« L'enfant qui ne joue pas n'est pas un enfant, mais l'homme qui ne joue pas a perdu à jamais l'enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup. »

Ma mère et mon père se sont connus par hasard. En fait, on pourrait presque dire que c'est le destin qui les avait réunis. Je vous explique. Mon père Liam Harrington est un très grand joueur de Quidditch. Ma mère quand à elle est la plus parfaite des moldues et elle exerce la fonction d'infirmière. Rien ne les prédisposait donc à se rencontrer. Pourtant le 22 Juin, ils se rencontrèrent. Mon père avait décidé de relever le pari de ses amis magiciens. Il devait vivre dans le monde moldu pendant une semaine sans sa baguette et donc sans magie. S'il réussissait, il pourrait avoir pour lui seul les vestiaires du stade de Quidditch. Malheureusement ou heureusement plutôt pour moi, mon père n'était pas doué dans le monde moldu. Le premier jour il a réussi à s'ouvrir la main. Il a du se rendre à l'hôpital et c'est là qu'il a rencontré la très belle Caitleen Nolan. Il faut savoir que Caitleen est une moldue infirmière, une très jolie femme. Mon père quand il s'est rendu à l'hôpital a été pris en charge par Caitleen. Il a été subjuguer pas son allure et sa beauté, il lui a même demandé de sortir avec lui. La belle lui a dit qu'elle ne mélangeait pas travail et plaisir. Cependant, le jeune homme essayait par tous les moyens de se faire mal pour aller la voir à l'hôpital. Il finit par vivre non pas une semaine mais un mois dans le monde moldu. Il allait bien entendu aux entraînements de Quidditch mais il retournait toujours dans le monde moldu pour voir cette jeune femme. Un soir même il l'a attendu à la sortie de l'hôpital. Caitleen s'était habituée à cela. Elle le voyait toujours dans les endroits où elle se trouvait et elle aimait beaucoup cela. Disons simplement qu'elle était tombée peu à peu amoureuse de lui. Un soir donc alors qu'il l'attendait, elle est allée le voir et lui a proposé de venir boire un verre avec elle. Il accepta avec plaisir et ils commencèrent alors à sortir ensemble. Par contre, Caitleen savait très bien qu'il y avait un problème. Il lui mentait sur quelques choses. Alors quand il la demanda en mariage, elle lui dit que tous lui avouer et que s'il ne le faisait pas, elle refuserait sa demande. Il lui expliqua alors qu'il était un sorcier. Sur le coup, la jolie brune se mit à rire. Il ne pouvait pas être sorcier c'était impossible et même si c'était le cas, ça ne l'impressionnait pas. Elle n'avait pas besoin de faire des choses extraordinaires pour se sentir exceptionnel. Elle lui fit bien comprendre que ça ne changeait en rien ses sentiments et qu'elle l'aimait tout simplement. Il lui montra son monde mais elle s'en fichait totalement. Elle était tout simplement de sa magie, elle voulait simplement son amoureux ou plutôt son mari. Elle l'obligea à vivre dans le monde moldu mais ne l'empêcha pas de continuer à faire ce qu'il aimait c'est-à-dire un sport un peu bizarre qu'est le Quidditch. Ils se marièrent dans le monde moldu et dans le monde de la magie. Elle voulait faire partie intégrante de la vie de son mari mais sans pour autant étouffer. C'est pour cela qu'elle continuait à travailler dans le même hôpital qu'avant son mariage. Quand elle est tombée enceinte, elle ne l'a pas dit de suite à son mari. Il était en pleine coupe du monde de Quidditch et donc elle ne voulait pas qu'il revienne à la maison juste à cause de sa grossesse. Elle lui envoyait des lettres par hiboux – chose qu'elle trouvait assez ridicule – pour lui donner des nouvelles, pour lui envoyer tout son amour. Quand il revient à la maison, il fut très surpris de voir sa petite femme toute ronde. Et oui Caitleen était enceinte de six mois. Même si son mari lui en a voulu un peu, il ne lui en tenait pas vraiment rigueur. Il fut le plus heureux des hommes quand elle donna naissance à sa première fille. Mais ce fut une vraie péripétie cette naissance. Il ne savait pas quoi faire quand sa femme avait des contractions et elle dut lui crier dessus pour qu'il la conduise à l'hôpital. Heureusement tout se passa bien et la jolie Caitleen donna naissance à la petite Néalia Ciara Harrington. Néalia était le prénom de l'arrière-grand mère de Caitleen et Ciara, le prénom de la défunte meilleure amie de Liam. Liam était le plus heureux des hommes quand il ramena ses deux trésors à la maison. Il devient un vrai papa poule, ne laissant presque pas pleurer la petite fille, et se levant même les nuits pour donner le biberon. Il ralentit à cette époque la Quidditch, il ne voulait rien raté et il voulait aussi soulager un peu sa femme.

