcière ne comprenait pas pourquoi jusqu'au moment ou les scroutts à pétard ricanant portèrent à leur tour leur attention sur le sorcier venant d'entrée dans le hall. « Tu croyais pouvoir utiliser la magie sans qu’on ne le remarque ? » « Si tu veux tout savoir, je ne cesserai jamais d'utiliser la magie, autorisé ou pas. » C'était donc ça. Ce jeune sorcier faisait parti de la nouvelle maison, sortie de nul part qui avait été créée et qui faisait désormais honte à l'école de sorcellerie. Peut-être était-ce celui dont certains parlaient, celui qui se battait pour les né-moldus. Une bouffée d'admiration rosit les joues de la froide sorcière. Rien de bien spectaculaire, enfin quoique pour une personne telle que Noa, oui, c'était spectaculaire. Et tandis que le ses joues retrouvaient leurs teintes pâles, un fin sourire à la fois amusé et moqueur naquit sur ses lèvres. Ce fut au moment où sa baguette en main, le sorcier lança ses affiches sur les serpentards visiblement surpris et outrés.

    Cela aurait pu se terminer là, mais le jeune homme en question s'approcha de Noa, qui continuait à le fixer longuement, sans aucune expression particulière dans le regard. « Toi aussi tu as un problème avec ça ? ». Il prit ensuite son livre et le transforma en verre. La sorcière eut un temps de reflexion, un temps durant lequel elle ne quitta pas le jeune homme du regard, elle finit par poser le verre près d'elle et applaudit lentement. « Tu fais de la magie ? Comment ça marche, dis moi ? », elle se leva ensuite, se trouvant face au sorcier, plus petite que lui, elle le fixait néanmoins avec des yeux remplis avec un mélange de défit et de moquerie. « Hein dis moi ? » la jeune sorcière se rassit ensuite et pris le verre dans la main, le scrutant sous tous ses contours et retours, elle ouvrit de nouveau la bouche, ne quittant pas les yeux du verre. « Tu dois avoir un manque à combler pour ressentir ce besoin permanent d'exhiber ta baguette. Un petit complexe d'infériorité ? Et pour ta gouverne, non. Je n'ai aucun problème avec "ça", moi. »
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMar 7 Déc - 14:30







La sorcière le fixait, sans ciller et sans laisser transparaître aucune expression. Elle était impassible. Il se rappela de son prénom. Noa. Il ne la connaissait pas particulièrement et ne lui avait jamais parlé auparavant, mais il avait déjà entendu jacasser sur la Serdaigle dans la salle commune de Gryffondor qu'il occupait encore il y a quelques jours. Des élèves de son année qui suivait sûrement quelques cours avec et qui l'avait décrite comme une fille froide et étrange. Parris l'avait déjà croisé plusieurs fois mais n'avait jamais vraiment remarquer sa présence. Le verre toujours dans sa main, la sorcière ne le quittait pas du regard, comme si elle essayait de le passer aux rayons X pour l'analyser ou, tout simplement, pour essayer de le déstabiliser. Mais Parris ne s'était jamais senti aussi bien depuis quelques jours et l'altercation avec les serpents avait agit comme un catalyseur. Aussi, il soutenait le regard de Noa et ne fut que plus amusé lorsqu'elle déposa le verre à côté d'elle et qu'elle applaudit. Le sorcier ne fut s'empêcher de sourire, non pas par gêne mais par étonnement devant la réaction impassible de la jeune femme. « Tu fais de la magie ? Comment ça marche, dis moi ? » Il ne savait quoi répondre et continua à sourire. La Serdaigle se leva. Elle n'était petite que de quelques centimètres. Aux yeux de Parris, elle n'avait rien d'impressionnant. Certes, elle était d'une froideur à glacer le sang de certaines personnes mais le sorcier restait là, à soutenir son regard tout en souriant de la réaction de Noa.

