Nom : Blackwell, un nom courant et assez facile à retenir.
Prénom : Josefine Zoie.
Surnom : La plupart de ses amis la surnomme tout simplement Josie, surnom qu'elle apprécie beaucoup.
Âge : Josie est née le sept février et à donc aujourd'hui l'âge de vingt ans.
Cursus, option(s) : L'enseignement Magique, elle rêve de devenir enseignante et dans le domaine des Potions. C'est toujours aussi passionnant à ses yeux que de concocter une mixture.
Année scolaire : Dixième année.
Nature du sang : Josefine est tout ce qu'il y a de plus Sang-Impur, ses parents n'avaient jamais entendu parler de magie avant que quelqu'un ne vienne leur expliquer qu'elle-même était une sorcière. Mais contrairement à beaucoup, elle est très fière de son statut de "Sang-de-Bourbe".

Le petit pavillon est calme, Karolyn Blackwell surveillait d'un œil bienveillant ses deux enfants en train de jouer tranquillement dans le jardin, sous le soleil de juillet qui brillait dans la banlieue de Londres. Ses yeux étaient surtout poser sur son aînée, Josefine qui comme tout enfant était un peu trop énergique, mais ce n'était pas seulement pour cela. Depuis son septième anniversaire, il y avait de cela maintenant quatre ans, il lui arrivait très souvent de faire des choses que personne n'aurait du être capable de faire. Donc, il ne fallait aucunement que les voisins de ce doute de quoi que ce soit, l'anormalité était une chose qui poussait les autres à mettre une étiquette sur une famille. Il suffisait de voir les McAllister et leur fils qui était atteint du syndrome de Down, tout le monde l'évitait quand il allait au parc avec sa mère, même si c'était loin d'être transmissible. La mentalité des gens était trop difficile à comprendre, donc elle surveillait. Alors qu'elle allait mettre la tarte dans le four pour le repas du soir, elle remarqua un homme étrangement habiller s'arrêter devant la barrière de sa maison et parler à ses enfants, apeurée, elle sortit aussitôt. Josie était déjà debout, en train de discuter tranquillement avec l'inconnu. « Ma chérie, viens ici s'il te plaît. » Elle était arrivée près d'elle et l'avait repousser gentiment pour se retrouver face à l'homme qui bien qu'inquiétant au premier abord, arborait un grand sourire sympathique. « Je m'excuse chère madame pour le dérangement que j'occasionne en ce beau jour chez vous. Est-ce bien ici la demeure de Mademoiselle Josefine Zoie Blacwell ? » Bouche bée, la mère de famille n'en revenait pas que quelqu'un puisse connaître jusqu'au deuxième prénom de sa fille, peu de personne le sachant. Ayant un mauvais pressentiment, elle releva son fils et attrapa la main de la fillette avant de vouloir rentrer chez elle. « Je ne vous veux certainement pas de mal, madame. J'ai toutefois une question qui pourra vous paraître étrange à vous poser. Est-ce que votre fille fait des choses qui vous semblent impossible, voir... Magique ? » Alors qu'elle allait refermer la porte derrière eux, Karolyn se retourna et posa son regard sur l'inconnu qui avait toujours son petit sourire malgré sa réaction. Pousser par la curiosité, elle fit rentrer ses enfants avant de se retourner vers lui. « Pourquoi, vous pourriez la guérir ? » Un petit rire parvins à ses oreilles et elle commença à se demander s'il ne se moquait pas d'elle. « Pourquoi la guérir ? Non, je suis là pour vous proposez que nous l'aidions à canaliser sa capacité et à l'utiliser du mieux possible. Madame, votre fille est spéciale, plus que vous ne pouvez l'imaginer. Puis-je rentrer un instant pour vous expliquer quelques petites choses ? » Perdu, la jeune femme jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de l'homme et remarqua que l'une de ses voisines jetaient frénétiquement des regards vers eux tout en faisant semblant de jardiner. Ne voulant pas faire jaser, elle marcha rapidement vers la barrière pour inviter l'homme à entrer, après tout, elle n'avait rien à perdre.