« Les jumelles grossissent et les soeurs qui ne le sont pas grandissent. »

Mon enfance fut assez simple. Mon père était un vrai papa poule. Je n'ai jamais trouvé un homme aussi attentionné que lui. Il m'a lui même appris à marcher, il m'a appris à monter sur un balaie... En faites, il était tellement content d'avoir un enfant, et encore plus une fille qui ressemble à sa femme. En fait, mon père était fier de sa famille. Il pensait vraiment qu'il pouvait vivre entre les deux mondes et je dois bien dire qu'il avait raison. Je n'ai jamais souffert de l'absence de mon père ou de ma mère. Même si chacun d'eux travaillait beaucoup, je ne vois pas quand j'aurais pu me plaindre de mon enfance. Je n'étais pas une petite princesse, disons simplement que j'étais choyée, oui c'est bien le mot. En tout cas, les quatre premières années de mon enfance fut les plus belles. Ben oui après ma mère donna naissance à ma petite soeur Natalie. Au début je l'aimais bien, je trouvais que ce poupon était très bien, en plus il pleurait vraiment et je voulais toujours m'occuper d'elle. Mais voilà quand elle a eu grandi Natalie devient vraiment insupportable. Elle n'arrêtait pas de me piquer mes affaires, elle voulait toujours tout faire comme moi alors que je ne voulais pas et en plus de tout cela c'était toujours moi qui me faisait fâché par notre mère. Ce n'était vraiment pas juste. C'est pourquoi, je ne lui parlais jamais, je lui faisais toujours les gros yeux. Je détestais ma petite soeur, j'aurais préféré ne rien avoir du tout ! Oui j'étais assez catégorique dans mon enfance. Je ne l'aimais pas du tout, en plus elle voulait toujours jouer avec moi ce qui n'arrangeait pas mon sentiment pour elle. Il faut savoir que nous avons quatre ans d'écart et que ça fait quand même beaucoup d'années quand nous sommes jeunes. Nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêts et surtout qu'est-ce que ça peut être agaçant les petites soeurs ! Franchement si vous en avez une vous pourrez me comprendre. Bref, me mère me disait toujours de veiller sur ma petite soeur, de la protéger s'il le fallait. Même si j'en n'avais pas vraiment envie, je le faisais parce qu'après tout c'était ma soeur et je ne pouvais pas la renier aussi facilement. D'ailleurs à l'école moldue, je la surveillais toujours du coin de l'oeil. J'avais beau dire à mes copines qu'elle m'énervait, je ne me serais jamais pardonnée s'il lui était arrivé malheur. Un jour, une brute épaisse de CM2 a voulu bousculer ma soeur. Je l'ai défendu bien entendu. Après tout, j'étais la seule à pouvoir la martyriser. La pauvre Natalie quand même, je lui en ai fait voir de toute les couleurs... Enfin heureusement pour cette petite brute, que mes pouvoirs ne se sont pas manifestés là parce que je crois que j'aurais eu de grave ennuis. Le soir même j'étais toujours en colère et mon père vint me voir dans ma chambre; il tenta de savoir pourquoi j'étais fâchée et que je lui ai expliqué j'ai senti en moi une grande bouffée de colère et... J'ai mis le feu à mon dessus de lit sans même avoir pris une allumette ou un briquet. Je fus tellement surprise que je me suis mise à pleurer et à demander pardon à mon père. Lui, il me souriait trouvant cela normal. Il m'expliqua que j'étais moi aussi une sorcière comme lui. Au début je ne voulais pas le croire, mais au final je trouvais cela plutôt marrant. Mais j'avais toujours peur de ne pas recevoir ma lettre pour aller à Poudlard. Par chance, je la reçu le jour même de mon anniversaire et je sautais partout tellement j'étais contente. Quand ma mère et mon père me conduisirent à la gare, j'entendis et vis ma petite soeur pleurer. Elle croyait que je ne l'aimais plus, que je partais à cause d'elle. D'un côté, ça me ferait des vacances de ne plus la voir tout le temps sur le dos mais d'un autre côté j'avais peut pour elle. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelques choses. Cependant, quand elle me posait la question Est-ce que tu m'aimes toujours ? Je ne lui répondais pas. C'est vrai que j'ai été très méchante pour le coup mais là, mais je n'avais pas envie de la regarder pleurer. Je partais donc seule pour la première fois de ma vie à Poudlard l'école des sorciers. J'étais sûre que je serais heureuse là-bas et l'avenir confirma effectivement la chose.