Et puis ses yeux changèrent. De l'impassibilité vertigineuse, son regard prit un air de défit et de moquerie. Elle avait du caractère et c'est tout ce qu'aimait Parris. Une femme avec du caractère et un semblant de masculinité. Une femme sans caractère et d'une féminité renversante n'était qu'une source d'ennui. Pendant une seconde, il pensa à Jaden, elle qui était parfaite dans son genre. Son esprit se concentra à nouveau sur Noa. « Hein, dis moi ? ». Elle se rassit, pris le verre dans sa main et l'analysa sur tous les angles. Il n'y avait aucune admiration sur les habilités de Parris en métamorphose, une de ses matières préférées, mais que de la moquerie. Et puis, soudainement, elle mis le doigt là où ça faisait mal. Mais elle se trompait sur toute la ligne et un regard sombre effaça le sourire de Parris. « Tu dois avoir un manque à combler pour ressentir ce besoin permanent d'exhiber ta baguette. Un petit complexe d'infériorité ? Et pour ta gouverne, non. Je n'ai aucun problème avec ça, moi. »

Il passa la main des ses cheveux et regarda sa montre. 9:20. Il était trop tard pour qu'il puisse faire son apparition en plein cours de Défense Contre les Forces du Mal. < Règle 6. Les cours de Défense Contre les Forces du Mal sont désormais interdits d'accès aux Grindelmonk. Tous les élèves de cette maison, sans exception, ne peuvent donc plus assister à ce cours. > Lui qui rêvait tant de voir la réaction de son Professeur et des élèves. Il retourna son attention sur Noa et la sonda à son tour du regard. « Tu veux savoir pourquoi 'j'exhibe ma baguette' ? » Il la sortit de sa manche et la fit tourner entre ses doigts. « Aujourd'hui, je n'ai, en théorie, le droit de l'utiliser qu'en présence d'un professeur ou dans les cours, c'est à dire quelques heures par jour. Qu'est-ce que ce sera demain ? On risque de ma la confisquer, ainsi que celles des autres nés-moldus. Alors non, je ne comble aucun manque et je ne souffre d'aucun complexe d'infériorité. Je me contente seulement d'utiliser mes capacités pour montrer aux autres que j'en suis fier et que je ne conte pas me laisser faire. » Il laissa échapper un petit rictus et prit le verre entre ses mains avant de s'asseoir à côté de Noa. Il la regarda et lui sourit. « Et je te remercie de n'avoir aucun problème avec ça. » Il transforma le verre afin de lui redonner sa forme d'origine. Il avait maintenant un bouquin entre les mains. Il posa sa baguette sur le banc en pierre. Il fit tourner entre ses mains le livre et caressa la tranche avant de lire le titre à haute-voix. « Biographie de Medusa Dimitrix, la maîtresse des potions. Ça à l'air très intéressant. » Il tendit le livre à Noa.

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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMer 8 Déc - 19:16

    Tandis qu'elle parlait, le jeune homme ne cessait le de la fixer. Bizarrement, certes, et toujours avec cette lueur de fierté brûlant dans ses yeux claires, mais petit à petit c'est un sourire qui égailla son visage. Malgré tout, il ne dura pas longtemps, ce sourire. Il disparu quand la sorcière, avec sarcasme, titilla le jeune homme en lui demandant si il n'avait pas un manque à combler. Apparemment le sorcier ne semblait pas trouver cela drôle. Une petite casseuse d'ambiance cette Noa, n'est ce pas ? Eh bien, elle semblait de nouveau avoir fait ses preuves. Le jeune homme passa sa main dans les cheveux et regarda l'heure. S'ennuyait-il avec elle ou avait-il quelque chose de prévue ? Dans les deux cas il pouvait partir, s'il le voulait. Après tout c'était lui qui était venu vers Noa et non le contraire. Une réplique des plus froides et cassantes courue jusqu'au bord de ses lèvres mais la sorcière se retint. Il devait avoir entendu bon nombre de choses sur elle, sûrement qu'elle était antipathique, froide, manipulatrice, ou une multitude d'autres choses encore. Loin d'elle l'idée de plaire, elle voulait juste laisser le temps au sorcier de faire ses preuves. Si il se montrait intéressant, elle parlerait avec plaisir avec lui. Après tout la raison pour laquelle elle envoyait paître ceux qui lui tournaient autour, c'était bien parce qu'ils avaient une petite idée derrière la tête. Et lui, avec son air de défit, ne semblait pas être comme les autres.
    Noa n'ouvrit pas la bouche, elle attendait patiemment que le sorcier daigne ouvrir la bouche ce qui ne tarda pas à arriver. « Tu veux savoir pourquoi 'j'exhibe ma baguette' ? Aujourd'hui, je n'ai, en théorie, le droit de l'utiliser qu'en présence d'un professeur ou dans les cours, c'est à dire quelques heures par jour. Qu'est-ce que ce sera demain ? On risque de ma la confisquer, ainsi que celles des autres nés-moldus. Alors non, je ne comble aucun manque et je ne souffre d'aucun complexe d'infériorité. Je me contente seulement d'utiliser mes capacités pour montrer aux autres que j'en suis fier et que je ne conte pas me laisser faire. »