Josefine avait eu un peu de mal à croire qu'elle était une sorcière, après tout, ce genre de personnage n'existait que dans les histoires fantastique qui lui arrivait de lire avant de se coucher. Mais réellement, il lui avait fallu beaucoup pour que cela lui semble vraiment réel. L'homme venu chez eux pour expliquer à ses parents sa condition avait avec sérieux tout décrit en détail, comment cela allait se passer dans l'école où elle étudierait et tout le reste. Le plus intéressant avait été le petit intermède sur le Chemin de Traverse qui rassemblait tout les magasins utiles aux magiciens. Balai volant, baguette magique et chouette. Elle n'en avait pas cru ses yeux. Même aujourd'hui, cinq ans plus tard, il lui arrivait encore de se demander si elle n'était tout simplement pas dans un rêve ou dans une réalité alternative. Mais voilà, s'était toujours avec un bonheur non dissimulé qu'elle disait au revoir à ses parents ainsi que son petit frère lors de la rentrée. Retrouver ce monde qui dans un sens lui appartenait était toujours un moment intense. Étudier était un vrai bonheur et elle ne pouvait s'empêcher de souvent réprimander ses camarades de ne pas vouloir travailler. Elle avait de l'avance et beaucoup venaient lui demander un petit coup de main à la dernière minute, trop gentille, elle ne pouvait jamais refuser. La seule chose difficile à vivre était sa condition. Quand elle était arrivée à Poudlard, pour elle, pratiquement tous les enfants venaient de famille comme la sienne, sans sorciers. Elle n'avait alors aucune idée du fait qu'il pouvait y avoir des familles de Sang-Pur et que la plupart de leurs descendants n'acceptaient pas le fait que des enfants de moldus, comme elle, puisse étudier dans leur école. Ça avait été blessant, surtout la première fois qu'elle avait été insulter de Sang-de-Bourbe par l'un de ses camarades de première année, un serpentard à qui elle n'avait jamais adresser la parole, Théodore Wilkes. Elle n'avait pas compris l'insulte jusqu'à ce qu'une élève de quatrième année ne lui explique après l'avoir vu triste dans un coin de la salle commune des Gryffondor. Ce n'est que quelques temps plus tard, après une énième crise de pleurs dans le dortoir qu'elle avait pris la décision de ne plus se laisser importuner. Bien entendu, cela ne les empêchait pas de continuer, mais elle faisait la sourde oreille et cela semblait plutôt bien fonctionner. Leurs insultes étant souvent les mêmes, lui passait par une oreille et ressortait aussitôt par l'autre, pas qu'elle était immunisée comme le ferait un vaccin contre une maladie, mais elle faisait avec. Ne craquant jamais devant eux pour ne pas leur donner le loisir de jubiler de leur moquerie. Mais voilà, il y a toujours quelque chose à quoi on ne s'attend jamais et ça lui est tomber dessus, un jour alors qu'elle traversait le couloir en compagnie d'une de ses amies. Il était là, adosser contre un mur en train de discuter avec l'un de ses camarades et elle a croiser son regard, un quart de seconde, mais il n'en a pas fallu plus pour son cœur. Ce dernier l'avait trahi, s'emballant pour celui qui aurait du être son pire ennemi, celui qu'elle aurait du détester jusqu'à la fin de son existence, ou tout du moins jusqu'à la fin de ses études. A chaque fois qu'elle le voyait, toujours la même réaction et elle essayait d'en jouer. Elle avait bien entendu remarquer que lui-même ne pouvait s'empêcher de le regarder par moment. Josefine avait alors pris la décision d'essayer de le rendre dingue d'elle, même si elle pensait que cela ne marcherait jamais. Il y avait leurs nombreuses prises de bec dans les couloirs, chose incontournable et dont la plupart de leurs camarades auraient bien voulu s'en passer. Mais ils ne pouvaient pas s'en empêcher, mais elle essayait à chaque fois de ne pas être la première à lancer des piques, c'était souvent lui qui commençait. A son grand bonheur. Puis un jour, elle avait commencer, ne supportant plus son indifférence. Résultat des courses, il l'avait embrasser et à la fin, elle avait été encore plus perdu qu'au commencement.


« J'y crois pas, ils osent vraiment faire ça ? Mais c'est de la discrimination, tu sais quoi, j'ai l'impression d'être pendant la Seconde Guerre Mondiale et d'être de confession juive. C'est dégueulasse de créer une maison pour les nés moldus. On est des sorciers, non ? » Josefine n'avait pas pu se retenir en lisant la lettre qu'elle avait reçu et qui n'annonçait la création d'une maison pour les Sang Impur, sa meilleure amie qui n'avait rien à craindre grâce à sa condition de Sang Pur lui avait lancer un regard désolée. C'était la pire chose qui pouvait arriver à ses yeux, cela allait rendre encore plus agressif ceux qui s'en prenait à eux et leur donner encore plus l'occasion de les charrier. Puis il y avait Théodore, déjà que leur relation était secrète, elle savait que sa réaction ne serait certainement pas celle à laquelle elle s'attendrait. C'était tellement étrange entre eux, mais elle n'avait pas pu résister à son charme et cela malgré ce qu'il avait pu dire sur sa condition de née moldu, sur ses origines. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'avait pas été assez forte et que ses sentiments avaient pris le dessus, elle était tout simplement tomber amoureuse de celui que tout le monde prenait pour son ennemi. Cette année n'allait pas être de tout repos et elle savait déjà qu'il ne voudrait plus d'elle, qu'il ne lui resterait que le souvenir de leur relation. Des moments qu'ils avaient pu passer ensemble et ce serait tout. Plus que de vagues souvenirs d'une histoire plus que tumultueuse mais qui l'avait rendu un tant soit peu spéciale. C'était tout simplement le début de la fin.

Pseudo : Pas de pseudo, vous pouvez m'appeler Camille.
Âge : Dix-neuf ans.
Comment avez vous connu le forum ? : Bazzart.
Avatar souhaité : Frida Gustavvson (toutefois est-ce qu'il serait possible de prendre Kaya quand le recensement sera fini ?)
Présence : Pratiquement tout les jours.
Le mot magique ? : Dobby président !