« L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit. »

Poudlard. La meilleure partie de ma vie. J'étais en quatrième année quand ma petite sœur est rentrée à l'école des sorciers. A ce moment là, la guerre à de nouveau éclaté entre nous. J'étais plus grande et j'avais déjà mes amis à Poudlard et je ne voulais surtout pas que ma sœur vienne dans mes pattes. C'est pour cela que je suis restée égale à moi même froide et distante. Cependant j'ai fais la plus grande erreur de ma vie quand j'ai oublié son anniversaire. Elle avait un examen ce jour là, un examen très important et moi je ne voyais que cela. Elle n'était toujours levée et pour une fois que j'avais voulu être « gentille » avec elle, je me suis faites incendier. Je la levais très brusquement la sortant du lit presque à coups de pied au fesse. Il faut dire que ma sœur est une bosseuse mais pas trop quand même, comparé à moi bien entendu. Elle aimait trainer au lit alors que moi j'étais toujours debout à l'aube, en train de regarder la nature s'éveiller ou en train de lire un bouquin. On me disait que j'étais une força du travail mais tant pis je voulais réussir à tout pris. J'avais lancé un regard tellement noir à ma soeur que même moi j'en étais étonnée. Enfin, elle avait un examen dès plus important alors elle ne pouvait pas se permettre de flâner au lit comme cela. Quand je l'ai vu entré dans la grande salle, elle m'avait jeté elle aussi un regard noir. Elle semblait si gamine parfois. Elle n'avait pas à m'en vouloir, du moins à mon avis. J'avais fait ce qu'il fallait et basta. Et puis si elle voulait être énervée c'était son problème pas le mien. J'allais donc en cours comme d'habitude, en plus j'avais soin aux créatures magiques ce jour-là ma matière préférée. Pour couronner le tout, je devais passer ma soirée avec Paul mon petit ami de l'époque. Il était le seul à comprendre qu'au fond de moi j'aimais ma petite soeur et il était aussi le seul à me regarder comme une femme et non pas comme une gamine surdouée. J'avais donc décidé de passer ma soirée avec lui dans notre salle commune mais apparemment ma petite soeur en avait décidé autrement. Elle semblait si en colère que je le trouvais alors totalement ridicule. Elle m'en voulait d'une histoire qui c'était passée le matin ! Elle était rancunière à souhait cette petite. Sauf que quand elle me balança dans les dents qu'elle avait seize ans aujourd'hui mon sang se changea presque en eau dans mes veines. Comment avais-je pu oublier cette date ? Elle me lança un regard supérieur et en tant normal, dans mon état normal, je lui aurais dit d'aller se faire voir. Cependant là je m'en voulais trop. Paul descendit à ce moment là et me dit que ma soeur semblait en colère. Il m'écouta lui raconter que je lui avais juré de ne jamais oublier son anniversaire, chose que j'avais fait aujourd'hui. Il semblait s'amuser de la situation alors que moi, je ne trouvais cela pas drôle du tout. Il me prit dans ses bras et ça avait eu le don de me calmer immédiatement. Le soir en remontant dans mon dortoir je sortis le cadeau que j'avais acheté à ma petite soeur et j'allais le lui poser sur sa table de nuit en enlevant le mot que je lui avais d'abord écrit pour y mettre le mot que j'avais dicté à Paul. Je ne voulais pas qu'elle sache que malgré tout, j'avais un cadeau pour elle, elle me détesterait encore plus... Le lendemain matin, je la vis descendre du dortoir, en retard bien entendu, avec le collier autour du cou. Joli collier. furent les seuls mots que je réussis à faire sortir de ma bouche. Paul lui était explosé de rire. Je le frappais avant d'aller en cours à ces côtés. A la fin de nos études, nous nous sommes mis en ménage lui et moi sauf que mon Paul et moi n'avons pas supporter cela. Il était encore trop puéril et moi trop sage. D'un commun accord nous avons rompu mais nous sommes restés bon amis. Il vit maintenant en Egypte loin de l'Angleterre, tandis que moi, je n'ai pas quitté mon cocon. Enfin, si je mentirais, j'ai vécu pendant cinq ans au Japon, j'ai pu y découvrir des créatures totalement inédites et plus fascinantes les unes que les autres. Mais quand je reçu une lettre du directeur de Poudlard, me proposant de venir enseigner ma matière préférée, je transplantais immédiatement dans mon appartement de Londres pour me préparer. Entre temps notre relations avec Natalie s'est largement améliorée. J'avais enfin ma vraie petite soeur et vous ne savez pas combien ça pouvait me faire plaisir.