    Alors là, pour se montrer intéressant .. Il avait tout bon. Noa sentit de nouveau cette bouffée d'admiration caresser son coeur, mais cette fois-ci, elle était beaucoup plus poussée. Noa avait suivi sans trop comprendre non plus, la création de cette stupide 4ème maison ou les né-moldus étaient envoyés. Elle trouvait ça barbare et complètement inutile. C'était un peu comme l'histoire de la seconde guerre mondiale moldue. « Tu es un né-moldu .. Je sais que ça va certainement te paraître étrange .. » un petit sourire étira ses douces lèvres, bien qu'il eut un goût d'amertume. « Mais je suis aussi indignée que toi face à la création d'une telle maison. Les sang-purs pourraient se sentir supérieurs, faudrait-il encore qu'ils soient tous des magiciens hors-paire. Sauf que c'est encore plus misérable un sorcier de sang-pur fière de son rang qui n'a que des piètres dans toutes les matières plutôt qu'un né-moldus qui se bat pour comprendre un monde qu'il vient tout juste de connaître et a quelque difficulté. Enfin .. Sache que bon nombre d'autres élèves s'insurgent devant cette 4ème maison et les règles qui s'en suivent. » Elle avait parlé longuement et lentement tout en regardant le jeune homme, les yeux dénués de toute expression, comme à son habitude. Elle pensait ce qu'elle disait. Elle pensait tous les mots qu'elle avait dit. Elle savait ne pas être la seule à trouver cette réforme hors-contexte, grotesque et alarmante, bon nombres d’élèves ne se privaient pas de le faire savoir. C'était seulement encore plus beau de voir un né-moldu se battre pour ses droits. Bien sûr, cette suite, la sorcière n'en dit pas un mot. Il ne manquerait plus qu'elle devienne sentimentale la petite Clapton ! Le sorcier s'assit alors près d'elle. « Et je te remercie de n'avoir aucun problème avec ça. » Noa acquiesça d'un signe de têtet tandis que le jeune homme prenait le verre, lui redonnant sa forme initiale, celle d'un livre des plus intéressants. C'est d'ailleurs à propos de ce livre qu'il ouvrit de nouveau la bouche. « Biographie de Medusa Dimitrix, la maîtresse des potions. Ça à l'air très intéressant. » Noa prit le livre des mains du jeune homme, détournant alors pour la première fois ses yeux de lui pour les poser sur son ouvrage. Elle scruta la couverture, comme si elle venait de la découvrir et se tourna de nouveau vers le sorcier. « Il l'est. Mais dis moi, tu t'appelles Parris, c'est ça ? » elle fronca les sourcils tandis que son regard devenait plus dur. « Tu viens me parler vraiment par rapport aux scroutts à petard de tout à l'heure et de ta démonstration de magie ou tu viens voir le phénomène de foire pendant que tes petits camarades scrutent la manière avec laquelle ils pensent que je vais te remballer pour ensuite me ridiculiser ou je ne sais quoi d'autre encore ? » Ca ne serait pas la première fois que cela lui arriverait. Certains élèves adoraient venir déranger Noa juste pour se faire rembarrer et lui lancer des insultes moisies sur son caractère, sur sa famille, ou sur le fait qu'elle soit la première de sa famille maternelle à avoir le sang mêlé. « Si tu viens juste histoire de t'marrer un coup avec tes potes, tu peux te lever et déguerpir immédiatement. »
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMer 8 Déc - 21:28

Il n'avait pas quitter les yeux de Noa pendant toute la durée de son monologue. Il ne détournait jamais son regard de celui des ses interlocuteurs. A travers ce lien visuel, il arrivait à capter toutes les émotions de ses interlocuteurs. Pendant un moment après son monologue, il lui sembla alors que le regard de la Serdaigle avait changé d'expression. Ses yeux avait étincelé pendant quelques fractions de seconde, à tel point qu'il n'eut le temps de mettre des mots dessus et que ce fut avec difficulté qu'il émit quelques théories. Peut-être était-ce de l'admiration, de l'envie, ou bien de la pitié ou de l'ennui. Quoi qu'il en soit, et quoi que fut l'émotion que Noa avait ressenti, Parris sourit tout en baissant la tête. < Finalement, tu ressens des émotions. Tu n'es pas qu'une poupée de cire comme le murmurent les couloirs. > pensa-t-il. Elle venait de balayer les préjugés pitoyables et plus jamais dorénavant il n'accepterait d'entendre un mot de travers à propos d'elle. Non pas qu'il l'aimait particulièrement, mais parce qu'elle en valait le coup. Il en était assuré et cela lui suffisait. « Tu es un Né-moldu .. Je sais que ça va certainement te paraître étrange .. » Elle avait commencé à parler tout en souriant. Un sourire presque mécanique, pincé et âcre. « Mais je suis aussi indignée que toi face à la création d'une telle maison. Les sang-purs pourraient se sentir supérieurs, (...) » Il l'écouta mais connaissait ce discours par cœur. Il souriait lui aussi mécaniquement, acquiesçant les propos de Noa. Mais à l'écoute de la dernière phrase de la Serdaigle, il ne put s'empêcher de lever la tête.

