NOM : Goyle. PRÉNOM : Josephine « Jo » Robyn. SURNOM : Jo, Joey, Robbie. ÂGE : Dix-sept ans. CURSUS : Cursus normal. ANNÉE SCOLAIRE : Septième année. NATURE DU SANG : Étant membre de la famille Goyle, il va de soi que Josephine est de sang-pur.

Pour entretenir la petite flamme d’espoir, elle y était allée avec un jerrycan d’essence. « Les interdits t’excitent, non ? » Entortillant nerveusement une mèche de ses cheveux noirs d’ébène autour de son index, Josephine esquissa pourtant un long sourire narquois malgré la tension qui s’insinuait doucement dans chacun de ses membres. Elle jeta un petit coup d’œil vers la façade du manoir familial afin de s’assurer que personne ne les épiait dans l’ombre. Finalement, elle croisa les bras et recula d’un pas. « Si j’étais toi, je m’écarterais de cette clôture. Tu ne sais pas qui tu as en face de toi, Tristan. » Il pencha légèrement la tête sur le côté tout en plissant les paupières. Finalement, il rejeta son crâne en arrière tout en éclatant d’un rire réjoui. « Je ne plaisante pas, espèce de minable petit sang-de-bourbe. » Siffla-t-elle d’une voix courroucée, agacée par la désinvolture de cet être dont la pureté du sang laissait à désirer. « Tu ne m’as pas répondu. » Reprit-il en ébouriffant sa chevelure déjà désordonnée. « Tu n’as posé aucune question. » Cracha-t-elle violemment en pressant maladroitement le dos de sa main contre ses lèvres entrouvertes. « Tu ne m’as pas écouté, glissa-t-il en se massant lentement la nuque de ses deux mains. Je me demandais si les interdits t’excitaient. » Josephine leva instantanément les yeux au ciel, retenant de justesse les insultes qui lui brûlaient les lèvres. Elle préféra garder le silence. Que gagnait-elle à y répondre ? Que perdait-elle à lui adresser la parole ?

« Je sais qui tu es, ma chère Josephine. Tu fumes, tu bois, tu penses aimer le sexe alors qu’au fond ce ne sont que des concepts dérisoires. Tu te planques dans les buissons, tu coures après les hommes avant de leur tourner le dos. Tu n’as rien d’une rebelle même si tu t’en donnes l’allure. » Les sourcils de Josephine se foncèrent imperceptiblement, elle tendit la main et rencontra violemment la joue fraîche de Tristan. « Je ne suis pas une mauvaise personne ! » S’exclama-t-elle en serrant les poings. « Alors, prouve-le moi. » Il lui offrit sa paume alors que Josephine était subjuguée par sa pommette qui avait pris une vive teinte rosée. « Une heure. Une heure pour me prouver que tu n’es pas une garce. Je ne demande qu’une seule petite heu- » « Josephine ! » Affolée, la demoiselle se recula précipitamment, les mains légèrement levées. La respiration sifflante, elle tira sur les manches de son pull trop grand dont le bord tombait sur le haut de ses cuisses. « Je n’ai rien à prouver. » Souffla-t-elle avant de lui tourner le dos.

Les mains profondément enfoncées dans les poches arrières de son jean, le nez baissé vers la pointe de ses chaussures, celle que l’on appelait Jo subissait un énième laïus sur l’attitude néfaste des moldus. S’humectant les lèvres, la jeune fille coula un bref coup d’œil à sa mère qui, captivée par ce qu’elle racontait, n’avait cure de ce qui se passait autour d’elle. La demoiselle s’effondra dans le fauteuil, sa main tenant sa tempe et son regard rivé vers un point invisible. Sa poitrine se soulevait avec lus de fermeté, signa avant-coureur d’une petite sieste bien méritée. Le bourdonnement incessant de sa génitrice avait fini par l’achever. Présentement, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’énergie qui parcouraient ses veines quelques instants auparavant l’avait totalement désertée. Aussi réactif qu’un pantin désarticulé, Josephine devait se motiver afin de ne pas s’endormir sous les yeux brillants de sa mère.

Les moldus. Une grande affaire qui mettait la famille Goyle dans tous leurs états. Josephine suivait scrupuleusement ce que l’on lui disait de faire : elle était une bonne fille. Une bonne fille joueuse qui préférait prendre ses distances avec les enfants de moldus plutôt que de les martyriser. On lui avait appris qu’ils ne valaient pas la peine de se salir les mains alors pourquoi aller à l’encontre des valeurs inculquées ? Impulsive petite garce. Lunatique petite chieuse. On la qualifiait de « petite » sans prendre conscience qu'elle pouvait être une vraie plaie. « Tu m'écoutes ? » La demoiselle sursauta, toisa sa mère avant de se pincer l'arrête du nez. Elle tendit le bras, saisit son verre avant de boire une petite gorgée d'eau. Finalement, après s'être essuyée les lèvres de son index replié, Josephine hocha doucement la tête. Dire le contraire de ce que l'on pense ; une affaire de survie.

PSEUDO : Ophée. ÂGE : Dix-sept ans. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Je ne m'en souviens plus. J'ai posté une demande de partenariat pour lier NEW DAWN FADES à SALVIO HEXIA. (vous pouvez enlever NDF de vos partenaires d'ailleurs, il a malheureusement fermé T____T) AVATAR SOUHAITÉ : Taylor Warren. PRÉSENCE : Journalière. LE MOT MAGIQUE ? : Dobby Président !