« Nous nous conduisons comme des gens qui doivent toujours vivre et nous ne vivons jamais. »

Déjanté et légèrement folle voilà comment mes élèves me décrivent. Pourtant moi je dirais plus que je suis une passionnée. Je ne fais que cela parler de créatures magiques à en couler certains de mes collègues mais je n'y peux rien ! Je suis réellement passionnée par ma matière et il faut bien que je fasse comprendre au monde entier qu'il existe sur Terre des créatures encore plus puissante que les sorciers mais allait faire comprendre cela à des sangs purs. Je poussais un long soupire dans mon lit. C'était fou mais je ne comprenais pas pourquoi le monde magique mettait de côté les nés moldus surtout que dans mon cas ce sont ceux qui me présente le plus de respect. Ce soir là, je n'arrivais pas à dormir, j'avais un mal fou à trouver mon sommeil et pour tout vous dire je n'en connaissais pas vraiment la raison. J'entendis alors quelqu'un frapper à la porte de mon appartement. Je me levais d'un bond en reconnaissant la voix de ma petite soeur Natalie. Je lui ouvrais la porte et je la trouvais en sanglot et balbutant : Cici ! Cici ! Cici ! Ouvre-moi ! Je lui ouvrais la porte et lui demandais ce qu'il se passait. J'avais vu ma soeur dans cet état plusieurs fois mais c'était toujours très impressionnant pour moi. Cici, il est mort, je l'ai vu ! Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je l'entrainais avec moi dans ma chambre. Je la fis s'assoir sur le canapé et la berçais dans mes bras pour essayer de la calmer un peu. Je n'aimais pas voir ma soeur dans ses états, je ne supportais pas cela. Mon rêve... dedans... je l'ai vu... un élève... Je la berçais toujours dans mes bras et lui murmurais : Chuuuuut calme-toi ce n'était qu'un rêve... Non, c'était pas un rêve, je le sais Cici. Un élève va mourir ! Un élève va mourir... Je ne la lâchais pas de la nuit la berçant jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans mes bras. Moi, je n'avais pas trouver le sommeil ce soir là. J'espérais qu'elle aurait tord mais au final elle eut raison. La situation à Poudlard n'a jamais été aussi catastrophique et je veille d'autant plus sur ma soeur qu'elle est une proie facile du moins à mon avis. C'est pourquoi, je ne la laisserais pas seule, jamais, de loin je la regarde et le premier qui ose lui faire du mal aura affaire à moi.