« Sache que bon nombre d'autres élèves s'insurgent devant cette 4ème maison et les règles qui s'en suivent. » Il n'aimait pas particulièrement se moquer, mais Parris adorait par dessus tout les lapsus de ses interlocuteurs. Il n'avait aucune envie de se lancer dans un discours sur la discrimination et sur l'incohérence de la notion de pureté du sang, mais il n'aurait pu s'en empêcher si son esprit n'avait pas été distrait. Il regarda Noa avec un sourire malicieux. « Serdaigle, Gryffondor, Poufsouffle, Grindelmonk... Tu sais, moi aussi je ne supporte pas les serpents, mais aller jusqu'à dénier jusqu'à l'existence de leur maison... » Il rit légèrement, non pas parce qu'il trouvait sa remarque particulièrement drôle mais parce que ce qu'il disait était assez logique. Mais surtout, il attendait avec impatience la réaction de Noa. Il voulait la bouger un peu, la faire sortir de sa carapace. « Ou alors, tu ne sais pas compter, au quel cas je condamne le choix du Choixpeau. » Le regard impassible de la jeune femme lui donnait presque un air enfantin et candide. Il sourit encore plus.

Il s'assit près d'elle alors qu'elle fronçait les sourcils. Son regard était devenu plus dur et il craint pendant un instant de l'avoir froissé. « Tu viens me parler vraiment par rapport aux Scroutts à Pétard de tout à l'heure et de ta démonstration de magie ou tu viens voir le phénomène de foire pendant que tes petits camarades scrutent la manière avec laquelle ils pensent que je vais te remballer pour ensuite me ridiculiser ou je ne sais quoi d'autre encore ? » Il se retourna et regarde dans la direction des autres Grindelmonk. Ils le scrutaient pour dieu-sait-quelle-raison. Pendant un instant, il fut vexé. Il avait passé l'âge de faire ce genre de coup. Heureusement, il avait mûri. Puis après, il fut énervé et il regarda à nouveau Noa d'un air sévère. « Si tu viens juste histoire de t'marrer un coup avec tes potes, tu peux te lever et déguerpir immédiatement. » Il la claqua très légèrement sur l'épaule, de la même façon que Jaden aurait fait si Parris avait dit une bêtise. « Noa. Noa Clapton, c'est ça ? » Il se mit assis afin de faire entièrement face à la Serdaigle. « Je n'ai absolument aucune autorité sur toi. Je n'ai absolument aucun droit de te donner des ordres ou de t'imposer des choses. Mais je n'en ai que faire. Je t'interdis formellement de parler de toi comme un phénomène de foire. » Puis, il prit un air plus sérieux et il apaisa la tension en soupirant profondément. « Tu me crois assez débile pour m'abaisser à ce genre de petitesse ? Tu crois que je suis comme ces gens qui ressentent un profond plaisir pervers à ridiculiser les autres ? Je suis désolé. Mais tu me connais mal. » Il sourit. < Mais on peut toujours remédier à cela. > pensa-t-il
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMer 8 Déc - 22:40

    Noa, d'un ton calme, comme à son habitude, venait de donner son avis sur la 5eme maison. (niahaha ma suprême intelligence me perdra !) mais, absorbée dans ce qu'elle disait, omit de reconnaître l'existence des serpentards. Ou bien, perdue véritablement dans ses pensées tout en parlant, se trompa malencontreusement, provoquant, peut-être pas l’hilarité, mais une certaine touche de moquerie chez son interlocuteur. « Serdaigle, Gryffondor, Poufsouffle, Grindelmonk... Tu sais, moi aussi je ne supporte pas les serpents, mais aller jusqu'à dénier jusqu'à l'existence de leur maison... » Mais, est-ce un sourire qui vint dérider le doux visage de la sorcière ? Oui oui, c'est bien cela. Elle étouffa un éclat de rire qui se transforma alors en sourire amusé. C'était un peu extraordinaire venant de la jeune femme, mais cette erreur et la remarque de Parris ne pouvait provoquer autre chose que cette réaction-ci. La sorcière leva les yeux au ciel, comme si elle était exaspérée. « Tu étais obligé de me rappeler leur existence ? » Finalement, ce jeune homme se montrait beaucoup plus intéressant et beaucoup plus charmant qu'il n'en avait l'air. Il semblerait qu'à Poudlard, les apparences soient vraiment trompeuses et que l'on ne découvre véritablement un élève que l'on côtoie depuis des années que dès le moment ou la glace se brise et que l'on apprend à comprendre l'autre. C'était un peu ce qu'il se passait ici, et maintenant entre ces deux jeunes personnes. Une serdaigle de sang-mêlé au caractère froid et distant, à la réputation sombre et mauvaise et de l'autre côté, un ancien gryffondor né-moldu, bien entouré, qui se battait dorénavant pour ses droits. Deux opposés me direz-vous, et pourtant, il semblait qu'il y est quelque chose entre ces deux sorciers. Quelque chose qu'ils aient en commun et qui les poussent à rester là assit face à face; c'est la curiosité qu'ils ont de comprendre de l'autre, de déchiffrer le mystère, de savoir si la personne qu'ils ont en face d'eux et bel et bien celle qu'elle prétend être.

    La sorcière voulait vraiment savoir si Parris était bien celui qu'il disait être. C'est pour cela qu'elle le mit en garde en lui disant que si il venait pour se moquer d'elle, il était mal barré et qu'il pouvait se lever et partir immédiatement. Elle n'était pas paranoïaque, loin de là (Ou bien .. x) ) cela lui était déjà arrivé plusieurs fois. Des élèves venaient voir la jeune femme un peu à part, qui semblait être seule, même quand elle ne l'était pas. Qui préférait la compagnie des livres à celle des hommes. Plus petite elle se laissait plus avoir et comprenait parfois trop tard la raison pour laquelle telle ou telle personne venait lui parler, mais désormais c'était systématique : elle m'était en garde l'interlocuteur. Se laisser faire, cela faisait bien longtemps que Noa ne le faisait plus. Après lui avoir fait part de ce qu'elle pensait, elle reçue, comme première réponse, une petite tape sur l'épaule. Elle se raidit légèrement « Noa. Noa Clapton, c'est ça ? Je n'ai absolument aucune autorité sur toi. Je n'ai absolument aucun droit de te donner des ordres ou de t'imposer des choses. Mais je n'en ai que faire. Je t'interdis formellement de parler de toi comme un phénomène de foire. » Noa ne croyait pas ce qu'elle entendait. Il se méprenait tellement. Elle ne parlait pas de ça comme si cela la blessait ou autre. Non, elle adorait ce que les autres pensaient d'elle. Elle aimait le fait de faire fuir les bouseux, ça lui évitait les mauvaises rencontres et aussi et surtout .. les déceptions. Mais autre chose était vrai, cela faisait bien longtemps que personne ne lui avait parlé ainsi. Ses parents étaient loin, sa grand-mère préférait avaler des excréments de dragon plutôt que se montrer douce avec elle et ses quelques amis ne tenaient pas se genre de propos, ou bien même si ils le faisaient sans que la sorcière ne s'en rende compte, cela n'avait pas le même impacte que venant d'un parfait inconnu qui semblait, oui, c'est bien le mot, s'interesser à Noa. Non pas à "la serdaigle froide et antipathique" ou à "l'intello." mais à Noa, dans son ensemble, avec ses défauts comme ses qualités et se soucier de ce qu'elle pensait d'elle même. « Je crois que tu te méprends, Parris. Je ne disais pas ça comme si ça avait pour moi la moindre importance. Je suis juste tout à fait réaliste. » elle eut un petit sourire moqueur. « Et tu ne serais pas malin de nier le fait d'avoir entendu, au moins une fois, parler en mal de moi pour telle ou telle raison. Je ne suis pas le centre de Poudlard, mais malgré tout mes efforts pour me fondre dans la masse et être tranquille, les gens semblent me porter une certaine importance. Tu m'diras, leurs vies sont tellement misérables .. » Ah, l'on reconnait bien là le discourt de la jeune Clapton. Elle secoua légèrement la tête en fixant dans le vide un point invisible, semblant être en pleine réflexion sur ses propres paroles. Apparemment, elle était d'accord avec elle même ! (*sort*) « Tu me crois assez débile pour m'abaisser à ce genre de petitesse ? Tu crois que je suis comme ces gens qui ressentent un profond plaisir pervers à ridiculiser les autres ? Je suis désolé. Mais tu me connais mal. » La sorcière eut de nouveau un sourire moqueur. « C'est dur de te connaitre mal si je ne te connais pas du tout. Et je sais que certaines personnes sont assez débiles pour avoir ce genre de comportement donc, à mes yeux, tout le monde le peut. » C'est une vérité, peut-être pas belle, peut-être pas bonne à entendre mais une vérité tout de même. La sorcière tourna alors la tête vers Parris, qu'elle scruta longuement. Il était encore tôt pour dire si elle aimait sa compagnie, néanmoins discuter avec lui était quelque chose qu'elle acceptait et ne rechignait pas. Il avait égaillé sa journée. « Tu étais à Gryffondor auparavant ? Quant est il maintenant ? Etre à Grindelmonk, c'est si horrible qu'on le dit ? » la sorcière eut un temps d'arrêt. Elle savait que ce qu'elle allait dire ensuite serait peut-être sans réponse. Après tout, pourquoi se confierait-il à une inconnue. Pourtant la sorcière voulait savoir. Elle était curieuse de nature, et même si ce n'était pas la première fois qu'elle parlait avec un né-moldu depuis la réforme, elle trouvait en Parris le meilleur moyen de les comprendre. Un rebelle. Rien de plus attrayant pour la jeune femme. « Tu as .. des petites idées plus judicieuses que tes malheureux petits tracts ? »
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMer 8 Déc - 23:48

« Tu étais à Gryffondor auparavant ?
Quant est il maintenant ? Etre à Grindelmonk,
c'est si horrible qu'on le dit ? »




Ces mots le ramenèrent quelques années plus tôt. Il était assis sous ce chapeau qui n'avait rien de spécial à ses yeux. Un chapeau qui, quelques secondes cependant après avoir été posé sur la tête de la première fillette appelé à être réparti, s'était animé. Et d'un vulgaire bout de tissu, le chapeau était devenu un objet magique que le petit Parris, du haut de ses onze ans, ne pouvait attendre une seconde de plus de poser sur sa tête. Son impatiente et son excitation ont très vite été sapés par cette inconfortable sensation d'avoir l'esprit sondé. Le chapeau était en train de l'analyser, comme s'il plongeait des centaines de tentacules invisibles à l'intérieur de son crâne pour connaître toutes les complexités et les spécificités de sa victime. L'objet magique avait attendu cinq minutes avant de se décider. Dans sa tête, une voix d'homme résonnait. < Serdaigle ou Gryffondor. Serdaigle te permettrait d'acquérir encore plus de connaissances, mais j'ai bien peur que Gryffondor puisse révéler ta vraie nature. > Puis la voix grave ne fut plus qu'un écho avant d'éclater dans toute la Grande Salle. « GRYFFONDOR ». La dernière chose que Parris avait entendu, c'était les applaudissements et les félicitations de ses camarades au cœur de lion.

Il était assis dans ce fauteuil qu'il appréciait tant, celui qui était près de la cheminée, aussi bien qu'on pouvait entendre chaque crépitement du feu et qu'on pouvait humer l'odeur du bois en train de se consumer. Il n'avait que treize ans mais cependant, les choses avaient déjà commencé à changer pour lui. Les applaudissements de ses camarades avaient été troqués par des regards suspects et des murmures secrets. Aussi bien par ses camarades Gryffondor que par les autres membres des maisons. Le sentiment anti-moldu naissait dans le cœur de chaque sorcier qui croyait en leur supériorité. La voix du chapeau résonnait encore dans sa tête... < J'ai bien peur que Gryffondor puisse révéler ta vraie nature... Ta vraie nature. >

« C'est dans ma nature même ! » avait-il crié. Jaden lui faisait face d'une façon provocante. « Tu veux jouer au super-héros, Winthrop ? Tu n'as rien d'un superman, tu n'as aucune arme pour lutter et tu ne pourras jamais rien changer. » Parris était fou de rage. « Comment peut-tu avoir ce genre de propos ? Jaden ! C'est parce que beaucoup se persuade qu'ils sont impuissants qu'il n'y a pas de rébellion. C'est parce qu'ils pensent tous que la lutte serait vaine qu'on ne fait rien. Je ne suis pas pareil, Jaden et il faudra t'y faire. Je lutterai, même si je dois le faire sans toi. »

« Être à Grindelmonk, c'est si horrible qu'on le dit ? » Parris secoua la tête et balaya ses pensées. Il mit sa tête dans ses mains et essaya de reprendre ses esprits. Mais il ne pouvait rien y faire, les paroles du choixpeau, de Jaden résonnaient en lui comme le son d'un clocher. Solennel et grave. Il pivota sa tête afin de regarder Noa. « Tu n'as aucune idée. » Il soupira, se leva et fit quelques pas afin de se détendre. Il essaya de sa calmer et de faire redescendre les larmes qui commençaient à noyer ses yeux puis après un nouveau soupir et il regarda une nouvelle fois Noa et essuya ses yeux, espérant que la Serdaigle n'avait rien remarqué. « Tu ne peux pas comprendre. On est confiné dans ces locaux inconfortables équipés le plus simplement qu'il soit. A chaque fois que je traverse le parc pour me rendre dans ma nouvelle salle commune, je marche le plus lentement possible afin de retarder le moment où j'aurai à traverser le seuil de l'entrée. Mais ce n'est pas tout. C'est une ségrégation, comme celle à laquelle les noirs des États-Unis on souffert. J'ai l'impression que l'on me demander d'intégrer un ghetto, comme les populations juives pendant la Seconde guerre mondiale. » Il avait parlé sans s'arrêter, prenant ponctuellement des pauses pour reprendre son souffle. Il sourit et éclata de rire. « Je suis désolé de m'être emporté. » Mais il n'avait pas tout dit et très vite, il reprit sa frénésie. « C'est pour cela que je lutte », continua-t-il d'une façon plus discrète. « Parce que c'est dans ma nature. »

Il regarda une nouvelle fois Noa. Pendant un instant, il craignit de lui avoir fait peur. Mais elle ouvrit la bouche et semblait aussi impassible que d'habitude. « Tu as .. des petites idées plus judicieuses que tes malheureux petits tracts ? » Il manqua de s'étouffer. Ses malheureux petits tracts. Ces tracts, c'était toute sa vie de militant. Il avait commençait si tôt et cela faisait maintenant cinq ou six ans qu'il arpentait les couloirs de Poudlard pour coller des affiches. Il se sentit une nouvelle fois vexé mais il comprit rapidement qu'elle n'avait aucune idée de la symbolique de ces malheureux petits tracts. Noa avait raison, dans un sens. La lutte de Parris ne décollerait jamais s'il se contentait de ses affiches. Mais il n'avait aucune idée de quoi faire. « Je dois te confier que je n'ai jamais eu l'occasion de penser à d'autres moyens d'exprimer mon mécontentement. Mais ces affiches sont symboliques pour moi. » Il plongea la main dans son sac et en sortit une. Il lut à haute-voix ce qu'il était écrit dessus. « Ne nous laissons pas faire. Déployons nos ailes afin de nous libérer de cette emprise. Ne nous laissons pas faire. » Il sourit bêtement.
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MessageSujet: Re: there's one in every crowd   there's one in every crowd EmptyMar 14 Déc - 22:41

    Apparemment Noa avait touché le point faible du jeune homme. Ou du moins, si ce n'était pas le cas, quelque chose qui semblait le toucher réellement. La sorcière, loin d'être mal à l'aise d'avoir perturbé Parris par sa question, attendait patiemment qu'il daigne répondre. Les yeux de Parris s'assombrirent lentement alors qu'il semblait la quitter. Où était-il parti ? Certainement dans l'un de ses souvenirs ou bien dans une intense réflexion. C'est après quelques secondes qu'il revint à lui, secouant la tête et la posant dans ses mains, il se tourna ensuite vers la sorcière qui le fixait tout aussi calmement, sans qu'aucune expression ne vienne exprimer ce que la poupée de porcelaine venait à penser. « Tu n'as aucune idée. » Noa ouvrit la bouche pour lui répondre mais le sorcier se leva et la jeune fille pourrait jurer que ce n'était pas une poussière qui força Parris à porter ses mains à ses yeux. Non, plutôt quelques larmes qui ne couleraient jamais puisque c'est avec force et le plus de discrétion possible qu'il les essuya avant qu'elles ne coulent sur ses joues. Mais bien entendu, la sorcière fit mine de ne pas avoir remarqué. Elle trouvait ça étrange, un garçon qui pleurait pour de si minces raisons, m'enfin elle s'en souciait peu, cela ne lui faisait ni chaud ni froid et ne créait en elle aucune forme d'émotion. Quelle qu'elle soit. « Tu ne peux pas comprendre. On est confiné dans ces locaux inconfortables équipés le plus simplement qu'il soit. A chaque fois que je traverse le parc pour me rendre dans ma nouvelle salle commune, je marche le plus lentement possible afin de retarder le moment où j'aurai à traverser le seuil de l'entrée. Mais ce n'est pas tout. C'est une ségrégation, comme celle à laquelle les noirs des États-Unis on souffert. J'ai l'impression que l'on me demander d'intégrer un ghetto, comme les populations juives pendant la Seconde guerre mondiale. » La sorcière avait, depuis toujours, eu la réputation d'être froide et étrangère à tout sentiment dit "humain", beaucoup se moquait d'elle ou voulait l'approcher juste pour glousser en voyant la manière avec laquelle elle rembarrait les gens. Et pourtant, ils se trompaient, c'est juste qu'elle n'aimait pas exprimer ce qu'elle ressentait, elle n'en voyait pas l'utilité. Alors bien évidemment elle resta de marbre devant le discourt du beau sorcier, elle ne montra aucune expression,de la moindre pensée qui traversait son esprit, cependant elle n'en pensait pas moins. Elle était outrée, dégoutée et surtout; elle ne comprenait pas ce qui était passé par la tête du directeur de Poudlard, comment avait il pu faire ça ? La sorcière n'eut comme signe extérieur, qu'un soupire des plus longs et des plus expressifs. « Je trouve ça indigne de Poudlard. Ne serait-ce que parce que la discrimination n'a rien à faire dans ces murs. » Un discourt peut-être étrange dans la bouche de la jeune femme pour les gens qui lui étaient étrangés et pourtant, elle n'avait jamais été le genre de sorcières à rejeter les sorciers né-moldus. Il est vrai qu'elle avait elle même souffert d'être la seule de sa famille maternelle à être de sang-mêlé.

    « Je suis désolé de m'être emporté. C'est pour cela que je lutte, Parce que c'est dans ma nature. » » Elle le trouvait vraiment admirable, et même si elle n'en dit rien, elle reconnaissait le fait qu'il savait se donner entièrement dans sa lutte et il n'y avait rien de plus beau pour elle que quelqu'un qui se battait pour ce qu'il pensait être juste, pour une cause qui lui tenait à coeur. Elle acquiesça d'un signe de tête assurant par là, que son emportement n'avait en aucun cas gêné la sorcière. « Au moins toi, tu as un but et tu n'es pas un tas de bouse de dragon comme ceux qui ont pondu cette cinquième maison inutile, ou encore comme ceux qui trouvent cette idée merveilleusement bonne. » d'un geste lasse, elle remit ses cheveux en arrière. Cela lui donnait un air hautain, supérieur, dont elle était extrêmement fière. Fière de ne pas faire parti de ces deux groupes de personnes qui n'avaient rien pour eux. La sorcière critiqua ensuite Parris, enfin, ce n'était pas fait pour, elle était surtout d'un naturel très franc, mais comme toujours, cela vexait plus qu'elle ne le pensait. « Je dois te confier que je n'ai jamais eu l'occasion de penser à d'autres moyens d'exprimer mon mécontentement. Mais ces affiches sont symboliques pour moi. Ne nous laissons pas faire. Déployons nos ailes afin de nous libérer de cette emprise. Ne nous laissons pas faire. » Noa sourit, un sourire un peu moqueur, il était mignon comme ça, son petit air sur de lui et en même temps si fragile, capable de voir couler des larmes sur ses joues comme tenir tête à plusieurs serpentards. Elle trouvait ça mignon, ça ne pouvait pas seulement avoir un mauvais sens, bien qu'elle doutait de sa capacité à changer les choses, elle croyait aussi en ce qu'il pouvait faire puisque la première forme de réussite c'est encore de croire à ce que l'on fait. « Tu sembles vraiment croire beaucoup en ce que tu fais, et c'est plutôt gratifiant pour toi, tu n'es pas aussi bête qu'il n'y parait. » là, ce n'était qu'un petit pique plutôt gentillet. Sa manière à elle de rigoler. Elle eut un petit sourire plutôt moqueur mais aussi pétillant d'un éclat d'humour qui lui était rare ces temps-ci. C'était plutôt bon signe. « Tu as prévu quoi maintenant ? Quelle suite pour tes "opérations" ? Et, tu es seul à lutter, dis moi ? »
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